Zambie/Foot : Avram Grant nommé nouvel entraîneur

L’ancien coach de Chelsea a signé un contrat de deux ans avec les doubles champions d’Afrique.L’Israélien Avram Grant a été nommé, jeudi 22 décembre 2022, nouvel entraîneur de l’équipe nationale masculine de football de la Zambie.

Selon l’Association de football de Zambie, l’Israélien de 67 ans a signé un contrat de deux ans qui lui permettra de superviser les préparatifs du pays d’Afrique australe pour la Coupe d’Afrique des Nations 2024 prévue en Côte d’Ivoire.

Grant a surmonté la rude concurrence de plus de 100 autres entraîneurs qui s’étaient disputés la chance d’entraîner les Chipolopolo.

L’Israélien est sans emploi depuis qu’il s’est séparé de NorthEast United (Inde) en 2018.

Entre 2014 et 2017, il était l’entraîneur de l’équipe nationale ghanéenne, menant le pays d’Afrique de l’Ouest jusqu’en finale de la Coupe d’Afrique des Nations, où il s’est incliné face à la Côte d’Ivoire aux tirs au but.

Son poste le plus important a été celui d’entraîneur du club de première division anglaise, Chelsea, entre 2007 et 2008, menant cette équipe à la finale de la Ligue européenne des champions.

Il a également entraîné les équipes anglaises de Portsmouth et West Ham United et l’équipe serbe du Partizan Belgrade.

Af’Sud : Ramaphosa et Dlamini-Zuma font la paix

La ministre sud-africaine de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, s’est engagée à soutenir le président sud-africain Cyril Ramaphosa réélu à la tête du Congrès national africain (ANC).Après des mois de tension, Dlamini-Zuma, devenue plus conciliante, a déclaré que la nouvelle direction de l’ANC devrait être soutenue pour le bien du parti et du pays.

« La nouvelle direction doit accepter les perdants et les perdants doivent accepter la direction », a déclaré Dlamini-Zuma. La deuxième tentative de Mme Dlamini-Zuma de se présenter contre le président Cyril Ramaphosa pour la présidence de l’ANC s’est soldée par un échec, puisqu’elle n’a obtenu aucune voix pendant la période de nomination.

Il y a deux semaines, l’ancienne épouse de Jacob Zuma, ancien président sud-africain, a commis une bourde politique au Parlement, en défiant la décision du parti de ne pas voter pour le rapport d’un groupe parlementaire indépendant, accusant Ramaphosa d’avoir dissimulé le vol dans sa ferme. En plus, elle a voté pour la mise en accusation du président, ce qui n’a pas plu aux dirigeants de l’ANC qui ont condamné cette décision.

Mme Dlamini-Zuma a déclaré qu’elle était prête à servir le parti et le gouvernement à n’importe quel titre, et qu’elle espérait voir le parti s’unir en vue des élections de 2024. Elle était l’un des cinq législateurs de l’ANC à voter en faveur de l’ouverture d’une enquête complète sur la mise en accusation du président à la Chambre. Le vote de destitution de Ramaphosa a échoué en raison de l’écrasante majorité de l’ANC au Parlement.

Afrique : 88 % de la population ressentent les effets du changement climatique (enquête)

L’étude de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) sur le climat, réalisée dans neuf pays du continent noir, révèle que « les changements climatiques ont déjà des répercussions sur le quotidien » d’au moins 6000 personnes âgées de 15 ans et plus interrogées.Maroc, Tunisie, Égypte, Kenya, Afrique du Sud, Angola, Cameroun, Côte d’Ivoire et Sénégal, ce sont les pays où la première édition africaine de l’enquête de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) sur le climat a eu lieu entre le 1er et le 25 août 2022. Cette initiative de l’institution financière vise d’après elle « à nourrir le débat général sur les comportements et les attentes en matière d’action en faveur du climat ».

« 61 % des Africains interrogés soutiennent que les changements climatiques et les atteintes à l’environnement ont affecté leurs revenus ou leurs moyens de subsistance », lit-on dans un communiqué reçu mardi à APA. Les pertes de revenus, rapporte la source, sont généralement liées à des sécheresses intenses, à l’élévation du niveau des mers ou à l’érosion côtière, ainsi qu’à des phénomènes météorologiques extrêmes tels que des inondations ou des ouragans.

« Nous appuyons depuis de nombreuses années les investissements dans les énergies propres en Afrique, comme l’énergie éolienne, l’hydroélectricité et les solutions hors réseau. Nous sommes prêts à déployer toute notre panoplie de services de conseil et d’instruments financiers et appuyer nos partenaires sur le terrain afin d’atténuer les changements climatiques, de nous adapter à leurs effets négatifs déjà palpables et de garantir une transition juste », affirme Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI.

À en croire le bras financier de l’Union Européenne (UE), les résultats de cette enquête arrivent à un moment critique pour l’Afrique, après la COP 27 où la mobilisation des ressources pour l’atténuation du réchauffement climatique et l’adaptation aux effets de celui-ci ont été au cœur des débats avec la conclusion d’un accord décisif sur un nouveau fonds « pertes et préjudices » pour les pays vulnérables durement touchés par les catastrophes climatiques.

L’Afrique, rappelle M. Fayolle, est la partie du monde la plus touchée par les changements climatiques, bien que ce soit celle qui contribue le moins au problème. Le continent fait face à une menace accrue de phénomènes météorologiques extrêmes et de changements climatiques chroniques, qui influencent les rendements agricoles, la sécurité alimentaire et hydrique, les écosystèmes, les moyens de subsistance, la santé, les infrastructures et les migrations.

Poursuivant son propos, il souligne que « les changements climatiques, par leurs effets néfastes sur les ressources vitales et la concurrence qu’ils entraînent pour les ressources naturelles, risquent d’accroître la pauvreté, les inégalités et le chômage ».

Ainsi, 76 % des Africains sondés ont déclaré que la priorité devrait donc être donnée dans leur pays aux énergies renouvelables, loin devant les combustibles fossiles (13 %).

Af’Sud : Cyril Ramaphosa reconduit à la tête de l’ANC

Le Congrès national africain (ANC), parti historique au pouvoir en Afrique du Sud, a reconduit le président sortant Cyril Ramaphosa.Les 4.000 délégués du parti ont reconduit l’actuel président à la tête de l’ANC, lui ouvrant la voie à un second mandat à la tête du pays en 2024. Ramaphosa (70 ans) est sorti victorieux de l’élection qui l’opposait à son rival Zweli Mhkize, son ministre de la Santé.

Le président sortant remporte le vote de la majorité des délégués du parti réunis en congrès à Johannesburg. Le président sud-africain obtient 2.476 voix contre 1.897 pour son concurrent. Cyril Ramaphosa, devient ainsi le grand favori aux prochaines élections générales de 2024, qui va désigner le prochain président de la République sud-africaine.

Adoubé par Nelson Mandela qui l’avait désigné comme le plus doué de sa génération, le successeur de Jacob Zuma sort requinqué après cette victoire à la tête de l’ANC. Le président sud-africain était pourtant mal embarqué. Il était est embourbé dans une affaire de vol dans sa ferme de Lupopo en février 2020.

Arrivé au pouvoir en 2018, Ramaphosa est accusé d’avoir dissimulé le vol de plus de 4 millions de dollars dans l’une de ses propriétés et d’avoir acheté le silence des cambrioleurs. L’opposition réclame sa démission, mettant en doute son engagement à lutter contre la corruption

Af’Sud : une conférence élective de l’ANC sur fond de conflits internes

La réunion se déroule du 16 au 20 décembre 2022.Plus de 4.000 délégués prennent part à la 55ème conférence nationale élective du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir en Afrique du Sud, qui s’est ouverte vendredi à Johannesburg sur fond d’âpres divisions dans ses rangs.

L’ouverture de la conférence a été retardée de plusieurs heures en raison de retards dans l’enregistrement des délégués des neuf provinces du pays. Cela a retardé le discours d’ouverture du président du parti, Cyril Ramaphosa, qui a été reporté de 9 heures (7 heures GMT) à la fin de l’après-midi.

La conférence, qui se tient tous les cinq ans, constitue la plus haute instance décisionnelle de l’ANC lui permettant d’élire la direction du parti et adopter les politiques clés pour gouverner le pays.

Le président Ramaphosa cherche à être réélu à la tête de l’ANC pour pouvoir être candidat à la prochaine élection présidentielle. Mais il devra d’abord affronter l’ancien ministre de la Santé, Zweli Mkhize, et l’ancienne cheffe de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, tous deux candidats à la présidence du parti qui dirige la nation arc-en-ciel depuis 1994.

Les débats de la conférence devraient être éclipsés par les luttes internes de l’ANC, dont des factions rivales au chef de l’Etat sortant, Cyril Ramaphosa, remettent en cause son aptitude à exercer ses fonctions.

Ses adversaires veulent qu’il démissionne à la suite d’un scandale de corruption dans lequel il est accusé d’avoir couvert un vol survenu dans sa ferme il y a plus de deux ans. Il est accusé de ne pas avoir signalé le vol à la police, et des questions ont également été soulevées quant à l’origine des fonds.

« L’Afrique a peu contribué au changement climatique » (Blinken)

L’administration Biden propose de « travailler ensemble » avec l’Afrique pour relever les défis liés au changement climatique.Ce mardi 13 décembre, au premier jour du forum Etats-Unis – Afrique, à Washington, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a rencontré quelques dirigeants du continent noir pour discuter de « la conservation, l’adaptation au climat et la transition énergétique ».

Face aux présidents de la République démocratie que Congo (RDC), des Seychelles, de la Zambie, du Nigeria et du Gabon, le chef de la diplomatie américaine s’est exprimé sur « l’attention qui doit être portée sur l’Afrique » en raison de « l’urgence croissante de la crise climatique ». « Comme nous le savons, 17 des 20 pays les plus vulnérables au climat dans le monde se trouvent sur le continent africain », a-t-il rappelé, soulignant que « 18 millions de personnes ont été confrontées à la faim pendant quatre années consécutives dans la corne de l’Afrique ».

Selon le secrétaire d’État américain, « la communauté de tout le continent ressentent l’impact du changement climatique », ajoutant que « de violentes tempêtes se sont abattues sur l’Afrique australe », alors que « la hausse des températures attise les incendies de forêt en Afrique du nord ». À cela s’ajoute « la montée des eaux » qui « menace les vies et les moyens de subsistance des nations insulaires, tandis que les phénomènes météorologiques extrêmes en Afrique centrale aggravent les crises alimentaires déjà existantes et alimentent les tensions qui nourrissent et alimentent les conflits violents ».

« Agir ensemble »

M. Blinken reconnaît que « les nations africaines ont relativement peu contribué à cette crise, mais qu’elles en subissent les conséquences de manière disproportionnée ». À ce titre, il juge « injuste et irréaliste de leur demander de tourner le dos au développement et aux opportunités économiques au nom d’une transition énergétique propre, de leur demander en fait de renoncer à ce que beaucoup d’entre nous ont fait dans le passé pour développer nos pays et nos économies ».

« C’est pourquoi, propose-t-il, nous pensons que le meilleur moyen de faire face à la crise climatique est de travailler ensemble ». La première piste de solution consiste à s’associer « pour préserver les écosystèmes ».

Dans ce sens, M. Blinken rappelle que « pour soutenir la gestion durable de la forêt tropicale du bassin du Congo, nous avons investi plus de 600 millions de dollars dans le Programme pour l’environnement en Afrique centrale, qui réunit le gouvernement américain et des ONG africaines et américaines ». Estimant que les « océans sont également un élément clé de cette lutte », il explique que c’est pour cette raison que les Etats-Unis ont lancé un programme « pour encourager les pays à s’engager à protéger au moins 30% de leurs eaux océaniques d’ici 2030 ».

« Deuxièmes, poursuit-il, nous nous associons pour rendre les engagements et les communautés plus résilientes face au changement climatique ». Concrètement, « le plan d’urgence du président pour l’adaptation et la résilience travaille avec les gouvernements nationaux à gérer les impacts du changement climatique ». À l’en croire, « cette initiative et d’autres visant à soutenir une agriculture résiliente au changement climatique sont de plus en plus cruciales », craignant une aggravation de la sécurité alimentaire par « l’invasion de l’Ukraine par la Russie ».

Enfin, en troisième ressort, le secrétaire d’Etat américain indique « nous nous associons pour faire avancer une transition juste vers une économie propre qui préserve notre planète et favorise les opportunités économiques inclusives ».

Après une pause de sept ans, le Forum Etats-Unis – Afrique se tient du 13 au 15 décembre. Quarante-neuf gouvernements africains sont invités à prendre part à cette rencontre visant à raffermir les relations entre les États Unis et le continent africain.

Zimbabwe : le fils du président sur la liste des sanctions américaines

Les Etats-Unis ont imposé des sanctions financières au fils du président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa et à trois autres personnes pour corruption et abus.Le département américain du Trésor a désigné Emmerson Mnangagwa Junior, Sandra Mpunga, Nqobile Magwizi et Obey Chimuka pour leurs liens avec l’homme d’affaires controversé Kudakwashe Tagwirei et sa société, Sakunda Holdings, présumés d’institutions publiques à des fins personnelles, selon un communiqué publié lundi dernier.

Mme Mpunga est l’épouse de M. Tagwirei, un homme d’affaires controversé qui a profité de son amitié avec le président Mnangagwa pour remporter d’importants contrats publics et obtenir un accès privilégié à des devises rares.

Il est accusé d’offrir des cadeaux somptueux, tels que des voitures de luxe, pour s’attirer les faveurs de hauts responsables zimbabwéens.

Mnangagwa Junior serait le mandataire de son père dans ses relations avec Sakunda Holdings, la société de Tagwirei, qui a des tentacules dans tous les secteurs économiques du Zimbabwe.

« Nous exhortons le gouvernement zimbabwéen à prendre des mesures significatives en vue de créer un Zimbabwe pacifique, prospère et politiquement dynamique, et à s’attaquer aux causes profondes de nombreux maux du Zimbabwe : les élites corrompues et leur utilisation abusive des institutions du pays à leur profit personnel », a déclaré le Sous-secrétaire au Trésor, Brian Nelson.

Par ailleurs, les États-Unis ont inscrit sur leur liste des sanctions, Fossil Agro et Fossil Contracting, deux autres sociétés appartenant à Tagwirei.

Tagwirei et Sakunda Holdings figurent déjà sur la liste des sanctions américaines, en même temps que le président Mnangagwa.

Zambie : retour de la dépouille de l’étudiant tué en Ukraine

Le corps de l’étudiant zambien Lemekani Nyirenda qui était enrôlé dans l’armée russe dans sa guerre en Ukraine est arrivé à Lusaka.Trois mois après sa mort controversée dans la guerre en Ukraine, le corps de l’étudiant en génie nucléaire de 23 ans a été accueilli dimanche par des membres de sa famille et des représentants du gouvernement à l’aéroport international Kenneth Kaunda de Lusaka.

Il va maintenant subir une expertise médico-légale dans un hôpital de Lusaka avant d’être livré à sa famille pour son enterrement prévu cette semaine, a déclaré la famille.

Nyirenda, qui purgeait une peine de neuf ans de prison pour un délit lié à la drogue, a été enrôlé dans l’armée russe en août après avoir bénéficié d’une amnistie spéciale à condition de participer à la guerre. Il a été tué en septembre, selon des responsables russes.

Le combat contre le paludisme porte ses fruits (OMS)

Les efforts déployés à travers le monde et les investissements faits pour renforcer les systèmes de santé ont permis d’éviter la contamination d’environ 185 millions d’individus et le décès de 997 000 personnes.L’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son Rapport annuel sur le paludisme publié ce jeudi, se réjouit des résultats obtenus dans la lutte contre cette maladie. Le nombre de cas de contamination et de décès évités en 2021 s’élèvent respectivement à environ 185 millions et 997 000, informe l’organisme onusien en charge de la santé mondiale. Ce dernier ajoute que de nombreux pays, très près de l’élimination totale du paludisme, ont continué de progresser sur cette voie.

Par ailleurs, l’OMS se félicite de la stabilisation du nombre des décès après une hausse substantielle au cours de la première année de la pandémie de Covid-19. Les cas de paludisme sont également restés stables dans l’ensemble, passant de 245 à 247 millions. Ce résultat a été possible grâce aux efforts héroïques des pays et à des partenariats solides, malgré les défis importants auxquels les nations ont été confrontées au cours de cette période, mais aussi les autres menaces biologiques qui vont croissant, soutient l’OMS.

« La lutte contre le paludisme n’est pas aussi mauvaise qu’il aurait pu l’être », a salué Dre Corine Karema, directrice générale intérimaire du Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme.

Malgré ces résultats convaincants, alerte l’OMS, la maladie demeure une menace mortelle pour des millions de personnes à l’échelle planétaire.  Le combat contre le paludisme demeure à un point trop statique, en particulier en Afrique où le fardeau de la maladie reste accablant et disproportionné, ce continent concentrant globalement 95 % des cas et 96 % des décès, signale-t-elle.

Les obstacles à la lutte contre cette endémie, notamment le déploiement limité des outils disponibles, la résistance émergente aux médicaments, aux insecticides et l’absence de diagnostics, parallèlement à l’augmentation des coûts d’approvisionnement et de livraison, font que les financements requis pour recentrer les efforts et atteindre les objectifs mondiaux d’ici 2030 sont, aujourd’hui plus qu’hier, absolument nécessaires, indique l’OMS.

« Les crises humanitaires qui se multiplient et le ralentissement économique mondial de cette année pourraient compromettre davantage une situation déjà précaire », met en garde l’Organisation Mondiale de la Santé.

Face à ce risque, le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme appelle tous les pays à continuer à investir dans la lutte. Ces investissements sont indispensables pour renforcer les systèmes de santé et que tous ceux qui ont besoin d’accéder à des outils antipaludéens efficaces et ciblés, adaptés aux circonstances locales, puissent le faire et bénéficier d’une prise en charge de qualité dans le cadre de centres de soins primaires.

Même si les outils actuels sont économiquement avantageux, avance l’organisme onusien, l’effort d’investissement demeure pressant pour en développer d’autres ainsi que des solutions innovantes, et les mettre à l’échelle.

A l’en croire, il existe des opportunités prometteuses pour distribuer plus de moustiquaires à base de pyréthrinoïdes-PBO, et poursuivre les essais de moustiquaires imprégnées d’insecticide, l’utilisation de nouveaux produits de contrôle des vecteurs, de vaccins en cours de développement, d’immunisation passive avec des anticorps monoclonaux (dans le domaine de la chimio-prévention) et de nouveaux tests diagnostiques.

« L’élimination du paludisme est possible. Depuis 2000, plus de 20 pays dans le monde ont atteint l’objectif de +zéro cas de paludisme+, et d’autres pays en sont proches. Le renforcement du leadership national, la coordination régionale et l’intensification de la surveillance de la maladie seront des axes essentiels pour contrôler les cas de paludisme et l’éliminer dans ces pays. Il est donc primordial de les soutenir à mesure qu’ils se rapprochent du but pour parvenir, ensemble, à un monde exempt de paludisme », a conclu Dre Karema.

Zimbabwe: la population dénonce les longues coupures d’électricité

Le pays d’Afrique australe fait face à une crise énergétique aggravée par le récent arrêt de la production de l’une de ses principales centrales électriques.Ces deux dernières semaines, dans la plupart des régions du Zimbabwe, l’électricité est coupée vers 4 heures du matin (2 heures GMT) pour être rétablie après minuit.

Il s’agit de la plus grave crise de l’électricité que le pays d’Afrique australe a connue depuis 2000, une année marquée par des délestages récurrents, imputés au vieillissement des infrastructures de production et à la mauvaise planification des autorités.

Les habitants ont réagi à l’aggravation de la crise électrique en effectuant les tâches qui nécessitent de l’électricité pendant sa courte période de disponibilité, comprise entre minuit et 4 heures du matin.

 « Pour éviter les désagréments, je fais maintenant la plupart de mes travaux de repassage et de cuisine aux premières heures du matin, lorsque nous avons l’électricité. Sinon, je ne peux pas me permettre de payer le gaz, car je finirais par en utiliser beaucoup », s’est désolée Emily Chareza, une habitante de Harare, la capitale zimbabwéenne.

La crise affecte également les entreprises, qui ont dû recourir à des générateurs diesel pour alimenter les opérations dans la plupart des usines. Ce qui a eu pour effet d’augmenter les coûts de production, le diesel coûtant plus cher que l’essence au Zimbabwe.

La Confédération des industries du Zimbabwe (CZI) a prévenu que la crise de l’électricité « bloque la dynamique de croissance ». Selon la CZI, environ 35,4% des entreprises du pays ont enregistré une baisse de leur production au cours du troisième trimestre jusqu’à la fin du mois de septembre 2022, tandis que 42,5% seulement ont enregistré une augmentation.

Le quatrième trimestre, jusqu’à la fin du mois de décembre, risque d’être pire en termes de volumes de production en raison des déficits énergétiques actuels.

Le groupement de fabricants a déclaré qu’il fallait s’attaquer d’urgence à la crise énergétique pour éviter une chute de la production et de la productivité économique.

Le gouvernement du président Emmerson Mnangagwa a reconnu que la situation nécessite une gestion urgente.

« Les coupures d’électricité sont source de détresse, de désagréments et de coûts pour les citoyens et les entreprises. C’est regrettable », a posté sur Twitter Nick Mangwana, le secrétaire général du ministère de l’Information, rassurant que le gouvernement envisage des mesures urgentes pour ramener la situation à la normale.

Af’Sud : croissance de l’économie au 3ème trimestre

Le redressement de l’économie de la nation arc-en-ciel est une amélioration considérable par rapport à la croissance négative de 0,7% enregistrée au précédent.L’économie sud-africaine a affiché une légère croissance alors qu’elle se remet de la pandémie de Covid-19, le Produit intérieur brut (Pib) ayant connu une hausse de 1,6% entre juillet et septembre 2022.

Le directeur général adjoint des statistiques économiques, Joe de Beer, a déclaré mercredi 7 décembre 2022 que les plus grands contributeurs étaient les industries agroalimentaires, la sylviculture et la pêche qui ont augmenté de 19,2% au troisième trimestre, contribuant ainsi à 0,5 point de pourcentage de la croissance du Pib.

« Les exportations nettes ont également contribué positivement à la croissance des dépenses sur le Pib au troisième trimestre », a-t-il ajouté.

Selon M. de Beer, les exportations de biens et services ont augmenté de 4,2%, du fait largement de l’augmentation des échanges de produits minéraux, de métaux de base, de produits végétaux et de produits en papier.

« Les importations de biens et services ont augmenté de 0,6%, principalement en raison de la hausse des produits minéraux et des graisses et huiles animales et végétales », a poursuivi le directeur général adjoint des statistiques économiques, Joe de Beer.

Il a indiqué qu’au cours des trois mois pris en compte, une augmentation des activités économiques avait été signalée pour les grandes cultures et les produits horticoles.

Af’Sud : la procédure de destitution de Ramaphosa reportée

Le président sud-africain est soutenu massivement par le comité exécutif national du Congrès national africain (NEC), le parti au pouvoir.Cyril Ramaphosa peut pousser un soupir de soulagement après le soutien massif du Comité exécutif national du Congrès national africain (NEC, sigle en anglais), le parti au pouvoir, qui a décidé de l’absoudre de tout acte répréhensible concernant le rapport du groupe parlementaire indépendant qui devait être présenté au Parlement mardi.

Le rapport, qui a été remis au Parlement la semaine dernière par le juge à la retraite Sandile Ngcobo est rejeté lundi par l’ANC. Le Parlement sud-africain a conclu que Ramaphosa avait commis une « violation grave de la loi » et une « faute grave » au regard de la Constitution dans l’affaire du vol de ferme de Phala Phala qui a eu lieu dans la province de Limpopo en février 2020.

Le document doit être discuté mardi pour que l’ensemble de la Chambre se prononce sur la procédure de destitution engagée par le Parlement à l’encontre du président sud-africain. Cependant, le comité exécutif de l’ANC qui s’est réuni lundi en présence de Ramaphosa a ordonné à ses membres de voter contre l’adoption du rapport du panel à l’Assemblée nationale mardi, a annoncé Paul Mashatile, secrétaire général par intérim de l’ANC.

Le président a pour l’instant survécu à l’assaut de ses détracteurs, à l’intérieur et à l’extérieur de l’ANC, qui réclamaient sa démission – un soupir de soulagement que le leader de l’ANC n’a pas pris à la légère.

M. Mashatile a déclaré que le comité exécutif avait décidé que M. Ramaphosa devait continuer à assumer ses fonctions de président de l’ANC et de l’Afrique du Sud. En outre, il a déclaré que l’ANC avait décidé de voter contre le rapport sur le vol dans sa ferme de Phala Phala parce qu’il avait entamé un contrôle judiciaire auprès de la Cour constitutionnelle.

Lundi, M. Ramaphosa a déposé des documents judiciaires pour examiner le rapport de destitution établi par le groupe indépendant.

Lors de sa réunion de dimanche, le comité de travail national (NWC) de l’ANC a rejeté le rapport, déclarant qu’il n’y avait aucune raison pour que Ramaphosa démissionne à cause de ce rapport. « Cela signifie que le président continue d’exercer ses fonctions. Le NEC a convenu que le président devait continuer à être tenu pour responsable », a déclaré Mashatile.

Af’Sud: l’opposition demande la destitution de Ramaphosa

Les principaux partis d’opposition sud-africains ont décidé d’unir leurs forces au Parlement sud-africain pour demander la destitution du Président Cyril RamaphosaLe président sud-africain est accusé d’avoir dissimulé le vol d’un demi-million de dollars peut-être plus qui était caché au fond d’un canapé dans sa ferme. Selon le vice-président des Economic Freedom Fighters (EFF), Floyd Shivambu, les partis d’opposition, à l’exception de deux d’entre eux, Good et Al Jama-Ah, se sont réunis le week-end dernier pour adopter une marche à suivre.

Il a déclaré M. Ramaphosa doit être mis à l’examen du Parlement au sujet de ce qu’il qualifie de « scandale », à la suite du rapport d’un groupe d’experts indépendants qui accuse le président sud-africain d’avoir violé la constitution.

« Nous allons publier une déclaration concernant certaines des activités que nous allons entreprendre en vue de la séance de l’Assemblée nationale de mardi – et ce qui se passera ensuite », a déclaré Shivambu. La Chambre se réunit mardi pour discuter du contenu du rapport qui a conclu que Ramaphosa devait répondre de la violation de son serment dans sa conduite après le vol.

Le fonctionnaire a déclaré que les partis d’opposition s’attendaient à être rejoints par des parlementaires du Congrès national africain (ANC) majoritaire au parlement, pour demander la mise en accusation de Ramaphosa. « Un nombre important de parlementaires de l’ANC, même lors d’un vote ouvert, vont voter pour que le processus de destitution se poursuive », a-t-il indiqué.

Le comité exécutif national de l’ANC se réunit lundi à Johannesburg pour décider du sort de Ramaphosa avant la réunion de l’Assemblée nationale mardi au Cap.

Af’Sud : vers la production de la nouvelle génération de Ford Ranger

L’Afrique du Sud a attiré un investissement de 877,77 millions de dollars pour la fabrication de la prochaine génération de véhicules Ford Ranger par Ford Motor Company of South Africa (FMCSA), a appris APA vendredi.Cet investissement a permis aux dix entreprises de fabrication de composants automobiles situées dans la zone économique spéciale de l’automobile de Tshwane (TASEZ) d’entrer officiellement en pleine activité, a déclaré le ministre de la présidence, Mondli Gungubele, lors d’un point de presse post-cabinet.

« L’investissement des fabricants de composants s’est élevé à 200 millions de dollars et a permis de créer 1.259 emplois permanents au profit des jeunes (76%) et des femmes (32%) », a déclaré M. Gungubele.

TASEZ a été créée en 2020 en tant que zone de production de véhicules à usage spécial, avec pour mission de créer des opportunités d’emploi et de promouvoir la participation économique des petites, moyennes et microentreprises de la région.

Mozambique: deux soldats de la SADC tués par des djihadistes

La mission militaire de l’Afrique australe au Mozambique compte 3000 soldats.Deux membres de la force d’intervention de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle anglais) au Mozambique ont été tués alors qu’ils combattaient des militants islamistes dans le nord du Mozambique, a appris APA ce jeudi 1er décembre 2022. Il s’agit d’un Tanzanien, Musa Mpondo et d’un Botswanais, Zikamee Kamai.

« Cet incident malheureux s’est produit le 29 novembre 2022 au village de Nkonga, dans le district de Nangade, lors d’un contact avec les terroristes d’Ahlu-Sunnah Wa-Jamaah », précise un communiqué de la SADC reçu à APA. 

Selon le document, au moins 30 insurgés ont été tués au cours des combats et un nombre important d’armes, de munitions et d’équipements ont été confisqués.

La SADC a déployé des troupes en juillet 2021 pour aider les forces mozambicaines à repousser les attaques des insurgés liés à l’Etat islamique qui ont fait des ravages dans la région de Cabo Delgado, riche en pétrole et en gaz, et frontalière de la Tanzanie.

Les soldats viennent de l’Angola, du Botswana, de la République démocratique du Congo, du Lesotho, du Malawi, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et de la Zambie. Bien que ne faisant pas partie de la SADC, le Rwanda a également envoyé des troupes dans le nord du Mozambique.

Af’Sud : l’avenir politique de Ramaphosa se joue au Parlement

En Afrique du Sud, un rapport d’enquête parlementaire autour du scandale dans le cadre de l’affaire de la « Farmgate » met en difficulté Cyril Ramaphosa.Le président sud-africain Cyril Ramaphosa « a pu commettre » des violations et des fautes, selon un rapport de 82 pages publié tard mercredi une commission parlementaire chargée de se pencher sur la sombre affaire de cambriolage mouille le président en amont d’une échéance électorale cruciale pour son avenir politique.

Dans ce rapport soumis au Parlement mercredi dernier, le groupe de trois experts juridiques dirigé par l’ancien président de la Cour suprême Sandile Ngcobo a déclaré que ses investigations ont révélé « que le président pourrait avoir commis » de graves violations de la Constitution et agi d’une manière qui contredit son serment d’office.

En juin dernier, une plainte pénale a été déposée contre Cyril Ramaphosa, l’accusant d’avoir enfreint la loi sur la prévention du crime organisé en dissimulant un cambriolage, survenu en février 2020 dans sa ferme privée, où des millions de dollars en espèce auraient été volés. Le président sud-africain est surtout accusé d’avoir enfreint la constitution.

Il est accusé par la commission d’enquête parlementaire de n’avoir pas signalé le vol directement à la police, agissant ainsi d’une manière incompatible avec sa fonction et s’exposant à un conflit entre ses responsabilités officielles et ses affaires privées.

Le vol n’a été révélé qu’en juin 2021, après que l’ancien chef des services de renseignement Arthur Fraser a déposé une plainte pénale contre le président.

Dans sa présentation à la commission d’enquête, M. Ramaphosa a affirmé que le montant volé s’élevait à 580.000 dollars, soit le produit de la vente de 20 buffles à l’homme d’affaires soudanais Mustafa Mohamed Ibrahim Hazim.

Cependant, la commission d’enquête a déclaré que les preuves suggèrent que le montant pouvait être supérieur à 580.000 dollars et qu’elle avait trouvé une série de « caractéristiques troublantes et insatisfaisantes » dans l’explication de Ramaphosa.

Ramaphosa risque la destitution

L’enquête a trouvé plusieurs lacunes dans l’explication de Ramaphosa sur l’affaire du buffle. L’identité et l’activité exacte de Hazim n’étaient pas claires, et la décision de l’homme d’affaires soudanais de payer la transaction en liquide était mystérieuse.

En outre, aucune facture fiscale appropriée n’a été émise pour la transaction et le fait qu’Hazim n’ait pas récupéré le buffle au cours des deux dernières années laisse perplexe, a déclaré le panel.

« Comment a-t-il pu faire entrer cette énorme somme d’argent en Afrique du Sud ? », a demandé la commission d’enquête. Aucun document ne montre que l’homme d’affaires soudanais a déclaré cette énorme somme d’argent lorsqu’il est entré en Afrique du Sud.

La commission d’enquête a également constaté avec perplexité que l’argent volé était caché sous les coussins d’un canapé dans une chambre d’amis de la résidence privée de M. Ramaphosa et s’est demandé pourquoi le président n’a pas jugé bon de mettre l’argent en banque.

L’enquête a également révélé que M. Ramaphosa a peut-être violé la Constitution en dirigeant une entreprise privée. Il s’est exposé à un conflit d’intérêts en violant certaines règles et en participant à la dissimulation de l’enquête sur le vol. Le rapport porte un coup à l’avenir politique de M. Ramaphosa. Il a déclenché des appels à sa démission avant la conférence élective de mi-décembre de son Congrès national africain (ANC) déjà fissuré.

Si le rapport est approuvé par le Parlement sud-africain, il pourrait donner lieu à une procédure formelle de destitution à l’encontre de M. Ramaphosa. Bien que l’ANC détienne la majorité au Parlement, une faction anti-Ramaphosa au sein du parti pourrait s’allier aux partis d’opposition pour demander sa destitution.

Le bureau de M. Ramaphosa a déclaré tard mercredi que le président examinait le rapport, qui nécessite « une lecture attentive et un examen approprié dans l’intérêt de la stabilité du gouvernement et du pays ». « Le président examine le rapport et une annonce sera faite en temps voulu », a indiqué le porte-parole de la présidence, Vincent Magwenya, dans un communiqué

Le Malawi premier bénéficiaire du don d’engrais de la Russie

Le Malawi est devenu le premier bénéficiaire des engrais donnés par la Russie pour aider les pays en développement durement touchés par la crise mondiale croissante, ont déclaré les Nations Unies mardi.« Les Nations unies se félicitent du don de 260 000 tonnes d’engrais des producteurs de la Fédération de Russie, stockées dans les ports et entrepôts européens, qui serviront à soulager les besoins humanitaires et à prévenir une perte catastrophique des récoltes en Afrique, où c’est actuellement la saison des semis », a déclaré le porte-parole de l’Onu, Stéphane Dujarric Dujarric dans un communiqué.

Il a annoncé qu’un navire transportant les 20 000 premières tonnes d’engrais destinées au Malawi a quitté les Pays-Bas sur un navire affrété par le Programme alimentaire mondial (Pam) à destination de ce pays d’Afrique australe mardi.

« Il s’agira de la première d’une série d’expéditions d’engrais destinées à un certain nombre d’autres pays du continent africain dans les mois à venir », a-t-il déclaré.

L’initiative de don d’engrais s’inscrit dans le cadre des accords signés en Turquie en juillet pour faire face à l’insécurité alimentaire mondiale et assurer l’exportation sans entrave de denrées alimentaires et d’engrais essentiels de l’Ukraine et de la Russie vers les marchés mondiaux.

Le Pam a déclaré que les petits exploitants agricoles d’Afrique ont été particulièrement touchés par la hausse des coûts et les blocages de la chaîne d’approvisionnement provoqués par la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Les deux pays sont des exportateurs clés de denrées alimentaires et d’engrais vers les pays en développement.

La variole du singe rebaptisée « mpox » par l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de rebaptiser la variole du singe « mpox » après avoir consulté des experts de la santé dans les Etats membres de l’OMS, a appris APA mardi.Le directeur général de l’OMS Tedros Ghebreyesus a déclaré que l’organisation des Nations Unies utiliserait désormais le nouveau terme « mpox » comme synonyme de monkeypox, mais que les deux monikers continueraient à être utilisés côte à côte pendant un an avant d’abandonner complètement le monkeypox.

« Lorsque la flambée de variole du singe « monkeypox » s’est étendue au début de cette année, des propos racistes et stigmatisants en ligne dans d’autres contextes et dans certaines communautés ont été observés et signalés à l’OMS », a déclaré le Directeur général.

Et d’ajouter : « Lors de plusieurs réunions, publiques et privées, un certain nombre de personnes et de pays ont fait part de leurs préoccupations et ont demandé à l’OMS de proposer une solution pour changer le nom ».

Selon lui, le rôle d’attribuer des noms aux maladies nouvelles et existantes incombe à l’OMS dans le cadre de la Classification internationale des maladies (CIM) et de la famille OMS des classifications internationales relatives à la santé, par le biais d’un processus consultatif auquel participent les Etats membres.

« L’OMS, conformément au processus de mise à jour de la CIM, a organisé des consultations pour recueillir les avis de divers experts, ainsi que des pays et du grand public qui ont été invités à soumettre des suggestions de nouveaux noms », a déclaré le patron de l’OMS.

Sur la base de ces consultations et des discussions avec le Directeur général, l’Organisation a recommandé l’adoption du nouveau synonyme « mpox » en anglais pour la maladie, a-t-il ajouté. « Mpox deviendra un terme privilégié, remplaçant monkeypox, après une période de transition d’un an », a conclu M. Tedros.

La SADC tient un sommet sur la sécurité en Namibie

Le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, est attendu à ce sommet.Le Namibie a été choisie pour accueillir, la semaine prochaine, un sommet d’urgence de l’organe de sécurité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle anglais), au cours duquel la situation politique et sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), en Eswatini, au Lesotho et au Mozambique sera discutée.

Dans un communiqué, le ministère namibien des Relations internationales et de la Coopération a déclaré que le sommet de la troïka de l’organe extraordinaire de la SADC sera présidé par le président Hage Geingob à Windhoek le 30 novembre.

M. Geingob préside actuellement l’Organe de la SADC sur la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité, géré sur la base d’une troïka et chargé de résoudre les problèmes politiques et de sécurité dans le bloc régional de 16 membres. Les autres membres de l’organe de la SADC sont le président sud-africain Cyril Ramaphosa et le président zambien Hakainde Hichilema.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la RDC, de l’Eswatini, du Lesotho et du Mozambique, les quatre membres de la SADC qui connaissent actuellement des troubles politiques et sécuritaires, participeront également au sommet.

La rencontre sera précédée par la réunion extraordinaire du comité ministériel de l’organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité, le 30 novembre au matin, ainsi que d’une réunion des hauts fonctionnaires, le 29 novembre.

L’Est de la RDC et le Nord du Mozambique sont en proie à l’insurrection de groupes armés depuis quelques années, tandis que le Lesotho espère mettre fin à sa longue instabilité politique qui l’a contraint à organiser quatre élections entre 2012 et 2022.

Depuis 2021, l’Eswatini est sur le fil du rasoir en raison des violentes manifestations de militants pour la démocratie qui exigent des réformes politiques dans le dernier monarque absolu d’Afrique.

Ramaphosa et Sunak veulent approfondir les liens Pretoria-Londres

Le Royaume-Uni est le premier investisseur étranger en Afrique du Sud.Le président Cyril Ramaphosa a déclaré au Premier ministre britannique Rishi Sunak que l’Afrique du Sud souhaite approfondir ses relations avec le Royaume-Uni afin de stimuler le commerce et les investissements entre les deux pays.

Le chef de l’Etat sud-africain qui a rencontré M. Sunak à sa résidence du 10 Downing Street à Londres pour des discussions, a déclaré qu’il est en visite dans le pays pour promouvoir le commerce, les investissements et la transition énergétique pour lesquels le Royaume-Uni est un partenaire clé.

Le Royaume-Uni est l’un des pays qui a promis un financement de 8,5 milliards de dollars pour des projets liés au changement climatique en Afrique du Sud lors de la 26e Conférence des Nations unies sur le climat (COP26) à Glasgow (Ecosse) l’année dernière.

« Je me réjouis de nos discussions et j’espère vraiment que nous pourrons élargir tout ce que nous faisons ensemble », a affirmé Ramaphosa, ajoutant : « Donc, pour nous, c’est une excellente occasion d’approfondir et d’élargir nos liens ».

Quant à lui, M. Sunak s’est dit confiant que le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud « peuvent élargir et approfondir cette relation ».

« L’Afrique du Sud et le Royaume-Uni sont évidemment des partenaires, des alliés et des amis très solides et nous partageons les mêmes objectifs, notamment la transition vers une énergie propre tout en créant des emplois et des opportunités pour nos citoyens », a conclu Sunak.

M. Ramaphosa a également participé, mercredi 23 novembre 2022, à un forum d’affaires entre le Royaume-Uni et l’Afrique du Sud pour clôturer sa visite d’Etat, entamée la veille.

Les entreprises britanniques invitées à investir en Af’Sud

Le chef de l’Etat sud-africain souhaite que son pays profite des opportunités de commerciales et d’investissement du secteur privé britannique.En visite d’État de deux jours (22-23 novembre) au Royaume-Uni, le président Cyril Ramaphosa s’est adressé à la Chambre des communes, avant d’assister mardi soir à un banquet offert par le roi Charles III et la reine consort Camilla.

« Peu de pays ont une expérience et une connaissance aussi approfondies de l’économie sud-africaine que la Grande-Bretagne », a souligné M. Ramaphosa, invitant les « entreprises britanniques à utiliser cet avantage de manière plus efficace pour saisir les opportunités d’investissement et de commerce dans notre pays ».

Le dirigeant sud-africain a déclaré que le moment est pour Londres de renouveler ses liens commerciaux et d’investissement avec la nation arc-en-ciel.

Le Royaume-Uni est le premier investisseur étranger en Afrique du Sud, la cinquième destination d’exportation du pays et la première source de visiteurs touristiques en dehors de l’Afrique au cours des 20 dernières années.

Le président Ramaphosa a remercié le Royaume-Uni pour son engagement à mettre en œuvre une transition énergétique juste en Afrique du Sud, qui permettrait de réduire les émissions de carbone sans nuire à la vie et aux moyens de subsistance de la population.

Lors de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP26) de l’année dernière à Glasgow, en Ecosse, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Union européenne et la France ont promis 8,5 milliards de dollars à l’Afrique du Sud pour le projet de transition énergétique équitable.

« Les nations industrialisées ont donc la responsabilité d’apporter des ressources substantielles aux pays à revenu faible et intermédiaire pour financer leurs actions en faveur du climat et cela ne doit pas être considéré comme de la charité », a conclu Cyril Ramaphosa.

Af’Sud : les fonctionnaires organisent une « journée nationale d’action »

Plus de 800.000 fonctionnaires sud-africains sont descendus dans la rue mardi à travers le pays après l’échec d’un accord sur les revendications salariales entre le gouvernement et les trois principaux syndicats représentants les travailleurs.Les grévistes appartiennent au Congrès des syndicats sud-africains, à la Fédération des syndicats d’Afrique du Sud et aux membres de la Fédération sud-africaine des syndicats employés par le gouvernement, qui organisent ce qu’ils appellent une « Journée nationale d’action pour réclamer des salaires plus élevés ».

Les syndicats ont déclaré que la marche d’une journée faisait partie des manifestations en cours en prévision d’une grève illimitée si le gouvernement n’améliore pas son offre salariale de 3%.

Les négociations ont abouti à une impasse après que le gouvernement a fait ce qu’il a appelé une offre finale de 7,5% comprenant 3% de fonds ouvrant droit à pension et 4,5% de fonds n’ouvrant pas droit à pension, ont indiqué les syndicats.

Les syndicats ont rejeté cette offre et ont demandé une augmentation des salaires de 10%. Ils ont déclaré qu’ils remettraient un mémorandum de revendications au Trésor national lors de la Journée nationale d’action qui se tient dans la capitale administrative de Pretoria et dans d’autres villes du pays.

Le ministre par intérim de la fonction publique et de l’administration, Thulas Nxesi, a accusé les médias et les syndicats de « tromper à grande échelle les employés de la fonction publique et le grand public », accusant le gouvernement de ne proposer que 3% alors qu’il avait en fait proposé 7,5% aux travailleurs.

« Nos collègues du mouvement syndical, y compris la direction, sont conscients de ces faits. La désinformation et la fausse représentation sont plutôt malveillantes, et sont condamnées ».

Malawi : le Fmi approuve un prêt « alimentaire »

Le Malawi devient le premier pays à faible revenu à obtenir un prêt du Fonds monétaire international pour faire face à un choc alimentaireLe Fmi a approuvé un prêt de 88,3 millions de dollars au Malawi dans le cadre d’une nouvelle facilité destinée à aider les pays à faible revenu à faire face aux chocs mondiaux des prix alimentaires.

Le Directeur général adjoint du FMI, Bo Li, a déclaré lundi que le prêt d’urgence « choc alimentaire » devrait aider le pays d’Afrique australe à répondre aux besoins pressants de sa balance des paiements liés à la flambée des prix des denrées alimentaires.

« Le Malawi est confronté à une situation économique et humanitaire difficile, avec des pénuries de devises et un désalignement du taux de change entraînant une forte baisse des importations, notamment de carburant, d’engrais, de médicaments et de nourriture », a déclaré M. Li dans un communiqué.

Le Malawi est l’un des 48 pays identifiés par le Fmi comme les plus touchés par la crise alimentaire déclenchée par la crise russo-ukrainienne et la crise financière mondiale qui l’a accompagnée.

On estime qu’environ 20% de la population du pays est confrontée à une famine sévère pendant la période de soudure, entre octobre 2022 et mars 2023.

COP27: création d’un fonds sur les pertes et dommages pour le climat

La création de ce fonds était le principal d’achoppement du sommet tenu du 6 au 20 novembre 2022.Les deux semaines de la 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) se sont terminées, dimanche dans la ville portuaire égyptienne de Charm el-Cheik, avec un accord sur la création d’un « Fonds pour les pertes et dommages » pour aider les pays en développement à répondre à l’impact négatif du changement climatique.

La conférence, qui devait se terminer vendredi dernier, a été prolongée jusqu’à dimanche afin de permettre aux délégués de démêler les détails du fonds au cours de négociations difficiles mais délicates.

La solution recherchée est intervenue après que les négociateurs africains et autres n’ont exprimé aucune objection au texte final, alors que le président de la COP27, l’Égyptien Sameh Shoukry, examinait le dernier point de l’ordre du jour.

« J’invite maintenant la COP à adopter la décision intitulée +Dispositions de financement+ pour répondre aux pertes et dommages associés aux effets néfastes du changement climatique », a déclaré Shoukry.

Cette décision marque un tournant dans l’histoire de la COP27, puisque les parties ont convenu de la création du fonds tant attendu pour aider les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique.

Cependant, l’approbation rapide d’un fonds dédié a laissé à l’année prochaine la plupart des décisions les plus controversées sur le fonds, y compris qui devrait y contribuer.

Af’Sud : nouvelle hausse des cas de Covid-19

L’Afrique du Sud entre dans une nouvelle vague du nouveau coronavirus, selon Dr Ridhwaan Suliman, chercheur principal du Council for Scientific and Industrial Research (CSIR).Le chercheur a expliqué que les données montrent une augmentation de 0,1 cas de Covid-19 pour 100.000 personnes (6,6%) dans l’Etat libre, à 3,4 cas pour 100.000 personnes (64,4%) dans le KwaZulu-Natal au cours de la semaine se terminant le 12 novembre.

Selon les statistiques, le risque d’incidence hebdomadaire le plus élevé concerne les cas détectés chez les patients âgés de 80 ans et plus, tandis que le plus faible concerne le groupe d’âge de cinq à neuf ans.

Dans le dernier rapport hebdomadaire du National Institute of Communicable Diseases (NICD), la province du KwaZulu-Natal a enregistré le plus grand nombre d’admissions au cours de la semaine écoulée (97 admissions sur 286 cas, soit 33,9%), suivie de Gauteng (82 admissions sur 286 cas, soit 28,7%) et de Western Cape (51 admissions sur 286 cas, soit 17,8%).

La province du Nord-Ouest a enregistré le plus faible nombre d’admissions (cinq admissions sur 286 cas, soit 1,7%), selon le rapport du NICD.

Toutefois, au cours de la même semaine, le nombre de nouvelles admissions à l’hôpital a diminué de 40% par rapport à la semaine précédente, ajute le NICD.

« De manière prometteuse, les hospitalisations et les décès liés à la Covid-19 restent relativement stables », a rassuré Dr Ridhwaan Suliman sur Twitter.

Réserves de change: pas de sanctions du FMI contre le Malawi

L’institution de Bretton Woods a accordé une dérogation au pays d’Afrique australe après qu’il a mal déclaré ses réserves internationales il y a trois ans.Dans un communiqué, le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré que les avoirs de réserve bruts de la Reserve Bank of Malawi (RBM) ont été délibérément surévalués entre juin 2018 et juin 2019, contrairement aux dispositions d’un accord conclu lors de la signature de l’accord triennal de la Facilité élargie de crédit (FEC) en avril 2018 entre le Fonds et les autorités malawites.

Dans le cadre de cet accord, il a été convenu que les réserves brutes excluraient « les dépôts à terme gagés et les actifs par le biais de swaps à court terme contractuels ». Ces derniers ont toutefois été inclus dans les réserves brutes totales qui ont été déclarées au FMI par la RBM, ce qui a conduit à la suspension de la FEC.

Le gouvernement du président Lazarus Chakwera, qui a pris ses fonctions en juin 2020, a réagi en licenciant l’ancien gouverneur de la RBM en juillet 2020 et a ordonné un audit spécial des réserves de change de la RBM pour les trois premières revues dans le cadre de l’accord de la FEC 2018.

« Compte tenu de l’engagement des autorités à fournir des données exactes et en temps voulu au FMI à l’avenir et des mesures correctives déjà prises, le conseil d’administration a accordé des dérogations pour le non-respect du critère de performance relatif au plancher sur les RNI (réserves internationales nettes) », a déclaré Bo Li, Directeur général adjoint du FMI.

Selon lui, les mesures correctives prises par les autorités malawites « et les mesures correctives supplémentaires à entreprendre contribuent à reconstituer les avoirs de réserve du RBM et sont, par conséquent, appropriées pour atteindre les objectifs de l’accord FEC 2018 ».

En début d’année, le Malawi a également demandé une Facilité de crédit élargie (FEC) de quatre ans pour aider à résoudre les difficultés de sa balance des paiements.

Le mois dernier, le FMI et le Malawi ont conclu un accord au niveau du personnel sur un financement d’urgence pouvant atteindre 88,3 millions de dollars américains dans le cadre de la « fenêtre de choc alimentaire ».

AfSud : arrestation de l’homme le plus « plus recherché » en Israël

L’Afrique du Sud et Interpol ont arrêté le « chef de gang le plus recherché » d’Israël et sa bande, dans une maison située dans le quartier de Bryanston à Johannesburg.Un raid mené jeudi à l’aube a permis d’appréhender le fugitif. Le porte-parole des services de police sud-africains (SAPS), Athlenda Mathe, a déclaré que ses agents avaient lors de cette opération effectuée dans la maison confisquée cinq fusils d’assaut, sept pistolets, quelque 40.000 dollars américains et trois motos probablement volées.

Le fugitif âgé de 46 ans et dont le nom a été tenu secret, a été arrêté au cours d’une opération menée par les deux organismes chargés de l’application de la loi, a-t-il ajouté.

L’homme était soupçonné d’être lié à une organisation criminelle en Israël appelée l’Organisation Abergil, qui a été liée au trafic de drogue, à l’extorsion et à d’autres activités criminelles, a déclaré le porte-parole.

« Il figure sur la notice rouge d’Interpol depuis 2015 et est recherché en Israël pour conspiration en vue de commettre un meurtre et tentative de meurtre », a-t-il ajouté.

Namibie : les hommes encouragés à se faire dépister du VIH

Dans ce pays d’Afrique australe, plus de 195.000 personnes vivant avec le VIH ont accès à un traitement antirétroviral.La Namibie a lancé une initiative encourageant les hommes à recourir aux services de dépistage et de traitement du VIH pour réduire la prévalence de la maladie d’ici à 2030.

Le programme, dont le nom de code est MenStar, a été lancé par la vice-ministre de la Santé, Esther Muinjangue, lors d’une cérémonie qui s’est tenue hier mardi dans la capitale, Windhoek.

Mme Muinjangue a déclaré que le programme a été conçu après que des recherches ont montré que « les hommes sont à la traîne dans l’utilisation des services liés au VIH ».

« Cela a entraîné une faible rétention des soins et une suppression de la charge virale chez les hommes, contribuant par la suite à de nouvelles infections par le VIH dans la population générale, ainsi qu’à une morbidité et une mortalité accrues chez les hommes », a déclaré la vice-ministre.

Elle a révélé que le rapport 2017 d’évaluation de l’impact du VIH sur la population namibienne montre que les femmes répondent bien à l’objectif 90-90-90 de l’ONUSIDA qui prévoit que 90 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, que 90 % des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut soient sous traitement antirétroviral (TAR) et que 90 % des personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral atteignent la suppression virale.

Selon le rapport d’évaluation, les femmes ont atteint l’objectif de 90-97-92, contre 80-95-89 pour les hommes.

« Ces résultats indiquent que les hommes sont à la traîne dans la cascade du VIH et ont un impact négatif sur la lutte contre la maladie en Namibie », a déploré la vice-ministre de la Santé, Esther Muinjangue.

G20 : Ramaphosa veut un siège permanent pour l’UA

Le G20 tient son sommet annuel du 15 au 16 novembre 2022 à Bali, en Indonésie.Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa souhaiterait que l’Union africaine (UA) devienne un membre permanent du Groupe des vingt (G20), un forum intergouvernemental composé de dix-neuf pays aux économies les plus développées et de l’Union européenne.

S’exprimant lors d’une séance de travail sur la sécurité alimentaire et énergétique au sommet des dirigeants du G20 à Bali, en Indonésie, le dirigeant sud-africain a déclaré que l’intégration de l’UA au G20 se traduirait par une approche plus unifiée pour résoudre les défis actuels du monde.

« Nous appelons à un soutien continu du G20 à l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables comme moyen d’apporter de l’énergie propre sur le continent », a lancé Cyril Ramaphosa, précisant que « la meilleure façon d’y parvenir est que l’Union africaine rejoigne le G20 en tant que membre permanent ».

Selon lui, ce n’est que par une réponse collective et unie que la communauté internationale « peut résoudre les défis de l’insécurité alimentaire et énergétique à travers notre monde ».

M. Ramaphosa a regretté la lenteur des progrès des négociations entre les pays en développement et ceux développés lors de la 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) qui se tient du 6 au 18 novembre Charm el-Cheik, en Égypte.

« Nous sommes préoccupés par le manque de progrès sur les questions clés des négociations multilatérales de la COP27, notamment en ce qui concerne les pertes et dommages, le financement, la technologie, le renforcement des capacités, l’adaptation et la transition juste », a-t-il indiqué.

Le dirigeant sud-africain a noté que les résultats de la COP27 et du sommet des dirigeants du G20 devraient réaffirmer les principes d’équité et de « responsabilités communes ».

« Les pays industrialisés du G20 doivent faire preuve d’une action climatique plus ambitieuse et doivent honorer leurs engagements financiers envers les économies en développement », a conclu Cyril Ramaphosa.

« Affaire du vol dans sa ferme » : Ramaphosa prêt à démissionner

En Afrique du Sud, une rocambolesque affaire de cambriolage met en difficulté le président de la République Cyril Ramaphosa.Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, acculé par son opposition qui demande sa démission, promet de quitter son poste si des poursuites pénales étaient engagées contre lui par la justice dans l’affaire du vol dans sa ferme de Phala Phala survenu en février 2020.

Sur le terrain politique, Ramaphosa est de plus en plus fragilisé par cette affaire. Lors d’une réunion du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, ce week-end, il a tenté de se défendre.

Face aux responsables de son parti, il a présenté sa version des faits entourant le vol de sa ferme il y a près de trois ans. A ce titre, il a confié à ses collègues de parti qu’il « se retirerait volontiers » s’il était inculpé au pénal, selon le porte-parole de la Présidence, Vincent Magwenya, dimanche.

L’affaire remonte en février 2020, le chef de l’Etat sud-africain arrivé au pouvoir en 2018, est accusé d’avoir dissimulé le vol de plus de 4 millions de dollars dans l’une de ses propriétés et d’avoir acheté le silence des cambrioleurs L’opposition réclame sa démission, mettant en doute son engagement de lutter contre la corruption. M. Magwenya réitére la ligne de défense du président sud-africaine

Ramaphosa acculé

Il a rappelé aux médias que Ramaphosa n’avait pas été accusé de crime et que plusieurs enquêtes étaient en cours sur cette affaire. « La présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire, consacrée par la Constitution, demeure. Je pense donc que la meilleure question à poser à ceux qui ont appelé le président à se retirer est de savoir ce qui motive ces appels », a déclaré M. Magwenya.

Et d’ajouter : « Si le président est inculpé, il se retire volontiers. Mais en l’état actuel des choses, il n’y a pas de charges criminelles contre le président ». « Ce que vous avez, c’est une série d’enquêtes avec lesquelles il coopère pleinement, et il continuera à le faire jusqu’à ce que ces enquêtes soient terminées », a-t-il dit aux journalistes.

Lors de la réunion du NEC qui s’est tenue ce week-end au Nasrec Expo Centre de Johannesburg, c’est l’un de ses principaux ministres, la ministre de la Gouvernance coopérative, Nkosazana Dlamini-Zuma, qui a pris la tête du comité pour que Ramaphosa se retire. Mme Dlamini Zuma est candidate avec M. Ramaphosa lors de la conférence nationale élective de l’ANC en décembre.