Nigéria : hausse de 3,54 % du PIB au 2e trimestre 2022

L’économie nigériane connaît un taux de croissance nominal de 15,03% en glissement annuel.Malgré les indices négatifs enregistrés par de nombreux secteurs du Nigeria, le Bureau national des statistiques (NBS) du pays affirme que le Produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 3,54 % au deuxième trimestre de 2022.

Le NBS explique le Produit intérieur brut (PIB) nigérian global s’est établi à 45.000 trillions de nairas au deuxième trimestre de cette année en termes nominaux.

Cette performance, note le NBS, est supérieure à celle du deuxième trimestre de 2021, qui avait enregistré 39,12 trillions de nairas, ce qui indique un taux de croissance nominal de 15,03 % en glissement annuel.

Le Japon et la Bad appuient le secteur privé africain

Le Japon et la Banque africaine de développement (BAD) s’engagent à consacrer jusqu’à cinq milliards $, soit 3274 milliards Fcfa, au profit du secteur privé africain.L’annonce a été faite lors de la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8), qui s’est tenue les 27 et 28 août 2022 à Tunis, la capitale tunisienne. Elle intervient dans le cadre d’une coopération financière. L’aide s’étend sur la période la période 2023-2025.

Le financement se compose de 4 milliards de dollars au titre du guichet existant et d’un montant supplémentaire pouvant atteindre 1 milliard de dollars au titre d’un nouveau guichet spécial que le Japon mettra en place, indique une note de la Bad.

Dans le cadre de ce guichet spécial, le Japon accordera des financements aux pays qui font des progrès en matière de transparence et de viabilité de la dette et d’autres réformes, améliorant ainsi de manière régulière et significative la situation de leur dette.

Pour assurer sur le continent la sécurité alimentaire, le Japon et la BAD soutiendront l’agriculture et la nutrition, des domaines prioritaires de l’Initiative d’assistance renforcée au secteur privé en Afrique (EPSA 5) qui couvrira quatre domaines prioritaires : électricité, connectivité, santé, agriculture et nutrition pour répondre aux principaux défis de l’Afrique.

Lors de la cérémonie de lancement de l’EPSA 5, Masato Kanda, vice-ministre japonais des Finances pour les affaires internationales, a engagé son pays à soutenir les Etats africains tout en respectant leurs propres initiatives.

Akihiko Tanaka, président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), a déclaré de son côté que « face à la grave situation causée par de multiples crises, le renforcement de la résilience et la promotion de la sécurité humaine sont des éléments stratégiques de l’appui japonais à l’Afrique ».

« L’EPSA est un volet essentiel de notre partenariat avec la Banque africaine de développement pour relever les défis sociaux et économiques auxquels le continent est confronté. La JICA s’engage à travailler avec l’EPSA pour créer un avenir brillant et prospère », a-t-il ajouté.

Le président de la Bad, Akinwumi Adesina, a expliqué que « l’EPSA 5 est le type de coopération dont l’Afrique et le monde ont besoin. Les impacts croissants du changement climatique, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine signifient que nous devons faire encore plus que ce que nous avons fait précédemment, pour mobiliser le secteur privé et créer des opportunités d’emplois en Afrique ».

Cette « nouvelle initiative » vise des millions d’Africains, a-t-il fait savoir. Pour cette coopération financière, le Japon et la BAD uniront leurs forces pour soutenir les pays qui font face à d’énormes défis, notamment en matière de sécurité alimentaire, de changement climatique, de santé et de dette.

Le Japon avait annoncé le lancement de l’EPSA lors du sommet du G8 à Gleneagles en 2005. Depuis la TICAD 6 en 2016, Tokyo met à jour l’EPSA lors de la TICAD. Actuellement, le Japon apporte son soutien par le biais de l’EPSA4 (3,5 milliards de dollars USD de 2020 à 2022), qui a été lancé à la TICAD7, en 2019.

Côte d’Ivoire : le PIB estimé à près de 40.000 milliards F CFA

Le secteur industriel, à lui seul, pèse 22 % du Produit Intérieur Brut (PIB) ivoirien.La Côte d’Ivoire est la locomotive de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Son Produit Intérieur Brut (PIB) est évalué à 60 milliards de dollars américains, soit plus de 39.420 milliards F CFA. C’est 40 % du PIB de cet espace communautaire et des exportations de la zone.

Ces données ont été fournies aux investisseurs par le ministre ivoirien du Plan et du Développement, Kaba Nialé, lors d’un débat sur le thème « Industrialisation et diversification économique en Afrique » organisé dans le cadre de la 8e édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad 8) tenue du 26 au 28 août 2022 à Tunis (Tunisie).

La Côte d’Ivoire, qui compte environ 29 millions d’habitants, fait face au défi de la transformation structurelle de son économie, même si celle-ci a été très dynamique avec une croissance annuelle moyenne de 8 % sur la période 2012-2019.

« La pandémie de Covid-19 et la crise russo-ukrainienne ont montré une certaine résilience de l’économie ivoirienne avec un taux de croissance de 2 % en 2020 contre 7 % en 2021 », a indiqué Kaba Nialé, le ministre ivoirien du Plan et du Développement.

Ces évènements, dira-t-elle, ont également prouvé « la nécessité (pour la Côte d’Ivoire) d’aller plus loin dans la transformation de ses matières premières sur place (cacao, anacarde, hévéa, coton, produits miniers…) et dans l’élargissement de la base industrielle du pays ».

Le Plan National de Développement (PND, 2021-2025) de la Côte d’Ivoire projette un taux de croissance annuel moyen du PIB de 7,65 % avec d’importants investissements socio-économiques d’un coût global de 100 milliards de dollars américains dont les trois quarts sont attendus du secteur privé.

« C’est dire combien le secteur privé est placé au cœur de notre stratégie de développement à moyen terme », a expliqué Kaba Nialé, tout en évoquant l’attractivité de la Côte d’Ivoire grâce entre autres à l’amélioration du climat des affaires et le développement des infrastructures socio-économiques.

La Ticad, créée en 1993 par le Japon, est un forum organisé en collaboration avec les Nations Unies, le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) et la Commission de l’Union africaine (CUA). Ce rendez-vous est consacré au développement de l’Afrique.

La Côte d’Ivoire accueille Agri-tech Tunisia en novembre

La tenue de la « Semaine de l’agri-tech tunisienne » en Côte d’Ivoire est prévue du 21 au 25 novembre 2022.Après le Sénégal en mars 2022, la Côte d’Ivoire va accueillir le 2e périple ouest-africain d’Agri-tech Tunisia. Un projet qui a pour objectif le développement de partenariats durables entre les startups tunisiennes et les entreprises agricoles et agro-industrielles de la sous-région.

Il vise aussi à accroître la productivité agricole dans les pays cibles. Les activités principales sont le coaching et la formation des startups à l’exportation de leurs produits et services vers les pays de l’Afrique de l’Ouest, et l’organisation de la « Semaine de l’agri-tech tunisienne ».

Selon Walid Gaddas, dont la structure met en oeuvre ce projet, la rencontre d’Abidjan sera ponctuée par des conférences sur la digitalisation de l’agriculture ivoirienne et des rencontres avec des ministres.

Cette initiative vise, par ailleurs, le développement de six startups de l’agri-tech tunisienne à l’international en initiant des partenariats durables en Côte d’Ivoire. Quelque 50 entreprises locales bénéficieront de solutions pour accroître leur productivité et améliorer leur compétitivité.

Selon ses organisateurs, Agri-tech Tunisia se veut une opportunité en termes de création de valeurs ajoutées, de lutte contre le chômage, d’adaptation au changement climatique et de renforcement de la sécurité alimentaire.

Appuyé par le programme INNOV’I (programme d’appui à l’écosystème de l’entrepreneuriat et de l’innovation en Tunisie), le projet, financé par l’Union européenne, est mis en œuvre par Expertise France.

Avec l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), l’approche d’Agri-tech Tunisia veut favoriser une meilleure intégration sous-régionale à travers une coopération Sud-Sud gagnante pour toutes les parties.

Le projet aboutira à la signature d’accords commerciaux et des partenariats pour ancrer le positionnement des entreprises de l’agri-tech. La Côte d’Ivoire est un terreau fertile pour cette initiative, car le pays regorge de nombreuses filières agricoles (cacao, hévéa, coton, huile de palme).

Ethiopie : le secteur bancaire ouvert aux investisseurs étrangers

L’Ethiopie veut attirer les investissements et stimuler le marché des devises étrangères.La Banque nationale d’Éthiopie (NBE) a déclaré avoir finalisé les préparatifs pour ouvrir le secteur bancaire aux institutions financières étrangères.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la réforme du gouvernement qui ouvre les secteurs précédemment contrôlés par l’État aux investisseurs étrangers afin de stimuler l’afflux de capitaux étrangers.

L’autorisation aux institutions financières étrangères à travailler en Éthiopie a été évoqué pour la première fois par le Premier ministre, Abiy Ahmed, en février dernier, qui a demandé aux banques locales de se préparer à la concurrence étrangère.

« Les préparatifs comprennent la révision des systèmes juridiques et réglementaires afin de créer un environnement propice à l’activité des institutions financières étrangères dans le pays », a expliqué le directeur de la supervision de la NBE, Frazer Ayalew.

Selon les responsables de la Banque centrale, cette mesure contribuera à attirer les investissements, à stimuler les devises étrangères, à fournir des crédits suffisants dans tous les secteurs du pays et à rendre le système bancaire plus avancé et plus compétitif.

A ce jour, il existe 30 banques privées et deux banques d’État, avec près de 9000 agences dans le pays. Leur bénéfice net annuel cumulé a bondi de 122 % pour atteindre 1 milliard de dollars au cours de l’exercice financier qui vient de s’achever, comparé à 2019.

Ces institutions bancaires disposent désormais d’un capital total de près de 4 milliards de dollars en 2022, et affichent une croissance annuelle moyenne de 27 %.

Zimbabwe : la Bad va financer le secteur ferroviaire et routière

La Banque africaine de développement (Bad) s’est engagée à soutenir le Zimbabwe à améliorer ses infrastructures de transport afin de développer des opportunités pour le secteur privé du pays.Le vice-président de la Bad pour le secteur privé, les infrastructures et l’industrialisation, Solomon Quaynor a déclaré que le Zimbabwe était un point de transit important pour les marchandises destinées aux ports du Mozambique et de l’Afrique du Sud. En ce sens, il a donc bénéficié d’une amélioration de ses infrastructures ferroviaires et routières.

« La Banque souhaite approfondir son travail dans le secteur privé en général, et plus particulièrement en ce qui concerne les investissements dans les infrastructures de transport et de logistique des corridors économiques », a déclaré M. Quaynor dans un communiqué jeudi.

Le gouvernement zimbabwéen a déclaré le réseau routier du pays en « état de catastrophe » et a fait appel à l’aide internationale pour réhabiliter les routes afin de combler les nids de poule et, dans certains cas, refaire des routes entières.

Solomon Quaynor a appelé à une plus grande coordination entre la Reserve Bank of Zimbabwe (Banque centrale) et les milieux d’affaires afin d’améliorer l’environnement des devises étrangères et de débloquer de nouvelles opportunités pour les investissements du secteur privé.

M. Quaynor fait partie d’une délégation de la Bad qui était au Zimbabwe la semaine dernière pour discuter des moyens de développer le secteur privé et d’exploiter les ressources énergétiques renouvelables du pays.

Il était accompagné dans sa visite par le vice-président de la Bad pour l’électricité, l’énergie, le climat et la croissance verte, Kevin Kariuki, et d’autres responsables de ladite banque.

Cette mission fait suite à une visite du président de la Bad, Akinwumi Adesina, en juillet, pour des discussions avec le gouvernement sur l’apurement des arriérés de dette du Zimbabwe.

L’Eswatini et l’Indonésie vont renforcer leur coopération

Les deux pays prévoient de signer un accord de coopération économique visant à renforcer leurs relations bilatérales.L’Eswatini et l’Indonésie explorent les voies et moyens permettant de rendre plus dynamique leur coopération économique.

Selon des informations parvenues à APA jeudi 25 août, le roi Mswati III d’Eswatini, qui est en vacances en Indonésie, a rencontré le président Joko Widodo, pour discuter des efforts visant à accroître la coopération économique dans les secteurs de la santé, du tourisme, des infrastructures et de l’énergie.

« Le roi Mswati profite de ses vacances pour tenir une réunion avec le président indonésien afin de discuter des efforts visant à accroître la coopération entre les deux pays, en particulier dans le secteur économique », a déclaré la ministre des Affaires étrangères d’Indonésie, Retno Marsudi.

Elle a  ajouté que les deux dirigeants ont discuté de la manière dont les secteurs privés et les entreprises publiques des deux pays pourraient établir des partenariats plus étroits.

Selon Mme Marsudi, les deux pays prévoient de signer un accord de coopération pour renforcer les relations bilatérales, notamment dans le domaine économique. « Les ministres des Affaires étrangères (d’Indonésie et d’Eswatini) sont chargés de préparer le document », a-t-elle dit.

Il s’agit de la septième visite du roi Mswati en Indonésie, les visites précédentes ayant eu lieu en 2002, 2003, 2007, 2008, 2015 et 2019. Le roi d’Eswatini est accompagné du ministre des Affaires étrangères, Thulisile Dladla.

Côte d’Ivoire : entre « 300 à 400 milliards Fcfa » de poissons importés par an

La Côte d’Ivoire qui importe entre « 300 à 400 milliards de Fcfa » de poissons par an, veut combler le gap avec des modèles aquacoles innovants.« Les importations (de poissons) sont chiffrées entre 300 et 400 milliards Fcfa par an, ce qui est une sortie de devises importante », a dit mercredi M. Kalilou Camara, chef de service suivi et évaluation de la composante nationale de l’unité de coordination du projet Fish4ACP.

M. Camara s’exprimait lors d’une visite d’un système d’aquaculture hors sol en eau recirculée, à Abatta, à l’Est d’Abidjan, dans le cadre du projet Fish4ACP, mis en œuvre par la FAO, et visant à développer des modèles améliorés d’affaires dans la filière piscicole.

Avec ce système, la FAO veut aider la Côte d’Ivoire à promouvoir des modèles aquacoles innovants. Aujourd’hui, les fermes d’élevage de poissons dans le pays sont à un taux de plus 90% et l’organisation veut encourager d’autres pratiques pour une autosuffisance.

« Sur les cinq années à venir, c’est une production de 150.000 tonnes par an que nous voudrions bien atteindre, de 2022 à 2026 », a indiqué M. Kalilou Camara, le chef de service suivi et évaluation de la composante nationale de l’unité de coordination du projet Fish4ACP.

Le besoin de couverture en ressources halieutiques, au niveau national, est de 500.000 tonnes, a rappelé M. Camara Kalilou. La Côte d’Ivoire veut atteindre 150.000 tonnes par an pour combler son déficit.

La stratégie décennale de mise à niveau de la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia adoptée par les acteurs de la chaîne de la valeur avec l’appui technique du programme FISH4ACP, prévoit en son premier axe l’intensification durable de la production.

Elle prévoit également l’expansion des fermes des pisciculteurs actuels à travers la professionnalisation des métiers, l’accès à des financements adaptés et l’accès à des intrants de qualité dans toutes les régions aquacoles ainsi que la promotion de systèmes de production plus performants et formels, adaptés aux conditions locales.

L’Etat, renseignera-t-il, envisage « la défiscalisation et la détaxation des intrants et des aliments (avec) des partenariats qui sont déjà mis en place pour faciliter l’accessibilité et la disponibilité dans chaque grande région de la Côte d’Ivoire ».

« La défiscalisation va porter sur les intrants, l’aliment, le matériel, les géniteurs », a précisé M. Camara, ajoutant que le gouvernement va accompagner la filière piscicole à expérimenter de nouvelles technologies.

Mme Mariam Fofana, une restauratrice, qui a accueilli des aquaculteurs sur son site a ajouté à son arc l’aquaculture. Elle pratique l’aquaculture en hors sol avec le système d’eau recirculée.

Dans des bacs de rétention d’eau, Mme Fofana fait grandir les poissons de l’état larvaire à un état marchand. En hors sol, il y a l’électricité à assurer, mais aujourd’hui elle se dit « satisfaite » pour avoir en mois d’un an rentabilisé son investissement estimé à 10 millions Fcfa.

Elle a partagé ses expériences avec plus d’une vingtaine d’aquaculteurs venus de différentes régions de la Côte d’Ivoire dans le cadre du projet Fish4ACP. Mme Fofana, une aquaculturiste passionnée, a expliqué le système d’eau recyclée, où l’eau est filtrée en continu.

Elle produit une capacité de 8 tonnes l’année soit 4 tonnes par cycle de six mois, des tilapias de taille marchande de 600 g. Le tilapia, très prisé en Côte d’Ivoire, est facile à élever car il vit en eau douce, et n’est pas très sujet aux maladies.

Mme Traoré Djiré, coordonnateur national, a fait savoir que l’objectif du programme Fish4ACP, qui vise à valoriser le potentiel de la pêche en Côte d’Ivoire et à augmenter la production nationale pour atteindre dans 10 ans environ 70.000 tonnes.

La FAO essaie à travers ce programme de promouvoir de nouveaux systèmes productifs. Aujourd’hui, l’élevage le plus pratiqué est celui sous forme d’étang. Le programme Fish4ACP, mis en œuvre par la FAO, est financé par l’Union européenne et le gouvernement allemand à hauteur de 55 millions de dollars.

La Côte d’Ivoire a été sélectionnée pour sa chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia. Le programme Fish4ACP (mise en œuvre en Afrique, Caraïbes et le Pacifique) qui a démarré en 2020 a été lancé en 2021.

Fièvre aphteuse : le Botswana suspend ses exportations de viande

Le Botswana a suspendu les exportations de bovins et de produits carnés connexes à la suite d’une suspicion d’épidémie de fièvre aphteuse dans le pays.L’annonce a été faite par le directeur par intérim du Département des services vétérinaires, Kefentse Motshegwa. Selon M. Motshegwa, la suspension fait suite à une épidémie de fièvre aphteuse dans le district du Nord-Est, près de la frontière avec le Zimbabwe.

« Les exportations d’animaux à sabots fendus, de bœuf, de viande fraîche et de produits animaux bruts ont été suspendues », a indiqué le haut fonctionnaire dans un communiqué. Et d’ajouter que tous les mouvements et l’abattage de bovins à l’intérieur du pays ont également été suspendus jusqu’à nouvel ordre. « La restriction des mouvements facilite les enquêtes sur la maladie et sera levée une fois les enquêtes terminées », a précisé le responsable.

La fièvre aphteuse est une maladie virale hautement contagieuse qui touche les bovins, les porcs, les moutons, les chèvres et autres animaux bi-ongulés.

La suspension devrait nuire aux revenus du Botswana, qui est l’un des principaux exportateurs de viande bovine vers l’Union européenne, où il bénéficie d’un accès en franchise de droits et de quotas. L’année dernière, les exportations de bœuf vers l’UE ont rapporté environ 20 millions de dollars américains au pays.

L’interdiction de la circulation du bétail fait suite à une mesure similaire prise par l’Afrique du Sud voisine la semaine dernière.

Zambie-Qatar : signature d’un accord sur le transport aérien

La nouvelle convention permettra à Qatar Airways d’augmenter la fréquence de ses vols directs entre Doha et Lusaka.L’accord, qui a été signé mardi à Doha par le ministre zambien des transports, Frank Museba Tayali, et le ministre qatari des Transports, Jassim Seif Ahmed al-Sulaiti, prévoit le renforcement de la coopération entre les deux pays « dans le domaine du transport aérien ouvert ». 

Dans un communiqué, le Qatar a déclaré que l’accord « s’inscrit dans le cadre de la liaison du Qatar avec des accords de services aériens qui ouvrent la voie au transporteur national pour étendre son réseau de destinations afin d’atteindre davantage de destinations mondiales ».

Qatar Airways a déjà des vols directs vers la capitale zambienne Lusaka et l’accord verrait la compagnie aérienne du Moyen-Orient augmenter la fréquence de ses vols.

Les deux ministres ont également passé en revue les relations bilatérales entre leurs pays dans les domaines des services de transport et de l’aviation civile.

Chine : les dessous de l’annulation de la dette africaine

Accusée d’entraîner des pays africains dans le « piège de la dette », la Chine a annoncé l’annulation de 23 prêts accordés à 17 pays africains.L’Afrique doit-elle se réjouir de cette apparente générosité de la part de Pékin ?

En effet, la Chine a annoncé qu’elle renonçait à 23 prêts sans intérêt accordés à 17 pays africains et qu’elle offrait dix milliards de dollars de ses réserves aux Fonds monétaires internationaux.

Le Forum sur la coopération sino-africaine, qui s’est tenu la semaine dernière, a été l’occasion pour le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, de confirmer cette mesure. Mais, il n’y a eu aucun détail clair sur la valeur des prêts et sur les nations africaines qui en étaient les bénéficiaires.

Ces prêts sans intérêt (au nombre de 23) sont arrivés à échéance à la fin de l’année 2021, a-t-il précisé.

Les dettes des pays africains vis-à-vis de la Chine varient d’un pays à l’autre. Selon les autorités chinoises, la Chine aurait prêté 153 milliards de dollars à des Etats et à des entreprises africaines, entre 2000 et 2019.

Selon les chiffres fournis par la Chine, au moins dix milliards de dollars de dettes africaines envers la Chine ont été annulés depuis le début de ce siècle.

Un rapport de la China Africa Research Initiative affirme qu’entre 2000 et 2019, Pékin a annulé des prêts à taux zéro d’une valeur de 3,4 milliards de dollars.

La question de la dette africaine est un enjeu par les puissances occidentales. Elle n’échappe pas à la bataille d’influence qui se joue sur le continent entre Pékin et les puissances occidentales.

Cette décision, dont certains détails sont encore enveloppés de secret, au regard de certaines critiques, n’a pas dissuadé les sceptiques de s’épancher sur les véritables intentions de la Chine en Afrique.

Ils font valoir, avec une certaine justification, que les prêts annulés ne représentent qu’une infime partie de la dette financière de l’Afrique envers la deuxième puissance économique mondiale après les Etats-Unis.

La Chine est accusée d’entraîner des pays africains dans le « piège de la dette », dans un contexte de rivalité accrue avec les puissances occidentales. Des accusations que, l’empire du Milieu s’est employé, à coups d’annonces, à balayer auprès de ses partenaires africains.

Toutefois, force est de constater que la grande majorité des prêts récents de la Chine en Afrique concernent plutôt des prêts concessionnels et commerciaux. Ils ne sont donc pas concernés par cette politique d’annulation bien que certains de ces prêts aient été restructurés.

Ainsi, l’annonce peut être trompeuse, étant donné que l’annulation quasi totale de la dette ne laisse pas nécessairement de « trace positive sérieuse » sur les énormes concessions commerciales qui maintiennent le continent embourbé dans l’endettement envers la Chine.

En 2021, la dette de l’Afrique envers la Chine est estimée à 21% de l’ensemble de la dette du continent.

Des recherches ont montré que les annulations de dettes de la Chine en faveur l’Afrique n’ont rien de nouveau, celles de ces dernières années témoignant d’un comportement régulier de la part de l’empire du Milieu, devenu un géant économique mondial, qui est, de loin, l’un des principaux partenaires commerciaux du continent.

Des intentions néo-colonialistes ?

Depuis les années 1990, lorsque les intérêts économiques de la Chine en Afrique ont pris de l’ampleur, les pays du continent se sont retrouvés à contracter des dettes croissantes auprès de la Chine, une situation qui perdure à ce jour et qui fait dire à certains sceptiques que Pékin a des intentions néo-colonialistes sur le continent.

Ils parlent des pièges ultimes de la dette qui, à long terme, rendraient les gouvernements africains paralysés par leur endettement envers la Chine. En effet, les conditions de ces prêts finiraient par asservir nos Etats et les enfoncer davantage dans les desseins néocoloniaux chinois.

La position des principaux candidats kenyans aux élections du 9 août est peut-être révélatrice de la méfiance persistante de certains hommes politiques africains à l’égard de la Chine, en dépit de sa politique bien accueillie consistant à offrir de l’aide sans faire preuve de condescendance à l’égard de la politique des pays bénéficiaires, un reproche fait aux pays occidentaux.

Un très grand nombre de dirigeants africains sont à l’aise avec Pékin, qui n’a pas pour politique de joindre le geste à la parole sur le plan politique. Ils n’apprécient guère cette attitude de l’Occident qui leur rappelle volontiers leurs mésaventures coloniales qui ont coûté cher à l’Afrique et aux Africains.

Mais quelque chose dans les prêts et autres aides chinoises à l’Afrique reste profondément suspect du point de vue des Africains, qui sont enclins à penser au cynisme à l’égard de tout ce qui vient de l’extérieur, sur un continent dont les ressources minérales sont convoitées par les puissances occidentales.

Comme tous les prêts annulés dans le passé, ces derniers n’ont aucun poids pour secouer de manière significative l’équilibre inégal du pouvoir économique entre l’Afrique et une superpuissance comme la Chine qui talonne les Etats-Unis et qui ambitionne d’être la première économie du monde.

Sénégal : près de 31 milliards F CFA pour le bitumage de la route Oréfondé-Nguidjilogne

Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération et Sultan Abdulrahman Al-Marshad, Directeur Général du Fonds Saoudien de Développement, ont signé mardi à Dakar l’accord de financement du projet.Le gouvernement du Sénégal exécute une stratégie de désenclavement des localités du Nord du pays à travers la construction de voies de communication. La signature de l’accord de financement du projet de réhabilitation et de bitumage du tronçon Oréfondé-Nguidjilogne s’inscrit dans ce cadre.

Cette route sera financée par le Fonds Saoudien de Développement pour un montant de 176,2 millions de riyals, soit près de 31 milliards F CFA. Selon Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Économie, du Plan et de la Coopération, son pays « ne ménagera aucun effort afin de garantir la réussite de la mise en œuvre de cet important projet » grâce notamment à « une accélération des procédures ».

Pour sa part, Sultan Abdulrahman Al-Marshad, Directeur Général du Fonds Saoudien de Développement, a déclaré que « le projet visant à élargir la route Oréfondé-Nguidjilogne conformément aux normes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), facilitera les échanges commerciaux (entre cette zone et le reste du Sénégal) et réduira les accidents ».

Le partenariat liant le Fonds Saoudien de Développement et l’Etat du Sénégal remonte à la fin des années 70. A ce jour, des financements de 1783 millions de riyals saoudiens, soit plus de 300 milliards F CFA, ont été conclus dans les secteurs des infrastructures routières et de l’hydraulique, de l’énergie, de l’agriculture, de la santé et de l’éducation.

Sénégal : imbroglio autour des droits télé du Mondial 2022

Deux médias, l’un public et l’autre privé, revendiquent chacun l’exclusivité des droits de retransmission de la Coupe du monde de football qatarie.Est-ce la fin d’un monopole au Sénégal ? Rien n’est moins sûr ! La Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS, publique) et le Groupe E-Media Invest (privé) se disputent les droits de diffusion du prochain Mondial de football (20 novembre – 18 décembre 2022).

Dans un communiqué publié ce vendredi, le Groupe E-Media Invest, lancé en septembre 2018, dit avoir « acquis, le 28 avril 2022, les droits télévisés à la suite d’un appel d’offres placé sous le contrôle effectif de la Fédération internationale de football association (Fifa) ».

Par conséquent, le média privé dirigé par le journaliste Mamoudou Ibra Kane « s’arroge l’exclusivité de la retransmission en free to air (accès libre) des matchs sur toute l’étendue du territoire sénégalais » grâce à un contrat « signé le 24 juin 2022 avec New World TV, la société adjudicataire des droits en Afrique auprès de la Fifa ».

De son côté, la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise affirme obtenir les mêmes droits avec « l’appui de l’État ». Le site Dakaractu soutient avoir contacté Me Louis Biyao, avocat New World TV. Selon ce dernier, « la RTS est seule détentrice des droits de diffusion au Sénégal » en déboursant près d’un milliard de francs CFA puisque le contrat avec le Groupe E-Media Invest a été résilié avec effet immédiat pour non-respect des engagements.

Au regard de l’enjeu commercial de la Coupe du monde, on s’achemine peut-être vers une bataille juridique entre les deux médias à trois mois du début de la compétition.

Le Ghana veut lutter contre la dépréciation de sa monnaie

L’objectif recherché est de renforcer les ventes aux enchères de devises de la banque centrale.Le Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque du Ghana (BoG) a augmenté le taux directeur de 300 points de base à 22% afin d’endiguer la hausse du taux d’inflation et de contrôler la dépréciation de la monnaie locale, le cedi.

La BoG a également augmenté les réserves primaires obligatoires des banques de 12 à 15% dans le but d’éponger les liquidités dans l’économie.
Selon les rapports des médias locaux vendredi, les décisions politiques font partie des résolutions prises lors de la réunion d’urgence du Comité de politique monétaire tenue le 17 août dernier à Accra.

La réunion a également annoncé des plans de la banque centrale pour acheter tous les gains en devises étrangères provenant du rapatriement volontaire des recettes d’exportation des sociétés minières, pétrolières et gazières afin de soutenir la liquidité des devises étrangères dans le pays.

Pour rappel, le Ghana s’est beaucoup battu pour remettre son économie sur la voie d’une croissance positive après les effets de la Covid-19, en demandant au Fonds monétaire international (FMI) des fonds de sauvetage, et en s’efforçant de contrôler un taux d’inflation croissant de 31,7%, un faible taux de change du cedi et une dette élevée.

Emirates suspend ses vols vers le Nigeria ‎

La compagnie aérienne basée à Dubaï a fait état de difficultés pour accéder à ses fonds au Nigeria.‎Emirates Airlines a annoncé que ses vols vers le Nigeria seront suspendus d’ici au mois prochain en raison de son incapacité à expédier ses fonds depuis le pays d’Afrique de l’Ouest à cause des restrictions liées à l’accès aux devises étrangères.

‎Emirates a déclaré que malgré la disposition des autorités locales à résoudre le problème, aucune solution n’a encore été trouvée et qu’il est maintenant opportun du point de vue des affaires d’arrêter les vols d’ici au 1er septembre 2022. ‎

‎Cela limitera les pertes supplémentaires subies par l’exploitation au Nigeria, où les voyageurs potentiels peuvent obtenir un remboursement de leurs billets d’avion par la compagnie aérienne. Celle-ci a promis de reconsidérer sa décision si une solution est trouvée par les autorités nigérianes, qui n’ont pas encore réagi.

Congo Terminal soutient la réinsertion sociale des jeunes garçons en situation de rue

Le 10 août 2022, Congo Terminal filiale de Bolloré Ports a renouvelé son engagement pour la réinsertion socio-économique des jeunes en situation de rue via une convention de partenariat avec le Samu social pour l’apprentissage des jeunes dans son atelier technique.Ce protocole donne la possibilité à cinq jeunes suivis par le Samu Social de bénéficier d’une formation professionnelle à travers un stage d’apprentissage d’une durée de 6 mois en mécanique, soudure, électricité ou tôlerie. Un programme qui vise la contribution de leur réinsertion socio-économique.

« Depuis plusieurs années, Congo Terminal œuvre pour la réinsertion sociale des jeunes en situation de rue. Dans ce but, nous avons mis en place un projet d’accompagnement professionnel pour leur permettre d’accéder à une meilleure qualité de vie. À ce jour, plus d’une vingtaine de bénéficiaires ont été concernés par cette initiative », a expliqué Anthony Samzun, Directeur général de Congo Terminal.

« Je rêvais d’une vie meilleure. Aujourd’hui Congo Terminal réalise mon rêve. Grâce au partenariat avec le Samu Social, j’ai pu obtenir une qualification, un métier en même temps qu’un statut valorisant au sein de la société́. Je suis employé de Congo Terminal », a indiqué un bénéficiaire qui a requis l’anonymat.

Depuis 2015, Congo Terminal collabore avec le Samu social pour la réinsertion socio-économique des jeunes garçons en situation de rue. Créé en 2006 à la demande de la mairie de Pointe-Noire, le Samu social œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des enfants de la rue à travers des soins médicaux et psychosociaux, éducatifs, social et économique.

A propos de Congo Terminal

Congo Terminal, concession de Bolloré́ Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs.

Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté́) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

www.congo-terminal.net

Contact presse :

Ghislain Maginot, Chef section Médias – Congo Terminal

T +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@congo-terminal.com

Mobile money en Côte d’Ivoire : controverse autour des frais de commission

Après une semaine de grève, le Collectif des propriétaires de points mobile money a décidé de prélever 100 F CFA lors de chaque transaction (dépôt ou retrait d’argent).Cinq organisations, dont le Syndicat national des propriétaires de points de vente mobile money de Côte d’Ivoire (Synam-CI) et l’Association des marchands indépendants mobile money de Côte d’Ivoire (Amimomoci), annoncent unilatéralement dans un communiqué « la reconduction de l’application des frais de prestation de proximité de 100 F CFA par transaction ».

Ledit montant, précise la source, « pourra au cas échéant subir des modifications (baisse, hausse ou suppression) en fonction de la suite des négociations avec les autorités et les opérateurs ». Mais en Côte d’Ivoire, ce type de décisions est notamment soumis à la validation de l’Autorité de régulation des Télécoms/TIC (ARTCI) et des opérateurs de téléphonie.

Poursuivant, le Collectif des propriétaires de points Mobile money dit attendre de l’Etat qu’il homologue « les prix et les commissions en vigueur dans (leur) secteur (pour) garantir la pérennité » de leurs activités.

Aux opérateurs, il demande le rétablissement « immédiat et sans délai » des comptes de leurs membres résiliés pour causes d’application des frais de prestation de proximité. Par ailleurs, le collectif interpelle Wave « sur les cas d’exactions, d’interpellation et de garde à vue à la police » de certains de ses membres ayant exprimé leur mécontentement par un arrêt de travail de sept jours. Le mot d’ordre de grève a finalement été levé à l’issue de l’Assemblée Générale extraordinaire du 9 août dernier.

Financement: Partenariat entre BGFIBank et African Guarantee Fund

Cette nouvelle convention permettra au Groupe BGFIBank d’accélérer l’accès au financement de la clientèle des PME.Le Groupe BGFIBank et le Groupe African Guarantee Fund (AGF) ont signé , vendredi à Libreville, une ligne de garantie de portefeuille d’un montant total de 50 millions d’Euros (plus de 32 milliards FCFA), destinée à couvrir les crédits alloués aux Petites et moyennes entreprises (PME) africaines.

Cette nouvelle convention permettra au Groupe BGFIBank présent sur plusieurs métiers  financiers et doté d’un fort ancrage panafricain, à travers ses diverses filiales, d’accélérer l’accès au financement de la clientèle des PME, véritable levier de développement des économies africaines.

L’accord de partenariat a été signé par M. Henri-Claude Oyima, Président directeur général du Groupe BGFIBank et M. Jules NGankam, Directeur général du Groupe African Guarantee Fund, en présence de l’ensemble du Top management du Groupe BGFIBank et du Groupe AGF.

 Pour le Groupe BGFIBank, ce partenariat s’inscrit en ligne avec les ambitions de son projet d’entreprise Dynamique 2025 qui prône, entre autres, l’inclusion financière, laquelle implique l’accroissement du segment PME dans le portefeuille global de crédits.

«  Vecteur de développement et de valeur ajoutée pour le continent africain, l’essor d’un tissu de PME solide et prospère constitue pour nous une opportunité » a déclaré  Henri-Claude Oyima. Selon lui, cette opportunité passe inéluctablement par la mise en œuvre des synergies entre partenaires de références afin de surmonter les défis que pose le financement de cette clientèle spécifique. 

« Le partenariat que nous nouons ce jour avec l’AGF ouvre une nouvelle ère à bien des égards ». a conclu le Président directeur général du Groupe BGFIBank. 

De son côté, M. Jules NGankam, a salué la consolidation de la relation entre le Groupe BGFIBank et le Groupe AGF en faveur des PME en Afrique. 

« Le Groupe AGF et le Groupe BGFIBank collaborent depuis huit ans et cette nouvelle convention témoigne de notre volonté de continuer à soutenir les PME, acteurs majeurs de la création d’emplois en Afrique », a-t-il expliqué, soulignant que « nous considérons l’entreprenariat féminin comme un pilier de la croissance économique ». 

« Ainsi, grâce au programme AFAWA Guarantee for Growth, mis en œuvre par l’AGF en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD), les filiales du Groupe BGFIBank soutiendront avec des conditions plus avantageuses les PME de l’entrepreneuriat féminin. » a conclu M. NGankam.

Electricité : 4 pays ouest africains bientôt interconnectés

La construction de la ligne d’interconnexion électrique dénommée « Traité CLSG » est achevée à 97%.La Côte d’Ivoire, le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée renforcent leurs échanges en matière d’énergie. Ainsi, ces quatre pays de l’Afrique de l’Ouest ont signé un Traité en 2012 qui a, entre autres, créé la TRANSCO CLSG, une société supranationale, détenue à part égale par les sociétés nationales d’électricité et chargée de financer, construire, détenir, exploiter, maintenir et développer la ligne d’interconnexion électrique Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-Guinée.

« A l’endroit de TRANSCO CLSG, mes félicitations pour l’achèvement de la phase de construction de la ligne du projet CLSG, malgré les nombreuses difficultés rencontrées », a dit le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly.

Il s’exprimait ce vendredi à Abidjan lors de la 3e réunion du Comité directeur du Projet CLSG qu’il préside.

Prenant la parole, le Président du Conseil d’administration de TRANSCO CLSG, Sidibé Noumory a révélé « un avancement significatif de 97% (des travaux), soit la construction effective des 1303 km de ligne ».

Selon lui, le projet a permis la réalisation de douze postes de haute tension et centres de contrôle associés avec « un début d’écoulement de puissance depuis la Côte d’Ivoire d’environ 50 MW à la pointe ».

« Le Comité de pilotage, a-t-il dit, recommande, entre autres mesures, l’approbation du budget 2022 et du tarif de transport associé, ainsi que les conforts nécessaires l’autorisant à bénéficier d’appuis financiers de banques régionales en attendant au besoin des ressources financières additionnelles en étude chez certains bailleurs de fonds ».

Poursuivant, M. Noumory a appelé les pays concernés à prendre les mesures dérogatoires nécessaires pour permettre le raccordement au réseau CLSG dans les meilleurs délais pour satisfaire les gros consommateurs d’énergie, notamment les sociétés minières en activité dans la zone.

La ligne d’interconnexion électrique CLSG qui s’inscrit dans cette dynamique, est un projet ambitieux et innovant du plan directeur de 2011 des moyens de production et de transport du Système d’échanges d’énergie électrique ouest africain (EEOA) et dont la réalisation a été possible grâce à un engagement fort des chefs d’Etats des quatre pays membres.

Ce qui fait dire au ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, que le projet CLSG se présente aujourd’hui comme une autoroute électrique de 1303 km de long, de 12 postes et d’une capacité de 243 MW, extensible à 486 MW par l’adjonction d’un 2e terne en vue de renforcer les échanges transfrontaliers d’énergie et le marché régional de l’électricité en Afrique de l’Ouest pour une population cible d’environ 24 millions d’habitants.

Côte d’Ivoire : nouvelle grève des prestataires de mobile money

Les grévistes dénoncent la baisse des commissions sur les frais de transactions proposées par les opérateurs de téléphonie.En Côte d’Ivoire, les services de mobile money sont paralysés par une grève des prestataires. Dans un communiqué reçu ce vendredi à APA, le Collectif des propriétaires de points de vente mobile money dans ce pays d’Afrique occidentale annonce avoir décidé, « en accord avec les Propriétaires de point de vente (PDV), de la prorogation de l’arrêt de travail du vendredi 12 août au lundi 15 août 2022 ».

« Pour non considération de notre mécontentement, non tentative de résolution et satisfaction de nos revendications, au terme de ces jours d’arrêt de travail, des nouveaux Frais de prestations de service de proximité (FPSP) seront instaurés à partir du mardi 16 août 2022, allant de 100 à 500 Fcfa, selon le montant de la transaction », fustige ledit collectif.

Il demande « à tous les opérateurs (de téléphonie) de s’abstenir de suspendre ou de résilier un compte de prestataire, le cas échéant cet opérateur sera banni du réseau des prestataires et trouvera ses puces devant son siège ».

Dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan, plusieurs points de prestation de mobile money ont été fermés ces derniers jours, suite à une grève de 72 heures qui a pris fin ce vendredi.

Ethiopie : mise en service de la 2e turbine du grand barrage

L’infrastructure doit permettre au pays d’Afrique de l’Est d’accroître sa production d’électricité.Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed a procédé, jeudi 11 août 2022, au lancement de la production d’électricité du méga-barrage controversé sur le Nil bleu à partir de la deuxième turbine, malgré le désaccord persistant de l’Egypte et du Soudan sur le projet.

« Nous produisons de l’électricité pour soutenir notre économie et aider des millions de citoyens à s’éclairer », a déclaré M. Ahmed, précisant que son pays n’a aucunement l’intention de nuire aux pays en aval du Nil, à savoir le Soudan et l’Egypte.

L’unité 10, qui a été inaugurée en février dernier, produit 270 mégawatts d’électricité. Ensemble, les deux turbines vont produire un total de 540 mégawatts.

Le Premier ministre a indiqué que les travaux ont été finalisés pour procéder au troisième remplissage du barrage avec 22 milliards de mètres cubes d’eau.

L’Ethiopie, qui considère cet énorme projet comme un grand coup de pouce à son développement, fait valoir que l’ajout d’eau au réservoir, en particulier pendant la saison des pluies en juillet et août, est une partie naturelle de la construction.

« Nous remplissons le barrage sur une période prolongée pour éviter une diminution du volume d’eau qui s’écoule vers les pays en aval », a rassuré le Premier ministre, tout en appelant à la négociation avec le Soudan et l’Egypte pour parvenir à un consensus.

L’objectif premier du grand barrage est la production d’électricité pour pallier la grave pénurie d’énergie de l’Ethiopie et pour l’exportation d’électricité vers les pays voisins.

Zimbabwe : hausse de 23% des envois de fonds de la diaspora

Le Zimbabwe a enregistré une augmentation de 23% des transferts de fonds de la diaspora au cours des six premiers mois de 2022 par rapport à la même période de l’année dernière, a annoncé jeudi le gouverneur de la banque centrale, John Mangudya.Dans une déclaration de politique monétaire à mi-parcours, le chef de la Reserve Bank of Zimbabwe (RBZ) a déclaré que le total des envois de fonds internationaux s’élevait à 1,372 milliard de dollars au 30 juin de cette année, ce qui représente une augmentation de 23% par rapport aux 1,113 milliard de dollars enregistrés au cours de la même période en 2021.

« Sur ce montant total, les envois de fonds de la diaspora se sont élevés à 797 millions de dollars, soit une augmentation de 23% par rapport aux 650 millions de dollars reçus au cours de la même période en 2021 », a déclaré M. Mangudya.

Le reste est constitué de transferts de fonds internationaux reçus par le biais du système bancaire normal pour le compte d’organisations internationales. Ceux-ci ont augmenté de 24%, passant de 463 millions de dollars US au cours du premier semestre de 2021 à 575 millions de dollars US, a précisé M. Mangudya.

Le Zimbabwe compte une importante diaspora, principalement en Australie, en Afrique du Sud, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

Mangudya a également révélé que les recettes totales en devises étrangères pour les six premiers mois de 2022 s’élevaient à 5,45 milliards de dollars US, contre 4,07 milliards de dollars US pour la même période en 2021.

Af’Sud : arrestation de 4.000 mineurs clandestins

La Nation arc-en-ciel a lancé une campagne contre l’orpaillage clandestin.L’Afrique du Sud engage le bras de fer contre les mineurs clandestins. Son ministre de la Police, Bheki Cele, a démenti, mercredi 10 août 2022, les accusations selon lesquelles les policiers vont perdre la bataille contre les mineurs illégaux connus sous le nom de « Zama Zamas » dans les sites miniers en difficulté des quartiers ouest de Johannesburg.

Au contraire, M. Cele a déclaré que ses agents avaient arrêté 4.000 personnes au cours de la campagne actuelle et qu’ils avaient intensifié leurs efforts pour lutter contre les mines illégales dans tout le pays.

« Mon gouvernement ne perd pas la bataille contre les activités criminelles liées aux Zama Zamas », a-t-il déclaré lors d’un débat diffusé sur une radio locale.
La campagne contre les mineurs illégaux a débuté il y a plus de trois semaines, lorsque des dizaines de « Zama Zamas » ont violé collectivement huit femmes qui tournaient une vidéo dans une décharge minière du canton de Kagiso.

La police avait d’abord arrêté au moins 80 personnes trois jours plus tard, et attend maintenant des échantillons d’ADN avant de les inculper de divers délits.

Maroc: les quatre grandes priorités du projet de loi de finances 2023

Le projet de loi de finances (PLF) au titre de l’exercice 2023 fixe quatre grandes priorités, considérant les orientations royales contenues dans le discours du Trône et reflétant les engagements du programme gouvernemental, selon la note de cadrage dudit projet adressée par le Chef du gouvernement aux départements ministériels.Il s’agit de renforcer les bases de l’Etat social, de relancer l’économie nationale via l’appui à l’investissement, de consacrer la justice spatiale et de récupérer les marges de manœuvre financières pour garantir la durabilité des réformes, précise cette note.

“Le monde vit depuis 2020 des crises successives, avec l’apparition de la pandémie du covid-19 et ses répercussions sanitaires, économiques et sociales mondiales. Le Maroc, sous la conduite éclairée et visionnaire de SM le Roi Mohammed VI, a réussi à surmonter ces crises et limiter ses impacts à travers une politique proactive et efficace”, fait savoir la même source.

Et d’ajouter que cette politique a permis de préserver la stabilité de la situation pandémique, le soutien aux ménages et entreprises touchés, en plus du lancement de grandes réformes relatives à la généralisation de la protection sociale et la relance de l’économie nationale via la création du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement et la réforme du secteur public.

Ces mesures ont eu un impact positif sur la situation macroéconomique du Royaume, le taux de croissance ayant atteint 7,9% à fin 2021. Une tendance qui s’est poursuivie au début de l’année 2022, à travers la réouverture des frontières nationales en février dernier, ce qui a permis à plusieurs secteurs économiques comme le tourisme et le transport aérien de reprendre progressivement leurs activités.

Toutefois, avec ces prémices de la relance économiques et avant la rémission des effets économique et sociaux de la crise sanitaire mondiale, une crise de hausse des prix a vu le jour à l’échelle internationale, laquelle a pris davantage de l’ampleur suite au déclenchement de la crise russo-ukrainienne au début de 2022, constituant un fort choc à l’économie mondiale, dans le sillage des pressions inflationnistes qui a touché aussi bien les économies avancées que celles émergentes.

Les taux d’inflation ont atteint, au premier semestre de 2022, des niveaux sans précédent dans la majorité des pays, en raison de la hausse des prix des produits alimentaires et des matières premières et énergétiques.

Parallèlement, l’année 2022 a été marquée par la rareté des précipitations, le Maroc ayant connu la crise de sécheresse la plus dure depuis 40 ans, avec ce que ça nécessite en termes de mobilisation pour soutenir les zones rurales touchées et l’intervention en urgence et avec l’efficacité nécessaire pour gérer la rareté de l’eau.

L’Afrique du Sud lance une campagne de réhabilitation des routes

Le programme sera déroulé pendant seize mois.L’Afrique du Sud a lancé, ce lundi 8 août 2022, une campagne dotée d’un budget de 13,3 milliards de dollars pour réparer ses routes. Le top départ du projet, dont le nom de code est « Opération Vala Zonke », a été donné dans la ville de Vereeniging et fait partie d’une campagne de 16 mois visant à réhabiliter toutes les routes provinciales et municipales du pays, explique l’Agence nationale des routes.

« Les pneus sont si chers. S’ils pouvaient juste réparer les nids de poule pour les voitures ce serait bien », a déclaré un automobiliste mécontent lors du lancement par le ministre des Transports, Fikile Mbalula.

Secteur privé ivoirien : vers une revalorisation du SMIG

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, annonce des discussions entre le gouvernement et le secteur privé afin de revaloriser le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans un contexte de conjoncture économique mondiale.« J’ai, donc, demandé au Premier ministre Patrick Achi d’échanger avec le secteur privé, en vue d’une revalorisation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) dans les prochains mois », a dit M. Ouattara dans un message à la Nation, à l’occasion de la fête de l’an 62 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire.

« Je lance un appel au secteur privé, afin que des efforts soient faits dans ce cadre pour améliorer le pouvoir d’achat de leurs salariés, notamment ceux ayant les salaires les plus modestes », a dit le président ivoirien.

Le chef de l’Etat ivoirien a pris également un décret portant revalorisation du salaire des fonctionnaires et agents de l’Etat, ainsi que des retraités.  Une mesure qui intervient dans le cadre de la lutte contre la cherté de la vie. 

En dépit des pressions inflationnistes observées et le ralentissement de l’économie mondiale, M. Ouattara a assuré que les perspectives économiques restent positives pour la Côte d’Ivoire.

« La poursuite des investissements et des réformes devrait nous permettre de connaître une croissance forte, d’environ 7% en 2022 et à moyen terme », a-t-il déclaré.

Dans ce contexte de cherté de la vie, le gouvernement ivoirien a repris les discussions, avec les organisations syndicales, pour faire le bilan de la trêve sociale 2017-2022 et conclure une nouvelle trêve sociale pour les cinq années à venir.

Carburant en Côte d’Ivoire : 500 milliards F CFA pour maîtriser l’inflation

Depuis début 2022, le gouvernement ivoirien subventionne les prix à la pompe.La guerre en Ukraine a perturbé le cours du marché des hydrocarbures. Pour amoindrir le choc, les États sont obligés d’appliquer des mesures sociales. En Côte d’Ivoire, « pour chaque litre de gasoil acheté à 615 F CFA, l’État contribue à hauteur de 469 F CFA. La subvention est de 285 F CFA pour chaque litre d’essence super vendu à 735 F CFA », a détaillé le président Alassane Ouattara hier samedi.

Dans son discours à la Nation, à la veille de la fête de l’indépendance, le dirigeant ivoirien a déclaré que les subventions sur les prix des produits pétroliers ont coûté à l’État environ 500 milliards F CFA durant l’année en cours. C’est pourquoi, les prix du carburant en Côte d’Ivoire figurent parmi les plus bas dans la sous-région.

En outre, « nous avons temporairement plafonné les prix de plusieurs produits alimentaires de première nécessité tels que l’huile de palme raffinée, le sucre, le lait, le riz, la tomate concentrée, la viande de bœuf et les pâtes alimentaires », a indiqué le chef de l’État ivoirien.

Par ailleurs, le gouvernement entreprend des réformes pour encourager le secteur privé national à investir dans les filières alimentaires, notamment la production de riz, de manioc, de banane plantain, de sorgho, de maïs et de soja.

« Notre objectif est d’atteindre la souveraineté alimentaire, c’est-à-dire nourrir nos populations essentiellement avec des productions agricoles ivoiriennes et à des prix accessibles », a soutenu Alassane Ouattara.

Stress hydrique: Le Maroc dans une situation critique

La situation des ressources hydriques au Maroc est alarmante. Lutter contre la pénurie d’eau dans le pays est d’ailleurs aujourd’hui l’une des priorités du gouvernement. En cause la situation est devenue critique. Eclairage.Le Maroc a vécu cette année l’une des pires sécheresses de ces trois dernières décennies. Ainsi, le stress hydrique s’accentue de plus en plus et les réserves en eau sont sous forte pression. La Banque mondiale a tiré la sonnette d’alarme sur cette problématique, dans son dernier rapport sur la situation économique du Maroc publié en juillet dernier.

L’institution mondiale a ainsi précisé que le Royaume s’approche du seuil des pays qui vivent en situation de pénurie d’eau.

Le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte, Jesko Hentschel a préconisé de « mettre au point des mécanismes efficaces d’allocation de l’eau, par exemple au moyen d’un système de quotas négociables et de produire et de publier des données précises et détaillées sur les ressources hydriques et leur utilisation ».

«Les événements récents ont montré que les solutions techniques ne suffisent plus à protéger l’économie contre les chocs climatiques et soulignent la nécessité d’adopter des politiques complémentaires, telles que celles décrites dans le nouveau modèle de développement, qui permettraient de tenir compte de la véritable valeur des ressources en eau et d’encourager des usages plus efficients et plus raisonnés», a ajouté Hentsche.

De son côté, le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, expliqué que le déficit en eau est principalement dû à la baisse importante des ressources hydriques. Celles-ci ont diminué de 85% en raison des faibles précipitations et à la baisse du volume des chutes de neige (la superficie enneigée est passée de 45.000 km2 à 5.000 km2 ), en plus de la réduction du nombre de jours de chute de neige qui a atteint 14 jours cette année contre 41 jours par an généralement.

Certes, le contexte hydrologique dans le Royaume est marqué par une forte irrégularité à cause de son climat aride à semi-aride. Les ressources hydrauliques dont dispose le Maroc sont, en effet, limitées. Forte est de constater que cette raréfaction est la conséquence de plusieurs facteurs, notamment la sécheresse qui a sévit au Maroc depuis plusieurs années, la situation géographique du pays, mais aussi des besoins du développement démographique, la pollution et le gaspillage de l’eau, et la mauvaise gestion des ressources hydriques.

.Il faut également noter qu’au Maroc, les caractéristiques climatiques conditionnent fortement la disponibilité des ressources en eau. Ces dernières décennies, l’ensemble du pays a été affecté par une augmentation des températures. Cela s’est particulièrement caractérisé par une modification de l’intensité des précipitations. Les apports pluviométriques sur l’ensemble du territoire sont évalués à 150 milliards de m3.

En effet, la pluie utile ne représente que 20%, soit 30 milliards de m3. Si l’on déduit les pertes par évaporation et les écoulements non maîtrisables vers la mer, le potentiel hydraulique mobilisable, dans les conditions techniques et économiques actuelles, est estimé à 20 milliards de m³, dont 16 milliards à partir des eaux superficielles et 4 milliards en provenance des eaux souterraines.

Avec seulement 600 m³ d’eau, le Maroc n’est pas seulement en stress hydrique, mais il est confronté à la rareté de l’eau. Aussi, le pays ne bénéficie d’aucune des rivières transfrontalières.

Au Maroc, la politique des barrages lancée dès 1967, traduit la pertinence des choix stratégiques opérés en matière de développement économique et social.

En effet, celle-ci a permis au pays d’assurer la sécurité hydrique et alimentaire et de promouvoir l’emploi en milieu rural.

C’est à ce niveau qu’il faut mobiliser de nouvelles infrastructures pour économiser cette eau. Le dessalement de l’eau de mer est une solution préconisée, surtout pour les régions arides ou impactées par la sécheresse, mais encore faut-il assurer un coût compétitif, d’autant plus que ses effets sont limités pour combler le déficit hydrique.

Il est aussi recommandé de stocker les eaux des années humides pour pouvoir faire face aux années de sécheresse par la maîtrise des écoulements des eaux pluviales en augmentant la capacité de stockage des barrages et de veiller à planifier et réaliser des transferts d’eau entre bassins pour équilibrer la situation hydrique du pays.

A cela s’ajoute la nécessité de promouvoir le traitement des eaux usées domestiques et industrielles et soutenir sa réutilisation dans l’agriculture et dans l’arrosage des espaces verts, mais aussi d’encourager les nouvelles méthodes durables d’approvisionnement en eau et de planter des arbres et des plantes résistants à la sécheresse et arroser la pelouse avec économie.

Ces recommandations restent des options parmi d’autres mais l’essentiel est d’inciter la population à se comporter de manière civique et de s’abstenir à tout acte de nature à gaspiller cette denrée vitale.

Côte d’Ivoire : l’État va céder 9,95 % de ses parts de Orange

Au total, 14,2 millions d’actions, d’une valeur unitaire de 9500 F CFA, seront vendues par la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM).C’est l’une des principales annonces à l’issue de la réunion hebdomadaire du gouvernement de ce mercredi. « Le Conseil des ministres a adopté un décret autorisant la cession d’une participation de 9,95 % détenue par l’État dans le capital de la société Orange Côte d’Ivoire », a rapporté Amadou Coulibaly, le porte-parole du gouvernement.

Dans les 14,2 millions d’actions, cédées à travers la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), 80 % sont réservées aux nationaux. A en croire le gouvernement, cette opération vise à encourager les Ivoiriens à avoir une culture de l’investissement sur les marchés financiers et à favoriser l’accès des investisseurs nationaux à l’épargne par les placements à la BRVM dont le siège se trouve à Abidjan.

Afrique du Sud : baisse des prix de l’essence

La décision a été prise en raison de la baisse des prix du pétrole brut Brent sur le marché mondial.Les consommateurs sud-africains ont eu une agréable surprise, mercredi 2 août 2022, en apprenant que le prix de l’essence a baissé de 1,32 dollars américains. La baisse a touché toutes les qualités d’essence, de diesel et de paraffine, mais une légère augmentation du prix du gaz de cuisine, a précisé le ministère sud-africain de l’Energie.

Le diesel à 0,05% de soufre coûte désormais 88 cents de moins, tandis que le prix du diesel à 0,005 % de soufre a diminué de 91 cents. Le prix de gros de la paraffine d’éclairage a baissé de 1,44 R1, et le prix de détail d’au moins 1,92 R1.

Cependant, le prix de détail maximum du gaz a augmenté de 57 cents ce mois-ci.

Le ministère a expliqué que l’un des principaux facteurs de cette baisse est la diminution du prix du pétrole brut Brent sur le marché mondial, avec les craintes de récession et la Chine toujours aux prises avec la pandémie de coronavirus.