Malawi : l’Eglise dénonce la corruption du gouvernement

Au Malawi, l’Eglise tire la sonnette d’alarme sur la gestion du pays dans une lettre pastorale publiée dimanche.Les évêques catholiques du Malawi ont décrié le gouvernement du président Lazarus Chakwera pour n’avoir fait qu’un discours de pure forme sur la lutte contre la corruption et pour ne pas avoir établi de plan d’action clair pour faire face aux problèmes auxquels le pays est confronté.

Dans une lettre pastorale signée par sept évêques et publiée dimanche, les évêques catholiques de la Conférence épiscopale du Malawi ont reproché à Chakwera de ne pas faire assez pour agir contre la corruption, qu’ils ont décrite comme « le cancer qui est en grande partie responsable du maintien de cet Etat dans la grande pauvreté et le sous-développement ».

« En tant qu’évêques catholiques, nous sommes, avec tous les Malawites concernés, profondément choqués et consternés par les récentes révélations concernant le pillage des ressources publiques par des ressortissants étrangers en partenariat avec des politiciens et des fonctionnaires corrompus ».

Ils ont exhorté M. Chakwera à « démontrer concrètement que notre lutte contre la corruption n’est pas une simple déclaration de pure forme, mais un combat véritable et sans relâche pour éliminer ce cancer qui gangrène notre pays ».

Ils ont accusé « certains Malawites cupides » de l’Administration de Chakwera de « se ranger du côté des responsables du pillage des ressources au lieu de se ranger du côté des pauvres qui sont victimes de la corruption ».

« Dans l’intérêt de la construction d’un Malawi plus juste et transparent qui profite à tous ses citoyens, aucun agent de la corruption, quelle que soit sa puissance, sa richesse ou ses relations, ne doit être protégé, à condition qu’il ait accès aux procédures légales des tribunaux », ont déclaré les évêques.

L’administration de Chakwera a été entachée de pratiques de corruption par certains de ses ministres et autres fonctionnaires.

Depuis fin 2021, le dirigeant malawite a relevé trois ministres de leurs responsabilités sur fond d’allégations de corruption, mais aucun d’entre eux n’a été condamné à ce jour.

Les évêques ont également accusé le Bureau du Président et le gouvernement d’ingérence indue dans les opérations des entreprises publiques et de ne pas avoir défendu un programme d’action pour sortir le Malawi de la pauvreté.

« La politique d’apaisement et de favoritisme s’est poursuivie, à peu près comme sous les régimes précédents. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les nominations des directeurs généraux des différents organismes paraétatiques ».

Selon les évêques, cette ingérence a affecté les performances des entreprises publiques, au détriment du bien-être des citoyens ordinaires du Malawi.

La CIE et la SODECI au secours des sinistrés de l’effondrement d’un immeuble près de leurs sièges

La Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI) ont exprimé leur compassion aux sinistrés de l’effondrement d’un immeuble en construction à Treichville, près de leurs sièges, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 février 2022, un immeuble en construction à Treichville s’est effondré sur des habitations, faisant plusieurs victimes. Il s’agit de 7 morts, 22 blessés et plus de 100 personnes déplacées. 

Touchées par ce drame, les entreprises CIE et SODECI se sont mobilisées, hier jeudi, pour apporter leur soutien et assistance aux populations sinistrées, rapportent les deux entreprises dans une note transmise à APA ce vendredi.

Le Directeur Général du Groupe CIE et SODECI, Ahmadou Bakayoko, accompagné de ses collaborateurs, a exprimé sa compassion à travers un don en vivres et non-vivres d’une valeur de 5.000.000 F CFA.

Ce don est notamment composé d’une enveloppe de 1.000.000 F CFA pour soutenir la mairie dans les initiatives prises depuis le 27 février 2022 et de produits de première nécessité pour un montant global de 4.000.000 F CFA. Des cartons d’huile, de lait, de sucre, de savons, des sacs de riz, des matelas, des bouteilles de gaz…composent entre autres ces produits de première nécessité. 

En plus de ces dons, le Directeur Général a rappelé la disponibilité de ses équipes pour l’assistance des sinistrés. A cet effet, aussitôt après le drame, les équipes de la SODECI et de la CIE ont été sur le terrain pour prendre les dispositions sécuritaires qui s’imposaient aussi bien pour l’eau que pour l’électricité dont les réseaux avaient été détruits par l’effondrement.

S’agissant de l’eau, les travaux de réparation des fuites et de reprise des branchements endommagés ont permis une remise en service partielle du réseau. En attendant un retour à la normale, depuis le mercredi 2 mars 2022, un camion-citerne a été mis à la disposition des familles sinistrées pour les approvisionner en eau potable.

Pour l’électricité, les services de la CIE ont effectué la dépose de l’ensemble des tableaux de comptage identifiés sur le site détruit ou les sites à risques. La reprise de l’alimentation électrique le 2 mars 2022 de quatre cours qui avaient été isolées après le sinistre et la pose de deux foyers supplémentaires autour du site pour renforcer l’éclairage de la zone sont également à l’actif de la CIE.

Pour les deux entreprises, ces actions s’inscrivent dans le cadre des missions de service public, de responsabilités sociétales et d’engagement en faveur du bien-être des populations. Le Directeur Général Ahmadou Bakayoko, en réaffirmant le soutien de ces deux entreprises à la commune de Treichville avec laquelle elles ont des relations multiformes et constructives, a justifié cette mobilisation de ses collaborateurs par la valeur de solidarité que véhicule également la commune N’Zassa (cosmopolitique) de Treichville.

A la suite de M. Bakayoko, le maire de la commune de Treichville, François Amichia au nom du Conseil municipal, des populations impactées, des familles des victimes, a exprimé sa reconnaissance et son admiration face à ce geste de haute portée sociale. « Nous ne sommes pas surpris de votre déplacement et du geste que vous faites ce jour car nous connaissons votre générosité et votre politique sociétale en faveur des populations et plus spécialement en faveur des populations de Treichville qui vont au-delà de la solidarité et du bon voisinage », a-t-il expliqué.

Poursuivant, il a déclaré : « Nous sommes heureux que ce soit vous en tant qu’entreprises privées qui donniez en premier ce signal de solidarité. Je voudrais vous rassurer M. le directeur général qu’un bon usage sera fait de tout ce que vous nous avez offert ».

Ethiopie: Fatou Bensouda dirigera la commission d’enquête de l’ONU

L’ex-procureure générale de la Cour Pénale Internationale va diriger les enquêtes sur les violations présumées des droits humains par les belligérants au conflit en Ethiopie.La nomination de la Gambienne ainsi que celle de deux autres experts, Kaari Betty Murungi, avocate à la Haute Cour du Kenya, et l’Américain Steven Ratner, professeur de droit, a été annoncée ce mercredi 02 mars.

Dans cette structure fraîchement mise en place, ils enquêteront sur les présumées exactions commises sur les civils durant le conflit qui s’est déclenché dans la région du Tigré (nord) le 4 novembre 2020, avant de s’étendre sur une grande partie du territoire national.

Cette guerre oppose le gouvernement fédéral éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré et le Front de libération oromo. Selon les Nations unies, aucun bilan précis du conflit n’est disponible, mais les combats ont poussé plus de 50.000 personnes à trouver refuge au Soudan voisin et en ont déplacé plus de 63.000 à l’intérieur de la région.

Le Mali se tourne vers Nouakchott pour exporter son coton

Le port de Nouakchott est devenu depuis quelques jours la voie de prédilection des autorités maliennes de transition pour exporter le coton brut du pays.Le Mali continue de trouver de nouveaux partenaires pour contourner l’embargo de la Cedeao. Les lourdes sanctions économiques, prononcées il y a près de deux mois pour pousser les militaires au pouvoir à passer la main, n’avaient pas épargné le coton, sachant comment l’exportation de ce produit est précieux à l’État malien assis sur un territoire qui n’a pas de frontière maritime.

Face à la fermeture des frontières du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, les alternatives qui se présentaient au Mali étaient donc la Guinée, dirigée par un régime putschiste, l’Algérie et la Mauritanie, qui ne fait pas partie de la Cedeao. Ces pays ont tendu la main à Bamako, surtout Nouakchott où transite désormais le coton brut malien.

Ainsi, les premiers camions sont arrivés au port de Nouakchott, un moment symbolique rehaussé par la présence de plusieurs autorités dont les ministres des Transports, de l’Agriculture et du vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, rapporte Maliweb.

Le Mali, « en tête des producteurs de l’or blanc », n’en transforme que 2%. Mais il contribue à hauteur de 15% dans le PIB, en faisant donc un secteur économique vital pour le pays. Cette année, il a enregistré une récolte exceptionnelle estimée à quelque 800.000 tonnes. Cette production contraste toutefois avec celle de l’année dernière marquée par un boycott de la culture.

La plupart des producteurs s’étaient détournés du coton au profit du mil, du maïs ou du soja parce que le prix au producteur fixé par avance était jugé trop bas. Mais pour la présente campagne, le prix d’achat retenu de 280 francs CFA le kilogramme a poussé ces derniers à semer 795 000 hectares de cotonniers, contre 160 000 l’an dernier.

Avant les sanctions de la Cedeao, « un tiers » de la récolte de la présente campagne avait réussi à être exporté via des ports comme celui de Dakar principalement, où le Mali détient des entrepôts pour l’exportation et l’importation de ses marchandises.

Ce mercredi, le quotidien sénégalais L’AS a indiqué que « le Sénégal subit de plein fouet les sanctions de la Cedeao » après que les autorités maliennes ont décidé d’exporter le coton du pays via les ports mauritaniens.  Le corridor Dakar-Bamako, long de 1350 km, accueille plus de 1000 camions par jour pour des recettes de 253 milliards par an pour le Sénégal.

Citant des chiffres de l’Agence nationale de la statistique et la démographie (ANSD), le journal souligne que le port de Dakar « vit à 50% des produits destinés vers le Mali. Pour la seule année 2020, le Mali a accueilli 21% des exportations de marchandises du Sénégal, soit plus que l’ensemble du continent (18%) et dix fois le montant des ventes en destination de la France qui est de 2% ».

Maroc/dialogue social: des mesures de soutien direct aux secteurs productifs en perspective

Le gouvernement marocain et les principales centrales syndicales qui prennent part au dialogue social ont finalement trouvé un terrain d’entente sur plusieurs revendications syndicales.Réuni ce vendredi avec les syndicats, le gouvernement a annoncé que des mesures seront bientôt prises pour préserver le pouvoir d’achat, à travers notamment des subventions directes à plusieurs secteurs sociaux productifs et aux produits de consommation, selon un communiqué du département du chef du gouvernement.

Globalement, les deux parties ont convenu d’institutionnaliser la méthodologie du dialogue. Dans ce sens, un comité consultatif présidé par le chef du gouvernement sera mis en place. Présidée par le chef du gouvernement et composée des secrétaires généraux des syndicats les plus représentatifs, la CGEM et les ministres concernés, aura pour mission d’examiner les travaux des commissions spéciales, et de trois autres commissions qui seront créées.  

Le gouvernement et les syndicats ne se sont pas engagés sur un calendrier précis, mais ont convenu de la nécessité de parvenir à des accords clairs dans des délais raisonnables.

Maroc : Le gouvernement décidé à faire face à la hausse des prix

La majorité gouvernementale, qui s’est réunie ce mardi, a réitéré que la hausse des prix est liée à la conjoncture internationale marquée par les effets de la crise de la Covid-19.Cette réunion intervient dans un contexte très défavorable pour le gouvernement qui, en plus de la conjoncture de la pandémie de Covid, se trouve également aux prises avec une montée du prix du baril de pétrole, une flambée des prix de certains produits de base et une des plus sévères sécheresses que le Maroc ait jamais connue

Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion, les trois partis politiques formant la majorité gouvernementale (RNI, PAM et PI) expriment leur ferme détermination à faire face aux difficultés sociales naissantes en raison des répercussions des prix élevés sur le marché international et du déficit pluviométrique que connait le pays. Dans ce contexte, ils se sont engagés à assurer la subvention des matières premières telles que le sucre, le gaz butane, la farine de blé tendre, l’eau et l’électricité et à faire face aux difficultés rencontrées par les professionnels du transport et œuvrer à créer un équilibre en marge des répercussions de la hausse des prix du carburant à l’international.

« Nous nous sommes réunis, dans le cadre des réunions mensuelles de la majorité gouvernementale, pour examiner les sujets prioritaires pour le Maroc. Les partis de la majorité sont engagés à mettre en oeuvre le programme gouvernemental tel qu’il a été présenté et ce, sur les cinq prochaines années », a souligné Aziz Akhannouch. Et de noter que « malgré le contexte difficile, les prix des produits agricoles sont stables et les produits de grande consommation sont subventionnés par l’Etat, notamment l’électricité, la farine et le gaz ».

Pour sa part, le secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, n’a pas manqué de rappeler que l’exécutif doit palier aux lacunes des gouvernements précédents, tout en menant les réformes nécessaires pour la relance. Il a, par ailleurs, annoncé que « de nouvelles mesures seront annoncées par le chef de gouvernement, notamment à l’approche du mois sacré du Ramadan ».

Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a relevé, de son côté, que « ce gouvernement est un gouvernement de défis, qui a un programme et une capacité à faire face aux changements et aux problématiques qui se posent actuellement. Notre objectif est de servir les Marocains et nous restons fidèles à nos engagements ».

Dimanche, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du Maroc contre la hausse des prix des produits alimentaires de base.

Les manifestants ont également souligné que plusieurs Marocains sont encore gravement touchés par la crise causée par la pandémie et déploré cette augmentation insensée du coût de la vie, appelant le gouvernement à intervenir en urgence afin de trouver des solutions.

RCA : des réfugiés affluent à la Vakaga

La préfecture de la Vakaga connait un afflux de déplacés internes en provenance de la localité de Sam-Ouandja.Les réfugiés, constitués pour la plupart de femmes et d’enfants, ont fui l’activisme des groupes armés à Vakaga (nord-est). Selon les autorités préfectorales, ce sont au moins 49 ménages, soit plus de 300 personnes qui sont arrivées en provenance de la zone de Sam-Ouandja, située à environ 200 km au sud de Birao.

Hapsita Fadoul fait partie de ces centaines de femmes qui ont trouvé refuge sous des tentes dressées d’urgence par les Casques bleus du contingent zambien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

Elle a affirmé avoir fait huit jours de marche avec ses trois enfants, pour regagner Birao. « Des gens armés sont venus attaquer Sam-Ouandja. Ils tiraient partout et nous avons dû fuir avec nos enfants. Nous n’avons pas d’armes pour nous défendre. Vous savez, l’arme ne choisit pas quelqu’un. Nous n’avons même pas pu prendre nos affaires avant de fuir. Nous sommes arrivés ici et nous nous retrouvons sans abris, dépourvus de quoi manger et boire. Vraiment, nous souffrons », a-t-elle confié.

Le préfet de la Vakaga dit mesurer l’ampleur de la situation et assure que des dispositions sont en train d’être prises pour que ces personnes déplacées soient en sécurité. « Nous les avons reçus comme des êtres humains, pour ne pas dire comme des Centrafricains. Nous les avons mis à l’abri. Nous avons eu une rencontre avec toutes les ONG et la Minusca, nous sommes en train de chercher le moyen de les mettre à l’aise », a déclaré Leonard Mbele.

A l’issue d’une réunion d’urgence convoquée par le chef du bureau de la Minusca à Birao, le 16 février 2022, les acteurs humanitaires opérant dans la Vakaga ont estimé qu’il était impératif de se pencher rapidement sur la situation. C’est ainsi que le Programme alimentaire mondial (PAM) a aussitôt annoncé une distribution ponctuelle de vivres afin de permettre à ces personnes déplacées d’avoir de quoi manger, en attendant qu’une solution durable soit trouvée.

« De concert avec le préfet, nous nous organisons pour voir comment accompagner ces personnes. Il y a déjà une coordination entre le PAM, ACTED et les autres acteurs humanitaires pour d’abord bien identifier les personnes qui arrivent et déterminer quels sont leurs besoins. Il y a une mission du PNUD et du HCR qui s’est dépêchée à Birao pour évaluer la situation durable de ces personnes déplacées. C’est dans ce contexte que nous avons cet afflux », a dit le chef du bureau de la Minusca à Birao, Bessan Vikou, précisant que la Minusca réfléchit à une stratégie afin d’éviter tout débordement.

Mali : 686 millions $ nécessaires pour l’aide humanitaire

La situation humanitaire du pays est encore critique en 2022, alerte l’ONU.Sous le leadership du gouvernement, les Nations Unies et les partenaires humanitaires ont publié le Plan de réponse humanitaire (PRH) 2022 pour le Mali. Le PRH 2022 cherche à mobiliser 686 millions de dollars américains pour aider 5,3 millions de personnes parmi les plus vulnérables.

Dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, le conflit et l’insécurité rendent difficile l’accès des humanitaires aux communautés. De même, le nombre de personnes déplacées internes (PDI) reste encore élevé.

Ces personnes ont un faible accès à l’eau potable et aux services sociaux de base. L’insécurité alimentaire est précoce cette année. Plus de 1,8 million de personnes seront concernées durant la période de soudure (juin et août 2022), contre 1,3 million en 2021. Il s’agit du niveau le plus élevé jamais enregistré depuis 2014.

Pour apporter une réponse aux besoins immédiats des communautés touchées par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, les Nations Unies ont débloqué 10 millions de dollars à travers le Fonds central d’intervention d’urgence (CERF).

« Pour toute action humanitaire et de développement, il est indispensable que la sécurité des populations soient assurées y compris celle des acteurs qui les assistent », a déclaré Alain Noudéhou, Coordonnateur Humanitaire pour le Mali.

« Ensemble, nous devons appuyer la reconstitution des moyens d’existence des populations déplacées et réfugiées, soutenir leur retour sécurisé dans leurs localités d’origine afin de diminuer progressivement leur dépendance à l’assistance humanitaire », a-t-il ajouté.

A son avis, il est nécessaire de continuer à renforcer les initiatives de solutions durables et assurer une meilleure articulation entre les actions humanitaires, de développement et de consolidation de la paix en vue de mieux cibler les besoins pour la résilience des communautés dans les zones de conflits ou post-conflit.

Pour le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social chargé de l’Action humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés, Oumarou Diarra, « l’engagement de tous les partenaires de mise en œuvre qui accèdent aux populations vulnérables dans des conditions difficiles, parfois au péril de leur vie, est à saluer ».

En 2021, la communauté humanitaire a mobilisé 215 millions sur les 563 millions, soit 38% des fonds recherchés.

Libye : le Premier ministre échappe à une tentative d’assassinat

Des hommes armés ont attaqué la voiture transportant le Premier ministre libyen Abdulhamid al-Dbeibah, qui est sorti indemne d’une tentative d’assassinat jeudi matin à Tripoli.Selon des témoins, des inconnus ont tiré des balles sur sa voiture alors qu’elle circulait à vive allure dans la capitale libyenne aux premières heures de la matinée. Les assaillants ont ensuite pris la fuite, selon des sources proches du Premier ministre.

Dans les jours qui ont précédé cette apparente tentative d’assassinat, le Premier ministre Dbeibah, âgé de 62 ans, était à couteaux tirés avec le président du Parlement Aguila Saleh sujet du prochain gouvernement du pays.

Le parlement libyen, qui avait ouvertement soutenu les milices armées basées dans l’Est du pays, reste fermement opposé au gouvernement d’union et a juré d’organiser une élection pour déterminer le successeur de Dbeibah.

M. Dbeibah, dont le gouvernement est soutenu par les Nations unies, a déclaré qu’il céderait le pouvoir à un successeur élu.

Nommé Premier ministre en mars dernier, M. Dbeibah est devenu le chef du gouvernement d’unité nationale (GNU), qui avait pour mission de présider le processus menant aux élections de décembre dernier, mais qui a été miné par de graves querelles.

Des fonctionnaires ayant des ambitions présidentielles se sont régulièrement affrontés au sujet du code électoral et de l’avenir de M. Dbeibah lui-même qui avait juré de ne pas se présenter à l’élection présidentielle.

Déchirée par des groupes armés, la Libye est en proie à une longue guerre civile depuis que l’homme fort Mouammar Kadhafi a été renversé par un soulèvement armé en 2011.

Côte d’Ivoire : le combat contre la faim

Les 5 et 6 février 2022, Addis-Abeba accueillait la 35e session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine. Celle-ci a décidé de placer la nutrition comme thème de l’année 2022. Un choix dont s’est félicité la Côte d’Ivoire, pays en pointe dans le combat contre la faim sur tout le continent.Plus qu’un thème, c’est un objectif commun que l’UA s’est fixé pour : « Renforcer la résilience nutritionnelle et la sécurité alimentaire sur le continent africain ». La Côte d’Ivoire, qui a beaucoup œuvré à cette fin, s’est félicitée de la posture adoptée par l’organisation panafricaine.

La malnutrition est un fléau qui touche l’Afrique de plein fouet. En 2020, plus de 230 millions d’individus souffraient de la faim ou de la sous-alimentation, soit un africain sur cinq. La situation s’est encore dégradée avec les perturbations liées au covid-19.

Les conséquences ne sont pas seulement sanitaires. En affaiblissant massivement le capital humain de l’Afrique, la malnutrition, participe au retard de développement du continent. D’après une étude de la Cost of hunger in Africa (COHA), la malnutrition pourrait coûter jusqu’à 16,5% de PIB aux pays concernés.

Une année dédiée à la nutrition permettra de mettre en œuvre une synergie panafricaine. Afin que les Etats puissent répondre au mieux aux impératifs politiques et financiers nécessaires pour atteindre la sécurité alimentaire.

Un engagement de longue date

La Côte d’Ivoire est depuis longtemps engagée sur le combat contre la faim. C’est la raison pour laquelle Alassane Ouattara, en tant que leader de l’Agenda 2063, a largement appuyé la prise en compte volontaire de la nutrition par l’UA. Le Président de la République a déclaré à l’issue du sommet : « Je me réjouis que le plaidoyer de la Côte d’Ivoire d’inscrire la nutrition comme thème de l’année 2022 de notre Organisation continentale ait été retenu. Avec mes pairs, nous sommes plus que jamais mobilisés à poursuivre nos efforts en vue d’éliminer la faim et la malnutrition sur notre continent. ».

Le pays compte d’autres réalisations, comme la création du Conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance (CONNAPE).

En partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), la Côte d’Ivoire a également créé le premier Centre d’excellence régional contre la faim (CERFAM) qui agit en Afrique de l’Ouest et du Centre. Le président Alassane Ouattara veut développer cet organisme, sur lequel il exerce une autorité directe. C’est la raison pour laquelle il a sollicité que le CERFAM soit endossé par la conférence des chefs d’Etats et de Gouvernement.

Sécheresse: la Corne de l’Afrique a besoin de 327 millions $

Dans cette partie de l’Afrique de l’Est, des millions de personnes sont confrontées à la famine.Le Programme alimentaire mondial (PAM) a estimé à 327 millions de dollars pour lutter contre la grave sécheresse qui sévit dans la Corne de l’Afrique,

Ce financement est nécessaire pour répondre aux besoins immédiats d’environ 4,5 millions de personnes au cours des six prochains mois et aider les communautés à devenir plus résilientes aux chocs climatiques extrêmes, selon le PAM.

« La situation exige une action humanitaire immédiate et un soutien constant pour renforcer la résilience des communautés pour l’avenir », a déclaré Michael Dunford, Directeur du bureau régional du PAM pour l’Afrique de l’Est.

Selon l’agence onusienne, les pénuries d’eau et de pâturages obligent les familles à quitter leur foyer et entraînent une augmentation des conflits intercommunautaires.

« Les récoltes sont ruinées, le bétail meurt, et la faim s’aggrave, alors que des sécheresses récurrentes affectent la Corne de l’Afrique », a déploré M. Dunford.

Le PAM a ajouté que les prévisions de précipitations inférieures à la moyenne menacent d’aggraver les conditions désastreuses dans les mois à venir, soulignant que les impacts de la sécheresse sont aggravés par la hausse des prix des aliments de base, l’inflation et la faible demande de main-d’œuvre agricole.

Sénégal : haro sur les usines de farine de poissons

Le Sénégal pourrait connaître un déficit de l’offre de poisson d’environ 150 mille tonnes par an au cours des années 2020 à cause de ces installations industrielles.En Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Sénégal, la rareté du poisson n’est pas seulement due à la surpêche. Les usines de farine et d’huile de poissons installées en masse sur les côtes sont aussi pointées du doigt.

Dans un récent rapport, publié le 21 janvier dernier,l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais) alerte sur « l’impact négatif considérable
» de ces industries de farine et d’huile de poisson au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

La matière première utilisée dans ces usines consiste en de grandes quantités de petits poissons pélagiques (essentiellement des sardinelles et des ethmaloses) pêchés dans les eaux marines et estuariennes puis transformés en farine ou huile de poisson pour nourrir des animaux dans les pays développés au détriment de la consommation locale.

Selon le rapport, le pays de la Teranga à lui seul risque ainsi de perdre des milliers de tonnes de poissons à cause de l’activité de ces usines alors que le pays est « fortementdépendant de la consommation de poisson ».

Par ailleurs, souligne la FAO citant des chiffres de 2018, ces unités industrielles présentent un faible poids socio-économique alors qu’elles représentent une menace majeure pour les moyens de subsistance de 600 mille travailleurs du secteur de la pêche artisanale. Alors qu’elles n’emploient, selon la FAO, que 129 travailleurs permanents et 264 travailleurs temporaires, généralement recrutés parmi la population locale.

Partant de constat, le Responsable de la campagne Océans à l’ONG Greenpeace Afrique, Dr Aliou Ba, estime que « les États Ouest-africains devraient se passer de ces industries destructives et prendre leurs responsabilités afin de préserver la sécurité alimentaire, les emplois et le bien-être des populations. »

A en croire M. Ba, « nos gouvernements ont créé un modèle économique qui profite aux industriels des pays développés, plutôt qu’à notre propre population. Ils doivent changer cela maintenant. (Car) tout type de développement devrait placer les intérêts des peuples africains en son centre. »

Greenpeace Afrique réclame donc des actes forts de la part de l’Etat du Sénégal pour la durabilité de la pêche et la protection des métiers des femmes transformatrices de poissons.

L’ONG préconise le gel de nouvelles autorisations d’implantation  d’usines de farine de poisson comme stipulé dans les recommandations des concertations nationales sur les usines de farine et d’huile de poisson tenues le 24 Octobre 2019.

Par ailleurs, elle demande la prise de décision interdisant l’utilisation du poisson entier par les usines de farine et d’huile de poisson, et la fermeture des usines de farine et d’huile de poisson utilisant du poisson frais propre à la consommation humaine.

Elle plaide enfin pour la protection des métiers des femmes par la signature du décret de reconnaissance des métiers de la transformation artisanale des produits halieutiques.

Côte d’Ivoire : MTN au secours des aveugles

La Fondation MTN Côte d’Ivoire apporte son soutien au Centre d’Education, de Formation et d’Insertion des Aveugles de Toumodi (CEFIAT).Depuis de nombreuses années, MTN s’engage pour une société plus inclusive et durable où les différences sont une richesse au service du collectif. Pour matérialiser cet engagement, la fondation a apporté, ce vendredi 04 février 2022, son soutien au Centre d’Education de Formation et d’Insertion des Aveugles de Toumodi (CEFIAT) en matériels didactiques d’une valeur de 8,5 millions de FCFA. 

Ce don, composé de 30 Cannes blanches, 30 Tablettes Braille, 30 Poinçons, 30 Efface-points braille, 30 Abaque, 1 Ordinateur de bureau, 1 Embosseuse braille, 1 Logiciel de mise en page braille, 1 Clavier XL print et 1 Logiciel de lecture d’écran fusion, servira à améliorer les conditions de travail et de vie des enseignants, d’éducation et d’apprentissage des élèves du CEFIAT. 

« Nous sommes fiers de collaborer avec toutes les parties prenantes pour multiplier les chances d’inclusion offertes aux personnes handicapées. Le fruit de cette étroite collaboration entre la Fondation MTN CI et la Fondation d’Augustin permettra d’améliorer les conditions d’enseignement du CEFIAT et renforcer les capacités d’apprentissage des élèves », a déclaré  Mme Natenin Coulibaly, secrétaire générale de MTN Côte d’Ivoire, lors de la cérémonie de remise.

Elle a rappelé les actions déjà menées en faveur de l’autonomisation des personnes vivants avec un handicap notamment la mise en place de salles multimédias dans des plusieurs instituts spécialisés et l’accompagnement de plus de 50 entrepreneurs vivant avec un handicap.

Entreprise : Kajou lève 1 million d’euros pour son développement en Afrique

Kajou est une entreprise sociale créée par l’ONG Bibliothèques Sans Frontières qui développe des solutions innovantes pour distribuer du contenu numérique de formation et d’information aux populations peu ou pas connectées à internet. Kajou vient de clôturer un tour de table d’1 million d’euros (655 millions francs CFA) pour accélérer son développement en Afrique de l’Ouest, en particulier au Sénégal, en Côte-d’Ivoire, au Bénin, au Togo et au Cameroun.

Une ONG confessionnelle annonce des dons à la prison d’Abidjan samedi

Bethsaël International, une ONG confessionnelle ivoirienne, annonce des dons, samedi, au profit des détenus de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), la plus grande du pays, dans un communiqué.

« Cette nouvelle année 2022 est encore une occasion nouvelle de réitérer cette œuvre importante en faveur des détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) », déclare le révérend Père Achija Pacôme-Marie, Archi-prêtre orthodoxe, exorciste et président de l’ONG Bethsaël international.

Le révérend-père Achija, fondateur de l’ONG Bethsaël international, a appelé à une « contribution pressante à toutes les personnes de bonne volonté ». Un geste qui vise à apporter un peu de confort à ces détenus dont la situation de prisonnier ne saurait être une fatalité. 

Cette action, soutiendra-t-il, est « un acte d’obéissance à Dieu qui a instruit l’homme de prendre soin de la veuve, de l’orphelin, du prisonnier, de l’étranger », donnant RDV ce samedi 29 janvier 2022, pour mettre en pratique la Parole de Dieu avec l’ONG Bethsaël international.

L’organisation Bethsaël international offrira aux détenus de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), ce qu’elle aura collecté pour les soutenir et soulager, un tant soit peu, leur besoin du quotidien, a-t-il ajouté.  

Depuis sa création, l’ONG assure un repas quotidien à des enfants de quartiers précaires à Abidjan. Depuis 2020, elle réalise cette action en apportant 1000 repas, chaque jour, aux enfants, pour la plupart des élèves, du quartier précaire Gobelet de la commune de Cocody. 

L’ONG s’est en outre engagée à soutenir les Centres de Santé (Services Prénatales, Centre de Grands brulés, Unités d’Endocrinologie- Diabétologie, etc) ; les Orphelinats et Centre d’accueil d’enfants handicapés d’Abidjan et de l’intérieur du pays. 

De plus, l’ONG Bethsaël international a mis sur pied, au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19, « La Boutique du mauritanien », une sorte de Guichet allouant des vivres et non-vivres gratuitement aux familles du quartier précaire Gobelet.

Cela a pour but de ne pas rompre la chaîne de solidarité en dépit des nécessités de confinement et de restriction, souligne-t-il. Pour lui, ‘’l’amour de Dieu et de son prochain » est une des vertus les plus solides de la foi chrétienne qui se nourrit d’indulgence, d’acte de bonté et de générosité envers autrui.

L’ONG Bethsaël International, créée en 2016, soutien avec des âmes généreuses, une opération annuelle dénommée « Des vivres pour la MACA », qui a permis de livrer à la prison civile d’Abidjan (MACA), les samedis 20 mai 2020 et 21 février 2021 derniers, d’importants lots de vivres et de non-vivres. 

Côte d’Ivoire: rentrée de la 13e mandature du CESEC en présence de Ouattara

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) de la Côte d’Ivoire, a effectué jeudi la rentrée solennelle de sa 13e mandature, en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Cette rentrée solennelle a outre, la présence du président de la république, Alassane Ouattara, enregistré plusieurs présidents d’institutions, des membres du gouvernement, de hautes personnalités et des diplomates. »

Le président du Conseil économique et social (CES) du Bénin,  M. Augustin Tabe Gbian, celui du Niger, M. Ligari Mariou, et une délégation du CES de la République démocratique du Congo (RDC), étaient également présents à cette rentrée solennelle du CESEC.

Le président du CESEC, Dr Eugène Aka Aouélé, a dit « merci » au président de la République de Côte d’Ivoire pour cette marque d’estime en venant à cette cérémonie, réaffirmant tout son engagement et toute sa détermination à assumer les missions qui lui ont été confiées.

Il a en outre exprimé l’enthousiasme qui l’anime d’assurer avec « dignité, dévouement » et dans la droite ligne de son ambitieux programme axé sur une Côte d’Ivoire solidaire, ses responsabilités afin que les résultats obtenus soient à la hauteur de ses attentes et celles des populations.

M. Aka Aouélé a par ailleurs promis une « teneur dense de la contribution des membres du CESEC à la mise en oeuvre des programmes du gouvernement ». Le CESEC a pour mission de conseiller le gouvernement en matière économique, social, culturel et environnemental.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a reconduit le 4 janvier 2022 Dr Aka Aouélé à la tête du CESEC et nommé 115 nouveaux membres de l’institution qui comprend quelque 120 personnes représentants divers secteurs.

Logement: une convention de location-vente au profit des journalistes ivoiriens

L’Union nationales des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a signé mercredi, à Abidjan, une convention de location-vente de logements avec Bonus expertises, une entreprise de promotion immobilière, au profit des journalistes ivoiriens.

Le protocole de la convention a été paraphé, à la Maison de la presse d’Abidjan, avec le président de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, d’une part et d’autre part, le directeur général de la société de promotion immobilière, Bonus expertises, M. Patrice Yotcho. 

Expliquant le processus de location-accession-acquisition dit location-vente, M. Patrice Yotcho, le directeur général de Bonus expertises, a indiqué que cela fonctionne sur la base d’une « caution solidaire ».  

La caution solidaire, soulignera-t-il, représente l’ensemble des loyers qui sont payés par avance, également appelé « apport initial ». Il s’agit notamment « des loyers représentant 24 mois » qui constitueront cette caution solidaire.  

« Une fois que cette caution solidaire est payée, on devient éligible au programme, on a plus rien à payer jusqu’à obtenir ses clés et après, on paie ses loyers pendant 168 mois pour devenir propriétaire du logement », a-t-il ajouté.  

M. Yotcho a fait savoir que ce sont des logements en appartements de trois et quatre pièces, en maison basse de quatre pièces et cinq pièces, et des logements duplex, qui seront construites dans la zone d’Azaguié, dans la périphérie d’Abidjan. 

« À la base, nous avons conclu avec l’Unjci pour 200 journalistes, mais nous avons une offre qui dépasse largement les 200, puisqu’on a une assiette foncière qui peut accueillir 5.000 personnes », a-t-il rassuré.  

Cette opération a lieu dans « un systeme de mutualisation de ressources qui permet de payer une caution, d’accéder au logement et payer un loyer mensuel sur une période de 14 ans, a mentionné M. Yotcho. 

« L’avantage de ce processus, c’est qu’il permet de payer des loyers qui sont constants, qui n’augmentent pas et qui sont conformes à ce que la plupart des personnes qui sont en location aujourd’hui ont l’habitude de payer », a-t-il renchéri. 

À la différence d’un locataire, à la fin du processus, ces logements vont revenir aux souscripteurs et donc c’est une « offre sociale qui permet à la plupart des journalistes aujourd’hui d’accéder à la propriété immobilière », a-t-il poursuivi.  

Pour sa part, le president de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, a soutenu que « cette offre permet d’être propriétaire d’une maison dans le cadre d’une location-vente », estimant que « c’est une bonne chose quand on sait que sur le terrain, il y a une surenchère des prix des maisons ».

Une flexibilité est par ailleurs offerte dans l’acquisition de ces maisons suite à des négociations avec l’opérateur immobilier, a relevé le président de l’Unjci, rassurant de son côté que « c’est une opération qui est taillée sur mesure ».

« Après cette signature, nous allons aller sur le terrain pour visiter les différentes plates-formes. Ils sont déjà à un certain niveau de construction des maisons », a-t-il annoncé, tout en invitant les journalistes à y souscrire afin de rentrer dans l’opération pour ne pas avoir des regrets demain. 

Somalie : la sécheresse accentue le déplacement des populations

La sécheresse généralisée qui sévit dans la Corne de l’Afrique touche aussi la Somalie, poussant le gouvernement à déclarer l’état d’urgence en novembre 2021.L’exacerbation des conditions de sécheresse en Somalie pourrait entraîner le déplacement de plus d’un million de personnes d’ici au mois d’avril prochain si des mesures urgentes ne sont pas prises, selon la dernière analyse de la matrice de suivi des déplacements (DTM, sigle anglais) de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Dans certaines régions du pays, la pénurie d’eau est la pire depuis 40 ans et les puits sont à sec. Le bétail meurt et les prix des denrées alimentaires de base ne sont pas abordables pour la plupart des habitants.

Plus de 3,2 millions de personnes sont touchées, dont près de 245.000 ont été contraintes d’abandonner leur foyer à la recherche de nourriture, d’eau et de pâturages, notamment dans les régions du centre et du sud du pays. Les conditions vont probablement s’aggraver, car la Somalie risque de connaître une quatrième saison consécutive de pluies insuffisantes et inégalement réparties entre avril et juin 2022.

Sur la base de la gravité actuelle de la sécheresse et d’une analyse des données antérieures liées à la sécheresse de 2017, le rapport DTM prévoit deux scénarii de déplacement de personnes.

Le premier estime que 1.415.000 personnes pourraient être déplacées au cours des six prochains mois, tandis que le second note le déplacement de 1.036.000 personnes sur la même période.

Les communautés touchées ont besoin d’une aide urgente, en particulier les personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI). Les migrants continuent de faire face à des conditions de vie précaires et à un manque de services dans les sites et établissements informels à travers le pays.

« Si nous agissons maintenant, nous pouvons atténuer les déplacements supplémentaires », a déclaré Mohamed Abdelazim, le Coordonnateur des urgences de l’OIM en Somalie, soulignant qu’une action immédiate est essentielle pour sauver des vies.

Sécurité sociale: la CPPF du Gabon s’inspire de l’expérience de l’IPS-CGRAE de Côte d’Ivoire

La Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF) du Gabon s’inspire de l’expérience de l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale des retraités et agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire en vue d’une mise en œuvre de réformes « profondes » de l’institution gabonaise.

Dans cette optique, une délégation de la CPPF effectue une deuxième visite de travail au sein de l’IPS-CGRAE de Côte d’Ivoire, du lundi 24 au vendredi 28 janvier 2022. Et ce, après celle de juin 2021. 

Recevant la délégation de la CPPF du Gabon, M. Abdrahamane Berté, le directeur général de l’IPS-CGRAE, a exprimé le traditionnel « akwaba (bienvenue) » à la délégation, composée en plus de la CPPF, de l’Assemblée nationale, de la Primature et des présidents des deux principaux syndicats du Gabon.  

La délégation comprenait des conseillers du Premier ministre ainsi que le conseiller du ministre du Budget et des comptes publics, la présidente exécutive de l’Association nationale des retraités du Gabon et le président de la Machette syndicale des travailleurs gabonais.

Elle a été instruite sur la mise en œuvre de la réforme de 2012 de l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale des retraités et agents de l’Etat (IPS-CGRAE) et la mise en place du régime de retraite complémentaire par capitalisation.

Pour M. Abdrahamane Berté, « c’est toujours un honneur et un grand enrichissement pour l’IPS-CGRAE de mener ces activités de coopération inter-caisses, fortement recommandées par la Confédération interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES) ».

Cela, dira-t-il, garantit un partage d’expériences concrètes tenant compte du contexte africain. Un état d’esprit qui devrait « guider et motiver tous en tant qu’hommes et femmes au service d’une institution investie d’une mission de service public à vocation sociale ». 

« Les systèmes de pension sont des instruments de justice sociale, de précieux outils de préservation de la dignité humaine et, bien souvent, l’ultime rempart contre la pauvreté. C’est pourquoi, il est crucial de les mettre régulièrement à niveau », a-t-il ajouté.  

Ensuite, faudrait-il « les maintenir sous surveillance constante, notamment grâce à la réalisation d’études actuarielles qui permettent d’en déceler à temps les risques et insuffisances afin d’opérer les réformes et ajustements nécessaires », a-t-il poursuivi. 

« Mais, les réformes, dès lors qu’elles ont été identifiées et reconnues indispensables, imposent pour leur adoption et leur mise en œuvre réussies, un parcours bien souvent long et complexe », a conseillé le directeur général de l’IPS-CGRAE.

Le directeur général de la CPPF du Gabon, Hugues Sorel Ongollo Nembe  a fait savoir que le gouvernement gabonais a commandé auprès du Cabinet FINAFTU International un outil actuariel visant une « profonde réforme du système de retraite du secteur public ».

Le rapport de cet audit vient d’être remis à Mme le Premier ministre gabonais,  qui a à cœur de faire participer l’ensemble des tributaires des régimes à la définition d’une nouvelle trajectoire de succès au système de protection sociale des agents de l’Etat sur le long terme, a-t-il souligné. 

« Nous avons entrepris de faire partager à nos partenaires sociaux des expériences abouties des autres caisses du réseau CIPRES dans la réforme de leurs systèmes de retraite », a-t-il relevé, saluant « les succès engrangés » par la CGRAE qui ont motivé cette mission. 

« Sur quoi a porté la réforme? En quoi elle a été inclusive? Quels sont aujourd’hui les bénéfices pour l’ensemble des tributaires ainsi que la mise en place du régime de retraite complémentaire par capitalisation? Ce sont là les centres d’intérêts de la partie gabonaise », a-t-il mentionné.

Le directeur général de la CPPF du Gabon s’est dit « convaincu » que ses collaborateurs et les acteurs syndicaux qui ont joué un rôle déterminant dans les réformes menées, sauront apporter des réponses édifiantes à ces questions. 

Cameroun: l’Onu cherche des fonds pour les victimes du conflit

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a lancé ce vendredi un appel de fonds supplémentaire de 59,6 millions de dollars pour apporter un soutien d’urgence à 100.000 réfugiés, déplacés internes et membres des communautés d’accueil au Tchad et au Cameroun.Les violences intercommunautaires dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun plongent des milliers de gens dans le besoin. Ces fonds devraient ainsi permettre au HCR et à ses partenaires d’assister les personnes déplacées suite aux violences et leur fournir protection et assistance pour les six prochains mois au moins.

Selon le HCR, les violences ont éclaté le 5 décembre 2021 dans le village frontalier d’Ouloumsa, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, à la suite d’un différend entre éleveurs, pêcheurs et agriculteurs au sujet des ressources en eau qui s’amenuisent en raison du changement climatique. La violence s’est ensuite étendue aux villages voisins, faisant 44 morts, plus de 100 blessés et 112 villages incendiés.

En l’espace de deux semaines, soutient l’organisme onusien, des dizaines de milliers de personnes ont fui vers le Tchad voisin ou ont été déplacées à l’intérieur du Cameroun. Les affrontements de décembre ont fait suite à des violences similaires en août 2021 qui ont provoqué le déplacement de quelque 23 000 personnes dans les deux pays.

Pour le HCR, la protection des enfants, la prévention et la réponse à la violence sexuelle et sexiste, les besoins en termes de documentation et la question de l’éducation sont également des priorités. Il estime que près de 9 réfugiés camerounais sur 10 au Tchad sont des femmes et des enfants.

Le HCR dit continuer à collaborer avec les autorités pour concrétiser les efforts de paix et de réconciliation dans la région de l’Extrême-Nord. Cependant, soutient-il, une action urgente est nécessaire pour s’attaquer aux causes profondes du conflit.

Avec des ressources supplémentaires, le HCR pourra également étendre ses activités d’enregistrement, de profilage et de suivi des questions de protection au Cameroun et au Tchad, afin de mieux évaluer les besoins des personnes affectées par la crise.

D’après le Haut-Commissariat pour les réfugiés, les fonds disponibles pour soutenir les personnes déplacées au Tchad et au Cameroun sont insuffisants et soumis à une forte pression en raison de l’augmentation rapide des besoins.

« Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale pour mobiliser les ressources qui permettront au HCR et à ses partenaires de répondre efficacement aux besoins des personnes affectées et de sauver des vies », lit-on dans un communiqué diffusé ce vendredi.

Côte d’Ivoire: la Fondation Djigui célèbre ses 20 ans le 8 février 2022

La Fondation Djigui la grande espérance célèbre le 8 février 2022 ses 20 ans d’existence, sous le parrainage de la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a annoncé mardi son directeur exécutif, Sibiri Coulibaly, face à la presse.

« Vingt ans, c’est riche d’émotions et de sensations », c’est pourquoi la Fondation veut marquer un arrêt pour « réfléchir » sur son parcours et envisager l’avenir, a justifié M. Sibiri Coulibaly, lors d’une conférence de presse.

Face aux caméras, au siège de la Fondation à Marcory Résidentiel, dans le Sud d’Abidjan, M. Sibiri Coulibaly a précisé que la cérémonie d’ouverture qui se tiendra en présence de la Première dame, sera marquée par un panel de haut niveau.

Ce panel se déroulera autour du thème « Résilience des organisations de protection des populations vulnérables dans un contexte de crises ». Ensuite, le vendredi 11 février 2022, se tiendra un dîner de reconnaissance. 

Au cours des festivités, auront lieu des témoignages de personnes ayant bénéficié de prises en charge depuis leur enfance et qui aujourd’hui ont accédé à un emploi. Et ce grâce au programme d’assistance de la Fondation.

Créée le 4 décembre 2001, la Fondation Djigui la grande espérance est une organisation non gouvernementale à caractère social qui vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations.

Selon M. Sibiri Coulibaly, elle a pour mission d’assister et de servir les personnes, les familles, les communautés en difficultés. Et, cette mission se fait par la sensibilisation, l’éducation, la formation et la mobilisation de ressources.

Depuis sa création, la Fondation a mobilisé quelque 500 millions de Fcfa pour soutenir plusieurs causes, au profit de 1,5 million de bénéficiaires directs et indirects. Pour atteindre cet objectif, elle a installé des bureaux à l’Intérieur du pays.

La Fondation Djigui a trois piliers, à savoir la foi, la solidarité et le développement. Ses programmes porte sur la santé (Vih-sida), la protection (violences basées sur le genre), la solidarité et la paix, la cohésion sociale, l’éducation et la famille.

Dans le cadre de ses prérogatives de paix, la Fondation a, en tant qu’observateur, supervisé l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, à l’issue de laquelle elle a transmis son rapport à la commission électorale. 

La Fondation Djigui la grande espérance est engagée dans toutes les questions touchant à la stabilité physique, morale des populations et de la nation. Ces festivités lui permettront de décupler ses forces pour apporter plus de bonheurs aux siens. 

Corne de l’Afrique : la FAO pour une aide d’urgence aux agriculteurs

Une troisième année consécutive de pluies insuffisantes fait peser une lourde menace sur la sécurité alimentaire dans cette région déjà frappée par les invasions acridiennes et la covid-19, alerte l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais).En Afrique de l’Est, il y a urgence à agir. La FAO, dans un communiqué parvenu lundi à APA, estime qu’il lui faut mobiliser plus de 138 millions de dollars pour aider 1,5 million de personnes vulnérables dans les communautés rurales de la Corne de l’Afrique dont les champs et les pâturages subissent les effets dévastateurs d’une sécheresse prolongée.

L’organisme onusien faisait ce constat alors qu’elle dévoilait son plan complet d’intervention dans lequel elle appelle à de larges mesures de soutien de l’agriculture dans la région, informe la note.

Selon la FAO, une troisième saison de sécheresse due à La Niña fait craindre l’apparition d’une crise alimentaire de grande ampleur dans la région si les communautés rurales productrices de denrées alimentaires ne reçoivent pas une aide adaptée et en temps utile pour répondre aux besoins des saisons agricoles à venir.

En Éthiopie, au Kenya et en Somalie, les pays les plus touchés, alerte le document, il ressort des projections que quelque 25,3 millions de personnes se trouveront dans une situation d’insécurité alimentaire très aiguë d’ici à la mi-2022. Si ce scénario devait se concrétiser, la situation dans la Corne de l’Afrique figurerait parmi les pires crises alimentaires au monde, affirme la FAO.

Soutenir les moyens de subsistance en milieu rural

« Nous savons d’expérience que le soutien à l’agriculture dans des situations comme celle-ci a un impact énorme que lorsque nous agissons rapidement et au bon moment pour fournir de l’eau, des semences, des aliments pour animaux, des soins vétérinaires et de l’argent aux familles rurales en danger (…) », a déclaré le Directeur du Bureau des urgences et de la résilience de la FAO, Rein Paulsen, cité par la note.

« Eh bien, le bon moment, c’est maintenant. Il est urgent de soutenir les pasteurs et les exploitations agricoles de la Corne de l’Afrique, immédiatement, car le cycle des saisons n’attend pas », a-t-il ajouté.

En 2011, rappelle le communiqué, une grave sécheresse avait contribué à l’apparition d’une famine en Somalie, qui a fait périr plus de 260.000 personnes d’inanition, pour la plupart avant la déclaration officielle de la famine.

Toutefois, en 2017, des famines qui auraient pu apparaître en raison de la sécheresse dans quatre pays de la grande Corne de l’Afrique ont été évitées grâce à une action internationale concertée. Celle-ci visait à agir rapidement et à aider en priorité les communautés rurales à faire face aux stress avant que ceux-ci ne dégénèrent en crises alimentaires.

En cette période de soudure qui vient de commencer, les possibilités de pâturage sont peu nombreuses pour les familles de pasteurs, et leur bétail va avoir besoin d’un soutien nutritionnel et vétérinaire, signale la FAO.

Quant aux familles qui vivent des cultures, elles doivent disposer des semences et des autres fournitures nécessaires pour pouvoir commencer leur travail dès le début de la principale saison de plantation, le Gu, en mars, indique l’agence onusienne.

En permettant aux gens de rester dans leur région, de rester productifs et de préserver leurs moyens de subsistance, tout en renforçant leur résilience, l’intervention de la FAO dit jeter les bases d’une stabilité et d’une sécurité alimentaire à plus long terme.

« Cela fait des années que nous observons les mêmes cycles de vulnérabilité et de stress qui sapent la productivité agricole dans les communautés rurales de la Corne de l’Afrique. Il est temps d’investir davantage dans la lutte contre les facteurs de la faim et de renforcer la capacité des gens à continuer de produire même lorsqu’ils sont frappés par des chocs comme la sécheresse. Cela, afin que les chocs inévitables ne se transforment pas inévitablement en crises humanitaires », a dit M. Paulsen.

Sahel : une décennie marquée par une hausse des réfugiés

Le nombre des personnes déracinées a été multiplié par dix depuis 2013, passant de 217.000 à un niveau alarmant de 2,1 millions fin 2021, affirme l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.Ces dernières années, la situation sécuritaire s’est lamentablement détériorée au Sahel. Elle a contraint de nombreuses personnes à fuir leurs foyers. Selon le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés  (HCR), le nombre de réfugiés dans les pays du Sahel central, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, s’élève désormais à 410.000. La majorité des réfugiés de la région ont fui les violences au Mali, théâtre d’un conflit qui a débuté en janvier 2012.

En 2021, soutient l’organisme onusien, une recrudescence d’attaques violentes dans toute la région a entraîné le déplacement de près de 500.000 personnes. Cela sans compter les chiffres du mois de décembre 2021 qui ne sont pas encore connus.

D’après le HCR, citant des estimations de ses partenaires, les groupes armés auraient mené plus de 800 attaques meurtrières l’année dernière. Ces violences ont entraîné le déracinement de quelque 450.000 personnes dans leur pays et forcé 36.000 autres à fuir dans un pays voisin.

Rien qu’au Burkina Faso, informe-t-il, le nombre total de déplacés internes est passé à plus de 1,5 million à la fin de 2021. Six personnes déplacées sur dix dans le Sahel sont désormais des Burkinabés.

Au Niger, le nombre de personnes déplacées dans les régions de Tillabéri (sud-ouest) et Tahoua (sud-ouest) a augmenté de 53% au cours des 12 derniers mois. Au Mali voisin, plus de 400.000 personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, soit une augmentation de 30% par rapport à l’année précédente, poursuit le HCR.

Dans le même temps, la situation humanitaire au Burkina Faso, au Mali et au Niger se détériore rapidement dans un contexte de crises sur plusieurs fronts, déplore le HCR. A en croire ce dernier, l’insécurité en est le principal moteur, aggravée par l’extrême pauvreté, la pandémie de Covid-19 et l’aggravation des effets de la crise climatique. Les températures dans la région augmentent 1,5 fois plus vite que la moyenne mondiale.

Par ailleurs, le HCR signale d’autres risques comme la violence sexuelle et sexiste, le difficile accès aux personnes dans le besoin, les attaques contre les humanitaires…

Face à cette situation, le HCR appelle la communauté internationale à prendre des mesures fortes et à ne ménager aucun effort pour soutenir les pays du Sahel central en vue de rétablir la paix, la stabilité et le développement dont la région a besoin de toute urgence.

A en croire l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, plus d’un tiers de ses besoins financiers pour le Sahel central n’ont pas été satisfaits en 2021. Pour organiser une réponse efficace en 2022 au Burkina Faso, au Niger et au Mali, elle dit avoir besoin de 307 millions de dollars.

Ouattara exhorte le gouvernement ivoirien à « accélérer le progrès social »

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a exhorté mercredi le gouvernement à « accélérer le progrès social » dans le respect de la bonne gouvernance, lors du premier Conseil des ministres de 2022, consacré aux vœux du nouvel an.

Le président Ouattara a exhorté à la suite de la présentation de voeux, les membres du gouvernement à œuvrer chaque jour davantage afin de répondre aux attentes des acteurs économiques comme de l’ensemble des concitoyens.

Il a réitéré à leur endroit, d’agir « dans le strict respect des principes de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des Affaires publiques », tout en les exhortant à « accélérer le progrès social, en s’appuyant sur le deuxième programme social du gouvernement 2022-2024 ». 

Ce programme qui inclut le volet sécuritaire, « fera l’objet d’une attention particulière en matière d’allocation budgétaire tant sur nos ressources nationales que sur les contributions de nos partenaires au développement », a-t-il ajouté. 

« Je souhaite que tout au long de l’année 2022, que les progrès réalisés se poursuivent et se renforcent dans tous les autres domaines de l’action publique et notamment le maintient de nos grands équilibres budgétaires », a-t-il poursuivi. 

M. Ouattara a appelé également le gouvernement, conduit par M. Patrick Achi, à s’atteler au renforcement du secteur privé pour le développement des infrastructures économiques comme du capital humain, notamment celui des jeunes et des femmes. 

« Je suis sûr que ce sera une bonne année par la grâce du seigneur, l’année 2022 sera une très bonne année », a-t-il déclaré avec une forte espérance, avant d’ajouter « le corona est en train de partir », et de féliciter le corps médical.  

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a fait savoir qu’au cours de l’année écoulée, le gouvernement s’est consacré à la gestion de la crise sanitaire, avec l’accélération constante de la vaccination.

Le rythme de la vaccination permet à la Côte d’Ivoire de présenter aujourd’hui l’un des meilleurs taux de vaccination de la sous- région, un succès qu’il veut amplifier face aux menaces des nouveaux variants, tout en poursuivant le respect strict des gestes barrières. 

Lors de son adresse à la Nation le 31 décembre, M. Ouattara a donné les principales orientations de l’action gouvernementale pour 2022, autour de trois priorités majeures: la transformation de l’économie, l’emploi et la bonne gouvernance.

« En ce qui concerne la transformation de notre économie, il s’agira en 2022 d’accélérer tous les projets de réforme et de modernisation en cours, au premier chef desquels ceux concernant la modernisation de notre agriculture », a-t-il assuré. 

Ces actions prendre aussi en compte « le développement de nos infrastructures économiques structurantes, en vue de toujours améliorer la compétitivité de notre économie comme la qualité des services délivrés aux usagers », a-t-il poursuivi. 

Les efforts porteront également sur le développement des infrastructures industrielles, notamment les zones industrielles d’Abidjan et celles jouxtant les grandes villes de l’intérieur du pays, souvent dédiées aux secteurs de la transformation de nos matières premières, mais également les zones économiques spéciales et les zones économiques portuaires.

« Nous veillerons à ce que la célérité, la rigueur et la discipline dans la gestion guident la mise en œuvre des programmes de travail au niveau de chaque département ministériel », a promis le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi. 

Mali : les humanitaires effectuent leur retour à Mopti

Les affrontements dans la région de Mopti se sont intensifiés depuis avril 2021, rendant difficile toute action humanitaire.Ouf de soulagement pour les habitants du village de Marebougou, situé dans le Cercle de Djenné (région de Mopti, centre) ! Après la levée, le 20 décembre dernier, du blocus imposé aux villageois par des groupes armés, les équipes du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) reviennent.

L’organisation humanitaire a apporté du 27 au 31 décembre 2021 une assistance alimentaire à 3000 personnes et réalisé la prise en charge médicale et nutritionnelle d’environ une centaine de patients dans ledit village.

« Il s’agissait d’une mission humanitaire importante visant à aider des milliers de personnes souffrant des conséquences du conflit », a déclaré Freya Raddi, cheffe adjointe de délégation du CICR. « Nos équipes ont rencontré des habitants confrontés à une situation alimentaire préoccupante. Je suis très heureuse de voir que les autorités, les leaders communautaires ainsi que toutes les parties prenantes ont permis que cette aide soit délivrée », a-t-elle ajouté.

Le CICR espère effectuer une visite de suivi en janvier 2022. Dans le même objectif, une autre assistance pourra atteindre les résidents dans le besoin à Marebougou. Elle évaluera et répondra ainsi aux besoins humanitaires des communautés dans d’autres localités qui pourraient être dans la même situation.

Depuis quelques années, l’insécurité s’est installée dans le Cercle de Djenné, à Mopti. Depuis avril 2021, les affrontements dans cette région se sont multipliés, rendant impossibles les mouvements de la population vers ou hors du village de Marebougou.

Remise de diplômes à Abidjan à 107 élèves en sécurité sociale

Cent sept (107) élèves en sécurité sociale dont 92 Ivoiriens formés au Centre ivoirien de formation des cadres de sécurité sociale (CIFOCSS) ont reçu mardi à Abidjan leurs diplômes, lors d’une cérémonie.

Cette remise de parchemins couronne la scolarité 2020-2021, et consacre la sortie officielle de la 21e promotion des cadres moyens, la 17e promotion des contrôleurs d’exploitation, la 12è promotion des contrôleurs en prévention et la 25e promotion des techniciens en sécurité sociale. 

Selon le directeur de l’Institut de formation aux métiers de la sécurité sociale (IM2S), Alla Koua, ce sont au total 107 élèves formés au CIFOCSS issus de cinq institutions, à savoir CNPS Côte d’Ivoire, CGRAE Côte d’Ivoire, CNSS Guinée, CNSS Centrafrique et INPS Mali. 

Pour les cadres moyens de la sécurité sociale (21e promotion), l’on a 33 récipiendaires, 11 contrôleurs d’exploitation  (17e promotion), sept contrôleurs en prévention (12e promotion) et 56 techniciens en sécurité sociale (25e promotion). 

Au niveau des institutions de prévoyance sociale, le CIFOCSS a formé pour cette année 2021 quatre élèves de la CNSS de Centrafrique, cinq élèves de la CNSS de Guinée, six élèves de l’INPS du Mali,  27 élèves de la CGRAE Côte d’Ivoire et 65 élèves de la CNPS de Côte d’Ivoire.

L’IM2S a pour mission la formation initiale du personnel des organismes africains de sécurité sociale. Il comprend le CIFOCSS et le Centre de perfectionnement. En partenariat avec 19 pays et 29 organismes de sécurité sociale, le CIFOCSS a formé à ce jour 1906 élèves.    

M. Jean-Jacques Kanga,  directeur de Cabinet, représentant le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, a salué les instances dirigeantes de la Caisse nationale de prévoyance sociale  (CNPS) pour ces formations visant à atteindre les objectifs de performance. 

Pour sa part, M. Issouf Bakayoko, conseiller technique chargé de la gestion administrative, représentant le directeur général de la CNPS Côte d’Ivoire, a indiqué que la CNPS compte renforcé la formation qui est « la clé de la réussite et de la performance ».

Le major des cadres moyens (21e promotion) est Mme Wilson Sabine Amon, celui des contrôleurs d’exploitation (17e promotion) Pierre Claver Kouassi; Bénédicte Kouassi Akabla major des contrôleurs en prévention et Adou Fiacre Kouadio, major des techniciens en sécurité sociale.

Le porte-parole des récipiendaires, Bénédicte Kouassi Akabla, a traduit les remerciements des diplômés à l’endroit de l’institution de formation, du corps enseignant, des États ainsi que des parents et amis qui les ont soutenu tout le long de ce parcours.

A travers cette formation qualifiante, ces institutions de prévoyance sociale veulent répondre aux attentes des assurés sociaux. La cérémonie, tenue au Palais de la culture de Treichville, était placée sous la présidence du ministre ivoirien de l’Emploi et de la Protection sociale.    

L’ambassadeur de l’Arabie Saoudite aux côtés des enfants de l’orphelinat de Bingerville

L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie, était aux côtés des enfants de l’orphelinat de Bingerville, à l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une cérémonie de distribution de cadeaux du nouvel an grégorien, 2022.

M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie s’est dit « honoré et heureux de faire partie des participants à la cérémonie de distribution des cadeaux du nouvel an 2022, pour les enfants de l’orphelinat de Bingerville, sous le parrainage de l’Association paix et unité en Afrique ». 

Pour le diplomate saoudien, « la charité fait partie de la religion islamique ». De ce fait, « un musulman offre bonté et aide à toutes personnes en besoin, qu’elles soient proches ou lointaines, musulmans ou non musulmans ». 

L’islam exhorte toujours les musulmans à payer l’aumône et à collecter des dons pour tous ceux qui en ont besoin, c’est pourquoi le gouvernement du Royaume d’Arabie saoudite, sous le leadership du serviteur des deux Saintes Mosquées, le Roi Salman bin Abdulaziz Al Saud et le Prince Héritier Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al Saud, s’y attèle. 

Dans cet élan, le Royaume d’Arabie Saoudite apporte soutien et appui aux individus et aux pays frères sur la base de sa conviction et de sa vision en tant que membre actif de la communauté internationale et en tant que cœur battant du monde islamique.

Son aide a inclu de nombreux pays en voie de développement et ses ponts caritatifs sont toujours étendus par des dons humanitaires continus, a fait savoir l’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite près la République de Côte d’Ivoire, M. Abdullah Bin Hamad Al- Subaie. 

Partant du rôle humanitaire et pionnier du Royaume auprès de la communauté internationale à travers le monde et sentant l’importance de ce rôle influent dans l’atténuation des souffrances humaines pour mener une vie digne, le Royaume a pris l’initiative de créer le Centre Roi Salman pour les secours et l’Action Humanitaire, pour être un centre international dédié aux secours et aux actions humanitaires.

Le centre s’appuie dans son travail sur les principes des nobles objectifs humanitaires basés sur l’aide aux nécessiteux et le soulagement des affligés partout dans le monde. En outre, le gouvernement du Royaume a créé le Fonds saoudien pour le développement pour devenir le principal canal par lequel le gouvernement saoudien présente son aide au développement. 

A travers la Ligue Islamique Mondiale, le Royaume d’Arabie Saoudite vise à clarifier la vérité de la religion islamique, qui appelle à la modération et rejette l’extrémisme et combat le terrorisme sous toutes ses formes, a-t-il poursuivi. 

Le diplomate saoudien a souhaité à tous une nouvelle année pleine de bonté, de réconfort, de paix et de stabilité, et que le monde se débarrasse de l’épidémie de Coronavirus et de ses variantes, avec la solidarité, la coopération et les mesures barrières pour empêcher sa propagation.

La MS-Médias offre un arbre de Noël aux enfants des journalistes ivoiriens

La Mutuelle générale des agents des médias privés de Côte d’Ivoire (MS-Médias) a offert jeudi un arbre de Noël au profit de 200 enfants des membres de l’organisation.

Sous des bâches, dressées sur l’esplanade à proximité de l’immeuble abritant le siège de la MS-Médias à Cocody II Plateaux, dans l’Est d’Abidjan, les enfants, enthousiastes, ont été égayés par un clown et un artiste, avant de recevoir leurs cadeaux. 

Cette année, la MS-Médias remet le couvert pour offrir des jouets aux enfants de ses adhérents. Selon M. Tchè Bi Tchè, le président du Comité d’organisation, il s’agit de la 4e édition de l’arbre de Noël de la mutuelle.  

L’aventure de cette mutuelle a commencé en 2018. Le président du Conseil d’administration (PCA), M. Cissé Sindou, s’est réjoui de ce que cet arbre de Noël vient « terminer l’année, en famille, dans la fête » avec ces enfants qui « renforcent la famille MS-Médias ». 

M. Cissé Sindou a salué le ministre ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le professeur Adama Diawara, parrain de cet évènement. Grâce à son soutien, les tout-petits ont eu de très beaux cadeaux.  

La mutuelle permet aux agents des médias privés de Côte d’Ivoire de bénéficier d’une assurance maladie. Elle a développé en outre plusieurs produits dont un fonds de solidarité et un projet d’acquisition de terrains nus. 

La MS-Médias envisage, par ailleurs, de construire un hôpital au profit de ses membres et des populations. En plus de l’assurance maladie par la prise en charge médicale, lancée en 2018, elle veut stabiliser ses comptes pour offrir plus de produits innovants à ses adhérents.  

Soudan : deux milliards de dollars nécessaires pour l’aide humanitaire (Onu)

L’Organisation des Nations unies a lancé un appel mondial visant à récolter près de deux milliards de dollars d’aide humanitaire pour le Soudan.Ces fonds visent à « sauver des vies » parmi les déplacés internes, les personnes qui sont récemment retournées dans leur lieu d’origine, les réfugiés accueillis par le Soudan et les Soudanais vulnérables, affirme Selon l’Organisation des Nations unies (Onu)

Selon l’Onu, la famine guette à nouveau des millions de Soudanais. Un Soudanais sur trois aura besoin d’une aide humanitaire en 2022, soit plus de 14 millions de personnes indique Les Nations unies. Cela représente environ 800.000 personnes de plus qu’en 2021. Et sur ce nombre, plus de 9 millions auront besoin d’une aide d’urgence, alerte l’organisation internationale.

« Les partenaires humanitaires recherchent 1,9 milliard de dollars pour fournir une aide et un soutien humanitaires à 10,9 millions de personnes parmi les plus vulnérables », a déclaré, dans un communiqué parvenu lundi à APA, la Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général de l’Onu, Khardiata Lo Ndiaye.

Le plan prévoit la préparation de la réponse aux inondations récurrentes, aux conflits et aux épidémies, informe la note. Parmi les services vitaux prioritaires, il y a les services de santé essentiels, la prévention et le traitement des maladies d’origine hydrique et vectorielle, l’accès à l’éducation, les moyens de subsistance, l’eau et l’assainissement, poursuit le document.

Plus de 2,7 millions de personnes sont déjà confrontées à des conditions de crise ou d’insécurité alimentaire aiguë au Soudan, avait alerté en mi-novembre dernier le Programme alimentaire mondial (Pam).

« L’insécurité alimentaire est due à une crise macroéconomique, qui entraîne des taux d’inflation exceptionnellement élevés », avait indiqué l’Agence onusienne, faisant état d’une hausse de l’inflation de « plus de 300 % sur un an. »

D’après l’Onu, les partenaires humanitaires ont jusqu’ici aidé plus de 7 millions de personnes dans le besoin. Environ 5 millions de personnes ont reçu une aide alimentaire et une assistance aux moyens de subsistance, et 2,4 millions de personnes ont pu accéder à des services de santé.

Cependant, souligne l’Onu, dans de nombreux cas, l’ensemble de l’assistance ou la gamme de services fournis n’étaient pas complets, car les agences ont dû réduire ou restreindre la portée de leur réponse en raison du manque de financement.

Côte d’Ivoire: une plateforme de compendium des compétences au profit des retraités

Le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a invité vendredi les retraités à rejoindre la plateforme de compendium des compétences créée par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

M. Adama Kamara s’exprimait à l’occasion d’une cérémonie de décoration de 509 agents de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), dont certains récipiendaires étaient admis à faire valoir leurs droits à la retraite.

« Je vous exhorte à rejoindre la plateforme de compendium des compétences créée par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle », a lancé M. Adama Kamara, à l’endroit des agents appelés à la retraite.

« En rejoignant cette plateforme, vous serez des modèles, vous continuerez à exister, à enseigner et à former la jeune génération », a ajouté le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, lors de la cérémonie tenue au Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville, à l’Est d’Abidjan.

Sur les 509 récipiendaires, 117 ont décroché la médaille Grand or, 137 travailleurs ont hérité d’une médaille d’or (après 30 ans de service), 89 étaient bénéficiaires d’une médaille vermeille (25 ans de service) et 166 ont arboré la médaille d’argent après 15 ans de vie professionnelle. 

Le directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, s’est dit « particulièrement heureux » de participer à la cérémonie de remise de médailles de travail à ses collaborateurs qui ont consacré plusieurs années de leur vie au service de l’entreprise et au bien-être des populations. 

Les médailles ont été remises à des travailleurs ayant une ancienneté allant de 15 à 35 ans de service. « c’est votre engagement, votre courage et votre mérite que la République de Côte d’Ivoire célèbre », a déclaré M. Bakayoko  à l’endroit des récipiendaires.

M. Ahmadou Bakayoko a fait observer que 87 agents parmi ces récipiendaires avaient une ancienneté qui se confond avec l’âge de la CIE. Ces employés sont issus des 10e, 11e et 12e promotion des techniciens supérieurs et de la 2e promotion des techniciens formés au CME.

« Je suis fier de vous, vous avez contribué au succès de l’entreprise », a dit M. Ahmadou Bakayoko à ces récipiendaires éligibles pour l’édition 2021 de la remise de médaille aux travailleurs de la compagnie pour leur contribution au rayonnement du secteur de l’énergie en Côte d’Ivoire.