Législative/Agboville : Fleur Aké M’ bo sort du silence après la décision du conseil constitutionnel.

Fleur Aké M’ bo a réagi à la décision du Conseil constitutionnel, rejetant sa requête portant sur l’annulation de la victoire de son adversaire Adama Bictogo.

En effet, le Conseil constitutionnel a débouté la candidate de la coalition EDS-PDCI à Agboville, Fleur Aké M’ bo, qui avait introduit un recours en annulation de la victoire provisoirement d’Adama Bictogo.

« Nos attentes, quoique candides et réalistes, ont été froissées sous l’autel de la préservation d’intérêts particuliers », s’est indignée la candidate d’EDS-PDCI, après avoir pris connaissance de la décision du Conseil constitutionnel.

« Nous nous attendions à ce que le Président et les juges siègent pour délibérer et vider le contentieux. Mais nous sommes surpris comme vous, d’apprendre par les médias, la décision du Conseil constitutionnel.

Nous doutions certes de la partialité du Conseil constitutionnel. Mais nous nous sommes légitimement dit que l’ampleur des irrégularités, permettrait, à défaut de déclarer un vainqueur, d’ordonner au moins par un sursaut de lucidité et un élan d’indépendance, la reprise de l’élection comme notre requête le recommandait. »

Cependant, « Nous sortons incontestablement vainqueurs de ce scrutin, d’abord en termes d’expérience électorale; en termes de création du capital affectif entre nous.

Et un peuple agbovillois qui est digne et intègre et qui l’a prouvé; et en termes de réappropriation du leadership local des mains du «tout-puissant » Directeur Exécutif du RHDP », a-t-elle laissé entendre.

Deux semaines après son déces, Hamed Bakayoko toujours mentionné dans les titres des journaux ivoiriens.

En effet, environ deux semaines après son décès, Hamed Bakayoko continue d’alimenter l’actualité dans la presse ivoirienne. Dans les parutions du 23 mars 2021, Le Patriote, note d’entrée : « Hamed Bakayoko, une leçon de vie. » Dans le quotidien Le Rassemblement, Kandia Camara, exprime ses profonds regrets : « Il portait les idéaux du parti. »

Ensuite à l’Expression d’évoquer : l’émouvant hommage de Kandia Camara à Hambak. » Même rythme pour Le Miroir d’Abidjan, qui indique à sa une que la « mort tragique du Premier ministre Hamed Bakayoko » est « une grosse perte pour Ouattara et la Côte d’Ivoire ».

Par ailleurs, l’Essor ivoirien note que , « la générosité et l’humanisme d’Hambak » doivent être « une leçon pour les ministres et cadres du RHDP ». L’Inter annonce qu’ « après Hambak, une importante décision va tomber » au niveau de la primature. Son confrère Soir Info, révèle pour sa part : « Des révélations sur une tentative de déstabilisation préparée avant l’inhumation d’Hamed Bakayoko. »

Après les décès d’Amadou Gon Coulibaly et d’Hamed Bakayoko à huit mois d’intervalle, Dernière Heure Monde s’interroge : « La Primature, un poste à hauts risques ? » Avant de donner des explications sur ses appréhensions : « Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko sont morts; Guillaume Soro et Ahoussou Jeannot en exil; Daniel Kablan Duncan loin des écrans radars. »

Dans les colonnes de L’Intelligent d’Abidjan, le ministre ivoirien de l’Agriculture, Kobénan Kouassi Adjoumani révèle « le testament qu’Amadou Gon et Hamed Bakayoko nous laissent ». Le porte-parole du RHDP interpelle également ses militants sur Le Mandat : « Taisons nos égos pour faire corps avec le Président Ouattara. » Le Matin fait toutefois remarquer que la Première Dame Mme Dominique Ouattara est « un pilier solide pour le Chef de l’Etat ».

A la une des journaux ivoiriens : L’hommage national rendu à Hamed Bakayoko.

Les journaux de ce 18 mars 2021 ont pratiquement la même une, l’hommage national rendu mercredi au défunt Premier ministre ivoirien.

En effet, la Côte d’Ivoire a rendu un hommage, mercredi 17 mars 2021 à Hamed Bakayoko, décédé soudainement il y a une semaine des suites d’un cancer du foie.

Une cérémonie qui, à l’unisson, a été relayée tant par la presse proche du pouvoir RHDP, que par celle de l’opposition ivoirienne. « Il était une fois un homme d’honneur », écrit le Patriote.

 » Hommage grandiose, reconnaissance éternelle, témoignage poignant « , écrit a son tour Le Matin .

Ensuite, Le Mandat écrit « La Côte d’Ivoire reconnaissante à son illustre fils ».

Outre, l’hommage à Hamed Bakayoko, la presse ivoirienne s’est également interrogée sur la question de la succession du président Alassane Ouattara.

« Qui pour succéder à Ouattara, au RHDP ? « , s’interroge Dernière Heure.

Par ailleurs, Le Bélier note qu’avec les décès des deux potentiels favoris, Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko, la question de la succession du président Ouattara est devenue un sujet tabou.

« Les cadres du RHDP sont devenus extrêmement méfiants « , croit savoir le journal. Autre sujet de l’actualité de ce jeudi, ce sont les mouvements des juges observés à la Cour pénale internationale (CPI).

« De nouveaux juges à la CPI, pour un procès contre le camp Ouattara », indique le Quotidien d’ Abidjan.

Législatives 2021 : le RHDP remporte 137 sièges contre 91 pour l’opposition ivoirienne

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, a remporté 137 sièges sur 254, soit plus de la moitié des sièges, à l’issue de l’élection des députés du 6 mars 2021.

Ces données ont été délivrées mardi par M. Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, le président de la Commission électorale indépendante (CEI), lors de la proclamation des résultats provisoires au siège de l’institution.

Le vote s’est déroulé dans 204 circonscriptions sur 205 que compte le pays à la suite du décès d’un candidat. De ce fait, il est sursis à l’élection du député de la circonscription de Arikokaha, Niakaramandougou et Tortiya, communes et sous-préfectures.

Sept groupements et partis politiques ont pris part au scrutin qui a réuni depuis plus de deux décennies l’ensemble des partis politiques du pays: EDS, EPB (UDPCI), FPI, Indépendants, Pdci-Rda, Pdci/Eds et le Rhdp.

Le Rhdp arrive en tête avec 106 circonscriptions remportées et 137 sièges remportés. La liste Pdci-Eds a gagné dans 38 circonscriptions et remporté 50 sièges, le Pdci s’est illustré dans 19 circonscriptions et remporté 23 sièges.

Les candidats indépendants, eux, ont gagné dans 24 circonscriptions électorales et remporté 26 sièges, tandis que le Front populaire ivoirien  (FPI) s’est imposé dans deux circonscriptions et remporté deux sièges.

La liste EPB (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire, Udpci) a remporté le scrutin dans sept circonscriptions et remporté huit sièges, alors que EDS  (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté) a gagné dans huit localités et remporté huit sièges.

Le taux de participation des élections législatives ivoiriennes du 6 mars 2021 s’est établi à 37,88%, selon les résultats provisoires proclamés mardi par la Commission électorale indépendante  (CEI).

Pour ces élections législatives, ont voté 2.788.022 électeurs sur 7.359.399 inscrits sur le listing électoral, a indiqué Ibrahime Coulibaly-Kuibiert le président de la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge d’organiser des élections.

Les résultats ressortent à l’issue du vote 82.184 bulletins nuls, 34.083 bulletins blancs, pour 2.705.838 suffrages exprimés, a fait savoir le président de la Commission électorale indépendante, relevant que le taux de participation est de 37,88%.

« Il est loisible à tout candidat ou parti politique ayant parrainé une candidature de bien vouloir saisir le Conseil constitutionnel si le candidat ne convient pas avec la Commission électorale indépendante des résultats ainsi proclamés », a fait savoir M. Kuibiert.

Le Conseil constitutionnel, le juge électoral, donnera les résultats définitifs du scrutin après la période des contentieux qui s’ouvre à la suite de la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale.

Législatives 2021 : la coalition PDCI/EDS et le RHDP se réclament vainqueur

L’opposition ivoirienne comme le parti au pouvoir ont tout les deux revendiqué une victoire dans les urnes.

La Commission électorale indépendante ne s’est toujours pas prononcée que l’opposition ivoirienne revendique déjà sa victoire aux législatives. Le dimanche le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), le principal parti d’opposition a revendiqué par la voix de son porte parole avoir obtenu autour de quelques 128 sièges.

Dans son compte, le PDCI s’appuie sur ses nouveaux alliés de la coalition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), qui regroupe les partisans du Front Populaire Ivoirien de l’ex-président Laurent Gbagbo.

Ce résultat, s’il se confirmait, permettrait alors au parti d’Henri Konan Bédié d’obtenir une majorité des 255 députés de l’Assemblée Nationale.

 

Dialogue Politique: Adama Bictogo exprime les ambitions du RHDP

Lors d’une interview, le directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo, a donné la vision du parti au pouvoir pour la suite du dialogue politique.

Pour le RHDP, le cap est clairement mis sur les élections législatives du 6 mars 2021. « Le premier rendez-vous important, c’est le 6 mars, les législatives. Pour nous, c’est un nouveau départ et j’invite l’ensemble des acteurs politiques au sens de la responsabilité pour que définitivement, nous puissions tourner la page des violences qui ont entraîné des pertes au plan matériel et au plan humain », explique Adama Bictogo.

Ensuite, il a encore confirmé l’intention première du RHDP, « aller aux législatives avec tous les membres de l’opposition ».

« La préoccupation majeure des acteurs politiques, c’est que nous puissions aller à ces élections législatives. Et au lendemain de ces élections législatives, nous puissions regarder la Côte d’Ivoire à travers sa nouvelle cartographie politique. »

La préparation du retour de Gbagbo Laurent en Côte d’Ivoire

Mais concernant le retour du Président Gbagbo, le directeur exécutif du RHDP, n’a pas donner de réponse concrète.

« C’est une question à laquelle je ne peux pas répondre. Mais ce que je sais, c’est que lors de notre dernière rencontre du dialogue politique, le Premier ministre Hamed Bakayoko a indiqué aux forces de l’opposition qu’il devait encore recevoir monsieur Assoa Adou pour évoquer avec lui les modalités de son retour ».

Il ajoutera par la suite : « En tant que parti politique, nous, ce que nous retenons, c’est que les élections législatives à venir sont des élections complètement inclusives, d’autant plus qu’aussi bien le FPI, dans toutes ses versions, que le PDCI ont donc annoncé leur participation aux élections législatives. De mon point de vue, elles vont être le point de départ de la décrispation totale dont a besoin notre pays. »

 

 

Alassane Ouattara préside un conseil politique du RHDP ce mardi 17 novembre 2020

Le président de la république ivoirien et président du RHDP, Alassane Ouattara présidera ce mardi 17 novembre 2020, un conseil politique pour son parti.

En effet, après sa victoire à l’élection présidentielle du 31 octobre, M. Ouattara a pour première activité de son parti décider de rencontrer l’ensemble des animateurs des instances du RHDP. Cette rencontre aura lieu au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire à Cocody.

Selon le communiqué du Parti, cette rencontre permettra d’analyser la situation sociopolitique en Côte d’Ivoire. Ce conseil politique lui permettra également de cadre pour exprimer ses remerciements aux militants qui lui ont réitéré leur confiance.

Par ailleurs, Alassane Ouattara devra instruire ses concitoyens sur ses projets de société pour les 5 années à venir. Par la même occasion, ces derniers statueront sur les violences post-électorales qui se sont produites dans certaines localités.

Rappelons qu’Alassane Ouattara a été réélu président de la République suite au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Le RHDP invite le gouvernement ivoirien à mettre fin aux violences post-électorales

Le RHDP a invité le gouvernement de Côte d’Ivoire à mettre fin aux violences constatées à Abidjan et dans plusieurs villes de l’intérieur du pays lors du déroulement du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020. 

C’est ce qu’a déclaré Adama Bictogo, directeur exécutif du parti au cours d’une conférence de presse qu’il a animée le dimanche 1er novembre.

Selon lui, les actes de violence qui sont perpétrés depuis le processus électoral sont causés par l’opposition. Pour ce faire, il appelle leaders de l’opposition à la responsabilité.  » Nous sommes dans un état de droit et nul n’est au-dessus de la loi. Les auteurs de ces actes criminels répondront de leurs actes devant les tribunaux compétents  »  a-t-il prévenu.

Cependant, ce dernier a répondu à la déclaration de la plate-forme de l’opposition suite à la protestation contre le 3ème mandat d’Alassane Ouattara. « Le RHDP met en garde Monsieur Affi N’guessan et consorts contre toute tentative de déstabilisation par leur comportement et pour l’utilisation des jeunes en les armant », a mis en garde Adama Bictogo.

Par ailleurs, Bictogo a félicité les forces de l’ordre pour avoir géré avec calme cette situation.

Election présidentielle 2020 : Hamed Bakayoko provoque la colère de Guikahué

La récente sortie d’Hamed Bakayoko, dans le cadre des élections présidentielles 2020,  a provoqué la colère de Maurice Kakou Guikahué.

En effet, le Premier ministre ivoirien a lancé des piques contre les opposants ivoiriens. Dans une déclaration, le chef du gouvernement a tenu un discours face à l’appel à la désobéissance civile lancé par Henri Konan Bédié et les partis de l’opposition ivoirienne. « Monsieur le président, nous serons obligés de vous désobéir un peu. Si l’opposition continue de donner des mots d’ordre (…) Nous n’allons plus accepter le désordre« , a lancé Hamed Bakayoko à Bouaflé le samedi 26 septembre 2020.

Présent lors du meeting de clôture de la visite d’État d’Alassane Ouattara dans la région de la Marahoué, M. Bakayoko a indiqué ne plus accepter la destruction des biens de l’Etat par l’opposition.  « Ils nous trouveront devant leurs portes avec la note de ce qu’ils ont détruit quand bien même que certains parmi eux sont logés dans des logements de l’État. On ne peut pas accepter que ces personnes viennent détruire les réalisations que vous avez effectuées dans ce pays, que certains parmi eux ont même bénéficié dans leurs villages alors qu’à leur temps ils n’ont rien fait« .

Cependant, face à tous ces propos du premier ministre et cadre du RHDP, Maurice Kakou Guikahué a commenté cette déclaration. « J’ai écouté le discours du Premier ministre avec étonnement. Parce que ce discours tranche avec les dispositions que le Premier ministre avait laissé entrevoir quand il a été nommé. Quand il nous avait reçus, il avait fait une profession de foi, qu’il était venu pour faire la promotion du dialogue, en soutenant ses propos par des réflexions de Félix Houphouët-boigny« , a répondu le secrétaire exécutif du PDCI.

Selon M. Guikahué, les dires d’Hamed Bakayoko démontrent que la porte du dialogue est fermée. Pour lui, le RHDP n’est pas un parti de dialogue. À l’en croire, Hamed Bakayoko n’a pas su parler comme un Premier ministre. Mais, plutôt comme un chef de parti ou comme un militant.

Présidentielle en Côte d’ivoire : le RHDP réagit face à l’appel à la désobéissance civile de l’opposition

Le parti du RHDP, a réagit face à l’appel à la désobéissance civile de l’opposition ivoirienne pour barrer la candidature du président Alassane Ouattara à un troisième mandat.

En effet, au lendemain de la réunion des principales plateformes de l’opposition, Kobenan Adjoumani, porte-parole du RHDP, a estimé que l’opposition ne pouvait pas lancer des appels à l’insurrection, et ce, jusqu’à la désobéissance civile.

En effet, rappelons que face à la forfaiture, le président du PDCI avait lancé un appel à la désobéissance civile. Selon Henri Konan Bédié, la candidature de M. Ouattara constitue une violation de la Constitution ivoirienne.

Cependant, bien que les manifestations soient interdites par décret en Côte d’Ivoire, l’opposition tient à son mot d’ordre. Pour le RHDP, cet acte est irresponsable.

« Les Ivoiriens ont besoin de paix (…) les élections auront bel et bien lieu le 31 octobre. Toutes les dispositions sont prises (…) pour assurer la sécurité des Ivoiriens et garantir la sérénité du scrutin ». déclare Kobenan Adjoumani en ajoutant « On ne peut pas décider à la place du Conseil constitutionnel. Ils ont assisté à tout le processus qui doit conduire à ces élections. Qu’ils viennent et qu’ils affrontent le président Alassane Ouattara sur ce terrain ».

Soulignons que toutes les plateformes de l’opposition ivoirienne clament à ce jour le retrait de la candidature Ouattara. Malgré le fait que celle-ci ait été validée par le conseil constitutionnel.

Présidentielle 2020 : des partisans du RHDP chassés d’un meeting à Paris

Installés à la place des Invalides pour une manifestation de soutien à la candidature pour un troisième mandat du Président ivoirien, Alassane Ouattara, des militants RHDP ont été chassés par la police.

En effet, ces derniers ont vu leurs installations démontées par la police sur ordre de Rachida Dati, la maire du 7e arrondissement de Paris.

À en croire le média Afrique sur 7, l’ancienne Garde des Sceaux, ministre de la Justice française a publiquement assumé sa décision d’empêcher la tenue de ce meeting des partisans de Ouattara dans sa commune.

Notons que ce meeting aurait dû se dérouler à la place des invalides, un lieu symbolique chargé d’histoire pour la France. En outre, cette campagne politique étrangère des partisans de Ouattara n’avait pas lieu d’être dans leur pays et sur un site classé.

Rappelons que l’élection présidentielle en Côte d’ivoire est prévue pour le 31 octobre 2020. À ce jour 4 candidats ont été désignés éligibles par le conseil constitutionnel.

 

 

Présidentielle 2020 : Bédié et Soro exhortent le conseil constitutionnel à invalider la candidature de Ouattara

Le président du PDCI, Henri Konan Bédié et Soro Guillaume président du GPS ont appelé le conseil constitutionnel à invalider la candidature d’Alassane Ouattara.

En effet, les deux hommes politiques de l’opposition, ont introduit, auprès du Conseil constitutionnel, une requête commune. Celle-ci, devrait invalider de la candidature d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Selon eux, cette candidature viole, non seulement la Constitution mais également, le Code électoral.

Pour ce faire, ces anciens alliés et désormais opposants du RHDP, ont saisi le Conseil constitutionnel. À en croire le document de leur requête,  » L’objet de la présente requête est relatif à l’éligibilité d’un candidat. En l’occurrence, Monsieur Alassane Ouattara, à l’élection du président de la République de la Côte d’Ivoire ».   » Dans ces conditions, il doit être conclu que c’est fort à raison que (…) Monsieur Bédié Konan Aimé Henri, ainsi que (…) Monsieur Soro Kigbafori Guillaume, adressent leurs observations sur l’éligibilité du ci-avant candidat au Conseil constitutionnel ». A indiqué le document.

Cependant, le texte constitutionnel tient compte des mandats déjà passés et actuels du Président en question.  Ainsi, de ce qui précède, le Conseil constitutionnel rejettera purement et simplement la candidature de Monsieur Alassane Ouattara. Et ce, contrairement à l’article 55 de la Constitution du 8 novembre 2016 et à l’article 43 du Code électoral.

Rappelons qu’à deux mois des élections, la situation socio-politique ivoirienne reste tendue. Notamment, face à cette question d’éligibilité du président Alassane Ouattara.

Présidentielle 2020 : Adjoumani répond aux propos du cardinal Kutwa

En réaction aux propos de l’archevêque d’Abidjan, Mgr Kutwa,  sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, Adjoumani Kouassi, a répliqué au nom du RHDP.

En effet, ce dernier a donné son point de vue, sur les propos de Jean Pierre Cardinal Kutwa, suite à une déclaration au centre culturel de la Cathédrale Saint-Paul d’Abidjan. Au regard de la situation socio-politique de la Côte d’ivoire,  Le Cardinal Kutwa, a estimé que la candidature d’Alassane Ouattara à ces prochaines élections n’était pas nécessaire  à son humble avis.

Pour M. Adjoumani, porte-parole du RHDP, qui aurait constaté que la prise de parole, de Mgr Kutwa n’aille pas dans le sens de l’apaisement du climat social.  « il n’est donc pas juste d’affirmer que la réconciliation est plus importante que les élections (…) la non-tenue des élections à bonne date ouvrirait de façon certaine une période de vide juridique pouvant entraîner une situation chaotique ». A lancé Adjoumani.

Selon lui, si la réconciliation est un processus fondamental, il est encore plus fondamental de constater que les élections permettent justement de garantir la continuité et la stabilité de la République. Aussi, elles seules permettent de forger l’Etat de droit sans lequel un processus de réconciliation ne peut prospérer.

Toutefois, sur le plan du dialogue évoqué par l’archevêque d’Abidjan, M. Adjoumani rappelle que des concertations ont été menées avec la société civile et les partis politiques. Par ailleurs, celles-ci ont abouti à l’élaboration de lois encadrant les futures élections.

Quant à la candidature de M.Ouattara, il a indiqué que le conseil constitutionnel a le dernier mot. « Sauf à paraître partisan, faisons donc pleinement confiance au droit et à la démocratie, en laissant (…)  le peuple souverain de la Côte d’Ivoire devra juger (…) le 31 octobre 2020, de la pertinence et de l’opportunité de l’ensemble des candidatures », a-t-il souligné.

Présidentielle 2020 : Alassane Ouattara dépose son dossier de candidature

Après son investiture, le samedi 22 août 2020, au stade Félix Houphouët, le Président Alassane Ouattara a déposé son dossier de candidature ce lundi 24 août 2020.

En effet, c’est au siège de la Commission Electorale indépendante que ce dernier a déposé son dossier ce matin. Pour l’occasion, des membres du gouvernement et le Directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo y étaient présents.

Par ailleurs, notons que celui-ci a été investi comme candidat aux élections du RHDP le samedi 22 août 2020. Alassane Ouattara devra porter les couleurs de son parti pour la présidentielle d’octobre 2020. « J’assume la lourde décision d’être le candidat de notre grand parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) ».  A-t-il déclarer dans discours d’investiture.

Cependant, rappelons cette candidature de M. Ouattara est contestée par l’opposition et la société civile. De ce fait, des manifestations parfois violentes ont eu lieu dans certaines localités du pays particulièrement à Divo et Bonoua ces derniers jours.

Il faudrait souligner que le chef de l’Etat a annoncé sa candidature le 06 août 2020. Notamment, lors de son adresse à la nation.

La campagne officielle pour la présidentielle du 31 octobre 2020 démarre le 15 octobre prochain.

Election présidentielle 2020 : le RHDP investit son candidat Alassane Ouattara le 22 août à Abidjan

Annoncé ce jeudi 13 août 2020, le candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre 2020, Alassane Ouattara, sera investi le 22 août prochain. Précisément, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

En effet, cette information a été donnée par Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP.« Nous procéderons à l’investiture du président Alassane Ouattara, le candidat du RHDP, le samedi 22 août 2020. Et ce, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Des missions éclatées seront déployées à l’intérieur du pays dès le 15 août prochain». A dit M. Bictogo dans une conférence de presse. De ce fait, il était en compagnie de plusieurs cadres du parti au pouvoir. Notamment, les ministres Mamadou Touré, Kobenan Kouassi Adjoumani, Siandou Fofana et Danho Paulin.

À l’en croire, l’objet de ces élections serait de remporter le premier tour. Aussi, cela leur permettrait de rendre un bel hommage au premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Pour ce faire, Bictogo a invité l’opposition ivoirienne à un débat sain et civilisé. Tout en ajoutant, « la machine à gagner du RHDP est prête et se mettra en marche avec l’investiture d’Alassane Ouattara ».

Toutefois, lors de cette conférence ce dernier a eu à réagit au débat sur la candidature de M. Ouattara à la présidentielle.  M. Bictogo a soutenu que «pour nous, le débat est clos, Alassane Ouattara est notre candidat ».  Pour lui, seul le conseil constitutionnel décidera de l’éligibilité d’un candidat et non l’opposition.

Il a également réagi face aux manifestations, menées par l’opposition ces derniers temps. Par ailleurs, rappelons ces dernières ont entraîné des violences et des morts, dans le pays. Sur ce sujet, M. Bictogo a appelé le gouvernement à prendre ses responsabilités et à ouvrir des enquêtes.

Présidentielle 2020 : L’UDPCI se retire du RHDP et invite Mabri Toikeusse à se porter candidat

L’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) s’est retirée officiellement, dimanche, du RHDP, en invitant son président Albert Toikeusse Mabri à être son candidat à la présidentielle 2020. Ce choix a été fait à l’issue d’un bureau politique extraordinaire, à Abidjan.

Selon le porte-parole de l’UDPCI, Dion Yodé Simplice « Le bureau politique, à l’unanimité invite le Dr Abdallah Albert Toikeusse Mabri, président de l’UDPCI, à faire acte de candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Conformément à l’article 22, alinéa 2 des statuts et règlements intérieurs du parti ».

Par ailleurs, notons que le bureau politique aurait décidé du retrait de l’UDPCI de la coalition politique RHDP. Par la même occasion, l’UDPCI exhorte tous ses militants à cesser toute participation aux activités du RHDP.

Quant au président du parti UDPCI, Mabri qui soutient que  leurs chances à la présidentielle sont très grandes. En effet, ce dernier a rappelé que les données de 2010 ne sont pas celles de 2020. À l’en croire, M. Mabri pense être le meilleur candidat pour la présidentielle en Côte d’ivoire.

Cependant, rappelons que quelques mois après le conclave du RHDP, le président de l’UDPCI a été démis de son poste. Notamment celui de ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Aussi, il a été écarté des instances du RHDP dont il était le 2ème vice-président.

Présidentielle 2020 : Le RHDP se réunit ce mercredi pour choisir son candidat

Ce mercredi 29 juillet, le RHDP se réunit pour désigner leur candidat à l’élection présidentielle du 31 d’octobre. Ce dernier devra porter les couleurs du parti au pouvoir pour la présidentielle d’octobre prochain.

En effet, suite au décès de leur candidat pour cette présidentielle, Amadou Gon Coulibaly, le RHDP s’est mis en quête de trouver son remplaçant. C’est dans cette optique qu’il se réunira ce mercredi après-midi, afin de désigner son nouveau candidat pour les élections.

Par ailleurs, un choix s’est porté vers le président Alassane Ouattara. Ce dernier est beaucoup sollicité de part et d’autre pour briguer un 3e mandat. Pour les membres de son parti, il représente une garantie sûre pour la paix en Côte d’ivoire.

Cependant, si pour le RHDP, la candidature de Ouattara semble être vitale, il n’en demeure pas moins que celle-ci pourrait déclencher une polémique. Notamment après que ce dernier ait déclaré ne pas vouloir briguer un 3e mandat. Il avait également souhaité laisser la place à la jeune génération. Une décision qui avait été saluée par de nombreuses personnes.

Présidentielle octobre 2020 : les femmes du RHDP demandent à Ouattara de briguer un 3e mandat

Le dimanche 26 juillet à Abidjan, les femmes du RHDP ont demandé à Alassane Ouattara de se porter candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre.

En effet, ces dernières ont lancé leur appel lors de la cérémonie hommage au premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Nous femmes du RHDP lançons un pressant appel à notre guide, notre mentor, notre boussole, le docteur Alassane Ouattara. Ont-elles exprimé.

À en croire, elles espèrent qu’Alassane Ouattara revienne sur ces paroles de ne point briguer un nouveau mandat présidentiel. Pour elles, il devrait accepter d’être le candidat du RHDP à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Par ailleurs, selon la porte-parole, Mme Odette Ehuim, le président Ouattara représente leur guide, leur mentor et leur boussole.

Cependant, rappelons que ce dernier  a été sollicité de toute part afin de poser sa candidature pour un 3e mandat. Et ce, suite au décès d’Amadou Gon Coulibaly, le 08 juillet 2020. En outre, notons que celui-ci a été désigné pour défendre les couleurs de leur parti à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Présidentielle 2020 : Mamadou Koulibaly, accuse le RHDP de faire signer des documents blancs aux populations

Le fondateur du parti Liberté et Démocratie pour la République (LIDER), Mamadou Koulibaly a accusé le parti au pouvoir, le RHDP de faire signer des documents blancs aux populations.

En effet, selon les dires du candidat du LIDER à la présidentielle 2020, le RHDP ferait signer des documents sans inscriptions de candidat aux populations dans le cadre du système de parrainage citoyen. « Ils (RHDP) font signer des documents blancs où il n’y a pas de nom de candidat parce que pour le moment, ils ne savent pas qui va être (le leur), or la loi de M. Ouattara lui-même dit qu’on donne son parrainage à un candidat ». A-t-il indiqué.

Pour ce faire, ce dernier qualifie cette action d’illégale. Ainsi, il a appelé les populations à mettre fin à ce genre de pratiques en accrochant la Côte d’Ivoire à des valeurs. Il s’agira notamment de la rigueur et de l’organisation. Pour lui, aucun développement ne pourrait se faire dans un cafouillage.

Cependant, rappelons que le décret sur le parrainage citoyen date du 13 juillet 2020. En outre, cela oblige le candidat à mentionner les régions ou districts autonomes où le parrainage a été obtenu. Et ce,  soit 1% de l’électorat par localité devrait être concerné. Mais, celle-ci devra indiquer l’identité des électeurs qui parrainent la candidature et l’impossibilité pour l’électeur de parrainer plus d’un candidat.

Présidentielle octobre 2020 : Un parti ivoirien s’oppose au parrainage citoyen

Le parti le Nouvel Ivoirien Côte d’Ivoire nouvelle (NICIN), s’oppose fermement au parrainage citoyen pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Notons que cette condition d’éligibilité pourrait donner du fil à retordre à tout prétendant n’ayant pas une assise nationale.

À cet effet, dans une déclaration rendue publique le mercredi 22 juillet, la présidente de NICIN, Marie Carine Bladi, a fait savoir que son parti est catégorique sur cette question. Selon elle, il s’agirait d’un moyen d’écarter des candidats à cette élection.

Par ailleurs, elle a indiqué que cette nouvelle disposition du code électorale introduite par le RHDP, est totalement illégitime, inappropriée. Elle a également souligné que sa mise en œuvre restait floue.

En outre, M. Bladi a précisé que « le parrainage citoyen qui, contrairement au vote n’est pas secret, sert davantage l’oligarchie politique qui met à mal la Côte d’Ivoire depuis plus de 30 ans ».  En d’autres termes cela pourrait ouvrir la porte à l’achat du parrainage.

Toutefois, dans ce contexte politique actuel, le NICIN craint fortement la possibilité de voir des pressions exercées sur des citoyens du fait de leurs choix. « Le RHDP utilise ces subterfuges pour non seulement éliminer des candidats mais aussi éloigner les ivoiriens du vrai débat. Notamment, qui est celui de la réforme de la CEI ». A-t-elle martelé.

Ainsi, cette dernière a clamé que le NICIN s’opposait fermement au système de parrainage citoyen.  De surcroît, elle a appelé l’ensemble des acteurs politiques et la société civile à se mobiliser. Ce rassemblement aurait pour but de faire barrage à ce système.

Cependant, la caution pour l’élection présidentielle, fixée à 50 millions de FCFA, le NICIN dit constater une nouvelle apparition. En effet, il s’agirait d’une vision visant à présenter l’élite politique comme une classe aux ressources financières importantes. Et non, comme celle porteuse d’idées novatrices et d’ambitions saines pour le pays.

AA en croire le partit du NICIN, passer de 20 à 50 millions de F CFA comme caution pour l’élection présidentielle, ne constitue en rien une avancée démocratique.

De ce fait,  Carine Bladi lance un appel à un retour de la caution à un montant plus raisonnable. Suivant ses dires, l’élection  présidentielle ne devrait pas être un concours de fortuné.

Rappelons aussi que le parrainage électoral, est une caution donnée ou accordée à un candidat à une élection. Celle-ci se matérialise par une signature.

Adjoumani Kobenan dément les rumeurs de son supposé départ du RHDP

Le ministre de l’agriculture et du développement, Adjoumani Kobenan a démenti les rumeurs faisant recours à son départ du RHDP. Choqué par ses fausses informations, ce dernier a voulu rétablir la vérité.

En effet, suite à la démission de Kablan Duncan, de son poste de vice-président de la république, hier 13 juillet 2020, des informations circulant sur les médias sociaux ont annoncé le départ d’Adjoumani du RHDP. Une information qui n’est pas passée inaperçue aux yeux du ministre de l’Agriculture.

À cet effet, l’homme politique a laissé un message afin de démenti ces informations et montré son attachement à son parti. Selon lui, son engagement au RHDP ne s’inscrit pas dans le cadre d’un soutien à un individu. Mais par conviction a l’idéal Houphouëtise incarné par un homme de vision, le Président Alassane Ouattara.

« Je suis aussi Membre Fondateur du RHDP. Je suis ahuri par tant de méchanceté et d’indécence. On aurait pu nous accorder le temps de faire notre deuil avant de lancer contre nous de telles bassesses.» A-t-il lancé.

Par ailleurs, M. Adjoumani a indiqué avoir adhéré le RHDP avant M. Duncan. Pour lui, ce parti suivant les traces d’Houphouët- Houphouët-Boigny est né avant la renaissance du PDCI.

Cependant, ce dernier a réitéré son attachement au Président Alassane Ouattara, en suivant les instructions qu’il leur donnera.

Présidentielle Octobre 2020 : Le RHDP n’exclut pas une éventuelle candidature de Ouattara

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP),  n’a pas exclu pas une éventuelle candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain. Et ce, en évoquant un cas de force majeure suite au décès du premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné candidat du parti.

Cette information a été donnée hier 09 juillet, par Adama Bictogo, directeur exécutif du RHDP. En effet, cette réflexion est ressortie à l’issue d’une réunion extraordinaire de ce parti. Selon Adama Bitogo, la candidature de Ouattara est d’un cas de force majeure, vu la situation présente. Pour ce faire ils devront revisiter l’analyse de Ouattara faite à l’époque. Ainsi, en tant que parti, ils lui feront part de la position du parti.

Par ailleurs, rappelons qu’il y a quelques mois, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé officiellement son intention de ne pas briguer un troisième mandat. Ce dernier avait émis transférer le pouvoir à une nouvelle génération. Une décision historique qui a été unanimement saluée par l’ensemble de la  classe politique ivoirienne et même au-delà.

En outre, Bictogo a annoncé un conseil politique de son parti. Notamment, dans les jours à venir afin de désigner un  nouveau candidat du RHDP pour le scrutin présidentiel.

« Il  y a eu un événement majeur.  Le parti va se réunir et  va analyser car le contexte,  il est nouveau, mais l’enjeu demeure le même. Jusqu’au 1er septembre prochain, il y a beaucoup de temps pour déposer une candidature. Quel est le candidat qui sied au contexte nouveau qui s’impose à nous? C’est ce que nous allons analyser», a-t-il fait savoir.

Cependant, il a assuré que le futur candidat du RHDP pour la présidentielle sera un choix de rassemblement.

Présidentielle 2020 : Le décès d’Amadou Gon contraint le RHDP à une nouvelle stratégie dans l’urgence

Le décès du premier ministre ivoirien et candidat du RHDP, Amadou Gon Coulibaly, à l’élection présidentielle de 2020, a créé une incertitude au sein de son parti politique.

À moins de quatre mois des élections, le RHDP est frappé par la disparition de son candidat. Hier dans l’après-midi, le candidat déclaré du RHDP, Gon Coulibaly, à la présidentielle a rendu l’âme. Une situation qui devrait pousser le RHDP a établi une nouvelle stratégie pour l’élection présidentielle.

En effet, rappelons que ce dernier a été nommé candidat le 11 mars 2020, par le président Alassane Ouattara. Un choix qui avait suscité une polémique au sein dudit parti. Précisons que plusieurs cadres de la coalition d’Alassane Ouattara, avaient proposé leur candidature. Notamment les anciens ministres Marcel Amon Tanoh et Albert Mabri Toikeusse.

Par ailleurs, ces derniers ont été sanctionnés au nom de la discipline interne. Ils ont également été écartés du pouvoir.

Toutefois, notons que le temps s’accélère et ne joue pas en faveur du RHDP. Même si le moment n’est pas favorable, La Commission électorale indépendante (CEI), chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a annoncé le mercredi, l’ouverture des candidatures pour l’élection présidentielle d’octobre 2020.

À cet effet, ces candidatures devront être déposées à la fin du mois de juillet. Précisément sur la période du 16 juillet au 1er septembre 2020. Or, le décès de Gon Coulibaly contraint le RHPD à rechercher un autre candidat. Et ce, dans l’urgence, pour le dépôt de candidature pour le scrutin du 31 octobre.

En outre, des informations circulantes font état d’un probable 3e scrutin de Ouattara, mais rien n’a été décidé pour l’instant par les membres du parti.

Cependant, la question qui reste suspendue aux lèvres de tous, est de savoir qui lui succédera?

Amadou Gon Coulibaly est bien arrivé à Abidjan

Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a atterri à l’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan. 02 mois après son évacuation sanitaire en France, le candidat du RHDP à l’élection présidentielle de 2020, a été accueilli chaleureusement par le couple présidentiel.

Amadou Gon Coulibaly a regagné la Côte d’Ivoire ce jeudi 02 juillet 2020, après un long séjour en France. Interné dans hôpital parisien, le Premier ministre a subi une coronarographie.

A l’issue de cet examen, mon médecin traitant m’a prescrit un suivi médical et une période de repos. Je poursuivrai donc mon séjour en France pour quelques semaines avant de regagner la Côte d’Ivoire. Je remercie toutes les personnes qui m’ont adressé des messages en provenance de la Côte d’Ivoire et du monde entier »,avait annoncé Amadou Gon Coulibaly, lors de son séjour à l’hôpital de la Salepêtrière de Paris.

Le candidat du parti présidentiel va probablement déposer les dossiers de sa candidature dans les jours prochains.La veille de son retour à Abidjan, Amadou Gon Coulibaly a reçu en audience l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, Maurice Bandama.

Il a également échangé avec le conseiller Afrique du Président français Emmanuel Macron, Franck Paris.

Amadou Gon Coulibaly reçoit en audience le nouvel ambassadeur de Côte d’Ivoire en France

Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a reçu en audience l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, Maurice Kouakou Bandaman. Accompagné par des collaborateurs, le Premier ministre s’est entretenu avec le Conseiller Afrique du Président de la République française, M. Franck Paris.

Évacué depuis le 02 mai dernier, le Premier ministre ivoirien s’est entretenu avec le nouvel ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France, Maurice Kouakou Bandama. Après un long séjour dans un hôpital parisien, le retour d’Amadou Gon Coulibaly a subi plusieurs reports.

« Je suis à Paris depuis le dimanche 3 mai 2020, dans le cadre de mon contrôle médical périodique à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Hier, lundi 4 mai 2020, j’ai effectué un examen de coronarographie. A l’issue de cet examen, mon médecin traitant m’a prescrit un suivi médical et une période de repos. Je poursuivrai donc mon séjour en France pour quelques semaines avant de regagner la Côte d’Ivoire. Je remercie toutes les personnes qui m’ont adressé des messages en provenance de la Côte d’Ivoire et du monde entier », avait annoncé Amadou Gon Coulibaly, quelques jours après son évacuation en France.

Ainsi, le candidat du RHDP à l’élection présidentielle d’octobre 2020 a séjourné dans la capitale française durant 02 mois. A la veille de son retour en Côte d’Ivoire, Maurice Kouakou Bandama a rendu une visite de courtoisie au Premier ministre.

« Ce mercredi 1er juillet 2020, j’ai reçu en audience à Paris, l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en France, S.E.M. Maurice Kouakou Bandaman accompagné de ses collaborateurs. », a annoncé Amadou Gon Coulibaly sur son compte Twitter.

 

Présidentielle 2020: Jean Louis Billon ne croit pas en une victoire du RHDP

Invité sur le plateau de l’émission le Talk de la chaîne Life TV, Jean Louis Billon a affirmé que le RHDP ne peut gagner l’élection présidentielle sans fraude. Le secrétaire exécutif du PDCI a révélé que de nombreux ivoiriens ont été déçus par la gouvernance du RHDP.

Le chargé de la communication et de la propagande du PDCI, Jean Louis Billon s’est exprimé à propos de la prochaine élection présidentielle sur la chaîne Life TV.

« Écoutez le RHDP ne peut pas gagner l’élection sans tricher. Pour moi, cela est clair », a déclaré le secrétaire exécutif du PDCI.

Ainsi, Jean Louis Billon justifie son argument par la déception ressenti par de nombreux ivoiriens, déçus de la gouvernance du régime d’Alassane Ouattara.

« Le RHDP a déçu les Ivoiriens et continue de les décevoir au quotidien. Et plus nous avançons, plus ces déceptions vont grandir. Vous savez, il n’est pas interdit de rêver. Le RHDP peut toujours rêver à une victoire au premier tour. Mais, je peux vous dire que le premier tour des élections présidentielles se transformera en cauchemar pour eux », a-t-il ajouté.

À 04 mois de la présidentielle d’octobre 2020, les propos du Président du Conseil régional du Hambol deviennent de plus en plus virulent à l’encontre du RHDP. Il y’a seulement quelques jours, Jean Louis Billon évaluait les forces du candidat de son parti le PDCI et celui du candidat du RHDP.

« Le vieux lion va terrasser le jeune lion », faisant allusion au candidat du RHDP Amadou Gon Coulibaly et au candidat du PDCI, Henri Konan Bédié.

Bataille RHDP-Mabri: Tentative de blocage du meeting de Sidiki Konaté à Zouan-Hounien

A quelques mois de l’élection présidentielle, des tensions sont observées sur le terrain politique. La bataille entre Sidiki Konaté (RHDP) et l’ancien ministre Albert Mabri Toikeusse (UDPCI) sème la division dans la ville de Zouan-Hounien.

Le ministre de l’Artisanat, Sidiki Konaté conduit depuis quelques jours des missions à l’ouest afin d’inviter les populations à se faire inscrire sur la liste électorale. Depuis ce week-end, l’ex allié d’Albert Mabri Toikeusse a lancé un ultimatum afin que l’ex-ministre de l’Enseignement Supérieur cesse sa « rébellion » contre le RHDP à l’ouest.

Pour l’heure, les positions restent toujours tranchées entre le camp de Mabri Toikeusse et et celui d’Amadou Gon Coulibaly, candidat du RHDP à la prochaine élection présidentielle.

Ainsi, le lundi 29 juin 2020, la délégation RHDP conduite par Sidiki Konaté et Albert Flindé a été bloquée à une dizaine de kilomètres de Zouhan-Hounien, par les partisans de Mabri Toikeusse.

Selon des sources locales, le cortège conduit par les deux ministres accompagnés de plusieurs cadres du RHDP, aurait été bloqué à Zéalé dans le village du sénateur Tonpieu Zoueu. Après les vives tensions, les ministres Sidiki Konaté et Albert Flindé ont pu rallier Zouhan-Hounien pour leur meeting.

Présidentielle 2020 : Anne Ouloto invite Bédié à se retirer de la course au fauteuil présidentiel

La ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Désirée Anne Ouloto, a invité Henri Konan Bédié à se retirer de la course au fauteuil présidentielle 2020.

En effet, la ministre Anne Ouloto a fait cette adresse à Bédié lors de son passage dans l’ouest de la Côte d’ivoire pour la sensibilisation des inscriptions sur la liste électorale. Notons qu’au cours de cette tournée, elle a invité les  militants et sympathisants du RHDP ainsi que les populations, à prendre massivement part à l’opération.

Cependant, cette dernière n’a pas omis donner son avis sur la candidature du sphinx de Daoukro à la tête du PDCI. Selon elle, l’octogénaire et président du PDCI, Bédié ne devrait pas se présenter pour les prochaines élections. Notamment, celle d’octobre 2020. « Dites à Bédié d’aller se reposer pour jouer désormais le rôle de conseiller, sinon s’il insiste, il l’aura honte. C’est clair que le Rhdp va le terrasser avec ses 86 ans sans bruits. » A-t-elle indiqué.

Par ailleurs, elle a souligné que la Côte d’ivoire n’avait plus besoin des vieux dirigeants, qui pour elle la plongera à nouveau dans un précipice. Aussi,  Ouloto a ajouté que la gouvernance de l’ancien président ivoirien avait laissé un souvenir amer aux ivoiriens.

Ainsi, si le Bédié insiste pour se présenter à ces élections, lui et son parti plieront leur bagage dès l’annonce des résultats au soir du 31 octobre 2020.

Toutefois, rappelons qu’Anne Ouloto est la deuxième personnalité à avoir donné son point de vue sur la candidature de Henri Konan Bédié. Et ce, après l’artiste chanteur Reggaeman Tiken Jah. Ce dernier s’était farouchement opposé  à la candidature d’Henri Konan Bédié tout en recadrant les partisans du Président du PDCI.

Bataille RHDP-Mabri à l’Ouest: Albert Mabri « J’ai tout donné à Ouattara…il a préféré son frère à moi »

Albert Mabri Toikeusse a tenu des propos très incisif à l’endroit d’Alassane Ouattara, ce jeudi 08 juin 2020. Le Président de l’UDPCI a craché ses vérités au chef de l’État, face aux chefs coutumiers de Danané.

La tension monte entre le Parti présidentiel et Albert Mabri Toikeusse. La semaine dernière, le Président de l’UDPCI à répondu sèchement au propos de Sidiki Konaté, coordonnateur du RHDP dans la region du Tonkpi.

Sidiki Konaté a déclaré qu’Albert Mabri Toikeusse ne pourra pas gagner l’élection présidentielle. Le ministre de l’Artisanat a exhorté son « frère » Mabri Toikeusse a renoncé à son ambition présidentielle, lors de sa récente visite à Sangouiné.

Ce jeudi, face à plus de 200 chefs coutumiers Dan, dans la localité de Danané (ouest), l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur a rappelé les engagements du peuple DAN, dont il est issu, vis-à-vis du général Robert Guéi, fondateur de l’UDPCI.

« Vous et moi avions pris des engagements mutuels à Kabakouma et à Gouessesso chez GUÉI. Souvenez-vous-en. Souvenez-vous du combat mené par votre illustre fils, notre fierté DAN. N’oubliez pas que c’est à l’ombre de vos pas que je me suis engagé dans la voie ô combien périlleuse menant au Palais présidentiel. Mais nous y parviendrons.» a déclaré Albert Mabri Toikeusse face au chef coutumier de Danané.

Poursuivant son discours, le Président de l’UDPCI a pointé du doigt l’ingratitude de ses anciens alliés du RHDP.

« J’ai tout donné à Ouattara. À la rencontre de Yamoussoukro, il a préféré son frère à moi. En digne fils Dan, je n’ai pas manqué d’exprimer ce que vous auriez ressenti à ma place, à savoir mon désaccord pour cette procédure nettement cavalière et non démocratique. Au reste, n’écoutez pas les bruits de couloirs. Je ne me reproche rien », a déclaré Albert Mabri Toikeusse.

Rappelons que le 12 mars dernier, Albert Mabri Toikeusse n’a pas manqué d’interpeller le Président Alassane Ouattara sur le mode de désignation du candidat du parti au pouvoir au prochain scrutin présidentiel. Suite à un remaniement du gouvernement, il a été limogé de l’équipe gouvernementale.

UDPCI: Albert Mabri Toikeusse répond sèchement à Sidiki Konaté

Le Président de l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), Albert Mabri Toikeusse a  donné une réponse cinglante au ministre  de l’Artisanat, Sidiki Konaté. Ce dernier accusait Albert Mabri Toikeusse de « tribaliser » le débat politique.

A 04 mois des élections présidentielles de 2020, le torchon brûle entre le Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) et Albert Mabri Toikeusse. Ce dernier a été récemment éjecté du gouvernement, suite à un réaménagement du gouvernement. Sidiki Konaté, coordonnateur du RHDP dans la région du Tonkpi a dénoncé les propos d’Albert Mabri Toikeusse en ces termes:  « Nous n’allons plus tolérer les langages xénophobes à l’ouest. Que les candidats défendent leur programme plutôt que de tribaliser le débat politique », a déclaré le ministre de l’Artisanat.

Ainsi, le Président de l’UDPCI a vivement réagi en répondant sèchement aux propos de Sidiki Konaté. « Un département comme Zouan-Hounien, qui depuis 30 ans, contribue à la richesse de la Côte d’Ivoire, pas seulement au plan agricole, mais au plan minier, ce département-là ne peut pas rester sans routes… Quand je le dis, ce n’est pas un tribalisme, c’est demander la justice. », s’est exprimé Albert Mabri Toikeusse.

 « Ce n’est pas à ceux que tu dis ça, qu’il faut considérer comme des gens qui ne comprennent rien. Soit toi-même tu fais exprès, soit toi, tu ne comprends rien. », a-t-il ajouté.

Notons que Dr Abdallah Albert Toikeusse Mabri a été limogé de son poste de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour avoir rechigné à apporter son soutien à la candidature d’Amadou Gon Coulibaly. Depuis lors, ses relations avec le Parti présidentiel se sont dégradées.