L’ex patron Renault-Nissan a fui la justice japonaise pour rejoindre le Liban, le 30 décembre

" Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique ", Carlos…

 » Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique « , Carlos Ghosn.

L’ancien patron de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, était assigné en résidence surveillée au Japon, où il attendait son procès. En effet, il est accusé par la justice de « malversations financières présumées ». Son procès devrait s’ouvrir à partir de mars 2020.

Coup de théâtre ce 31 décembre, nous apprenons que Carlos Ghosn, a quitté le japon pour rejoindre Beyrouth, dans un avion en provenance de Turquie, le lundi 30 décembre 2019.

En effet, Carlos Ghosn a confirmé lui-même sa fuite dans un communiqué ce mardi matin.  » Je suis à présent au Liban. Je ne suis plus l’otage d’un système judiciaire japonais partial où prévaut la présomption de culpabilité « , a-t-il écrit, selon un document transmis par ses porte-parole.

Notons que depuis le début de cette affaire de « Renault-Nissan », Carlos Ghosn s’est toujours plaint des conditions de détention, du traitement qui lui a été infligé et la façon dont la justice japonaise mène la procédure à charge dans ce dossier.

Par conséquent, dans son communiqué il avoue ceci: « Je n’ai pas fui la justice, je me suis libéré de l’injustice et de la persécution politique. Je peux enfin communiquer librement avec les médias ».

Par ailleurs, son principal avocat japonais s’est dit « abasourdi  » par l’annonce de la fuite de son client. Il a affirmé qu’il n’a eu aucun contact avec lui depuis son départ dont les conditions demeurent mystérieuses.