Ethiopie: les Monts Choke parmi les meilleurs villages touristiques

L’écovillage de Choke Mountains se trouve dans la zone de West Gojjam de la région d’Amhara.L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) a désigné l’écovillage éthiopien de Choke Mountains parmi les meilleurs villages touristiques de 2022. L’agence onusienne a décrit, jeudi 22 décembre 2022, ce site touristique comme le moteur du développement rural en protégeant les ressources culturelles et naturelles, les traditions et les valeurs communautaires, les produits touristiques et les modes de vie.

Chaque année, l’OMT désigne les meilleurs villages qui sont des exemples exceptionnels de destinations touristiques rurales.

L’écovillage de Choke Mountains figure sur la liste des meilleurs villages touristiques de 2022, après avoir été évalué par un comité consultatif indépendant sur la base de neuf critères, dont le développement du tourisme et l’intégration de la chaîne de valeur.

Le village est situé dans le troisième sommet éthiopien, le mont Choke, à 300 km au nord-ouest d’Addis-Abeba.

« Ce village écotouristique a développé une gestion durable des terres et promeut l’énergie solaire, le biogaz et la gestion des déchets », a déclaré l’agence spéciale des Nations unies.

La communauté agricole locale de ce village vit en harmonie en adoptant l’idéologie de l’écovillage de Mulu qui promeut le tourisme équitable, le développement du tourisme durable, la culture durable et la conservation de la nature.

Éthiopie : 615 millions de dollars tirés des exportations de café

En 2021, ce pays de la corne de l’Afrique a exporté 302.000 tonnes de café pour une valeur marchande de 1,4 milliard de dollars.L’Ethiopie a gagné 615 millions de dollars grâce aux exportations de café au cours des cinq derniers mois de l’année 2022. Le Directeur général adjoint de l’Autorité éthiopienne du café et du thé, Shafi Oumar, a déclaré ce mercredi 21 décembre 2022 aux journalistes que ces revenus provenaient de l’exportation de 109.000 tonnes de café sur le marché international. 

Selon lui, les recettes ont augmenté de 100 millions de dollars par rapport à la même période de la dernière année fiscale éthiopienne. 

L’Allemagne, l’Arabie Saoudite, la Belgique, l’Australie et le Japon figurent parmi les dix premiers importateurs du café éthiopien, a déclaré Shafi Oumar, ajoutant que la Chine et l’Indonésie sont devenues des marchés potentiels pour le café éthiopien ces dernières années. 

Il a révélé que le pays s’efforce d’obtenir jusqu’à 2 milliards de dollars en exportant 360.000 tonnes de café au cours de l’année fiscale éthiopienne actuelle, qui a débuté le 8 juillet 2022.

Ethiopie: l’inflation atteint 35,1% en novembre

Le taux d’inflation général en Ethiopie a atteint 35,1% en novembre, selon les données publiées par le service gouvernemental des statistiques éthiopiennes (ESS).C’est le deuxième mois consécutif que le taux d’inflation général de l’Ethiopie augmente de la sorte. L’Ethiopie a enregistré un taux d’inflation de 31,7 % en octobre, contre 30,7% en septembre.

L’ESS a révélé que l’inflation pour les produits alimentaires avait connu une hausse de plus de trois points de pourcentage pour atteindre 34,2% en novembre, contre 30,6% en octobre.

Les dernières données de l’ESS montrent également que l’inflation des produits non alimentaires est en constante augmentation, atteignant 36,5% en novembre, contre 33,4% en octobre.

A Washington, les Etats-Unis et l’Afrique veulent impulser leur relation

Après neuf ans de pause, le Sommet international Etats-Unis – Afrique, se tient à Washington, la capitale fédérale américaine, du 13 au 15 décembre 2022.Ce mercredi 13 décembre s’ouvre à Washington, le sommet Etats-Unis-Afrique. Le sommet vise à rappeler « l’importance des relations américano-africaines et la coopération accrue sur des priorités globales partagées », selon un communiqué de la Maison-Blanche. Il sera un cadre d’échange des discussions bilatérales et multilatérales entre les Etats-Unis et les pays africains.

Le dernier du genre s’était tenu en 2014, sous le magistère du président démocrate Barack Obama (2008-2016). Arrivé au pouvoir en 2016, le républicain Donald Trump n’avait manifesté aucun intérêt pour le continent africain.

Il a fallu l’arrivée d’un autre démocrate au pouvoir Joe Biden,pour ressusciter ce sommet qui accueillera 49 gouvernements africains. L’objectif est d’échanger sur les « défis les plus urgents au monde, de la pandémie et du changement climatique aux conséquences négatives de l’invasion de l’Ukraine, en passant par les questions qui nous concernent tous, à savoir la démocratie et la gouvernance, la sécurité, le commerce, l’investissement et le développement », a annoncé le directeur principal des Affaires africaines, Judd Devermont.

Le premier jour sera consacré aux jeunes leaders de la diaspora africaine. Il sera suivi d’un forum de la société civile et d’une conversation sur la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique. Le diplomate américain a également annoncé lors d’une conférence de presse en ligne qu’une session sur la paix, la gouvernance et la sécurité sera co-présidée ce mardi 13 décembre par le Secrétaire d’État, Antony Blinken, le Secrétaire d’État à la Défense, Lloyd Austin et l’administrateur de l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), Samantha Power. « Bien sûr, nous aurons également des sessions sur la coopération sanitaire, la sécurité sanitaire, le soutien à la conversation, l’adaptation au climat et la transition énergétique », ajoute Judd Devermont, mentionnant la tenue d’une session sur « la coopération spatiale américano-africaine ».

Le deuxième jour s’ouvrira sur « un forum d’affaires ». « Il s’agit du troisième forum d’Affaires depuis 2014, axé sur les questions qui comptent vraiment pour nos partenaires africains et pour le secteur privé américain dans les domaines du commerce, de la finance, de l’énergie, des infrastructures, de l’agro-industrie et du numérique », précise M. Devermont. « Il comprendra également un déjeuner d’ouverture du secrétaire Blinken et des opportunités pour les entreprises américaines et africaines de réseauter et d’annoncer des accords et d’approfondir vraiment cette importante relation de commerce et d’investissement », ajoute-t-il.

Très attendu, le dernier jour coïncidant au jeudi 15 décembre sera celui des « dirigeants ». « Il débutera par un discours du président Biden. « Nous aurons une discussion sur ce que veulent les Africains et la relation que nous devons avoir à l’avenir », indique-t-il.

 Selon le diplomate américain, le Mali, la Guinée, le Burkina Faso, le Soudan et l’Erythrée n’ont pas été invités au sommet. Quatre de ces cinq pays, ont la particularité d’avoir subi dans un passé récent des coups d’État militaires. Pour le cas de l’Erythrée, les Etats-Unis ont évoqué l’absence de « relations diplomatiques »

Covid-19 : baisse de la charge pandémique en Afrique (OMS)

Le nombre actuel de cas de Covid-19 n’exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible.Au moment où l’Afrique enregistre son plus bas niveau de nouveaux cas de Covid-19 depuis le début de la pandémie en 2020, une récente augmentation de quatre semaines souligne l’importance de la vigilance à l’approche des fêtes de fin d’année. Il s’agit de la première augmentation soutenue de ce type en quatre mois, rapporte le Bureau Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un son dernier rapport reçu ce jeudi à APA.

L’organisme onusien souligne que cette hausse de cas a été enregistrée jusqu’au 20 novembre, mais le nombre de nouveaux cas a légèrement diminué au cours des deux dernières semaines se terminant le 2 décembre 2022, rompant ainsi la tendance à la hausse.

Toutefois, les nouveaux cas signalés fin novembre représentent moins de 10 % des cas enregistrés à la même période en 2021 et 2020. « Bien que les décès liés à la pandémie aient augmenté de 14 % au cours de la semaine se terminant le 27 novembre par rapport à la semaine précédente, ils sont restés faibles (53), soit environ 4 % des décès enregistrés au cours de la même période en 2021 et 2020. Le nombre actuel de cas de Covid-19 n’exerce pas de pression significative sur les structures de santé, car le nombre d’hospitalisations reste faible », a expliqué l’OMS.

« Malgré la récente résurgence, il y a de l’espoir que l’Afrique sera épargnée des difficultés qu’elle a connues ces deux dernières années, lorsque la hausse des cas et des décès avait réduit à néant tout espoir de vie normale et engendré de profondes désolations. Même si les tendances actuelles permettent de maîtriser la pandémie, nous suivons de près l’évolution de la situation. Nous devons rester vigilants, continuer à accroître la couverture vaccinale et être prêts à adopter des mesures de prévention plus strictes, si cela s’avère nécessaire », a indiqué Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique.

Selon elle, les investissements réalisés ces trois dernières années dans la lutte contre la Covid-19 portent leurs fruits. La Région est mieux outillée pour faire face au virus et ses systèmes d’intervention d’urgence sanitaire ont été renforcés.
En 2022, la réduction globale de la charge pandémique en Afrique allège la pression sur les ressources nationales de santé publique, ce qui donne l’occasion aux pays de renforcer les services de santé perturbés et de porter plus d’efforts sur d’autres priorités de santé publique telles que la vaccination de routine, la surveillance des maladies et la riposte à d’autres épidémies.

Grâce à une surveillance renforcée, cette année la Région a signalé jusqu’à présent 106 épidémies et situations d’urgence sanitaire liées à des crises humanitaires, soit près de 17 % de plus qu’en 2021 et presque autant qu’en 2019 avant l’apparition de la pandémie de Covid-19. Environ 25 épidémies de maladies évitables par la vaccination ont aussi été signalées en 2022. Selon un décompte de l’OMS, treize épidémies ont été signalées en 2020 et 19 en 2021.

Marathon Valence : victoire et record pour Amane Beriso

L’athlète éthiopienne Amane Beriso, 31 ans, a remporté dimanche à la surprise générale le marathon de Valence, établissant un nouveau record.L’athlète éthiopienne a pulvérisé son record de presque six minutes (2h14’58) par rapport au chrono (2h20’48 ») établi en 2016. Elle devient la troisième performeuse mondiale de l’histoire.

La championne du monde du 10 000 m, Letesenbet Gidey, qui faisait ses débuts sur marathon, a terminé deuxième en 2:16:49. Comme Kiptum, elle établit un record pour les débuts les plus rapides de l’histoire du marathon.

Amane, qui a remporté le marathon de Mexico en août de cette année, n’a pas été en mesure de battre le record du monde, mais elle a fait plus que ce qu’il fallait dans les dernières étapes pour repousser le défi de Letesenbet,

Elle s’est imposée avec un record du parcours et un record éthiopien de 2:14:58. « Je n’arrive pas à croire ce que j’ai réalisé aujourd’hui », a déclaré Amane. « Tout était fantastique – le circuit, le temps, la foule. Je suis vraiment ravie. »

Letesenbet a réalisé un temps de 2:16:49 pour terminer deuxième, tandis que la débutante kényane Sheila Chepkirui a complété le podium en 2:17:29, sept secondes devant l’Éthiopienne Tadu Teshome, 21 ans.

Pour la première fois dans l’histoire, quatre femmes ont terminé en 2 heures 18 minutes et sept femmes en 2 heures 19 minutes.

Ethiopie/Soudan : vers une résolution pacifique des différends frontaliers

L’Éthiopie et le Soudan ont convenu jeudi de régler leurs différends concernant le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) et les litiges frontaliers par des mécanismes pacifiques.L’accord a été conclu à Khartoum, lors d’une discussion entre le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de l’Ethiopie, Demeke Mekonnen, et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah al-Burhan.

Par ailleurs, le président Al Burhan a exprimé sa satisfaction quant à la signature d’un accord de paix entre le gouvernement éthiopien et le TPLF et a exprimé le soutien indéfectible du Soudan à sa pleine mise en œuvre.

M. Burhan a souligné que le Soudan ne tolérera ni n’hébergera aucun élément qui tenterait de faire dérailler la mise en œuvre de l’accord ou d’attaquer l’Ethiopie depuis le territoire soudanais, selon un communiqué du ministère éthiopien des Affaires étrangères.

Les deux nations voisines ont convenu de régler les questions frontalières de manière bilatérale par le biais d’accords signés antérieurement et des mécanismes existants, car le recours à la force n’est pas une solution durable.

En ce qui concerne le Grand barrage de la renaissance éthiopienne, les deux parties se sont déclarées convaincues que la bonne volonté et la coopération entre le Soudan et l’Éthiopie devraient aider aux efforts pour une résolution des différends de manière trilatérale.

Al-Burhan et Mekonnen ont convenu de prévenir conjointement le trafic illégal d’êtres humains, d’armes et de drogues dans la zone frontalière. Ils ont également convenu de renforcer plus que jamais les sociétés sur les questions bilatérales et régionales d’intérêt commun.

Une délégation éthiopienne dirigée par Demeke Mekonnen a participé à la 48ème réunion des ministres de l’IGAD à Khartoum, la capitale du Soudan.

Une crise de sécheresse menace la Corne de l’Afrique

La Corne de l’Afrique est confrontée à une situation d’urgence-sécheresse sans précédent avec des conséquences catastrophiques, a averti le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (UNOCHA).Dans sa dernière mise à jour de la situation de la sécheresse dans la Corne de l’Afrique, l’UNOCHA a déclaré que la situation pourrait encore s’aggraver en raison de la détérioration des conditions météorologiques dans les pays touchés.

« Les communautés de la Corne de l’Afrique sont au milieu d’une cinquième saison des pluies consécutive probablement ratée. Les pluies d’octobre à décembre 2022 ayant mal commencé et les prévisions indiquant qu’elles seront probablement moins bonnes et pourraient être confrontées à une sixième saison ratée entre mars et mai 2023 », a déclaré l’UNOCHA.

Les saisons d’octobre 2020 à mai 2022 ont toutes été marquées par des précipitations inférieures à la moyenne, laissant de larges pans de la Somalie, du sud et du sud-est de l’Éthiopie, ainsi que du nord et de l’est du Kenya face à la sécheresse la plus prolongée de l’histoire récente, tandis que la saison des pluies de mars à mai 2022 a été la plus sèche jamais enregistrée au cours des 70 dernières années, indique le rapport.

La sécheresse de 2020-2022 a maintenant dépassé les horribles sécheresses de 2010-2011 et 2016-2017 à la fois en termes de durée et de gravité et elle continuera à s’aggraver dans les mois à venir, avec des conséquences catastrophiques.

L’UNOCHA a en outre averti que la situation de sécheresse actuelle fait des ravages dans les communautés touchées, avec des besoins qui s’envolent.

Dans toute la Corne de l’Afrique, au moins 36,4 millions de personnes seront touchées par la sécheresse la plus prolongée et la plus grave de l’histoire récente au cours des derniers mois de 2022, dont 24,1 millions en Éthiopie, 7,8 millions en Somalie et 4,5 millions au Kenya, selon les données de l’UNOCHA.

L’Ethiopie lance une croisade contre les armes illicites

La police éthiopienne a arrêté onze individus dans le cadre d’une opération de répression contre la possession illégale d’armes à feu dans la capitale, Addis Abeba.Cette opération coup de poing a permis de récupérer des armes et des munitions. Dans un communiqué publié mardi, la police métropolitaine a déclaré avoir récupéré un total de 16 grenades à main et neuf pistolets ainsi que 84 balles lors de perquisitions menées dans quelques villes secondaires.

Quatre arrestations ont été effectuées dans deux districts de la ville de Nifas Silk après que cinq pistolets et 53 balles ont été trouvés dans deux maisons. De même, la police a appréhendé quatre autres suspects. Elle a saisi quatre pistolets ainsi que 30 balles et une grenade à main à leur domicile dans la zone de Mikileland de la ville d’Addis Ketema.

La police a également arrêté trois suspects dans le quartier de Gulele après avoir découvert 15 grenades à main faisant l’objet d’un trafic dans le compartiment caché d’une camionnette immatriculée 5-01928 AA. L’enquête sur les affaires de détention et de trafic d’armes illicites est toujours en cours.

La police a apprécié le soutien du public dans la répression des armes à feu et a exhorté les habitants de la ville à rester vigilants pour protéger leur quartier contre les éléments anti-paix. La répression de la détention et du trafic d’armes illégales se poursuivra également, a ajouté la police.

La loi éthiopienne sur les armes à feu, ratifiée en 2020, interdit la possession d’armes sans permis valide et proscrit la vente et le transfert de toute arme. La vente illégale d’armes en gros est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 15 ans d’emprisonnement en vertu de cette loi.

Ethiopie : vers la reprise des vols vers le Tigré

Le Nord de l’Ethiopie est en proie à un conflit armé depuis novembre 2020.Ethiopian Airlines s’apprête à reprendre ses vols vers le Tigré, la région éthiopienne embastillée, suite à l’accord de paix conclu entre le gouvernement et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), a appris APA, jeudi 24 novembre 2022.

« La compagnie aérienne se prépare à reprendre ses vols réguliers vers la région », a déclaré Mesfin Tassew, son Président-directeur général (PDG) dans un communiqué.

La desserte aérienne vers cette région a été interrompue pendant deux ans, depuis que le TPLF a attaqué le commandement des forces de défense éthiopiennes en novembre 2020. Cet incident s’était transformé en une véritable guerre dévastatrice qui a touché les régions d’Afar, d’Amhara et du Tigré.

La reprise des vols vers cette partie nord de l’Ethiopie devrait faciliter l’acheminement de l’aide humanitaire. La région du Tigré est l’une des zones du pays où Ethiopian Airlines avait plusieurs vols avant le début de la guerre. Son PDG a souligné que les aéroports de Mekelle et de Shire sont en bon état, ce qui permet aux vols de reprendre plus rapidement.

Toutefois, l’aéroport d’Axum, l’une des principales destinations touristiques du pays, n’est pas en bon état. Il a subi de graves dommages dus à la guerre. Axum abrite non seulement un obélisque vieux de deux mille ans, mais aussi l’Eglise Zion Mariam, où se trouve l’Arche d’Alliance donnée à Moïse dans la tradition religieuse chrétienne.

Ethiopie : Aby Ahmed et Blinken discutent de l’accord de paix

Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, s’est entretenu avec le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, de la mise en œuvre de l’accord de paix visant à mettre fin au conflit dans le nord de l’Ethiopie, selon le Département d’Etat.Ces entretiens interviennent deux semaines après la signature par le gouvernement fédéral et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF; sigle en anglais) de l’accord de cessation des hostilités négocié par l’Union africaine.

Dans un communiqué, le porte-parole du Département d’État, Ned Price, a déclaré que la discussion « sur les efforts pour une paix durable » dans le nord s’est déroulée par téléphone mardi.

M. Blinken a reconnu les efforts déployés par le gouvernement pour assurer une assistance humanitaire sans entrave et le rétablissement des services de base dans les régions de Tigré, d’Afar et d’Amhara.

Dans un tweet, M. Blinken a également mentionné que lui et M. Abiy « ont discuté de la nécessité urgente de mettre en œuvre » l’accord de paix, « et d’assurer une paix durable dans le nord de l’Ethiopie ». « Les Etats-Unis restent déterminés à soutenir le processus dirigé par l’Union africaine », a ajouté le Secrétaire d’Etat.

Entre-temps, le Front populaire de libération du Tigré (TPLF) a posé le retrait des forces amhara et érythréennes de la région du Tigré comme condition préalable au dépôt des armes.

Lors d’un dernier briefing, le commandant militaire du TPLF, Tadesse Werede, a déclaré que la mise en œuvre du cessez-le-feu a progressé depuis l’accord conclu à Pretoria, en Afrique du Sud, pour mettre fin au conflit sanglant dans le nord de l’Éthiopie.

On estime que près d’un million de personnes sont mortes des deux côtés depuis que les hostilités ont éclaté en novembre 2020. M. Tadesse a déclaré que le TPLF commencerait le désengagement de ses forces dès que les forces Amhara et érythréennes commenceraient à se retirer du Tigré.

Ethiopie : Les belligérants vont discuter désarmement à Nairobi

Les parties belligérantes en Éthiopie vont se rencontrer dans la capitale kényane, Nairobi, lundi afin de tracer la voie à suivre pour le processus de désarmement qui faisait partie d’un récent accord de paix conclu en Afrique du Sud.Le gouvernement éthiopien et les rebelles du Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) s’acheminent vers un nouveau palier après leur accord pour une trêve dans le conflit qui les oppose depuis deux ans dans le nord.

Le chef d’état-major des forces de défense éthiopiennes, le maréchal Berhanu Jula, et le chef du TPLF, Tadesse Worede, négocieront sur la manière de désarmer les rebelles qui mènent depuis deux ans un conflit avec les troupes du gouvernement fédéral.

Redwan Hussien, conseiller en sécurité auprès du Premier ministre, qui dirigeait la délégation éthiopienne lors des pourparlers de paix en Afrique du Sud, a déclaré que les deux chefs militaires avaient déjà eu une conversation téléphonique sur la manière de procéder après l’annonce de l’accord.

Les modalités de la prochaine étape devraient être discutées autour d’une table à Kenya sans qu’on sache les raisons du choix de ce pays alors que les deux dirigeants auraient pu se rencontrer en Éthiopie.

Le 2 novembre dernier, le gouvernement éthiopien et le TPLF ont conclu un accord qui a mis fin à deux années d’un conflit sanglant qui a fait des dizaines de milliers de morts et chassé plus de deux millions de personnes de leurs foyers.

Les groupes rebelles ont renoncé à leur revendication d’un pouvoir gouvernemental indépendant. En vertu de l’accord, la région du Tigré sera placée sous administration transitoire jusqu’à la tenue d’élections régionales organisées par le Conseil électoral national d’Éthiopie.

En principe, les rebelles ont également accepté la création d’une force de défense nationale unique dans le pays et ont reconnu les droits constitutionnels de la force de défense nationale éthiopienne à être déployée partout dans la région du Tigré.

Mekelle, qui abrite le siège du gouvernement régional, doit passer sous le contrôle des forces fédérales avec effet immédiat.

Les militants de l’ethnie Tigré basés dans la diaspora rejettent l’accord et font pression sur le TPLF pour qu’il y renonce.

D’autre part, les Éthiopiens, y compris ceux qui vivent dans la région du Tigré, ont exprimé leur soulagement de voir le conflit prendre fin.

UA : L’Ethiopie et les forces du Tigré acceptent de mettre fin aux hostilités

Le gouvernement éthiopien et les rebelles de la région du Tigré, dans le nord du pays, ont convenu d’une cessation permanente des hostilités dans le conflit qui a fait des milliers de morts et plusieurs autres déplacés depuis 2020.L’Union africaine (UA) est parvenue à une cessation des hostilités entre les rebelles de la région du Tigré (nord) et le gouvernement éthiopien. Cette trêve a été signée à l’issue de pourparlers de paix menés en Afrique du Sud, la semaine dernière.

« Les deux parties au conflit éthiopien ont officiellement accepté de cesser les hostilités et de procéder à un désarmement systématique, ordonné, harmonieux et coordonné, a déclaré mercredi Olusegun Obasanjo, haut représentant de l’UA pour la Corne de l’Afrique.

L’ancien président nigérian a exhorté les parties belligérantes à respecter les conditions de l’accord, notant que la signature du pacte n’était « pas la fin du processus de paix ».

« La mise en œuvre de l’accord de paix signé aujourd’hui est essentielle à son succès », a déclaré M. Obasanjo.

Il a affirmé que la mise en œuvre de la trêve serait supervisée et contrôlée par un panel de haut niveau de l’UA.

Selon les termes de l’accord, les deux parties s’engagent dans un « désarmement ordonné, harmonieux et coordonné » ainsi que dans le rétablissement de la loi et de l’ordre, a déclaré M. Obasanjo.

Il est censé aboutir au rétablissement des services qui ont été interrompus par la guerre et garantir « un accès sans entrave aux fournitures humanitaires », a déclaré l’envoyé de l’UA.

La guerre, qui a éclaté en novembre 2020, a opposé les forces régionales du Tigré à l’armée fédérale éthiopienne et à ses alliés, qui comprennent des forces d’autres régions et de l’Erythrée voisine.

Les pourparlers entre le gouvernement éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) ont été lancés le 25 octobre.

UA: le Maroc, vice-président du comité africain pour l’information géospatiale

Le Maroc a été élu, mercredi à Addis-Abeba, vice-président du groupe d’experts africains des Nations unies sur la gestion de l’information géospatiale.L’élection du Maroc a eu lieu lors de la réunion du Comité régional Afrique de l’Initiative des Nations unies sur la gestion de l’information géospatiale à l’échelle mondiale, qui se tient dans la capitale éthiopienne, avec la participation de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC).

L’ANCFCC représente le Maroc aux travaux de la 8ème réunion du Comité régional Afrique de l’Initiative des Nations unies sur la gestion de l’information géospatiale. 

Le Maroc est également membre actif du Comité arabe et est rapporteur du Comité international. Il préside, en outre, plusieurs groupes de travail au sein de ces Comités, a mis en avant le responsable à l’ANCFCC.

L’économie de l’Afrique de l’Est se redresse (Bad)

Cette reprise économique pourrait être ralentie par la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui a entraîné une hausse des cours mondiaux.L’Afrique de l’Est a enregistré une reprise économique robuste en 2021, mais la plupart des pays n’ont pas encore atteint leurs niveaux de croissance d’avant la Covid-19, selon les premières conclusions d’un rapport de la Banque africaine de développement (Bad).

Alors que le rapport complet sera publié vendredi prochain, les premières projections montrent que la croissance du PIB de la région se modérera à 4 % en 2022, avant de se redresser à 4,7 % en 2023, soutenue par la réouverture des économies.

La forte croissance prévue n’est pas, selon la Bad, homogène dans la région, les meilleurs élèves étant l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, les Seychelles, la Tanzanie et l’Ouganda.

Toutefois, la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui a entraîné une hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et de l’énergie, pourrait ralentir davantage la reprise économique.

Les risques de surendettement, de creusement des déficits budgétaire et courant, et de diversification économique limitée persistent.

Le document examine plusieurs interventions politiques nécessaires pour stimuler la reprise économique de l’Afrique de l’Est après la crise sanitaire de la Covid-19 et pour renforcer la résistance aux vulnérabilités émergentes.

Il fournit des options politiques à court, moyen et long terme pour soutenir la résilience climatique et une transition énergétique juste.

Les perspectives économiques régionales de l’Afrique de l’Est 2022 de la Banque africaine de développement examinent les performances économiques de 13 pays de la région au cours de l’année écoulée, avec des projections à court et moyen terme.

Les pays en question sont le Burundi, les Comores, Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Tanzanie et l’Ouganda.

Éthiopie : la France offre 5 millions d’euros pour restaurer les églises de Lalibela

Ces lieux de culte séculaires, situés dans le Nord de l’Éthiopie, sont classés au patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco, sigle en anglais).Lalibela, une ville de la région Amhara, abrite des églises chargées d’histoires. Taillées dans la roche, entre le 12e et le 13e siècle, ces sites constituent des lieux de pèlerinage pour les chrétiens coptes.

Dans le but de les préserver contre l’usure du temps, la France a accordé une subvention de cinq millions d’euros (3,2 milliards F CFA) à l’Éthiopie. Un accord dans ce sens a été signé hier jeudi.

L’Agence Française de Développement (AFD) va aider l’Autorité éthiopienne du patrimoine culturel (Echa, sigle en anglais) dans la phase préparatoire d’un programme de préservation et de restauration des églises de Lalibela.

Le soutien de la France arrive au moment où le Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) a demandé au gouvernement éthiopien de mener  une stratégie globale pour protéger le site des 11 églises de Lalibela.

« L’AFD démontre ainsi son fort soutien aux autorités éthiopiennes et aux communautés de Lalibela pour préserver et promouvoir leur patrimoine unique », a déclaré Valérie Tehio, la Directrice pays de l’AFD en Éthiopie lors de la signature de l’accord.

Covid-19 : la vaccination stagne en Afrique (OMS)

Le nombre de doses mensuelles de vaccin contre la Covid-19 administrées en Afrique a diminué de plus de 50%, rapporte l’OMS.Entre juillet et septembre 2022, l’analyse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montre que le pourcentage de personnes ayant reçu une série de primovaccination complète contre le nouveau coronavirus a à peine bougé dans 27 des 54 pays africains.

Même si l’Afrique est loin d’atteindre l’objectif mondial de fin d’année consistant à protéger 70% de la population, des progrès modestes ont été réalisés dans la vaccination des groupes de population à haut risque, notamment les personnes âgées.

Par exemple, en septembre dernier, 23 millions de doses ont été administrées, soit 18% de moins qu’en août, et 51% de moins que les 47 millions de doses administrées en juillet. Le nombre de doses administrées le mois dernier représente également environ un tiers du pic de 63 millions de doses atteint en février 2022.

Toutefois, l’OMS observe des signes d’amélioration ce mois-ci, avec 22 millions de doses administrées au 16 octobre 2022, soit 95% du total administré en septembre.

De manière générale, au 16 octobre 2022, seuls 24 % de la population du continent avaient terminé leur série de primovaccination, alors que la couverture est de 64 % au niveau mondial.

Le Libéria a maintenant rejoint l’île Maurice et les Seychelles comme l’un des trois pays ayant dépassé les 70% de personnes avec une couverture vaccinale complète. Le Rwanda est aussi sur le point de franchir ce cap.

« La fin de la pandémie de Covid-19 est à portée de main, mais tant que l’Afrique sera loin derrière le reste du monde pour atteindre une protection globale, il y aura une faille que le virus pourra exploiter dangereusement pour revenir en force », a déclaré ce jeudi la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

S’exprimant ce jeudi au cours d’une conférence de presse, Dr Moeti a soutenu que la plus grande priorité est de protéger nos populations les plus vulnérables des effets les plus désastreux de la Covid-19. « Sur ce plan, a-t-elle indiqué, nous constatons quelques progrès. Les pays redoublent d’efforts pour renforcer la couverture chez les travailleurs de la santé, les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli ».

D’après les données de 31 pays, au 16 octobre 2022, 40% du personnel de santé africain avait terminé leur série de primovaccination. Ces dernières données se basent sur les estimations en termes de taille de la population par pays au lieu des chiffres précédents qui utilisaient les estimations du personnel de santé de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Dans 15 de ces pays, plus de 70% des travailleurs de la santé ont été entièrement vaccinés, contre 27% au début de l’année. 31% des adultes âgés (de 50 à 65 ans et plus selon les limites d’âge fixées par les pays) ont été entièrement vaccinés selon les données de 27 pays, soit une augmentation de 21% par rapport à janvier 2022.

« Après des débuts difficiles, le partenariat Covax a donné de bons résultats, assurant un approvisionnement régulier de l’Afrique en vaccins contre la COVID-19. Aujourd’hui, nous sommes victimes de notre propre succès. Comme les vaccins ont contribué à faire baisser le nombre d’infections, les gens ne craignent plus la Covid-19 et sont donc moins disposés à se faire vacciner », a conclu la patronne de l’OMS pour l’Afrique.

Malawi : découverte d’un charnier au Nord de la capitale

Une fosse commune, contenant 25 corps pouvant être des migrants éthiopiens, a été déterrée par un agriculteur à environ 250 kilomètres de Lilongwe.C’est une découverte macabre ! Des corps en décomposition d’hommes, âgés entre 25 et 40 ans, ont été exhumés d’un charnier, hier mercredi, dans la forêt de Mzimba, au Nord de la capitale malawite. Un cultivateur, qui récoltait du miel sauvage, a accidentellement entrevu la fosse commune.

« Nous soupçonnons que les 25 personnes décédées soient des migrants éthiopiens illégaux en transit vers l’Afrique du Sud », a déclaré Peter Kalaya, le porte-parole de la police. Ce dernier a aussi indiqué que les cadavres ont été transportés dans une morgue pour effectuer des autopsies.

Le Malawi est une route de transit pour les migrants illégaux d’Afrique de l’Est qui entrent clandestinement en Afrique du Sud. Selon M. Kalaya, 221 migrants illégaux dont 186 Éthiopiens ont été interceptés par les autorités malawites au cours des neuf premiers mois de cette année.

Ethiopie : l’armée reprend plusieurs villes du Tigré

Le gouvernement éthiopien a confirmé avois repris les villes de Shire, Alamata et Korem aux forces régionales du Tigré.Les forces loyales éthiopiennes ont aussi promis de coordonner leur action avec celle des organisations humanitaires afin de garantir l’acheminement de l’aide humanitaire dans les zones contrôlées. Ainsi, elles s’efforcent d’ouvrir des voies de livraison depuis l’Ouest et le Sud.

La perte de la ville stratégique de Shire, avec son aéroport et ses liaisons routières avec la capitale régionale, constitue un coup dur pour le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).

« Le gouvernement, en coordination avec les opérateurs humanitaires, se prépare à élargir les routes par lesquelles l’aide humanitaire pourrait être acheminée. Un effort concerté est en cours pour ouvrir la route de Gondar Nord vers le Shire ainsi que la route Kombolcha-Dessie-Woldiya-Kobo-Alamata », a précisé le gouvernement dans un communiqué.

Le gouvernement éthiopien ne semble pas croire au tollé des acteurs étatiques et non étatiques. « La Force de défense nationale éthiopienne (ENDF) a évité le scénario macabre que certains avaient prédit en se faisant l’écho de la propagande du TPLF », conclut le texte.

Éthiopie : l’exportation de l’électricité rapporte gros

La vente du courant au Soudan et à Djibouti a généré, en deux mois seulement, 13 millions de dollars (6,9 milliards F CFA) pour l’Éthiopie.Avec le Nil, l’Éthiopie est une véritable puissance énergétique régionale. Elle peut même se permettre de fournir de l’électricité au Soudan et à Djibouti.

Selon un communiqué de la Société nationale d’électricité (EEP, sigle anglais), rendu public hier lundi, les recettes de ces ventes en deux mois s’élèvent à 13 millions de dollars.

Au total, plus de 232 millions de kilowattheures d’électricité ont été exportés vers les deux pays voisins de l’Éthiopie. Pour les deux ans en question, Addis-Abeba avait tablé sur 349 millions de kilowattheures exportés pour une valeur de 18,5 millions de dollars.

Dans le détail, le Soudan a acheté 112,36 millions de kilowattheures pour 5,61 millions de dollars tandis que Djibouti a reçu 120,39 millions de kilowattheures estimés à 7,42 millions de dollars.

Conflit au Tigré : report sine die des pourparlers de paix

Le gouvernement éthiopien et les rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) devaient se rencontrer dimanche 9 octobre à Pretoria, en Afrique du Sud, pour arrondir les angles.« En raison de conflits dans (son) emploi du temps », l’ancien président Uhuru Kenyatta, un des acteurs de la médiation entreprise par l’Union Africaine (UA), a annulé sa participation aux pourparlers de paix au pays de Nelson Mandela.

En outre, le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) a tardivement confirmé sa présence. Au préalable, il demande notamment des précisions sur la logistique du voyage pour ses représentants et la garantie de leur sécurité.

Toutes choses qui font que la rencontre de Pretoria (Afrique du Sud) a été reportée indéfiniment. C’est en début de semaine que le gouvernement éthiopien a accepté l’invitation de l’UA à prendre part aux discussions avec les rebelles du Tigré. Parallèlement, Addis Abeba poursuit son action militaire sur le théâtre des opérations.

Jeudi, l’organisation panafricaine avait pourtant félicité le gouvernement éthiopien et les forces rebelles du Tigré pour leur « engagement » en faveur de la paix.

Éthiopie : un projet d’eau potable pour 1,6 million de personnes

L’Éthiopie subit depuis des mois une sécheresse pouvant affecter près de huit millions de personnes qui risquent de subir une grave crise alimentaire et perdre leurs moyens de subsistance, selon les organisations humanitaires.Pour pallier le manque d’eau dans ce pays d’Afrique de l’Est, un projet d’accès à l’eau potable doté d’une enveloppe de 75,5 millions de dollars y a été lancé ce vendredi. World Vision Ethiopie, une organisation humanitaire, a initié  ce projet dénommé Water4Life+, en collaboration avec le gouvernement d’Addis-Abeba.

Dans un communiqué, l’ONG a déclaré que l’objectif visé est de fournir un accès à l’eau potable à 415 écoles, 281 établissements de santé et plus de 1,6 million de personnes dans huit États régionaux.

La Fondation du Fonds d’investissement pour l’enfance (CIFF, sigle anglais) a financé les infrastructures qui devront également améliorer l’hygiène des communautés ciblées.

World Vision Ethiopie indique qu’il sera mis en œuvre en deux phases dans les régions Oromia, Amhara, SNNP, Benishangul Gumuz, Afar, Tigray, Gambella et Somali de la nation d’Afrique de l’Est.

La première phase comprend cinq districts : Gimbichu et Jeldu-Chobi dans l’Oromia ; Shebel Beretta et Legambo dans l’Amhara ; et Sodo Guraghe dans la région SNNP. Quant à elle, la deuxième phase du projet, qui devrait débuter dans deux ans et demi, couvrira cinq autres districts.

Au cours de la période de mise en œuvre de cinq ans, le projet prévoit de forer 122 puits d’eau profonds et 274 puits peu profonds, et de développer 50 points d’eau. Il va également réhabiliter 48 systèmes d’approvisionnement en eau au niveau des communautés, des écoles et des établissements de santé.

Ethiopie : Macky « salue » l’engagement des parties au conflit de renouer le dialogue

Des pourparlers doivent débuter ce week-end en Afrique du Sud entre le gouvernement éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).Après près de deux ans d’une sanglante guerre entre le gouvernement éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), les deux belligérants vont entamer, ce week-end, des négociations dans la ville sud-africaine de Johannesburg. L’objectif est de trouver les voies et moyens de mettre fin à ce conflit qui a fait des milliers de morts et poussé des millions de personnes à prendre la route de l’exil.

Sur son compte Twitter, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine s’est réjoui du choix fait par les adversaires de privilégier le dialogue à la place des armes.

« Je salue et soutiens l’engagement des parties au conflit en Ethiopie de renouer le dialogue pour la paix sous l’égide d’un Panel d’éminentes personnalités africaines. C’est une excellente nouvelle ! », a-t-il écrit.    

L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, dirigera les pourparlers de paix en tant qu’Envoyé spécial de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique. Il sera assisté de l’ancien président kényan, Uhuru Kenyatta, et de Phumzile Mlambo-Ngcuka, ancienne vice-présidente de l’Afrique du Sud.

La guerre du Tigré, du nom de cette région située dans le Nord de l’Ethiopie, a débuté en novembre 2020. A l’époque, le Premier ministre Abiy Ahmed y avait envoyé l’armée fédérale pour déloger les dirigeants du gouvernement régional, qui contestaient son autorité et qu’il accusait d’avoir attaqué des bases militaires sur place.

Une trêve avait été observée ces cinq derniers mois. Mais depuis le 24 août dernier, les affrontements ont repris. Ces négociations sont donc sensées mener à la cessation des hostilités pour envisager un retour définitif de la paix.

Ethiopie : les belligérants acceptent les bons offices de l’UA

Les parties belligérantes du conflit en Ethiopie ont annoncé qu’elles acceptaient l’initiative de paix menée par l’Union africaine.L’Union africaine a récemment invité les forces en conflit, à savoir le gouvernement éthiopien et le Front populaire de libération du Tigré (TPLF), aux pourparlers qui doivent débuter ce week-end en Afrique du Sud.

Le gouvernement éthiopien a déclaré jeudi que les échanges devaient être uniquement arbitrés par l’Union africaine sans aucune condition préalable.

A ce titre, l’Envoyé spécial de l’Union africaine pour la Corne de l’Afrique, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, dirigera les pourparlers de paix.

L’ancien président kényan Uhuru Kenyatta et Phumzile Mlambo-Ngcuka, ancienne vice-présidente de l’Afrique du Sud qui a également été fonctionnaire des Nations unies, participent aux discussions au nom de l’Union africaine.

Le service de communication du ministère éthiopien des Affaires étrangères a déclaré : « l’invitation officielle de l’Union africaine est conforme aux positions antérieures du gouvernement éthiopien. Il est connu que le gouvernement éthiopien a exprimé que les pourparlers ne devraient être médités que par l’Union africaine et devraient se tenir sans aucune condition préalable. »

Le Conseiller en sécurité du Premier ministre Abiy Ahmed, Redwan Hussien, a confirmé la participation du gouvernement éthiopien dans un tweet. « Le GoE a accepté cette invitation qui est conforme à notre position de principe concernant la résolution pacifique du conflit et la nécessité d’avoir des discussions sans conditions préalables ».

Le TPLF a annoncé jeudi qu’il avait accepté la proposition de paix. Dans une lettre adressée au président de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, le chef du TPLF, Debretsion Gebremichael, a déclaré que « le gouvernement du Tigré » est prêt à participer aux pourparlers de paix proposés en Afrique du Sud.

Cependant, Gebremichael a indiqué que son organisation n’avait pas été consultée à ce sujet et a demandé des éclaircissements sur les parties qui seraient impliquées en tant que médiateurs, observateurs et garants. Il a également demandé quel serait le rôle de la « communauté internationale » dans les pourparlers de paix.

L’Éthiopie inaugure son Musée des sciences et des arts

Situé au cœur de la capitale Addis-Abeba, le Musée des sciences et des arts a été financé à hauteur de 60 millions de dollars par la Chine.Hier mardi, l’Éthiopie a procédé à l’inauguration du Musée des sciences et des arts. Présidant la cérémonie, le Premier ministre Abiy Ahmed a déclaré que l’infrastructure en forme de dôme est une étape importante vers la construction d’une économie numérique dans son pays.

« Le musée jette les bases pour les enfants et les jeunes d’une Éthiopie meilleure. Il va leur permettre de développer la pensée créative », a souligné le lauréat du Prix Nobel de la paix en 2019.

C’est la Chine qui a financé la construction du Musée des sciences et des arts. L’empire du Milieu a casqué 60 millions de dollars. « Sa forme circulaire symbolise le développement perpétuel et la sagesse humaine », a expliqué Abiy Ahmed.

Le Musée des sciences et des arts, surnommé « anneau de sagesse », dénote la capacité infinie de l’humanité et son aptitude à la créativité continue. D’après le bureau du Premier ministre, l’infrastructure « témoigne de l’attachement de l’Éthiopie à l’avenir de la technologie ». Le nouveau musée, autonome en électricité grâce à un système solaire, est bâti sur une superficie de 6,78 hectares. Il comprend des salles dédiées aux expositions scientifiques et artistiques. Celles-ci peuvent être  permanentes ou éphémères.

S’adressant aux chercheurs en intelligence artificielle, informaticiens, ingénieurs et entrepreneurs, le Premier ministre éthiopien a fait savoir que « cet espace est conçu pour libérer l’imagination ».

Afrique: la COP 27 invitée à mettre l’accent sur l’agro-écologie

L’agro-écologie est une solution cruciale pour que les agriculteurs du continent s’adaptent aux changements climatiques et créent de la résilience, estime l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique.L’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA, sigle anglais) craint que le continent noir ne soit mis sur la touche par les gouvernements lors de la 27e Conférence des Parties (COP 27) qui se tiendra en Égypte en novembre prochain, et à ce que les petits agriculteurs africains soient privés de financement pour le climat.

Dans un communiqué parvenu vendredi soir à APA, cette coalition regroupant 36 réseaux membres à indiqué qu’ignorer la voix des petits producteurs ne fera que saper davantage la sécurité alimentaire en cette période de famine croissante.

Pour éviter un tel scénario, Dr Million Belay, coordonnateur général de l’AFSA, a invité les décideurs à mieux promouvoir l’agro-écologie. « Ignorer l’agro-écologie, c’est ignorer les agriculteurs africains et mettre de côté les populations les plus vulnérables de la planète, qui sont les premières et les plus touchées par la crise climatique. L’Afrique pourrait se nourrir elle-même plusieurs fois. Mais l’agro-écologie ne peut et ne doit pas être ignorée par les décideurs comme le moyen le plus efficace de renforcer la résilience et de permettre aux petits agriculteurs, aux éleveurs et aux pêcheurs de s’adapter au changement climatique », a-t-il déclaré. 

Bridget Mugambe, coordinatrice des programmes de l’AFSA et responsable du groupe de travail sur le climat et l’agro-écologie, a, de son côté, dénoncé l’insuffisance des moyens mis à la disposition du continent noir pour lutter contre les effets du changement climatique. 

« Pour maintenir nos moyens de subsistance et nourrir nos communautés, nous sommes contraints de nous adapter – pourtant, nous ne recevons que des fonds négligeables de la part de la communauté internationale. Nous appelons cette COP 27 à placer les systèmes alimentaires au centre des plans d’adaptation pour l’Afrique et à orienter le financement climatique vers l’agro-écologie. L’Afrique peut être nourrie par les Africains », a-t-elle soutenu.   

L’AFSA se présente comme la plus grande voix continentale pour la souveraineté alimentaire et l’agro-écologie en Afrique. Ses membres sont des agriculteurs, des communautés autochtones, des pasteurs, des chasseurs et des cueilleurs, des pêcheurs, des réseaux de consommateurs, des réseaux de femmes et de jeunes, des organisations confessionnelles et des organisations de la société civile. 

Ethiopie : entrée en service du parc éolien d’Aysha II

La nouvelle centrale éolienne éthiopienne connue sous le nom de parc éolien d’Aysha II a commencé à transférer de l’énergie au réseau national.Ce démarrage intervient après la mise en service de seize éoliennes qui ont commencé à produire de l’énergie, a déclaré l’Ethiopian Electric Power (EEP). Le parc éolien est maintenant connecté au réseau électrique national après un essai réussi, a déclaré Muluken Teasema, Directeur adjoint du projet, aux médias locaux mercredi lors d’un briefing.

Le parc éolien d’Aysha, situé près de la frontière Ethiopie-Djibouti, compte 48 éoliennes d’une capacité de production d’électricité combinée de 120 mégawatts.

Cela porte à plus de 360 mégawatts la quantité d’énergie électrique produite par les parcs éoliens en Ethiopie. Les autres parcs éoliens, Adama I et II, produisent actuellement 324 MW. Selon l’EEP, l’accent est désormais mis sur la réalisation de tests et de travaux connexes pour 16 autres turbines éoliennes.

Elles permettront de porter à 80 mégawatts la contribution du parc éolien d’Aisha au réseau électrique national, a ajouté Tesema. La vitesse du vent par seconde à Aysha est très élevée par rapport à d’autres projets similaires, en raison d’une révision de la conception du plan initial du projet.

Cette révision aurait permis de réduire le nombre d’éoliennes de 80 à 48, même si la capacité de production totale reste inchangée.

Investissements: l’Ethiopie a reçu 3,31 milliards $ en 2022

L’Ethiopie a recueilli environ 3,31 milliards de dollars d’investissements directs étrangers (IDE) au cours de l’année fiscale éthiopienne 2021/2022 qui s’est terminée le 7 juillet.La Commission éthiopienne des investissements (EIC) a indiqué que 168 investisseurs ont obtenu des licences d’investissement au cours de l’exercice 2021/2022, dont 100 dans le secteur manufacturier, 62 dans le secteur des services et six dans le secteur agricole.

L’EIC a également informé que le pays d’Afrique de l’Est a obtenu 202,5 millions de dollars grâce aux exportations de produits des parcs industriels au cours de l’exercice 2021/2022. Les recettes d’exportation ont augmenté de 24,4 millions de dollars américains par rapport à l’exercice 2020/2021.

Ces dernières années, l’Ethiopie s’est lancée dans des activités de construction et de mise en service de parcs industriels, dans le cadre d’une vaste stratégie économique visant à faire du pays un centre de fabrication légère en Afrique d’ici à 2025.

Transports aériens: un partenariat entre l’Ethiopie et le Nigeria

Ethiopian Airlines a été choisie comme principal investisseur et partenaire de la nouvelle compagnie aérienne nationale du Nigeria.Nigeria Air est déjà en chantier depuis un certain temps et s’approche lentement d’un lancement complet, en attendant le soutien de partenaires.

Selon un document consulté par APA, le gouvernement fédéral du Nigeria a officiellement choisi Ethiopian Airlines comme partenaire de la compagnie aérienne tant attendue.

L’accord prévoit une participation de 49% pour la compagnie aérienne, à laquelle s’ajoute une participation de 5% du gouvernement, le projet devant être privé-public.

La compagnie aérienne éthiopienne s’en tient notamment à sa politique de ne pas investir de liquidités dans une nouvelle activité. En lieu et place, elle s’appuiera sur ses prouesses techniques, l’abondance d’avions et ses compétences en matière de gestion pour créer Nigeria Air dans les années à venir.

Entre-temps, Ethiopian Airlines a lancé le 18 septembre 2022 des vols directs vers la capitale jordanienne, Amman, à partir de son hub d’Addis Abeba.

La compagnie aérienne assurera des vols trois fois par semaine à destination d’Amman et ces vols seront assurés par des Boeing 737, a indiqué la compagnie dans un communiqué.

« L’inclusion d’Amman dans la carte des routes éthiopiennes portera à 13 le nombre de villes que nous desservons au Moyen-Orient », a déclaré Mesfin Tasew, Directeur général d’Ethiopian Airlines, lors de la cérémonie d’inauguration.

Leader de l’aviation continentale, Ethiopian Airlines se taille la part du lion dans le réseau panafricain de transport de passagers en exploitant la flotte la plus jeune et la plus moderne vers 130 destinations internationales sur les cinq continents.

Congrès mondial des médias : le programme complet connu

Le Congrès mondial des médias (GMC) prévu du 15 au 17 novembre 2022 à Abu Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, promet de faire salle comble grâce à une « avalanche d’inscriptions » de la part de capitaines d’industrie.Quelque 1200 délégués devraient côtoyer environ 200 PDG de médias et plus de conférenciers de renommée mondiale pour animer une série de séances de réflexion et de débats, dont la ministre zimbabwéenne de l’Information, de la Publicité et de la Radiodiffusion, Monica Mutsvangwa ; Mohammed Jalal Alrayssi, Directeur général de l’Agence de presse émiratie (WAM), et Naji Gouiaa, PDG de MediaCity Mauritius.

Il s’agira également d’une plateforme permettant de présenter des produits indispensables à l’évolution des médias mondiaux, tels que des technologies de pointe, du matériel d’équipement et des outils de médias sociaux.

Au centre des préparatifs frénétiques, son programme laisse déjà entrevoir une série d’événements bien remplis, à commencer par une cérémonie d’ouverture au cours de laquelle seront prononcés des discours qui interrogeront l’état actuel de la scène médiatique mondiale en vue de façonner son paysage futur.

Les organisateurs ont délibérément prévu de faire en sorte que l’événement se déroule sur une plateforme multilingue, ce qui signifie que les discours seront prononcés dans toutes les principales langues du monde, augmentant ainsi son attrait pour un public mondial sans précédent dans l’histoire de l’organisation du congrès.

Il y aura également du temps pour une exposition d’ouverture, des discours principaux expliquant le pouvoir de transformation des médias contemporains, une interface de panel ministériel, une session d’interrogation sur la question de savoir si les médias numériques offrent des possibilités d’investissements futurs, suivie d’autres présentations examinant les tendances d’investissement dans le secteur et la manière dont elles affecteront son paysage, les avantages pour les entreprises et la question de savoir si les grandes entreprises technologiques en Europe devraient être obligées de payer pour le contenu.

Une session mettant l’accent sur l’Amérique du Nord se penchera sur la question de savoir si les régulateurs peuvent suivre le rythme de l’évolution des médias physiques vers les médias virtuels, tandis qu’une présentation sur l’avenir des actualités et des analyses sur la façon dont l’intelligence artificielle (IA), l’apprentissage automatique et l’automatisation transformeront les actualités vont couronner la première journée du congrès.

La deuxième journée s’ouvrira sur l’étude par les participants de l’évolution des défis liés à l’exploitation des innovations technologiques pour lutter contre la diffusion de fausses informations et encourager l’unité sous la bannière de la Journée mondiale de la tolérance.

Les sessions suivantes aborderont les questions relatives à la dynamique des groupes de réflexion sur les médias à l’ère de l’information numérique, et examineront les médias sociaux et la consommation au Moyen-Orient et en Afrique, en faisant le point sur la façon dont ils ont transformé le paysage médiatique dans cette région.

Les discussions porteront également sur la manière dont l’essor des capsules a modifié le secteur des médias, sur l’Asie et sur la question de savoir si les services de streaming constituent un marché encombré ou s’il y a encore de la place pour d’autres.

Au cours de la deuxième journée, les participants échangeront leurs points de vue sur l’économie des créateurs, sa genèse, qui la finance et qui contrôle sa production.

Il y aura également une présentation sur le ESport avant que la journée ne se termine par un panel sur les Objectifs de développement durable (OMD) en référence aux médias mondiaux.

La troisième et dernière journée, le 17 novembre 2022, s’ouvrira par un discours-programme soulignant l’importance d’un design inclusif et le rôle des préjugés cognitifs dans la conception des médias sociaux, qui sera suivi d’une présentation sur la diversité et l’inclusion à l’ère numérique : « Les femmes dans les médias ».

La conférence mettra également l’accent sur la psychologie des consommateurs en examinant les tendances les plus récentes et les prévisions futures en matière de consommation de médias, en se focalisant sur l’Amérique latine, avant un débat sur la grande déperdition dans le secteur des médias, sur la question de savoir si les entreprises de médias devraient être responsables des commentaires sur les réseaux sociaux et sur les présentations visant à séduire les consommateurs dans un monde aux choix infinis.

« Le journalisme d’influence : Une nécessité ou de l’autopromotion ? » sera le thème d’une table ronde, qui sera suivie par une session de clôture sur le thème « Amplifier les voix minoritaires à travers le monde pour une narration précise ».