Alassane, Soro et Bédié s’adresseront à la Nation ivoirienne au soir du 31 Décembre

Ce 31 décembre 2019, les trois grands acteurs de la politique ivoirienne auront un message pour la population le 31 décembre à 20 heures, respectivement sur RTI1, GPS TV et PDCI TV.

Comme à l’accoutumé, le Président de la République de Côte d’Ivoire,  adresse son traditionnel message à la Nation ivoirienne en fin d’année. Il s’agit d’un message, dans lequel Alassane Ouattara souhaite ses meilleurs vœux à la population.

De ce fait, Il sera en direct de la RTI1 le 31 décembre à partir de 20 heures. Par ailleurs avant d’adresser ses vœux, Alassane Ouattara fera un bilan de l’année 2019.

Il s’agira pour lui, de revenir sur la situation socio-économique du pays et de l’actualité politique en passant par les élections présidentielles de 2020.

Par ailleurs, les Présidents des partis du PDCI-RDA et de GPS, Henri Konan Bédié et Soro Guillaume ne resteront pas en marge d’une adresse à la population de Côte d’Ivoire.

En effet, sur leur différentes plateformes de communication, ils ont annoncé qu’ils délivreront, le même 31 décembre, un message à la Nation.

L’on peut lire sur les différentes affiches: « Ce mardi 31 décembre 2019 à 19 heure 30, SEM Henri Konan Bédié, président du PDCI-RDA s’adressera à la nation ivoirienne sur PDCI TV ».

De même que « Message à la nation en direct sur tous les médias sociaux de M. Guillaume Soro, ce 31 décembre à 20 heures. »

 

Le Cardinal Jean-Pierre Kutwa demande au président Ouattara de gracier les prisonniers pro-Soro

Lundi 30 Décembre soir, L’archevêque  d’Abidjan, le Cardinal Jean-Pierre Kutwa a demandé « humblement » au président de la république, Alassane Ouattara de gracier les proches de l’ex-président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro.

En effet, ses derniers ont été emprisonnés la semaine dernière pour trouble à l’ordre public. De ce fait, le Cardinal Kutwa plaide en leur faveur dans une homélie lors d’une messe a l’occasion de la 53e journée mondial de la paix.

« La paix que nous recherchons est également le chemin de réconciliation dans la communion fraternelle. Au nom de cette réconciliation, je demande humblement à vous M. le président de la République, vous qui détenez le pouvoir de la grâce présidentielle de bien vouloir accepter de faire sortir du cachot tous ceux qui ont été arrêtés suite aux derniers événements que connaît notre pays »

« Il y’a pour nous urgence aujourd’hui, de donner des signes qui vont dans le sens de l’apaisement et du vivre-ensemble », a estimé le Cardinal Kutwa.

Retenons que cette messe a l’occasion de la 53e journée mondiale de la paix a eu lieu a la cathédrale du plateau et  a enregistré la présence du président  Alassane Ouattara et son épouse, du vice-président et son épouse, du premier ministre et de plusieurs membres du gouvernement.

L’ex patron Renault-Nissan a fui la justice japonaise pour rejoindre le Liban, le 30 décembre

 » Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique « , Carlos Ghosn.

L’ancien patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, était assigné en résidence surveillée au Japon, où il attendait son procès. En effet, il est accusé par la justice de « malversations financières présumées ». Son procès devrait s’ouvrir à partir de mars 2020.

Coup de théâtre ce 31 décembre, nous apprenons que Carlos Ghosn, a quitté le japon pour rejoindre Beyrouth, dans un avion en provenance de Turquie, le lundi 30 décembre 2019.

En effet, Carlos Ghosn a confirmé lui-même sa fuite dans un communiqué ce mardi matin.  » Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l’otage d’un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité « , a-t-il écrit, selon un document transmis par ses porte-parole.

Notons que depuis le début de cette affaire de « Renault-Nissan », Carlos Ghosn s’est toujours plaint des conditions de détention, du traitement qui lui a été infligé et la façon dont la justice japonaise mène la procédure à charge dans ce dossier.

Par conséquent, dans son communiqué il avoue ceci: « Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias ».

Par ailleurs, son principal avocat japonais s’est dit « abasourdi  » par l’annonce de la fuite de son client. Il a affirmé qu’il n’a eu aucun contact avec lui depuis son départ dont les conditions demeurent mystérieuses.

Charles Blé Goudé condamné à 20 ans de prison par la justice ivoirienne

Le lundi 30 décembre 2019, lors d’une audience à Abidjan, la justice ivoirienne a condamné le bras droit de Laurent Gbagbo à 20 ans de prison, 10 ans de privation de ses droits civiques et 200 millions de Franc CFA d’amendes.

Alors qu’il est en liberté conditionnelle à la Haye, depuis son acquittement par la Cour Pénale Internationale (CPI), la justice ivoirienne avait émis un mandat d’arrêt à son encontre.

En effet, il était accusé d’ »actes de torture, homicides volontaires et viol  » lors des violences post-électorales de 2010-2011, ayant fait plus de 3 000 morts.

A cet effet, un procès avait été annoncé pour le 18 décembre dernier en absence de l’accusé. Cependant, après les démarches des avocats de Charles Blé Goudé, le  président du tribunal criminel d’Abidjan avait «  retiré l’affaire du rôle « . Et ce, dans l’attente de l’examen d’un pourvoi en cassation formulé par la défense. Le procès avait alors été annulé.

Mais ce lundi 30 décembre, sans la présence de ses avocats, il a été condamné à « vingt ans de prison, dix ans de privation de ses droits civiques et 200 millions de francs CFA «  de dommages et intérêts à verser aux victimes.

Charles Blé Goudé a annoncé, lundi 30 décembre, à l’Agence France Presse (AFP) avoir appris sa condamnation à 20 ans de prison par la justice ivoirienne lors d’une audience à Abidjan le même jour.

Notons que l’ancien « général de la rue », ainsi surnommé , a annoncé en juin dernier avoir des ambitions présidentielles à long terme, après la prochaine élection d’octobre 2020.

 

Abidjan-Cocody: un incendie ravage une partie du marché de la palmeraie

A l’aube de la nouvelle année, les populations de la commune de Cocody, précisément Riviera palmeraie se lèvent avec une mauvaise nouvelle. En effet, ce lundi 30 Décembre matin, les habitants de la Riviera Palmeraie se réveillent sous les flammes du marché du quartier. Une partie du marché a brûlé.

Cependant, selon le témoignage d’une habitante, le feu se serait déclenché au milieu de la nuit vers 3h du matin. Les pompiers alertés aussitôt, ont pu circonscrire le feu avant qu’il ne s’étende au reste du marché.

Toutefois, cet incendie a quand même fait ravage et brûlé des magasins entiers avec des marchandises a l’intérieur. De ce fait, les commerçants concernés sont inconsolable à quelques heure de la nouvelle année.

C’est le cas de Marie Hélène, vendeuse de poisson qui tient son magasin dans cette partie du marché.

« J’ai tout perdu. J’ai un magasin de poisson là où le feu s’est déclenché. C’est ce matin aux alentours de 4h que j’ai été informé qu’un incendie était entrain de ravager le marché. Une grande partie a été sauvé mais moi j’ai tout perdu » déclare la vendeuse de poisson inconsolable a nos confrères de 7info.ci

 

 

Soro Guillaume en colère contre Emmanuel Macron et Alassane Ouattara

Après son retour manqué en Côte d’Ivoire, Soro Guillaume dénonce le silence d’Emmanuel Macron face aux actions non-démocratiques d’Alassane Ouattara.

Désormais sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par la justice ivoirienne et remis à Interpol, Guillaume Soro reste très amer contre la visite à Abidjan du président Français Emmanuel Macron.

Rappelons qu’Emmanuel Macron était en visite en Côte d’Ivoire du 20 au 22 décembre 2019, en compagnie de son épouse Brigitte Macron.

Au cours de cette visite, l’ex président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, était attendu à Abidjan le dimanche 22 décembre. Date à laquelle devait rentrer le chef de l’Etat français sur Paris.

Ainsi, interpellé par un proche d’Alassane Ouattara, il a accepté de différer son retour de vingt quatre heures.

 « J’ai été contacté par une personne qui souhaitait que le voyage n’interfère pas avec la visite d’Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire. Ce monsieur s’appelle Pierre Fakhoury (architecte et entrepreneur Ndlr). Il prétend y avoir ses entrées. Et c’est un grand ami d’Alassane Ouattara. »

Cependant, le président de GPS n’a pas pu rentrer à Abidjan, car un mandat d’arrêt international a été émis contre lui, le jour de son arrivée, le 23 décembre. De ce fait, Soro Guillaume, a dénoncé la non-démocratie dont fait preuve le Président ivoirien.

En effet, pour lui, cette manière de procéder de Ouattara, n’est pas digne d’un chef de L’Etat, qui a pour obligation de porter haut la démocratie dans le pays.

« Le FMI a fabriqué un autocrate qui a interdit toute manifestation politique pendant la visite de Macron, qui dispose de milices parallèles encagoulées faisant des descentes dans les sièges des partis politiques, arrêtant cinq députés sans que leur immunité parlementaire n’ait été levée ». A t-il déclaré.

De ce fait, il se dit « choqué que l’opinion française ne réagisse pas » face à cela.  « Le président Macron s’est rendu en Côte d’Ivoire, y a fêté son anniversaire. Mais il n’a pas eu la capacité de dire à ses hôtes qu’il était important de respecter la démocratie en Afrique. J’espérais qu’un président comme lui ait d’avantage de courage et de maturité pour le faire. »

 

 

La loi sera appliquée à tout citoyen voulant déstabiliser la Côte d’Ivoire ( Alassane Ouattara)

Au terme d’un entretien avec le président de la Guinée Équatoriale, Téodoro Obiang, en visite de travail d’amitié en Côte d’Ivoire,  Le président de la République Ivoirienne, Alassane Ouattara, a déclaré, que la loi sera appliquée intégralement à tout citoyen voulant déstabiliser le pays, parce que, a-t-il ajouté, nul n’est au-dessus de la loi.

En effet, depuis le retour avorté de l’ancien président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro et la diffusion des enregistrement audio qui lui sont prêtés le président de la république n’avait fait aucun commentaire a ce sujet. Il a donc profité de la fin de l’entretien avec son homologue Equato-Guinéen pour rappeler quelque fondamentaux.

« Je peux vous dire que nul ne sera autorisé à déstabiliser la Côte d’Ivoire, à perturber la quiétude des ivoiriens. Le droit sera appliqué à tout candidat ou pas. Les candidatures ne sont pas encore ouvertes par la commission électorale indépendante et même si c’était le cas, nul n’est au- dessus de la loi, aussi bien les anciens présidents, les présidents d’institutions, les présidents de la République que tous les autres. Nous sommes des citoyens et nous sommes responsables devant les juridictions », a déclaré le président Alassane Ouattara

Il tiens a rappelé que la constitution a des articles clairs concernant les députés de la république et que selon cette constitution les députés ne peuvent pas être poursuivis dans le cadre de l’exercice de leur fonction, mais quand ils sont mêlés à la déstabilisation de la Côte d’Ivoire, ils doivent faire face à la rigueur de la loi et cela quel que soit le lieu où ils résident. Voulant donner son nom plusieurs fois du nom Abou Lazare Kofi Daniel politique additionnels du plus petit au plus grand avenu du monde plus il était intéressé

A la question d’un journaliste de savoir sa réaction par rapport au mandat d’arrêt international lancé par la justice contre l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Kigbafori Soro.

Le président de la république conclu: « Je termine en disant que la loi sera appliquée intégralement à tous les citoyens ivoiriens quel que soit le lieu où ils résident en dehors de la Côte d’Ivoire ».

Pris en flagrant délit de racket, trois gendarmes ont été condamnés à 3 mois de prison

Pour avoir racketté les commerçants de Treichville, trois gendarmes ont été condamnés le 27 décembre 2019.

Ces gendarmes sont issus du camps commando de l’escadron de Koumassi. Ceux ci ont été arrêtés dans le mois de mai dernier.En effet, ils ont été pris en flagrant délit de racket sur des commerçants à Treichville.

Le Gouvernement ivoirien avait annoncé, sa volonté de mettre fin aux pratiques illégales des corps habillés dans la ville d’Abidjan et à l’intérieur du pays.

Les mesures de prévention et de répression ont été déjà lancées. C’est dans ce cadre, qu’interpellée par la population, la police a fait irruption dans ladite commune et pris ces gendarmes sur le fait.

Ceux ci ont été interpellés alors qu’ils se livraient à des actes de racket à ciel ouvert sur des commerçants sénégalais. Il s’agit des maréchaux des logis Gbané I., Koné N. et N’cho A.G.R. Ils avaient été désignés pour sécuriser le site CIE-SODECI de Treichville.

Ainsi, le Tribunal Militaire d’Abidjan (TMA) vient de condamner ces trois éléments de la gendarmerie nationale à trois mois de prison ferme.

Présentés devant le Commissaire du Gouvernement le vendredi 27 décembre 2019, Ange Kessi, ils ont été reconnus coupables des faits d’extorsion de fonds, abandon de poste et violation de consignes.

Le procureur militaire a donc requis la peine de trois mois de prison à chacun, assortie d’une amende de 50.000 FCFA.

Amadou Gon Coulibaly, attendu pour une visite à Gagnoa en janvier 2020

Le premier ministre ivoirien s’apprête à rejoindre le population de Gagnoa, pour une visite officielle le 11 janvier 2020.

Dans le processus de réconciliation des filles et fils de Côte d’Ivoire, plusieurs démarches ont été entreprises par le gouvernement ivoirien. Récemment, selon des sources proches du gouvernement, Amadou Gon Coulibaly, posera ses valises dans la ville de Gagnoa, ville natale de l’ancien Président Gbagbo Laurent.

Ainsi, selon le président du conseil régional de la jeunesse, Tchimou Olivier, cette visite ne sera pas l’occasion pour un étalage de discours politiques. Au contraire, il sera question de développement.

Il s’agira, pour le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, d’échanger avec les populations sur leur différentes difficultés et du rôle de l’Etat ivoirien dans l’ amélioration leur condition de vie.

Par ailleurs, Belmonde Dogo, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a indiqué qu’un hommage au Président Alassane Ouattara sera fait au cours de cette visite.

Cette information a été donnée à l’occasion d’une rencontre avec des coopérations féminines engagées dans l’autonomisation de la femme dans la région du Gôh.

Les habitants de la ville de Gagnoa ont été appelées à la mobilisation pour offrir un accueil chaleureux au chef du Gouvernement ivoirien.

Dakar: une prison dispose d’une boulangerie pour les détenus

Au Sénégal, dans le but de faciliter la réinsertion des prisonniers une fois libérés, un programme social est mis en place dans les maisons de correction.

A Dakar au Sénégal, un service socio-éducatif qui a pour rôle de former et de faciliter la réinsertion sociale des détenus, une fois libérés, est installé dans une prison, appelée « Camp Pénal ».

Cette initiative contribue à améliorer les conditions de vie des prisonniers au sein de la maison d’arrêt. Ce projet de réinsertion a été validée par le Ministère de la justice depuis 2001.

 » L’oisiveté (…) est un facteur de déséquilibre. Un détenu, soit vous l’occupez, soit il vous occupe. La réinsertion sociale du prisonnier n’a pas de prix « , a déclaré Wadji Ndiaye (Directeur de la  maison de correction à Dakar, « Camp Pénal »)

Il semble que ce projet et la création de la boulangerie égaye les détenus et leur donne beaucoup d’espoir pour leurs futures vies. El hadji un des leur  affirme : «  A ma sortie de prison, j’aurais souhaité continuer à exercer mon métier de boulanger ici même, où j’ai formé des gens à la boulangerie. Autant continuer à travailler dans cette boulangerie « 

La boulangerie du Camp Pénal comme l’appelle la majeure partie des gens approvisionne plus de 5000 détenus dans Dakar mais aussi elle vend du pain aux gens vivant aux alentours de la prison.