Kigali attend de Macron de nouveaux partenariats (Kagame)

Emmanuel Macron a été réélu, le 24 avril dernier, président de la République française à l’issue du second tour de l’élection présidentielle.Le président rwandais, Paul Kagame, a salué la « réélection bien méritée » de son homologue français, Emmanuel Macron et magnifié son « leadership visionnaire ».

« Félicitations pour votre réélection bien méritée Président Emmanuel Macron. Cela témoigne de votre leadership visionnaire qui cherche à unir et non à diviser », a écrit Kagame sur son compte Twitter.

Selon lui, « le Rwanda attend avec impatience des partenariats encore plus nombreux et plus forts entre nos peuples et nos nations ».

Macron est devenu le premier président français en exercice à remporter un second mandat en 20 ans après avoir battu la candidate d’extrême droite Marine Le Pen au second tour de dimanche.

Après le dépouillement de la quasi-totalité des votes, le président sortant, âgé de 44 ans, a obtenu 58,6% des voix, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, tandis que Mme Le Pen devait recueillir 41,4% des suffrages exprimés.

Dans son discours de victoire dimanche soir, le président Macron a déclaré : « Beaucoup de gens dans ce pays ont voté pour moi, non pas parce qu’ils soutiennent mes idées, mais pour écarter celles de l’extrême droite. Je veux les remercier et leur faire savoir que j’ai une dette envers eux dans les années à venir ».

Le Rwanda signe un accord pour étendre l’accès à l’électricité

Cet important projet énergétique est financé par la Banque africaine de développement (Bad) pour 180 millions de dollars.Ce projet permettra d’étendre l’accès à l’électricité aux zones rurales et réduire les émissions de gaz à effet de serre au Rwanda. Au total, 77 470 foyers seront raccordés, pour la première fois, à l’ensemble du réseau électrique, affirme la Bad dans un communiqué reçu mardi à APA.

Par ailleurs, il permettra de raccorder 75 écoles, huit centres de santé et 65 centres administratifs tout en assurant le déstockage de 125 mégawatts d’énergie propre provenant des centrales hydroélectriques. Il permettra aussi de créer 455 emplois permanents et 760 emplois à temps partiel, dont 30 % pour les femmes.

Le projet comprendra la construction de plus de 1000 kilomètres de lignes à moyenne tension et de 3 300 kilomètres de lignes à basse tension pour faciliter l’accès à l’électricité jusqu’au dernier kilomètre, explique la même source. Il permettra également de construire 137 kilomètres de lignes à haute tension et six sous-stations nécessaires au renforcement du réseau.

« La Banque veut soutenir l’objectif du pays de parvenir à un accès universel à l’électricité d’ici 2024. Ce projet permettra d’améliorer la qualité de vie des populations en leur facilitant un meilleur accès à l’éducation et à la santé », souligne Aissa Touré-Sarr, directrice pays du Groupe de la Banque africaine de développement pour le Rwanda.

« Il permettra aussi de stimuler la croissance du secteur privé, contribuant ainsi au programme de transformation sociale et économique du Rwanda qui vise à le faire passer de pays en développement à celui de pays à revenu intermédiaire en 2035 », a-t-elle ajouté.

Covid-19 : l’Afrique sort de la quatrième vague (OMS)

L’Afrique connaît sa plus longue période de baisse du nombre de cas de Covid-19, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le nombre de cas de Covid-19 enregistrés chaque semaine régresse depuis 16 semaines, alors que le nombre de décès a diminué au cours des huit dernières semaines. Au cours de la semaine qui s’est achevée le 10 avril 2022, environ 18.000 cas et 239 décès ont été notifiés sur le continent, soit une baisse respective de 29 % et de 37 %, par rapport à la semaine précédente, rapporte l’OMS dans son dernier bilan publié ce jeudi.

Sur la même période, les contaminations, en grande partie dues à la quatrième vague pandémique induite par le variant Omicron, sont passées d’un pic de plus de 308.000 cas par semaine au début de l’année à moins de 20.000 cas.

L’OMS explique que ce faible niveau d’infection n’avait pas été observé depuis avril 2020, au tout début de la pandémie en Afrique.

La précédente plus longue période de baisse du nombre de cas d’infection par la Covid-19 avait été enregistrée entre le 1er août et le 10 octobre 2021.

Actuellement, aucun pays africain n’est confronté à une résurgence de la Covid-19, poursuit l’OMS. Un pays est dit en résurgence lorsqu’il enregistre une augmentation de 20 % des cas pendant au moins deux semaines consécutives et que la progression enregistrée d’une semaine à l’autre est supérieure de 30 % ou cette augmentation est supérieure au pic d’infection hebdomadaire le plus élevé précédemment atteint.

« Malgré la baisse du nombre d’infections, il est essentiel que les pays continuent à faire preuve de vigilance et maintiennent les mesures de surveillance, y compris la surveillance génomique pour détecter rapidement les variants de la Covid-19 en circulation, améliorer le dépistage et intensifier la vaccination », a indiqué la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti.

Selon elle, « le virus étant toujours en circulation, le risque d’émergence de nouveaux variants potentiellement plus mortels demeure, et les mesures de lutte contre la pandémie sont essentielles pour riposter efficacement à une recrudescence des infections », a-t-elle ajouté.

A la date du 14 avril 2022, l’Afrique a enregistré officiellement 11.597.206 cas de Covid-19 pour 252.452 décès.

Le Rwanda va accueillir des demandeurs d’asile au Royaume-Uni

Le Rwanda a signé un accord de plusieurs milliards de francs CFA avec la Grande-Bretagne pour accueillir des migrants de diverses nationalités qui cherchent à entrer au Royaume-Uni, a appris APA jeudi.C’est un accord initial de 120 millions de livres sterling, soit près de 95 milliards de francs CFA, conclu entre Kigali et Londres. Le gouvernement britannique cherchait depuis des mois des pays tiers pour envoyer les migrants en attendant de traiter leur dossier. Le Rwanda et le Ghana avaient été évoqués, mais Accra a fermement nié en janvier être en discussion avec le Royaume-Uni sur le sujet.

Le Premier ministre Boris Johnson espère en effet dissuader les traversées illégales de la Manche. Il s’engage, dans un premier temps, à financer ce dispositif à hauteur du montant évoqué.

« Le Rwanda se réjouit de ce partenariat avec le Royaume-Uni pour accueillir des demandeurs d’asile et des migrants, et leur offrir des voies légales de résidence » dans ce pays d’Afrique australe, a déclaré dans un communiqué le ministre rwandais des Affaires étrangères Vincent Biruta.

Kigali précise que les migrants accueillis seront « intégrés dans les communautés du pays ». « Il s’agit de s’assurer que ces personnes sont protégées, respectées et habilitées à poursuivre leurs propres ambitions et à s’installer de façon permanente au Rwanda si elles le souhaitent », a ajouté M. Biruta.

Un des sujets clés du Brexit, la campagne de retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, le dirigeant britannique conservateur avait promis de contrôler l’immigration. Le nombre de clandestins traversant la Manche a triplé en 2021.

Malgré tout, son projet de durcissement de la politique migratoire a été fortement critiqué par des organisations de défense des droits de l’Homme dénonçant son « inhumanité ».

Mozambique : la SADC « prend le dessus » sur les jihadistes

Les soldats de la SADC ont repris des villages occupés par les insurgés islamistes et neutralisé leurs bases.Le président Cyril Ramaphosa est rentré du Mozambique plein d’éloges pour la Mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe au Mozambique (SAMIM, sigle anglais) qui, selon lui, a pris le dessus sur une insurrection islamiste dans la province de Cabo Delgado, au nord du pays.

M. Ramaphosa a présidé, hier mardi, la réunion de l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité, qui a entendu un rapport d’étape sur le travail de la mission militaire à Maputo, la capitale mozambicaine.

Après l’évaluation du rapport, le président sud-africain a déclaré qu’il y a eu des « succès notables » dans la lutte contre le terrorisme au Mozambique, où les insurgés sont en fuite après avoir perdu l’initiative militaire pour lancer des raids.

Ces derniers mois, la SAMIM affirme avoir remporté des succès spectaculaires contre les insurgés, en reprenant des villages, en neutralisant des bases rebelles et en saisissant des armes et du matériel militaire.

Elle a déclaré que cela a réduit la capacité des insurgés et permis à l’ancien point chaud de jouir d’une paix relative et d’un passage plus sûr de l’aide humanitaire destinée aux personnes touchées par l’insurrection.

La SADC a exprimé sa confiance dans la capacité des troupes de la SAMIM à rétablir la normalité dans cette province instable et à faciliter le retour des personnes déplacées dans leurs foyers.

Selon le chef de l’Etat sud-africain, le sommet de l’organe extraordinaire de la SADC avait demandé au chef de la mission de coordonner avec Maputo la mise en œuvre du plan global de reconstruction et de développement intégré de la province de Cabo Delgado.

« Le Comité ministériel de l’organe a également demandé au secrétariat de la SADC de convoquer une réunion pour élaborer la stratégie de sortie de la SAMIM », a indiqué Cyril Ramaphosa, ajoutant : « Nous voudrions exprimer notre appréciation et saluer le travail de la SAMIM sur le terrain ».

L’Angola, le Botswana, la République démocratique du Congo, le Lesotho, le Malawi, l’Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie et le Mozambique, pays hôte, sont les Etats contributeurs de la SAMIM.

Le Rwanda, non membre de la SADC, joue également un rôle majeur dans la lutte contre les rebelles.

Les troupes de la SAMIM ont été déployées dans la région rétive de Cabo Delgado au Mozambique en juillet 2021 pour combattre les insurgés.

Le Rwanda devient « plus fort » malgré le génocide de 1994

Le Rwanda a commémoré jeudi 7 avril le 28e anniversaire du génocide contre les Tutsis.Le nom de code « Kwibuka », ou souvenir en kinyarwanda, a été respecté pour la vingt-huitième fois en souvenir au génocide rwandais où environ 800.000 personnes, appartenant principalement à l’ethnie des Tutsis, furent massacrées par les extrémistes Hutus. C’est le pire moment de la vie de la nation rwandaise. Beaucoup pensaient qu’elle ne se relèverait pas vu l’ampleur du massacre considéré comme l’une des plus grandes tueries du vingtième siècle.

Mais en visitant aujourd’hui la capitale Kigali et d’autres localités du pays, force est de constater que le Rwanda a changé et est plus que jamais inscrit sur les rampes de l’émergence. « Les leçons que nous avons apprises en tant que Rwandais ne devraient jamais être gaspillées. Au fil des années, nous devenons beaucoup plus forts et meilleurs », a déclaré le président Paul Kagame devant plusieurs invités au Mémorial de Gisozi où sont enterrées plus de 250.000 victimes.

A son arrivée sur le site avec son épouse, il a observé avec les participants une minute de silence avant d’allumer la Flamme du Souvenir qui brillera pendant cent jours.

« Jusqu’à aujourd’hui, je suis toujours étonné de voir comment les Rwandais et les survivants en particulier choisissent d’être plus forts chaque jour malgré ce qu’ils ont vu et vécu », a ajouté le chef de l’Etat qui a dirigé la rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) avant son accession au pouvoir en 2000.

Si plusieurs participants au génocide ont été jugés et condamnés, les procès semblent toutefois sans fin. Le Rwanda, qui s’est réconcilié entre temps avec la France, a en effet créé plus de 12.000 tribunaux pour que personne n’échappe à sa part de responsabilité. De son côté, le tribunal international installé par l’Onu a contribué à poursuivre les plus hauts responsables et qu’une dizaine de pays occidentaux ont également mené quelques procès symboliques.

« Au nom de l’UA, je me joins au peuple rwandais ami et frère en souvenir du 7 avril 1994 marquant le début du tragique génocide contre les Tutsi. Plus jamais ça ! », a twitté Macky Sall, chef de l’Etat sénégalais et nouveau président en exercice de l’Union africaine.

Rwanda : sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CAE

Les chefs d’Etat de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) vont se réunir pour le 19ème Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat de la CAE, qui aura lieu virtuellement ce mardi à Kigali (Rwanda).Selon une source officielle contactée par APA, le Sommet devrait examiner le rapport du Conseil des ministres sur les négociations entre la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la République démocratique du Congo (RDC) sur l’admission de cette dernière au sein de la CAE.

Le Sommet extraordinaire sera diffusé en direct sur le site web de la CAE– www.eac.int– ainsi que sur d’autres plateformes de médias sociaux de la CAE.

La rencontre est précédée de la 48ème Réunion extraordinaire du Conseil des ministres de la CAE, qui s’est tenue le vendredi 25 mars 2022 pour examiner l’ordre du jour et le programme provisoires du 19ème Sommet extraordinaire des chefs d’Etat sur l’admission de la RDC dans la CAE.

La Communauté d’Afrique de l’Est est une organisation intergouvernementale régionale composée de six Etats partenaires : le Burundi, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda ; son siège est à Arusha, en Tanzanie. Uhuru Kenyatta, le président du Kenya, est le président actuel de la CAE.

Rwanda : forte croissance de la production et des exportations de thé

Le Rwanda a connu une forte croissance de sa production de thé, dont les exportations ont totalisé 539,6 tonnes, selon des données officielles publiées lundi.Les rapports indiquent que les recettes d’exportation ont atteint 1,4 million de dollars, le Pakistan, le Royaume-Uni et l’Egypte se classant en tête des principaux pays de destination.

Le thé du Rwanda est connu pour sa grande qualité et figure parmi les meilleurs au monde. Certains des thés de meilleure qualité des produits au Rwanda comprennent : le thé noir, le thé orthodoxe, le thé blanc, le thé vert, le thé organique et le thé épicé.

Les estimations du Rwanda Development Board (RDB) montrent que la production de thé a augmenté régulièrement, passant de 60 tonnes de thé en 1958 à plus de 500 tonnes par an aujourd’hui.

Le Pakistan est l’un des principaux importateurs de thé rwandais, les volumes exportés vers ce pays asiatique représentant plus de 40%.

Rwanda: un présumé génocidaire condamné à 25 ans de prison

La Chambre spécialisée dans les crimes internationaux et transfrontaliers de la Haute Cour a reconnu jeudi Jean-Baptiste Mugimba, un ressortissant rwandais déporté des Pays-Bas, coupable de crimes de génocide et l’a condamné à une peine d’emprisonnement de 25 ans.Mugimba, qui était le secrétaire général de l’organisation politique extrémiste CDR, a été extradé des Pays-Bas vers le Rwanda en 2016. Le CDR était un club d’extrémistes hutus qui était au centre de la planification et de l’exécution du génocide de 1994 contre les Tutsis.

Il était sous le coup de plusieurs chefs d’accusation pour des crimes qu’il a commis dans les secteurs de Nyakabanda et Nyamirambo du district de Nyarugenge dans la ville de Kigali.

L’homme âgé 63 ans a été extradé des Pays-Bas en 2016, et depuis lors, il est devant les tribunaux, faisant face à des accusations comprenant le génocide, l’entente en vue de commettre le génocide, la complicité dans le génocide, l’incitation directe et publique à commettre le génocide, le meurtre et l’extermination en tant que crimes contre l’humanité, selon l’accusation.

Le tribunal l’a condamné pour deux crimes, à savoir l’entente en vue de commettre le génocide et la complicité dans le génocide.

En novembre 2012, le Rwanda a émis un acte d’accusation et un mandat d’arrêt international contre Mugimba qui était, pendant le Génocide, le secrétaire général de la Coalition pour la défense de la République (CDR), un parti extrémiste dont les membres ont été les cerveaux du Génocide.

La CDR était un club d’extrémistes hutus qui était au centre de la planification et de l’exécution du génocide de 1994 contre les Tutsis et les Hutus modérées.

Le Service néerlandais de l’immigration a révoqué le permis de séjour de Mugimba en juin 2013 au motif qu’il y avait des raisons sérieuses de considérer qu’il était impliqué dans le Génocide.

Mali : l’UPF condamne la fermeture de RFI et France 24

L’Union internationale de la presse francophone a ajouté jeudi sa voix au concert de désapprobation concernant la suspension de la chaîne de télévision France 24 et de la radio RFI.Le gouvernement militaire malien a décidé de suspendre les émissions de la radio internationale RFI, financée par l’Etat français, et de la chaîne de télévision France 24, accusant ces médias de rapporter de « fausses allégations » selon lesquelles l’armée aurait tué des dizaines de civils.

Réagissant à cette décision, la fédération des médias a noté que la décision de la junte malienne d’ordonner, dans la nuit de mercredi à jeudi, la suspension des émissions de RFI et de France 24 au Mali est regrettable.

Une telle suspension de deux grands médias internationaux n’a pas de précédent au Mali, indique le communiqué, ajoutant que cette décision porte gravement atteinte à la liberté d’information et peut avoir des conséquences néfastes sur la situation de la profession journalistique au Mali.

L’Union Internationale de la Presse Francophone s’interroge sur les motivations réelles de cette démarche, aussi inattendue que brutale, qui s’apparente à un exercice de musellement de la presse.

L’UPF-International exprime son soutien total et inconditionnel à RFI et à France 24 et appelle la junte malienne à reconsidérer sa décision, ajoute le communiqué.

Le Rwanda et l’Ouganda se rapprochent davantage

Le fils aîné du président ougandais Yoweri Museveni s’est rendu lundi à Kigali pour rencontrer le chef de l’État Paul Kagame.C’est la deuxième visite de Muhoozi Kainerugaba au Rwanda en l’espace de trois mois. gé de 47 ans, le lieutenant-général, récemment retraité de l’armée, a la confiance de son père pour raffermir des liens.

Kampala et Kigali ont traversé, ces dernières années, une zone de turbulence. Leurs relations diplomatiques étaient très tendues. À la faveur des efforts des deux pays, cette page est en train d’être tournée.

Une source officielle a confié à APA que des avancées majeures sont attendues dans les questions en suspense, notamment la libre circulation des personnes et des biens. Le poste frontière de Gatuna a été rouvert en janvier dernier après presque quatre ans de quasi-inactivité. Cependant, l’obligation de présenter un test PCR Covid, dont le coût varie entre 28 et 29 dollars, dissuade de nombreux voyageurs.

L’Afrique doit sortir grandie de la Covid-19 (Paul Kagame)

Le président rwandais estime que le moment du sursaut économique est venu pour le continent noir.Le nouveau coronavirus a mis à nu le retard de l’Afrique. À l’occasion de la 8e session du Forum régional africain sur le développement durable, tenue récemment à Kigali, le chef de l’État rwandais a invité ses pairs du continent à tout faire pour atteindre les objectifs du programme 2030 de l’Organisation des nations unies (Onu) et de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine (UA).

À en croire Paul Kagame, l’Afrique doit s’approprier ces deux documents stratégiques pour relever les défis du futur. Malgré l’impact de la Covid-19 sur l’économie et la santé du continent noir, le développement durable n’est pas une utopie, d’après la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

Pour arriver à bon port, « l’Afrique doit nouer des partenariats et renforcer les capacités de fabrication de vaccins et de produits pharmaceutiques », a déclaré M. Kagame persuadé que les pays africains sont maîtres de leurs destins.

De son côté, Amina J. Mohammed, Secrétaire Générale adjointe de l’Onu, a indiqué que l’Afrique doit mobiliser des ressources internes pour financer son développement avec notamment la modernisation des systèmes de santé.

Rwanda : Umaro Sissoco Embaló en visite chez Paul Kagamé

Le Président de la Guinée Bissau Umaro Sissoco Embaló est arrivé au Rwanda hier lundi pour une visite de travail de trois jours.La visite du président bissau-guinée va évoquer les relations bilatérales avec son homologue rwandais, le Président Paul Kagamé.

L’objectif de cette visite de travail est de continuer à approfondir et à renforcer les relations, ainsi que l’amitié existant entre les deux pays, a révélé une source diplomatique à Kigali.

Le président Embaló devrait s’entretenir avec le président Paul Kagamee au village d’Urugwiro sur un certain nombre de questions, bilatérales et continentales, et signer un certain nombre d’accords de coopération. Il se rendra également au Mémorial du génocide de Kigali, où il rendra hommage aux victimes du génocide de 1994 contre les Tutsis et les Hutus modérés.

« Les chefs d’Etat assisteront ensuite à la signature de protocoles d’accord dans les domaines de la coopération économique et commerciale, de l’éducation ainsi que du tourisme, des événements commerciaux et de la conservation. Le président Embaló visitera le Mémorial du génocide de Kigali avant d’être l’hôte à dîner du président Kagamé », ajoute le communiqué.

Ce mardi, le président Embaló se rendra dans la zone économique spéciale de Kigali, où il visitera certaines des usines de fabrication et des établissements d’enseignement dans la région.

La visite du dirigeant bissau-guinéen au Rwanda s’inscrit dans un contexte de problèmes de sécurité dans son pays, après une tentative avortée de coup d’Etat le 1er février dernier, au cours de laquelle onze personnes ont été tuées.

Afrique : de nouveaux fonds dédiés aux startups

Microsoft vient d’annoncer un financement potentiel de 500 millions de dollars en partenariat avec des investisseurs en capital-risque pour soutenir les jeunes entreprises africaines.Les petits poucets africains bénéficient de plus en plus de la confiance des investisseurs. Dans un communiqué diffusé ce jeudi, la multinationale américaine Microsoft a fait savoir qu’elle apportera un demi milliards de dollars aux entrepreneurs du continent. Ce fonds permettra de soutenir 10 mille start-ups au cours des cinq prochaines années.

Le lancement de l’initiative est prévu en même temps que le Microsoft Startups Founders Hub. Ce dernier est un centre en libre-service qui fournit aux PME/PMI une très large palette de ressources comme l’accès à des formations spécifiques, ainsi que de nombreux outils tels que Microsoft Azure et GitHub, et de l’assistance.

Par ailleurs, Microsoft prévoit de signer de nouveaux partenariats avec des accélérateurs et des incubateurs pour fournir aux startups un accès aux marchés, des compétences techniques et des financements. La priorité sera donnée aux sociétés ayant une portée mondiale et des bases régionales solides.

Minusca en Centrafrique : Mankeur Ndiaye remplacé par une Rwandaise

La Rwandaise Valentine Rugwabiza remplace le Sénégalais Mankeur Ndiaye à la tête de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).Mme Rugwabiza succède ainsi au Sénégalais Mankeur Ndiaye qui dirigeait la Mission depuis 2019 selon un décision du Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres

Le Secrétaire général est reconnaissant pour les services rendus par M. Ndiaye au peuple de la République centrafricaine pendant une période turbulente et critique de son histoire. Son leadership a été déterminant pour le soutien global de la MINUSCA aux élections générales organisées en 2020-2021.

Mme Rugwabiza a travaillé pendant plus de trente ans sur les questions de développement et de sécurité de l’Afrique dans les secteurs public et privé en tant que membre du Cabinet, diplomate de haut rang du Rwanda accrédité auprès de plusieurs pays et organisations et haut dirigeant dans des entités nationales, nationales, régionales et multilatérales.

Depuis 2016, Mme Rugwabiza a occupé le poste de représentante permanente du Rwanda auprès des Nations unies et d’ambassadrice non résidente du Rwanda en Colombie et en Jamaïque. De 2014 à 2016, elle a été ministre des Affaires de la Communauté d’Afrique de l’Est et membre de l’Assemblée législative d’Afrique de l’Est.

De 2013 à 2014, elle a été directrice générale du Rwanda Development Board et membre du cabinet. De 2005 à 2013, Mme Rugwabiza a été directrice générale adjointe de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) à Genève. Avant cela, elle a été représentante permanente du Rwanda auprès de l’Office des Nations unies à Genève et des institutions spécialisées des Nations unies, ainsi qu’ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire du Rwanda en Suisse de 2002 à 2005.

Une exposition sur le café et le thé au Rwanda

La capitale rwandaise, Kigali, va accueillir une exposition sur le café et le thé africains.La première édition de l’Africa Coffee & Tea Expo (ACT) aura lieu au Village des Expositions du Centre de conférence de Kigali (KCC) du 12 au 14 juillet 2022, ont révélé lundi ses organisateurs.

La rencontre va favoriser les liens commerciaux entre les producteurs africains de café et de thé et les acheteurs internationaux, en présentant les meilleurs produits africains sur le marché mondial.

Sous le thème « Café et thé africains, la chaîne de valeur pour des pratiques durables », l’exposition de trois jours sera une plateforme de mise en réseau B2B du café et du thé sur le continent africain, fournissant principalement des connexions ciblées pour un contenu stratégique de croissance du secteur afin de répondre aux besoins des partenaires impliqués.

L’évènement sera un moment opportun pour évaluer les défis auxquels le continent africain est confronté dans les deux secteurs de l’agrobusiness et explorer les opportunités disponibles. En plus de discuter des actions qui permettront d’améliorer la qualité et la compétitivité du café et du thé en provenance d’Afrique, l’exposition contribuera à la promotion, à la croissance des marchés existants et à l’exploration de nouveaux marchés.

« Le café et le thé continuent de jouer un rôle de premier plan dans l’économie de l’Afrique et dans la vie de nos producteurs et opérateurs commerciaux. Le continent contribue respectivement à 11% et 37% des exportations mondiales de ces deux cultures de rente. Cela contribue de manière significative aux recettes en devises et à la monétisation de l’économie rurale. C’est quelque chose d’important dont nous devons discuter plus souvent pour que ses revenus soient encore plus importants », a affirmé Claude Bizimana, le PDG du National Agricultural Export Development Board.

La santé doit être « au cœur » du partenariat Afrique-Europe (Macky Sall)

Pour le chef de l’Etat sénégalais et président en exercice de l’Union Africaine (UA), « sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible ».La relance économique tant espérée par les dirigeants a des préalables. Et la plus importante, selon le président Macky Sall, est la sécurité sanitaire. S’exprimant dans une tribune publiée, ce jeudi, premier jour du sixième Sommet Union Européenne (UE)-Union Africaine (UA), qui se tient à Bruxelles (Belgique), il a fait savoir que la santé est l’un secteur crucial que doit prendre en compte le partenariat entre les deux continents.

« Sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible. La crise du Covid-19 le prouve, de même qu’elle a prouvé l’interdépendance entre nos deux continents », a soutenu Macky Sall, rappelant que la santé ne faisait pas partie, en 2017, des quatre domaines stratégiques considérés comme prioritaires à l’occasion du cinquième sommet entre l’UE et l’UA.

Le président en exercice de l’UA relève qu’entre-temps, la pandémie de Covid-19 « a dévasté le monde, nous rappelant une vérité que nous avions tendance à oublier : notre santé, clé de notre bien-être, est aussi le fondement de notre agenda de développement commun ». Il a ainsi invité les uns et les autres à ne pas reproduire « les mêmes erreurs ».

Par ailleurs, le président Macky Sall a rappelé que « de nombreux pays d’Afrique ont vu leur marge budgétaire se réduire et leurs efforts en matière de santé mis à mal ». Cela a durement affecté les programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, trois épidémies qui freinent considérablement le développement de l’Afrique, a-t-il ajouté.

Partant de constat, Macky Sall a souligné la nécessité pour le partenariat UE-UA de reconnaître l’urgence de renforcer les systèmes de santé des pays africains et d’en faire un domaine d’investissement prioritaire. A l’en croire, cela permettra de concrétiser la relance et prémunir les économies des conséquences d’une future pandémie.

Pour le chef de l’Etat sénégalais, « ce sommet sera aussi celui qui changera, pour de bon, le paradigme de la coopération entre l’UE et l’Afrique, que nous souhaitons voir fondée sur une relation de partenariat entre pairs, sur la base d’objectifs partagés. » Selon lui, « la santé en est un ».

Macky Sall a appelé « l’Union européenne, ses Etats membres et la communauté internationale à renforcer sa collaboration avec le Fonds mondial et l’ensemble des organisations multilatérales de santé afin que nous puissions, ensemble, continuer à sauver des vies et préserver nos perspectives communes de développement équitable et durable ».

La Banque de l’UE soutient le secteur privé africain

L’institution financière va débloquer 62 millions d’euros pour accompagner les entreprises privées touchées par la crise sanitaire de la Covid-19.L’investissement dans le secteur privé en Afrique, comme partout ailleurs dans le monde, est indispensable pour remédier aux conséquences de la crise sanitaire et enclencher une croissance durable. Les fonds de la Banque européenne d’investissement (BEI) promis en marge du Sommet Union européenne-Union africaine (17-18 février à Bruxelles) permettront de financer six initiatives d’investissement à fort impact en faveur du secteur privé.

Il s’agit entre autres de l’accélération de l’investissement dans les jeunes pousses du secteur technologique d’Afrique, la garantie de l’accès au financement des populations éloignées et fragiles et le soutien au financement du secteur privé avec les principales banques africaines locales.

Sommet UE-UA: le Sénégal veut « une déclaration forte »

A l’issue de la rencontre, Dakar attend une « déclaration forte, moins politique et plus engageante ».L’Union européenne et l’Union africain organisent leur sixième sommet les 17 et 18 février à Bruxelles (Belgique). Pour Me Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, ce sommet doit être plus efficace pour les deux organisations.

« L’autre chose (c’est de) nous dire, que cette déclaration finale qui va sanctionner le sommet doit être forte, courte, moins politique et plus engageante. Elle doit lier les pieds et les mains de l’Europe et de l’Afrique ensemble dans ce qu’elles vont faire », a dit Me Sall, recevant jeudi soir à Dakar, des Commissaires de l’UE en visite au Sénégal qui assure la présidence de l’UA pour la période 2022-2023.

Poursuivant, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a estimé que « nous allons vers un sommet extrêmement important pour lequel nous allons redéfinir la forme de notre partenariat avant d’aborder les questions de fond parce que nous voulons que ce sommet soit beaucoup plus efficace que les précédents ».

« C’est pour cela que nous avons pensé qu’ensemble, avec vous, ce format de table-ronde est quelque chose de pragmatique pour nous permettre d’arriver à ces résultats », a-t-elle ajouté.

Selon elle, « l’Europe doit avoir une grande initiative pour l’Afrique pour nous permettre de nous décloisonner, de faire tomber les barrières, de faire passer les personnes et les biens dans toutes les frontières sans que cela ne soit une difficulté ».

De son côté, la vice-présidente exécutive de la commission européenne, Margarette Vestager a magnifié le partenariat entre l’Afrique et l’Union européenne, promettant que l’UE continuera d’accompagner l’Afrique afin qu’elle relève les défis de l’heure.

En prélude au Sommet UE-UA, des Commissaires européens conduits par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, sont en visite à Dakar du 9 au 11 février 2022. L’objectif est d’échanger avec les autorités sénégalaises, la jeunesse sénégalaise, la société civile et le secteur privé autour des principaux défis et enjeux de la relance socio-économique du Sénégal.

Les deux parties ont également échangé autour des priorités du partenariat UE-Sénégal ainsi que sur les priorités de l’agenda sénégalaise vis-à-vis la présidence de l’Union Africaine.

Recevant la délégation, hier jeudi, le président Macky Sall a plaidé pour un « partenariat rénové » avec l’UE. « Compte tenu de la proximité géographique, l’Europe et l’Afrique ont intérêt à travailler ensemble », a dit Macky Sall.

Le Rwanda va rouvrir sa frontière avec l’Ouganda

La frontière entre ces deux pays de l’Afrique de l’Est est fermée depuis février 2019.Réchauffement des relations entre Kigali et Kampala ! Fermée depuis près de trois ans à Gatuna (nord), la frontière entre le Rwanda et l’Ouganda sera rouverte, a annoncé jeudi soir, le ministère rwandais des Affaires étrangères, sans préciser de date exacte.

La fermeture du poste-frontière de Gatuna, principal point de passage par voie terrestre entre les deux voisins, a freiné le commerce transfrontalier.

Le Rwanda qui accède ainsi à une demande de Kampala, dit espérer que la réouverture de sa frontière va permettre la normalisation rapide des relations avec son voisin.

Récemment, le fils ainé du président ougandais, Yoweri Museveni, le général Muhoozi Kainerugaba, commandant de l’armée de terre ougandaise, s’était rendu à Kigali pour réchauffer les relations tendues avec ce pays.

Le Rwanda accuse l’Ouganda de soutenir des groupes armés contre lui, d’héberger des groupes hostiles, d’enlever et de torturer des Rwandais dans son territoire. Cela avait entraîné la fermeture de la frontière. Kampala a également accusé Kigali de tenter d’imposer un embargo commercial et de faire de l’espionnage sur son territoire.

Af’Sud : lancement d’une unité de production de vaccins

L’usine va fabriquer des vaccins contre la Covid-19 et d’autres maladies.L’Afrique est en passe de devenir autonome en matière de production de vaccins. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a inauguré ce mercredi une unité de fabrication de vaccins contre le nouveau Coronavirus et d’autres types de maladies.

L’usine connue sous le nom de NantSa veut renforcer l’empreinte pharmaceutique globale du continent africain dans un secteur dominé par les acteurs des pays développés. Ce qui a poussé le dirigeant sud-africain à parler d’« une étape importante dans la marche de l’Afrique vers la santé, le progrès et la prospérité ».

« C’est entre les murs de cette installation, grâce aux réseaux qui sont en train d’être construits, grâce aux compétences avancées qui sont en train d’être développées, et grâce aux autres initiatives sur notre continent, que notre vision de la fabrication de vaccins, de diagnostics et de médicaments en Afrique prendra progressivement forme », a déclaré M. Ramaphosa.

L’usine de fabrication de vaccins est située à Brackengate, au Cap, et a été ouverte conjointement par M. Ramaphosa et Patrick Soon-Shiong, un scientifique de renommée mondiale spécialisé dans les technologies de la santé qui dirige la société NantWorks LLC.

« Ce lancement permettra à l’Afrique de ne plus dépendre d’autres régions et organisations pour approvisionner sa population en vaccins et autres médicaments indispensables », a ajouté le chef de l’Etat de la Nation arc-en-ciel.

Selon lui, l’Afrique ne doit plus être le dernier continent à avoir accès aux vaccins contre les pandémies. « L’Afrique ne devrait plus aller quémander des vaccins au monde occidental. Nous nous débrouillerons seuls. Nous sommes déterminés à le faire et cette installation en est la preuve », a-t-il encore dit.

L’événement a coïncidé avec une cérémonie de lancement officiel de la Coalition pour accélérer l’accès de l’Afrique aux soins de santé avancés (Coalition AAAH), qui vise à accélérer la production locale de produits pharmaceutiques, biologiques et de vaccins pour l’Afrique.

« La coalition concrétise notre ferme conviction que l’Afrique doit exploiter ses compétences et ses ressources et identifier les possibilités de collaboration entre plusieurs pays », a conclu Cyril Ramaphosa.

Le Rwanda et l’Ouganda décident de renouer le dialogue

Les deux pays d’Afrique de l’Est sont en brouille depuis presque quatre ans.Vent de dégel dans les relations entre le Rwanda et l’Ouganda ! Les deux voisins ont accepté de reprendre les pourparlers pour résoudre leur différend lié en grande partie aux questions sécuritaires.

Cette décision intervient après que le président rwandais, Paul Kagamé, a reçu le 17 janvier 2022, un message spécial de son homologue ougandais, le président Yoweri Kaguta Museveni, transmis par son Envoyée spéciale, l’ambassadrice Adonia Ayebare.

Dans son message, le chef de l’Etat ougandais estime que les discussions entre le Rwanda et l’Ouganda, qui sont au point mort depuis février 2020, pourraient reprendre alors que les deux pays cherchent à restaurer pleinement les liens bilatéraux.

Pour Kigali, tout effort pour reprendre les pourparlers avec Kampala dépend de sa capacité à rendre des comptes et à travailler sur des questions que le Rwanda a déjà soulevées et qui, si elles ne sont pas traitées, constitueraient toujours une pierre d’achoppement dans les efforts de paix des deux voisins d’Afrique de l’Est.

La visite de la diplomate ougandaise a coïncidé avec un tweet du fils aîné de Museveni, par ailleurs commandant des forces spéciales, le lieutenant-général Muhoozi Kainerugaba, dans lequel il qualifie le président Kagamé d’« oncle », ajoutant que quiconque se bat contre lui ce dernier, se bat contre sa famille.

Le Rwanda accuse l’Ouganda de soutenir des groupes armés contre lui, d’héberger des groupes hostiles, d’enlever et de torturer des Rwandais dans son territoire. Cela a entraîné la fermeture de la frontière. L’Ouganda a également accusé le Rwanda de tenter d’imposer un embargo commercial et de faire de l’espionnage.

Au plus fort des tensions au début de l’année, le Rwanda a empêché les camions de marchandises en provenance de l’Ouganda d’entrer sur son territoire à partir du principal point de passage de leur frontière commune à Gatuna, en invoquant des travaux de construction à la frontière.

Le Rwanda a aussi empêché ses citoyens de se rendre en Ouganda en raison d’allégations de détentions arbitraires et de tortures de Rwandais dans ce pays, des accusations que Kampala a toujours démenties.

La pandémie continue de se déchaîner sur l’emploi (ONU)

Un retour aux niveaux d’avant la pandémie ne devrait pas intervenir avant 2023 selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT).Le marché mondial de l’emploi mettra plus de temps à se rétablir dans le monde. L’Organisation Internationale du Travail (OIT), pointant du doigt l’incertitude liée à l’évolution et à la durée de la pandémie du nouveau Coronavirus, surtout avec l’apparition du variant Omicron, a été contraint de revoir ses prévisions à la baisse.

Elle s’attend désormais à un déficit global en heures travaillées équivalant à 52 millions d’emplois à temps plein par rapport au quatrième trimestre de 2019. C’est deux fois plus que ce que l’OIT prévoyait encore en mai 2021, selon le rapport sur les tendances 2022 publié lundi. En mai 2021, l’organisation onusienne tablait sur un déficit à 26 millions d’emplois équivalents à temps plein.

« Deux ans après le début de la crise, les perspectives demeurent fragiles et le chemin de la reprise s’avère lent et incertain », a constaté le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder, cité dans la note parvenue à APA.

Selon le Chef de l’OIT, la pandémie a réduit la demande et l’approvisionnement en emplois et la situation restera la même tant qu’elle se poursuivra.

En 2022, l’organisation dont le siège se trouve à Genève (Suisse) estime qu’environ 207 millions de personnes seront au chômage, contre 186 millions il y a trois ans. Le taux d’activité devrait lui rester 1,2 point de pourcentage inférieur sur la même période.

« Nous ne nous remettrons pas de cette pandémie sans une reprise de grande envergure du marché du travail. Et pour être durable, cette reprise doit se baser sur les principes du travail décent, y compris en matière de santé et de sécurité, d’égalité, de protection sociale et de dialogue social », a alerté Guy Ryder.

Selon le rapport, l’Amérique du Nord et l’Europe affichent les signes de reprise les plus marqués, contrairement à l’Asie du Sud-Est, l’Amérique latine et les Caraïbes.  Sur le plan national, l’OIT constate que « la reprise du marché du travail est la plus forte dans les pays à revenu élevé, alors qu’elle est la plus faible dans les économies à revenu intermédiaire inférieur. »

« Les conséquences disproportionnées de la crise sur l’emploi des femmes devraient perdurer dans les années à venir », indique encore le rapport, qui ajoute que les femmes devraient continuer à subir davantage les effets ces prochaines années. Au total, 90% de celles affectées par la pandémie dans leur travail ont quitté leur emploi et elles retrouvent une activité moins rapidement que les hommes.

Par ailleurs, relève le rapport, les fermetures d’écoles, parfois pendant de très longues périodes, « auront des implications en cascade à long terme » chez les jeunes, en particulier chez ceux qui ne disposent pas d’un accès à Internet.

Tout cela fait dire à Guy Ryder que « sans effort concerté et des politiques efficaces au niveau international et national, il est probable qu’il faudra des années dans certains pays pour réparer les dégâts », avec des conséquences sur le long terme « pour le taux de participation, le revenu des ménages mais aussi pour la cohésion sociale, voire même politique. »

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

La SADC prolonge le mandat de sa force militaire au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle anglais) a prolongé de trois mois le mandat de sa force militaire au Mozambique pour aider le pays à lutter les groupes jihadistes.

En juillet 2021, les pays de la SADC et le Rwanda ont déployé plus de 3.000 soldats pour aider le Mozambique à faire face à une insurrection armée dans la province septentrionale de Cabo Delgado.

Le Sommet, qui s’est déroulé le 11 janvier 2022 dans la capitale malawite Lilongwe, a examiné les progrès réalisés par la Mission de la SADC au Mozambique (SAMIM).

Le bloc régional a déclaré que la situation sécuritaire à Cabo Delgado s’est grandement améliorée depuis le déploiement de la SAMIM. « Le sommet a noté les bons progrès réalisés depuis le déploiement de la mission de la SADC au Mozambique et a prolongé son mandat », indique le communiqué du Sommet extraordinaire du bloc régional publié mercredi.

La mission a été initialement déployée pour trois mois mais son mandat a été prolongé en octobre 2021. « Je voudrais exprimer ma gratitude et féliciter la SAMIM pour son travail sur le terrain, ainsi que ma reconnaissance envers les États membres qui ont soutenu ce travail financièrement et dans le déploiement de personnel et d’équipement », a dit M. Ramaphosa pendant le sommet.

La SADC ne peut pas permettre au terrorisme de s’étendre à d’autres provinces du Mozambique et à la région soutient le président sud-africain. Partant de là, « il est impératif de promouvoir un esprit d’unité entre les pays membres car le terrorisme et l’extrémisme violent menacent la stabilité et le développement que la région a atteints au cours des quatre dernières décennies », poursuit Ramaphosa.

L’insurrection armée qui oppose le gouvernement mozambicain à des groupes salafistes jihdistes à Cabo Delgado a fait plus de 3.500 morts plus de 820.000 déplacés depuis octobre 2017.

Afrique subsaharienne : vers une hausse de la croissance économique

Le dynamisme économique de la région devrait reprendre légèrement pour s’établir à 3,6 % en 2022 et 3,8 % en 2023, a annoncé l’institution basée à Bretton Woods (États-Unis).Après une première récession en 25 ans, le continent noir renoue avec la croissance.  Selon la Banque mondiale (BM), le niveau élevé des prix des produits de base devrait favoriser la reprise à court terme dans la région. Le Nigéria et l’Angola profiteront de l’augmentation des cours pétroliers et de l’assouplissement graduel des baisses de production dans les pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), souligne l’institution financière.

La croissance devrait ainsi atteindre 2,5 % en 2022 et 2,8 % en 2023 au Nigéria, tandis qu’elle s’accélérera à 3 % en moyenne en 2022-23 en Angola. En Afrique du Sud, la croissance retomberait aux niveaux d’avant la pandémie, freinée par des obstacles structurels et le lourd endettement du pays.

Par ailleurs, la Banque signale que les prix élevés du coton et des denrées alimentaires comme le café bénéficieront aux exportateurs de produits agricoles (Éthiopie, Kenya et Tanzanie).

Ces chiffres représentent toutefois près d’un point de pourcentage de moins que la moyenne sur la période 2000-19. Cette situation est la conséquence des effets persistants de la pandémie et de la réduction des mesures d’aide. A cela s’ajoutent l’incertitude en matière de politique publique et l’aggravation de l’insécurité dans certains pays.

Dans certains pays, l’expansion des activités agricoles sera aussi limitée par des incertitudes diverses, notamment des périodes de sécheresse et des précipitations inférieures à la moyenne, ainsi que l’intensification des conflits, poursuit la BM.

D’après cette dernière, la pandémie a entravé les progrès accomplis dans la lutte contre la pauvreté et dans la réalisation des principaux objectifs de développement dans l’ensemble de la région, effaçant plus d’une décennie de gains enregistrés dans le revenu par habitant pour certains pays.

Dans plus d’un tiers des pays de la région, dont l’Afrique du Sud, l’Angola et le Nigéria, le revenu par habitant en 2022 restera inférieur au niveau d’il y a dix ans, soutient-elle.

Les risques pesant sur ces prévisions sont plutôt orientés à la baisse, affirme la BM. Toutefois, la pauvreté, l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des produits alimentaires et les tensions géopolitiques pourraient peser sur la demande des consommateurs et freiner la croissance.

En outre, un net ralentissement de la croissance économique mondiale pourrait entraîner d’importantes corrections à la baisse des prix des produits de base au détriment des pays producteurs de pétrole et de métaux, avertit la Banque. Celle-ci ajoute que les pays confrontés à des problèmes de surendettement pourraient avoir plus difficilement accès aux financements extérieurs, ce qui nécessiterait un ajustement budgétaire brutal.

La BM note enfin que les faibles taux de vaccination contre la Covid-19 exposent les pays de la région à une résurgence et une aggravation des vagues épidémiques. Ce qui pourrait ébranler à nouveau l’activité économique. La prolongation de la pandémie risque quant à elle d’exacerber les problèmes de développement et de santé existants, d’enrayer les réformes structurelles et budgétaires, et d’entraîner des pertes de capital humain durables.

Bujumbura veut normaliser ses relations avec Kigali

Les relations diplomatiques entre le Rwanda et le Burundi se sont détériorées depuis 2015.Le Burundi multiplie les signes d’ouverture et de paix avec ses voisins. Ce pays d’Afrique de l’Est a envoyé une mission au Rwanda pour apaiser les tensions entre les deux pays. La délégation burundaise est conduite par le ministre chargé des Affaires de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), de la Jeunesse, de la Culture et des Sports, Ezéchiel Nibigira. Elle s’est entretenue, hier lundi, avec le président Paul Kagamé pour lui transmettre un message du président burundais, le général de division Evariste Ndayishimiye.

Il s’agit du dernier signe d’une série de tentatives des deux pays pour rétablir leurs relations diplomatiques rompues, les responsables qualifiant l’atmosphère actuelle de « progressiste ».

Les relations diplomatiques entre le Rwanda et le Burundi se sont détériorées depuis 2015. Au cours de cette période, les deux pays ont échangé des accusations et contre-accusations d’abriter et de soutenir des milices désireuses de déstabiliser leur pays respectif.

Mais aujourd’hui, l’optimisme s’est accru pour normaliser les relations tendues, après que le Premier ministre Edouard Ngirente s’est rendu au Rwanda l’année dernière pour participer à la commémoration du 59ème anniversaire de l’indépendance de ce pays.

En septembre dernier, le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Vincent Biruta, avait également rencontré son homologue burundais, l’ambassadeur Albert Shingiro, en marge de la 76e Assemblée générale des Nations Unies à New York. Les deux ministres avaient échangé sur les questions de relations bilatérales.

Depuis avril 2015, le Rwanda a accueilli plus de 70.000 réfugiés burundais. Ce qui avait le Burundi à accuser le Rwanda d’aider et d’entraîner les rebelles qui cherchent le déstabiliser le pays, une accusation que Kigali n’a cessé de démentir avec fermeté.

Rwanda : des compteurs intelligents pour les motos-taxis

Les autorités rwandaises ont introduit vendredi l’utilisation obligatoire de compteurs intelligents pour tous les opérateurs de taxi-moto dans le cadre de la campagne nationale visant à mettre en place une économie sans argent liquide d’ici 2024.Le compteur de taxi-moto, qui est un smartphone et que les chauffeurs de taxi vont payer ultérieurement, offre un certain nombre d’avantages pour eux et leurs clients. Auparavant, les chauffeurs et les clients se disputaient souvent sur le prix d’une course, mais désormais, le compteur le détermine automatiquement.

Etant donné que le Covid-19 peut se propager au contact de la monnaie fiduciaire et des pièces de monnaie, le gouvernement tente d’adopter une série de mesures visant à promouvoir une économie sans argent liquide.

Le rapport annuel 2019/20 de la Banque nationale du Rwanda montre que malgré le ralentissement économique dû aux arrêts pendant la pandémie de Covid-19, le système financier du pays est resté solide et les prix sont restés stables.

La rentabilité du secteur bancaire et les taux de liquidité se sont améliorés tant pour les institutions de microfinance (IMF) que pour les banques. Le taux de paiement électronique par rapport au PIB est passé de 34,6% en juin 2019 à 54% en juin 2020.

En outre, le pourcentage de faux billets de banque a considérablement diminué. Dans le cadre de la poursuite d’une économie sans numéraire, le gouvernement rwandais a pour objectif d’améliorer son inclusion financière depuis plusieurs années, a-t-il indiqué. Les motards et les passagers sont prêts et préparés pour les compteurs.

Toutes les motos basées à Kigali ne seront pas autorisées à fonctionner sans compteurs intelligents, selon une nouvelle instruction de l’Autorité rwandaise de régulation des services publics (RURA).

Fléchissement des prix mondiaux des produits alimentaires

L’indice de référence de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur les prix mondiaux des produits alimentaires montre une moyenne nettement plus élevée en 2021 qu’en 2020.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement reculé en décembre 2021. Dans son dernier rapport publié ce jeudi, la FAO indique les prix internationaux des huiles végétales et du sucre ont cédé beaucoup de terrain par rapport à leurs niveaux auparavant élevés.

L’Indice FAO des prix des produits alimentaires a affiché une valeur moyenne de 133,7 points en décembre, soit une baisse de 0,9 pour cent par rapport à novembre, mais un niveau encore supérieur de 23,1 pour cent à celui de décembre 2020. L’Indice suit l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires les plus couramment échangés dans le monde. La seule hausse mensuelle enregistrée en décembre est à mettre au compte du sous-indice des produits laitiers.

Sur toute l’année 2021, en moyenne annuelle, l’agence onusienne note que les prix des produits alimentaires s’est établi à 125,7 points, soit pas moins de 28,1 pour cent de plus que l’année précédente.

« Normalement, des prix élevés devraient entraîner une hausse de la production, mais le coût des intrants, la pandémie mondiale actuelle et des conditions climatiques toujours plus incertaines ne laissent que peu de place à l’optimisme quant à un retour à des conditions de marché plus stables, y compris en 2022 », a déclaré Abdolreza Abbassian, Économiste principal à la FAO.

L’Indice FAO des prix des céréales a baissé de 0,6 pour cent par rapport à novembre, car la chute des cours du blé à l’exportation, dans un contexte d’accroissement des disponibilités après les récoltes effectuées dans l’hémisphère Sud, a plus que compensé le raffermissement des prix du maïs, lequel s’explique par une forte demande et des craintes quant au temps sec qui persiste au Brésil.

Toutefois, sur l’année entière, l’Indice FAO des prix des céréales a atteint son plus haut niveau annuel depuis 2012 et progresse de 27,2 pour cent par rapport à 2020 : le maïs enregistre une hausse de 44,1 pour cent et le blé de 31,3 pour cent, mais le riz cède 4,0 pour cent.

Pour les prix des huiles végétales, l’indice a reculé de 3,3 pour cent en décembre. En effet, les cours de l’huile de palme et de l’huile de tournesol se sont affaissés, car la demande mondiale à l’importation a été faible, ce qui est peut-être lié au fait que l’on se soit inquiété des conséquences de la hausse du nombre de cas de covid-19. Sur l’ensemble de l’année 2021, la FAO note que les prix des huiles végétales ont atteint leur plus haut niveau jamais enregistré et augmenté de 65,8 pour cent par rapport à 2020.

Quant au sucre, l’Indice FAO des prix a perdu 3,1 pour cent depuis novembre et tombe ainsi à son niveau le plus bas depuis cinq mois, en raison des craintes quant aux éventuelles répercussions du variant Omicron sur la demande mondiale, de l’affaiblissement du real brésilien et de la baisse des prix de l’éthanol. Sur l’ensemble de l’année 2021, l’Indice FAO des prix du sucre a grimpé de 29,8 pour cent par rapport à l’année précédente et a atteint son plus haut niveau depuis 2016.

De leur côté, les prix de la viande sont restés globalement stables en décembre, mais sur l’ensemble de l’année 2021, ils ont progressé de 12,7 pour cent par rapport à 2020.

L’Indice FAO des prix des produits laitiers est le seul sous-indice à avoir progressé en décembre : il gagne 1,8 pour cent par rapport au mois précédent, car les cours internationaux du beurre et du lait en poudre ont augmenté à la suite de la baisse de la production laitière dans l’Europe de l’Ouest et en Océanie.

Les prix du fromage ont pour leur part légèrement reculé, ce qui indique que les producteurs laitiers d’Europe de l’Ouest ont privilégié ce produit. En 2021, la valeur moyenne de l’Indice FAO des prix des produits laitiers a augmenté de 16,9 pour cent par rapport à 2020.

Rwanda-Egypte : un grand pas pour le renforcement de la coopération

Les deux pays entendent promouvoir un partenariat mutuellement bénéfique notamment dans le domaine de la lutte contre la Covid-19, ont déclaré leurs ministres des Affaires étrangères.Kigali a récemment abrité une réunion entre le ministre rwandais des Affaires étrangères et son homologue. Au cours de cette rencontre, les deux parties ont convenu de maintenir la dynamique des échanges de haut niveau.

Depuis les années 70, les relations bilatérales entre le Rwanda et l’Egypte sont essentiellement axées sur l’agriculture et la culture. Au fil du temps, la coopération s’est étendue à d’autres secteurs comme la santé, l’agriculture, le commerce, le transport et la sécurité, ont précisé les autorités des deux pays.