Gouvernement : mise en place d’un système de gestion électronique des infractions au code de route.

Le gouvernement prend des mesures pour garantir la sécurité routière. 

Ce mercredi 3 février 2021, lors du Conseil des ministres, le gouvernement a décidé d’intégrer dans son dispositif, un système de gestion électronique des infractions au code de route. Ce dispositif sera déployé dans le grand Abidjan et dans certaines villes de l’intérieur, pour la sécurité routière des usagers.

En effet, il permettra, d’améliorer la sécurité routière, de doter l’administration d’un système d’informations sur les accidents de la route. Ensuite, ce système devra maîtriser au mieux la mobilité des personnes et des biens et par la suite favoriser le changement progressif de comportements des usagers de la route.

Par ailleurs, il y aura la création d’un dispositif de diffusions d’information et de sanctions pour tous contrevenants à la réglementation par l’entremise de la société Quipux Afrique SA.

En outre, le Conseil des ministres a adopté un décret portant approbation de la convention de concession avec Quipux Afrique SA pour la conception, le financement et la mise en place, l’exploitation et la maintenance d’un système de gestion intégré de l’ensemble des activités des transports routiers en Côte d’Ivoire.

Cette nouvelle convention avec cette société vise à améliorer le dispositif de gestion de la sécurité routière.  » Le gouvernement a décidé de continuer de travailler avec Quipux en lui donnant d’autres orientations, à savoir, la gestion électronique, un dispositif de police électronique pour réduire les infractions routières », a affirmé M.Touré, au Palais présidentiel.

Côte d’Ivoire: Augmentation du prix de l’huile

Depuis le début de l’année 2021, on remarque une augmentation soudaine du prix de l’huile sur tous les marchés.

En effet, une augmentation du prix de l’huile de palme est constatée en ce début d’année 2021. Saisie de cette situation, le Conseil national de la lutte contre la Vie chère du ministère du commerce, a produit une note explicatif.

 » Cette hausse est une répercussion de l’augmentation du cours mondial de l’huile de palme de ces dernières semaines. La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays tels que le Sénégal, n’échappe pas à cette hausse conjoncturelle au niveau mondial ».

Par ailleurs, le 29 avril 2020 un décret avait plafonné les prix de cinq produits de grande consommation dont l’huile de table raffiné, dans le but de soulager les ménages ivoiriens face à la pandémie de la COVID 19. Ledit plafonnement des prix a pris fin le 9 décembre 2020.

D’où, cette hausse des prix de l’huile, mais qui toutefois n’est pas de l’ampleur annoncée. Ainsi, par exemple, le prix du bidon de 25 L Dinor est passé de 20.000 CFA à 24 500 CFA. Tandis que, le prix du bidon de 20 L Aya de 16.000 CFA à 19 500 CFA. De même, la bouteille de 1,5 L de 1450 CFA à 1700 CFA.

En outre, le Gouvernement via le Ministère du Commerce et de l’Industrie en liaison avec le Conseil National de Lutte contre la Vie Chère (CNLVC), tient à rassurer les consommateurs ivoiriens. Puisqu’il travaille avec les industriels afin de diminuer le coût de l’impact de la hausse mondiale du prix de l’huile.

Retrait de la Côte d’Ivoire de la Cour africaine: Amnesty International dénonce un recul des droits humains

A l’issue du Conseil des ministres du mercredi 29 avril 2020, les autorités ivoiriennes ont décidé de se retirer de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples. Cette décision intervient juste après le procès de Guillaume Soro. Amnesty International interpelle l’Etat ivoirien quant au recul des droits humains en Côte d’Ivoire. 

Suite au retrait de la Côte d’Ivoire de la Cour africaine, Amnesty International, une organisation non gouvernementale internationale dénonce « recul des droits humains en Côte d’Ivoire».

Alice Banens, conseillère juridique pour l’Afrique à Amnesty International estime que le retrait de l’Etat ivoirien de la Cour africaine marque une dégradation du système de protection des droits de l’homme. « Ce retrait privera les particuliers et les ONG ivoiriens d’un recours judiciaire précieux, lorsque leurs droits sont bafoués et qu’ils n’ont pas réussi à obtenir justice devant les tribunaux de leur propre pays», a déclaré Mme Banens.

Toutefois, Alice Banens a souligné le contexte dans lequel intervient ce retrait. « Ce retrait intervient dans un contexte pré-électoral où le gouvernement ivoirien a multiplié les attaques contre des opposants politiques et voix dissidentes », a-t-elle ajouté.

Ainsi, Amnesty International révèle que la Côte d’Ivoire devient le quatrième pays africain, et le second en Afrique de l’Ouest, à retirer le droit des individus et des ONG de déposer des plaintes auprès de la Cour africaine. Selon l’exécutif ivoirien, les décisions de la Cour africaine perturbent l’ordre juridique interne du pays.

« Suite aux graves et intolérables agissements que la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples s’est autorisée  dans ses actions, et qui non seulement portent atteinte à la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire, mais sont de nature à entraîner une grave perturbation de l’ordre juridique interne des Etats et à saper les bases de l’Etat de droit, par instauration d’une véritable insécurité juridique » a justifié l’Etat ivoirien.

Le gouvernement ivoirien suspend les procédures judiciaires et administratives

Le gouvernement ivoirien a adopté une ordonnance portant sur la suspension des procédures judiciares et administrative. Elle portera également sur son projet de loi de ratification. Cette ordonnance a été adopté au cours du conseil des ministres de ce mercredi 08 avril 2020.

En effet, elle visera à adapter le fonctionnement du service public de la justice aux mesures de lutte contre la pandémie du Covid-19. Notamment, en exerçant une forte contrainte sur les horaires ordinaires de fonctionnement de l’ensemble des services publics.

Par ailleurs, elle minimisera les impacts de ces mesures sur les justiciables tout en préservant l’équilibre de l’économie nationale.

Selon le communiqué, les délais de procédure fixés par les textes en vigueur, sont suspendus pour une période de deux mois. Et ce à compter du 23 mars 2020.

Cependant, les délais administratifs sont également suspendus pendant cette période. Cette décision s’appliquera lorsque leur inobservation, résulte de l’impossibilité d’obtenir des documents devant être délivrés par les services compétents.

Alain Lobognon et le parti au pouvoir: une guerre sans merci

Le député de Fresco, accuse le porte parole du gouvernement de divulguer de fausses informations sur la gestion du pays.

Nous nous rappelons encore des violentes accusations faites par l’ex président ivoirien Henri Konan Bédié contre le parti au pouvoir, lors de la récente réunion du bureau politique du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). En effet, il n’a pas manqué de clairement critiquer la mauvaise gestion du RHDP, particulièrement au plan financier: « Le stock de la dette ivoirienne, ramené à 2214 milliards de francs CFA en 2012 après une réduction d’environ 4090 milliards de francs CFA à fin 2012, s’élève à fin décembre 2018 à 11 607,77 milliards de francs CFA, soit un accroissement de plus de 5 fois du stock de 2012″. 

Prenant donc acte de ces propos, le porte parole du gouvernement Sidi Touré Tiémoko a traité le président du PDCI-RDA, d’avoir une vision largement subjective concernant la gestion du pays par le président Alassane Ouattara. Ainsi, il réplique en donnant les chiffres et en montrant les bonnes actions du gouvernement sur tout le territoire ivoirien :  » Au niveau national, le taux de couverture  en électricité est passé de 33 % en 2011 à 58 % en 2018 ; le taux net de scolarisation est passé de 56 % en 2011 à 90 % en 2018 ; le taux de mortalité maternelle est passé de 614 pour 100 000 habitants en 2011 à 143 pour 100 000, en 2018″, a t-il décrié.

Sur ce dernier point, Alain Lobognon s’est empressé de dénoncer ces différents chiffres donnés par le ministre de la communication et des médias sur son compte facebook, en ces termes:  » Non , le taux de mortalité maternelle en Côte d’Ivoire est l’un des plus élevés dans le monde ». Il poursuit en disant ceci: « En ma qualité d’ancien ministre et de député ivoirien, vice-président du MVCI, membre de la Commission d’orientation et de coordination de GPS, je fais remarquer que ces chiffres sont faux. Je fais également remarquer que ces chiffres sont en contradiction avec ceux communiqués par le même gouvernement ivoirien en avril 2019″. 

Pour l’heure, aucune contradiction n’a été faite par le gouvernement ivoirien.