Deux semaines après son déces, Hamed Bakayoko toujours mentionné dans les titres des journaux ivoiriens.

En effet, environ deux semaines après son décès, Hamed Bakayoko continue d’alimenter l’actualité dans la presse ivoirienne. Dans les parutions du 23 mars 2021, Le Patriote, note d’entrée : « Hamed Bakayoko, une leçon de vie. » Dans le quotidien Le Rassemblement, Kandia Camara, exprime ses profonds regrets : « Il portait les idéaux du parti. »

Ensuite à l’Expression d’évoquer : l’émouvant hommage de Kandia Camara à Hambak. » Même rythme pour Le Miroir d’Abidjan, qui indique à sa une que la « mort tragique du Premier ministre Hamed Bakayoko » est « une grosse perte pour Ouattara et la Côte d’Ivoire ».

Par ailleurs, l’Essor ivoirien note que , « la générosité et l’humanisme d’Hambak » doivent être « une leçon pour les ministres et cadres du RHDP ». L’Inter annonce qu’ « après Hambak, une importante décision va tomber » au niveau de la primature. Son confrère Soir Info, révèle pour sa part : « Des révélations sur une tentative de déstabilisation préparée avant l’inhumation d’Hamed Bakayoko. »

Après les décès d’Amadou Gon Coulibaly et d’Hamed Bakayoko à huit mois d’intervalle, Dernière Heure Monde s’interroge : « La Primature, un poste à hauts risques ? » Avant de donner des explications sur ses appréhensions : « Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko sont morts; Guillaume Soro et Ahoussou Jeannot en exil; Daniel Kablan Duncan loin des écrans radars. »

Dans les colonnes de L’Intelligent d’Abidjan, le ministre ivoirien de l’Agriculture, Kobénan Kouassi Adjoumani révèle « le testament qu’Amadou Gon et Hamed Bakayoko nous laissent ». Le porte-parole du RHDP interpelle également ses militants sur Le Mandat : « Taisons nos égos pour faire corps avec le Président Ouattara. » Le Matin fait toutefois remarquer que la Première Dame Mme Dominique Ouattara est « un pilier solide pour le Chef de l’Etat ».

Adjoumani se justifie après son assaut à la Cathédrale

Invité sur le plateau du Life Talk de la chaîne de télévision Life TV, Adjoumani Kobenan a essayé de justifier sa conférence de presse au sein de la Cathédrale.

En effet, partisan du RHDP, ce dernier n’a pas manqué de répliquer face aux paroles du cardinal Kutwa. Rappelons que lors de son intervention sur la crise socio-politique en Côte d’ivoire, Mgr Kuwta, avait estimé à son humble avis que la candidature d’Alassane Ouattara « n’est pas nécessaire ». Selon Kuwta, Ouattara devrait privatiser le dialogue afin de ramener la paix.

Bien que ses propos partent d’un bon ressentir pour la paix, un groupe de cadre catholique du RHDP se sont sentis offusqués par les propos de ce dernier.

Par ailleurs, M. Adjoumani, à la tête de ce collectif s’est empressé au sein de la cathédrale POUR dire ses vérités au cardinal Jean Pierre.

Mais, cette action brusque d’Adjoumani au sein de la Cathédrale a choqué plusieurs personnes sur les réseaux sociaux. Ces derniers ont été surpris de l’audace de ce cadre du RHDP.

Cependant, ce dernier a les raisons qui l’ont poussé à faire cette conférence dans l’enceinte de la Cathédrale. À l’en croire, la salle qui était destinée pour cette déclaration a été fermée.  Ainsi, ne voulant pas repousser chemin, il a opté pour la cour de la Cathédrale. « Nous sommes des cadres chrétiens qui avons notre candidat. Et il (le cardinal Kutwa, NDLR) a pris position (…) Il a fait sa déclaration politique à la cathédrale, nous y sommes allés pour faire notre déclaration. Malheureusement, la salle que nous avons choisie a été fermée ». A-t-il déclaré.

Au cours de sa déclaration, M. Adjoumani soutient fermement avoir employé des termes doux à l’égard de cette autorité religieuse. Pour lui, à aucun moment il n’a voulu tomber dans la provocation.

 

Adjoumani Kobenan dément les rumeurs de son supposé départ du RHDP

Le ministre de l’agriculture et du développement, Adjoumani Kobenan a démenti les rumeurs faisant recours à son départ du RHDP. Choqué par ses fausses informations, ce dernier a voulu rétablir la vérité.

En effet, suite à la démission de Kablan Duncan, de son poste de vice-président de la république, hier 13 juillet 2020, des informations circulant sur les médias sociaux ont annoncé le départ d’Adjoumani du RHDP. Une information qui n’est pas passée inaperçue aux yeux du ministre de l’Agriculture.

À cet effet, l’homme politique a laissé un message afin de démenti ces informations et montré son attachement à son parti. Selon lui, son engagement au RHDP ne s’inscrit pas dans le cadre d’un soutien à un individu. Mais par conviction a l’idéal Houphouëtise incarné par un homme de vision, le Président Alassane Ouattara.

« Je suis aussi Membre Fondateur du RHDP. Je suis ahuri par tant de méchanceté et d’indécence. On aurait pu nous accorder le temps de faire notre deuil avant de lancer contre nous de telles bassesses.» A-t-il lancé.

Par ailleurs, M. Adjoumani a indiqué avoir adhéré le RHDP avant M. Duncan. Pour lui, ce parti suivant les traces d’Houphouët- Houphouët-Boigny est né avant la renaissance du PDCI.

Cependant, ce dernier a réitéré son attachement au Président Alassane Ouattara, en suivant les instructions qu’il leur donnera.

Côte d’Ivoire: Kobenan Kouassi Adjoumani refoulé à Daoukro par des jeunes en colère

Kobenan Kouassi Adjoumani, porte-parole du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) s’est rendu à Daoukro avec une délégation, le jeudi 21 mai 2020. Cette visite visant à rencontrer le roi de Daoukro, Nanan Kongo Lagou III a été empêchée par des jeunes en colère.

La visite de Kobenan Kouassi Adjoumani à Daoukro a été empêchée par une foule de jeunes en colère. En effet, cette visite avait pour objet la remise des dons, au nom du premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly. Selon ces jeunes, le porte-parole du RHDP aurait manqué du respect, à son aîné Henri Konan Bédié, natif de Daoukro.

Les autorités administratives et préfectorales ont rapidement entamé des négociations afin de calmer les jeunes, qui lui refusait l’accès au palais royale. Les jeunes de Daoukro ont scandé que le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani, ex membre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) n’est pas le bienvenu.

De plus, ces jeunes ont évoqué la présence de Abdoul Wassa, qui faisait partie de la délégation conduite par le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani. Rappelons que celui-ci a été impliqué dans la profanation de la résidence d’Abidjan (Cocody) d’Henri Konan Bédié. Depuis cet incident, le PDCI a saisi la justice pour profanation de domicile, mais l’affaire a été classée sans suite.

Ainsi, le préfet de la ville Légré Koukougnon a apaisé les tensions en s’entretenant avec ces jeunes en colère. Enfin, les jeunes acceptent de mettre balle à terre et acceptent la visite de la délégation d’Adjoumani. La délégation composée de plusieurs ministres tels que le Dr  Aka Aouélé, Ly Ramata Bakayoko, Bilé Diéméléou, Brice Kouassi, Siaka Ouattara, Aimée Zébéyoux et Jean Louis Abonouan ont finalement eu accès au palais de Nanan Kongo Lagou III.

« Personne ne peut nous empêcher se rentrer ici dans la cour du roi. Je ne peux pas venir à Daoukro sans  venir saluer le  chef. Nous sommes heureux de le trouver en bonne santé. Tous les jeunes baoulé ici présents ne peuvent pas me toucher. La tradition ne le permet pas », a déclaré Kobenan Kouassi Adjoumani.

 

Alliance PDCI-FPI (Pro-Gbagbo): Kobenan Kouassi Adjoumani crache ses vérités à Bédié et à Gbagbo

Le ministre Kobenan Kouassi Adjouamni a fustigé l’accord politique signé entre le Front populaire ivoirien (FPI) proche de Laurent Gbagbo et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). En effet, le PDCI et le FPI (Pro-Gbagbo) ont procédé à la signature d’un « document cadre de collaboration portant projet de réconciliation des Ivoiriens pour une paix durable », le 30 avril 2020 au siège du PDCI-RDA.

Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani a dénoncé une escroquerie politique évoquant ainsi, l’accord politique signé entre le FPI proche de Laurent Gbagbo et le PDCI-RDA le jeudi dernier. Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, le porte-parole du RHDP, estime que Laurent Gbagbo n’est pas fondé à engager des actions politiques au nom de l’entité FPI.

Kobenan Kouassi Adjouami indique que le Président légitimement reconnu du FPI se nomme Pascal Affi N’guessan. Ainsi, le ministre des ressources halieutiques dénonce une nouvelle comédie politique que les deux formations politiques de l’opposition radicale viennent de servir aux Ivoiriens. « Normalement, l’on devrait s’en féliciter. Mais là où le bât blesse, c’est que voilà des gens qui refusent obstinément ou qui affichent une incapacité notoire à se réconcilier avec eux-mêmes, au sein de leurs formations politiques respectives et qui veulent réconcilier tous les Ivoiriens », a déclaré Kobenan Kouassi Adjoumani.

Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani fustige les actions initiées par l’opposition pour la réconciliation nationale « En outre, il n’échappe à personne que même dans leur volonté de réconcilier tous les ivoiriens sans exclusive, le FPI version GOR et le Président du PDCI version Daoukro ont volontairement oublié d’associer Soro Guillaume qui est devenu aussi depuis un certain temps, un adepte curieux de la réconciliation nationale  », a-t-il affirmé.

Toutefois, le porte-parole du RHDP n’a pas été tendre avec le Président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié qu’il accuse d’avoir forcé la main aux partisans de Laurent Gbagbo pour une alliance politique. « Il n’est pas exagéré de dire que le Président Bédié a presque forcé la main au Président Gbagbo. Car, en réalité, que peut présager l’union entre un homme de droite et un irréductible homme de gauche, c’est-à-dire, deux hommes qui n’ont pas la même vision de société ?» a-t-il interrogé.

Après avoir critiqué l’accord politique signé entre le FPI (Pro-Gbagbo) et le PDCI, Kobenan Kouassi Adjoumani révèle les dessous de cette alliance en ces termes « Ce que visent Laurent Gbagbo et Bédié, c’est avant tout une alliance de circonstance contre le RHDP dans la perspective de la prochaine élection présidentielle. Le projet de réconciliation n’est qu’un vil prétexte, un alibi, une escroquerie politique, sans plus. Même s’il doit s’allier au diable pour écarter le RHDP du pouvoir, Guikahué, le manipulateur, n’y voit aucun inconvénient » a révélé l’ex Président du Conseil régional du Gontougo.

 

Cote d’Ivoire/cajou : l’Etat ivoirien envisage l’achat de 200 000 tonnes de noix

Pour permettre aux producteurs d’écouler leurs stocks de noix de cajou, le gouvernement a décidé d’acheter 200 000 tonnes au prix minimum garanti de 400 FCFA le kilogramme.

Cette décision du gouvernement ivoirien, s’inscrit dans le cadre  de la lutte contre la crise sanitaire du coronavirus, qui affecte considérablement tous les secteurs de l’économie au nombre desquels l’agriculture.

La propagation de la pandémie du Covid-19 a provoqué « l’annulation » voire « le report des contrats » de noix de cajou en Inde et au Vietnam, les deux principaux pays importateurs. Une conséquence qui donne à faire face à la baisse des prix internationaux.

Du fait de cette pandémie, la quasi-totale de l’activité économique mondiale, subit une paralysie. La baisse des prix internationaux pour l’heure est comprise entre « 900 et 1100 dollars, soit en dessous du prix minimum CAF (1300 dollars) », confie le ministre ivoirien de l’Agriculture, Kobenan Kouassi Adjoumani.

Côte d’Ivoire: Fuite des noix de cajou vers les pays frontaliers

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, est aussi déterminé à mettre fin au phénomène de la fuite des noix de cajou vers les pays frontaliers, c’est bien parce que les statistiques interpellent.

En effet, selon le Directeur général du conseil du coton et de l’anacarde, Dr. Adama Coulibaly, la production livrée par le district du Zanzan est passée de 136 000 tonnes en 2014 à 17 000 tonnes en 2019, soit une baisse d’environ 90 %. Pourtant, les plantations d’anacarde continuent de s’étendre dans la zone et de produire.

Seulement, en 2019, ce sont plus de 80 000 tonnes de noix provenant du Zanzan qui ont été acheminées frauduleusement au Ghana.

L’affaire s’avère être pus révoltant, lorsque le ministre Adjoumani invoque les statistiques des différentes villes productrices.

En effet, selon lui à Bondoukou, chef-lieu de région, la production commercialisée légalement est passée de 115 000 tonnes il y a quelques années à 13 000 tonnes en 2019. Dans la région de Bounal’on est passé de 28 000 tonnes à 7000 tonnes.

Tandis qu’à Tanda, on est passé de 14 500 tonnes à 1600 tonnes. Enfin, à Assuéfry, la production livrée est passée de 1300 tonnes à 45 tonnes l’an dernier.

Au vu de ces statistiques catastrophiques et qui menacent la survie de la filière cajou, le ministre Kobenan Adjoumani a été très clair : « Cette année, ça sera la tolérance zéro pour tous ceux qui seront impliqués dans ce trafic honteux et nuisible pour l’économie de notre filière et notre pays. La réaction sera ferme. Le Chef de l’État a pris des dispositions pour que les contrevenants à la réglementation qui stipule que l’exportation par voie terrestre est interdite, soient lourdement sanctionnés. Et nous allons l’appliquer dans toute sa rigueur ».

En prélude à l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation des noix de cajou prévue mi-février, la plupart des producteurs interrogés, ont émis le souhait que le prix du kilogramme des noix de cajou soit rehaussé, par rapport à celui de la campagne 2019.