Côte d’Ivoire : rencontre entre Ouattara-Bédié-Gbagbo

Ce jeudi 14 juillet 2022, en Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara reçoit ses prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.

 

La rencontre le président Alassane Ouattara et ses prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo avait été évoquée durant le dialogue politique organisé en début d’année.

Il va s’agir de faire avancer la réconciliation après les crises de 2010-2011 puis 2020, mais également préparer les prochains scrutins de 2023 jusqu’à la présidentielle de 2025.

La dernière entrevue de ses trois personnalités date de dix ans. C’était avant le premier tour de la présidentielle 2010. Ce nouveau mini-sommet entre Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié reste néanmoins « un classique » pour l’historien et enseignant Arthur Banga. Il explique que :

« Ça a toujours eu lieu en Côte d’Ivoire, souvenez-vous à la fin des années 1980 déjà, la célèbre rencontre Laurent Gbagbo et Félix Houphouët-Boigny. Et puis tout au long de la crise, d’abord les sommets des quatre grands, quand Robert Gueï était vivant. Ensuite Ouattara, Bédié, Gbagbo se rencontraient souvent autour des accords. Ce sont des rencontres qu’on a souvent dans les périodes de tension, qui pour certaines débouchent sur l’accélération du processus de paix, mais qui n’ont pas empêché quand même le pays de sombrer », détaille Arthur Banga.

Au menu des discussions, les prisonniers « politiques », arrêtés durant les crises électorales de 2010-2011 et 2020. Mais aussi l’environnement des élections locales de 2023 et présidentielle de 2025.

Côte d’Ivoire : rencontre entre Ouattara, Gbagbo et Bédié le 14 juillet

Alassane Ouattara recevra à la présidence ses prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo la semaine prochaine.

 

La date a été confirmée en Conseil des ministres ce mercredi : ce sera le 14 juillet. La rencontre des trois hommes politique ivoiriens avait été évoquée lors du dialogue politique qui s’est déroulé en début d’année entre tous les partis ivoiriens. Le principe en avait été acté il y a plusieurs semaines. Restait à faire coïncider les trois agendas.

Henri Konan Bédié était accaparé jusqu’à début juin par les obsèques de son frère à Daoukro. Laurent Gbagbo, lui, a effectué un long séjour en Europe d’où il n’est rentré que le 28 juin dernier. Ce sera donc le 14 juillet, a confirmé le porte-parole du gouvernement à l’issue du Conseil des ministres ce mercredi. « Le chef de l’État parle régulièrement avec les anciens présidents. Ils se parlent déjà par téléphone. Mais il était aussi important, puisque c’était un souhait du dialogue politique, que cette rencontre ait lieu. Et c’est dans ce cadre-là que cette rencontre aura lieu », a commenté Amadou Coulibaly.

Sur la table des trois présidents, la question des prisonniers dits « politiques », arrêtés lors des crises électorales de 2010-2011 et de 2020. Et puis les élections. La présidentielle de 2025, mais avant cela, les scrutins locaux et régionaux de 2023 et l’environnement électoral.

Comme un gage en prélude de cette rencontre, le gouvernement a annoncé ce mercredi déposer un projet de loi créant deux nouveaux sièges à la commission centrale de la CEI. Un pour le parti au pouvoir, l’autre pour l’opposition, qui devrait revenir au PPA-CI de Laurent Gbagbo. Projet qui crée aussi un poste de quatrième vice-président au bureau de la CEI, comme demandé par l’opposition.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara préoccupé par la pénurie de blé

Le chef de l’Etat ivoirien, s’inquiète de la forte tendance inflationniste et le risque de pénurie de plusieurs denrées alimentaires, dont le blé, en Afrique.

 

L’ouverture, ce lundi 13 juin 2022, de l’Africa CEO Forum, a été saisie par le Président ivoirien, Alassane Ouattara, pour partager sa préoccupation quant à la situation alimentaire mondiale de façon générale, en Afrique plus particulièrement. « Nous sommes préoccupés, c’est le moins que je puisse dire, par le ralentissement de la croissance mondiale et la disponibilité pour l’Afrique de certains produits comme le blé, les engrais et bien sûr par la poussée inflationniste », a alerté le dirigeant ivoirien.

Citant l’exemple de l’Inde qui a interdit les exportations de blé, Alassane Ouattara déplore « une telle situation inflationniste », qui, dit-il, « pousse les gouvernements et les entreprises à réévaluer leur dépendance aux réseaux internationaux. C’est réellement une remise en cause de la mondialisation et de la notion du commerce mondial. Cette situation a été accentuée par la crise en Ukraine ». Dans une Afrique qui peine à se relever de la pandémie de Coronavirus.

« Une occasion unique d’opérer les changements structurels nécessaires »

Pour sa part, estime Makthar Diop, directeur général de la Société financière internationale, une branche de la Banque mondiale, « cette convergence des crises offre au continent africain une occasion unique d’opérer les changements structurels nécessaires à la transformation de nos économies ». L’Africa CEO Forum, ouvert ce lundi jusqu’à demain mardi 14 juin, étant une plateforme pour débattre de la souveraineté économique du continent africain.

De son côté, le Maroc a pris les dispositions nécessaires pour amoindrir l’impact de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Le royaume chérifien, qui importait près de 40% de son blé de la Russie et de l’Ukraine, s’est tourné vers des pays comme la France et le Canada pour combler son déficit lié par ailleurs à une vague de sécheresse qui frappe ce pays d’Afrique du Nord depuis quelque temps. Actuellement, le Maroc a élargi son champ d’importation de denrées vers des pays de l’Amérique Latine, pour assurer sa couverture en blé.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara échange avec l’ex secrétaire exécutif du Conseil de l’Entente

Le Président de la République, Alassane OUATTARA, a échangé, le jeudi 17 mars 2022, au Palais de la Présidence de la République, avec  Patrice Kouame, ancien Secrétaire Exécutif du Conseil de l’Entente.

Patrice Kouame a dit être venu faire ses civilités au Chef de l’Etat, au terme de sa mission à la tête de l’Organisation sous-régionale qui a pris fin en décembre 2021.

Il a ajouté qu’après avoir présenté son successeur, M. Marcel Amon-Tanoh, aux autres Chefs d’Etat des pays membres de l’Institution, il était important pour lui de venir saluer le Président Alassane Ouattara, et surtout le remercier, ainsi que ses pairs, pour l’occasion qu’ils lui ont donnée de servir notre sous-région.

Patrice Kouame a été désigné Secrétaire Exécutif du Conseil de l’Entente lors du Sommet de l’Organisation qui s’est tenu à Cotonou, au Bénin, le 05 décembre 2011. Il est effectivement entré en fonction le 1er janvier 2012.

Notons que le Ministre, Secrétaire Général de la Présidence de la République, M. Abdourhamane Cissé, a pris part à la rencontre.

 

La CEDEAO ouvre un Sommet extraordinaire sur la situation au Burkina Faso, au Mali et en Guinée

Une vague de putschs est observée dans la CEDEAO depuis quelques mois. Cette situation inquiète les chefs d’Etat de la sous-région, qui ont décidé de se retrouver au Ghana pour en débattre.

Ainsi, le président de la république de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a effectué un déplacement de la capitale ghanéenne ce jeudi 3 février. Il prendra part, auprès de ses pairs, à un sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO Sur la situation sociopolitique au Burkina Faso, au Mali et en Guinée.

 

Après Accra, Alassane Ouattara se rendra à Addis-Abeba (Ethiopie) pour le 35e Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, prévu les 5 et 6 février 2022.

 

Ce Sommet abordera plusieurs thématiques, notamment les questions de paix de sécurité, la transition énergétique ainsi que la production de vaccins anti-coviD-19 sur le continent africain.

 

En marge de ces différentes rencontres, il aura des entretiens avec plusieurs de ses homologues et de nombreuses personnalités, annonce la cellule de communication de la présidence de la république.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara reçoit les vœux de nouvel an des Corps constitués

Le président de la république, Alassane Ouattara, a reçu, ce mercredi 2 février 2022, au Palais de la Présidence de la République, les vœux de nouvel An des Corps constitués et des Représentants du Corps diplomatique et des Organisations internationales.

Les différents intervenants ont formulé des vœux de santé, de réussite et de paix à l’endroit du Chef de l’Etat, de son épouse, de sa famille et de ses collaborateurs, et ont salué́ son engagement et sa détermination à œuvrer, sans relâche, au développement de la Côte d’Ivoire, à la paix, à la réconciliation nationale et à la cohésion sociale.

Le président Alassane Ouattara a, pour sa part, formé des vœux de santé, de bonheur, de paix et de prospérité à l’endroit des Corps constitués et des Représentants du Corps diplomatique et des Organisations internationales, et les a rassurés sur les perspectives économiques prometteuses de la Côte d’Ivoire.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara s’entretient avec les membres de l’AISCCUF

La rencontre a eu lieu ce lundi 31 janvier 2021 à Abidjan. Plusieurs points ont été évoqués, dont l’importance de la Cour des Comptes dans la gouvernance des États.

Le Président de la République, Alassane Ouattara, s’est entretenu, ce lundi 31 janvier 2022, avec les membres de l’Association des Institutions Supérieures de Contrôle ayant en Commun l’Usage du Français (AISCCUF), présents à Abidjan dans le cadre de la 9e Assemblée Générale de leur Association.

Le Chef de l’Etat a souligné l’importance de la Cour des Comptes dans la gouvernance des États et la nécessité pour cette Institution d’avoir un regard objectif sur la gestion des budgets.

La Représentante du Secrétaire Général de l’AISCCUF, Anastasia Iline, a, pour sa part, indiqué que la 9e Assemblée Générale de leur Association sera l’occasion pour les participants de travailler sur des enjeux d’intérêt commun, notamment la manière d’adapter les méthodes et les objectifs de contrôle de la dette publique et la prise en compte des objectifs du développement durable.

Source : présidence de la République

 

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara a présidé le premier Conseil des ministres de 2022

Le 05 janvier, président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a président le premier Conseil de ministres de l’année 2022. Ci-dessous, l’intégralité de son allocution.

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;

Madame et Messieurs les Ministres d’Etat ;

Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Mesdames et Messieurs les Secrétaires d’Etat ;

Mesdames et Messieurs,  C’est avec un grand plaisir que je vous retrouve ce matin, pour ce premier Conseil des Ministres de l’année 2022.

Je voudrais vous dire toute ma gratitude pour les vœux chaleureux que vous venez de formuler à mon endroit ainsi qu’à celui de la Première Dame.

En retour, Monsieur le Premier Ministre, je forme pour vous- même, pour chacune et chacun des membres du Gouvernement, ainsi que pour vos collaborateurs et vos familles respectives, des vœux de bonne et heureuse année 2022.

Je souhaite que cette année 2022 soit pour l’ensemble des Ivoiriens et des habitants de notre pays, une année de santé, de bonheur, de prospérité ainsi qu’une année de consolidation de la paix et de la stabilité.

Monsieur le Premier Ministre,

Dans votre intervention, vous avez traduit la détermination et l’engagement de l’équipe gouvernementale à mettre en œuvre, avec exigence et diligence, le programme de société « Une Côte d’Ivoire Solidaire », dont l’enjeu premier est l’amélioration des conditions de vie de nos populations.

Les objectifs de l’action gouvernementale, au terme de l’année 2021, et en dépit des conditions particulières liées à la gestion de la pandémie de COVID-19, ont pu être atteints grâce à une équipe gouvernementale volontaire et solidaire, sous votre leadership. C’est ainsi que, contrairement à beaucoup de pays, nous avons pu réaliser des taux de croissance positifs en 2020 et 2021.

Je salue la pertinence des réformes adoptées pour rendre notre économie plus dynamique, compétitive et créatrice d’emplois afin de mieux répondre aux attentes de nos populations.

C’est pourquoi, je voudrais vous féliciter Monsieur le Premier Ministre, pour votre engagement constant dans votre mission ainsi que pour votre attachement au résultat. Je vous encourage à poursuivre sur cette voie.

J’exprime également mes félicitations et mes encouragements à tous les membres du Gouvernement. Je vous exhorte à œuvrer chaque jour davantage, afin de répondre aux attentes des acteurs économiques comme de l’ensemble de nos concitoyens.

Je voudrais également réitérer la nécessité, pour chacune et chacun d’entre vous, d’agir dans le strict respect des principes de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion des affaires publiques.

En outre, je vous exhorte à accélérer le progrès social dans notre pays, en vous appuyant sur le deuxième Programme Social du Gouvernement 2022-2024, dont l’importance stratégique, y compris sécuritaire, a été rappelée par Monsieur le Premier Ministre.

Ce programme fera l’objet d’une attention particulière en matière d’allocations budgétaires, tant sur nos ressources nationales que sur les contributions de nos partenaires au développement.

Mesdames et Messieurs les Secrétaires d’Etat,

Monsieur le Premier Ministre ;

Madame et Messieurs les Ministres d’Etat ;

Mesdames et Messieurs les Ministres ;

Je souhaite que tout au long de l’année 2022, les progrès réalisés se poursuivent et se consolident dans tous les autres domaines de l’action publique, en particulier le maintien de nos grands équilibres budgétaires, le renforcement du secteur privé ainsi que le développement des infrastructures économiques et du capital humain, notamment des jeunes et des femmes.

Je vous encourage à poursuivre vos efforts afin d’offrir à nos concitoyens de meilleures conditions de vie ainsi qu’un pays prospère.

A cet égard, j’attache du prix au respect et à la mise en œuvre diligente des trois priorités sur lesquelles nous devrons cibler nos actions au cours de l’année 2022 et que j’ai eu l’occasion de développer dans mon message à la Nation le 31 décembre 2021, à savoir :

– La transformation de notre pays et l’amélioration des conditions de vie de chacun de ses habitants,

– L’emploi des jeunes et des femmes,

– La bonne gouvernance et la lutte contre la corruption.

Je voudrais clore mon propos, en invitant chacune et chacun d’entre vous, à traduire auprès de vos collaborateurs, les enjeux et les priorités de l’action du Gouvernement pour l’année 2022.  Bonne et heureuse année à toutes et à tous !

Je vous remercie.

Côte d’ivoire : le pavillon présidentiel accueillera l’ex-président Laurent Gbagbo pour son retour au pays

Annoncé le lundi 17 mai 2021 au cours d’une conférence de presse, Assoa Adou a indiqué que le président de la république Alassane Ouattara a décidé de mettre à disposition le Pavillon présidentiel pour accueillir l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo le 17 juin 2021 à Abidjan.

En effet, au lendemain de l’acquittement par la Cour pénal international (CPI), le Président Alassane Ouattara avait déclaré que Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé étaient libres rentrer en Côte d’Ivoire quand ils le souhaitent. Il avait également souligné le fait que les frais de voyage de M. Gbagbo ainsi que sa famille seront pris en charge par l’Etat de Côte d’Ivoire.

Pour ce faire, des chapiteaux seront dressés au pavillon présidentielle de l’Aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, pour les délégations de notabilité qui voudront faire le déplacement à l’aéroport.

Toutefois, suite à ce geste engagé par le président Ouattara, Assoa Adou a remercier le chef de l’Etat pour cette action sine de la réconciliation nationale entre les fils et filles de ce pays.

 

Alassane Ouattara a quitté Abidjan pour la France et le Congo

Le Président ivoirien Alassane Ouattara a quitté́ Abidjan, vendredi, pour un séjour en France.

Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara se rendra ensuite à Brazzaville où il prendra part à l’investiture du président élu de la République du Congo, Denis Sassou N’guesso.

La Cour constitutionnelle du Congo a validé le mardi 6 avril dernier l’élection de Denis Sassou-Nguesso au scrutin du 21 mars 2021.

Notons que ce dernier a recueilli 88,40% de suffrages au lieu de 88,57% de voix, selon les résultats provisoires que la Cour a légèrement modifiés après avoir rejeté les recours en annulation de trois opposants.

Côte d’ivoire : un nouveau premier ministre nommé dans les jours à venir

Le Président de la République, Alassane Ouattara a annoncé qu’il procédera dans les prochains jours à la nomination d’un nouveau Premier ministre.

En effet, ce dernier aura la charge de lui proposer « un nouveau gouvernement ». Il a fait l’annonce à l’issue du Conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 24 mars 2021, à Abidjan.

Par ailleurs, au cours de ce conseil, le chef d’Etat ivoirien, M. Ouattara, a fait observer une minute de silence en la mémoire du Premier ministre Hamed Bakayoko. Il a également rendu un vibrant hommage au défunt, un grand serviteur de l’Etat qui a œuvré, avec abnégation, à̀ la consolidation de la paix et de la sécurité en Côte d’Ivoire.

Toutefois, le Premier ministre par intérim, Patrick Achi a réaffirmé la détermination du gouvernement à poursuivre l’œuvre de construction du pays.

Le PDCI RDA rentrera t-il dans le nouveau gouvernement du président Ouattara?

Quand un homme marche, il laisse des traces » a dit un homme politique ivoirien. L’opposition ivoirienne sous la houlette d’Henri Konan Bédié, président de PDCI RDA, a dénoncé et s’est opposée par tous les moyens à la candidature jugée anticonstitutionnelle d’Alassane Ouattara.

Pour joindre l’acte à la parole, ils ont appelé au boycott et à la désobéissance civile. Les conséquences de cet affront a occasionné plus de 80 morts et plusieurs centaines de victimes, sans oublier les dégâts matériels.

Eu égard des actions ci-dessous énumérées, quel argument utilisera l’opposition pour justifier son entrée dans un gouvernement illégal. Pour l’heure, les informations ne sont qu’au stade des rumeurs. On attend donc de voir.

En politique, tout est possible. Lorsqu’on écoute Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du PDCI RDA, qui dit ne pas être saisi pour intégrer un quelconque gouvernement. Cela sous-entend qu’ils sont à l’écoute.

Alassane Ouattara acceptera de travailler avec l’opposition? lui qui a toujours dénoncé les gouvernements d’union nationale ? La première semaine d’avril nous en dira davantage.

 

 

Source : Linfodrome

Alassane Ouattara annonce la création d’un nouveau gouvernement bientôt

Le président de la République, Alassane Ouattara a annoncé ce mercredi 24 mars 2021, qu’il procédera à la formation d’un nouveau gouvernement dans les prochains jours.

 » Je proccéderai dans les prochains jours à la nomination d’un nouveau Premier Ministre qui sera chargé́ de me proposer un nouveau Gouvernement « , a indiqué le chef de l’Etat ivoirien, sur sa page Facebook.  Ce dernier présidait en ce jour un Conseil des ministres au Palais présidentiel, premier depuis le décès du premier ministre Hamed Bakayoko.

Pour ce faire, le porte-parole du gouvernement, Sidi Touré, a annoncé la fin des fonctions du gouvernement dirigé par l’ex-premier ministre, Hamed Bakayoko.

En effet, cette fin d’exercice permettra, aux ministres ivoiriens élus députés, de siéger lors de la séance inaugurale de l’Assemblée nationale.

Toutefois, ces nouveaux parlementaires devront siéger au moins une fois au sein de l’Assemblée. Leur prise de fonction devra se faire avant que leur suppléant ne puisse prendre leur suite.

Par ailleurs, dans le souci d’honorer la mémoire, d’Hamed Bakayoko, M. Ouattara a déclaré vouloir poursuivre le dialogue politique, le développement avec un engagement et une détermination pour le pays.

UEMOA: La 22e Session se tiendra le 25 mars 2021.

En effet, la 22e Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) se tiendra par visioconférence à cause de la crise sanitaire mondiale.

Les discussions porteront sur la Covid-19 avec comme point principal « la situation au sein de l’espace communautaire à l’heure des campagnes de vaccination ».

En outre, les dirigeants des huit pays membres, les membres du Conseil des ministres et les chefs des institutions de l’UEMOA discuteront de « l’état de l’Union en 2020 avec notamment la situation économique, monétaire et financière ainsi que l’état de mise en œuvre des chantiers de haut niveau ».

Les travaux démarreront à 10 heures GMT. Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara présidera cette nouvelle session. Par ailleurs, il est le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.

A la Une des journaux ivoiriens : Cérémonie du 7e jours du décès d’Hamed Bakayoko, Expropriation des comptes dormants…

Ce matin, les titres annoncés dans la  presse ivoirienne sont en rapport avec la cérémonie de 7e jour du décès du Premier ministre Hamed Bakayoko et « l’expropriation » imminente des comptes dormants depuis 10 ans.

La cérémonie du 7e jour a eu lieu ce dimanche dans la commune d’Abobo où le défunt briguait le poste de maire. En effet, « Sacrifices, bénédictions, invocations », etc., ont été faits « pour accompagner le défunt », titre Fraternité matin. De même, L’Intelligent d’Abidjan, souligne la mobilisation importante de « dons » effectués, hier à Abobo où Kandia Camara s’apprêterait à succéder à Hamed Bakayoko comme Maire intérimaire.

Alors que la « Nation rassemblée, priait pour le repos de l’âme du Premier ministre ivoirien, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a « livré un dernier message à HamBak », fait savoir Le Mandat.

En outre, Le Bélier et Soir Info font écho de la sortie de Brice Kouassi, demandant de « laisser tranquille Téné Birahima Ouattara » dit Photocopie qui assure l’intérim d’Hamed Bakayoko au Ministère de la Défense.

Le  frère du Président de la République est la cible de plusieurs critiques sur les réseaux sociaux. Ses détracteurs le soupçonnent d’être le dauphin en préparation de Ouattara après la mort des Premiers ministres Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko en moins de dix mois.

A la une des journaux ivoiriens : L’hommage national rendu à Hamed Bakayoko.

Les journaux de ce 18 mars 2021 ont pratiquement la même une, l’hommage national rendu mercredi au défunt Premier ministre ivoirien.

En effet, la Côte d’Ivoire a rendu un hommage, mercredi 17 mars 2021 à Hamed Bakayoko, décédé soudainement il y a une semaine des suites d’un cancer du foie.

Une cérémonie qui, à l’unisson, a été relayée tant par la presse proche du pouvoir RHDP, que par celle de l’opposition ivoirienne. « Il était une fois un homme d’honneur », écrit le Patriote.

 » Hommage grandiose, reconnaissance éternelle, témoignage poignant « , écrit a son tour Le Matin .

Ensuite, Le Mandat écrit « La Côte d’Ivoire reconnaissante à son illustre fils ».

Outre, l’hommage à Hamed Bakayoko, la presse ivoirienne s’est également interrogée sur la question de la succession du président Alassane Ouattara.

« Qui pour succéder à Ouattara, au RHDP ? « , s’interroge Dernière Heure.

Par ailleurs, Le Bélier note qu’avec les décès des deux potentiels favoris, Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, la question de la succession du président Ouattara est devenue un sujet tabou.

« Les cadres du RHDP sont devenus extrêmement méfiants « , croit savoir le journal. Autre sujet de l’actualité de ce jeudi, ce sont les mouvements des juges observés à la Cour pénale internationale (CPI).

« De nouveaux juges à la CPI, pour un procès contre le camp Ouattara », indique le Quotidien d’ Abidjan.

Patrick Achi nommé premier ministre par intérim

Le président de la république Alassane Ouattara, a procédé ce lundi 08 mars 2021, à la signature de deux décrets pour un réaménagement ministériel.

Pour ce faire, M. Patrick Achi, ministre d’Etat, secrétaire de la présidence de la République exercera à titre intérimaire, les fonctions de premier ministre.

Quant à Tiéné Birahima Ouattara, ministre des affaires présidentielles, il devra aussi occuper la fonction de ministre de la défense.

Rappelons que ces nominations interviennent, suite à l’absence du premier ministre et ministre de la défense, Hamed Bakayoko. Ce dernier est absent de ses postes pour raisons médicales.

Selon les dernières nouvelles données par le média jeune Afrique, M. Hamed Bakayoko a été transféré en Allemagne dans la matinée du 6 mars.

Le Président de la République Alassane Ouattara demande une union de prière pour Hamed Bakayoko

Le président ivoirien Alassane Ouattara a demandé samedi à Abidjan, une union de prière des ivoiriens pour le premier ministre Hamed Bakayoko évacué en France depuis le 17 février dernier pour des raisons de santé.

« Nous, nous prions pour qu’il ( Hamed Bakayoko) recouvre la parfaite bonne santé. Et je demande à tous nos concitoyens, au  gouvernement, à ses collaborateurs, à ses proches, que nous soyons tous en prière pour la bonne santé de mon fils, le premier ministre et un bon retour en Côte d’Ivoire », a souhaité M. Ouattara.

Il s’exprimait à l’issue de son vote pour les législatives ivoiriennes au Lycée Sainte Marie de Cocody ( Est d’Abidjan) où il était en compagnie de son épouse Dominique Ouattara.

Par ailleurs, le président ivoirien qui dit avoir rendu  visite  « à maintes reprises », au premier ministre Hamed Bakayoko lors de son récent séjour en France, a indiqué que « compte tenu de son état de santé,  je lui ai demandé, et ses médecins pensent la même chose, qu’il devra rester encore quelques temps en hospitalisation».

Notons que le chef du gouvernement ivoirien, Hamed Bakayoko, séjourne en France pour une visite médicale depuis le 18 février 2021. Il devrait y effectuera une série d’analyses médicales et par la suite observer un repos avant de rejoindre Abidjan.

Les mesures prises par le gouvernement pour réduire le taux des contaminations à la COVID-19.

Le gouvernement prend quatre mesures pour endiguer la recrudescence des contaminations à la Covid-19.

En effet, la Côte d’Ivoire compte à la date du jeudi 21 janvier 2021, 25 751 cas confirmés de Covid-19 dont 24 119 guérisons, 142 décès. Le Conseil national de sécurité a pris quatre mesures pour contrer l’augmentation de la maladie.

Ces mesures prises par le gouvernement ivoirien sont l’intensification du contrôle de l’obligation du port de masque, notamment dans les transports en commun, les services publics et privés, et dans tous les espaces publics.

Pour ajouter à cela, la stricte application des mesures de répression en cas de non-respect des gestes barrières. Et aussi la révision du délai de validité du test Covid-19 qui passe de sept jours à cinq jours et l’instauration de l’état d’urgence sanitaire sur toute l’étendue du territoire.

Par ailleurs, le Président, Alassane Ouattara a donné des instructions pour l’accélération du processus d’acquisition des vaccins anti-Covid-19. Il exhorte la population à plus de responsabilité, de discipline et de civisme quant au respect des mesures barrières.

À lire aussi : Création d’un contrat sécurisé de bail à usage d’habitation en Côte d’Ivoire.

Formation des Jeunes: Lancement de L’Institut de Formation Politique Amadou Gon Coulibaly

La cérémonie officielle de lancement des activités de l’IFP-AGC se tiendra ce vendredi 08 janvier 2021 au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.

Dans le cadre de l’amélioration de la participation des jeunes à la vie publique en Côte d’Ivoire et dans la Sous-région ouest-africaine, à l’initiative de Mamadou Touré, ministre de la Promotion de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, il est créé un Institut de Formation Politique qui portera le nom d’Amadou Gon COULIBALY, ancien Premier ministre de Côte d’Ivoire, décédé le 8 juillet 2020.

En effet, cette cérémonie de lancement qui s’annonce grandiose va enregistrer la présence de plusieurs personnalités de premier plan du monde politique et universitaire qui viendront de plusieurs continents. Parmi ces illustres invités, l’on annonce la présence effective de l’ex-premier ministre Français et actuel président de l’ONG leaders pour la paix, Jean Pierre RAFFARIN.

Présence d’imminentes personnalités à Abidjan pour le lancement de l’Institut.

Ce lancement présidé par le Président Alassane OUATTAR,. se fera par ailleurs avec la participation de Hery RAJAONARIMAMPIANINA, ancien Président de la République de Madagascar, Hakimael Haite, présidente de l’International Liberal, Soumeylou Boubèye MAÏGA, ancien Premier Ministre Malien, Abdrahamane DIARRA, Président des Jeunes de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) du Mali et Constant NEMALE, PDG d’Africa 24 sont à Abidjan depuis ce mercredi.

Tout comme eux, Sidia TOURE, ancien Premier ministre de la Guinée, Pascal KOUPAKI, ancien Premier ministre et secrétaire général de la présidence du Bénin et de nombreux leaders de jeunesse des pays voisins notamment le Burkina Faso, le Sénégal, le Niger, le Maroc, Mali, Togo font partie des invités spéciaux du ministre Mamadou Touré.

En outre, cet institut dont le siège sera aux deux plateaux vallons, non loin de l’ambassade du Ghana, va s’adresser à tous les jeunes de Côte d’Ivoire et de la sous-région, toutes tendances confondues, et à tous les jeunes de la société civile. La Fondation Friedrich Naumann, la Fondation les leaders de la paix et de nombreuses universités sont les partenaires techniques de ce projet. Jean Pierre Raffarin donnera le premier cour, le samedi 9 janvier sur la thématique du leadership.

Mamadou Koulibaly: « Sous l’ère du Président Ouattara, je continuerai à dénoncer les travers de la gouvernance »

Le Pr Mamadou Koulibaly, Président du Parti Lider, a déclaré qu’il s’opposera et dénoncera tous les écarts dans la gouvernance du Président Alassane Ouattara.
«Quand jeune étudiant on s’opposait au père fondateur de ce pays, Félix Houphouët-Boigny, on me demandait si je n’avais pas peur pour ma vie. Le Président Bédié venu au pouvoir, j’ai continué à critiquer. On m’a encore demandé si je n’avais pas peur pour ma vie. Sous Robert Guéi, je me suis toujours opposé. Lorsque j’étais encore ministre de l’Economie, le général me faisait envoyer des personnes à qui je devais remettre de l’argent, je leur répondais qu’il n’en était pas question et que le budget était sécurisé. Même avec mes compagnons de lutte, je me suis opposé lorsque, une fois au pouvoir, mes camarades ont commencé à dévier le combat. Sous l’ère du Président Ouattara, je continuerai à dénoncer les travers de la gouvernance»
Que nous réserve 2021 dans la sphère politique ?  Des élections législatives, le retour probable de Laurent Gbagbo et de certains exilés … ,un agenda haut en couleur. Nous souhaitons que le Président de la République trouve plusieurs options pour faire table rase du passé sans porter préjudice aux victimes.
Qu’il instaure une véritable démocratie, dans laquelle chaque individu pourra s’exprimer librement tout en respectant les droits des autres. Afin que la Côte d’Ivoire laisse derrière elle son passé, chargé de palabre et de querelle pour le pouvoir.

Premier Conseil des Ministres pour KKB

Hier, c’est tenu l’avant-dernier Conseil des Ministres pour l’année 2020. Et Kouadio Konan Bertin dit « KKB » a fait sa rentrée des classes. En effet, c’est une première pour KKB, Ministre de la Réconciliation Nationale.

Le Président de la République a souhaité la bienvenue au nouveau Ministre de la Réconciliation Nationale et souligné que la nomination du Ministre KOUADIO Konan Bertin vise à consolider la « cohésion nationale et la réconciliation politique ».

L’actrice Hanny Tchelley, a  déclaré ce sujet « Mr Kouadio Konan Bertin (KKB), Ministre de la Réconciliation Nationale, une semaine après mon post de félicitations et de suggestions à propos des prisonniers, vous avez assisté à votre 1er conseil des Ministres aujourd’hui, et vous avez certainement reçu votre « feuille de route ».Comme promis, je réitère humblement mon souhait que votre 1ère bataille, votre 1er dossier soit la libération des prisonniers politiques, dont on apprend que certains sont malades…En cette fin d’année, je vous souhaite de réussir cette grande mission, afin que ces femmes et ces hommes puissent retrouver leurs familles. Dans cet espoir, je vous prie de recevoir mes meilleures salutations. »

Dialogue politique: la réaction des membres de l’opposition après la rencontre avec le Premier Ministre

Ce lundi 21 décembre a eu lieu la première rencontre entre l’opposition et le gouvernement Ivoirien à l’occasion de l’ouverture d’un dialogue politique.

Initié par le Président de la République de Côte d’Ivoire, cette rencontre a été dirigé par le Premier Ministre Hamed Bakayoko en vue de mettre en œuvre les recommandations de la CEDEAO relatives à la Commission électorale indépendante (CEI), en prélude aux législatives.

A la sortie de cette rencontre, voici quelques réactions des opposants.

Le Professeur Niamkey Koffi (PDCI)

 » L’ouverture du dialogue politique a suscité en nous beaucoup d’espoir puisque le discours tenu a été un discours d’apaisement, un discours qui appelle à la confiance, un discours qui appelle également à œuvrer ensemble pour que la paix revienne dans notre pays. C’est un discours également qui a donné le gage que le Gouvernement sous sa volonté de faire en sorte que les préoccupations que l’opposition a toujours exprimées puissent trouver un examen heureux et une issue heureuse. C’est une rencontre que nous apprécions et nous pensons pouvoir tirer le meilleur profit de ce cadre que vient de définir le gouvernement « .

Professeur  Armand Ouégnin (EDS)

« A l’instar de ce que monsieur Niamkey a dit pour le PDCI. Je salue cette rencontre, cette rencontre pour nous, notre présence témoigne de notre volonté d’être toujours dans le cadre du dialogue inclusif franc et sincère. Vous savez, en tant que président de EDS ayant pour référent politique, le Président Laurent Gbagbo, il nous a toujours enseigné « asseyons-nous et discutons ». Nous sommes venus dans cet esprit pour nous asseoir et discuter et je pense qu’en discutant on peut régler tous les problèmes. Je pense que là- dessus on est clair et le gouvernement nous a donné l’assurance qu’on peut régler tous les problèmes et je crois que nous allons observer et nous allons travailler à cela parce qu’il y va de l’avenir de notre pays. Je pense que tous les problèmes pourront être réglés et nous nous en tenons à cela ».

Christine Konan (FPI)

« Nous sommes d’accord  que le dialogue commence aujourd’hui, parce que par devoir de cohérence, nous avons toujours voulu, le dialogue et au moment où les gens ne voulaient pas dialoguer nous avons toujours dialogué ce n’est pas aujourd’hui que nous allons refuser le dialogue.  Et le Premier ministre a fait une très bonne annonce, à savoir que nous allons reprendre, il est très ouvert. Nous voulons au niveau du Front populaire ivoirien et de l’AFD le remercier et remercier aussi le Président de la République ».

Adjoumani se prononce sur le retour du Président GBAGBO

Pendant, l’émission matin bonheur de la RTI, le ministre de l’Agriculture a fait clairement savoir qu’il n’est pas en symbiose avec l’opposition. Pour le ministre Adjoumani, l’opposition se précipite un peu trop sur le retour de l’ex-Président Gbagbo Laurent. Au cours de l’émission, a vivement défendu le Président Ouattara en ajoutant qu’il ne fallait pas lui mettre la pression quant à un quelconque retour possible de Gbagbo Laurent.

« Gbagbo Laurent sait qu’avant de venir il faut l’avis du gouvernement ivoirien . Et si il est aujourd’hui à Bruxelles ce n’est pas le fait du gouvernement. Donc il faut que lui et ses militants se tranquillisent et laissent le président Alassane Ouattara faire les choses étape par étape « , a-t-il fait savoir face à la journaliste. Et d’ajouter « Mais vous parlez de Gbagbo, il a 20 ans ici , donc ne mettez pas pression sur Ouattara « .

« Il y a des personnes qui ont même déjà apprêté les pagnes à son l’effigie pour le recevoir. Mais ils vont faire mal aux victimes de la crise post électorale où il y a eu plus de 3000 morts ». La question de savoir s’il pourrait être amnistié dès son retour en Côte d’Ivoire, Adjoumani indique ceci  » Ça dépendra du comportement de l’opposition. Déjà le président Ouattara l’a déjà fait pour sa femme. Donc il peut le faire pour lui mais que l’opposition ne l’accule surtout pas « .

Maurice Kakou Guikahué: un grand absent à l’ouverture du dialogue avec l’opposition!

Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ne sera pas présent lors de l’ouverture du dialogue à l’opposition conduit par le Premier Ministre Hamed Bakayoko .

Maurice Kakou Guikahué avait été arrêté le 3 novembre dernier dans les rangs de l’opposition. Accusé d’atteinte à l’autorité de l’État, il était détenu à la MACA, la prison centrale d’Abidjan. Suite à son emprisonnement, l’homme politique a fait un malaise et a été transféré à la demande de son médecin personnel au Centre hospitalier universitaire de Treichville le 11 décembre 2020.

Dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 décembre, Maurice kakou Guikahué a été évacué d’urgence vers la ville parisienne. En effet, le directeur administratif du PDCI Djedri N’Goran a déclaré qu’ « Il a été évacué dans la nuit vers Paris par le vol Air France pour faire des analyses » tout en  précisant que sa vie n’était pas en danger.  Ensuite, cette information a été confirmée par le conseiller en communication de Maurice Kakou Guikahué. Guy Tressia a effectivement expliqué qu’il s’agissait d’une « évacuation d’urgence pour des soins intensifs ».

Le numéro 2 du PDCI sera donc absent pour l’ouverture du dialogue politique initié par le Président de la République et sous la direction du Premier Ministre Hamed Bakayoko.

Ce dialogue, qui s’ouvre aujourd’hui a pour but d’engager des discussions avec les partis d’opposition et la société civile, en vue de la préparation des législatives prévues pour le premier trimestre de l’an prochain.

Notons que,  après sa première prise de contact il y a plus d’un mois avec le chef de l’État Alassane Ouattara,  le président du PDCI Henri Konan Bédié annonçait mettre fin à ce dialogue en tête-à-tête, en exigeant que tous les opposants devaient y participer. En invitant tous les partis et la société civile, le Premier ministre répond donc favorablement à cette requête. En revanche, la participation du Parti historique à ces débats n’est pas encore garantie, le pouvoir n’ayant pas donné suite à ses autres conditions, à savoir la libération des prisonniers politiques et la présence d’un organe international, comme l’ONU, pour encadrer le dialogue.

À lire aussi: Le ministre Konaté Sidiki à Mabri : « Si tu continues… on va t’enfermer en prison »

 

Kouadio Konan Bertin: l’homme du moment.

Qui est Kouadio Konan Bertin?

Kouadio Konan Bertin dit « KKB » est un ivoirien né le 26 décembre 1968 à Lakota. Marié et père de 4 enfants, KKB est le fruit d’un brassage ethnique entre deux grandes régions ivoiriennes. Il est titulaire d’une Maîtrise d’allemand, option Communication d’entreprise, obtenue à l’Université d’Abidjan. Sa carrière politique débute  en 1999, lorsqu’il s’oppose au coup d’État du général Guéï contre le Président Henri Konan Bédié. Depuis lors, il n’a cessé de mener des actions en vue de consolider la paix et la cohésion nationale.

En effet, de 2003 à 2013, il sera le président de la jeunesse du PDCI-RDA ensuite député à l’Assemblée nationale de 2011 à 2016. En 2015, il abandonne la bannière du PDCI-RDA pour se présenter aux élections présidentielles en candidat indépendant. Kouadio Konan Bertin arrivera à la troisième place de ce scrutin. Il réitéra une nouvelle fois son action en se présentant à l’élection présidentielle du  31 octobre 2020 où il arrive cette foi à la deuxième place du podium.

Il est nommé Ministre de la Réconciliation nationale par le Président de la République qui lors de son investiture a expliqué la feuille de route de ce nouveau ministère. Après sa nomination, Kouadio Konan Bertin explique que son objectif est clair : « l’apaisement du contexte politique. »

KKB est homme politique qui a su se faire une place au soleil, malgré les échecs qu’il a essuyés, il a su tirer son épingle du jeu. On espère que maintenant qu’il fait partie du gouvernement qu’il a longtemps combattu, il va œuvrer à la libération de tous les prisonniers politiques des crises et permettre le retour d’exil de toutes les figures emblématiques de la Côte d’Ivoire notamment le Président Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et de tous les exilés.

KKB nommé Ministre de la Réconciliation nationale

Kouadio Konan Bertin(KKB) vient d’être nommé Ministre de la Réconciliation nationale, par le Président de la République de la Côte d’Ivoire.

Né le 26 décembre 1968 à Lakota, Kouadio Konan Bertin dit « KKB », est un homme politique Ivorien. Il a été une première fois candidat à l’élection présidentielle de 2015 où il arrive en troisième position. Par la suite, il sera pari les quatre candidats lors du scrutin du 31 octobre 2020.

En bon perdant, il a reconnu la victoire du Président Alassane Ouattara et a pris par le 14 décembre 2020 à la cérémonie de prestation du serment du Président de la République.

Dans un communiqué, son Excellence Alassane Ouattara a effectué des réaménagements dans le gouvernement ce mardi 15 décembre 2020.  En effet, sur proposition du Premier Ministre, KKB est nommé au poste de Ministre de la Réconciliation nationale.

Rappelons à toutes fins utiles, que le Président Alassane Ouattara a évoqué les missions de ce ministère pendant son discours d’investiture. Par conséquent, le ministre KKB aura pour mission de faire une évaluation de nos actions,
avec pour objectifs le renforcement de la cohésion nationale et de la réconciliation.

Outre, la nomination de KKB, M. Vagondo Diomandé est nommé Ministre de l’Intérieur et de la sécurité.

Président Alassane Ouattara: Création d’un ministère en charge de la réconciliation nationale

Le 14 décembre 2020 a eu lieu l’investiture du Président Ouattara. Il a pendant son allocution énoncée des mesures politiques, socio-économiques et éducatives pour consolider la souveraineté de la Côte d’Ivoire.

À l’entame de son discours et après avoir remercié les personnalités qui ont effectué le déplacement, le Président Alassane déclare « Le samedi 31 octobre 2020, s’est tenue l’élection présidentielle, conformément à l’article 56 de la Constitution du 8 novembre 2016. Le peuple de Côte d’Ivoire a fait un choix. Au-delà de ma personne, les Ivoiriens, dans leur grande majorité, ont fait le choix de la démocratie, le choix de la paix, le choix de la stabilité. Ils ont fait ce choix en dépit de toutes les entraves à l’expression de leur liberté et de leur droit de vote. Ils ont démontré que les urnes doivent rester l’ultime recours pour décider de l’avenir de notre Nation. »

Il rajoute par la suite « malheureusement, l’élection présidentielle du samedi 31 octobre 2020 a donné lieu à
des violences et à des actes intolérables constitutifs d’infractions pénales. Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes de violence qui ont entraîné des pertes en vie humaine et des destructions de biens publics et privés.
Ces actes graves ne doivent pas rester impunis. Il faut mettre fin à l’impunité dans notre pays car c’est une exigence pour le respect des droits humains. Nul n’est au-dessus de la loi. La vie des Ivoiriens et des populations vivant en Côte d’Ivoire ne doit pas être sacrifiée pour nourrir des desseins politiques. »

En outre, le Président Alassane Ouattara, après avoir durci le ton quant au évènement tragique survenu après les élections, il a fait le tour des acquis et annoncé ses perspectives pour rester dans la dynamique de l’émergence de la Côte d’Ivoire.

« Pour ce nouveau mandat, notre réussite économique doit se mesurer, au-delà de la croissance de la richesse nationale, par notre capacité à offrir encore plus d’opportunités à chaque citoyen ivoirien aspirant à un mieux-être, notamment aux plus jeunes. La priorité de notre action sera centrée sur l’éducation, la formation et l’emploi des
jeunes. Je réaffirme mon engagement en faveur de l’école obligatoire et la gratuité de l’école publique pour les enfants de 6 à 16 ans. Afin de lever tous les obstacles à la mise en œuvre complète de cet engagement, j’ai décidé que, pour compter de janvier 2021, le Gouvernement et les collectivités locales prendront en charge les frais des Comités de Gestion des Etablissements Scolaires, en abrégé COGES, jusque-là supportés par les parents d’élèves dans le Primaire et le Secondaire » a affirmé le Président Alassane Ouattara.

Dans la même optique, il ajoute  » Nous veillerons également à ce que la transformation structurelle de notre économie soit créatrice de plus d’emplois pour nos jeunes diplômés. Nous allons multiplier, sur l’étendue du territoire national, les Centres de Formation Professionnelle afin d’offrir une seconde chance à nos jeunes sortis trop tôt du système scolaire, mais désireux d’apprendre un métier ou de se diriger vers l’auto-emploi. Nous devons assurer une meilleure adéquation des formations dispensées dans nos écoles et universités avec les opportunités d’emplois dans le secteur privé. L’autonomisation économique des femmes et le développement social inclusif
demeurent également ma priorité. »

Concernant la santé publique, le Président Alassane Ouattara propose « Nous poursuivrons nos efforts en mettant à la disposition des populations, les solutions les plus adéquates, notamment le vaccin contre la COVID-19, à partir du
mois d’avril 2021. Nous allons également continuer à mettre l’accent sur la santé en veillant à la généralisation de la Couverture Maladie Universelle et à l’amélioration de la qualité de l’offre de soins. »

Quant au volet politique, le Président Alassane Ouattara envisage la création d’un ministère en charge de la réconciliation nationale et invite les différents partis politiques au dialogue.

En effet, « ce département ministériel aura pour mission de faire une évaluation de nos actions, avec pour objectifs le renforcement de la cohésion nationale et de la réconciliation des filles et des fils de notre chère Côte d’Ivoire. Dans cette même dynamique, j’ai instruit le Premier Ministre à reprendre les discussions avec les partis politiques pour mettre en œuvre les recommandations de la CEDEAO relatives à la Commission Electorale Indépendante, dans la perspective de la tenue des élections législatives dans le courant du premier trimestre 2021, afin
d’être en conformité avec le calendrier de la mise en place des Institutions de la IIIe République. J’invite l’ensemble des partis politiques à saisir cette nouvelle opportunité qui s’offre à tous pour aboutir à la décrispation du climat politique, par le dialogue, afin de renforcer la paix et la stabilité dans notre pays. »

Pour lire l’allocution du président dans son intégralité: Discours du PR – Cérémonie de prestation de serment du Président élu de Côte d’Ivoire

 

Sarkozy à Abidjan pour l’investiture du Président Ouattara

L’ancien président français, Nicolas Sarkozy est présent sur le sol ivoirien pour l’investiture du Président Alassane Ouattara.

Réélu pour un troisième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara doit prêter serment en ce jour, au palais présidentiel. C’est donc devant un petit comité que cette cérémonie se tiendra. Au nombre des invités, on compte, l’ancien président français Nicolas Sarkozy.

En effet, ce dernier est arrivé dimanche soir. Nicolas Sarkozy fut accueilli sur le tarmac de l’aéroport d’Abidjan par le premier ministre Hamed Bakayoko. « Ça fait du bien d’être en Côte d’Ivoire, ce si beau pays », déclara Nicolas Sarkozy.

Cet ancien chef de l’Etat fait l’objet de plusieurs poursuites judiciaires dans son pays. Effectivement, il est poursuivi dans les affaires suivantes: les financements libyens de sa campagne électorale, pour détournement de fonds, et dans l’affaire des écoutes.

Dans cette dernière affaire, le parquet national financier a requis quatre ans de prison dont deux avec sursis à l’encontre de Nicolas Sarkozy. C’est donc dans ce contexte, que l’ancien chef d’Etat s’offre, ce petit moment de répit sur la Terre d’Éburnie.

Après avoir échangé avec le premier ministre, Nicolas Sarkozy a pris la direction de Cocody pour se rendre dans son hôtel situé en bordure de la lagune Ebrié.

Le RHDP répond au discours du Président Henri Konan Bédié

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a organisé un point de presse, ce jeudi 10 décembre 2020 pour répondre à la dernière sortie du Président Henri Konan Bédié.

Lors de ce point de presse, le porte-parole principal du RHDP, en la personne du ministre Adjoumani a lu une déclaration consécutive au communiqué du président Bédié qu’il n’a pas épargné dans ses propos.

En effet, d’entrée de jeu, le ministre Adjoumani annonce la couleur , »C’est assurément la provocation de trop de la part d’un homme politique qui refuse obstinément de se laisser rattraper par la sagesse et la raison, en dépit de la large tolérance dont font preuve les autorités devant ses récurrents forfaits ».

De plus, il a décrié l’attitude du Président Henri Konan Bédié qui a lancé la désobéissance civile, décrété le boycott actif des élections présidentielles. En outre, il dénonce la fin du dialogue politique amorcé avec le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, le 21 novembre dernier, où le Président Bédié décide de suspendre unilatéralement le dialogue jusqu’à la libération de toutes les personnes interpellées à la suite des récents événements.

Il ajoutera que M. Henri Konan Bédié donne l’image d’un véritable jouet que certains membres de son clan manipulent à leur guise. Pour le RHDP, le dialogue réclamé par M. Henri Konan Bédié est un alibi, et qu’il recherche en réalité, c’est sa transition qui lui a filé entre les mains.

Après avoir, étaler son analyse , le ministre Adjoumani, au nom du RHDP réaffirme son soutien sans faille au Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara. Dans son mot de fin, il  invite les militants du RHDP, ses sympathisants et tous les Ivoiriens à ne pas succomber sous le poids de la tentation de la violence et de la manipulation. Mais n’oublions pas que le député Albert Mabri a apporté son soutient au président Bédié.