Le prix de l’anacarde en hausse dans le département de Nassian

Le prix de vente de l’anacarde est en hausse dans le département de Nassian, passant de 305 F Cfa à 400 F Cfa. En effet, c’est ce qu’a déclaré le représentant de la filière coton-anacarde, Coulibaly Brahima, lors d’une conférence à la préfecture, le lundi 12 avril 2021.

Dans les localités de Kotouba et les sous-préfectures de Nassian et de Sominasse, la noix de cajou s’acquiert, respectivement à 400 F et 390 F Cfa. Par ailleurs, le prix plancher obligatoire de la noix de cajou bien séchée, triée et ne comportant aucune matière étrangère, avait été fixé à 305 francs Cfa lors de l’ouverture de la campagne, le 5 février 2021.

Mais, cette augmentation substantielle s’explique par la lutte contre les petits acheteurs appelés pisteurs au profit de la seule coopérative agréée dans le département. Rappelons qu’en 2020, le département de Nassian avait produit plus de 7315 tonnes de noix de cajou. Quand, lors des campagnes antérieures, sa production d’anacarde était en dessous de 5000 tonnes.

Noix de Cajou / Mankono : plus 35 tonnes d’anacardes achetés lors d’une opération publique

La Coopérative agricole de la région des Savanes (COOPARES) a acheté plus de 35 tonnes de noix de cajou lors de sa troisième vente groupée à Mankono.

En effet, elle a été organisée le lundi 13 juillet 2020 à l’espace de séchage de la coopérative, située au quartier Fofanalouma à Mankono.

Par ailleurs, notons que cette initiative s’inscrit dans le cadre des ventes groupées initiées par le gouvernement. Et ce, dans son programme social COVID-19 en faveur des acteurs du monde agricole.

En outre, le vice-président de la coopérative, Konaté Zakaria, a défini l’objectif premier de ces ventes groupées. À l’en croire, elles ont pour objectif de retirer une grande partie des stocks d’anacarde invendus des producteurs de Mankono. Selon lui, c’est une façon d’encourager et soulager les paysans face au revers de la pandémie.

De plus, il a souligné que plus de 2450 tonnes de noix brute de cajou ont été enlevées des mains des producteurs de Mankono. Notamment par la COOPARES, depuis le début de la campagne 2020 de l’anacarde.

Toutefois, rappelons que cette opération s’est déroulée en présence des responsables de la Coopérative. Ainsi que du sous-préfet de Mankono, Vanié Bi Trazié Jean François et des forces de l’ordre.

La gendarmerie de Bondoukou bloque un trafic de 15 tonnes de noix de cajou

Les éléments de la compagnie de gendarmerie et d’autres forces de sécurité de Bondoukou ont mis la main sur 15 tonnes de noix de cajou en partance pour le Ghana. Cette opération a eu lieu dans la nuit du 3 juin, dans la localité de Têmogopé.

Selon le commandant de la compagnie de gendarmerie de Bondoukou, Gbatié Hervé, les occupants du camion, ont pris la fuite. En effet, ces derniers ont décidé de prendre cette solution sachant le danger qui s’y trouvait derrière.

Par ailleurs, cette opération entre dans le cadre de la lutte contre l’exportation illicite des noix de cajou. Elle a été saluée par tous notamment le délégué régional du Conseil coton anacarde de Bondoukou, Koné Atchoumou. Il a également saisi cette opportunité pour demander aux acteurs , de s’inscrire dans la dynamique du gouvernement ivoirien. Soit plus de 200 000 tonnes de noix de cajou à travers le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.

Toutefois, rappelons qu’une opération a été menée sur le terrain par des sociétés coopératives agréées par le Groupement des exportateurs professionnels des produits agricoles.

Le prix du kilogramme de noix de cajou fixé à 400 fcfa pour la campagne 2020

Le prix du kilogramme de noix de cajou est fixé à 400 FCFA pour la campagne 2020, en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie du COVID-19. Cette information a été annoncée le mercredi 29 avril 2020, par Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil Coton-Anacarde traditionnelle.

« A la date du dimanche 27 mars 2020, 331 mille tonnes d’anacarde ont été enlevées chez les producteurs sur une prévision de 800 mille tonnes pour cette campagne. La filière anacarde va connaitre une baisse de production, liée à un déficit hydrique dans la partie nord de la Côte d’Ivoire. Nous serons entre 720 et 730 mille tonnes compte tenu du déficit de floraison. En outre, la campagne avait bien démarré » a-t-il indiqué.

Cependant, il a reconnu que la crise sanitaire a occasionné l’absence de contrats et le freinage des achats, par l’Asie. Selon lui, l’Asie étant le principal acheteur, est également touché par la pandémie.

Il a également déclaré que la campagne qui s’achemine vers la fin, se déroule bien et la production connaîtra une augmentation par rapport à la campagne précédente.

Toutefois, au niveau, international, les prix des deux produits sont également en baisse. Le contrat est passé de 1400 à 900 dollars la tonne pour l’anacarde et le kilo de coton est passé de 1007 FCFA à 700 FCFA.

Côte d’Ivoire: Fuite des noix de cajou vers les pays frontaliers

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, est aussi déterminé à mettre fin au phénomène de la fuite des noix de cajou vers les pays frontaliers, c’est bien parce que les statistiques interpellent.

En effet, selon le Directeur général du conseil du coton et de l’anacarde, Dr. Adama Coulibaly, la production livrée par le district du Zanzan est passée de 136 000 tonnes en 2014 à 17 000 tonnes en 2019, soit une baisse d’environ 90 %. Pourtant, les plantations d’anacarde continuent de s’étendre dans la zone et de produire.

Seulement, en 2019, ce sont plus de 80 000 tonnes de noix provenant du Zanzan qui ont été acheminées frauduleusement au Ghana.

L’affaire s’avère être pus révoltant, lorsque le ministre Adjoumani invoque les statistiques des différentes villes productrices.

En effet, selon lui à Bondoukou, chef-lieu de région, la production commercialisée légalement est passée de 115 000 tonnes il y a quelques années à 13 000 tonnes en 2019. Dans la région de Bounal’on est passé de 28 000 tonnes à 7000 tonnes.

Tandis qu’à Tanda, on est passé de 14 500 tonnes à 1600 tonnes. Enfin, à Assuéfry, la production livrée est passée de 1300 tonnes à 45 tonnes l’an dernier.

Au vu de ces statistiques catastrophiques et qui menacent la survie de la filière cajou, le ministre Kobenan Adjoumani a été très clair : « Cette année, ça sera la tolérance zéro pour tous ceux qui seront impliqués dans ce trafic honteux et nuisible pour l’économie de notre filière et notre pays. La réaction sera ferme. Le Chef de l’État a pris des dispositions pour que les contrevenants à la réglementation qui stipule que l’exportation par voie terrestre est interdite, soient lourdement sanctionnés. Et nous allons l’appliquer dans toute sa rigueur ».

En prélude à l’ouverture officielle de la campagne de commercialisation des noix de cajou prévue mi-février, la plupart des producteurs interrogés, ont émis le souhait que le prix du kilogramme des noix de cajou soit rehaussé, par rapport à celui de la campagne 2019.