La Côte d’Ivoire compte 15 institutions (officiel)

La Côte d’Ivoire compte actuellement 15 institutions dont 10 constitutionnelles, selon un manuel de l’architecture institutionnelle de la 3e République rendue publique jeudi à Abidjan.

La mouture de l’architecture institutionnelle de la 3e République a été présentée par le ministre auprès du président de la République de Côte d’Ivoire, chargé des Relations avec les Institutions, Kafana Koné, lors d’une cérémonie. 

Cette cérémonie, tenue dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères, au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, a regroupé des présidents d’institutions, des ministres et des membres de la Chambre des rois et des chefs traditionnels. 

Ce manuel intitulé « L’architecture de la 3e République de la Côte d’Ivoire » indique les modalités de saisine des institutions ainsi que leurs missions, a fait savoir le ministre auprès du président,  chargé des Relations avec les Institutions de la République, M. Kafana Koné.

« Nous mettons à la disposition des populations 4.000 exemplaires qui seront distribués gratuitement aux structures et démembrements de l’Etat, aux partenaires bilatéraux et multilatéraux, aux bibliothèques communales, scolaires et universitaires », a-t-il annoncé. 

La Constitution ivoirienne de 2016 a prévu dix institutions, notamment celles exerçant le pouvoir exécutif (président de la République, vice-président, gouvernement), les Institutions parlementaires qui sont l’Assemblée nationale et le Sénat , les Institutions juridictionnelles (Conseil constitutionnel, Cour de cassation, Conseil d’Etat, Cour des comptes).

Elle consacre également comme institution le Conseil économique, social, environnemental et ciculturel (CESEC) ainsi que le médiateur de la République et la Chambre nationale des rois et chefs traditionnels. 

Aux côtés de ces institutions dites constitutionnelles, des structures ont acquis le statut d’institution du fait de la mission d’intérêt général qu’elles assurent. Elles sont considérées comme des structures assimilées. 

Il s’agit, entre autres, de la Grande Chancellerie de l’ordre national, la Commission électorale indépendante  (CEI), la Haute autorité pour la bonne gouvernance  (HABG) et l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD). 

Ces 15 institutions de la République sont de nature politique, juridictionnelle, administrative ou consultative. La Constitution de 2016 est novatrice, car celle-ci ouvre la Côte d’Ivoire au bicamérisme avec l’institutionnalisation du Sénat. 

Le paysage institutionnel tel que fixé par la Constitution du 8 novembre 2016, modifiée par la loi constitutionnelle No 2020-348 du 19 mars 2020, comprend les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et d’autres institutions ayant des mandats essentiels pour le bon fonctionnement de l’Etat. 

Côte d’Ivoire: plus de 200 millions Fcfa à 9 porteurs de projets d’innovation

Neuf lauréats du Fonds pour la science, la technologie et l’innovation (FONSTI), soutenu par l’Etat de Côte d’Ivoire et ses partenaires, ont reçu jeudi à Abidjan des chèques d’une valeur globale de 210,25 millions Fcfa pour financer leurs projets.

Les résultats de l’appel à projet de cette première session pour l’année 2021, ont été proclamés en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Diawara Adama.

Les projets retenus sont issus des secteurs de l’agriculture, la biodiversité, la science de la terre, les ressources minières et énergétiques, la santé, le développement durable, la sécurité alimentaire du e-service.

Au cours des prochains, « le Fonsti mettra l’accent sur les financements collaboratifs  (Le co-funding) » fait récemment avec le Centre canadien de recherches pour le développement international (CRDI) et la Fondation nationale de recherche (NRF) d’Afrique du sud », a dit Dr Yaya Sangaré, le secrétaire général du FONSTI. 

« Il faut que nos chercheurs et innovateurs apprennent à faire le plus possible avec le moins possible. C’est un changement de paradigme qu’il faut opérer, car pour nos chercheurs formés dans les universités occidentales, la recherche, c’est faire plus de résultats avec plus de ressources », a-t-il ajouté. 

Le ministre Adama Diawara a assuré que l’Etat apportera sa contribution au fonctionnement du FONSTI, invitant la structure à poursuivre activement ses activités de mobilisation de ressources afin de soutenir davantage projets.

Les projets de recherche, cette année, ont été co-financés par le FONSTI et le CRDI du Canada dans le cadre de l’initiative des organismes subventionnaires de la recherche en Afrique au Sud du Sahara. 

« Le second défi est celui de la valorisation économique des résultats de recherche. Ce (qui) implique que les résultats de la recherche fondamentale ou appliquée soient transformés en services, produits ou procédés d’innovation technologique et en biens de consommation susceptibles de générer des emplois, de la richesse et de la fiscalité », a-t-il poursuivi. 

Il a remercié le gouvernement suisse pour son appui financier et technique lors de la création du PARES qui a atteint son principal objectif avec la mise en place du FONSTI, souhaitant que le PARES soit « transféré vers le FONSTI afin que la Côte d’Ivoire dispose d’un fonds unifié ». 

La société civile ivoirienne tient des Journées du consensus national du 12 au 15 octobre

La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a annoncé jeudi l’organisation de la 3e édition des Journées de consensus national (JCN) prévues du 12 au 15 octobre 2021.L’annonce a été faite par le coordonnateur national de la Convention de la société civile ivoirienne, M. Mahamadou Kouma, lors d’une conférence de presse au siège de l’organisation, à Angré 8e Tranche, un quartier de Cocody, dans l’Est d’Abidjan.

Cette 3e édition des Journées de consensus national, dira-t-il, se déroulera les 12, 13, 14 et 15 octobre 2021 à Abidjan autour du thème : « Quelle approche inclusive pour une réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire? « .

Elle se tiendra en collaboration avec l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines  (ASCAD), ce qui devrait selon M. Kouma permettre aux participants de mettre en relation les productions universitaires et les thématiques liées à la réconciliation.

Pour lui, la situation actuelle de la Côte d’Ivoire apparaît comme la conséquence des relations complexes entre les crises de différentes natures dont les sources principales semblent relever de la conjugaison de facteurs endogènes, exogènes et socio-historiques ».

La CSCI espère alors parvenir à « une solution globale à ces crises qui perdurent depuis plus de trois décennies », a indiqué M. Kouma, ajoutant que des sujets sociopolitiques qui alimentent les débats quotidiens des Ivoiriens seront abordés.

Il s’agit de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), le découpage administratif, le code électoral et l’environnement juridique des élections ainsi que la remise en cause de l’autorité de l’Etat par des actes d’atteinte à la sûreté de l’Etat.

Les participants discuteront en outre des attaques armées perpétrées aux frontières de la Côte d’Ivoire, les conflits intercommunautaires,  le phénomène des enfants en conflit avec la loi, des procès à relents politiques, le retour au pays de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo.

Le phénomène des enfants en conflit avec à loi, la cherté de la vie, l’accès aux soins de santé, l’éducation, la corruption, la violation des libertés individuelles sur les réseaux sociaux et les fake news, seront aussi débattus.

Ces journées visent, selon M. Kouma, à mettre en place les conditions d’une « réconciliation nationale vraie afin que le pays puisse amorcer sa marche véritable vers une croissance économique inclusive, distributive, une industrialisation effective et la création d’emplois ».

Le Maroc allège les mesures de restrictions liées au Covid19

En dépit de l’allègement des mesures de restrictions, les
règles générales d’hygiène et de prévention restent obligatoires au Maroc.Le gouvernement a décidé, ce jeudi, l’allègement des mesures restrictives sanitaires à compter du 1er octobre compte tenu de l’amélioration progressive de la tendance des contaminations au Covid-19 et au vu de la grande amélioration que connait la campagne de vaccination.
Selon un communiqué, ces mesures, prises sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique, portent sur l’interdiction des déplacements nocturnes au niveau national de 23H00 à 05H00, l’autorisation des déplacements des personnes entre les préfectures et provinces, à condition de présenter un Pass vaccinal ou une autorisation administrative de déplacement délivrée par les autorités territoriales compétentes.

Il s’agit également de la fermeture à 23H00 des commerces, restaurants et cafés, à condition de ne pas dépasser 50 pc de leur capacité d’accueil.

Ces mesures limitent à 75% la capacité des transports publics, outre la permission de l’organisation de rassemblements et d’activités dans les espaces ouverts et fermés de moins de 50 personnes, avec l’obligation d’obtenir une autorisation des autorités locales en cas de dépassement de ce nombre.

Les salles de bain et salles de sport sont également autorisées à reprendre leurs activités dans la limite de 50% de leur capacité, outre le maintien de toutes les autres mesures restrictives précédemment décidées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire.

Pour que la mise en œuvre de ces différentes mesures réussisse, le gouvernement appelle tous les citoyens à poursuivre leur plein engagement et le strict respect de toutes les mesures de restrictions annoncées, notamment la distanciation physique, les règles générales d’hygiène et le port obligatoire du masque de protection, conclut le communiqué.

Maroc: L’exposition Delacroix gratuite durant une semaine

Cette exposition est une première en Afrique.La Fondation Nationale des Musées accorde la gratuité pour la visite de l’exposition Delacroix, avant sa fermeture, du 4 au 10 octobre 2021 pour permettre aux personnes qui n‘ont pas eu l’occasion de la découvrir et de voir des œuvres prêtées par de grandes institutions.
Malgré la pandémie, l’exposition-événement « Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc » au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain de Rabat, en partenariat avec le musée national Eugène-Delacroix et l’établissement public du musée du Louvre, connait un succès exceptionnel, lit-on dans un communiqué de la FNM. 

« Delacroix, souvenirs d’un voyage au Maroc » témoigne d’une épopée désormais historique et célèbre le séjour qui a marqué toute la carrière de ce grand peintre admirateur du Maroc et de sa Culture. 

Cette exposition-événement organisée avec le Musée national Eugène-Delacroix- Etablissement Public du Musée du Louvre, est une première sur le continent africain et dans le monde arabe. Elle a permis au public marocain de découvrir l’histoire du peintre qui avait trouvé dans le nord du Maroc, précisément à Tanger dans les années 1800, une terre fertile de sujets, d’inspiration et de révélations foudroyantes et un climat favorable à la création.

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Le Sénégal espère un rééquilibrage de ses finances

Dakar s’attend à un retour progressif de son déficit budgétaire à 3% dès 2023, et une réduction du ratio de la dette publique rapportée au PIB, a déclaré, jeudi à Dakar, le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo.Abdoulaye Daouda Diallo rassure. Malgré les effets néfastes de la Covid-19, « la trajectoire du déficit et la dynamique de la dette demeurent maitrisées ». A en croire le ministre des Finances et du Budget, même si la dette du pays a connu une évolution haussière entre 2016 et 2020, passant de 47% à 62,8%, « le ratio d’endettement public reste contenu en-dessous du seuil de 70% du PIB imposé par les critères de convergence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ».

D’ailleurs, a souligné M. Diallo, l’impact de cette hausse de la dette en 2020 a été atténué par les économies réalisées au travers de l’adhésion à l’Initiative de Suspension du Service de la Dette multilatérale (ISSD) avec des reports d’échéances. Ces derniers ont permis à l’Etat de réaffecter ses ressources sur les dépenses urgentes, en lien avec la crise.

Il s’y ajoute la gestion proactive du profil de la dette par le biais en particulier de rachats de dettes, en anticipation en saisissant les opportunités offertes à cet effet par l’évolution des conditions de financement sur les marchés de capitaux, a indiqué Abdoulaye Daouda Diallo.

Ainsi, en fin 2020, la dette publique extérieure du Sénégal était arrêtée à 68,4% concessionnelle et semi concessionnelle, avec un taux d’intérêt moyen de 1,2% et une maturité moyenne de 11,1 ans.

Partant de ces résultats et les bonnes perspectives qu’offrent l’exploitation pétrolière et gazière, le ministre des Finances et du Budget a fait savoir qu’après le rééquilibrage de la trésorerie de l’Etat, « un surplus du compte courant est attendu en 2024 ».

Sénégal : le Japon appuie le renforcement de la sécurité alimentaire

Tokyo vient d’accorder à Dakar une subvention de plus d’un milliards F CFA qui permettra l’achat de riz pour faire face au déficit de la production agricole.C’est en tout 250 millions de yens, soit plus d’un milliard deux cent cinquante millions de Francs CFA que le Japon vient d’accorder au Sénégal. Cette subvention a pour but de favoriser le renforcement du stock national de sécurité alimentaire.

La signature de l’Echange de notes relatif à cette assistance alimentaire pour l’année 2021 a eu lieu ce jeudi entre le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et l’Ambassadeur du Japon à Dakar, Tatsuo Arai.

« Cette subvention que vous venez de nous octroyer permettra l’achat de riz, qui se rajoutera à la production agricole et, par conséquent, favorisera le renforcement de notre stock national de sécurité alimentaire. Le produit de la vente de ce stock supplémentaire de riz sera versé dans le fonds de contrepartie destiné au financement de projets de développement socio-économique de notre pays », a déclaré M. Hott.

Par ailleurs, il s’est réjoui que « cet important appui qui entre en droite ligne des priorités du gouvernement déclinées dans le Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) » du Plan Sénégal Emergent (PSE).

Au-delà de la couverture des besoins vivriers, a fait savoir M. Arai, l’aide du Japon servira à constituer un Fonds de contrepartie destiné à financer d’autres projets dans d’autres secteurs du développement économique et social.

« C’est d’ailleurs à partir de ce Fonds que le gouvernement du Japon a mobilisé un milliard de F CFA au titre de sa contribution au Fonds Force Covid -19 dès le début de la pandémie. Il en est de même pour la contribution annuelle du Japon au financement du Forum de Dakar sur la Paix et la Sécurité en Afrique, depuis sa première édition et qui a sensiblement augmenté pour cette année », a expliqué le diplomate.

Cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des initiatives lancées par le Japon en direction de l’Afrique lors de la septième édition de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (Ticad 7) à Yokohama pour accompagner son développement.

Il se rapporte directement à son Initiative pour la Santé, la promotion de la Couverture sanitaire universelle (CSU), et la Paix et la Stabilité, sous la bannière d’une « Nouvelle approche pour la paix et la stabilité en Afrique (Napsa) ».

Côte d’Ivoire : liste des joueurs sélectionnés pour la double confrontation contre le Walawi

Pour la double confrontation des Eléphants contre le Malawi, le sélectionneur appel 30 joeurs. Patrice Beaumelle a présenté la liste au cours de la communication du 30 septembre 2021 

L’équipe de football de la Côte d’Ivoire affrontera le Malawi les 08 et 11 octobre prochain. Ce sont respectivement les matchs aller-retour qui se joueront au en Afrique du Sud et au Bénin. Ces confrontations entrent dans le cadre de la 3ème et 4ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022.

Pour ces deux matchs, le technicien de la Côte d’Ivoire a de nouveau fait appel Wilfried Zaha, Nicolas pépé et Yao Kouassi Gervais. Tous absents lors du match précédents.

La liste des 30 se comporte comme suit :

GARDIENS (3) ; Sylvain Gbohouo (Wolkite FC/Éthiopie)Ali Badra Sangaré (JDS Stars/AFR.SUD)Cissé Abdoul Karim (Asec Mimosas/CIV)

Défenseurs (10) ; Serge Aurier (Sans club)Wilfried Singo (Torino/ITA)Eric Bailly (Manchester Utd/ANG)Sinaly Diomandé (OL/FRA). Et Willy Boly (Wolverhampton/ANG)Odilon Kossounou (Bayer Leverkusen/ALL)Emmanuel Agbadou (KAS Eupen/BEL)Maxwell Cornet (Burnley/ANG).-Hassan Kamara (Nice/FRA)Ghislain Konan (Stade de Reims/FRA).

Milieux de terrain (8) ; Serey Dié (FC Sion/SUI)- Sangaré Ibrahim (PSV Eindhoven/HOL)- Habib Maïga (FC Metz/FRA)Jean-Daniel Akpa-Akpro (Lazio/ITA)Franck Kessié (AC Milan/ITA)Hamed Traorè Jr (Sassuolo/ITA)Seri Jean-Michaël (Fulham/ANG)Serge Aka (Altay SK/TUR).

ATTAQUANTS (9) ; Max-Alain Gradel (Sivasspor/TUR)Gervinho (Trabzonspor/TUR)Jérémie Boga (Sassuolo/ITA). Wilfried Zaha (Crystal Palace/ANG)Nicolas Pépé (Arsenal/ANG)Lago Junior (Real Majorque/ESP)Jean-Evrard Kouassi (Wuhan Zall/CHI)Sébastien Haller (Ajax Amsterdam/HOL)Christian Kouamé (RSC Anderlecht/BEL).

 

Covid/Vaccination: quinze pays africains atteignent les 10 %

L’Afrique travaille à rattraper son retard en matière de vaccination contre le nouveau coronavirus.L’objectif mondial consistant à entièrement vacciner 10 % de la population de chaque pays avant le 30 septembre a été fixé en mai par l’Assemblée mondiale de la Santé, l’organe décisionnel suprême de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) chargé de définir les politiques de santé. Près de 90 % des pays à revenu élevé ont déjà atteint cet objectif.

Les Seychelles et Maurice ont entièrement vacciné plus de 60 % de leurs populations et le Maroc a entièrement vacciné 48 % de sa population. La Tunisie, les Comores et Cabo Verde ont entièrement vacciné plus de 20 % de leurs populations. La majorité des pays africains qui ont atteint l’objectif fixé par l’Assemblée mondiale de la Santé ont des populations relativement réduites et 40 % de ces pays sont des petits États insulaires en développement.

Tous ces pays ont bénéficié d’un approvisionnement suffisant en vaccins et nombre d’entre eux ont pu accéder à des doses provenant de sources différentes, en plus des doses reçues par le canal du Covax, la plateforme mondiale visant à garantir un accès équitable aux vaccins. La moitié des 52 pays africains qui ont reçu des doses de vaccins anti-Covid-19 n’ont entièrement vacciné que 2 % ou moins de leurs populations.

« Les données les plus récentes montrent des gains limités, et beaucoup reste à faire pour atteindre l’objectif fixé par l’OMS, à savoir vacciner complètement 40 % de la population avant la fin de cette année. Les expéditions augmentent, mais l’opacité des plans de distribution reste la principale difficulté à surmonter pour que l’Afrique atteigne l’objectif », a souligné le Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme vaccination et développement des vaccins au Bureau régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

S’exprimait ce jeudi lors d’une conférence de presse virtuelle, il a souligné que neuf pays africains, parmi lesquels l’Afrique du Sud, le Maroc et la Tunisie, avaient déjà atteint l’objectif de 10 % au début du mois de septembre et six autres pays ont atteint l’objectif au cours de ce mois grâce à l’augmentation des livraisons de vaccins.

Vingt-trois millions de doses de vaccins contre la Covid-19 sont arrivées en Afrique en septembre, dix fois plus qu’en juin dernier. Pourtant, seuls 60 millions d’Africains sont entièrement vaccinés et seulement 2 % des plus de six milliards de doses de vaccins administrées dans le monde l’ont été sur le continent.

Le Covax travaille avec les donateurs, d’une part pour déterminer les pays qui sont en mesure d’absorber de grandes quantités de doses de vaccins et de les acheminer, et d’autre part pour renforcer son appui aux pays qui ne disposent pas d’autres sources d’approvisionnement en vaccins.

L’OMS a soutenu 19 pays africains pour qu’ils puissent réaliser des examens de l’action en cours, qui analysent tous les aspects de leurs campagnes de vaccination et font des recommandations d’amélioration. Les examens montrent que l’incertitude autour des livraisons a constitué un obstacle majeur pour de nombreux pays.

Le nombre de cas de Covid-19 en Afrique a diminué de 35 %, passant à un peu plus de 74 000 cas en une semaine à la date du 26 septembre 2021. Près de 1800 décès ont été notifiés dans 34 pays africains sur la même période. Le variant Delta a été répertorié dans 39 pays africains. Le variant Alpha a été détecté dans 45 pays et le variant Bêta est présent dans 40 pays.

« Malgré la baisse du nombre de cas, nous devons rester vigilants et continuer à respecter les mesures de santé publique et de sécurité qui ont fait leurs preuves et dont nous savons qu’elles sauvent des vies, comme le port du masque, le lavage régulier des mains et la distanciation sociale, en particulier dans la mesure où les taux de vaccination restent bas », a déclaré le Dr Mihigo.