Botswana: réouverture des écoles publiques pour les classes intermédiaires

Les écoles publiques de Gaborone, la capitale du Botswana, rouvriront mardi pour les classes intermédiaires, a annoncé ce lundi un responsable du gouvernement.La porte-parole du ministère de l’Education de base, Mmantlo Kgamanyane, a déclaré que les écoles publiques reprendront les cours le 1er septembre pour les élèves en classes intermédiaires.

« Le ministère de l’Education de base rappelle aux parents, aux enseignants, aux élèves et à tous les acteurs concernés que les classes non terminées dans les écoles publiques/gouvernementales de la zone du Grand Gaborone reprendront le 1er septembre 2020 », a déclaré Mme Kgamanyane dans un communiqué.

Le pays a rouvert les écoles publiques pour les classes d’examens en juin après une fermeture de sept semaines suite au confinement dû à la pandémie de Covid-19.

Elle a cependant déclaré que « les classes pré-primaires et les apprenants souffrant de handicaps profonds et multiples dans tout le pays resteront chez eux jusqu’à nouvel ordre ».

Le strict respect des protocoles sanitaires tels que le maintien de la distanciation physique et le lavage régulier des mains » sera obligatoire afin de garantir que les écoles restent sûres pour les apprenants et le personnel, a déclaré la fonctionnaire.

Près de 44.000 personnes portées disparues en Afrique

En Afrique, 44.000 personnes sont portées disparues, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR).Les restrictions mises en place pour freiner la propagation de la Covid-19 créent de nouveaux défis dans la recherche des personnes disparues, a déclaré le CICR dans un rapport publié ce week-end à l’occasion de la Journée internationale des disparus célébrée le 30 août.

Il précise que 45% des cas sont des enfants au moment où ils ont disparu.

« Ce nombre de cas est une goutte d’eau dans l’océan à l’échelle réelle des personnes dont les membres de la famille sont sans nouvelle », a déclaré Sophie Marsac, conseillère régionale du CICR pour les personnes disparues et leurs familles en Afrique.

« Les conflits armés, la violence, les migrations et les chocs climatiques n’ont cessé de séparer les familles pendant cette pandémie, et notre travail de recherche des personnes disparues est devenu encore plus difficile », a-t-elle poursuivi.

Le Nigéria, l’Éthiopie, le Soudan du Sud, la Somalie, la Libye, la République démocratique du Congo et le Cameroun représentent 82% des cas de disparition traités par le CICR en Afrique.

Le Nigéria est le pays le plus touché, avec près de 23.000 personnes, et représente le plus grand nombre de personnes disparues sur le continent, presque entièrement à cause du conflit dans le nord-est du pays.

Les sept pays ont tous connu une augmentation du nombre de personnes disparues enregistrées auprès du CICR au cours du premier semestre 2020, indique le rapport.

L’artiste chanteur ivoirien Pat Sako lance une application mobile  » ZIK 225″

L’artiste chanteur du groupe Espoir 2000, Pat Sako, lancera une application mobile dénommée « ZIK 225 ». Cette application sera mise à la disposition de tous les mélomanes ivoiriens et amateurs de musiques.

En effet, le chanteur zouglou du groupe ESPOIR 2020, souhaite simplifier la vie des adeptes de la musique, en mettant à leur disposition tous les services du showbiz. Et cela, en un seul clic.

Pour ce faire, ce dernier lancera à partir du 1er septembre 2020, une application gratuite téléchargeable, sur différentes plateformes. Notamment, sur IOS, Androïd, Ipad et Web.

Toutefois, il faudra s’inscrire sur https : www.zik225.com pour faire partie des abonnés privilégiés. Cet abonnement donnera droit à un catalogue des artistes avec les contacts de leurs managers et les adresses.

Aussi, elle permettra d’avoir les programmes des différents espaces de loisirs et divertissements. Plus particulièrement par ville et par commune. Ainsi qu’avec leur système de géolocalisation et autres services disponibles sur l’application.

Daoukro : le premier ministre Hamed Bakayoko inaugure le château d’eau de Bédiékro

Le Premier Ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a inauguré le samedi 29 août 2020, le château d’eau de Bédiékro à Daoukro.  Cette nouvelle installation permettra à 2800 habitants d’avoir accès à l’eau potable.

À cette occasion, le premier ministre M. Bakayoko s’est réjoui pour les populations de Bédiékro. Selon lui, ce château atténuera les souffrances des populations dans leur quête d’eau potable. « Je suis heureux pour les femmes et les jeunes filles de Bédiékro et des localités environnantes. Ce château d’eau va atténuer leurs souffrances dans la quête de l’eau potable » . A-t-il indiqué.

À en croire le chef du gouvernement, cet ouvrage est « une action concrète de développement pour mieux vivre ensemble« . Par ailleurs, notons que ce château d’eau, permettra de mettre définitivement fin à la pénibilité des corvées. Et ce, aux populations de Bédiékro, Akakro, Adjekro et de Martinkro.

Aussi, cela réduira l’utilisation des eaux de puits et de marigots, sources de fréquentes maladies hydriques.

Cependant, il a affirmé que le gouvernement, dans son action, apportera des réponses aux attentes des ivoiriens. Notamment, à travers la disponibilité des services sociaux de base pour toutes les populations de Côte d’ivoire. quelle que soit leur sensibilité politique.

Ce château d’eau, d’un coût total de 265 millions de FCFA a été entièrement financé par l’Etat de Côte d’Ivoire. Ainsi, à travers le fonds de développement en eau potable.

Côte d’ivoire : dernier jour de dépôt des dossiers de candidature pour la présidentielle 2020

Ce 31 août 2020, sonne la fin pour le dépôt des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle 2020 en Côte d’ivoire.

En effet, débuter depuis le , cette phase prendra fin aujourd’hui 31 août 2020. Pour ce jour, des candidats sont attendus au siège de la Commission Electorale indépendante (CEI) afin de déposer leur dossier. Il s’agirait notamment des candidats prévus dans l’agenda de la commission. Sans compter ceux, déjà inscrits, qui doivent déposer les pièces manquantes à leur dossier.

Par ailleurs, notons que les candidats de certains partis politiques dont le RHDP, le FPI et le PDCI ont déjà déposé leur dossier.

Mais, notons que cette journée s’annonce mouvementée, par le dépôt de certaines personnalités politique de ce jour. Les militants du FPI, ont envahi les alentours du siège de la CEI aux II-Plateaux aux environs de 9h. Ces derniers sont venus apporter leur soutien à la candidature de l’ex-président Laurent Gbagbo.

En outre, soulignons que la voie d’accès à la CEI au niveau du carrefour DUNCAN a été bloquée.

Rappelons que ce dépôt se fera malgré la radiation de l’ex-président Gbagbo du listing électorale. Et ce, malgré qu’il ait perdu ses droits civiques.

Toutefois, face à cette situation, des forces de l’ordre ont été déployées sur une certaine distance. Notamment, à partir du carrefour la vie jusqu’au siège de la CEI. Ils devront assurer afin d’éviter tout débordement au cours de ce rassemblement.

Maroc : jets de pétards, incendies, confrontations avec les forces de l’ordre… nuit chaotique dans plusieurs quartiers à Rabat et Casablanca

Une nuit chaotique qu’ont vécues les villes de Rabat et Casablanca samedi à l’occasion des festivités commémoratives de Achoura (10ème jour du calendrier musulman).Rassemblements publics, feux de camps en pleine voie publique, attroupements d’adultes et d’enfants, utilisation de pétards et fumigènes, tirs de feux d’artifice et des produits inflammable, tel était l’état dans de nombreux quartiers de la capitale et de la métropole économique du Royaume.

Des photos et des vidéos relayées sur les réseaux sociaux attestent de la gravité des actes perpétrés, la nuit de samedi, par les jeunes de ces quartiers. En plus des pétards et autres feux d’artifice, des débordements sont à déplorer notamment des actes de sabotage de voitures et biens publics, ainsi que des confrontations avec les forces de l’ordre.

A Rabat, des actes de violence ont été enregistrés où certains quartiers populaires ont connu un vrai chaos : routes coupées, grands feux et sabotages de biens, des voitures cassées ainsi que des heurts avec les forces de l’ordre qui ont déployé un important dispositif sécuritaire pour éviter le pire. De nombreux éléments des forces de l’ordre ont été blessés lors de ces interventions.

Dans la ville limitrophe de la capitale, Salé, plusieurs quartiers ont vécu de dangereux actes de violence et de sabotages, dont des confrontations en utilisant des pétards, des feux d’artifices et des produits inflammables.

A Casablanca, des quartiers semblent sombrer dans une guerre entre jeunes protagonistes où jets de pétards et de produits inflammable ont été échangés toute la nuit. Pourtant, les autorités locales ont formellement interdit la commercialisation de ces petits engins explosifs destinés à produire du bruit, mais qui présentent un grand danger pour la santé et la sécurité des citoyens.

Aussi, des casseurs, agissant sous le couvert de la célébration de l’Achoura, ont entravé une partie de la circulation routière et fermé de nombreuses rues, dressant des barricades de pneus incendiés, ce qui a transformé ces quartiers en véritables champs de bataille. Les forces de l’ordre ont passé une nuit blanche, à traquer les concentrations de jeunes autour des feux allumés.

Si cette journée aux significations multiples est une occasion pour célébrer des rites et des coutumes ancrés dans la culture marocaine, ce n’est plus le cas ces derniers temps où cette fête est devenue le théâtre de dérapages plus ou moins graves où les pétards conjugués aux pneus et poubelles enflammés conduisent directement au commissariat de police ou aux urgences de l’hôpital.

Quelques jours avant la célébration de l’Achoura, les autorités locales avaient annoncé l’interdiction de tout rassemblement en prévention contre la propagation du coronavirus, qui fait ravage ces derniers jours au Maroc avec plus d’un millier de cas enregistrés quotidiennement.

Depuis des siècles, Achoura est perçue au Maroc comme celle de l’enfance, de la famille et des traditions, et aussi un jour de partage et de charité. Distribution de friandises, cadeaux, pratiques à caractères carnavalesques… l’ambiance est aux festivités. Au cours de cette journée, les enfants, mis à l’honneur, donnent libre cours à leur joie.

En cette période, le business des jouets bat tous les records au grand bonheur des commerçants contents de voir que rien n’atténue la frénésie des acheteurs qui se dépêchent d’obéir aux caprices de leurs bambins.

A cette fête se sont greffées des pratiques qui diffèrent d’une région à une autre, telles que la visite des cimetières et des marabouts. Certaines familles font brûler de l’encens tout au long de leurs veillées. Le soir, la fête continue avec le feu rituel autour duquel grands et petits chantent et dansent en chœurs des chansons qui passent de génération en génération.

Le lendemain de l’Achoura, les enfants et même les grands aspergent d’eau leurs amis, les voisins et même les passants. Une pratique appelée « Zem-Zem » en référence au puits du même nom à la Mecque, lieu saint en Arabie Saoudite.

L’Achoura est avant tout une fête de charité, de compassion et de dons aux plus démunis et un fort moment de convivialité et de retrouvailles où une ambiance bon-enfant règne au sein de toutes les familles. Mais, certaines pratiques qui ne relèvent ni de la culture ni de l’identité marocaine viennent porter un coup d’estocade à toute une fête aux multiples significations.

Présidentielle 2020 : Tidjane Thiam se prononce sur la situation socio-politique en Côte d’ivoire

Invité sur le plateau télévisé de TV5 monde, Tidjan Thiam s’est exprimé sur la présidentielle 2020 en Côte d’ivoire. 

L’ancien patron du Crédit suisse n’a pas manqué de donner son point de vue sur la situation socio-politique en Côte d’ivoire. En effet, invité dans l’émission, « Et si vous me disiez toute la vérité » de TV5 monde, Tidjan a indiqué qu’il serait nécessaire d’opter pour un report du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

À en croire les propos de ce dernier, les conditions ne sont pas réunies aujourd’hui pour avoir une élection apaisée. Aussi, crédible, inclusive et qui se déroule sans incident. Selon lui, l’absence de ces conditions réunit risque de plonger le pays dans la période de 2011. « En l’absence de ces conditions, on risque de repartir dans un cycle qu’on a trop bien connu. Des résultats d’élections qui sont contestés, non acceptés et des violences »

Pour ce faire, il a préconisé dans un premier temps de stopper la montée de la violence. La deuxième phase quant à elle, sera de préparer l’avenir.

Cependant, rappelons que des récentes manifestations  ont eu lieu à la suite de l’annonce de la candidature du président Alassane Ouattara. Et ce, pour un troisième mandat présidentiel. De ce fait, à deux mois des élections  présidentielles, des manifestations de contestation ont donné lieu à des affrontements. Elles ont occasionné des morts, des arrestations d’opposants, ainsi que des centaines de blessées.

Enseignement, santé et tourisme au menu des quotidiens marocains

La rentrée scolaire, la fermeture des plages, les recettes touristiques et la production des équipements «made in Morocco» sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Sous le titre «Rentrée scolaire : l’innovation plutôt que la débrouille», +l’Opinion+ estime que le gouvernement aurait dû reporter la rentrée scolaire, le temps d’asseoir la démocratisation de l’enseignement digital par la mise en place des moyens, dispositifs et mécanismes indispensables.

Le bon sens, poursuit le quotidien, voudrait que l’on opte, dans les circonstances que nous vivons, sans hésitation, pour l’enseignement à distance en y mettant les moyens financiers, la logistique et la stratégie nécessaires, loin des demi-mesures dont les retombées risquent d’être catastrophique.

« Nous devons saisir cette chance qui nous permettra de franchir le pas vers la modernisation des outils d’apprentissage indispensables à l’édification de la société du futur », lance-t-il. «Autrement, nos élèves et étudiants resteront marqués par cette rentrée chaotique, et entraîneront les conséquences à vie», conclut-il.

+L’Opinion+ rapporte que la capitale impose une nouvelle mesure pour endiguer la propagation du nouveau Coronavirus. En effet, toute personne qui désire se rendre à la plage devra être munie de sa carte d’identité nationale (CIN), portant l’adresse d’un des quartiers de la ville.

Les estivants qui habitent ailleurs non pas le droit d’y accéder, de sources sûres. Il est à noter que la seule plage accessible est celle de Rabat. Cette dernière est la seule qui reste ouverte sur la côte Atlantique entre Kénitra et Casablanca, les autres demeurent fermées.

+Al Bayane+ relève que les recettes du tourisme ont accusé un repli de 33,2%, soit 11,1 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH), au terme des six premiers mois de cette année, selon la Direction des études et des prévisions financières (DEPF), relevant du ministère de l’Economie et des finances.

« Le secteur touristique, qui a connu une baisse de sa valeur ajoutée de 7% au premier trimestre 2020, après une hausse de 2,9% il y a une année, continue d’afficher des retraits importants au niveau de ses recettes », souligne la DEPF dans sa note de conjoncture du mois d’août.

Ces recettes ont cumulé une baisse de 71,7% au titre du deuxième trimestre 2020, soit une perte de 11,8 milliards, poursuit la même source, relevant que le nombre des arrivées touristiques s’est replié de 63% à fin juin 2020 et celui des nuitées réalisées dans les établissements d’hébergement classés de 59%.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ rappelle que la mise au point d’un lit de réanimation 100% marocain constitue une avancée pour l’industrie et l’économie marocaine tout entière.

Même après la fin de la pandémie, un lit médical de réanimation, un dispositif de respiration artificielle, un thermomètre à infrarouges et bien d’autres équipements, seront toujours nécessaires pour le secteur de la santé, fait remarquer la publication, notant que les industriels marocains ont encore beaucoup de domaines et de filières à explorer et à exploiter avec, à la clé, du bon business à faire.

« Quel que soit le volume de la production de ces équipements locaux, ils constitueront incontestablement une économie de devise », constate-t-il, ajoutant que ce sont là les embryons de ce que pourrait devenir l’industrie marocaine dans quelques années et de ce qu’elle est capable de réaliser.

+L’Economiste+ rapporte que port de Tanger Med vient de mettre en service un troisième scanner de contrôle pour les camions de transport TIR, l’épine dorsale du commerce extérieur marocain.

Le nouveau système permet de contrôler 30 camions par heure, ce qui porte la capacité totale du port à 90 camions par heure, un camion toutes les 40 secondes, selon Tanger Med. Le scanner est installé à l’ «Export Access», la plateforme par laquelle transitent les camions d’import-export. Elle s’étend sur 19 hectares et permet de traiter jusqu’à 2. 100 unités de fret par jour, conteneurs et remorques TIR.

Covid-19 au Sénégal: une reprise universitaire à la queue leu leu

La reprise des cours dans les universités publiques du Sénégal, voulue par le gouvernement à partir du 1er septembre, se précise malgré des réserves.A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, le plus grand établissement d’enseignement supérieur du pays, la conférence de presse de jeudi dernier a été reportée à la dernière minute. Elle devait se tenir conjointement entre le recteur et le directeur du Centre des œuvres universitaires (Cous) pour fixer les modalités de la réouverture, que ne semblait pas partager la Coordination des amicales d’étudiants.

Face aux journalistes la veille, celle-ci qui se prévaut du titre de « défenseuse des intérêts matériels et moraux des étudiants », a dénoncé le « plan de reprise adopté de façon unilatérale ». Partisane de la « reprise en masse » des enseignements à l’UCAD, elle milite « pour un sauvetage de l’année et la continuité des activités pédagogiques ».

De son côté, le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) dénonce son non implication par le ministre de tutelle et exige la satisfaction de leurs revendications pour éviter « une mort impérieuse des universités ».

Mais dans une conférence de presse finalement tenue vendredi, les autorités de l’UCAD ont donné des gages pour la reprise des enseignements-apprentissages le premier septembre. A l’instar des autres universités du pays fermées depuis plus de cinq mois pour éviter la propagation du nouveau coronavirus, l’Université de Dakar a arrêté son plan de reprise pour ce mardi.

Les 78.500 étudiants seront divisés en trois groupes qui se succéderont à partir de ce jour jusqu’au 31 décembre 2020. Selon le recteur Ahmadou Aly Mbaye, certains suivront des cours à distance là où d’autres le feront en présentiel suivant une rotation par cohortes et par niveaux, aussi bien au campus social que pédagogique.

« Du 1er septembre au 15 octobre, pour les étudiants de la Licence 3 et du Master 1, cette première cohorte constitue un effectif de 19.517 étudiants. Du 15 octobre au 15 novembre, les étudiants de la Licence 2 et en Master 2, soit une deuxième cohorte d’un effectif de 20.348 étudiants. Du 15 novembre au 31 décembre, pour les étudiants en Licence 1 qui composent la troisième et dernière cohorte avec un effectif de 31.700 étudiants », a-t-il soutenu.

Sur le volet social, le COUD annonce la mise en place d’un protocole sanitaire qui va de l’application des gestes barrières au respect des règles de distanciation physique et mesures particulières. Le directeur Abdoulaye Sow souligne aussi que les amicales d’étudiants ont été impliquées dans le processus d’élaboration des protocoles des différents départements du COUD.

« Au lieu d’avoir 71.000 étudiants ou plus, nous aurons au maximum 19.000 étudiants sur les 45 jours. Ce qui va désengorger de manière substantielle nos restaurants. Mais, à côté de ce nombre, il y aura un dispositif d’accompagnement, d’encadrement afin de respecter les mesures barrières », a-t-il expliqué, relevant par ailleurs que les étudiants de la Faculté de médecine sont associés dans la prévention et la prise en charge sanitaire.

La reprise se précise aussi dans les universités de l’intérieur du pays. C’est le cas à l’Université du Sine Saloum Elhadji Ibrahim Niass de Kaolack (centre) où les enseignements en présentiel recommencent le lundi 7 septembre dans « le respect des règles édictées par les autorités sanitaires ».

On semble s’acheminer vers cela également à l’Université Alioune-Diop de Bambey (centre-ouest). Le campus social se dit prêt en effet à accueillir une première cohorte d’étudiants mardi prochain. Toutefois, le président de la coordination des étudiants déplore la rentrée progressive proposée par le comité de santé et approuvée par les instances pédagogiques, parce qu’elle « ne convient pas assez » à ses camarades.

Il faut préciser que les établissements d’enseignement supérieur sont chargés en toute autonomie de décider des niveaux de convocation des étudiants. En mai dernier, le ministre de tutelle avait rappelé la disponibilité de l’Etat à « accompagner les instances pour la mise en œuvre de mesures adéquates afin d’éviter une année blanche et finir l’année au plus tard le 31 janvier 2021 ».

Politique et coronavirus à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, reçus ce lundi à APA, traitent prioritairement de l’actualité liée à la politique et au coronavirus. »Élections locales avant le 28 mars-Vers un 3e report », titre Sud Quotidien, dans lequel journal, Babacar Fall du Gradec affirme: »On ne peut pas vouloir une chose et son contraire ».

À la Une de Rewmi quotidien, Cheikh Guèye, maire de Dieupeul (proche de Khalifa Sall, ex maire de Dakar) se prononce sur un probable 3e mandat de MackySall et estime que « parler de 3e mandat au Sénégal est extrêmement grave ».

Dans Vox Populi, Moussa Tine, leader de l’ADP et autre proche de Khalifa Sall lance: »Macky doit s’affranchir de la petite politique et respecter son serment de ne pas se présenter une 3e fois. La question du 3e mandat bloque le pays et affaiblit le président de la République. Rien a changé. Khalifa Sall a naturellement rendez-vous avec le peuple pour les écheances à venir ».

A propos des concertations sur le statut de son chef, Vox Populi informe que « l’opposition choisit Idy (Idrissa Seck, leader du parti Rewmi) ». « Positions de l’opposition-Idy, leader désigné, en faveur de la suppléance et de la désignation du ministre des élections », poursuit L’As.

Parlant des relations entre la France et le Sénégal, L’Observateur note: »Macky-Macron: Une relation déséquilibrée. Intérêts économiques, rapports privilégiés et réalités d’État ».

Le Quotidien revient sur l’appui du Chef de l’Etat à l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) et révèle que « Macky coupe les vivres » et retient ses 40 millions f cfa.

Source A traite du coronavirus et détaille: »5 décès en 24 heures, soit 284 le nombre total, 36 cas en réanimation et 172 testés positifs-l’épidémie poursuit sa promenade meurtrière ».

« Baisse des cas de contamination à la Covid-19-Rien que du bluff ! », s’exclame Lii Quotidien. Traitant de la lutte contre la Covid-19, Libération fait état de « 1055 guérisons en une semaine » et de 706 nouveaux cas et de 18 décès sur la même période.

« Covid-19 au Sénégal-Bientôt 10.000 guéris », se réjouit Kritik.

Les menaces d’expropriation des populations de Bargny font la Une du journal EnQuête qui note que « les Turcs installent la peur ». Selon nos confrères, pour faire place aux Turcs de Tosyali et leur usine de sidérurgie, les populations risquent l’expulsion.

« Bargny: Tosyali-centrale à charbon: Cocktail explosif pour la commune », renchérit Vox Populi.