Présidentielle 2020 : Clôture des réclamations du contentieux sur la liste électorale

Les réclamations du contentieux sur la liste électorale pour la présidentielle de 2020, se sont achevées le mardi 11 août. Cette opération a pris fin sur l’ensemble du territoire ivoirien.

Selon les dires d’Emile Ebrottié, porte-parole de la CEI, institution électorale en Côte d’Ivoire, ces réclamations ont débuté mercredi dernier. Ainsi, elles se sont achevées mardi soir sur toute l’étendue du territoire ivoirien. «Aujourd’hui, prennent fin les réclamations. On a encore trois jours pour un traitement dans les Commissions électorales locales (CEL). Après ces trois jours, les superviseurs de ces CEL vont valider les requêtes. La liste électorale sera ainsi  expurgée de tous ceux qui ne doivent pas y figurer et elle prendra en compte les omissions». A-t-il indiqué.

Bien avant sa déclaration, M. Ebrottié s’est étonné des récriminations de ceux qui estiment que la CEI est favorable au parti au pouvoir en Côte d’Ivoire. À l’en croire, l’institution de la CEI serait équitable.

Pour ce faire, ce dernier a tenu rappelé la composition de la commission centrale. À cet effet, il a indiqué que l’opposition dispose de quatre représentants. Quant à la société civile, elle en a six et le parti au pouvoir, trois. Enfin, l’institut ne dispose que de deux représentants de l’administration.

Toutefois, soulignons que les réclamations du contentieux sur la liste électorale ivoirienne, étaient en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. En outre, elles se sont ouvertes le 05 août dernier et se sont  achevées le mardi 11 août.

Présidentielle octobre 2020 : Sidi Touré, invite l’opposition à utiliser un ton apaisé

Le porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré, a invité l’opposition, qui rejette la candidature d’Alassane Ouattara pour la présidentielle d’octobre 2020, à utiliser un ton apaisé.

En effet, Sidi Touré a lancé un appel à la classe politique à œuvrer pour la tenue d’un scrutin apaisé. Selon lui, cela devrait passer par l’utilisation d’un ton apaisé. Ce dernier a estimé lors d’une conférence de presse, qu’un débat citoyen devrait être mené. Notamment, dans le strict respect, l’union et la discipline.

Par ailleurs, cet appel devrait éviter toute crise liée à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

À en croire les explications de ce dernier, sur la Constitution de 2016, « cette candidature du président Ouattara sera la première de la IIIe République », instaurée par la loi fondamentale. De ce fait, « elle est donc légale et conforme au principe fondamental de la non-rétroactivité des lois ».

Cependant, l’opposition ivoirienne évoque une continuité législative de la Constitution, qui limite le mandat présidentiel à deux quinquennats. Pour lui, il reviendra au Conseil constitutionnel de trancher définitivement sur cette question. A priori, cette posture ne semble pas rassurer l’opposition qui relève que le juge constitutionnel a été nommé par le pouvoir actuel.

Rappelons que le 6 août, à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020. Ce dernier a reconsidéré sa position, émit le 5 mars 2020 devant le Parlement. Et ce, de transmettre le pouvoir d’Etat à une jeune génération. Suite à l’annonce de sa candidature pour un troisième mandat présidentiel, des populations sont descendues dans la rue pour protester.

Notons que ce lundi, des forces de l’ordre ont été déployés à Abidjan en vue d’empêcher toute manifestation.

CEI : Coulibaly-Kuibiert précise les cas de radiation de personnes de la liste électorale

Le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, a indiqué les raisons sur les cas de radiation de personnes sur la liste électorale.

En effet, ce dernier a indiqué que pour qu’une personne soit radiée de la liste électorale, il faut qu’elle soit condamnée pour crimes ou pour délits. En outre, cette dernière devrait être déchue de ses droits civils et politiques ou qu’elle soit décédée.

« À l’occasion de la révision de la liste électorale, nous adressons un courrier au ministre de la Justice et à celui de l’Administration du territoire. Ces derniers envoient deux listes que nous remettons à nos techniciens pour les croiser avec la liste électorale. Afin de sortir de la liste électorale, ceux qui ne remplissent pas les conditions prescrites par la loi ». A déclaré M. Coulibaly-Kuibiert.

Par ailleurs, il a fait cette précision à l’occasion du Press-Club de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Notons que ce rassemblement a eu lieu le mardi 04 août 2020 à la Maison de la presse. Ce rassemblement s’est déroulé sur le thème « Quel parrainage pour la présidentielle d’octobre 2020? ».

Rappelons que face à ce thème a soulevé une polémique en Côte d’ivoire. Notamment de la part de certains acteurs politiques qui s’insurgent contre la radiation de certaines personnes. Dont, l’ex-président Laurent Gbagbo, de la liste électorale.

Pour ce faire, M. Coulibaly a reçu une délégation de certains de ces acteurs, lundi afin de leur donner une réponse. Il a expliqué que la phase de contentieux sur la liste électorale est propice à toutes réclamations. Et ce, avec des preuves à l’appui. Aussi, a-t-il souligné que pour ces personnes, si ces incapacités sont levées, elles pourront venir s’inscrire à nouveau sur la liste électorale.

Toutefois, M. Coulibaly-Kuibiert a indiqué que l’organisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 coûtera près de 65 milliards FCFA.  Il a également précisé que  7,7 milliards proviennent de partenaires internationaux. Quant à l’opération de révision de la liste électorale, elle aurait coûté 13 milliards FCFA.

Présidentielle 2020 : La France octroie plus de 131 millions de FCFA à la Côte d’ivoire

La France a octroyé hier mardi 04 août 2020,  131,19 millions de Fcfa pour l’élection présidentielle du 31 octobre en Côte d’Ivoire.

En effet ce montant a été offert à travers la signature d’un accord de contribution à Abidjan. Notamment, avec le Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Pour ce faire, la représentante résidente de l’institution, Carol-Flore Smereczniak, et le conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, Patrice Thevier ont signé un accord. Et ce, en présence du président de la CEI de Côte d’Ivoire, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.

Selon la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Mme Carol-Flore Smereczniak, il s’agirait d’une signature d’accord de contribution de la France. Plus précisément, au financement du Projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, notons que cette contribution sera essentiellement affectée au renforcement du mécanisme de traitement et d’acheminement des résultats électoraux. Cela permettra de renforcer la transparence et la crédibilité des opérations de vote.

À en croire M. Thevier, le fond devrait permettre à appuyer le processus de compilation, de traitement et d’acheminement des résultats. Pour lui, ces derniers feront l’objet de toute la transparence nécessaire. Ainsi, ils pourront être acceptés par les différentes parties prenantes.

Pour sa part, le président de la CEI a souhaité une élection acceptée de tous au 31 octobre. Selon lui, cela montrerait que les règles du jeu de la compétition électorale ont été respectées.

Cependant, soulignons que cette aide au profit de la Côte d’ivoire fait suite à une mission d’évaluation des besoins électoraux du pays déployée en novembre 2019.

Présidentielle octobre 2020 : le gouvernement ivoirien donne son accord pour la recomposition des CEI locales

Le gouvernement ivoirien a donné son accord mardi à Abidjan, pour la recomposition des commissions locales de la CEI. L’annonce a été faite par Hamed Bakayoko, le ministre de la Défense.

Ce dernier a expliqué aux ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire, la position du gouvernement sur cet arrêt de la CADHP. Selon lui, à aucun moment la Cour ne demande à l’État ivoirien de modifier la loi sur la CEI. Il a ajouté que la cour aurait demandé de refaire des élections au niveau de la CEI centrale.

Par ailleurs, notons que la CEI organisera de nouvelles élections au niveau des commissions locales. Mais le ministre Hamed Bakayoko a évoqué des contraintes de calendrier pour respecter la tenue de la présidentielle le 31 octobre prochain. « Passé un certain délai, la CEI sera obligée de tirer les conséquences de la présence ou non du PDCI », a prévenu M. Bakayoko.

Cependant, notons qu’à trois mois du scrutin présidentiel, l’opposition et le gouvernement peinent à accorder leurs violons sur la question de la recomposition de la CEI. Une situation qui fait craindre un report de la présidentielle.

Présidentielle octobre 2020 : les femmes du RHDP demandent à Ouattara de briguer un 3e mandat

Le dimanche 26 juillet à Abidjan, les femmes du RHDP ont demandé à Alassane Ouattara de se porter candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre.

En effet, ces dernières ont lancé leur appel lors de la cérémonie hommage au premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Nous femmes du RHDP lançons un pressant appel à notre guide, notre mentor, notre boussole, le docteur Alassane Ouattara. Ont-elles exprimé.

À en croire, elles espèrent qu’Alassane Ouattara revienne sur ces paroles de ne point briguer un nouveau mandat présidentiel. Pour elles, il devrait accepter d’être le candidat du RHDP à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Par ailleurs, selon la porte-parole, Mme Odette Ehuim, le président Ouattara représente leur guide, leur mentor et leur boussole.

Cependant, rappelons que ce dernier  a été sollicité de toute part afin de poser sa candidature pour un 3e mandat. Et ce, suite au décès d’Amadou Gon Coulibaly, le 08 juillet 2020. En outre, notons que celui-ci a été désigné pour défendre les couleurs de leur parti à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Présidentielle octobre 2020 : Un parti ivoirien s’oppose au parrainage citoyen

Le parti le Nouvel Ivoirien Côte d’Ivoire nouvelle (NICIN), s’oppose fermement au parrainage citoyen pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Notons que cette condition d’éligibilité pourrait donner du fil à retordre à tout prétendant n’ayant pas une assise nationale.

À cet effet, dans une déclaration rendue publique le mercredi 22 juillet, la présidente de NICIN, Marie Carine Bladi, a fait savoir que son parti est catégorique sur cette question. Selon elle, il s’agirait d’un moyen d’écarter des candidats à cette élection.

Par ailleurs, elle a indiqué que cette nouvelle disposition du code électorale introduite par le RHDP, est totalement illégitime, inappropriée. Elle a également souligné que sa mise en œuvre restait floue.

En outre, M. Bladi a précisé que « le parrainage citoyen qui, contrairement au vote n’est pas secret, sert davantage l’oligarchie politique qui met à mal la Côte d’Ivoire depuis plus de 30 ans ».  En d’autres termes cela pourrait ouvrir la porte à l’achat du parrainage.

Toutefois, dans ce contexte politique actuel, le NICIN craint fortement la possibilité de voir des pressions exercées sur des citoyens du fait de leurs choix. « Le RHDP utilise ces subterfuges pour non seulement éliminer des candidats mais aussi éloigner les ivoiriens du vrai débat. Notamment, qui est celui de la réforme de la CEI ». A-t-elle martelé.

Ainsi, cette dernière a clamé que le NICIN s’opposait fermement au système de parrainage citoyen.  De surcroît, elle a appelé l’ensemble des acteurs politiques et la société civile à se mobiliser. Ce rassemblement aurait pour but de faire barrage à ce système.

Cependant, la caution pour l’élection présidentielle, fixée à 50 millions de FCFA, le NICIN dit constater une nouvelle apparition. En effet, il s’agirait d’une vision visant à présenter l’élite politique comme une classe aux ressources financières importantes. Et non, comme celle porteuse d’idées novatrices et d’ambitions saines pour le pays.

AA en croire le partit du NICIN, passer de 20 à 50 millions de F CFA comme caution pour l’élection présidentielle, ne constitue en rien une avancée démocratique.

De ce fait,  Carine Bladi lance un appel à un retour de la caution à un montant plus raisonnable. Suivant ses dires, l’élection  présidentielle ne devrait pas être un concours de fortuné.

Rappelons aussi que le parrainage électoral, est une caution donnée ou accordée à un candidat à une élection. Celle-ci se matérialise par une signature.

Présidentielle 2020 : KKB accusé de vouloir perturber le PDCI

Les membres de l’ancien bureau de la Jeunesse du PDCI ont accusé Kouadio Konan Bertin dit « KKB », de vouloir déstabiliser leur parti. Qualifiant ce dernier de mercenaire politique, ces derniers n’ont pas hésité hier mercredi, de le faire savoir.

En effet, les anciens collaborateurs de KKB ont dénoncé une incertitude dans ses actes. A priori, ce dernier n’a pas respecté sa parole quant à sa candidature à la présidentielle. Rappelons que KKB avait indiqué s’abstenir de se présenter à la présidentielle si Bédié, chef du PDCI, se présentait à la convention d’investiture du  candidat du parti pour l’élection présidentielle. Mais, fort est de constater ce dernier à bel et bien déposer sa candidature.

Par ailleurs, l’ancien secrétaire général de la Jpdci, Kamagaté Brahimade et membre du bureau politique du PDCI, a appelé les militants du parti à rester sourds des appels de détresse de KKB. Ainsi, qu’à ces vaines tentatives de déstabilisation.

« Nous ne nous reconnaissons pas dans la démarche de notre ancien président ». A affirmé Djenebou Diomandé, conseiller en communication de M. Bédié. Elle  a également ajouté que KKB a employé une démarche solitaire. Notamment, des actions entreprises sans avoir consulté ses ex-collaborateurs.

« Cet acte ne fait ni chaud ni froid » au parti, a-t-elle martelé,  indiquant que l’on devrait tourner la page avec cette affaire de KKB. À l’en croire, le PDCI engagé dans la course à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, remportera ce scrutin.

Cependant, rappelons que face à la presse, le 7 juillet 2020, KKB a  déclaré qu’il n’excluait pas le fait d’être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Affaire «CEI déséquilibrée» : la Cour africaine a débouté les requérants, estime le gouvernement ivoirien

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a débouté le mercredi dans un arrêt, les requérants dans l’affaire Suy Bi Gohoré Emile et autres contre la République de Côte d’Ivoire relative à la Commission électorale indépendante ( CEI) a estimé le gouvernement ivoirien dans un communiqué transmis mercredi à APA.

« La Cour africaine est enfin parvenue à la conclusion suivant laquelle les requérants n’ont pas fait la preuve que la loi régissant la Commission électorale indépendante ( CEI) ne répondait pas aux normes prévues par les instruments pertinents relatifs aux droits de l’homme auxquels l’État défendeur est partie. En conséquence, elle les en a déboutés », a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, dans ce communiqué.

« La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a estimé que la Commission électorale indépendante ( CEI) issue de cette réforme est composée de membres indépendants et impartiaux, que cette CEI est équilibrée dans sa composition et qu’elle jouit d’une indépendante institutionnelle », a ajouté M. Touré.

Poursuivant, le porte-voix de l’exécutif ivoirien a soutenu que dans cet arrêt, la Cour africaine a indiqué qu’elle « n’a constaté aucune violation en ce qui concerne le droit de participer librement à la direction des affaires publiques, ni en ce qui concerne la question de l’égal accès à la fonction publique du pays ».

« La Cour africaine a déclaré que l’État de Côte d’Ivoire n’a pas violé son obligation d’exécuter l’arrêt qu’elle a rendu le 18 novembre 2016 dans le délai imparti », a également souligné M. Touré.

Dans un arrêt relatif à l’affaire Suy Bi Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a partiellement fait droit à la demande des requérants dans un arrêt de fond.

Selon l’arrêt, « dans l’examen au fond, la Cour a considéré que les requérants (partis politiques de l’opposition) n’ont pas établi que l’organe électoral créé par l’État défendeur est composé de membres qui ne sont ni indépendants ni impartiaux ».

En outre, la Cour observe qu’il n’a pas été prouvé que la CEI centrale est déséquilibrée en faveur du parti au pouvoir, et qu’il est « caractérisé par une grande dépendance institutionnelle du fait de niveaux inappropriés d’autonomie administrative ou financière et qu’il n’inspire manifestement pas confiance aux acteurs politiques ».

Sur ce fait, « l’examen du processus de réforme n’a révélé rien de tel », mentionne la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, dans un arrêt pris le 15 juillet 2020.

Toutefois, la Cour note un « déséquilibre manifeste du nombre de présidences des Commissions électorales locales proposé par le parti au pouvoir, suite aux élections du Bureau sur la base de la loi précédente, lorsque l’organe électoral aux niveaux locaux était encore déséquilibré en faveur du Gouvernement ».

La Cour a constaté que « l’État défendeur n’a pas pleinement respecté les articles 17 de la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance (la CADEG) et 3 du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et, par conséquent, a violé ces dispositions », souligne le texte.

Par ce motif, la Cour a ordonné à l’État défendeur de « prendre les mesures nécessaires pour garantir que de nouvelles élections du Bureau fondées sur la nouvelle composition de l’organe électoral soient organisées aux niveaux locaux », poursuit l’arrêt.

La Cour a constaté, par ailleurs, « l’absence d’un mécanisme garantissant que le processus de nomination des membres de l’organe électoral par les partis politiques, notamment les partis d’opposition et les OSC, soit piloté par ces entités ».

En conséquence, la Cour a relevé que « l’État défendeur n’a pas pleinement rempli non seulement les obligations qui lui incombent de garantir la confiance du public et la transparence dans la gestion des affaires publiques ainsi que la participation effective des citoyens dans les processus démocratiques telles que prescrites par les articles 3(7), 3(8) et 13 de la CADEG ».

Elle fait savoir que la Côte d’Ivoire n’a pas mais  accompli son obligation de veiller à ce que l’organe électoral jouisse de la confiance des acteurs et protagonistes de la vie politique, comme le prescrit l’article 3 du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie. La Cour en a conclu que l’État défendeur a violé ces dispositions.

La Cour a pour ce faire ordonné à l’État ivoirien de prendre les mesures nécessaires avant toute élection pour garantir que le processus de nomination des membres de l’organe électoral proposés par les partis politiques, notamment les partis d’opposition, ainsi que les OSC, soit piloté par ces entités, sur la base de critères prédéterminés, avec le pouvoir de s’organiser, de se consulter, de tenir des élections, si nécessaire et de présenter les candidats nominés appropriés.

La Cour a également ordonné à l’État défendeur de lui faire un rapport des mesures prises relativement aux deux mesures ci-dessus dans un délai de trois mois à compter de la date de notification du présent arrêt, et ultérieurement, tous les six mois, jusqu’à ce qu’elle considère que ces ordonnances ont été pleinement exécutées.

« Je voudrais féliciter les membres du conseil qui ont défendu notre requête devant ladite Cour », a déclaré dans un communiqué Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, opposition).

« De son exposé, nous retenons que la Cour a jugé recevable notre requête et demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de procéder à une reprise de la réforme de la Commission Électorale Indépendante, et ce dans un délai de trois  mois », a-t-il ajouté .

« Ce résultat me réjouit et je vous prie de procéder, Monsieur le Secrétaire Exécutif en chef du parti, à l’analyse de l’arrêt rendu afin que le parti sache à quoi s’en tenir dans les prochains jours jusqu’au 31 Octobre 2020, date de l’élection présidentielle », a poursuivi M. Bédié.

L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est fixée au 31 octobre 2020. Si l’Etat ivoirien réajuste au plus tôt les Commissions électorales indépendantes locales, le scrutin pourra se tenir dans le délai prescrit par la Constitution.

Présidentielle 2020 : Ouattara aurait décidé de briguer un 3e mandat

Le président de la République Alassane Ouattara aurait décidé de briguer un 3e mandat. C’est du moins ce que révèle le média Africa Intelligence.

Selon le média, Ouattara vient d’informer son premier cercle de sa volonté d’être candidat à sa propre succession. Une décision qui aurait été prise suite au décès d’Amadou Gon Coulibaly.

En effet, rappelons que ce dernier avait été désigné par Alassane Ouattara au sein du RHDP pour la présidentielle 2020. Malheureusement, il a succombé à un malaise le 8 juillet dernier.

Par ailleurs, soulignons que Ouattara, qui avait jeté tout son dévolu sur son Premier ministre, n’avait pas prévu d’autre alternative que la candidature de ce dernier. Ainsi, le décès du chef du gouvernement aurait-il chamboulé les plans d’ADO.

À en croire l’article d’Africa Intelligence paru ce mercredi, le média indique que le président ivoirien a annoncé à plusieurs de ses proches, « sa volonté de briguer un troisième mandat en octobre». Et ce, le week-end dernier.

Toutefois, cette information devra être confirmée avec l’officialisation de sa candidature par le RHDP. À cet effet, celle-ci devra se faire avant fin juillet. Quant à son investiture, elle devra être formalisée début août.

Cependant, si cette décision s’avère être vrai, Ouattara pourrait bien récolter les griffes de la communauté internationale. Notamment, en ne passant plus la main à une jeune génération.

Présidentielle Octobre 2020 : Henriette Dagri Diabaté, invite les ivoiriens à faire l’économie de l’affrontement

La grande chancelière de l’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire, Henriette Dagri Diabaté, a invité ce mardi à Abidjan, les ivoiriens à faire l’économie de l’affrontement lors des prochaines échéances électorales.

« Je saisis cette triste occasion pour dire chers ivoiriens, chers frères et sœurs, que vous soyez jeunes ou vieux, du nord ou du Sud, puisse la sagesse qui a permis aux ancêtres d’Amadou Gon Coulibaly à l’époque de l’almamy samory Touré, de faire l’économie de l’affrontement, nous inspirer tous». A exhorté Mme Diabaté.

En effet, elle s’exprimait dans l’oraison funèbre de la cérémonie d’hommage national à feu Amadou Gon Coulibaly. Et ce, en présence du chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara et de plusieurs personnalités dont son homologue sénégalais Macky Sall.

Par ailleurs, soulignons que Mme. Diabaté a salué la mémoire de son ancien compagnon de lutte politique qui a été un bouclier pour elle.

«Un jour de l’année 1999, des forces de l’ordre ont fait irruption au siège du Rassemblement des républicains ( RDR) pour arrêter le secrétaire général en l’occurrence ma modeste personne. Quand je m’apprêtais à me rendre, Amadou s’est interposé et a déclaré qu’avant d’arrêter Mme Dagri, il faut d’abord l’arrêter lui  le secrétaire général adjoint…Je me dis s’il a été un bouclier pour moi, qu’était-il alors pour sa mère, pour son épouse, pour ses enfants et pour sa grande famille?», s’est interrogée la grande chancelière.

En outre, cette dernière poursuivie en appelant la jeunesse ivoirienne à cultiver le goût du travail comme Gon Coulibaly. « Aux jeunes de ce pays, je vais dire ceci, souvenez-vous, c’est par la voie du travail et de la compétence que Amadou Gon est monté pas à pas jusqu’au sommet. Souvenez-vous qu’il est mort à la tâche ». A-t-elle indiqué.

Toutefois, rappelons que L’ex-premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi dernier à Abidjan à 61 ans. Ce décès est intervenu six jours après son retour de la France. Ce dernier aurait subi une intervention médicale au niveau du cœur.

Aussi, en mars dernier, Gon Coulibaly avait été désigné comme le candidat du RHDP, pour la présidentielle ivoirienne d’octobre prochain.

Présidentielle Octobre 2020 : Le RHDP n’exclut pas une éventuelle candidature de Ouattara

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP),  n’a pas exclu pas une éventuelle candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain. Et ce, en évoquant un cas de force majeure suite au décès du premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné candidat du parti.

Cette information a été donnée hier 09 juillet, par Adama Bictogo, directeur exécutif du RHDP. En effet, cette réflexion est ressortie à l’issue d’une réunion extraordinaire de ce parti. Selon Adama Bitogo, la candidature de Ouattara est d’un cas de force majeure, vu la situation présente. Pour ce faire ils devront revisiter l’analyse de Ouattara faite à l’époque. Ainsi, en tant que parti, ils lui feront part de la position du parti.

Par ailleurs, rappelons qu’il y a quelques mois, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé officiellement son intention de ne pas briguer un troisième mandat. Ce dernier avait émis transférer le pouvoir à une nouvelle génération. Une décision historique qui a été unanimement saluée par l’ensemble de la  classe politique ivoirienne et même au-delà.

En outre, Bictogo a annoncé un conseil politique de son parti. Notamment, dans les jours à venir afin de désigner un  nouveau candidat du RHDP pour le scrutin présidentiel.

« Il  y a eu un événement majeur.  Le parti va se réunir et  va analyser car le contexte,  il est nouveau, mais l’enjeu demeure le même. Jusqu’au 1er septembre prochain, il y a beaucoup de temps pour déposer une candidature. Quel est le candidat qui sied au contexte nouveau qui s’impose à nous? C’est ce que nous allons analyser», a-t-il fait savoir.

Cependant, il a assuré que le futur candidat du RHDP pour la présidentielle sera un choix de rassemblement.

Présidentielle 2020 : Anne Ouloto invite Bédié à se retirer de la course au fauteuil présidentiel

La ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Désirée Anne Ouloto, a invité Henri Konan Bédié à se retirer de la course au fauteuil présidentielle 2020.

En effet, la ministre Anne Ouloto a fait cette adresse à Bédié lors de son passage dans l’ouest de la Côte d’ivoire pour la sensibilisation des inscriptions sur la liste électorale. Notons qu’au cours de cette tournée, elle a invité les  militants et sympathisants du RHDP ainsi que les populations, à prendre massivement part à l’opération.

Cependant, cette dernière n’a pas omis donner son avis sur la candidature du sphinx de Daoukro à la tête du PDCI. Selon elle, l’octogénaire et président du PDCI, Bédié ne devrait pas se présenter pour les prochaines élections. Notamment, celle d’octobre 2020. « Dites à Bédié d’aller se reposer pour jouer désormais le rôle de conseiller, sinon s’il insiste, il l’aura honte. C’est clair que le Rhdp va le terrasser avec ses 86 ans sans bruits. » A-t-elle indiqué.

Par ailleurs, elle a souligné que la Côte d’ivoire n’avait plus besoin des vieux dirigeants, qui pour elle la plongera à nouveau dans un précipice. Aussi,  Ouloto a ajouté que la gouvernance de l’ancien président ivoirien avait laissé un souvenir amer aux ivoiriens.

Ainsi, si le Bédié insiste pour se présenter à ces élections, lui et son parti plieront leur bagage dès l’annonce des résultats au soir du 31 octobre 2020.

Toutefois, rappelons qu’Anne Ouloto est la deuxième personnalité à avoir donné son point de vue sur la candidature de Henri Konan Bédié. Et ce, après l’artiste chanteur Reggaeman Tiken Jah. Ce dernier s’était farouchement opposé  à la candidature d’Henri Konan Bédié tout en recadrant les partisans du Président du PDCI.

Révision de la liste électorale : Le PDCI plaide pour le report de la date de clôture des opérations

Le PDCI a plaidé ce vendredi 19 juin à Abidjan, pour reporter la date de clôture de l’opération de révision de la liste électorale prévue le 24 juin prochain.

En effet, c’est au d’une conférence de presse que le secrétaire exécutif en chef du PDCI, Maurice Kakou Guikahué a fait cette demande. Selon lui, cela permettra l’enrôlement de plus de personnes sur la liste électorale.

En outre, soulignons que l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne, a débuté le 10 juin dernier. Celle-ci, devrait s’achever normalement le 24 juin 2020.

Toutefois, rappelons que M. Guikahué, avait dénoncé des lourdeurs dans l’établissement des pièces administratives. Notamment, celles requises pour cette opération d’enrôlement. Ainsi qu’un dysfonctionnement de la Commission électorale indépendante (CEI) dans la conduite du processus électoral.

Par ailleurs, il avait indiqué que son parti est attente du verdict de la Cour africaine des droits de l’homme. Et ce, avant son entrée ou non dans cette institution électorale.

Cependant, le PDCI a son avis bien tranché sur l’institution de la CEI. Pour le parti, la CEI est déséquilibrée en faveur du pouvoir et ne répond pas aux standards internationaux. Notons également que l’élection présidentielle ivoirienne, est prévue pour le 31 octobre prochain.

Présientielle Octobre 2020 : Lancement de la révision de la liste électorale

La Côte d’Ivoire a procédé à un toilettage de son fichier électoral en prévision aux élections présidentielles et législatives d’octobre 2020.

En effet, la Commission électorale indépendante (CEI) a lancé le 10 juin, la mise à jour du fichier afin de la rafraîchir en inscrivant de nouveaux électeurs. Mais également en permettant le retrait des personnes, ne méritant plus d’y être.

Pour ce faire, chef de la CEI, Ibrahime Coulibay-Kuibiert, a invité les nouveaux majeurs à venir se faire enrôler. Selon lui, cette étape leur permettra de participer au choix des gouverneurs de la nation. Par ailleurs, c’est l’occasion de venir s’inscrire sur la liste électorale de choisir librement le candidat qu’ils veulent.

Toutefois, notons que la CEI n’a fixé aucun objectif.  Elle a estimé que quelque 5 millions de citoyens ivoiriens éligibles ne sont pas inscrits sur les listes. Cela  représente actuellement 6,6 millions d‘électeurs.

Election présidentielle 2020 : Les certificats de résidence délivrés gratuitement aux électeurs

La direction générale de la police nationale, a informé les citoyens que les certificats de résidence spéciaux sont délivrés gratuitement aux électeurs désirant changer de lieu de vote. Cette information a été donnée dans une note diffusée sur les réseaux sociaux.

En effet, cette opération se situe dans le cadre de la révision de la liste électorale, pour la présidentielle 2020. Ainsi, ces documents, ont été confectionnés par la Commission électorale indépendante (CEI) et ont été mis à la disposition de la police nationale.

Par ailleurs, soulignons que cette opération ne concerne que les personnes majeures. Notamment, il s’agira des électeurs voulant apporter des modifications sur leurs données personnelles sur la liste électorale. Notons que, ces modifications portent généralement sur leur statut matrimonial, leur domicile ou leur nom.

Toutefois, rappelons que la révision de la liste électorale en Côte d’Ivoire a démarré ce mercredi 10 juin. Celle-ci prendra fin le 24 juin 2020.

Déconfinement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé : Une réjouissance au cœur de leur parti

L’ex-président de la Côte d’Ivoire Laurent Gbagbo et son ex-ministre de la Jeunesse Blé Goudé sont désormais libres de leurs mouvements. La Cour Pénale Internationale (CPI), en a décidé ainsi en attendant leur procès en appel pour crimes contre l’humanité.

En effet, Gbagbo et Blé Goudé sont autorisés à quitter la Blegique où ils avaient été assigné à résidence depuis janvier 2019. La CPI a également assoupli les conditions de mise en liberté des deux hommes.  Pour ce faire, ils n’ont plus l’obligation de remettre leurs passeports à la CPI.

Par ailleurs, cette décision de la cour a suscité beaucoup une vague de réjouissance mais d’espoir chez les partisans des deux hommes. Notamment au sein du parti du Front Populaire Ivoirien (FPI). Pour Laurent Akoun, le vice-président du FPI pro-Gbagbo : « On se faisait une immense joie qu’il puisse aller et venir là où il est et puis jusqu’à ce qu’il rentre chez nous. Ce que nous attendons, c’est son retour, nous espérons toujours. On va aviser cela avec les autorités, elles seront approchées par les canaux officiels. »

Selon lui, ils avaient tous perdu espoir face à la situation d’acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé. Quant aux proches et partisans de Gbagbo et Blé Goudé, ils se disent satisfaire de cette décison et attendent avec impatience leur retour.

Cependant, soulignons que Laurent Gbagbo et Blé Goudé peuvent désormais aller vivre dans un des 134 États parties au statut de Rome. Sans toutefois, omettre leur pays natal, la Côte d’Ivoire. Néanmoins, à condition que les autorités du pays acceptent de les accueillir.

 

Présidentielle 2020 : Le FPI invite ses militants à se faire enrôler

Le FPI pro-Gbagbo a appelé ses militants à s’enroler massivement pour obtenir leurs cartes d’identité et autres pièces d’état civil, en vue de la présidentielle 2020.

Par ailleurs, cet appel a pour but de faire inscrire massivement sur les listes électorales les militants du parti. En outre, cela permettra au moment venu de pouvoir peser sur les élections présidentielle. Ainsi que legislatives de la fin de l’année.

A cet effet, le FPI dépechera en début juin, partout en Côte d’Ivoire 200 délégations pour sensibiliser ses militants à cet objectif. Et ce, dans une opération baptisée Inondation électorale.

Cependant, notons que la vision du FPI, demeure intacte pour cette présidentielle 2020. Même si, certains événements ont changé la stratégie du FPI, elle semble rester focaliser sur un but bien précis.

Toutefois,  même si son candidat n’est pas encore désigné, le FPI change de ligne et entend être un acteur à part entière de cette présidentielle 2020.

Rappelons également, que seul le RHDP, à officiellement présenté son candidat. Notamment, Amadou Gon Coulibaly, premier ministre de la Côte d’Ivoire.

Présidentielle Octobre 2020 : KKB déclare se présenter si Bédié désiste

Kouadio Konan Bertin surnommé KKB, a déclaré vouloir se présenter pour les primaires des élections présidentielles d’octobre 2020, si Bédié désistait.

Selon lui, Henri Konan Bédié est le candidat du PDCI pour la présidentielle. Mais si ce dernier ne se présente pas sa candidature, ceux qui voudront le faire seront obligés de se soumettre à l’épreuve des primaires. Il a également laissé entendre que si Bédié âgé de 86 ans, est candidat à la prochaine convention et qu’il l’appelle à ses côtés, il le soutiendra.

Toutefois, dans le cas où il n’est pas candidat, il se lancera dans les primaires, qui auront lieu en vue de l’élection du candidat à l’élection présidentielle.

Rappelons que la convention du PDCI devrait se tenir du 12 au 14 juin 2020. Malheureusement avec la crise sanitaire du Covid-19 en Côte d’ivoire, cela pourrait réduire la mobilisation autour de l’événement. Et ce, en raison de la distanciation physique imposée par le gouvernement.

Notons également que, le RHDP a déjà désigné son candidat, qui est l’actuel Premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

 

Présidentielle Octobre 2020 : l’Etat ivoirien compte tenir les élections malgré la crise sanitaire

L’Etat ivoirien a envisagé tenir les élections présidentielles octobre 2020, malgré la crise sanitaire liée au covid-19 que la Côte d’ivoire traverse.

A cet effet, l’Etat travaille dans la perspective d’organiser la présidentielle du 31 octobre 2020, comme fixé par la constitution. Et ce, malgré l’impact du Covid-19 sur le processus électoral.

Selon le porte-parole du gouvernement Sidi Touré, qui s’est exprimé au journal télévisé de 13h sur la RTI1, il a indiqué que le gouvernement travaillait sur ce point.  Un travail qui pourra rendre toutes ces élections réalisables. « Pour ce qui est du gouvernement, nous prenons toutes les dispositions pour la bonne tenue à bonne date de cette élection. Celle-ci, devra s’organiser dans les conditions de transparence et d’équité pour tout le monde ».  A-t-il indiqué.

Cependant, il a fait savoir que le véritable maître d’œuvre de ces élections, est la Commission électorale indépendante (CEI). Concernant cette commission, elle donnera au moment opportun le calendrier opérationnel de la présidentielle d’octobre 2020, après avoir apprécié le contexte de déroulement de ces élections.

Toutefois, Sidi Touré a été aussi interrogé sur la question de santé du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. Ce dernier à répondu en disant il a répondu que le candidat du RHDP allait très bien. Il également ajouté qu’il a eu le privilège de lui parler.

Par ailleurs, Sidi Touré a rappelé que M. Coulibaly est allé en France pour faire un contrôle régulier de son état de santé. Il insisté, sur le fait qu’il aurait subi un examen de la coronarographie (relative au cœur). C’est une technique courante en matière médical.

A la suite de cet examen, dira-t-il, « il se repose pour pouvoir reprendre des forces et revenir…il sera parmi nous dans quelques jours ».

Notons que, cette intervention sur son cœur pourrait réduire son activité politique à environ six mois de l’élection présidentielle. En effet, Gon Coulibaly étant candidat du RHDP, devra trouver les ressources et l’énergie nécessaire au plan physique pour rebondir dans la course à la présidentielle.

 

Présidentielle Octobre 2020 : Amadou Gon Coulibaly désigné candidat par le RHDP

Le premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly a été désigné comme candidat à la présidentielle d’octobre 2020 par le RHDP. Cette désignation a été faite par consensus à l’issue d’un conseil politique extraordinaire.

Par ailleurs, ce conseil a été dirigé par le président de la république Alassane Ouattara, le jeudi 12 mars à l’Hôtel Ivoire Abidjan.

Présidentielle Octobre 2020

« J’avais voulu faire des primaires pour la désignation du candidat qui va porter la candidature de notre parti. Mais lorsque nous écoutons les uns et les autres. Votre choix s’est porté sur la personne d’Amadou Gon Coulibaly. Je suis d’accord de faire d’Amadou Gon Coulibaly notre candidat. Si j’avais à choisir, je choisirai moi aussi AGC », a déclaré le président Alassane Ouattara.

A cet effet, Les principaux cadres du parti, ont pris la parole tour à tour, pour donner leur voix à  la candidature de Gon.

Pour le porte-parole du parti, Kobenan Kouassi Adjoumani, il a exprimé qu’Amadou Gon Coulibaly gagnera ces élections avec la bénédiction de leur leader Alassane Ouattara.

Cependant, l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique Albert Mabri Toikeusse n’a pas été du même avis que ces confère sur cette décision. A priori, ce dernier avait l’intention d’être candidat.

« Monsieur le Président, vous êtes le fils du Président Félix Houphouët-Boigny, qui nous a enseigné le dialogue. Nous nous appuierons sur le dialogue pour régler nos divergences. 
Ne prenons pas d’engagement d’une heure dans une salle, qui par la suite ne reflèteront pas la réalité sur le terrain. Faites donc comme Félix Houphouët-Boigny. Travaillez à nous mettre en équipe », a réagi M. Toikeusse.

Quant à Amadou Gon Coulibaly, il dit donner tout pour avoir une équipe soudée et unie pour gagner ces élections. Ce dernier a également invité les membres du parti à s’engager politiquement sur le terrain.

Présidentielle d’octobre 2020: 4,6 millions d’euros de L’UE pour le processus électoral

 L’ ambassadeur de l’union européenne en Côte d’Ivoire, Jon Von Kirchmann a annoncé ce mardi 10 mars 2020 à Abidjan un appui financier de 4,6 millions d’euros. D’autres institutions internationales projettent une aide financière à la Côte d’Ivoire pour la présidentielle d’octobre 2020.

L’UE dégage un financement de 4,6 millions d’euros. Ce financement concerne le processus électorale de la présidentielle d’octobre 2020 et les élections législatives de 2021. Le budget de l’Etat ivoirien prévu pour l’élection présidentielle s’élève à 75 milliards FCFA en 2020 et 12 milliards FCFA en 2021.

Un total de 87 milliards FCFA prévu pour l’organisation des élections en Côte d’Ivoire. Le Programmes des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a conclu le 30 janvier avec la commission électorale indépendante (CEI) un projet d’appui pour la présidentielle d’octobre 2020. Ce projet aidera à mettre en place le renforcement de capacité, les ressources humaines et les moyens logistiques.

Le projet d’appui d’aide à l’organisation comprend plusieurs stratégies. Une stratégie de communication prévue dans le cadre de la prévention des violences  électorales a été prise en compte. Le diplomate européen a réaffirmé la volonté  de l’UE à contribuer  à l’apaisement du climat électoral en 2020. Enfin, Jon Von Kirchmann a lancé un message aux journalistes « Vous ne devez pas diviser c’est important.  Je compte sur vous dans cette année électorale. », a-t-il dit.

Une représentation de la CEI s’installe aux Etats Unis pour la présidentielle d’octobre 2020

La Commissaire centrale de la CEI de la Côte d’Ivoire pour les Etats-Unis, a procédé, le mardi 3 mars 2020, à l’installation de la Commission Electorale locale de la zone des Etats-Unis d’Amérique. Cette installation a lieu au cours d’une rencontre organisée dans les locaux de l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Washington DC.

A cet effet, Messieurs Koné Yacouba, du RHDP et Jean Pierre Bouabré du GP PAIX, ont  été nommés, Président et Vice-Président de ladite commission.

Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion de passer en revue le processus électoral. il a été fait cependant à travers ses étapes clés dont l’enrôlement, la révision de la liste électorale et les dispositions à prendre pour le vote.

En effet, l’opération d’enrôlement, étape importante du processus, se déroulera du 27 avril au 2 mai 2020 à Washington et à New York.  « Je voudrais appeler mes frères et sœurs ivoiriens vivant aux Etats Unis d’Amérique à se mobiliser massivement pour cette opération. J’en appelle donc à votre sens du civisme », a indiqué Mme Marguerite Yoli-BI née Koné.

La CEI est representée à ce jour dans deux aux Etats Etats-Unis, notamment Washington DC et New York.

Quant au maintien des centres de recensement d’autres Etats, un plaidoyer a été fait afin de préserver et garantir le droit de vote des ressortissants ivoiriens vivant sur la côte Sud-Est du vaste territoire des Etats-Unis.

Il convient de préciser que la représentante de la CEIa  été auparavant reçue, par l’Ambassadeur Haidara. Ce dernier a rassuré son interlocutrice de sa disponibilité et de sa volonté à mettre en œuvre  un processus électoral inclusif et apaisé.

Les enjeux de la présidentielle d’octobre 2020 après révision constitutionnelle

Après avoir éclaircit ses intentions concernant sa candidature à un troisième mandat aux prochaines élections présidentielles d’octobre 2020, les enjeux se précisent pour une bataille électorale. Le Président Ivoirien Alassane Ouattara peaufine une nouvelle stratégie qui peut bouleverser  les tendances de cette élection ainsi que le paysage politique Ivoirien.

Le retrait stratégique du chef…

C’est devant une foule d’officiels composée de députés, de sénateurs, de chefs traditionnels et de ministres que le président Alassane Ouattara dévoile enfin ses intentions pour la présidentielle d’octobre 2020. « Je ne serai pas candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 pour enfin transférer le pouvoir à la nouvelle génération ».  Une modification constitutionnelle qui ne passera pas à un référendum mais en cours d’élaboration à Yamoussoukro.

Ce qui est un peu contradictoire car une élection démocratique n’est ni un transfert de pouvoir ni une passation générationnelle du pouvoir. Cette annonce à Yamoussoukro pourrait  repositionner le chef de l’Etat dans l’échiquier politique. Dans l’opinion publique, il fait un bon choix de se retirer. Donnant ainsi une leçon à d’autres chefs d’Etat Africains et à ses principaux opposants Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.

Selon la constitution de 2016, ces deux grands acteurs de la politique Ivoirienne peuvent être candidat à la présidentielle d’octobre 2020. Le « transfert de pouvoir »  à la nouvelle génération évoqué par le président est un appel à ces derniers à se retirer de la course. En dépit de l’influence qu’ils détiennent dans leurs partis politiques et leurs bastions.

Parlant de la nouvelle génération, la classe politique Ivoirienne a du potentiel avec des figures montantes notamment Guillaume Soro, Yasmine Ouégnin, Konan Kouadio Bertin (KKB), Jean Louis Billon, Thierry Thanoh, Tidjane Thiam… Bien qu’étant tous issus de la nouvelle génération et opposant au régime Ouattara, pourront-ils se présenter aux élections de 2020 selon les dispositions qui seront prévues par la nouvelle constitution??

 

Un scénario à la « Poutine » en cours???

Les ambitions présidentielles de certains acteurs politiques s’affichent tant bien dans l’opposition et dans le camp du parti au pouvoir. Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko pourront être de bons présidentiables à la succession de Ouattara.

Mais leurs poids politique et leur influence populaire sont mis en doute au sein du RHDP (Parti au pouvoir).  Alassane Ouattara conserve toujours son aura au sein du parti et la maîtrise de ses troupes.

Qui sera donc l’heureux élu à sa succession? Pourras t-il s’imposer en tant que candidat du camp présidentielle? Va t-il opter pour un plan  à la « Poutine »?? En Russie, Vladimir Poutine et Dimitri Medvedev ont mutuellement occupé le poste de président et de vice-président à tour de rôle.

Dans tout les cas ce scénario est le plus probable. Pour le moment, la lutte pour le fauteuil présidentiel promet des surprises à l’horizon.

 

Des femmes se mobilisent à Abobo, pour demander à Ouattara de Briguer un 3e mandat

Des femmes partisanes du président ivoirien Alassane Ouattara ont manifesté ce lundi 09 mars à Abobo, suite à sa décision de ne pas se présenter pour un 3e mandat. Cette décision qui est perçue pour ces femmes comme un danger pour la paix et la stabilité en Côte d’ivoire.

A cet effet, certaines pancartes illustrées par des phrases telles que « 9 ans de paix et de stabilité, on veut Ado » montre le désir pour ces femmes de le voir encore pour un troisième mandat.

Pour certaines manifestantes, Ouattara surnommé « Ado » est une chance pour la Côte d’ivoire. Quant à d’autres elles se sont exprimées par ses dires : «On veut ADO, ADO pour toujours, ADO est une chance pour la Côte d’Ivoire »

Par ailleurs, cette manifestation vient confirmer la volonté de certains proches du président qui estiment que renoncer à un troisième mandat en 2020, n’est pas d’une bonne initiative.

Selon l’artiste-chanteuse ivoirienne Mawa Traoré : « Papa ADO nous sommes avec toi aujourd’hui, nous sommes avec toi demain. Si nous sommes là aujourd’hui, c’est pour la paix ». Elle a souhaité que Ouattara ne renonce pas à se présenter.

Rappelons que le jeudi 05 mars, Alassane Ouattara avait annoncé devant le parlement réuni en congrès à Yamoussoukro qu’il ne sera pas candidat pour les élections présidentielle d’octobre 2020. Il souhaite transférer le pouvoir à une nouvelle génération.

Après le discours de Ouattara, Soro prevoit de s’adresser à la Nation le 07 mars 2020

Le président de Générations et Peuples Solidaire, Soro Guillaume souhaite adresser un message à la nation, le samedi 07 mars 2020, suite au discours prononcé par Alassane Ouattara à Yamoussoukro.

En effet, suite à l’annonce de Ouattara de ne pas se présenter pour les élections présidentielles 2020, Soro Kigbafori Guillaume a décidé à son tour, de parler au peuple ivoirien.

« Je m’adresserai à la nation à la suite du discours du Président de la République de Côte d’ivoire », a-t-il posté sur sa page Facebook.

Le président de Générations et Peuples Solidaire, va certainement analyser à fond tout le discours du Président Alassane Ouattara.

Pour rappel, le chef de l’Etat ivoirien a annoncé sa décision de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 31 octobre 2020. Il tient à respecter son engagement pour le transfert du pouvoir à une jeune génération.

 

 

Alassane Ouattara ne sera pas candidat à l’élection présidentielle 2020

Alassane Ouattara vient de clarifier les choses quant à sa candidature à l’élection présidentielle de 2020.

En effet le président ivoirien a décidé « de ne pas être candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 » et transférer le pouvoir à une jeune génération. Il vient de l’annoncer lors de son adresse sur l’état de la nation, en face des députés et sénateurs ivoiriens à Yamoussoukro.

«Tout au long de ma carrière, j’ai toujours accordé une importance particulière au respect de mes engagements. En conséquence, j’ai décidé de ne pas être candidat en 2020 (…) Cela a été un honneur de servir mon pays», a déclaré Alassane Ouattara, ce jeudi 05 mars.

« Par cet acte, je veux donner la possibilité à des ivoiriens plus jeunes de poursuivre l’oeuvre de modernisation de notre pays et de conduire la destinée de notre nation avec toute l’énergie nécessaire. Je veux aussi assurer les conditions d’une passation de pouvoir d’un président démocratiquement élu à un autre pour la première fois dans l’histoire de notre pays. » a t-il ajouté.
Dans son discours, le président Alassane Ouattara a également évoqué son bilan à la tête de la Côte d’Ivoire ainsi que le projet de révision constitutionnelle.

Cette annonce met donc fin aux débats et questionnements sur le sujet.

Présidentielle Octobre 2020 : Ouattara est attendu au tournant à Yamoussoukro

À l’approche de la présidentielle d’Octobre 2020, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, s’adressera à la nation ce jeudi 05 mars à Yamoussoukro. Il prononcera un discours devant les deux chambres parlementaires.

Par ailleurs, dans le cadre d’une réunion en congrès du parlement, le chef de l’Etat ivoirien

En effet, une note circulaire du chef d’Etat, a été émise par la secrétaire générale du gouvernement, le 1er mars dernier. L’autorité exécutive avait ordonné à ces ministres, de se présenter à Yamoussoukro le jeudi 5 mars pour « une réunion en congrès du parlement ».

Rappelons que suite à l’annonce d’une nouvelle réforme de la constitution, l’atmosphère politique en Côte d’ivoire, s’est détériorée ces derniers jours.

Cependant, le rendez-vous du 5 mars est un moment décisif pour la politique ivoirienne. Notamment, cette situation dans laquelle où Ouattara ne renonce pas à son but de reformer la constitution.

Il faudra souligner qu’à quelques mois des présidentielles , les partis politiques n’ont toujours pas désigné leur candidat.  ni déterminé des politiques stratégiques.

Présidentielle Octobre 2020 : la CEI annonce les nouvelles dispositions pour le vote des ivoiriens à l’étranger.

Le jeudi 27 février 2020, s’est produit une conférence de presse au siège de la Commission électorale indépendante (CEI) à Abidjan-II Plateaux. A cet effet, le porte-parole de l’institution, Émile Ébrottié, a annoncé une mission des Commissaires centraux de l’organe électoral.

Cette mission qui sera conduite, par le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime et elle se déroulera du mercredi 4 au dimanche 15 mars 2020. Elle aura pour objectif, de sillonner plusieurs pays d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Afrique en vue d’installer les commissions électorales des représentations diplomatiques

Par ailleurs, les Commissaires ou superviseurs procéderont également à l’élection des Bureaux des Cerd, et à la formation de leurs membres.

Il faudrait noter notamment, que l’organe électoral vise à se conformer à l’article 30 de la Constitution ivoirienne. Elle stipule que “l’État assure la participation des Ivoiriens résidant à l’extérieur à la vie de la Nation”. A cet effet, des rencontres de sensibilisation avec la diaspora ivoirienne dans les pays concernés sont au rendez-vous.

CEI : Affi appel à une réorganisation de la commission indépendante

Le président du Front Populaire Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan a appelé ce jeudi 13 février 2020, à une réorganisation de la CEI, chargée d’organiser la présidentielle d’octobre en Côte d’ivoire.

Cet appel s’est fait à l’issue d’un tête-à-tête avec le vice-président de la République Daniel Kablan Duncan.

« Il faut que des décisions soient prises pour que tous les acteurs majeurs de la vie politique soient représentés dans cette commission électorale indépendante et que les commissions locales qui sont à l’heure actuelle dominées à plus de 98 % par des représentants du RHDP soient réorganisées de manière à ce qu’elles reflètent l’ensemble des forces politiques du pays », a déclaré M. Affi N’Guessan face aux journalistes juste après la rencontre.

Pour lui, les perspectives pour que cette élection se tienne dans la sérénité et la paix ne semblent pas encore être réuni à l’heure actuelle en raison de l’absence de certains acteurs politiques.

Contesté par une grande partie de l’opposition, dont le PDCI, l’EDS qui ont refusé t’intégrer la CPI, la juge encore déséquilibrée en faveur du pouvoir.

Quant au chef de l’Etat Alassane Ouattara, avait estimé le 30 novembre passé, que l’actuelle commission est plus équilibrée que celle de 2015 et a assuré qu’il n’aurait plus de nouvelles discussions sur la CEI.