Le Sénégal, un bon élève malgré la conjoncture, selon le FMI

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur la santé économique du Sénégal qui va beaucoup mieux après plusieurs soubresauts causés par des chocs exogènes, d’après le Fonds monétaire international (FMI).Le Témoin se fait l’écho du « satisfécit » du Fonds monétaire international (FMI) sur la situation et les perspectives économiques du Sénégal. « Taux de croissance de 4,7% en 2022 et de 8,7% l’année prochaine, réduction du déficit et de l’inflation…, les perspectives dressées par l’institution de Washington sont rassurantes », affirme le journal, soulignant que le FMI a communiqué ces données dans la dernière revue de son programme qui prend fin en janvier.

Expliquant dans EnQuête les raisons de « la note positive » décernée par son employeur au Sénégal, le chef de la mission de l’institution de Bretton Woods dans le pays, Edward Gemayel, estime que « les recettes budgétaires ont été très bonnes à un niveau que nous n’espérions pas. La dette reste soutenable avec une marge de manœuvre quasi nulle ». En plus de tout cela, « en 2023, la croissance est projetée à 8,7% », se réjouit M. Gemayel sans manquer de sonner « l’alerte » dans Le Quotidien.

Il attire en effet l’attention des autorités sénégalaises sur le niveau de la dette qui « ôte toute marge de manœuvre » en cas de chocs extérieurs. « La dette est en train d’augmenter à cause des chocs auxquels le Sénégal fait face avec le Covid-19, la guerre en Ukraine. La dette est toujours soutenable, cependant, la marge de manœuvre pour faire face à de nouveaux chocs a quasiment disparu. La dette est actuellement entre 75 et 77% du PIB », affirme le représentant du FMI, qui va débloquer d’ici décembre une enveloppe de « 135 milliards FCFA » pour le Sénégal.

Pour faire face à l’augmentation de la dette, il « encourage le gouvernement (sénégalais) à continuer les mesures de consolidation graduelle au niveau des prochaines années qui sont axées sur une amélioration des recettes, une élimination importante au niveau des exemptions fiscales et un assainissement des dépenses, principalement au niveau des subventions, et pouvoir utiliser les économies dans les secteurs de la santé, de l’éducation ».

Au moment où le FMI se félicite de sa situation économique malgré la conjoncture, « le Sénégal (se met) à l’heure du bracelet électronique » pour gérer les détentions préventives, indique Le Soleil, notant que le Centre de surveillance électronique de l’Afrique de l’ouest, chargé du contrôle à distance des personnes placées sous surveillance électronique, a été inauguré hier à Dakar. Le journal fait savoir aussi que « 1000 bracelets électroniques (sont) déjà disponibles et 1000 autres commandés ».

Pendant ce temps, les diplomates sénégalais vivent des « misères » pour « défaut de paiement de leurs indemnités de logement à l’étranger », rapporte Bés Bi qui souligne que le calvaire dure depuis « deux mois ». « Ambassadeurs et consuls craignent d’être expulsés par leurs bailleurs » alors que le ministère des Affaires étrangères s’est muré dans « le silence », précise le journal.

Sur la Coupe du monde du Sénégal au Qatar, une compétition footballistique qui doit démarrer dimanche prochain, l’attaquant des Lions Ismaila Sarr déclare dans L’AS qu’ils veulent « marquer l’histoire » alors que plusieurs espoirs reposent désormais sur lui en l’absence de Sadio Mané, le leader technique de l’équipe nationale blessé au genou et dont la participation au Mondial qatari est incertaine.

Stades affirme d’ailleurs que la star du Bayern Munich, en Allemagne, a été « le grand absent » de la séance d’entraînement des Lions d’hier à Doha. Ainsi, le quotidien sportif ouvre plusieurs pistes, allant du gardien Edouard Mendy au capitaine défenseur Kalidou Koulibaly, en passant par l’expérimenté milieu Idrissa Gana Guèye et le virevoltant attaquant Ismaila Sarr, « pour porter les Lions » face d’abord aux Pays-Bas, lundi prochain.

Mais ce qu’il faut retenir est qu’« on a de très bons joueurs qui peuvent guider l’équipe. Ils vont se transcender si Sadio n’est pas là. Sans lui, on a vu une équipe très combative et solidaire », rappellent des experts interrogés par Stades.

Ouverture à Abou Dabi du Congrès mondial des médias

La rencontre réunit 1200 délégués venus du monde entier.Clap de début du Congrès mondial des médias d’Abou Dabi ! L’industrie mondiale de la presse se réunit dans la capitale des Émirats arabes unis du 15 au 17 novembre « pour tirer parti d’innombrables opportunités de mise en réseau et participer à un programme de conférences pour partager des idées novatrices et des solutions de pointe qui façonnent l’avenir des médias ».

« Offrant une plate-forme pour les journalistes, les entreprises technologiques, les créateurs de contenu, les professionnels du marketing numérique, les géants du streaming, les dirigeants du divertissement, les régulateurs et les principaux acteurs des médias, le Congrès mondial des médias facilitera l’échange de connaissances essentielles et présentera des opportunités de partenariats commerciaux pour les professionnels des médias du monde entier », rapportent ses organisateurs.

Au total, 1200 délégués, 200 patrons de presse et 150 conférenciers participent à l’évènement axé, entre autres, sur l’intelligence artificielle et données, la technologie disruptive, et les tendances et prévisions médiatiques clés.

Sénégal : « terreur » après une attaque à main armée à Diamniadio

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la campagne de contrôle des nouveaux prix des produits de grande consommation, l’attaque à main armée de Diamniadio et les choix tactiques d’Aliou Cissé pour remplacer temporairement Sadio Mané, blessé, à moins d’une semaine du démarrage de la Coupe du monde de football.Sud Quotidien note que « l’Etat accélère la cadence » dans l’application intégrale de la baisse des prix des denrées de première nécessité, suivant les « onze mesures » du chef de l’Etat contre la vie chère. La campagne de contrôle lancée hier à Dakar par le Service régional de commerce a permis de saisir des marchandises des commerçants récalcitrants, constate le journal.

Libération affirme que « 207 commerçants (ont été) convoqués après 485 contrôles » du respect de l’application des nouveaux prix dans la capitale sénégalaise. A la fin de la journée, « les agents de la direction du Commerce intérieur ont saisi hier chez les récalcitrants 10,975 tonnes de sucre, 887 bidons de 20 litres d’huile, 24,5 tonnes de riz, 7,825 tonnes d’oignon, 500 kilogrammes de lait… ».

L’État veut soulager davantage les ménages sénégalais c’est pourquoi il « va verser 304 milliards de FCFA à la Senelec », la société nationale de l’électricité, indique Le Soleil qui place « le Sénégal parmi les trois chefs de file » des pôles énergétiques dans l’espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Sur un autre sujet, Bés Bi se fait l’écho d’une « attaque à mains armées contre des unités industrielles » de Diamniadio, la nouvelle ville située à une trentaine de kilomètre du centre-ville dakarois, dans la nuit du dimanche au lundi. Dans cette « terreur », la gendarmerie a « fait face à une forte résistance avec des coups de feu » avant de « tuer » l’un des assaillants et « arrêter » les deux autres.

Le Quotidien ne minimise pas cette attaque du Pôle urbain de Diamniadio qu’il qualifie d’« affaire de grands bandits ». Malgré tout, l’attaque à main armée a été « déjouée » par la gendarmerie qui, au cours des échanges de tirs, a « abattu » un assaillant avant d’arrêter « deux membres du gang », explique Libération.

Sur la Coupe du monde du Sénégal au Qatar, Stades réfléchit sur « comment jouer sans Sadio Mané » à cinq jours du début de la compétition footballistique. Le Sénégal affronte lundi prochain les Pays-Bas alors que le leader technique des Lions est blessé depuis une semaine au genou et poursuit ses soins dans son club allemand, le Bayern Munich. Il est convoqué malgré tout par le sélectionneur Aliou Cissé qui compte sur lui dans l’éventualité d’une qualification de Lions au second tour du Mondial.

Pour le suppléer dès à présent, le quotidien sportif avance les noms de Krépin Diatta, Pape Matar Sarr ou Iliman Ndiaye. Toutefois, le technicien Abatalib Fall estime qu’« on n’a pas un joueur de (la) dimension » de Sadio Mané là où l’ancien international Cheikh Sidy Ba appelle à « ne pas changer de système ».

Déjà lundi, peu après leur arrivée sur le sol qatari, les Lions « ont pris leurs marques à Doha » en effectuant leur première séance d’entraînement avec un groupe de 18 joueurs, « sous le regard du ministre des Sports et les autres membres de la délégation officielle », rapporte Vox Populi.

Le Sénégal entre vie chère, présidentielle 2024 et Coupe du monde

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets allant du refus d’appliquer les nouveaux prix des denrées par les commerçants à la bataille entre le pouvoir et l’opposition en direction de la présidentielle de 2024, en passant par l’arrivée des Lions du Sénégal au Qatar où doit démarrer dimanche prochain la Coupe du monde de football.Le Soleil se fait l’écho de l’entrée en vigueur depuis samedi dernier des nouveaux prix des denrées de consommation courante, dans la politique de réduction du coût de la vie chère du président Macky Sall qui a pris un paquet de mesures dans ce sens. Pour autant, le journal constate que « les commerçants font la sourde oreille » en décidant de ne pas appliquer les prix édictés par l’Etat.

Walf Quotidien va en profondeur et explique que « les commerçants demandent une dérogation ». « Certains avancent la nécessité d’épuiser leur stock acquis avant la décision du gouvernement. D’autres demandent aux grossistes de se conformer à la loi avant de s’exécuter », rapporte le journal dans son reportage effectué dans plusieurs marchés de Dakar. Mais pour faire respecter les décisions du chef de l’Etat, une campagne de contrôle des nouveaux prix a démarré ce lundi dans la capitale sénégalaise à l’initiative du Service régional du commerce.

En politique, Sud Quotidien note qu’Elhadji Malick « Gakou marque (Ousmane) Sonko au pas » en devenant le deuxième leader de la principale coalition de l’opposition, Yewwi Askan Wi (YAW, libérer le peuple), à déclarer officiellement sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024. « Vous savez bien qu’il n’y aura pas de troisième mandat au Sénégal », a-t-il lancé tel un pavé dans la mare de Macky Sall, soupçonné par ses adversaires de vouloir se représenter pour une troisième candidature à la prochaine présidentielle. « A partir de 2024, je serai le 5ème président du Sénégal », a déclaré le leader du Grand Parti.

En revanche, Le Quotidien affiche un « Macky focus 2024 ». Le président de l’Alliance pour la République (APR, pouvoir) a profité du week-end pour remobiliser ses militants par le lancement d’une opération de vente des cartes de membres de sa formation politique. Cette opération est « le début du combat pour la victoire », a déclaré Macky Sall, maintenant le suspense sur sa participation ou non à la présidentielle de 2024.

Fidèle à sa réponse de « ni oui ni non » quand la question sur le troisième mandat lui est posée, le président Sall estime désormais dans Vox Populi que « l’heure est au combat ». « Mobilisons-nous, allons à la rencontre de la base et préparez-vous pour les inscriptions futures sur les listes électorales », a-t-il lancé à l’endroit des militants apéristes. « Nous sommes le parti majoritaire de ce pays, le premier parti du Sénégal. L’engagement des apéristes est plus déterminé pour sauver le Sénégal », a indiqué le chef de l’Etat.

Sur l’arrestation du journaliste Pape Alé Niang pour diffusion d’informations classées secret défense dans le cadre de l’enquête sur l’affaire de viols opposant la masseuse Adji Sarr à l’opposant Ousmane Sonko, la plupart des journaux ont publié un éditorial commun dans lequel ils estiment que « le monstre trahit encore son serment ».

« Cette affaire-ci est un véritable tournant porteur d’une jurisprudence fondatrice soit d’un musellement légalisé de la presse sénégalaise, soit d’un environnement de travail où les journalistes continuent de s’épanouir sous le contrôle de leurs pairs », ont affirmé des journaux tels que Libération, Bes Bi ou encore L’Observateur, demandant la libération de Pape Alé Niang.

Sur la Coupe du monde de football du Sénégal au Qatar, Stades affirme que les champions d’Afrique en titre sont arrivés à Doha hier et se livreront dès lundi prochain « à la conquête du monde » pour leur match d’ouverture à cette compétition devant les opposer aux Pays-Bas. En effet, 18 des 26 joueurs convoqués par le sélectionneur Aliou Cissé ont effectué le voyage au Qatar après un court regroupement à Paris, en France.

Le reste du groupe est attendu ce lundi pour un « premier galop de routine (prévu) cet après-midi », d’après le quotidien sportif. Stades précise en même temps que Sadio Mané, le leader technique de l’équipe nationale sénégalaise, blessé au genou mais convoqué pour le Mondial, est retenu « à Munich pour d’autres examens » médicaux en vue d’établir son état de guérison pour cette blessure contractée il y a une semaine en championnat d’Allemagne.

Macky Sall en croisade contre les violences faites aux femmes

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur le « combat » du président Macky Sall contre les violences basées sur le genre, la blessure de Sadio Mané pourtant sélectionné pour la Coupe du monde et les révélations d’Ousmane Sonko sur un nouveau scandale foncier du régime en place.Présidant jeudi à Dakar la deuxième conférence de l’Union africaine (UA) sur la masculinité positive, Macky Sall s’est insurgé dans Le Soleil contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le chef de l’Etat sénégalais prône « un nouvel élan » pour mettre fin à ce « fléau », un nouveau départ qui doit être matérialisé selon lui par « l’investissement de l’énergie positive des femmes dans le développement économique et social du continent ».

En tout cas, « Macky Sall porte le combat » contre les violences faites aux femmes en Afrique, d’après L’AS. « Rien dans la religion, rien dans la vie sociale ne peut justifier qu’une femme ou une fille soit violentée », affirme le président de l’Union africaine (UA) dans Libération.

Pourtant Mia Guissé, une chanteuse rendue célèbre par le duo qu’elle formait avec son ex-époux dans le groupe Maabo, livre ses « confidences d’une femme blessée » dans L’Observateur. « J’ai vécu des choses immondes que je ne peux pas dire par égard à ma fille et à ma dignité de femme. Là, je me retrouve dans une situation où je peux rire, discuter, vivre sans avoir peur », a dit l’artiste. Elle vient de sortir une chanson intitulée « Idda », signifiant dans la tradition musulmane le délai de viduité pour la femme divorcée et symbolisant pour elle « le deuil d’un passé révolu » avec No Face, son ex-mari, également chanteur.

En football, Stades estime que le sélectionneur sénégalais Aliou Cissé et son homologue hollandais Louis Van Gaal « lancent leur Mondial » ce vendredi par la publication des listes de joueurs retenus pour la Coupe du monde, qui doit démarrer dans une dizaine de jours au Qatar. Le Sénégal partage sa poule avec les Pays-Bas, le Qatar et l’Equateur. Cependant, Sadio Mané et Memphis Depay, les deux stars des sélections sénégalaise et hollandaise, blessées, sont « pratiquement dans la même situation », précise le quotidien sportif qui fait part en outre du prolongement du contrat d’Aliou Cissé avec les Lions jusqu’en 2024, avec une revalorisation salariale en « bonus ».

Concernant Sadio Mané, le numéro deux de la Fifa, la Sénégalaise Fatma Samoura, « espère un miracle des marabouts » pour remettre sur pied le leader technique de l’équipe nationale du Sénégal. « On va les utiliser, les implorer. Il faut que Sadio soit là », a affirmé dans Vox Populi la secrétaire générale de l’instance mondiale du football, ajoutant que « le Sénégal n’arrive pas encore à digérer cette nouvelle ».

Pour autant, « la famille du joueur appelle les Sénégalais à prier. Continuons à prier pour que Dieu l’aide et qu’il puisse se rétablir avant que l’équipe ne rejoigne le Qatar. Sadio est un professionnel, il ne se décourage jamais », a dit dans le journal son oncle Ibrahima Touré, maire de Bambali, village natal du joueur du Bayern Munich blessé mardi soir au genou en championnat d’Allemagne face au Werder Brême.

En politique, l’opposant Ousmane Sonko « dénonce les magouilles foncières du régime » de Macky Sall dans Le Témoin. Face à la presse hier, le leader du parti Pastef « est revenu sur la cession du siège de l’état-major de la gendarmerie en centre-ville (dakarois) au marchand d’armes israélien Gaby Peretz. Les Peretz qui ont avalisé l’Etat pour un prêt de 196 milliards FCFA destiné à acheter… des armes ».

« Sonko ébruite un deal de 196 milliards » dans Walf Quotidien avant de se mettre « droit dans ses bottes » dans Sud Quotidien. Les deux journaux dénoncent une « cascade de scandales », notant que le pouvoir en place est « mouillé » cette fois dans un « nouveau scandale foncier ». Dans cette situation, le maire de Ziguinchor (sud) arrivé troisième à la dernière élection présidentielle avec plus de 15% des suffrages « appelle à un sursaut national ».

Sénégal : la blessure de Sadio Mané à la Une

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce jeudi 10 novembre, évoquent la blessure de Sadio Mané à quelques jours de la coupe du monde au Qatar (20 novembre -18 décembre)« L’inquiétude persiste », indique le quotidien sportif spécialisé Stades. Alors que l’Equipe annonçait mercredi un forfait de l’attaquant des Lions pour la coupe du monde, son club le Bayern Munich « entretient le flou », ajoute le journal.

Ce qui fait dire à Vox Populi, que le Bayern fait espérer le « 12e Gaïndé ». Selon le club bavarois, « d’autres tests suivront dans les prochains jours » pour évaluer l’état de santé du champion d’Afrique, classé deuxième au ballon d’or France Football 2022.

« Le Sénégal retient son souffle », barre à sa Une Sud Quotidien. A côté du forfait agité de Sadio Mané, les Lions doivent aussi faire avec la blessure d’Abdou Diallo. Le défenseur de Leipzig a ressenti une gêne lors de l’échauffement avec son équipe qui affrontait hier Fribourg.

Assis sur la pelouse, hagard, Le Soleil montre un Sadio Mané perdu. « Le Sénégal prie à genoux », renchérit le quotidien national. La même image est reprise par Bès Bi le Jour, qui souligne que « tout un peuple (est) à genoux ». Le Bayern ne confirme pas le forfait annoncé par l’Equipe et attend d’autres examens.

 L’Observateur s’accroche à un « infime espoir » face à ce qu’il qualifie de « panique nationale ». Si Julien Lugier, préparateur physique, interrogé par le journal, « Sadio Mané peut être opérationnel, s’il est au repos ». Toutefois, Lugier prévient qu’après dix jours d’inactivité, l’international sénégalais pourrait régresser physiquement.

Sur un autre registre, certains journaux sont revenus l’ arrestation du journaliste d’investigation Pape Alé Niang. Le promoteur du site Dakarmatin « tombe à Rebeuss », déclare Le Quotidien. Il est inculpé pour « recel de documents administratifs et militaires ».

Après son passage devant le juge du 2e cabinet, Pape Alé Niang placé sous mandat de dépôt, indique Libération. Dans les colonnes du journal, ses avocats fustigent une « détention arbitraire ».

Pour sa part, Walf Quotidien évoque le prix des denrées alimentaires. Le journal souligne que le ton monte entre commerçants et clients. Après l’effectivité de la baisse des prix annoncés par le gouvernement, c’est déjà la « rixe » entre commerçants et clients.

Un Festival des mobiles annoncé à Abidjan

Cette plateforme vise à fédérer les acteurs de l’économie numérique en vue de développer le secteur.La première édition du Festival des mobiles (Festimob) a été lancée samedi à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan, lors d’une conférence de presse animée par le promoteur de l’évènement, M. Thierry Mensah.  

Cet évènement qui se tiendra du 02 au 04 décembre 2022 a pour but de valoriser le secteur du mobile, mais également de vulgariser et récompenser les acteurs afin de favoriser le développement de l’économie numérique en Côte d’Ivoire.

Selon M. Thierry Mensah, au-delà de ces objectifs déclinés, il s’agira de faire la promotion d’applications Made in Côte d’Ivoire ainsi que leurs concepteurs ; et par ailleurs révéler les opportunités que renferme ce domaine pour la jeunesse.

« Au Festimob, nous comptons présenter des solutions innovantes à la jeunesse, à travers l’initiation d’une journée spéciale en vue de les former au bon usage de la technologie et les aider à créer de la richesse », déclare M. Thierry Mensah.

Pour lui, ce festival est une opportunité pour la Côte d’Ivoire car elle lui permettra de booster son développement grâce aux nouvelles technologies, à l’instar des pays avancés en matière de TIC dans le monde et même en Afrique.

Dans cette optique, dira-t-il, des thématiques seront développées au cours de ce festival à travers des panels animés par des experts. En outre, plusieurs activités sont prévues, dont des expositions-ventes, des séances de réparation d’appareils mobiles, un espace de jeux destinés aux tout-petits.

L’évènement sera également marqué par une cérémonie d’Awards aux fins de récompenser les meilleures enseignes mobiles, les opérateurs du secteur, les solutions et applications. Ce sont au total 15.000 participants qui sont attendus à ce festival et 300 exposants professionnels.

Côte d’Ivoire : un boom des ventes en ligne des enseignes

Des millions de colis sont livrés chaque année à travers le pays par des e-commerçants, cependant une minorité d’entités gouvernent le secteur.Abidjan enregistre une forte hausse des achats sur Internet et des services de livraison. La crise sanitaire de Covid-19 a profondément modifié les modes de consommation des populations, accélérant les commandes en ligne. A côté, des acteurs dans l’informel grappillent quelques parts, notamment sur Facebook.     

Lauréat du prix Alassane Ouattara du Jeune entrepreneur émergent, édition 2021, avec sa société de communication, Antoine Coulibaly, nanti d’un Certificat en technologie de l’information à CMC (Computer maintenance corporation) obtenu à New Delhi, en Inde, s’engage dans l’e-commerce.

En phase pilote depuis l’année dernière, Antoine Coulibaly peaufine son projet d’e-commerce. Ce 5 novembre 2022, il a lancé officiellement Yootoo, une entreprise de vente en ligne, dont il est le directeur général.   

« Nous savons tous sans distinction que l’avenir appartient au numérique dont notre domaine d’activité fait heureusement partie. Et si tel est le cas, pourquoi nous Ivoiriens, à l’instar des grandes Nations ne pouvons-nous, réussir le pari d’un monde meilleur et novateur prenant en compte toutes les composantes de notre société à travers des services de qualité et compétitif au profit de nos concitoyens », a-t-il dit.

Cette aventure voit le jour dans un contexte de conjoncture économique mondiale et une poussée inflationniste due à la crise russo-ukrainienne. Antoine Coulibaly veut, au-delà de la lutte contre la vie chère, mettre à disposition des articles divers de qualité et à moindre coût.

Aujourd’hui, les catégories de produits les plus plébiscitées dans la vente en ligne en Côte d’Ivoire sont, entre autres, les vêtements, les chaussures et les accessoires, les produits high-tech et électroménagers. Le fast food connaît aussi un succès fulgurant.  

Les cyberattaques constituent la priorité majeure pour plus de 90% des e-commerçants. Plusieurs particuliers et des e-marchands ont déjà été victimes d’une cyberattaque ; et pour contenir cet enjeu capital pour l’e-commerce, Antoine Coulibaly a mis en place un desk informatique.

Adama Silué, le responsable commercial, confie « on travaille là-dessus depuis l’année dernière ». Sur la question de l’inflation, il se réjouit de ce que l’un de leur partenaire, un géant mondial en transit a eu un « accord » avec la Chine permettant des « importations à moindre coût » dès novembre 2022.

La concurrence est rude dans le secteur du e-commerce. Dans cet écosystème, malheureusement, des avatars proposent des offres, accrochant certains dans leur panneau, d’où une entreprise légalement établie constitue un gage de confiance pour la communauté et les utilisateurs.  

L’objectif de cette enseigne naissante est de conquérir Abidjan et ensuite mettre le cap sur Bouaké, la métropole du centre ivoirien, où une représentante est déjà en poste. Pour s’imposer, la nouvelle structure offre des « réductions d’achat, la livraison gratuite » et un service après-vente.

L’enseigne d’e-commerce Jumia, première entreprise du secteur en Afrique et notamment en Côte d’Ivoire, est très implantée dans le pays. Depuis quelques années, Glovo, une entreprise de livraison de repas à domicile par application mobile fondée se hisse sur le marché du fast food comme le leader.

Cybersécurité : l’approche « Zero trust » présentée à des experts ivoiriens

Le siège du Patronat ivoirien sis au Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, a accueilli cette séance du 3 au 4 novembre 2022.Cet évènement a marqué le lancement officiel des activités de Xperbm Côte d’Ivoire, une société d’intégration informatique, filiale du Groupe Xperbm, basé à Dakar, au Sénégal. L’implantation de cette filiale intervient après celle du Mali et de la Guinée.

Selon M. Aly Dieng, le directeur général de cette filiale, la troisième, la Côte d’Ivoire étant le moteur de la croissance économique de l’espace Uemoa, « il fallait être présent dans un marché comme celui-ci » et « il était hors de question qu’on ne soit pas présent sur ce marché ».   

A partir de la filiale ivoirienne, « nous allons en faire un hub pour attaquer le Burkina et partir vers l’Afrique centrale (Cameroun, Gabon…) », a-t-il fait savoir, indiquant que ces journées ont été aussi organisée avec son partenaire Paloalto Networks.  

Ce groupe informatique, créé en 2010, qui opérait dans les métiers de l’infrastructure informatique, où il proposait des solutions en matière de serveur, de stockage et sauvegarde, a entamé depuis 2013 une mutation autour des métiers tels que la cyber sécurité.      

L’entreprise informatique était accompagnée de ses partenaires (IBM, Exclusive Networks), de distributeurs de solutions informatiques et du Club des DSI de Côte d’Ivoire. La première journée était consacrée à la présentation de la société et des solutions d’Infrastructures de systèmes d’information.

La seconde journée, tenue le 4 novembre, était notamment dédiée à la présentation de solutions de sécurité en partenariat avec Exclusive Networks en vue de faire ressortir les avantages des solutions Paloalto. La thématique retenue pour la matinée était l’approche « Zéro trust ».

Le concept « Zero trust » permet d’éliminer tout ce qui est confiance implicite, a expliqué l’expert en informatique Jamel Lassoued, soutenant qu’il faut toujours éprouver ses process, parce que la confiance en un utilisateur peut présenter des vulnérabilités. Cela permet, partant, de savoir s’il y a des fichiers malsains.  

La société, désormais engagée sur le marché ivoirien, accompagne les entreprises dans l’acquisition et la mise en œuvre de solutions informatiques innovantes, performantes, résilientes et sécurisées. Elle est partenaire des plus grands opérateurs de l’informatique mondiale.

Une centaine de participants (directeur de systèmes d’information, responsables informatiques) issus de secteurs d’activité divers (banques, télécoms, assurances, hôtellerie, mines), ont pris part à cette rencontre.

Sommet arabe : Le Conseil marocain de la presse dénonce les pratiques « répressives » des autorités algériennes

Des journalistes marocains ont été empêchés de couvrir le 31e sommet de la Ligue arabe, prévu les 1 et 2 novembres à Alger. En effet, les autorités algériennes ont refusé d’autoriser la délégation marocaine, composée d’une équipe de journalistes d’accéder au territoire algérien pour couvrir l’évènement, Le Conseil marocain de la presse, l’Association Nationale des Médias et des Éditeurs et l’Union générale des journalistes arabes ont condamné ces agissements.Ainsi, le Conseil National de la Presse (CNP) a envoyé une lettre au Secrétaire Général de la Ligue Arabe, Ahmed Abou Ghiel dénonçant ce qui est arrivé à la délégation marocaine qui s’est rendue en Algérie afin de couvrir les travaux du sommet arabe 2022, et lui demandant par ailleurs, d’intervenir en urgence pour exiger aux autorités de ce pays de permettre à la délégation marocaine d’accomplir son devoir professionnel. 

Le Conseil a également adressé un message similaire aux ambassadeurs des pays arabes au Maroc les informant que la délégation des journalistes marocains qui s’est rendue en Algérie afin de couvrir les travaux du Sommet arabe 2022, a été empêchée d’entrer sur le sol algérien et abusée de surcroit par les autorités d’accueil dudit sommet ; ceci, en totale contradiction avec les traditions diplomatiques et avec ses obligations envers la Ligue Arabe, qui sont censées être respectées par ce pays hôte. 

La délégation de journalistes marocains, qui s’est rendue en Algérie dans le cadre de son devoir professionnel, a subi divers types d’abus et de désagréments, bien qu’elle ait pris toutes les dispositions administratives mises en place par les autorités de ce pays. Malgré cela, elle a été confrontée, depuis son arrivée à l’aéroport de la capitale algérienne, à la répression systématique. En effet, la délégation a été retenue arbitrairement à l’aéroport d’Alger pendant de longues heures, sans aucune justification légale, ses équipements techniques de captage ont été confisqués, et les accréditations lui permettant de couvrir les travaux du sommet ne lui ont pas été remises, à date d’aujourd’hui, et ce, sans oublier le traitement désenchanté et l’attitude provocatrice, des employés de l’aéroport et de la police algérienne.

Le Conseil National de la Presse constate avec stupeur et désarroi que ces pratiques répressives et intimidantes sont devenues redondantes et systématiques, de la part des autorités algériennes, à l’égard des journalistes marocains. Faut-il le rappeler, il y a à peine quatre mois, l’État Algérien avait expulsé des journalistes marocains, qui étaient en mission pour couvrir les Jeux méditerranéens d’Oran, sous prétexte qu’ils sont des espions et des agents de renseignement. 

Le CNP dénonce ces pratiques « systématiques » et « préméditées » par l’État Algérien, soulignant que ses agissements « contredisent les principes les plus élémentaires de la liberté de la presse et des médias tels qu’ils sont mondialement reconnus ». 

De son côté, l’Association Nationale des Médias et des Éditeurs (ANME) a annoncé avoir recueilli les témoignages et déclarations de journalistes faisant partie de la délégation officielle marocaine, dans lesquels ils relatent les souffrances qui leur ont été infligées pendant plus de six heures, ainsi que les formes abjectes de traitement subies de la part des différents services sécuritaires algériens, bien que les journalistes aient fourni tous les documents, données et cartes attestant de leurs identités.

Les autorités algériennes ont refusé l’accès à la délégation marocaine via une ligne aérienne directe, souligne un communiqué de l’ANME, précisant que les journalistes marocains ont été contraints de voyager par avion en transitant par Paris pour arriver à Alger, en vue de s’acquitter de leur devoir professionnel, avant d’être soumis à ce qui ressemble à une détention arbitraire, leur déniant le statut de journaliste, les dépossédant de leurs matériels et de leurs caméras et les autorisant à accéder au territoire algérien en tant que simples voyageurs ordinaires et non en tant que professionnels des médias.

Face à ces nouveaux agissements « odieux », qui se sont reproduits pour la deuxième fois en l’espace de trois mois avec des délégations médiatiques marocaines, l’ANME fait part de sa « condamnation de ce comportement qui témoigne de l’absence d’un État civil dans ce pays, attaché à la liberté de la presse, d’expression et de mouvement des journalistes pour qu’ils puissent rapporter les informations en toute indépendance ».

L’ANME dénonce le traitement policier et de renseignement excessif auquel ont été exposés les collègues de la première chaine de TV marocaine en les obligeant à rentrer au Maroc sans pouvoir assurer la couverture des travaux d’un Sommet arabe auquel participe pourtant le Maroc, ajoutant que cette attitude « dévoile la vraie nature du slogan colporté par le gouvernement algérien pour ce Sommet, à savoir le bon voisinage et l’unification des peuples et des pays arabes, qui n’est en fait qu’une pure allégation, les militaires ne supportant plus d’accueillir des journalistes, et encore moins s’ils sont marocains ».

Pour sa part, l’Union générale des journalistes arabes a condamné la manière dont les autorités algériennes ont traité l’équipe de journalistes de la télévision marocaine.

Il a aussi condamné la manière dont les autorités algériennes ont traité la délégation de presse d’«un pays frère» la contraignant à quitter le territoire algérien sans pouvoir assurer la couverture du Sommet de la ligue arabe, prévu demain, mardi 1er novembre.

Pour l’Union générale des journalistes arabes, il est indispensable de respecter les journalistes et de leur permettre d’exercer librement leur mission, et ce, conformément aux lois et coutumes internationales, explique le communiqué.

UA: le Maroc, vice-président du comité africain pour l’information géospatiale

Le Maroc a été élu, mercredi à Addis-Abeba, vice-président du groupe d’experts africains des Nations unies sur la gestion de l’information géospatiale.L’élection du Maroc a eu lieu lors de la réunion du Comité régional Afrique de l’Initiative des Nations unies sur la gestion de l’information géospatiale à l’échelle mondiale, qui se tient dans la capitale éthiopienne, avec la participation de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC).

L’ANCFCC représente le Maroc aux travaux de la 8ème réunion du Comité régional Afrique de l’Initiative des Nations unies sur la gestion de l’information géospatiale. 

Le Maroc est également membre actif du Comité arabe et est rapporteur du Comité international. Il préside, en outre, plusieurs groupes de travail au sein de ces Comités, a mis en avant le responsable à l’ANCFCC.

Mali: un journaliste de Joliba convoqué par la HAC

La chaîne malienne Joliba TV est sous la menace de sanctions de la Haute autorité de la communication (HAC), suscitant de nouvelles inquiétudes sur l’exercice d’une presse libre au Mali.Le directeur de l’information de Joliba TV, Mohamed Attaher Halidou, est convoqué lundi 17 octobre par la Haute autorité de la communication (HAC). Le 30 septembre dernier, il s’est inquiété, dans un éditorial, du danger menaçant la liberté d’expression dans son pays. Il a dans ce sens interpellé l’instance nationale chargée de la régulation des médias pour qu’elle sorte de son silence.

En réponse, la HAC a adressé une mise en demeure à la chaîne pour les propos de son promoteur qu’il considère comme des « manquements ». Dans le programme, l’organe de régulation incrimine le fait que M. Halidou fasse « souvent usage d’expressions à forte connotation péjorative » au sujet des autorités maliennes de transition. Devant ces « griefs », le journaliste est invité ce lundi à s’expliquer devant la commission de l’éthique, de la déontologie et du contentieux de la HAC.

Toutefois, cette convocation du directeur de l’information de Joliba TV est mal vécue par la plupart de ses confrères et consœurs, qui y voient une tentative d’intimidation des journalistes maliens. « Sans préjuger de la suite réservée à cette surprenante procédure, le Groupe Patronal de la Presse s’interroge sur l’opportunité d’une telle démarche ainsi que sur la teneur des griefs exposés dans la correspondance de la HAC en date du 12 octobre. Il l’assimile par conséquent à une tentative de musèlement de la presse et d’étouffement de l’expression plurielle, dans un pays où les libertés fondamentales demeurent garanties par la constitution en vigueur », a déploré le Groupe Patronal de la Presse écrite.

Régressions dans le classement RSF

D’autres personnalités maliennes dont des membres de l’opposition politique ont aussi exprimé leur inquiétude sur l’état de la liberté de la presse après la convocation de Mohamed Attaher Halidou. « Faisons attention à ne pas remettre en cause la base de la démocratie en l’occurrence la liberté d’opinion. Sans elle, toutes les dérives sont possibles et le pays serait dans l’abime », a fait remarquer l’ancien Premier ministre Moussa Mara.

Au Mali, la menace djihadiste, qui a fait perdre au pays les deux tiers de son territoire, n’épargne pas les journalistes qui subissent aussi les intimidations du pouvoir politique. Ils sont souvent ciblés par les groupes terroristes au Sahel, comme en témoigne l’enlèvement, début avril 2021, du Français Olivier Dubois.

En même temps, des professionnels de l’information dénoncent la pression exercée sur les médias travaillant au Mali depuis l’arrivée des militaires au pouvoir, en août 2020. Ils estiment que les nouvelles autorités veulent leur imposer une ligne informationnelle et n’hésitent pas à restreindre les voix dissidentes du régime militaire.

En avril dernier, la diffusion de RFI et France 24, déjà coupée en mi-mars, a été définitivement suspendue par Bamako en réaction à des reportages des deux médias français mettant en cause l’armée malienne dans des exactions visant des civils. Un mois plus tôt, un envoyé spécial du magazine Jeune Afrique était expulsé du pays, faute de détenir une accréditation.

Dans ces conditions, le Mali continue de régresser au classement mondial de la liberté de la presse établi annuellement par Reporters sans frontières (RSF). En 2022, le pays dirigé depuis deux ans par la junte des colonels a été classé à la 111e place sur 180 pays alors qu’il était 99e en 2021 et 108e en 2020.

L’affaire Birama Touré toujours pendante

Le Mali n’occupe pas non plus une place reluisante en Afrique (32e) en matière de liberté de la presse même si Bamako tente d’obtenir l’extradition de Karim Keïta, fils de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta (2013 – 2020). En exil en Côte d’Ivoire depuis le renversement de son défunt père, Karim Keïta est visé, entre autres dossiers dans son pays, par une enquête sur la disparition, en 2016, du journaliste d’investigation Birama Touré.

Travaillant au Sphinx de Bamako, ce dernier aurait été enlevé, torturé et tué après plusieurs mois de détention selon sa famille et le directeur de publication de l’hebdomadaire. Ce dernier a affirmé en 2018 que son ex-reporter avait auparavant approché Karim Keïta à propos d’un dossier qu’il présentait comme compromettant pour le fils du président IBK.

MTN Côte d’Ivoire va lancer une plateforme de e-commerce

Ce projet appelé « Grand marché » qui fonctionnera comme une microfinance, devait permettre aux souscripteurs d’emprunter de l’argent pour faire leur commerce et le rembourser le lendemain ou des mois après.L’idée est de « mettre en relation commerciale nos bases d’abonnés avec des gens qui fournissent des services », a assuré le CEO de MTN Côte d’Ivoire, M. Djibril Ouattara devant des journalistes, à la Maison de la presse d’Abidjan.  

La filiale peaufine ce projet, a-t-il fait savoir, ajoutant qu’« on est en train d’aller dans 13 Grands marchés de la Côte d’Ivoire pour que toutes les femmes et aussi les hommes dans ces endroits puissent avoir accès à ce type de microfinance ». 

Le projet offre la capacité, par exemple, « le matin d’emprunter de l’argent pour faire son commerce et le rembourser le lendemain ou des mois après », a-t-il a précisé affirmant « on est en train de faire en sorte que ce soit répandu ».

Il a fait observer que cette plateforme électronique devrait être opérationnelle en novembre 2022. Les partenaires sont des banques, mais le processus en étude vise l’inclusion financière et l’accès à des financements.

L’entreprise de téléphonie qui revendique quelque 16 millions d’utilisateurs de ses services envisage de couvrir tout le territoire. Pour ce faire, elle essaie avec une structure canadienne des solutions qui devraient permettre de couvrir quasiment tous les hameaux du pays.

« Nous avons décidé qu’en Afrique, tout le monde mérite les avantages d’une vie moderne et connectée. C’est cela notre conviction, notre sacerdoce, (car) notre ambition doit être de fournir des solutions numériques de pointe pour le progrès de l’Afrique », a-t-il mentionné.

L’évolution du secteur des télécommunications en Côte d’Ivoire, ces dernières années, indique un chiffre d’affaires au-dessus des 1.000 milliards Fcfa. « En 2016, on était proche de 1.000 milliards et depuis on est rentré dans une phase de décroissance (…) c’est en 2021 qu’on a recommencé à croître », a-t-il dit.

« Malheureusement, il est fort probable qu’on ne connaisse pas cette croissance à cause de la baisse significative qu’on a connue sur le mobile money », a-t-il poursuivi. Le secteur, aujourd’hui, devrait se trouver à un chiffre d’Affaires autour de 1.100 milliards Fcfa.

Mawlid 2023 : les Sénégalais affluent à Tivaouane et Médina Baye

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA titrent principalement sur l’actualité politique autour du Gamou ou naissance du prophète de l’islam, un événement célébrée ce samedi dans plusieurs foyers religieux du pays.Le Mawlid ou fête de la nativité du prophète de l’islam sera célébrée samedi 8 octobre à Tivaouane, la ville d’El Hadji Malick Sy, l’un des précurseurs de la confrérie soufie Tidiane au Sénégal et dont le centenaire de la disparition vient d’être célébrée cette année. Pour cet événement, plusieurs fidèles convergent vers la cité religieuse distante de près de 100 km de Dakar. Selon Le Soleil, la police y a « déployé 2500 hommes et des drones ».

Le quotidien national signale que le président Macky Sall a effectué sa visite jeudi dans la ville sainte, faisant part des « ambitions » qu’il a pour Tivaouane. L’une d’elles est de transformer la ville en « un rayonnement islamique moderne ».

L’Observateur plonge dans « les petits secrets de la visite de Macky » et retrace « le film de son audience avec le khalife » général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour. Le journal fait en même temps « le point sur les travaux de la grande mosquée et l’appel du chef de projet ».

Alors que Macky Sall se trouvait à Tivaouane, les leaders de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (unis pour un même espoir) étaient pour leur part à Médina Baye (centre), autre importante cité religieuse du pays et point de convergence de milliers de disciples tidianes pour le Mawlid. Selon L’Observateur, Ousmane Sonko, Khalifa Sall et Cie ont tenu un « discours radical », prenant à témoin le khalife général Cheikh Mahi Niasse sur l’éventuel déclenchement de la machine judiciaire contre certains d’entre eux. « Quiconque touche à l’un d’entre nous aura affaire à tous les membres de notre coalition », alertent-ils.

Sur les perspectives économiques du Sénégal pour 2023 et 2024, Le Soleil note que le Fonds monétaire international (FMI) « table sur 10% de croissance moyenne » malgré « les chocs ».

Le Quotidien qualifie le FMI de « Frein Monétaire International » puisque l’institution de Bretton Woods est « contre les subventions à l’énergie et les dérogations au Code des marchés », une position qui « ralentit l’Etat » du Sénégal.

Le journal rappelle que le président Macky Sall a pris le 12 août dernier un décret modifiant et complétant le décret numéro 2014-1212 du 22 septembre 2014 portant Code des marchés publics. Désormais, ledit « décret soustrait les activités des sociétés publiques du secteur de l’énergie et du champ du code des marchés ». Mais « cela ne semble pas béni par le FMI ».

Sur Walf Quotidien, l’ancien Premier ministre « Abdoul Mbaye dévalue le budget de Macky » arrêté mercredi dernier, en conseil des ministres, à 6400 milliards FCFA pour l’exercice de l’année de 2023 avant son adoption parlementaire dans le cadre du vote de la loi de finances. Toutefois, un tel chiffre « repose sur une tricherie », déplore cet opposant du chef de l’Etat avant d’attirer l’attention de ses concitoyens que « le budget 2023 est annoncé social avant la présidentielle de 2024 ».

Sénégal : les parents d’élèves à l’épreuve de la vie chère

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la préparation de la rentrée scolaire dans un contexte national de vie chère pour les parents d’élèves.A deux jours de la rentrée des classes au Sénégal, Sud Quotidien remarque que le concept wolof « Ubbi Tey Jàng Tey », qui veut que les élèves commencent à étudier dès la rentrée des classes, est « encore (mis) à l’épreuve ».

« Les élèves s’apprêtent à reprendre le chemin de l’école, ce jeudi 6 octobre 2022. Entre un déficit d’enseignants et de table-bancs, des écoles inondées, d’autres sans eau ni toilettes, les défis à relever pour cette rentrée scolaire sont nombreux. Qui plus est, en raison de la hausse des prix, la rentrée scolaire de cette année est aussi un sacré casse-tête pour les parents d’élèves », note le journal.

En prélude à la rentrée des élèves, Le Soleil se fait l’écho de la « bonne présence dans les écoles » des enseignants depuis lundi 3 octobre. Le quotidien national estime que « le chef de l’Etat leur rend hommage » avant d’indiquer qu’une « commande de 300.000 tables-bancs est annoncée pour résorber le gap » dans les classes.

Sur la baisse des prix des denrées promise par le chef de l’Etat, Walf Quotidien signale que « ce n’est pas encore le bout du tunnel ». « Macky Sall a du pain sur la planche avec sa volonté de tenir ses promesses de réduction des prix des denrées. Des spécialistes doutent en effet de la capacité de l’Etat à proposer des mesures structurelles pouvant faire baisser les prix » au Sénégal, rapporte le journal.

La conjoncture difficile dans ce pays se traduit également par la « rareté et la cherté du poisson », d’après Le Soleil qui trouve que « les acteurs n’ont plus la pêche ». En effet, « les acteurs de la pêche artisanale, qui imputent la rareté du poisson à la concurrence industrielle et aux phénomènes climatiques, réclament une +surveillance rigoureuse de nos côtes+ et plus de sécurité en haute mer », souligne le journal.

En politique, Walf Quotidien note que « le plan de liquidation » de l’opposant Ousmane Sonko est « mis en branle ». Le journal estime que « la volonté du président Macky Sall de remettre en selle Karim Wade et Khalifa Sall à travers une amnistie pour la présidentielle de 2024 (…) pourrait être une manière bien habile de mieux isoler Sonko du fauteuil présidentiel. Mais sans lui-même ».

Sud Quotidien émet des réserves sur la probabilité d’une amnistie de Karim Wade et Khalifa Sall au regard de « l’équation à mille inconnues des milliards d’amende » à laquelle sont astreints l’ex-puissant ministre du régime libéral et l’ancien maire de Dakar après leur condamnation par la justice pour malversations. Cependant, « l’amnistie n’efface pas les condamnations civiles », estime Serigne Thiam, enseignant en sciences juridiques et politiques à l’Université Cheikh Anta Diop.

Sénégal : vers la réactivation du dossier Ousmane Sonko-Adji Sarr ?

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent sur une diversité de sujets dominés par la réactivation imminente du dossier judicaire d’Ousmane Sonko et l’équation du mouvement des enseignants dans certaines zones reculées du pays.A deux jours de la rentrée scolaire au Sénégal, Le Soleil fait focus sur la situation de l’école dans les zones reculées du pays avec « l’équation du départ massif des enseignants ». En effet, le journal note que les régions de Vélingara (sud), Kédougou (est) et Matam (nord) « sont chaque année sur la sellette quand on évoque le mouvement national des enseignants. Elles enregistrent le plus grand nombre de départs d’enseignants pour diverses raisons. C’est le cas encore cette année ».

Toutefois, « si le phénomène continue de hanter le sommeil des parents d’élèves, il ne peut en aucune manière justifier le faible taux de réussite souvent noté dans ces zones par rapport à la moyenne nationale », précise le ministère de l’Education nationale.

Dans le domaine politico-judiciaire, EnQuête note que « la machine va s’emballer » pour l’opposant Ousmane Sonko dans l’affaire de viols dont l’accuse la jeune masseuse Adji Sarr. « L’audition du leader de Pastef est imminente », indique le journal, notant que « les forces de défense et de sécurité sont en alerte maximale » en prévision d’éventuels troubles.

En mars 2021, l’arrestation du maire de Ziguinchor alors qu’il partait répondre à une convocation au tribunal avait déclenché des émeutes nationales. Au moins, quatorze personnes y avaient laissé la vie et un gendarme chargé de l’enquête préliminaire dans l’affaire du viol radié.

Ousmane Sonko, arrivé troisième à la dernière présidentielle avec 15% des suffrages, soupçonne un plan de liquidation politique orchestré par le clan du chef de l’Etat. Depuis lors, la défense et la partie civile réclament un procès pour vider cette affaire. En prélude à la convocation de Sonko cette fois, EnQuête note qu’un « plan d’opération sera présenté prochainement à la plus haute autorité du pays ».

Sud Quotidien revient sur les relations tendues entre l’ex-Premier ministre Aminata Touré dite « Mimi » et Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir). La coalition présidentielle est toujours dans la « dynamique d’exclusion de Mimi Touré de l’Assemblée nationale ». En effet, « il y a des comportements qui sont assimilables à la démission », note Oumar Youm, président du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar.

« Réduit en minorité » à l’Assemblée après le départ de Mme Touré vers les non-inscrits, « Benno maintient l’épée de Damoclès » sur sa tête de liste aux dernières élections législatives. Mimi Touré n’a pas pardonné en effet au chef de l’Etat et à ses camarades son espoir brisé de diriger l’Assemblée nationale, explique Walf Quotidien.

Sénégal : Macky Sall lance le combat contre la vie chère

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les mesures prises hier par le président Macky Sall contre la vie chère.Lors d’un Conseil présidentiel organisé lundi 26 septembre sur la vie chère au palais de la République, Macky Sall a retenu « 17 directives » pour soulager les ménages, indique Le Soleil, notant que « 1000 jeunes volontaires (seront engagés) pour renforcer le contrôle des prix ».

Un numéro vert sera aussi mis à disposition pour informer les usagers sur les prix. Un plan de renforcement de la régulation du loyer sera mis en œuvre d’ici le 20 octobre, d’après Les Echos. De même, le 15 mars est institué Journée de rencontre avec les Associations des consommateurs. Le chef de l’Etat a donné un « délai de trois semaines » au gouvernement pour mettre en application ces directives.

Ce combat contre la vie chère est une « rude but à quinze », note L’Observateur qui détaille les onze mesures d’urgence et les autres mesures structurelles prises, hier au palais, par le chef de l’Etat. Pour Le Témoin, Macky Sall veut « traquer la vie chère » avec ses quinze mesures. C’est un « combat contre la vie chère », la cherté des prix denrées de première nécessité qui ont connu une hausse exponentielle ces derniers mois, remarque Vox Populi.

Les Echos précisent que ces mesures présidentielles visent surtout à « soulager les ménages ». Mais EnQuête note que Macky Sall est « contre le système » puisque les décisions prises hier au palais sont restées « sans effet ». « Les commerçants détaillants protestent, les importateurs accusent le port » autonome de Dakar. Lors de la rencontre d’hier, le journal rapporte également que « des directeurs généraux (ont été) accablés devant le président de la République ».

Mais Macky Sall, au terme de six heures d’interactions avec les acteurs sur la vie chère, a aussi invité « tous les groupes politiques » parlementaires à coopérer, relève Vox Populi. « S’il y a des projets de loi à soumettre au parlement, nous les soumettrons parce qu’il s’agit du pays. Là ce n’est plus de la politique, il s’agit du Sénégal, des consommateurs », fait remarquer le chef de l’Etat.

Walf Quotidien s’intéresse aux soutiens financiers de l’ex-Premier ministre Aminata Touré, ses amis sur le plan international et l’appui des mouvements féministes dans sa « longue marche vers (l’élection présidentielle) 2024 ».

Mais elle doit faire face à la « traque » dont elle fait l’objet de la part de Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir). Selon Le Quotidien, la coalition présidentielle veut la « déchoir de son mandat » de député « après sa désaffiliation de son groupe parlementaire ».

Le Sénégal commémore le naufrage de « Le Joola », 20 ans après

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur la commémoration de la vingtième année du naufrage du bateau « Le Joola » et le divorce de l’ex-Premier ministre Aminata Touré avec le camp présidentiel.Le Soleil et Les Echos commémorent la vingtième année du naufrage du bateau « Le Joola » et notent que « la douleur est toujours vive ». « Chaque septembre, l’événement me hante. Quand j’entends le mot de septembre, cette tragédie me revient en tête et en boucle, je peux tout oublier sauf ça », avoue Aimé Cathérine Gomis parmi les nombreux orphelins de ce drame qui a causé près de 2000 morts.

Toutefois, « les pupilles de la nation du naufrage ont perçu plus de 958 millions d’allocations depuis 2012 », précise Dr Mamadou Saliou Diallo, directeur de l’Office national des pupilles de la nation.

Pour Bés Bi, Le Joola  qui a causé près de 2000 morts mérite, 20 ans après, « l’introspection » puisque les pratiques à l’origine de ce drame sont encore monnaie courante dans le pays. Le journal illustre cette image par un reportage « dans un bus Tata bondé de passagers ». Déjà après la tragédie, le président Abdoulaye Wade appelait ses compatriotes à un « examen de conscience pour nous remettre en cause ».

En politique, Vox Populi note que l’ancienne Premier ministre Aminata Touré, surnommée Mimi, « rêve de la présidentielle 2024 et démissionne du groupe parlementaire de Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) », la coalition présidentielle. Elle estime que le président Macky Sall a rompu leur « accord ferme » qui devait aboutir à sa désignation comme présidente de l’Assemblée nationale.

Amadou Mame Diop a été choisi à sa place pour occuper le perchoir de la quatorzième législature, ce qui a poussé Mimi Touré à la rébellion et la démission du groupe de BBY. Dès lors, elle a fait part hier à la presse de sa décision de devenir « député non-inscrit », fragilisant davantage la faible majorité présidentielle, « pour défendre les intérêts exclusifs du peuple sénégalais et en toute liberté ».

Après sa fronde, elle entre également « en croisade » contre une éventuelle candidature à un troisième mandat de Macky Sall qui, à ses yeux, « est impossible moralement et juridiquement », rapportent EnQuête et Walf Quotidien.

Pour sa part en revanche, elle dit penser « encore plus intensément, très sérieusement » à participer à l’élection présidentielle 2024 même si elle ira « au préalable à la rencontre des Sénégalais pour recueillir leurs avis et leur soutien », note Vox Populi.

Trafic aérien en Afrique : l’USYCAA suspend sa grève

Le Bureau exécutif de l’Union des Syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA (USYCAA) a décidé que le préavis de grève réactivé le 20 septembre 2022 est suspendu pour une durée de dix jours à compter du samedi 24 septembre 2022.En Côte d’Ivoire, la suspension de la grève de l’Union des Syndicats des contrôleurs aérien (USYCAA) a enregistré une « implication » du Premier ministre ivoirien sur instruction du chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Selon l’organisation syndicale le Premier ministre ivoirien Patrick Achi a fait « la promesse ferme de porter les préoccupations des contrôleurs aériens au niveau qui convient ».

La suspension du mot d’ordre de grève intervient après une séance de négociation entre le secrétaire général exécutif de l’USYCAA, le ministre des Transports du Sénégal et le directeur général de l’ASECNA. Les conclusions indiquent un « engagement de certaines autorités des différents pays membres de l’ASECNA » à trouver une solution durable.

Les syndicats ont décidé que les services de la circulation aérienne seront fournis dans tous les espaces aériens et aéroports gérés par l’ASECNA à compter de ce jour Samedi 24 Septembre 2022 à 12H00 GMT.  

Pour les contrôleurs aériens de l’ASECNA, cette nouvelle suspension est consentie pour donner une fois de plus une chance au dialogue en vue de la satisfaction de leur plateforme revendicative. Ils demandent une amélioration des conditions de vie et de travail.

La HACA, présidente du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication

La Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle a officiellement accédé à la présidence du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC), vendredi 23 septembre 2022 pour un mandat de deux ans et après avoir été élue en décembre 2018 à la vice-présidence de cette plateforme continentale réunissant 36 pays.

La cérémonie de passation entre M. Joseph Chebongkeng Kalabubsu, président du Conseil National de la Communication du Cameroun et président sortant du RIARC et Mme Latifa Akharbach, présidente de la HACA s’est déroulée en présence des chefs de délégation des instances de régulation des 18 pays participant à la 10ème Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique organisée à Marrakech du 21 au 23 septembre 2022. 

Lors de cette même conférence statutaire importante ayant constitué une relance des activités du RIARC, après l’interruption imposée par la pandémie de la Covid-19, Maitre René Bourgoin, président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle de Côte d’Ivoire a été élu vice-président pour le biennium 2022-2024. 

Outre la forte participation d’instances de régulation représentant des pays africains anglophones, lusophones, francophones et arabophones, la conférence de Marrakech a été marquée également par l’adhésion d’un nouveau membre au RIARC. Il s’agit de l’Independant Media Commission du Sierra Leone dont la délégation était conduite par son président M.Victor Massaquoi. 

Créé en 1998 à Libreville au Gabon, le RIARC constitue le cadre multilatéral de coopération et de concertation de référence entre les instances de régulation des médias du continent africain et contribue à asseoir l’autorité technique, professionnelle et institutionnelle de ses 36 instances membres. 

Son objectif premier est de renforcer la contribution des régulateurs des médias à la consécration d’un paysage audiovisuel africain pluraliste, promoteur de la diversité des sociétés africaines, respectueux des principes des droits humains et vecteur des valeurs démocratiques et humanistes.

L’Ivoirien René Bourgoin élu vice-président du RIARC

Le président de la Haute autorité de la communication audiovisuelle de Côte d’Ivoire (HACA), Me René Bourgoin, s’engage à contribuer à la « dynamisation » du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC).Il a été élu vendredi lors de la 10ème Conférence des instances de régulation de la communication d’Afrique, qui s’est tenue du 21 au 23 septembre 2022 à Marrakech autour du thème « L’audiovisuel africain en mutation : lignes d’évolution et nouveaux enjeux ».

« Je m’engage à servir avec dévouement les nobles idéaux de notre organisation panafricaine et de contribuer à sa dynamisation », a déclaré Me René Bourgoin après son élection en qualité de vice-président de cette entité panafricaine qui regroupe 36 pays du continent. 

 La Marocaine Latifa Akharbach, présidente de la Haute autorité de la communication audiovisuelle du Royaume chérifien, a été portée à la tête du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC) pour un mandat de deux ans, allant de 2022 à 2024. 

Mme Latifa Akharbach succède à Joseph Chebongkeng Kalabubsu, président du Conseil national de la communication du Cameroun, à la présidence du RIARC, une organisation créée en 1998 à Libreville, au Gabon. Cette conférence statutaire a permis de réfléchir sur les nouveaux enjeux de l’écosystème audiovisuel.

Sénégal : la grève des contrôleurs aériens à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la grève des contrôleurs aériens de l’Asecna.« Gros nuage dans le ciel », indique Le Quotidien. Face à la grève de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens (Usycaa) de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), l’Etat du Sénégal a décidé de réquisitionner les aiguilleurs, informe le journal. La parution rapporte les mises en garde du ministère des Transports aériens, alors que le juge des référés ordonne la « suspension » de la grève.

Bés Bi le Jour indique que plusieurs pays pourraient être impactés par cette grève de 48 heures des contrôleurs aériens. Dans les colonnes du journal, le directeur général de l’Asecna accusé l’Usycaa d’être une « organisation soutenue par des lobbys internationaux ».

« Panique dans les airs, la justice suspend la grève », indique Vox Populi. Selon le Dg de l’Asecna, les représentants nationaux ont reçu un « mandat spécial » pour sévir contre les grévistes.

Des airs, on atterrit à l’Assemblée nationale où « l’Etat cède plus de 165 véhicules aux députés sortants », selon L’Observateur.

La procédure d’acquisition des nouvelles voitures 4×4 pour les nouveaux députés est suspendue à une réunion entre le Questeur et les présidents des trois groupes parlementaires.

Sur le plan social, le durcissement du coût de la vie plombe les ménages. La prise en charge de la demande sociale devient un casse-tête pour l’Etat qui « bute sur ses ambitions », titre Sud Quotidien. La seule qui change, note le journal, ce sont les « slogans », mais les problèmes demeurent pour les Sénégalais.

Les problèmes commencent à naître à Yewwi Askan Wi ou la question du « cumul des mandats » entraîne un « reniement », selon Walfadjri. La coalition de l’opposition effectue un « virage à 180 degré » sur la question, fait remarquer le journal. Des maires élus députés refusent de choisir et comptent cumuler les deux fonctions électives.

Le Témoin de son côté, pose l’avenir politique d’Idrissa Seck allié de Macky Sall sur la table. Avec la nomination d’Amadou Bâ comme Premier ministre, la bouderie de l’ancien Premier ministre Aminata Touré et l’affaiblissement des partis alliés comme l’AFP et du PS, l’avenir du leader du parti Rewmi semble bien incertain, souligne le journal.

Audiovisuel: les régulateurs africains en conclave à Marrakech

La 10ème Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique, a ouvert, mercredi, ses travaux à Rabat, avec la participation de nombreux pays africains anglophones, lusophones, francophones et arabophones représentés à cet
évènement multilatéral qui constitue une relance et une redynamisation des activités du Réseau des Instances
Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) après l’interruption imposée par la pandémie de la Covid-19. »Les grands bouleversements connus par les médias et la communication au niveau global et dans chacun de nos pays, et les défis que ces changements accélérés imposent à nos sociétés, nous engagent, non seulement à capitaliser sur l’action de notre de notre réseau mais à dynamiser davantage la force de proposition du RIARC par l’expertise et le partage d’expériences et des bonnes pratiques », a souligné Latifa Akharbach, présidente de la HACA, le régulateur marocain de l’audiovisuel. L’ambition est de « voir le RIARC assumer de manière optimale sa mission en matière de promotion et d’amélioration de la régulation des médias sur le continent ».

Par ailleurs, la patronne de la HACA a passé en revue les défis auxquels le paysage audiovisuel africain fait face, appelant à mettre à niveau ce secteur et à le considérer comme une priorité de politique publique. Cela revient, dit-elle, à adopter de « vraies visions stratégiques afin que le modèle économique de la radio et de la télévision évolue et intègre les nouvelles conditions de production des contenus ».

Akharbach s’est également arrêtée sur les lacunes du secteur public. Pour elle, la transformation numérique est indispensable pour prévenir « le déclassement » de l’offre publique.

Placé sous le thème « L’audiovisuel africain en mutation : lignes d’évolution et nouveaux enjeux », cette 10ème Conférence des instances de régulation de la communication d’Afrique s’étale sur trois jours. Point d’orgue de cette conférence, le séminaire thématique fournira aux  participants une occasion propice pour croiser leurs perspectives et  enrichir leur réflexion commune autour des enjeux économiques,  culturels, technologiques et professionnels liés à la transformation et  au développement de l’audiovisuel africain dans un contexte de mutations  multiples et profondes de l’écosystème global des médias et de la  communication. 

Centrés sur les réalités africaines et l’évolution des  attentes des sociétés et des médias du continent, les travaux du  séminaire seront aussi ouverts sur les expériences et les analyses  internationales du fait même de la globalisation de la communication.

Les trois sessions du séminaire thématique seront consacrées par  ailleurs à des questions d’une grande acuité pour l’audiovisuel africain  telle que la recherche d’un nouveau modèle économique, les mutations  des pratiques et des standards professionnels ou encore les stratégies  numériques à mettre en place pour assurer le développement de ce secteur  dans le contexte des transformations profondes apportées par les  technologies digitales.

Le RIARC dont la HACA assure actuellement la vice-présidence, constitue le cadre multilatéral de coopération et de concertation de référence entre les instances de régulation des médias du continent africain et contribue à asseoir l’autorité technique, professionnelle et institutionnelle de ses 36 instances membres.

Son objectif premier est de renforcer la contribution des régulateurs des médias à la consécration d’un paysage audiovisuel africain pluraliste, promoteur de la diversité des sociétés africaines, respectueux des principes des droits humains et vecteur des
valeurs démocratiques et humanistes.

Sénégal : Macky Sall prend la défense de l’Afrique à l’Onu

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA titrent principalement sur l’intervention du président Macky Sall à la tribune de l’Organisation des Nations unies (ONU), aux Etats-Unis, où il a notamment pris la défense de l’Afrique devant les leaders du monde.Le Soleil met en exergue le « discours de liberté » de Macky Sall à la 77e session de l’assemblée générale des Nations unies. Selon le chef de l’Etat sénégalais, président en exercice de l’Union africaine (UA), « il est temps d’instaurer une gouvernance mondiale plus adaptée aux réalités de notre temps ».

« L’Afrique a assez subi le fardeau de l’histoire, elle ne veut pas être le foyer d’une nouvelle guerre froide, mais plutôt un pôle de stabilité et d’opportunités », a déclaré Macky Sall, précisant que « nous avons l’Afrique des solutions, avec des gouvernements à la tâche, une jeunesse vibrante et créative, qui innove, entreprend et réussit ».

« L’Afrique a assez subi le fardeau de l’histoire », rappelle le président sénégalais dans Les Echos où il « dit ses vérités aux dirigeants du monde ». « Il est temps de déconstruire les narratifs qui persistent à confiner l’Afrique à la marge des cercles de décision. Il est temps d’instaurer une gouvernance mondiale plus juste, plus inclusive et plus adaptée aux réalités de notre temps », a-t-il insisté à la tribune des Nations unies où il a été le deuxième intervenant d’après Le Quotidien.

« Macky Sall a eu le privilège de parler à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU en deuxième position grâce aux Etats-Unis, qui ont décidé de permuter avec le Sénégal dont le passage était prévu aujourd’hui. Pour Washington, c’est une façon de montrer qu’il tient à faire passer les priorités du continent en premier et aussi de courtiser ces différents États dans sa bataille contre Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine », explique le journal.

L’Observateur s’invite dans « les petits secrets » du séjour de Macky Sall à New York où, après avoir délivré un « plaidoyer pour l’Afrique », il a rencontré le président Iranien avant de « déjeuner avec Emmanuel Macron », son homologue français.

En politique, le journal note que la protection sociale et le soutien aux ménages constituent le « premier gros dossier du nouveau gouvernement » de Macky Sall. Ce dernier a donné des directives pour « la rallonge de plusieurs centaines de milliards FCFA », un montant qui aura un « impact sur la santé financière du pays », selon L’Observateur.

Cependant, le président de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES), « Adama Lam, crache ses vérités » dans Walf Quotidien, notant que « les entrepreneurs sont fatigués ». « Les entreprises sont confrontées à une trésorerie exsangue. Les meuniers n’en peuvent plus d’attendre les compensations. Il faut appliquer la vérité des prix », préconise M. Lam.

10ème Conférence du RIARC: l’audiovisuel africain s’invite à Rabat

Les régulateurs comme les acteurs médiatiques professionnels sont de ce fait appelés à renforcer leur veille et leur capacité à anticiper les évolutions futures de l’écosystème des médias et de la communication. la 10ème Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique, qui se tiendra à Rabat, tentera de réfléchir à cette question de grande acuité et de grand intérêt pour les sociétés africaines.La 10ème Conférence des  Instances de Régulation de la Communication d’Afrique, sera tiendra, du 21 au 23 septembre à Rabat, sous le thème « l’audiovisuel  africain en mutation : lignes d’évolution et nouveaux enjeux » avec la participation de responsables des autorités de communication de pays africains ainsi que des experts, de professionnels et chercheurs dans le domaine la communication.

Au menu de cette rencontre, qui sera présidée par Joseph Chebongkeng Kalabubsu, président du Conseil National de la  Communication (CNC) du Cameroun et président en exercice du RIARC, sera scindée en trois sessions traitant de « l’audiovisuel africain à la recherche d’un nouveau modèle économique », des « mutations des pratiques professionnelles dans les médias audiovisuels » et des « stratégies numériques pour l’audiovisuel africain ».

Focer est de constater que l’audiovisuel africain a connu, ces dernières décennies, une série de transformations d’une ampleur inédite. Les profonds bouleversements connus par l’écosystème global de la communication ont certes changé la réalité des médias et impacté les sociétés dans tous les pays du monde. Mais les effets de cette transformation des médias ont de toute évidence eu une envergure particulière sur le continent en raison des dynamiques propres à l’évolution des sociétés et des systèmes démocratiques africains, lit-on dans une note de présentation des organisateurs de cette conférence.

En effet, l’accélération technologique, les progrès en matière d’accès à l’information et à l’expression, la transformation des usages médiatiques, les processus de libéralisation politique et économique, l’avènement d’un nouvel espace public virtuel, sont autant de facteurs qui ont concouru à l’émergence de nouveaux défis dans l’agenda aussi bien des responsables publics que des acteurs de l’écosystème médiatique. Les responsables publics doivent désormais trouver des réponses à des questions pressantes en rapport avec l’évolution des systèmes de valeurs des sociétés africaines et avec le développement de nouvelles formes d’engagement politique et idéologique favorisés par la grande appétence des publics pour l’offre de contenus de plateformes numériques globales et hégémoniques, ajoute-t-on.

A l’ère numérique, les enjeux de souveraineté culturelle sont en outre devenus légion : comment sauvegarder l’authenticité et la richesse de la création africaine face aux logiques commerciales des plateformes ? Comment renforcer les acteurs audiovisuels face aux acteurs d’internet pour qu’ils continuent à assurer leur mission en matière de promotion de la cohésion sociale, de la solidarité nationale, de la diversité et du vivre-ensemble? Pour les médias classiques, les défis à relever sont multiples également. Face à la fragilisation de leur modèle économique du fait de la transformation numérique de la communication, ils doivent répondre à plusieurs exigences : comment intégrer les ruptures intervenues dans les habitudes de consommation des contenus médiatiques et y répondre par des stratégies de production innovantes et efficientes ? Comment soutenir la création de contenus audiovisuels de proximité et en rapport avec la réalité africaine? Comment s’adapter à la nouvelle donne publicitaire ?etc. 

La conduite du changement dans le contexte de transformation numérique des médias exige aussi la mise en place de véritables stratégies de formation au sein des institutions et entreprises audiovisuelles. En effet, pour les radios et télévisions, l’enjeu n’est pas uniquement d’accéder à la technologie et d’acquérir des compétences techniques numériques mais de repenser leur organisation, leurs méthodes de production, de programmation et de marketing pour rassembler des communautés de public qui évoluent désormais dans un environnement ultra-connecté et marqué par une offre de contenus pléthorique et transnationale. 

C’est ainsi que les particiupants à ce conclave tenteront de réfléchir sur les moyens pour permettre l’adaptation et la résilience de l’audiovisuel africain mais aussi son développement et sa transformation pour régénérer son lien au public et relever le défi de devenir un producteur de contenus compétitifs face à l’offre des plateformes globales et des réseaux socio-numériques.

Le Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) constitue le cadre de concertation et de coopération multilatéral de référence entre les instances de régulation des médias du continent. Créé en 1998 à Libreville, il contribue par la synergie des échanges à asseoir l’autorité technique, professionnelle et institutionnelle de chacune des 36 instances membres. 

Pleinement engagé dans la promotion et l’ancrage sur le continent d’un paysage audiovisuel pluraliste basé sur la liberté d’expression et l’indépendance des médias, le RIARC permet notamment de développer et organiser, entre les instances membres, d’étroites relations de coopération en matière de formation et d’assistance technique. Le réseau se réunit tous les deux ans en Conférence des Instances de Régulation de la Communication d’Afrique abritée par l’instance qui assume la Vice-Présidence et qui prend le flambeau de la Présidence pour une durée de deux ans. 

Les différentes feuilles de route organisant l’action de ce réseau panafricain permettent d’approfondir la réflexion commune des régulateurs africains sur des questions aussi importantes que la garantie dans les contenus audiovisuels du pluralisme et de la diversité culturelle et linguistique, la promotion de la parité et de l’égalité hommes-femmes, la lutte contre les discours de haine et de désinformation, la protection du jeune public, l’éducation aux médias et la régulation à l’ère du numérique.

Sénégal : la recette d’Amadou Ba face aux défis fixés par Macky Sall

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les défis qui attendent le nouveau gouvernement de Macky Sall, à moins de deux ans de la fin de son deuxième mandat.L’Observateur note que le nouveau Premier ministre Amadou Ba arrive dans une période de « crises et pressions sévères », avec des « urgences » dans la santé, l’éducation, la justice, la pêche et le sport.

Walf Quotidien liste les « forces et faiblesses » du chef de gouvernement qu’il qualifie de « dauphin » du chef de l’Etat. « Nommé Premier ministre samedi dernier, Amadou Ba devrait conduire le gouvernement pour les 15 derniers mois restant du mandat du président Macky Sall. Même si c’est loin d’être le cas, l’inspecteur des Impôts et Domaines pourrait être un potentiel successeur de Macky Sall », affirme le journal.

Dans ce nouveau gouvernement, EnQuête souligne que le ministre de la Justice Ismaïla Madior Fall (IMF) constitue « l’énigme ». « Malgré les deux défaites à Rufisque lors des (élections) locales et législatives, IMF revient aux affaires », note le journal qui indique que le procès en appel du maire de Dakar Barthélémy Dias et l’affaire Adji Sarr – Ousmane Sonko font partie des « dossiers les plus brûlants qui l’attendent ».

« Barthélémy Dias va-t-il retourner en prison », s’interroge Tribune, rappelant que l’opposant est poursuivi dans l’affaire du meurtre en 2011, un an avant la chute du régime de l’ex-président Abdoulaye Wade, du nervi Ndiaga Diouf, près de sa mairie de Mermoz Sacré-Cœur, à Dakar.

« 10 ans et 9 mois, Barth joue son avenir politique », note Vox Populi, précisant que « le délibéré de tous les dangers » est prévu demain. Mais les députés de la coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) comptent politiser l’affaire pour soutenir leur camarade. Ils prévoient d’envahir le palais de justice ce mercredi « en écharpe ».

Sud Quotidien évoque la répartition quasi égalitaire des sièges entre pouvoir et opposition à l’Assemblée nationale et note que « la quatorzième législature (fait face) au défi du consensus ». « On va irréversiblement vers des blocages », assure l’ancien parlementaire Abdou Sané. « Il n’y a aucun texte qui dit de manière explicite que les décisions du bureau sont prises par vote ou par consensus », clarifie Alioune Souaré, ancien député et spécialiste du droit parlementaire.

Alors que la coalition présidentielle dispose d’une majorité fragile, L’Observateur note que neuf députés de Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir) « quittent définitivement l’Assemblée nationale ». Nommé ministre d’Etat dans le nouveau gouvernement du président Macky Sall, Abdoulaye Daouda Diallo a demandé la « suspension de son mandat » de député qui sera « sans conséquence », d’après le journal.

Congrès mondial des médias : le programme complet connu

Le Congrès mondial des médias (GMC) prévu du 15 au 17 novembre 2022 à Abu Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, promet de faire salle comble grâce à une « avalanche d’inscriptions » de la part de capitaines d’industrie.Quelque 1200 délégués devraient côtoyer environ 200 PDG de médias et plus de conférenciers de renommée mondiale pour animer une série de séances de réflexion et de débats, dont la ministre zimbabwéenne de l’Information, de la Publicité et de la Radiodiffusion, Monica Mutsvangwa ; Mohammed Jalal Alrayssi, Directeur général de l’Agence de presse émiratie (WAM), et Naji Gouiaa, PDG de MediaCity Mauritius.

Il s’agira également d’une plateforme permettant de présenter des produits indispensables à l’évolution des médias mondiaux, tels que des technologies de pointe, du matériel d’équipement et des outils de médias sociaux.

Au centre des préparatifs frénétiques, son programme laisse déjà entrevoir une série d’événements bien remplis, à commencer par une cérémonie d’ouverture au cours de laquelle seront prononcés des discours qui interrogeront l’état actuel de la scène médiatique mondiale en vue de façonner son paysage futur.

Les organisateurs ont délibérément prévu de faire en sorte que l’événement se déroule sur une plateforme multilingue, ce qui signifie que les discours seront prononcés dans toutes les principales langues du monde, augmentant ainsi son attrait pour un public mondial sans précédent dans l’histoire de l’organisation du congrès.

Il y aura également du temps pour une exposition d’ouverture, des discours principaux expliquant le pouvoir de transformation des médias contemporains, une interface de panel ministériel, une session d’interrogation sur la question de savoir si les médias numériques offrent des possibilités d’investissements futurs, suivie d’autres présentations examinant les tendances d’investissement dans le secteur et la manière dont elles affecteront son paysage, les avantages pour les entreprises et la question de savoir si les grandes entreprises technologiques en Europe devraient être obligées de payer pour le contenu.

Une session mettant l’accent sur l’Amérique du Nord se penchera sur la question de savoir si les régulateurs peuvent suivre le rythme de l’évolution des médias physiques vers les médias virtuels, tandis qu’une présentation sur l’avenir des actualités et des analyses sur la façon dont l’intelligence artificielle (IA), l’apprentissage automatique et l’automatisation transformeront les actualités vont couronner la première journée du congrès.

La deuxième journée s’ouvrira sur l’étude par les participants de l’évolution des défis liés à l’exploitation des innovations technologiques pour lutter contre la diffusion de fausses informations et encourager l’unité sous la bannière de la Journée mondiale de la tolérance.

Les sessions suivantes aborderont les questions relatives à la dynamique des groupes de réflexion sur les médias à l’ère de l’information numérique, et examineront les médias sociaux et la consommation au Moyen-Orient et en Afrique, en faisant le point sur la façon dont ils ont transformé le paysage médiatique dans cette région.

Les discussions porteront également sur la manière dont l’essor des capsules a modifié le secteur des médias, sur l’Asie et sur la question de savoir si les services de streaming constituent un marché encombré ou s’il y a encore de la place pour d’autres.

Au cours de la deuxième journée, les participants échangeront leurs points de vue sur l’économie des créateurs, sa genèse, qui la finance et qui contrôle sa production.

Il y aura également une présentation sur le ESport avant que la journée ne se termine par un panel sur les Objectifs de développement durable (OMD) en référence aux médias mondiaux.

La troisième et dernière journée, le 17 novembre 2022, s’ouvrira par un discours-programme soulignant l’importance d’un design inclusif et le rôle des préjugés cognitifs dans la conception des médias sociaux, qui sera suivi d’une présentation sur la diversité et l’inclusion à l’ère numérique : « Les femmes dans les médias ».

La conférence mettra également l’accent sur la psychologie des consommateurs en examinant les tendances les plus récentes et les prévisions futures en matière de consommation de médias, en se focalisant sur l’Amérique latine, avant un débat sur la grande déperdition dans le secteur des médias, sur la question de savoir si les entreprises de médias devraient être responsables des commentaires sur les réseaux sociaux et sur les présentations visant à séduire les consommateurs dans un monde aux choix infinis.

« Le journalisme d’influence : Une nécessité ou de l’autopromotion ? » sera le thème d’une table ronde, qui sera suivie par une session de clôture sur le thème « Amplifier les voix minoritaires à travers le monde pour une narration précise ».

Sénégal : Macky Sall met en place un « gouvernement de combat »

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur le remaniement ministériel avec les nouveaux défis que le président Macky Sall a fixés à son gouvernement, sous la direction d’Amadou Ba.Le Soleil titre sur « ces défis qui attendent l’équipe d’Amadou Ba », nommé samedi à la tête d’un gouvernement de 38 membres. Sa nomination comme Premier ministre est « saluée par beaucoup d’acteurs politiques ».

Pour Le Quotidien, « Macky débute par le Ba » et met en place un « gouvernement de combat », avec « des profils taillés pour la confrontation ». En effet, la demande sociale et la lutte contre les inondations sont parmi les principaux points inscrits dans la feuille de route des nouveaux ministres.

« Macky Sall opte pour le combat » contre l’inflation, la spéculation et la détresse des ménages, entre autres, note EnQuête, soulignant qu’Amadou Ba est « un choix qui fait sens ». Le journal revient en même temps sur les profils d’Oulimata Sarr, Doudou Ka, Dr Annette Seck qui viennent d’être nommés dans le gouvernement.

Vox Populi note un « difficile accouchement  du gouvernement » à cause de « jeux d’ombres, d’ego et de chaises musicales ». « Annoncé à midi, il ne naîtra qu’au forceps vers 22 heures », remarque le journal qui note un « remaniement ministériel en profondeur ».

« Macky renforce son armature » en mettant en place une « équipe de ComBa », relèvent Bés Bi et Walf Quotidien. Ce journal voit en « Amadou Ba l’homme providentiel » et remarque qu’Ismaïla Madior Fall « retrouve son rôle » au département de la Justice. En même temps, le journal note que le quota des alliés de la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) reste « intact ».

Sénégal : les nouveaux députés installés ce lundi

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’installation des députés de la quatorzième législature et la visite du président Macky Sall dans la cité religieuse de Touba.EnQuête note qu’on va assister à « une partie d’échecs » dans l’installation de la quatorzième législature prévue ce lundi. La bataille « s’annonce rude à l’Hémicycle avec au moins quatre candidats pour le fauteuil de président ». Dans la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir), un responsable affirme que « personne n’est au courant de la décision prise par Macky (Sall) qui ne sera partagée que demain (aujourd’hui) ». Néanmoins, le journal note que « le Premier ministre sera connu dans les toutes prochaines heures ».

Walf Quotidien relève plusieurs candidatures dans les deux camps pour le perchoir, notant que ce sera « l’élection de toutes les incertitudes ». Si dans le camp présidentiel les candidatures d’Aminata Touré, Abdoulaye Daouda Diallo et Aly Ngouille Ndiaye sont annoncées, le journal précise que « tout risque de se jouer au second tour ».

Les Echos notent tout de même que l’ex-Premier ministre Aminata Touré est la « favorite » pour diriger l’Assemblée nationale même si BBY « cache son jeu ». Toutefois, les divisions sont plus visibles dans l’inter-coalition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et Wallu Sénégal (sauver le Sénégal) avec Ahmed Aïdara, Barthélémy Dias et Lamine Thiam qui « maintiennent leur candidature ». Ces trois responsables de l’opposition feront « face au candidat du pouvoir », insiste Vox Populi qui note que ce lundi est « le jour de toutes les incertitudes » à l’Assemblée nationale.

L’installation des nouveaux députés se tient, en outre, à trois jours de la tenue du Magal de Touba, l’événement phare de la communauté soufie mouride commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur du mouridisme. A cette occasion, le chef de l’Etat Macky Sall a été reçu samedi dans la cité religieuse située au centre du pays par le khalife général Serigne Mountakha Mbacké avec qui il entretient une « relation de confiance », d’après L’Observateur.

« Serigne Mountakha adoube Macky Sall » qui a effectué une « visite de courtoisie » auprès du guide religieux, note Le Soleil qui relève le « renouvellement » du pacte du chef de l’Etat avec Touba. « Les commérages ne vont en rien influencer le travail que je fais à Touba et dans le reste du pays », a dit Macky Sall. « Lorsque je quitterai le pouvoir, je veux laisser un Sénégal prospère. Je veux laisser un Sénégal meilleur que celui dont j’ai hérité », a-t-il ajouté dans Les Echos.

Côte d’Ivoire: alphabétisation de commerçantes via le smartphone

La phase 5 de ce projet d’alphabétisation fonctionnelle des commerçantes par les technologies de l’information et de la communication, piloté par le Bureau de l’Unesco à Abidjan et la filiale ivoirienne du groupe agro-alimentaire Nestlé, a été lancée vendredi par le ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mme Mariatou Koné.Le professeur Mariatou Koné a lancé officiellement la phase 5 de ce projet à la clôture de la célébration de la 55e Journée internationale de l’alphabétisation qui s’est déroulée les 8 et 9 septembre 2022 sur les bords de la lagune Ebrié. Le thème retenu pour l’édition 2022 de cet événement est «Transformer les espaces d’apprentissage d’alphabétisation  ».  

A travers le pays, le groupe agro-alimentaire travaille avec 20.000 commerçantes de ses bouillons. Sur l’ensemble de ces marchandes appelées Mamies «4 sur 5 n’ont jamais été scolarisées », a fait observer le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, M. Thomas Caso, mentionnant que depuis 2017 que le Programme d’alphabétisation fonctionnelle par les technologies de l’information et de la communication a est en cours, plus de 1.500 ont été initiées à l’écriture, la lecture, et les calculs complexes. 

L’entreprise s’illustre également à travers sa raison d’être: Contribuer au bien-être des populations. Dans cette optique, elle s’est engagée auprès des commerçantes de marchés afin de leur faire bénéficier d’un programme d’alphabétisation sur mesure, en partenariat avec l’Unesco et le ministère ivoirien de l’Education nationale et de l’alphabétisation. 

« Chaque année, on augmente l’ampleur du projet, (car) la vision est d’aller à l’échelle et de pouvoir impacter le maximum de Mamies avec qui nous travaillons depuis des années », a-t-il poursuivi. A l’occasion de cette Journée internationale de l’alphabétisation, Nestlé Côte d’Ivoire,  la filiale du groupe agro-alimentaire a été invitée par l’Unesco pour partager son expérience lors d’un panel de haut niveau.

M. Thomas Caso a fait savoir qu’aujourd’hui, le projet se déroule principalement dans les alentours d’Abidjan; et se fait par une méthode pragmatique qui utilise une technologie simple à travers un smartphone et une application qui parle à la Mamie. En outre, celles-ci sont encadrées dans une salle non loin du marché avec des formateurs qui les enseignent.

Mme Angèle Lath, une Mamie au Grand marché de Marcory, dans le Sud d’Abidjan, témoigne que grâce à ce projet d’alphabétisation numérique, aujourd’hui « on sait lire et écrire, on sait même calculer et comment épargner ou faire le bilan », souhaitant « bon vent à ce projet ». Elle a bénéficié d’une assistance éducative qui selon elle a duré neuf mois, cette année.

Pour sa part, Rokia Ouattara, une autre mamie exerçant également au Grand marché de Marcory, déclare que « ce projet est bien venu pour nous, parce qu’avant pour vendre, c’était difficile et je n’arrivais pas à déchiffrer les listes de marché, mais aujourd’hui avec le projet, j’arrive à lire, à écrire et à calculer ».      

« En Côte d’Ivoire, en dépit des actions considérables entreprises en matière d’alphabétisation fonctionnelle, des efforts restent à faire pour atteindre des objectifs de qualité, d’équité et d’inclusion », a dit Mme Mariatou Koné, laissant entendre que « dans ce sens, des mesures sont prises non seulement pour faire correspondre des offres de formation au besoin des apprenants, mais aussi pour l’accès aux nouvelles technologies dans une perspective d’apprentissage tout au long de la vie ». 

 Le représentant résident de l’Unesco en Côte d’Ivoire, M. Oumar Diop, s’est félicité de ce projet d’alphabétisation innovant, conduit dans un partenariat public-privé avec le groupe agro-alimentaire. Une application est notamment installée sur le téléphone, intégrant des méthodologies pédagogiques des adultes pour les amener vers les compétences élémentaires de lecture, d’écriture et de calculs.

M. Oumar Diop qui juge le « bilan positif » rapporte que chaque phase s’étend sur un an. Par conséquent, l’implémentation en Côte d’Ivoire est « un exemple à mettre en échelle à court terme »; l’idée étant de donner au gouvernement ivoirien les outils pour développer  ce projet afin qu’il puisse bénéficier à beaucoup plus de personnes. 

Florence Fadika, représentante du ministre ivoirien de la Communication et de l’économie numérique, au panel sur « l’alphabétisation pour l’Afrique : Partenariats », a assuré que le gouvernement a mis en place un programme d’inclusion sociale en rapport avec l’alphabétisation et la formation. 

Le ministère la Communication et de l’économie numérique agit comme un « partenaire technique » dans ce projet qui comprend des plans d’actions qui adressent, en particulier, les problématiques liées aux femmes, a exprimé Mme Florence Fadika, dont le département ministériel s’attèle à garantir l’accès aux services numériques.  

« On a aussi un grand programme de développement des capacités des éducateurs communautaires », a annoncé Mme Florence Fadika, soutenant qu’« il ne s’agit plus aujourd’hui simplement de savoir lire et écrire, il faut savoir utiliser un minimum de services numériques et cela va se faire à travers une nouvelle direction qui s’appelle la direction du développement des compétences ».