L’alphabétisation au cœur des marchés d’Abidjan

Quelque 1500 femmes, opérant dans la capitale économique ivoirienne, ont été formées dans le cadre d’un programme mis en place par l’Unesco et Nestlé Côte d’Ivoire.Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée mardi dernier, Dr Yves Sagou, Coordonnateur des programmes d’alphabétisation au Bureau de l’Organisation des nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco, sigle en anglais) à Abidjan, a soutenu que « ce projet (est déroulé) pour permettre à toutes les femmes travaillant dans les marchés de bénéficier d’une alphabétisation fonctionnelle, en temps réel, mais surtout basée sur les Technologies de l’information et de la communication (Tic) ».

Il s’exprimait en marge d’un panel sur le thème « Briser les barrières pour l’autonomisation des femmes » tenu ce vendredi au sein de la fabrique de la filiale du groupe agroalimentaire de Yopougon Zone industrielle, dans l’Ouest d’Abidjan.

Dans son propos, M. Sagou a informé que « des téléphones portables qui ont une application dénommée Alphatic, permettant aux femmes d’apprendre même étant dans les marchés » sont distribués aux cibles. Celles-ci, a-t-il ajouté, sont aidées en cas de difficulté par des formateurs.

Les alphabétiseurs disposent de deux heures par semaine en présentiel pour rencontrer les femmes ayant besoin d’assistance. Regroupés en ONG (Gatic), ils ont reçu le prix international d’alphabétisation Conficius. C’est la plus grande distinction dans ce domaine à travers le monde.

Ce programme d’alphabétisation par les Tic, initié par l’Unesco et Nestlé depuis 2017, a permis de former 1500 femmes dans les marchés d’Abidjan. D’après Dr Yves Sagou, c’est « un très grand succès sur le plan international ».

Au terme des apprentissages, les évaluations effectuées par des experts externes ont montré que « les chiffres d’affaires des auditrices ont augmenté parce qu’elles savent maintenant lire et calculer », s’est réjoui le Coordonnateur des programmes d’alphabétisation au Bureau de l’Unesco à Abidjan.

Le partenariat avec l’organisme onusien, a déclaré Thomas Caso, le Directeur Général de Nestlé Côte d’Ivoire, vise à « autonomiser davantage » ces femmes. La société agroalimentaire travaille sur les marchés avec 20.000 femmes appelées les “ Mamies ”. Selon lui, 85% d’entre elles n’ont jamais eu la chance d’aller à l’école.

Nestlé Côte d’Ivoire est convaincue que cette formation booste les activités commerciales de ces dames. Au niveau mondial, le groupe agroalimentaire dit agir pour aider les femmes à briser le plafond de verre.

« Ce ne sont pas seulement les hommes qui ont du talent. Même chez nous, il faut s’assurer qu’on fasse le maximum pour faciliter l’accès des femmes au pouvoir », a expliqué M. Caso.

A la fabrique de Yapougon zone industrielle, Joëlle Abega est la directrice d’usine. Elle est la première femme à occuper ce poste en Afrique de l’Ouest et du Centre. Au sein de la filiale, des femmes gèrent également des portefeuilles importants.

Florence Tanoh, responsable des questions de genre au ministère ivoirien de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a au cours du panel indiqué qu’il existe encore dans son pays des obstacles à la promotion des femmes.

« Quand on interdit à une femme d’aller en mission, c’est une barrière », a-t-elle fait observer, non sans appeller les dirigeants d’entreprises à donner à cette frange de la population l’opportunité de se former et de performer.

La filiale du géant agroalimentaire suisse finance ce programme à travers sa marque Maggi. Le ministre de l’Éducation et l’Alphabétisation, Mariatou Koné, a lancé en septembre 2021 à Abidjan la phase 4 du projet d’alphabétisation fonctionnelle par les Tic visant 400 commerçantes.

Côte d’Ivoire : le Groupe scolaire Children of Africa d’Abobo mis en exergue

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a présenté ce vendredi cette école d’excellence construite par sa fondation à des célébrités et donateurs.La visite du Groupe scolaire Children of Africa d’Abobo s’est tenue en prélude au 8e gala de l’ONG éponyme organisé cette nuit. Dominique Ouattara, l’épouse du chef de l’État ivoirien, avait à ses côtés les chanteurs Singuila, Fally Ipupa, A’Salfo (Magic System), les acteurs américain Gary Dourdan de la série “ Les Experts ” et ivoirien Isaach de Bankolé, l’animateur Claudy Siar, la danseuse Dobet Gnahoré, et la princesse Ira de Fürstenberg, marraine de la Fondation Children of Africa.

L’établissement est sorti de terre grâce aux recettes générées par l’édition 2018 du gala. Le Groupe scolaire d’excellence Children of Africa d’Abobo, c’est 3600 m2 de surface bâtie sur deux niveaux sur un terrain de 15.000 m2. La scolarisation des enfants fait partie des principaux domaines d’intervention de la fondation de la Première dame. Depuis sa création en 1998, cette organisation distribue gratuitement des milliers de kits scolaires aux enfants défavorisés à chaque rentrée des classes.

« Nous avons construit un lycée dans la ville de Kong (dans le Nord de la Côte d’Ivoire) et équipé des écoles et des cantines scolaires à travers tout le pays afin de permettre à tous nos enfants d’avoir accès à l’éducation », s’est félicitée Dominique Ouattara.

Pour elle, « il est apparu essentiel en 2018
d’offrir à nos enfants d’Abobo, l’une des communes les plus peuplées du District d’Abidjan, une infrastructure scolaire dotée de tous les équipements et du confort propres aux écoles modernes d’excellence ».

Selon l’épouse d’Alassane Ouattara, tous les enfants de son pays, quelles que soient leurs conditions sociales, doivent pouvoir bénéficier du meilleur enseignement possible. Le Groupe scolaire d’excellence Children of Africa d’Abobo a une capacité d’accueil de 700 élèves : 100 à la maternelle et 600 au primaire.

La 8e édition du gala de la Fondation Children of Africa doit permettre de collecter des fonds pour la construction à Adiaké, dans le Sud-Est de la Côte d’Ivoire, d’un centre d’accueil et de prise en charge des femmes victimes de violences basées sur le genre.

Les dons sont également censés participer à l’élargissement de La case des enfants du Plateau construite par la Fondation Children of Africa et réservée aux enfants de la rue.

Crise ukrainienne: évaluation des systèmes alimentaires ivoiriens

La FAO aide la Côte d’Ivoire à « repenser » son mode d’approvisionnement en céréales.Le Bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Abidjan a initié, ce vendredi 11 mars, un atelier sur l’évaluation des systèmes alimentaires en Côte d’Ivoire dans un contexte de guerre Russie-Ukraine qui agit sur les cours des matières premières.

La rencontre implique les acteurs étatiques, les chercheurs, la société civile et les partenaires au développement.

L’atelier a été ouvert par Mme Viviane Gossan Coulibaly, qui représentait le ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République ivoirienne, Abdourahmane Cissé. Elle a salué cette évaluation des systèmes alimentaires du pays soutenue par l’Union européenne.

Samy Gaiji, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire a fait savoir que cette consultation générale vise à regarder de manière rétrospective les systèmes alimentaires du pays sur toute la chaîne, depuis les producteurs jusqu’aux consommateurs.

La Côte d’Ivoire, dira-t-il, est « très dépendante des importations en céréales. Or, aujourd’hui, on a des prix à la tonne de 420 euros, soit plus de 100% d’augmentation il y a un an. Et ce, en raison de la guerre Ukraine-Russie ».

C’est pourquoi, cet atelier devrait permettre de « repenser le mode d’approvisionnement en céréales », en valorisant entre autres, le mil, le sorgho, le Niébé, a poursuivi M. Gaiji.

Il a rappelé que depuis les années 80, la Côte d’Ivoire est dépendante des importations, ce qui expose l’Etat à des fluctuations des cours des matières premières qui ont flambé à la suite de la crise sanitaire de la Covid-19.

« On a une estimation de 60 à 80% de la consommation nationale basée sur les importations », a-t-il indiqué, soulignant que pour le riz et le tilapia, « les chiffres ont fluctué entre 600 ou plus de milliards de Fcfa de dettes » à cause de leurs importations.

Pour lui, le pays doit travailler à sa souveraineté alimentaire grâce à la disponibilité des aliments et leurs coûts abordables. Ce débat est porté avec l’Union européenne (UE) qui finance des projets au profit de la Côte d’Ivoire.

« Il est par exemple logique d’atteindre un niveau d’autonomie de la production de riz et de tilapia en Côte d’Ivoire à hauteur de 80% et on peut être exportateur comme nous l’avions été dans les années 80 pour le riz », a dit Samy Gaiji, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire.

Son collègue Mahana Zoungrana, chargé des politiques agricoles à la FAO-Côte d’Ivoire, a relevé que les difficultés sont relatives au mode de production qui sont très extinctives et qui ne sauvegardent pas la forêt.

Il a mentionné aussi les technologies de production, de conservation, de transformation et les techniques liées à la combinaison des aliments qui ne sont pas bien maîtrisées par les acteurs.

L’évaluation des systèmes alimentaires ivoiriens est sollicitée par le gouvernement et a bénéficié de l’appui financier de l’UE, de l’assistance technique de la FAO et du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD).

Les résultats de la consultation enrichiront la feuille de route de la Côte d’Ivoire qui a été présentée dans le cadre du Sommet mondial des systèmes alimentaires initié par le Secrétaire-général de l’ONU, Antonio Guterres, en septembre 2021 à New-York.

La BCEAO dément une dévaluation du franc CFA

L’information diffusée le 9 mars sur les réseaux sociaux est fausse, annonce la Banque centrale. La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dément fermement à travers un communiqué, une information diffusée sur les réseaux sociaux annonçant la dévaluation du franc CFA.

L’information diffusée  le 9 mars 2022 sur les réseaux sociaux est fausse, annonce la Banque centrale qui précise que le taux de change entre l’Euro et le FCFA demeure inchangé, à savoir 1 euro = 655,957 FCFA.

Elle rappelle également que les taux de change officiels des principales devises sont publiés quotidiennement sur son site internet consultable sur www.bceao.int dans la rubrique Statistiques – « Cours des devises contre Franc CFA ».

La BCEAO invite par conséquent les populations à la plus grande vigilance et à ne se référer qu’aux seules voies de communication officielles usuelles de l’Institut d’émission.

A cet égard, elle rappelle que tous ses communiqués sont publiés sur son site internet, ainsi que dans la presse écrite et audiovisuelle officielle des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).

La BCEAO, affirme qu’elle, se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs et complices des actes et messages de nature à porter atteinte aux signes monétaires ayant cours légal dans les Etats membres de l’UMOA.

Créée par la France alors puissance coloniale en 1945, le franc Cfa s’appelait initialement Franc des Colonies Françaises d’Afrique. Quinze ans plus tard, à la faveur des indépendantistes de ces colonies, il devient le Franc de la Communauté financière africaine en Afrique de l’Ouest et Franc de la Coopération financière en Afrique centrale dans la région du même nom.

En plus des Comores, le Franc Cfa est utilisé par les citoyens de douze autres pays africains de l’Ouest et du Centre du continent.

Les premiers réunis au sein d’une Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Leur Institut d’émission est la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), créée en 1962 et dont le siège est à Dakar.

Les seconds organisés dans le cadre d’une Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad. Eux aussi disposent d’un l’institut d’émission : la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), créée en 1972 et dont le siège est à Yaoundé.

Côte d’Ivoire : fausse alerte d’enlèvement de 06 enfants à Bonoua

Le mardi 08 mars 2022, un conseiller à la Mairie de BONOUA se présente au Commissariat de Police pour signaler un cas suspect d’enlèvement d’enfants.

Selon les faits, le sieur AAS, de Nationalité Turque, devait se rendre à BONOUA pour payer sa facture de CIE

C’est en compagnie du nommé YGE, gardien de société, qu’il est monté dans son véhicule avec les 04 enfants dudit gardien et les 02 enfants d’un autre employé, pour une balade.

Le père étant à bord, AAS n’y voit aucun inconvénient. Malheureusement, arrivés à SAMO, des inconnus trouvant l’équipage suspect, ont lancé une alerte à l’enlèvement de 06 enfants. Tous ont immédiatement été conduits au Commissariat de Police de SAMO pour nécessité d’enquête.

Après investigation des agents de la Police, il s’agit d’une fausse alerte d’enlèvement.

La Police Nationale voudrait rassurer les populations que toutes les dispositions utiles ont été prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national.

Source : Direction générale de la police nationale

 

La Représentante de l’OIF pour l’Afrique de l’Ouest en visite à Abidjan

La Vietnamienne Thi Hoang Mai Tran est dans la capitale économique de la Côte d’Ivoire dans le but d’expliquer la méthode de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour financer des projets au profit des populations.La 12e édition du Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (Masa) réunit l’Afrique, l’Europe et l’Amérique latine. En marge de ce rendez-vous culturel majeur, Thi Hoang Mai Tran a été reçue par Bernise N’Guessan.

Selon une note d’information, une rencontre entre la Représentante de l’Organisation Internationale de la Francophonie  pour l’Afrique de l’Ouest et la Secrétaire Générale par intérim de la Commission Nationale de la Francophonie (CNF) a eu lieu vendredi dernier.

Celle-ci a permis à l’OIF d’exposer ses stratégies de financement de projets. Après quoi, Bernise N’Guessan a marqué l’entière disponibilité de la CNF à s’y conformer dans une approche participative.

Au nom d’Amadou Coulibaly, ministre de la Communication et de la Francophonie et des Médias, porte-parole du gouvernement, la Secrétaire Générale par intérim a remercié son hôte pour sa visite.

La 12e édition du Marché des arts du spectacle d’Abidjan (Masa) a officiellement été ouverte samedi dernier par le Premier ministre Patrick Achi. Elle s’achève ce vendredi 12 mars 2022.

La communication, l’écrin du bonheur de l’Ivoirienne Alice Begnulu

Le spectre médiatique, un rêve de Alice Begnulu (53 ans), est aujourd’hui effectif pour cette secrétaire de direction de formation, devenue par son abnégation, chef de service au ministère ivoirien de la Communication, des médias et de la Francophonie.Issue d’une famille modeste, Alice Begnulu passe une enfance heureuse mais aussi difficile. Elle est éduquée, en campagne, par son grand-père et sa grand-mère, qui la scolarisent, en dépit de sa mobilité réduite. 

La situation de handicap, rapporte-t-elle, a été « vraiment difficile » pour elle à son enfance. Jusqu’à trois ans, Alice a les jambes fermes, mais la polio survenant, son pied gauche se « retrouve paralysée ». Et ce, jusqu’à l’âge de sept ans. 

Sa grand-mère et des membres de la famille la portent au dos pour aller l’installer en classe, un exercice quotidien, alors que l’Ecole primaire publique Kotokouassikro, l’établissement qu’elle fréquente, se trouve à 1 Km de Djékanou (centre).       

Suite à des soins intensifs dans un établissement hospitalier, à Abidjan, à partir de la classe de CE1, Alice commence à faire usage de ses jambes. En 1982, elle obtient le CEPE à l’EPP Kotokouassikro, mais pas l’entrée en sixième. 

Stigmatisée, souvent, elle garde son sang-froid. Un jour, après un pugilat avec un autre enfant, la génitrice de cette dernière la qualifie d' »enfant serpent » et s’interroge ce qu’Alice va d’ailleurs faire à l’école, mais en réplique, la grand-mère d’Alice déclare « l’avenir nous dira ce qu’elle va devenir ». 

 Pour les études secondaires, son père l’inscrit au Collège moderne mixte de Bingerville, une banlieue à l’Est d’Abidjan. Là, elle fait les classes de 6e jusqu’à la 3e et décroche son Brevet d’étude du premier cycle (BEPC), avant d’intégrer le Collège d’enseignement technique commercial de Treichville. 

Aujourd’hui, Alice remercie son professeur d’anglais qui l’a encouragée à embraser dans ce collège, l’enseignement technique au regard de sa mobilité réduite. Elle est orientée dans la filière de secrétariat. 

Dans son cursus, Alice obtient de 1990-1991, au Lycée professionnel et commercial de Yopougon, le Brevet de technicien (BT). Avec ce sésame, elle intègre le secrétariat d’une entreprise privée, où elle subit, en raison de son handicap, « une frustration » durant six ans.  

Cela l’amène à passer le concours de la fonction publique, en 97, un test qu’elle réussit. Depuis son enfance, Alice rêve de faire la communication audiovisuelle. La jeune dame est affectée le 1er septembre 1997 au ministère de la Communication.  

Arrivée dans le milieu de la communication « par amour », Alice est épanouie. Au ministère de la Communication, son handicap est ignoré. Le 16 décembre 2021, ses qualités professionnelles sont couronnées par la médaille de Chevalier de l’Ordre du mérite de la communication. 

 « Je voulais travailler là où on communique et cette médaille est venue couronner ce choix que j’ai fait. C’est vrai, ça n’a pas été toujours facile de regagner mon lieu de travail, mais dans la vie quand on a un travail, il faut le faire avec joie; et donc je le fais avec joie », confit-elle.   

Depuis 98, Mme Alice Begnulu a en charge des questions liées à la presse étrangère. En 2019, elle est nommée chef de service des relations avec la presse étrangère à la Direction des partenariats et du développement des médias, au ministère de la Communication. 

M. Guillaume Beda, actuel directeur des partenariats et du développement des médias dudit ministère, remarque à son arrivée, en 2018, la qualité du traitement des dossiers relatifs aux journalistes de la presse étrangère. 

Assistante de direction de la directrice en charge des Affaires juridiques, Mme Alice Begnulu est détachée par M. Beda auprès de sa direction, où elle est promue chef de service chargée des relations avec la presse étrangère. 

« J’ai trouvé vraiment une femme engagée et concentrée sur son sujet », relève le directeur des partenariats et du développement des médias, M. Guillaume Beda, tout en affirmant « c’est mon meilleur agent ». 

Mme Aka Desquith, directrice des Affaires juridiques et de la coopération internationale, affectée en octobre 2018, a eu pour assistante Mme Begnulu qu’elle qualifie d' »une femme très discrète », qui a « le sens du service ».

« Elle est aussi très aimable », poursuit-elle, en parlant de Mme Alice Begnulu, « la doyenne dans sa direction, quelqu’un sur qui elle s’est beaucoup appuyée pour pouvoir démarrer (son) service », car « elle avait tout le fond documentaire nécessaire pour faire un bon travail ». 

« Sociable », Mme Aka l’appelle affectueusement « Maman Bceao », parce que « toujours joyeuse, avec une bonne humeur qui est naturelle en toute circonstance ». Pour elle, Mme Alice Begnulu est une dame qui « apprend vite et est très rigoureuse dans le travail ».    

Aujourd’hui, mariée (le 8 avril 1995), Alice Begnulu est mère d’un enfant. Elle va ensuite adopter trois enfants dans la grande famille. Epanouie, Alice Kouassi Begnulu dispose d’un permis de conduire.

Le placali, un mets local, fait à base de manioc est son plat préféré. Outre cela, elle consomme beaucoup de fruits. Dans les relations humaines, Alice Begnulu « n’aime pas l’hypocrisie » et ou qu’on lui montre qu’on est plus intelligent.  

Secrétaire de direction, Mme Alice Kouassi épouse Begnulu-Adinlin est par son savoir-faire chef de service. Chaque emploi a un profil, et le dernier grade de sa carrière est l’attachée de direction, un niveau qu’elle envisage d’atteindre avant son départ à la retraite, en 2028. 

Côte d’Ivoire : la ministre Anne Ouloto exhorte les femmes fonctionnaires à la culture de la performance

La ministre de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, Anne Désirée Ouloto, a exhorté les femmes à être performantes, à construire leur leadership sur la qualité en matière de savoir, d’aptitudes et de production de résultats.

C’était le mardi 08 mars 2022 à Abidjan à la faveur de la commémoration de la Journée internationale des droits de la femme.

« Rien ne vous sera offert. Vous devez, chaque jour, vous affirmer dans la prise d’initiatives heureuses, faire montre de qualité personnelle, d’une grande intelligence des situations et dans votre engagement à servir avec efficacité l’intérêt général », a dit Anne Désirée Ouloto.

La ministre a soutenu que les femmes fonctionnaires doivent relever les défis de la compétitivité, de l’affirmation de leur leadership, de leur formation et de leur sens de la responsabilité.

« Il nous faut relever ce défi. J’y engage chacune de nous. C’est à ce prix que nous agirons à asseoir durablement et sans complexe les fondements de l’égalité entre hommes et femmes pour la performance de la Fonction Publique », a-t-elle insisté.

Il nous faudra aussi, au niveau institutionnel, a-t-elle ajouté, accroître la représentation de la femme aux postes de décision, soutenir par les mesures politiques et administratives le leadership des femmes et renforcer toutes les mesures et actions de promotion et de protection des droits de la femme.

« C’est une tâche hardie et de longue haleine. Ce ne sera jamais la seule responsabilité du gouvernement, mais notre affaire à toutes », a-t-elle insisté.

A toutes les femmes en responsabilité, et à toutes ces collaboratrices, Anne Ouloto a affirmé sa totale confiance et les a encouragées à construire un cadre de parfaite harmonie avec leurs collègues et collaborateurs hommes pour continuer de conduire à bonnes fins les activités. Et surtout à faire des hommes des partenaires stratégiques.

Les femmes ont, par la voix de la directrice de cabinet, Nasséré Kaba, traduit leur reconnaissance à la ministre dont le leadership est avéré et le parcours représente pour elles un modèle.

La cérémonie de célébration des droits de la femme à la Fonction Publique en 2022 a été marquée par un panel sur le thème « Egalité homme/femme, facteur de performance dans la Fonction publique ».

Côte d’Ivoire : le gouvernement allège le contrôle sanitaire de l’aéroport international

Dans un communiqué du 07 mars 2022, les autorités ivoiriennes annoncent la révisiondu protocole sanitaire du Covid-19.

La note est conjointement signé par, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Pierre N’gou Dimba et celui des Transports, Amadou Koné.  «Au regard de l’évolution de la circulation modérée de la Covid-19 sur le territoire national et en l’absence de nouveau variant, la réglementation mise en place dans le cadre de la Covid-19 sera allégée », peut-on lire dans le communiqué.

Et donc, pour les voyageurs à destination de la Côte d’Ivoire présentant la preuve d’une vaccination complète, le test PCR n’est plus exigé comme document sanitaire de voyage. Pour les voyageurs non ou incomplètement vaccinés à destination de la Côte d’Ivoire, la preuve d’un test PCR négatif est exigée comme document sanitaire de voyage.

Pour les voyageurs non ou incomplètement vaccinés à destination de la Côte d’Ivoire, la preuve d’un test PCR négatif est exigé comme document sanitaire de voyage.

Il est précisé que, la validité des résultats du test PCR passe désormais de 48 heures à 72 heures.

Covid-19 : allègement des mesures à l’aéroport d’Abidjan

Le gouvernement ivoirien allège le contrôle sanitaire à l’aéroport d’Abidjan face à la « circulation modérée » de la Covid-19 et la validité des résultats du test PCR (Polymerase Chain Reaction, sigle en anglais) qui passe de 48 heures à 72 heures.Selon les autorités ivoiriennes « l’évolution de la circulation modérée de la Covid-19 » sur le territoire ivoirien et « en l’absence de nouveau variant » explique ces allègements, indique un communiqué co-signé par le ministère des Transports et celui de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle.

Pour les voyageurs à destination de la Côte d’Ivoire présentant la preuve d’une vaccination complète, le test PCR n’est plus exigé comme document sanitaire de voyage. Cependant, pour les voyageurs non ou incomplètement vaccinés, la preuve d’un test PCR négatif est exigé.

Concernant les passagers au départ, les voyageurs présentant la preuve d’une vaccination complète sont dispensés de test PCR à destination d’un pays ne l’exigeant pas comme document sanitaire d’entrée.

Par ailleurs, les voyageurs non ou incomplètement vaccinés, la preuve d’un test PCR négatif est exigé comme document sanitaire de voyage, souligne le communiqué.

Ces derniers jours, le taux de contamination a sensiblement baissé en Côte d’Ivoire. Les résultats des tests virologiques ont même révélé moins d’une dizaine de cas ces derniers jours. Un recul qui rassure une relance de l’activité économique touchée par cette crise sanitaire.

Prévoyance sociale: l’IPS-CGRAE ouvre une agence à San-Pedro, dans le Sud-Ouest ivoirien

L’Institution de prévoyance sociale-caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire a inauguré, début mars, son agence de prévoyance sociale de San-Pédro, dans le Sud-Ouest ivoirien.L’ouverture officielle a été faite, le 4 mars 2022, par le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, en présence de plusieurs autorités politiques, administratives et coutumières dont Mme Sita Ouattara, maire de Gbéléban, dans le nord ivoirien.

L’agence de San-Pedro est une bouffée d’oxygène pour les populations cibles qui, jusque-là, étaient rattachées à la représentation locale de Gagnoa. Cette dépendance les obligeait à parcourir environ 230 Km pour bénéficier de leurs prestations sociales auprès de l’IPS-CGRAE.

Elle a pour attribution la prise en charge complète de la liquidation des dossiers de pension de l’ensemble des assurés des régions de San-Pedro, de la Nawa et du Gboklè, pour une population totale estimée à 1137 assurés sociaux.

L’Agence principale de San-Pedro rejoint un réseau de 11 structures déconcentrées déjà fonctionnelles de l’IPS-CGRAE, portant à 12 le nombre total d’agences et de représentations de l’Institution sur tout le territoire national.

Avec l’ouverture de cette nouvelle agence à San-Pedro, finis les désagréments liés au déplacement des assurés sociaux à Abidjan. Un acte concret de la politique de déconcentration des activités qui répond au souci de l’Institution de se rapprocher davantage de ses assurés.

M. Adama Kamara a salué cette initiative imprimée par le directeur général de la CGRAE, M. Abdrahamane T. Berté, tout en lui adressant ses sincères félicitations et lui signifiant à quel point il est « extrêmement satisfait » de leur « parfaite collaboration ».

Le Bas-Sassandra est le 4ème District le plus peuplé parmi les 14 existants, après les Districts d’Abidjan, des Montagnes et du Sassandra-Marahoué dans lesquelles l’IPS-CGRAE est, par ailleurs, déjà présente.

Sa compétence territoriale qui s’étend sur les régions de San Pedro, de la Nawa et du Gbôklè, s’explique également par la forte densité de la population résidante incluant les assurés sociaux de l’institution.

L’agence couvre une population de 1137 bénéficiaires des prestations de l’IPS-CGRAE et de 13101 fonctionnaires en activité, avec des pensions mensuelles d’un montant de près de 96 millions de FCFA, soit plus d’un milliard de FCFA par an.

L’IPS-CGRAE dispose en plus de son agence, un immeuble de rapport à San-Pédro. L’immeuble de 3 étages avec un « RDC », 2 plateaux de 100m² à chaque niveau de l’immeuble soit un total de 8 plateaux et un parking de 14 places.

La CIE et la SODECI au secours des sinistrés de l’effondrement d’un immeuble près de leurs sièges

La Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI) ont exprimé leur compassion aux sinistrés de l’effondrement d’un immeuble en construction à Treichville, près de leurs sièges, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 février 2022, un immeuble en construction à Treichville s’est effondré sur des habitations, faisant plusieurs victimes. Il s’agit de 7 morts, 22 blessés et plus de 100 personnes déplacées. 

Touchées par ce drame, les entreprises CIE et SODECI se sont mobilisées, hier jeudi, pour apporter leur soutien et assistance aux populations sinistrées, rapportent les deux entreprises dans une note transmise à APA ce vendredi.

Le Directeur Général du Groupe CIE et SODECI, Ahmadou Bakayoko, accompagné de ses collaborateurs, a exprimé sa compassion à travers un don en vivres et non-vivres d’une valeur de 5.000.000 F CFA.

Ce don est notamment composé d’une enveloppe de 1.000.000 F CFA pour soutenir la mairie dans les initiatives prises depuis le 27 février 2022 et de produits de première nécessité pour un montant global de 4.000.000 F CFA. Des cartons d’huile, de lait, de sucre, de savons, des sacs de riz, des matelas, des bouteilles de gaz…composent entre autres ces produits de première nécessité. 

En plus de ces dons, le Directeur Général a rappelé la disponibilité de ses équipes pour l’assistance des sinistrés. A cet effet, aussitôt après le drame, les équipes de la SODECI et de la CIE ont été sur le terrain pour prendre les dispositions sécuritaires qui s’imposaient aussi bien pour l’eau que pour l’électricité dont les réseaux avaient été détruits par l’effondrement.

S’agissant de l’eau, les travaux de réparation des fuites et de reprise des branchements endommagés ont permis une remise en service partielle du réseau. En attendant un retour à la normale, depuis le mercredi 2 mars 2022, un camion-citerne a été mis à la disposition des familles sinistrées pour les approvisionner en eau potable.

Pour l’électricité, les services de la CIE ont effectué la dépose de l’ensemble des tableaux de comptage identifiés sur le site détruit ou les sites à risques. La reprise de l’alimentation électrique le 2 mars 2022 de quatre cours qui avaient été isolées après le sinistre et la pose de deux foyers supplémentaires autour du site pour renforcer l’éclairage de la zone sont également à l’actif de la CIE.

Pour les deux entreprises, ces actions s’inscrivent dans le cadre des missions de service public, de responsabilités sociétales et d’engagement en faveur du bien-être des populations. Le Directeur Général Ahmadou Bakayoko, en réaffirmant le soutien de ces deux entreprises à la commune de Treichville avec laquelle elles ont des relations multiformes et constructives, a justifié cette mobilisation de ses collaborateurs par la valeur de solidarité que véhicule également la commune N’Zassa (cosmopolitique) de Treichville.

A la suite de M. Bakayoko, le maire de la commune de Treichville, François Amichia au nom du Conseil municipal, des populations impactées, des familles des victimes, a exprimé sa reconnaissance et son admiration face à ce geste de haute portée sociale. « Nous ne sommes pas surpris de votre déplacement et du geste que vous faites ce jour car nous connaissons votre générosité et votre politique sociétale en faveur des populations et plus spécialement en faveur des populations de Treichville qui vont au-delà de la solidarité et du bon voisinage », a-t-il expliqué.

Poursuivant, il a déclaré : « Nous sommes heureux que ce soit vous en tant qu’entreprises privées qui donniez en premier ce signal de solidarité. Je voudrais vous rassurer M. le directeur général qu’un bon usage sera fait de tout ce que vous nous avez offert ».

Côte d’Ivoire : pose de la première pierre d’un Centre de radiothérapie et d’oncologie à Grand-Bassam

Le Premier Ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé le 03 mars 2022 à Grand-Bassam, à la pose de la première pierre du Centre National de Radiothérapie et d’Oncologie Médicale (CNROM)

La mission de cet établissement sanitaire est d’accroître l’offre de traitement des patients atteints de cancer. « La santé des populations constitue une priorité absolue pour le Président de la République Alassane Ouattara. Elle est au cœur de sa « Vision 2030″… Cette volonté politique se traduit par la consolidation du dispositif sanitaire, en particulier dans le cadre de l’ambitieux programme hospitalier de 800 milliards de FCFA. Toute chose qui est matérialisée par les nombreuses constructions et réhabilitations d’infrastructures sanitaires dans notre pays depuis 2018 », a déclaré Patrick Achi.

Ce nouveau CNROM va procurer des soins préventifs, curatifs et promotionnels de qualité, accessibles à toute la population. Il permettra d’accroître l’offre de traitement du cancer en Côte d’Ivoire, lui dotant ainsi d’un environnement hospitalier moderne, innovant et efficient.

La Bad conçoit une stratégie pour les infrastructures de santé

La Banque africaine de développement (Bad) entend mettre le paquet pour améliorer la santé sur le continent. Pour la première fois de son histoire, le Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) consacre un programme au développement des infrastructures de santé.

Le Conseil d’administration de l’institution financière, réuni le 23 février dernier à Abidjan (Côte d’Ivoire), a approuvé une Stratégie pour des infrastructures sanitaires de qualité en Afrique pour la période 2022-2030.

Ce document, explique un communiqué de la Bad, a été élaboré en réponse à un appel lancé par les gouverneurs de la Banque pour permettre à l’institution d’ancrer son rôle dans la lutte contre les déficits d’infrastructures sanitaires en Afrique mis en évidence par la pandémie de Covid-19.

« La stratégie est axée sur trois catégories d’infrastructures de santé qui tiennent compte de l’avantage comparatif de la Bad, ce qui offre à celle-ci la flexibilité nécessaire pour répondre aux différents besoins des pays africains », détaille la source.

En outre, trois objectifs « transversaux » sont poursuivis. Il s’agit de l’amélioration de la connectivité à Internet et aux technologies de la communication afin de renforcer les systèmes d’information sur la santé et soutenir l’innovation, de la promotion de la collaboration régionale et l’harmonisation des politiques et des réglementations en matière de santé et d’un dialogue portant sur les politiques ainsi qu’une assistance technique.

« Nous devons donner espoir aux populations pauvres et vulnérables en faisant en sorte que chaque Africaine et chaque Africain, quel que soit son niveau de revenu, ait accès à des soins de santé de qualité, une assurance maladie et une protection sociale », a déclaré Dr Akinwumi A. Adesina, le président du Groupe de la Banque africaine de développement.

Selon l’institution financière, son plan a déjà reçu un appui massif au cours d’une série de consultations, notamment avec les ministres de la Santé des 54 États du continent, les partenaires de développement et les organisations de la société civile.

Afrique : de nouveaux fonds dédiés aux startups

Microsoft vient d’annoncer un financement potentiel de 500 millions de dollars en partenariat avec des investisseurs en capital-risque pour soutenir les jeunes entreprises africaines.Les petits poucets africains bénéficient de plus en plus de la confiance des investisseurs. Dans un communiqué diffusé ce jeudi, la multinationale américaine Microsoft a fait savoir qu’elle apportera un demi milliards de dollars aux entrepreneurs du continent. Ce fonds permettra de soutenir 10 mille start-ups au cours des cinq prochaines années.

Le lancement de l’initiative est prévu en même temps que le Microsoft Startups Founders Hub. Ce dernier est un centre en libre-service qui fournit aux PME/PMI une très large palette de ressources comme l’accès à des formations spécifiques, ainsi que de nombreux outils tels que Microsoft Azure et GitHub, et de l’assistance.

Par ailleurs, Microsoft prévoit de signer de nouveaux partenariats avec des accélérateurs et des incubateurs pour fournir aux startups un accès aux marchés, des compétences techniques et des financements. La priorité sera donnée aux sociétés ayant une portée mondiale et des bases régionales solides.

Inflation en Afrique, un lien avec la guerre en Ukraine ?

Sur les marchés traditionnels comme dans les supermarchés du continent, les prix des denrées de première nécessité ne cessent de flamber alors que certains experts font un rapprochement entre cette situation et l’invasion russe en Ukraine.Le monde retient encore son souffle au huitième jour des bombardements russes chez son voisin ukrainien. Si les Africains n’ont pas encore fini de dénoncer les « mauvais traitements » de leurs compatriotes dans ce théâtre de guerre, ils sont confrontés chez eux par une hausse démesurée des prix des produits alimentaires de base. Une situation qui met les États, les consommateurs et le secteur privé sous pression.

Dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mali ou en Mauritanie, le sac de farine de blé de 50 kg a sensiblement augmenté de même que le litre d’huile et le kilo de pommes de terre. Un alourdissement de la facture des courses alimentaires qui entraîne des protestations contre la vie chère.

Plusieurs Etats ont pris une batterie de mesures, allant de l’instauration de prix plafond à la suspension des taxes à l’importation ou douanières en passant par la baisse de TVA et le renforcement des contrôles des tarifs réglementés, dans le but de protéger le pouvoir d’achat.

Au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé notamment une baisse des prix la semaine dernière. Il s’agit de l’huile qui passe de 1200 FCFA à 1100 FCFA le litre, du riz brisé non parfumé de 15.000 FCFA le sac de 50 kg à 13.750 FCFA et du kilogramme de sucre de 625 FCFA à 600 FCFA. « Ces importantes mesures, au bénéfice des populations, auront un impact aussi bien au niveau de la mobilisation des recettes qu’au niveau budgétaire pour un montant global annuel de près de 50 milliards FCFA », avait assuré le chef de l’Etat sénégalais.

 Un «choc majeur» sur l’économie

Cependant, tous les commerçants, à l’image de Unacois/Jappo, ne sont pas d’accord avec ces mesures. Ils fondent leur raisonnement sur l’inflation sur les importations, consécutive au contexte de tensions entre la puissance russe et les occidentaux. « Le ministre du Commerce ne nous a pas consultés, alors que les prix de certains de ces produits sont homologués par les cours mondiaux. Pis, les prix indiqués ne peuvent pas être appliqués », a fait savoir Moustapha Lô, membre de cette association.

« Il n’y a que les importateurs qui sont en face des traders. (…) Ils importent en même temps que l’inflation qui s’est accentuée avec la guerre en Ukraine, mais aussi le rétrécissement et le recentrage des produits d’exportation de certains pays avec les effets de la pandémie de Covid », explique-t-il dans le journal Vox Populi.

L’économiste algérien Rabah Arezki semble appuyer cette thèse, en relevant dans une tribune publiée par Le Monde que « l’Afrique est très vulnérable à la hausse des prix des produits énergétiques et alimentaires ».  Il met en garde contre un « choc majeur » pour les ménages du continent, du fait des répercussions de l’offensive russe sur les marchés.

« L’invasion de l’Ukraine par la Russie a accentué la tendance à la hausse, déjà bien prononcée, des prix de l’énergie et des produits alimentaires. En plus d’être producteurs de gaz naturel et de pétrole, la Russie et l’Ukraine comptent ensemble pour à peu près 30 % de la production globale de blé et 80 % de l’huile de tournesol », a expliqué l’ancien économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Alors que le cessez-le-feu réclamé par l’Ukraine et la communauté internationale n’est pas encore obtenu, les sanctions des occidentaux continuent de se durcir contre la Russie, maintenant l’avenir économique du monde, notamment des Africains, dans une posture floue.

UEMOA : Patrice Talon pressenti à la présidence

Le président de la République béninoise, Patrice Talon, serait le favori pour prendre la présidence de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).Talon a émis le souhait de succéder à Roch Marc Christian Kaboré, renversé le 24 janvier dernier par une junte militaire, selon Jeune Afrique.

L’ex-président burkinabé en résidence surveillée depuis sa chute, avait été porté à la tête de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) le 25 mars 2021.

La nomination du président béninois pourrait être entérinée lors de la prochaine conférence extraordinaire des chefs d’État de l’instance qui devrait se tenir incessamment à Abidjan, la capitale ivoirienne, informe le média panafricain.

Considéré comme un îlot de stabilité depuis son indépendance, le Bénin est touché ces derniers mois par des attaques terroristes sanglantes attribuées à des groupes jihadistes liés à Al-Qaïda et à l’organisation État islamique (EI).

Les groupes jihadistes qui opèrent dans le Sahel notamment au Mali, au Niger et au Burkina Faso tentent d’étendre désormais leur influence vers les pays côtiers du Golfe de Guinée.

Covid-19 : soutien financier des États-Unis à la Côte d’Ivoire

Des membres du Congrès américain ont séjourné en Côte d’Ivoire.U.S Global Vax, une initiative des États-Unis pour l’accès mondial aux vaccins, va débourser 9,35 milliards f cfa supplémentaires pour « soutenir » les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de vaccination contre la Covid-19.

L’annonce a été faite, samedi 26 février 2022 à Abidjan, par Gregory W. Meeks, chef de la délégation des membres du Congrès américain au cours d’une conférence de presse.

Washington a démontré son engagement envers le continent africain face à la pandémie de Covid-19. Outre cela, le pays, à travers le Plan d’Urgence Présidentiel de Lutte contre le Sida (PEPFAR), aide les personnes infectées ou exposées au VIH.

Depuis deux ans, les États-Unis soutiennent les pays africains dans leur lutte contre la pandémie de Covid-19. Justifiant le soutien de son pays, M. Meeks a fait savoir que « la maladie ne connaît pas de frontières, c’est pourquoi il ne devrait pas avoir une baisse de la garde au niveau national ou international ».

« Aucun d’entre nous n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous », a-t-il dit, avant d’ajouter que « ce financement sera utilisé pour augmenter rapidement les taux de vaccination ».

Les membres de la délégation du Congrès américain se sont également félicités du fait que le président Joe Biden ait nommé la juge afro-américaine Ketanji Brown Jackson à la Cour suprême des Etats-Unis, une première dans l’histoire du pays.

Cette nomination de cette magistrate d’expérience, devrait être confirmée par le Sénat avant que Mme Brown Jackson ne s’installe à son poste.

Ces élus américains ont par ailleurs condamné fermement l’invasion de l’Ukraine par la Russie, estimant que ses actions du président Poutine sapent la démocratie dans le monde.

Guerre en Ukraine: l’UA exige un bon traitement des réfugiés africains

Au sixième jour de l’invasion russe, de nombreuses personnes dont des Africains continuent d’affluer aux frontières pour quitter l’Ukraine même si l’Union africaine (UA) déplore les « mauvais traitements » dont ces derniers sont victimes.C’est une attitude « inacceptable » à l’égard des ressortissants africains, selon Macky Sall et Moussa Faki Mahamat, respectivement Président en exercice de l’UA et Président de la Commission de cette organisation continentale.

Suivant de près l’évolution de la situation en Ukraine, ils se disent « particulièrement préoccupés par les informations rapportées selon lesquelles les citoyens Africains, se trouvant du côté Ukrainien de la frontière, se verraient refuser le droit de traverser la frontière pour se mettre en sécurité ».

Selon le quotidien burkinabè Wakatsera, des milliers d’Africains, ressortissants essentiellement de l’Afrique du sud, du Nigeria ou de la Côte d’Ivoire, pour ne citer que ces pays, sont « pris non seulement au piège » de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mais également de la « discrimination dans la tentative de traversée » vers les pays frontaliers pour échapper aux roquettes, obus et autres artillerie lourde. S’ils réussissent à traverser l’Ukraine sous la pluie des bombes, c’est la « désillusion » qui les attend aux frontières qu’ils doivent traverser pour s’éloigner du théâtre du conflit.

Face à ces rapports sur le « traitement différent inacceptable » des Africains, le chef de l’Etat sénégalais et le diplomate tchadien estiment qu’ils « seraient choquants et racistes et violeraient le droit international ».

Ce mardi, le journal rwandais The New Times  livre un témoignage fort sur la situation infernale des Africains en Ukraine. Il raconte « la triste histoire de deux sœurs rwandaises », Emmanuella Kanyana et Aline Uwamahoro. Les deux étudiantes sont « coincées » dans la ville de Soumy, dans le Nord-Est de l’Ukraine, à moins de 50 kilomètres de la frontière russe, non loin de Kharkiv, la deuxième plus grande ville du pays et théâtre d’intenses combats.

« Lorsque vous essayez de sortir de la ville, vous rencontrez des forces ukrainiennes ou russes et ils vous disent simplement de rentrer chez vous », dit Uwamahoro. En plus de cela, elle craint justement « que certaines personnes racistes en Ukraine ne profitent d’une telle période de chaos pour maltraiter les Noirs ». « Nous avons des gens racistes ici. Et le plus drôle, c’est que beaucoup de gens ont reçu des armes pour combattre les Russes. Il y a donc aussi un risque de se faire tirer dessus par des racistes », affirme-t-elle.

De ce fait, Macky Sall et Moussa Faki Mahamat exhortent « tous les pays à respecter le droit international et à faire preuve de la même empathie et du même soutien envers toutes les personnes qui fuient la guerre, nonobstant leur identité raciale ».

Par ailleurs, « les deux Présidents rappellent que toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit et, à ce titre, devrait bénéficier des mêmes droits de traverser la frontière pour se mettre à l’abri du conflit en Ukraine, quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale ».

Invasion de l’Ukraine : la Cédéao préoccupée par le sort de ses ressortissants

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) invite les belligérants « à assurer la sécurité » des citoyens de cet espace communautaire.Au cinquième jour de l’offensive de la Russie, les étrangers vivant en Ukraine sont dans le désarroi. En Afrique, des États comme la Côte d’Ivoire et le Maroc déclarent avoir pris les dispositions pour évacuer leurs ressortissants qui le souhaitent.

Vu la complexité de la situation sur le terrain, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) estime que la Russie et l’Ukraine doivent éviter de mettre en danger la vie de « l’ensemble des ressortissants de ses États membres ».

Par ailleurs, l’organisation régionale « condamne fermement » l’usage de la force militaire par Moscou. Une décision, regrette-t-elle, qui a déjà occasionné de nombreuses pertes en vies humaines, notamment au sein des populations civiles.

Toutefois, la Cédéao appelle « les deux parties à mettre fin aux combats et à recourir au dialogue pour résoudre leur différend dans l’intérêt de la paix » en Europe.

Crise en Ukraine : la Côte d’Ivoire entend évacuer les ivoiriens qui le souhaitent

Le ministère ivoirien des Affaires étrangères, fait savoir dans un communiqué que les dispositions sont prises pour assurer l’évacuation de l’Ukraine, des ivoiriens qui le souhaitent.

Le gouvernement ivoirien, préoccupé par la crise en Ukraine avec la dégradation de la situation ces derniers jours, a pris des dispositions pour assurer l’évacuation des Ivoiriens vivant et présents sur le territoire ukrainien, qui le souhaitent.

Selon un communiqué en date du vendredi 25 février 2022 à Abidjan, signé par le directeur de cabinet du ministère d’État, ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kabran Assoumou, une cellule est mise en place pour assister les ressortissants Ivoiriens vivant en Ukraine, depuis le vendredi 25 février 2022, sous la supervision de l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Allemagne, Philippe Mangou, en contact avec Abidjan.

Le gouvernement a également exprimé sa solidarité à tous les Ivoiriens vivant et présents sur le territoire ukrainien, un pays qui est l’objet d’attaques militaires de la part de la Russie, depuis le 24 février 2022. Plus de 500 ressortissants ivoiriens vivent en Ukraine.

Côte d’Ivoire : les Statuts et le Code Électoral de la FIF approuvés

Les textes de la Fédération ivoirienne de football ont été approuvés à l’unanimité par l’Assemblée générale extraordinaire. Il s’agit des statuts et du code électoral en vue de l’élection du nouveau président le 23 mars 2022.

Réunis en Assemblée Générale Extraordinaire le samedi 26 février 2022 dans l’optique de réviser les statuts et le code électoral de la Fédération Ivoirienne de Football, les membres actifs, par la méthode participative et inclusive, se sont accordés de façon consensuelle sur les textes. A l’unanimité, ils ont approuvé les statuts et le code électoral devant aboutir à l’élection du nouveau Président de la FIF, le 23 mars prochain à Yamoussoukro.

En conférence de presse après les travaux, la présidente du Comité de Normalisation, Mme Mariam Dao Gabala a exprimé sa fierté de la participation des acteurs qui montre bien qu’ils se sont approprié leur propre instrument.

« Les statuts et code électoral révisés ont été approuvés par les membres actifs avec une méthode participative et inclusive. Nous nous félicitons de la participation des clubs. Ils le disent eux-mêmes que de mémoire d’acteurs de football en Côte d’Ivoire, il n’y a jamais eu cette ouverture des discussions sur les statuts et le code électoral. Et c’est pour nous un sujet important parce que cela veut dire que de plus en plus les acteurs s’approprient leur propre instrument, leur propre constitution dans le cadre d’une association telle que la FIF. Nous avons abouti à l’adoption à l’unanimité des statuts ainsi que le code électoral. Et nous en sommes heureux et fiers parce que les statuts requéraient les 2/3 et nous sommes arrivés à l’unanimité. Cela veut dire que le processus qui a été engagé est un processus qui a finalement payé. Je voudrais aussi exprimer la fierté du Comité de Normalisation d’avoir pu passer cette deuxième étape, c’est-à-dire l’approbation des statuts et du code électoral et d’être engagé dans l’organisation de l’élection fixée au 23 mars 2022 ».

Source : Fédération ivoirienne de football

Côte d’Ivoire : le ministre de la Construction présente les réformes engagées dans le secteur foncier

Le ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, Bruno Koné, a présenté, le jeudi 24 février à Abidjan, les réformes engagées par le gouvernement pour assainir le secteur du Foncier urbain, de l’urbanisme et de l’habitat.

« Ma vision est d’offrir des services de qualité aux usagers tout en veillant à ce que les populations vivent dans un cadre de vie décent, assaini, mieux structuré et résilient. La mise en œuvre de cette vision nécessite un cadre législatif et réglementaire adapté. C’est la raison pour laquelle nous avons entrepris récemment des réformes fortes dans les secteurs du foncier urbain, de l’urbanisme et de l’habitat, afin de répondre le mieux possible aux besoins et aux exigences des populations », a souligné Bruno Koné.

Ces réformes, a-t-il précisé, viendront réguler au mieux les problématiques liées à l’urbanisation galopante des villes ivoiriennes. Elles permettront également de mettre en place un cadre de vie plus agréable et plus sécurisé.

Dans le secteur du foncier urbain, le gouvernement a adopté des textes en lien avec le Système intégré de gestion du foncier urbain (SIGFU), ainsi qu’un décret portant mise en œuvre du Projet de délimitation des territoires des villages du Grand Abidjan, etc.

Au niveau du secteur du développement urbain, plusieurs textes ont été adoptés. A savoir, un décret portant organisation des procédures d’élaboration, d’approbation et d’application des plans de lotissement. Tout comme une déclaration d’utilité publique de l’emprise réaménagée de la ligne 1 du métro d’Abidjan, etc.

Sur les réformes concernant le secteur de l’habitat, il s’agit d’un décret portant transformation de la SICOGI en une Société d’État dénommée Agence nationale de l’Habitat, en abrégé ANAH.

Ainsi que plusieurs autres réformes concernant le secteur de l’habitat, notamment celui du logement social.

En complément, l’État a décidé de mettre en place une parafiscalité sur un nombre limité de matériaux de construction : le ciment, le fer à béton et le marbre. La parafiscalité sur les matériaux permettra de mobiliser des ressources pérennes, stables et durables pour booster la production de logements sociaux à échelle industrielle, a expliqué le ministre Bruno Nabagné Kone.

 

 

Cédéao : la Cour de justice plaide pour l’harmonisation des systèmes judiciaires

Edward Amoako Asante, le président de la juridiction régionale, souhaite davantage que le droit communautaire corresponde aux lois en vigueur dans les États membres.Achever l’intégration juridique au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), c’est l’objectif d’Edward Amoako Asante. Le président de la Cour de justice de la Cédéao a déclaré qu’ « il est de la plus haute importance que les États membres transposent dans leur législation nationale le Traité révisé de la Cédéao de 1993
ainsi que les protocoles et les actes additionnels de la communauté ».

Il s’exprimait hier mercredi à Kwara, dans le Nord du Nigeria, lors d’un forum destiné aux juges, magistrats et fonctionnaires de la Justice. Cette activité s’inscrit dans le cadre d’une campagne de sensibilisation de la Cour de justice de la Cédéao.

Dans son propos, Edward Amoako Asante a souligné la nécessité « d’approfondir les relations entre les juges de la Cour de justice de la Cédéao et les tribunaux nationaux des États membres ».

Pour lui, c’est « crucial » dans le processus d’intégration. Le président de la Cour de justice de la Cédéao n’a pas manqué de rappeler que sa juridiction n’est pas en concurrence avec les tribunaux nationaux. Au contraire, a affirmé le juge, leurs rôles sont « complémentaires ».

Côte d’Ivoire Terminal présente l’état d’avancement du chantier du 2e terminal à conteneurs

Au cours d’une rencontre avec la presse, le 22 février 2022, l’entreprise Côte d’Ivoire Terminal a fait l’état des lieux des travaux d’avancement chantier du 2e terminal à conteneur du port d’Abidjan.

Le montant de construction du 2e terminal à conteneur du port d’Abidjan s’élève 262 milliards de francs CFA. Le marché a été attribué au concessionnaire Côte d’Ivoire Terminal. Le directeur général de cette entreprise, a assuré que les travaux avancement normalement (67%). Koen de Backker assure que : « ce nouveau terminal moderne, innovant et durable sera opérationnel en novembre 2022, pour accompagner la dynamique de croissance économique de Côte d’Ivoire et assurer la desserte des pays de la sous-région. »

Le directeur de l’ingénierie et de la maitrise d’ouvrage du port d’Abidjan, André N’Doli Kouadio explique que, ce projet est possible grâce aux investissements de l’ordre 269 milliards FCFA réalisés en amont par la tutelle, pour des travaux de terrassement et la création de 37.5 hectares de terre-plein par remblai hydraulique.

L’entreprise en charge de la construction fait savoir que, entre avril et août 2022, des 36 tracteurs électriques, 6 portiques de quai, et 13 portiques de parc, pour améliorer les capacités opérationnelles du port et renforcer l’attractivité de la place d’Abidjan seront réceptionnés.

Port d’Abidjan: vers le démarrage du 2e terminal à conteneurs

La construction et la gestion du projet sont confiés au consortium Bolloré Ports et APM Terminals.Le deuxième terminal à conteneurs du Port autonome d’Abidjan (PAA), dont les travaux sont actuellement à un taux global de 60%, démarre ses activités le 1er novembre 2022, selon le directeur général de Côte d’Ivoire terminal, Koen de Backker.

« On est très ferme sur notre date de démarrage, c’est un engagement qu’on a avec l’autorité concédante, le Port autonome d’Abidjan », a dit M. Koen de Backker lors d’une visite de presse sur le site.

Il a déclaré qu’aujourd’hui « on est sur la bonne route, on tient le planning » qui comprend deux projets en simultané, un premier portant sur la phase de construction et le second, concernant la mise en service et la partie des opérations du terminal.

Pour respecter les délais, les équipes vont s’agrandir fortement dans les semaines à venir, a-t-il fait savoir, annonçant que les systèmes informatiques et le système opérationnel sont mis en place pour un démarrage début novembre 2022.

L’arrivée des équipements est programmée pour le 17 avril et le 21 avril 2022. Le premier navire apportera les six premières grues de parc, puis, dans la première quinzaine du mois d’août, viendront les portiques avant la mise en service et l’inclusion des opérations.

L’Etat ivoirien, qui, à travers le Port d’Abidjan, a décidé de construire un second terminal à conteneurs, a mobilisé un investissement de 250 milliards Fcfa pour le remblai et le terrassement de 37,5 ha sur la mer, créant un terre-plein devant abriter les superstructures du terminal.

La construction du terre-plein sur lequel opère Côte d’Ivoire Terminal, a nécessité sur les 4 années de travaux, près de 221.000 tonnes de béton, 738.000 tonnes de granite (enrochement) et 11 millions de tonnes de sable pour le remblai et le terrassement.

Au terme d’un appel d’offres international, la construction et la gestion du projet ont été confiés au consortium Bolloré Ports et APM Terminals, qui ensemble ont donné vie à Côte d’Ivoire Terminal.

Grâce à un investissement de plus de 262 milliards Fcfa, soit 473 millions d’euros, ce second terminal à conteneurs offrira une plus grande capacité d’accueil des marchandises au port d’Abidjan qui sera une plateforme de transbordement de référence.

Cela permettra d’accroître les échanges dans la sous-région et contribuera au dynamisme des corridors Côte d’Ivoire-Burkina Faso-Mali par voie terrestre. A travers son réseau logistique multimodal, Côte d’Ivoire terminal renforcera la fluidité des importations et des exportations.

Cette plateforme sera un levier du développement des chaînes de valeur agricoles et bénéficiera notamment aux producteurs locaux des filières cacao (dont le pays est 1er producteur mondial), noix de cajou et mangues. A terme, elle devrait permettre la création de 450 emplois directs.

Dans un exposé, Grégoire Worko, a, avant la visite des quais, rails, pavages, les gâtes et la centrale électrique, fait savoir que cette plateforme obtiendra dès sa mise en service le label Green Terminal.

Le deuxième terminal à conteneurs du port d’Abidjan qui comprend 1100 m de quais de long, devrait accueillir plus de 1,5 million de conteneurs EPV par an, et recevoir bientôt 36 tracteurs électriques, 13 portiques de parc et six portiques de quai.

La construction de Côte d’Ivoire Terminal a nécessité 512 milliards Fcfa d’investissement dont 250 milliards Fcfa du gouvernement ivoirien et 262 milliards Fcfa, délaissés par les concessionnaires Bolloré Ports et APM Terminals.

La Cedeao lance un Comité régional de facilitation des échanges

L’organe va coordonner les comités nationaux en charge de la libre circulation des biens et des personnes.L’Afrique de l’Ouest fait un pas de plus vers l’intégration économique. En effet, la capitale togolaise, Lomé, abrite depuis le 21 février dernier la première réunion du Comité régional de facilitation des échanges (CRFE) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). L’activité qui dure trois jours, marque également le lancement officiel de ce nouvel organe communautaire.

Sorte d’institution faîtière des comités nationaux en charge de la libre circulation des biens et des personnes et composée de représentants des ministères du Commerce, des administrations des douanes et du secteur privé, le CRFE doit servir de plateforme de coopération et de coordination, pour une mise en œuvre harmonisée des réformes résultant des divers engagements.

Selon le ministre togolais du Commerce, Kodjo Adedze, la mise en place du CRFE marque « une étape décisive dans le renforcement de l’intégration commerciale dans l’espace Cedeao » car, « après 47 ans de vie de l’organisation commune, des obstacles, même du moyen âge, subsistent encore aux frontières et éloignent de l’objectif ».

« Il est donc impérieux que ces tracasseries inutiles d’un autre âge soient prises au sérieux et bannies », a-t-il indiqué à l’ouverture des travaux.

Côte d’Ivoire : les acteurs de la filière café-cacao font le point des travaux de traçabilité

Le premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a eu le 21 février 2022 à Abidjan, un échange avec l’ensemble des acteurs de la filière café-cacao sur l’état d’avancement de la mise en œuvre du système de traçabilité.

« Le Premier Ministre nous a invités à présenter l’état d’avancement de nos travaux sur la traçabilité du café et du cacao. Il a souhaité que nous le fassions en présence des exportateurs, avec lesquels nous sommes en contact quotidien… Nous avons la responsabilité de travailler ensemble de manière à ce que le cacao de notre pays soit défendu face aux consommateurs. C’est le même produit et nous avons les mêmes intérêts. Par conséquent, il n’y aura pas plusieurs traçabilités, mais une traçabilité unique au plan national », a déclaré le Directeur Général du Conseil Café-Cacao, Yves Brahima Koné.

Le Conseil a défini un système de traçabilité qui sera utilisable par tous les opérateurs. C’est dans ce cadre que s’inscrit le recensement de l’ensemble des producteurs de la filière. Tout comme le développement d’outils d’opérationnalisation du système de traçabilité. « D’ici fin mars 2022, nous allons commencer à distribuer les premières cartes aux planteurs », a-t-il dit.

Au regard de la règlementation de l’Union Européenne, à savoir l’interdiction d’importation dans sa zone de produits agricoles issus de la déforestation, la présidente du Groupement des exportateurs (#GEPEX), Françoise Mariame Koné Bédié, a salué l’initiative du gouvernement de mettre en place un système de traçabilité unique pour la Côte d’Ivoire, avec le soutien du secteur privé. « Nous avons beaucoup apprécié cette invitation du Premier Ministre. Les échanges qui ont meublé la rencontre ont été très enrichissants », s’est-elle réjouie.

Côte d’Ivoire : A Koro, une journée de sensibilisation U-report contre les drogues

Le mercredi 16 février 2022, toutes les communautés U-report de Côte d’Ivoire se sont retrouvées dans le département de Koro, plus précisément à Borotou-Koro (Complexe sucrier), dans le cadre d’une journée de sensibilisation dénommée « une jeunesse engagée pour une Côte d’Ivoire sans drogues ».

L’objectif de ce rassemblement était d’implémenter les bonnes pratiques de la communauté U-report de Borotou koro qui a remporté deux U- Actions au concours national lancé par l’UNICEF lors du dixième anniversaire de U-report dans le monde et le quatrième dans notre pays.

La délégation était composée du Sous-Directeur de la Protection de la Jeunesse, Oumar Diarrassouba, du Directeur Départemental de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion Professionnelle et du Service Civique, Raymond KOUAMÉ, de M. Stéphane GBONIKAN représentant l’UNICEF, et du délégué Conseil National de la Jeunesse de Côte d’Ivoire.

La Côte d’Ivoire inaugure un dispatching d’électricité, jeudi

L’infrastructure est le fruit d’une convention de financement conclue entre la Côte d’Ivoire et la Banque européenne d’investissement (BEI) en décembre 2015.Le Premier ministre ivoirien procédera ce jeudi 24 février 2022 à l’inauguration d’un nouveau dispatching national de Côte d’Ivoire Energies à Yamoussoukro qui a coûté 26,2 milliards Fcfa. L’infrastructure devrait permettre de fournir l’électricité selon les demandes en charges.

Ce dispatching national ou conduite du système électrique permettant d’assurer un équilibre permanent entre l’offre et la demande est le deuxième du genre en Côte d’Ivoire, après le barrage de Soubré. Il confirme la renaissance d’un secteur stratégique qui naguère fut un levier essentiel du miracle économique ivoirien des années 1970.

L’événement, placé sous la présidence du ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Thomas Camara, marquera d’une pierre blanche l’histoire du secteur de l’électricité en Côte d’Ivoire.

Le nouveau dispatching national situé à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, est bâti sur une superficie de 2,4 hectares et divisé en deux zones, à savoir la zone de dispatching et la zone d’habitation.

La zone du dispatching comprend le bâtiment principal « dispatching » composé de quatre étages (R+3) abritant les salles de conduite des départements de Transport et de Distribution. Outre ces infrastructures de base, le bâtiment principal comprend un restaurant et une infirmerie.

Le bâtiment principal comprend également un groupe électrogène de réservoirs d’eau de grande capacité, d’un poste électrique de livraison 15/0.4 kV comprenant 2 transformateurs de 1000 kVA et armoires de distribution.

La zone d’habitation, elle, comprend deux bâtiments d’habitations de cinq étages (R+4). Chaque bâtiment contient 12 appartements, une salle polyvalente, une salle de sport, une buanderie, un espace loisir (piscine et trois terrains de sport), ainsi que plusieurs autres commodités.

Le coût d’investissement du projet s’élève à 26,2 milliards de FCFA. La convention de financement a été conclue entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la Banque européenne d’investissement (BEI) le 21 décembre 2015.

La réalisation de ce projet a duré 36 mois. En termes d’impacts économiques, l’activité du nouveau dispatching de Yamoussoukro permettra d’améliorer la gestion en temps réel de l’équilibre entre la production et la consommation d’énergie électrique.

L’infrastructure va contribuer à assurer une meilleure qualité de la fourniture de l’électricité au niveau national et en direction des pays voisins interconnectés avec la Côte d’Ivoire (Burkina, Mali, Ghana, Libéria, Guinée).