Coronavirus : Dr Aka Aouélé réceptionne plus de 26 millions de masques chirurgicaux

Une livraison de 26,5 millions de masques chirurgicaux rectangulaires a été réceptionnée par Dr Aka Aouélé, ministre de la Santé et de l’Hygiène publique.

Rendu ce mercredi 29 avril 2020 à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, cette action est la première d’une série de livraisons, qui devrait permettre à terme d’atteindre un total de 141 millions de masques.

Lors de cette première phase, le prochain arrivage a été annoncé. Celui-ci est prévu le « 05 mai prochain et contiendra 20 millions de masques chirurgicaux rectangulaires ».

Notons que cette première remise s’est faite en compagnie du Directeur Général de la Nouvelle Pharmacie de la Santé Publique de Côte d’Ivoire, Pr YAPI Ange Désiré.

Burkina Faso: Le coordonnateur du COVID-19 accusé d’avoir menti sur le décès de Rose Marie Compaoré

Le professeur Martial Ouédraogo a été limogé de ses fonctions, suite aux révélations du bihebdomadaire Courrier confidentiel Burkinabè. Selon le Courrier confidentiel Burkinabè, le coordonnateur du COVID-19 au Burkina Faso aurait menti sur les causes du décès de la deuxième vice-présidente du parlement, Rose Marie Compaoré.

A l’issue du Conseil des ministres du mercredi 29 avril 2020, le porte-parole du gouvernement  Remis Dandjinou, a annoncé le limogeage du Professeur Martial Ouédraogo. Cependant, le gouvernement compte mener des enquêtes afin de faire la lumière sur l’entièreté de la question. « Le Conseil a entendu la ministre de la Santé sur le décès de la députée Rose Marie Compaoré. Au regard des éléments fournis par la ministre Claudine Lougué sur cette situation extrêmement grave, le Conseil a souhaité que les investigations se poursuivent afin que l’entièreté de la question lui soit présentée pour qu’il puisse apprécier et prendre des décisions qui siéent », a affirmé Remis Dandjinou.

Ainsi, le professeur Martial Ouédraogo sera remplacé par le directeur du CORUS, Dr. Bicaba qui assurera l’intérim à la tête du comité chargé du COVID-19.

Rappelons que  le décès de la députée Rose Marie Compaoré, survenu dans la nuit du 17 au 18 mars 2020, avait été considéré comme le premier des cas atteints du COVID-19 au Burkina Faso.

Quelques jours après, le journaliste d’investigation Ladji Bama réfutait la thèse du Coronavirus qui aurait tué la militante de l’UPC. Et depuis, le doute s’est installé dans l’opinion publique concernant la maladie du coronavirus au pays des hommes intègres.

Reprise des travaux parlementaires : les nouvelles dispositions prises par l’Assemblée nationale

De nouvelles dispositions ont été prises par l’assemblée nationale en vue de reprendre les travaux parlementaires, cette réforme s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus.

Les activités parlementaires s’effectueront désormais, avec la participation de 50 personnes au plus. Cela se fera en présence de certaines entités des groupes parlementaires, du personnel administratif et la presse.

Cette méthode exceptionnelle de travail prise par le Bureau de l’Assemblée nationale lors de sa réunion du lundi 27 avril 2020, portait sur les modalités de reprise du travail parlementaire. Cette dernière a fini par être adoptée par la conférence des Présidents.

Ainsi, sur les 255 Députés que compte l’Assemblée nationale, 40 siégeront lors des séances plénières. Le quota des Députés par groupe parlementaire est fixé proportionnellement à leur représentativité.

De ce fait, le groupe parlementaire RHDP désignera 26 Députés, le groupe parlementaire PDCI 10 Députés, le groupe parlementaire Rassemblement 2 Députés, le groupe parlementaire Vox populi 1 Député et les Députés non alignés 1 Député.

Notons que par le Bureau de l’Assemblée nationale lors de sa réunion du lundi 27 avril 2020, c’est entretenue sur les modalités de reprise du travail parlementaire. Cette dernière a été finalement adoptée par la conférence des Présidents.

Pour rappel, cette option a été mise en vigueur en vue poursuivre les travaux parlementaires au sein de l’Assemblée nationale, le temps que durera cette pandémie du coronavirus que traverse la Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire/COVID-19: Fermeture du port de pêche de San-Pedro

Le port de pêche de la ville de San-Pedro sera fermé pendant 03 jours, selon les responsables. En effet, la seconde cité portuaire de Côte d’Ivoire accueillera une opération de désinfection de tous les sites sensibles du port.

Une opération de désinfection se déroulera dans les sites du port autonome de San-Pedro. Comme la plupart des sites en Côte d’Ivoire, le port de pêche sera désinfecté pour éviter la propagation du COVID-19. Cette opération qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le COVID-19  va s’exécuter en deux phases.

La première étape va consister à la désinfection du site qui sera effectué par les services de l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP). Ensuite, le service de désinfection va procéder au grand lavage du site à l’aide de l’eau et du savon.

Ainsi, le port ouvrira ses portes aux usagers aux alentours de 5 H 30.

Rappelons que la direction générale du port autonome de San-Pedro avait pris des dispositions relatives au renforcement des mesures de prévention, et de lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus depuis le 25 mars dernier.

Le prix du kilogramme de noix de cajou fixé à 400 fcfa pour la campagne 2020

Le prix du kilogramme de noix de cajou est fixé à 400 FCFA pour la campagne 2020, en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie du COVID-19. Cette information a été annoncée le mercredi 29 avril 2020, par Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil Coton-Anacarde traditionnelle.

« A la date du dimanche 27 mars 2020, 331 mille tonnes d’anacarde ont été enlevées chez les producteurs sur une prévision de 800 mille tonnes pour cette campagne. La filière anacarde va connaitre une baisse de production, liée à un déficit hydrique dans la partie nord de la Côte d’Ivoire. Nous serons entre 720 et 730 mille tonnes compte tenu du déficit de floraison. En outre, la campagne avait bien démarré » a-t-il indiqué.

Cependant, il a reconnu que la crise sanitaire a occasionné l’absence de contrats et le freinage des achats, par l’Asie. Selon lui, l’Asie étant le principal acheteur, est également touché par la pandémie.

Il a également déclaré que la campagne qui s’achemine vers la fin, se déroule bien et la production connaîtra une augmentation par rapport à la campagne précédente.

Toutefois, au niveau, international, les prix des deux produits sont également en baisse. Le contrat est passé de 1400 à 900 dollars la tonne pour l’anacarde et le kilo de coton est passé de 1007 FCFA à 700 FCFA.

Retrait de la Côte d’Ivoire de la Cour africaine: Amnesty International dénonce un recul des droits humains

A l’issue du Conseil des ministres du mercredi 29 avril 2020, les autorités ivoiriennes ont décidé de se retirer de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Cette décision intervient juste après le procès de Guillaume Soro. Amnesty International interpelle l’Etat ivoirien quant au recul des droits humains en Côte d’Ivoire. 

Suite au retrait de la Côte d’Ivoire de la Cour africaine, Amnesty International, une organisation non gouvernementale internationale dénonce « recul des droits humains en Côte d’Ivoire».

Alice Banens, conseillère juridique pour l’Afrique à Amnesty International estime que le retrait de l’Etat ivoirien de la Cour africaine marque une dégradation du système de protection des droits de l’homme. « Ce retrait privera les particuliers et les ONG ivoiriens d’un recours judiciaire précieux, lorsque leurs droits sont bafoués et qu’ils n’ont pas réussi à obtenir justice devant les tribunaux de leur propre pays», a déclaré Mme Banens.

Toutefois, Alice Banens a souligné le contexte dans lequel intervient ce retrait. « Ce retrait intervient dans un contexte pré-électoral où le gouvernement ivoirien a multiplié les attaques contre des opposants politiques et voix dissidentes », a-t-elle ajouté.

Ainsi, Amnesty International révèle que la Côte d’Ivoire devient le quatrième pays africain, et le second en Afrique de l’Ouest, à retirer le droit des individus et des ONG de déposer des plaintes auprès de la Cour africaine. Selon l’exécutif ivoirien, les décisions de la Cour africaine perturbent l’ordre juridique interne du pays.

« Suite aux graves et intolérables agissements que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples s’est autorisée  dans ses actions, et qui non seulement portent atteinte à la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire, mais sont de nature à entraîner une grave perturbation de l’ordre juridique interne des Etats et à saper les bases de l’Etat de droit, par instauration d’une véritable insécurité juridique » a justifié l’Etat ivoirien.

Le conseil régional des Grands Ponts annonce la construction de 27 marchés modernes

Le président du Conseil Régional des Grands Ponts, Professeur Sess Essiagne a procédé récemment à la signature d’une convention  portant sur la construction de 27 marchés dans 27 villages de la région.

L’objectif, favoriser l’autonomisation des femmes dans sa région en leurs permettant de se prendre en charge. Les différentes commerçantes de la région, bénéficieront donc de plusieurs marchés qui leurs permettront d’exercer librement leurs activités.

Ladite convention signée avec Rodriguez El Cheikh, Directeur de la société en charge de la réalisation des travaux,  chaque marché sera bâti sur une superficie de trois cents (300)m2 , et comprendra une bouche d’incendie, huit magasins à but commercial , Vingt-huit boxs, cent quarante-huit (148) places étales, un bloc sanitaire avec quatre douches, six WC.

En plus de cela, le Directeur de la société AMI-sn entend doter ces marchés  d’une enceinte pharmaceutique gérée par un auxiliaire en pharmacie, un poste de santé comprenant une salle d’attente, une salle de soins et des toilettes.

Félicitant ce partenariat « gagnant-gagnant » les deux entités  entendent s’y mettre à fond en vue de rendre cet ouvrage opérationnel dans un bref délai.

L’Etat ivoirien retire sa déclaration de compétence à la cour Africaine des droits de l’homme

L’Etat ivoirien, a décidé de retirer sa déclaration de compétence à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP). Cette déclaration prévue au Protocole, est relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. Et ce, consécutivement à ses graves et intolérables agissements.

Pour le gouvernement, ces agissements portent atteinte à la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Aussi bien à l’autorité et au fonctionnement de la justice et perturbe l’ordre juridique interne des Etats.

A cet effet, Sidi Touré, porte-parole du gouvernement a expliqué les raisons de ce retrait, au cours d’un communiqué. « Cette décision est prise sans préjudice de l’engagement du gouvernement à demeurer partie à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, ainsi qu’à son protocole additionnel relatif à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples », indiqua-t-il.

Par ailleurs, le retrait de la déclaration de compétence est prévu à l’article 34, alinéa 6 du Protocole de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

Selon la secrétaire d’Etat chargée des Droits de l’homme, Aimée Zebeyoux, la déclaration de compétence de nature facultative est liée à la souveraineté des Etats. Quant au ministre des Affaires étrangères par intérim, Ally Coulibaly, il a relevé que la Côte d’Ivoire ne peut pas accepter que les bases de l’Etat de droit, soient ébranlées. Et ce par l’affaiblissement des juridictions nationales.

En effet, la CADHP avait ordonné le 23 avril dernier à l’Etat ivoirien de surseoir à l’exécution du mandat d’arrêt international émis contre Soro Guillaume. Rappelons, que ce dernier est poursuivi pour des faits d’atteinte à l’autorité de l’Etat.

Cependant, à ce jour, seuls 30 Etats membres de l’Union africaine, ont ratifié le Protocole de création de la CADHP. Quant aux 10 Etats ayant accepté la déclaration de compétence, trois seulement ont déjà procédé à son retrait.

Coronavirus : Le gouvernement ivoirien va rapatrier ces citoyens retenus à l’étranger

Le gouvernement ivoirien a pris des dispositions pour le rapatriement de ses citoyens retenus à l’extérieur du pays en raison du coronavirus. Cette décision a été prise lors du conseil des ministres fait à la présidence, ce mercredi 29 avril 2020.

A cet effet, le Conseil a adopté une communication relative au rapatriement des Ivoiriens retenus à l’extérieur, suite à la fermeture des frontières consécutive au coronavirus.

Par ailleurs, il a instruit auprès du Ministre des Affaires Etrangères et l’ensemble des Ministres concernés une requête. Celle-ci  à l’effet de prendre les dispositions diligentes, en vue de procéder au rapatriement des compatriotes retenus à l’extérieur du pays. Et ce, consécutivement au déclenchement du plan de riposte sanitaire lié à la pandémie au coronavirus.

Cependant, cette opération concernera les nationaux ivoiriens se trouvant dans certains pays. Notamment, au Cameroun, au Sénégal, au Maroc et en Tunisie. Elle concernera également les détenteurs de titres de transport acquis avant la fermeture des frontières. Ils devront se soumettre aux mesures sanitaires en vigueur en Côte d’ivoire.

Rappelons aussi que la Côte d’ivoire cumule à la date du 28 avril 2020 1183 cas. Dont 525 guéris et 14 décès.

Présidentielle 2020: Tidjane Thiam maintient le suspense à propos de sa candidature

Tidjane Thiam, l’ancien directeur général du Crédit Suisse s’est exprimé sur sa probable candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire. Dans une interview accordée à la chaîne TV5 Monde, Tidjane Thiam s’est prononcé en ces termes «Je m’exprimerai le moment venu. Je tiendrai cet engagement ».

Désigné par l’Union Africaine pour la gestion de la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, Tidjane Thiam est pour l’instant préoccupé par ses objectifs sur sa nouvelle mission.

« Je crois qu’actuellement il y a de tels problèmes, dont le sujet qui nous préoccupe aujourd’hui, que ce n’est peut-être pas le moment idéal pour ces questions » a souligné l’ex-patron du Crédit Suisse.

Ainsi, l’ex-ministre du plan et du développement ne souhaite pas faire de déclaration pour l’instant à propos de son éventuelle candidature.   « J’ai beaucoup de respect pour mes compatriotes. Là sur un plateau de télé, c’est agréable, on fait des échanges, mais derrière, il y a des vies à respecter derrière tout ça. J’ai beaucoup d’humilité et de respect. Je prends ça très au sérieux. C’est pour ça que je ne vais pas faire de déclarations irresponsables » a affirmé Tidjane Thiam.