Foot : les trois finalistes du Prix Marc-Vivien Foé 2021 connus

L’Algérien Andy Delort, le Zimbabwéen Tino Kadewere et le Congolais Gaël Kakuta se disputent désormais ce prix attribué au meilleur joueur africain de la Ligue 1 française.De onze, la liste des prétendants au sacre est passée à trois joueurs. Cette saison, Andy vaut de l’or pour Montpellier. En effet, l’international algérien est impliqué dans 21 buts en 26 matchs de championnat. L’attaquant du club héraultais a inscrit 12 buts et effectué 9 passes décisives. A quatre journées de la fin de l’exercice 2020/2021, Andy Delort est l’Africain le plus efficace en Ligue 1 française.

Pour sa part, Tino Kadewere a disputé 23 rencontres avec l’Olympique Lyonnais pour 10 réalisations et 3 assists. L’ancien goleador du Havre AC est le premier Zimbabwéen à figurer dans la liste des finalistes.

Enfin, Gaël Kakuta renaît en France après un passage intéressant à Amiens SC. S’il n’a pu éviter la relégation de son ancien club, le milieu offensif a joué un grand rôle dans l’excellente saison du promu RC Lens.

Maître incontesté dans l’entrejeu des Sang et Or, le Léopard de la République démocratique du Congo a planté 11 buts et délivré 5 passes décisives en 28 journées. C’est tout simplement la meilleure saison du natif de Lille (France) depuis ses débuts en professionnel. 

Le RC Lens, 5ème avec 56 points au compteur, est à la lutte avec l’Olympique de Marseille et le Stade Rennais pour décrocher une place qualificative à la Ligue Europa.  

Le gagnant du Prix Marc-Vivien Foé, décerné par RFI et France 24, sera annoncé le 17 mai prochain. Il succédera au Nigérian Victor Osimhen qui monnaye actuellement son talent à Naples (Série A italienne).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Zimbabwe : 200.000 émigrés rentrés en 2020 (OIM)

Plus de 200.000 Zimbabwéens sont rentrés chez eux depuis le début de 2020 du fait des conséquences économiques néfastes de la Covid-19 sur les pays où ils travaillaient.Le Chef de mission de l’OIM au Zimbabwe, Mario Lito Malanca, a déclaré ce mardi que le nombre de rapatriés dépasse les attentes, soulignant le besoin urgent de solutions à long terme pour les régions qui ont subi un impact socio-économique massif du virus.

« Sans des mesures drastiques, nous verrons de nombreux rapatriés sombrer encore plus dans la crise, recourir à des mécanismes d’adaptation négatifs et éventuellement être forcés de migrer à nouveau par des moyens irréguliers », a déclaré Malanca dans un communiqué.

Il a révélé qu’une enquête de l’OIM auprès des rapatriés a révélé que dans la plupart des cas, la décision de retour était liée aux effets de la pandémie, notamment les problèmes financiers, la faim et la perte de logement, le manque d’accès à l’assistance médicale, le soutien en santé mentale, les problèmes de papiers et le risques d’agression dans le pays d’accueil.

L’enquête a également révélé que les rapatriés avaient des compétences professionnelles allant de la construction au commerce, à l’agriculture, à la restauration, à la peinture et au travail domestique.

Malanca a ajouté que l’OIM aidait le gouvernement du Zimbabwe à s’engager avec ses voisins pour « signer des accords bilatéraux visant à s’attaquer aux facteurs d’incitation aux retours, tout en mettant en place des mécanismes internes de réintégration socio-économique, à travers des projets d’aide à l’emploi ».

Plus de 1,9 million de personnes ont été testées positives à la Covid-19 en Afrique australe depuis mars 2020, selon l’Organisation mondiale de la santé, et plus de 60.000 autres sont décédées.

Selon Malanca, les trois principaux pays de destination des travailleurs migrants zimbabwéens, à savoir l’Afrique du Sud, le Malawi et le Botswana, ont été les plus durement affectés par le coronavirus.

Zimbabwe: baisse des importations de véhicules d’occasion

Le Zimbabwe a connu une baisse de 63% de ses importations de véhicules d’occasion depuis l’introduction de réglementations plus strictes au début du mois limitant l’entrée dans le pays de voitures de plus de dix ans, a déclaré mardi un responsable.Dans la nouvelle réglementation publiée le 2 avril, les Zimbabwéens sont désormais tenus de produire des permis d’importation s’ils souhaitent faire entrer dans le pays des véhicules légers d’occasion qui remontent à plus de dix ans à compter de leur date de fabrication.

Le porte-parole de la ZIMRA, Francis Chimanda, a déclaré que le percepteur traitait actuellement les documents d’importation pour une moyenne de 22 voitures par jour au poste frontalier de Beitbridge, contre environ 60% jour avant la nouvelle réglementation.

« Malheureusement, je ne peux pas divulguer le montant des revenus que nous tirons des importations de véhicules car notre système ne sépare pas les revenus des véhicules automobiles et ceux qui sont reçus des autres marchandises », a déclaré Chimanda au quotidien officiel The Herald.

En vertu de la nouvelle réglementation, les véhicules légers fabriqués il y a moins de dix ans ou les véhicules utilitaires lourds peuvent toujours être importés sans permis d’importation.

Les personnes souhaitant importer des véhicules de dix ans ou plus doivent présenter une demande de permis au Ministère de l’industrie et du commerce.

Covid-19 : 13 millions de doses de vaccin administrées en Afrique

Au total, 45 pays du continent noir ont démarré leurs campagnes de vaccination contre le nouveau coronavirus.La pandémie de la Covid-19 a montré, une fois encore, les inégalités sur la planète. En effet, l’Afrique est incapable de concurrencer les pays développés qui s’arrachent les vaccins dont la quantité insuffisante ne permet pas de satisfaire la demande mondiale.

« Dans les pays à revenu élevé, en moyenne une personne sur quatre a déjà reçu une dose du vaccin contre la Covid-19, contre une personne sur 500 dans les pays à revenu plus faible, notamment dans plusieurs pays africains », a fustigé Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique.

La Botswanaise s’exprimait, ce jeudi 15 avril, lors d’une conférence de presse virtuelle au cours de laquelle le Bureau régional qu’elle dirige a souligné que « plus de deux tiers des doses administrées en Afrique l’ont été dans dix pays (où) les stocks s’amenuisent ou sont déjà épuisés ».

Pour inverser la tendance, les experts ont plaidé pour le renforcement des « capacités de production de vaccins » en Afrique dans « un contexte marqué par des approvisionnements limités et des retards dans l’acheminement des doses ».

En tout, 12 millions de doses d’AstraZeneca ont été injectées sur le continent. Grâce principalement au mécanisme Covax, 36 pays ont reçu des lots du précieux liquide. Si la formation de caillots sanguins après la prise des vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson a conduit des pays occidentaux à les suspendre temporairement, la situation est toute autre en Afrique.

« La plupart des rapports faisant état de manifestations postvaccinales indésirables ne concernent que des effets secondaires bénins ou modérés. Jusqu’ici, aucun cas de trouble de la coagulation sanguine n’a été notifié après la vaccination », a indiqué OMS Afrique.

Tout compte fait, l’agence spécialisée des Nations unies pour la santé publique a promis de continuer l’évaluation des vaccins mais « considère sur la base des connaissances actuelles que les avantages l’emportent largement sur les risques ».

En tout cas, Dr Moeti est persuadée que « chaque dose administrée est un pas de plus vers la fin de cette pandémie ». Poursuivant, elle a invité les Etats africains à tout mettre en œuvre afin de « réduire le nombre de cas de formes sévères de la maladie, ainsi que le taux d’hospitalisation et de décès ».

À ce jour, le continent noir compte plus de 4,3 millions de cas du nouveau coronavirus. Au cours des 28 derniers jours, a révélé le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le nombre d’infections a augmenté d’au moins 50 % dans 13 pays. Il s’agit entre autres de l’Angola, de l’Éthiopie, du Kenya et de la Centrafrique.

Le Sars-CoV-2, identifié le 9 janvier 2020 à Wuhan (Chine), a déjà causé la mort de près de 3 millions de personnes dans le monde dont 116.506 en Afrique.

Afrique/Moyen-Orient : Le commerce progresse, malgré la Covid-19

En dépit de la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus, les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu selon un rapport récent.C’est une étude mondiale sur les perspectives du secteur privé, commandée par la société de logistique mondiale DP World et réalisée par The Economist Intelligence Unit. Le document, rendu public récemment, montre que les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu. Elle révèle que 38 % des entreprises du Moyen-Orient ont réussi à développer leurs ventes à l’international et 32 % en Afrique.

Selon le document, la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement est une priorité pour de nombreuses entreprises qui s’efforcent de surmonter les effets négatifs de la pandémie.

À l’échelle mondiale, 83 % des entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. Mais d’un point de vue régional, le Moyen-Orient compte la plus forte proportion de répondants (96 %) dont les entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. En outre, 84 % des entreprises africaines ont répondu qu’elles étaient déjà en train de le faire, soit un peu plus que la moyenne mondiale de 83 %.

L’étude a également analysé l’impact de la pandémie. Sur ce point, la plus grande partie des répondants du Moyen-Orient (48 %) ont indiqué qu’un choc de la demande (défini comme la difficulté de vendre des produits à des clients sur les marchés internationaux) avait eu le plus grand impact négatif sur les ventes internationales de leur entreprise. En Afrique, la proportion la plus élevée de répondants (48 %) a indiqué que c’est l’impact de la crise sur la gestion de la chaîne logistique (défini comme la difficulté à organiser le transport ou les services logistiques) qui aurait eu un effet négatif beaucoup plus important sur leurs entreprises.

En recueillant le point de vue de chefs d’entreprise dans six régions (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique), l’étude montre qu’en moyenne, les entreprises ont alloué 32 % de leur chiffre d’affaires du premier semestre 2020 pour les aider à changer de fournisseur ou de prestataire logistique et à modifier les lieux de production ou d’achat. Les entreprises du Moyen-Orient s’attendent à restructurer leurs chaînes d’approvisionnement en 7,4 mois, contre 8,6 mois en Afrique et 8,5 mois au niveau mondial.

En outre, les entreprises du Moyen-Orient réaffectent environ 30 % de leurs revenus du premier semestre 2020 à la reconfiguration de leurs chaînes d’approvisionnement, ce qui correspond à la moyenne mondiale (32 %). Cependant, les répondants d’Afrique réaffectent moins – en moyenne environ 24 % de leurs revenus du premier semestre 2020.

Les données ont également révélé les secteurs particuliers qui ont contribué à soutenir le commerce international pendant la pandémie. Soutenues par les données du Centre de Commerce International (ITC), les exportations sud-africaines de pâte à papier (la matière première du papier toilette) ont augmenté de 163 %. En Europe, au cours du premier semestre 2020, les exportations de céréales (notamment vers le Moyen-Orient) et de produits pharmaceutiques en provenance du continent ont augmenté de 23 % et 12 % respectivement.

Les personnes interrogées en Afrique soutiennent que la diversification de leur base de fournisseurs figure parmi les deux principaux facteurs qui devraient déterminer les transactions commerciales internationales jusqu’en 2025. Les entreprises africaines pourraient trouver des opportunités de diversification des fournisseurs dans la région depuis l’entrée en vigueur, au début de l’année, d’un nouvel accord commercial, l’accord de libre-échange continental africain (African Continental Free Trade Agreement).

Pour optimiser les opérations commerciales pendant la pandémie et au-delà, les entreprises africaines se sont appuyées sur un mélange de technologies avancées : Internet des objets (48 % des répondants), cloud computing (26 %), analyse de données (20 %).

Au Moyen-Orient, 56 % pensent que le big data et l’analytique auront un impact positif significatif sur leur capacité à commercer au-delà des frontières dans les 3 à 5 prochaines années. De plus, 43 % pensent que l’Internet des Objets (IdO) aura un impact similaire et 32 % indiquent que la blockchain et le cloud auront tous deux un impact sur le commerce international.

« Le commerce international a fait preuve d’une résilience remarquable pendant la pandémie et jouera un rôle essentiel pour faciliter la reprise mondiale. Le monde des affaires est plus optimiste pour l’avenir que beaucoup ne le pensaient, et les défis de la chaîne d’approvisionnement exposés par la pandémie ont agi comme un agent positif de changement. Nous pensons qu’il en résultera des flux commerciaux mondiaux plus efficaces et plus robustes », soutient Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG et président de DP World.

Selon lui, pour garder une longueur d’avance, les entreprises du Moyen-Orient et d’Afrique continueront à investir dans des solutions numériques et à œuvrer pour un environnement de chaîne d’approvisionnement plus efficace, diversifié et sécurisé.

« La création de tampons (buffers) dans leur chaîne d’approvisionnement, l’approfondissement des relations avec les fournisseurs existants et une collaboration plus étroite avec les fournisseurs nationaux peuvent être des éléments importants de la stratégie des entreprises », affirme M. Sulayem.

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Foot : la Can au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022

La Confédération africaine de football (Caf) vient de trancher. Dans un communiqué en date du 31 mars 2021 et publié ce jeudi, elle annonce la programmation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2021), prévue au Cameroun, du 9 janvier au 6 février 2022.La date du 15 janvier au 28 février 2022 avait été initialement retenue pour l’organisation de cette compétition phare de la Caf.

« Le Comité exécutif a unanimement approuvé les dates proposées pour l’organisation du tirage au sort (25 juin 2021) et du tournoi final de la CAN Total Cameroun 2021 (du 9 janvier au 6 février 2022) », souligne le document.

Par ailleurs, le tirage au sort pour déterminer la composition des six groupes se déroulera pour sa part le 25 juin prochain. Autre remarque, la Caf a décidé que la compétition continuera de s’appeler Can 2021, malgré son report à 2022, à cause de la pandémie de Covid-19.

Ainsi, les dernières journées des éliminatoires de la Can 2021 ont été disputées en fin mars 2021. A l’exception de Sierra-Léone – Bénin, reporté pour la prochaine trêve internationale de juin, tous les matchs des éliminatoires ont été livrés.

Ces deux équipes se disputeront le dernier ticket qualificatif à la Can 2021 après que la rencontre prévue mardi passé à Freetown n’a pu se tenir. Les autorités sierra-léonaises ont conclu que des joueurs cadres de l’effectif béninois ont contracté la Covid-19, ce que ces derniers ont réfuté. La Caf a promis d’ouvrir une enquête tout en reprogrammant ce rendez-vous.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Nigeria, Sierra Leone ou Bénin.

Can 2021 : tableau quasi complet

Seize mois après le début des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, il ne reste plus qu’un seul ticket à décrocher.Un imbroglio lié au nouveau coronavirus a fait capoter la « finale » du groupe L entre la Sierra Léone et le Bénin prévue le mardi 30 mars.

En effet, peu avant le coup d’envoi de cette rencontre comptant pour la 6e journée des qualifications, six joueurs titulaires du Bénin (dont Steve Mounié ou Jodel Dossou) ont reçu des résultats positifs pour des tests Covid effectués à Freetown.

Les Écureuils crient alors au complot. Car, arguent-ils, l’ensemble de la délégation avait été testé négatif samedi soir à Cotonou. Après plusieurs heures d’incompréhension, le match décisif a été reporté. Il se jouera « en juin 2021
à la prochaine fenêtre internationale de la Fifa », a annoncé le Comité d’organisation de la Can 2021.

Excepté cet accroc, les éliminatoires ont livré leur verdict. Dans la poule A, la Guinée (2e, 11 points) a tué tout suspense en battant le Mali (1er, 13 points) lors de la 5e journée. Le revers du Syli national sans ses cadres en Namibie (2-1) n’a eu aucune incidence au classement.

Le Malawi (10 points) a créé l’exploit dans le groupe B en se classant deuxième au nez et à la barbe de l’Ouganda (3e, 8 points) pourtant séduisant durant la précédente phase finale de la Can. Alors qu’ils n’avaient besoin que d’un petit point pour participer à la grand-messe du football africain, les Cranes ont été défaits sur le score d’un but à zéro par les Flames.

Après 1984 et 2010, le Malawi refait surface sur la scène continentale. Avec douze points au compteur, le Burkina Faso a terminé à la première place de la poule. Les Etalons signent ainsi leur retour puisqu’ils n’étaient pas au rendez-vous égyptien en 2019.

Dans le groupe C, le Ghana (1er, 13 points) et le Soudan (2e, 12 points) sont qualifiés. Dans l’obligation de gagner, les Crocodiles du Nil ont sorti le grand jeu lors de l’ultime journée pour coiffer au poteau l’Afrique du Sud (2-0). Bourreaux de l’Egypte sur ses terres il y a deux ans, les Bafana Bafana retombent dans leurs travers.

La Gambie, logée dans la poule D, a fait sensation dans ces éliminatoires. Indépendante depuis 1965, elle était jusque-là l’unique pays de l’Afrique de l’Ouest à n’avoir jamais goûté à la Can. Avec trois victoires, un nul et deux défaites, les Scorpions ont plié l’affaire le 25 mars dernier à Banjul contre l’Angola (1-0). Le pion d’Assan Ceesay (62e mn) a transporté tout un peuple au septième ciel.  

L’autre place qualificative de ce groupe est occupée par le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang. Absents à la Can 2019, les Panthères ont surclassé les Léopards de la République démocratique du Congo (3-0) lors de l’avant-dernier acte pour composter leur ticket pour le Cameroun voisin.

Dans la poule E, le Maroc (1er, 14 points) a effectué un parcours sans faute ponctué par quatre succès et deux nuls. Les Lions de l’Atlas sont suivis des Mourabitounes ayant glané neuf points. Dans son duel à distance avec le Burundi, la Mauritanie a fait le job en allant s’imposer (0-1) en Centrafrique. C’est la deuxième qualification d’affilée de la sélection entraînée par le Français Corentin Martins.

Pays hôte du tournoi, le Cameroun est le leader du groupe F avec 11 points dans son escarcelle. Le quintuple champion d’Afrique devra néanmoins rehausser son niveau de jeu pour espérer reconquérir le titre. Victorieux en Mozambique (0-1) le 30 mars, le Cabo-Verde (2e, 10 points) a réduit à néant les espoirs de qualification du Rwanda (3e, 6 points). Les Requins bleus, qui en seront à leur troisième Can après 2013 et 2017, ont repris des couleurs suite aux échecs de 2017 et 2019.

Situés au Sud-Est de l’Afrique, les Comores (2e, 9 points) ont frappé fort dans le groupe G au détriment du Kenya (3e, 7 points) et du Togo (4e, 2 points). Le 25 mars, un match nul vierge lors de la réception des Eperviers a suffi au bonheur des Cœlacanthes. Cet archipel de l’océan Indien a obtenu sa toute première qualification à la Can après avoir loupé de justesse celle de 2019. De son côté, l’Egypte a tenu son rang en s’installant à la première place avec trois victoires et autant de nuls.

L’Algérie sur sa lancée

Les champions d’Afrique en titre ont fait un carton plein à domicile et arraché deux nuls et une victoire à l’extérieur dans la poule H. L’Algérie de Djamel Belmadi, invaincue depuis 24 matchs, a conclu sa campagne par un succès convaincant à Blida face au Botswana (5-0).

Battu 0-2 par la Zambie avant-hier, le Zimbabwe de l’attaquant lyonnais Tino Kadewere accompagne les Fennecs. Les Warriors ont assuré leur présence au Cameroun grâce à leur courte victoire au Botswana (0-1) pour le compte de la 5e journée.

Dans le groupe I, le Sénégal (1er, 14 points) s’est qualifié dès la 4e journée tandis que la Guinée Bissau (2e, 9 points) a dû batailler jusqu’au bout. L’équation était simple pour les Djurtus : battre à domicile le Congo (3e, 8 points). Au final, les protégés du sélectionneur Baciro Candé l’ont fait avec la manière. Score final : trois buts à zéro.

Parmi toutes les équipes engagées dans ces éliminatoires, celle de la Tunisie a enregistré le plus de points. Les Aigles de Carthage ont remporté cinq matchs et concédé un nul dans la poule J. Deuxième avec 9 points, la Guinée équatoriale a acquis sa première qualification sur le terrain. En 2012 (avec le Gabon) puis en 2015, le Nzalang nacional avait bénéficié de son statut de pays organisateur de la compétition.

La Côte d’Ivoire et l’Ethiopie ont fait la différence dans la poule K. Les Eléphants se sont qualifiés le 26 mars au Niger (0-3). La veille, à Addis-Abeba, les Walya n’ont pas eu froid aux yeux devant les Baréa  (4-0).  Même si une victoire contre le Mena (0-0) lui aurait permis de renverser la vapeur, Madagascar ne s’est jamais remis de cette lourde défaite.  La dernière participation de l’Ethiopie à la Can remonte à 2013.

Enfin dans le groupe L, le Nigeria a assuré sa première place à la faveur de ses triomphes face au Bénin (0-1) et au Lesotho (3-0). La Sierra Léone et le Bénin se disputent le second ticket.

Initialement prévu en 2021, le tournoi phare de foot du continent noir a été reporté en raison de la pandémie de Covid-19. Finalement, la Coupe d’Afrique des nations se tiendra du 15 janvier au 28 février 2022 au Cameroun.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie et Nigeria.

Can 2022 : le Zimbabwe qualifié pour la 3e fois consécutive

Le Zimbabwe est qualifié pour la Coupe d’Afrique des nations, prévue au Cameroun en janvier 2022, après sa victoire 1-0 contre son voisin botswanais jeudi soir.Perfect Chikwende de l’équipe tanzanienne du Simba Sports Club a permis aux Warriors zimbabwéen de mener au score dès la première mi-temps (et de se qualifier pour la phase finale de la CAN) lors d’un match agréable du groupe H disputé au stade Obed Itani Chilume de Francistown au Botswana.

Avec cette victoire, le Zimbabwe passe à huit points, derrière l’Algérie, leader du groupe, qui s’est également qualifiée à l’issue de son match nul 3-3 avec la Zambie dans l’autre manche du Groupe H disputé jeudi à Lusaka.

Ces résultats signifient que le dernier match de groupe prévu lundi entre le Zimbabwe et la Zambie à Harare ne sera qu’une simple formalité pour les Warriors.

Ainsi, le Zimbabwe s’est qualifié pour la phase finale de la CAN trois fois de suite, après l’avoir fait lors des deux derniers tournois organisés en 2017 et 2019.

Covid-19 : le Zimbabwe lance sa deuxième phase de vaccination

Le président Emmerson Mnangagwa a reçu mercredi son premier vaccin anti-Covid-19, à l’occasion du lancement de la deuxième phase du programme de vaccination du Zimbabwe.Le président de la république a ensuite imploré ses compatriotes à se vacciner pour s’assurer que le pays obtienne « l’immunité collective » d’au moins 60% de la population.

« Permettez-moi de réitérer l’appel mondial lancé par l’Organisation mondiale de la santé : « Personne n’est en sécurité tant que tout le monde n’est pas en sécurité » a indique le Chef de l’Etat. Avant de poursuivre, « je mets donc au défi chacun d’entre nous dans nos communautés respectives d’accepter le programme de vaccination et d’éviter l’hésitation à la vaccination, la désinformation et les théories négatives du complot », a poursuivi Mnangagwa.

Le programme d’immunisation dont le coup d’envoi a été donné mi-février par le vice-président Constantino Chiwenga qui recevait ainsi la toute première dose du vaccin, a été perturbé par la méfiance des Zimbabwéens dans le processus, alimenté par les théories du complot.

« Se faire vacciner est une responsabilité personnelle et familiale et une obligation nationale », a déclaré Mnangagwa. La deuxième phase du programme de vaccination vise les enseignants, les marchands de tabac, les travailleurs de l’industrie hôtelière et les détaillants.

La première phase, qui a débuté le 18 février et qui ciblait les travailleurs de première ligne, tels que le personnel médical, les forces de sécurité, les responsables des points d’entrée et les médias, a permis la vaccination d’environ 43.000 personnes.

Le Canada et la Bad œuvrent pour la création d’un fonds pour le climat

Les deux parties ont récemment signé un accord de 105,8 millions de dollars américains pour matérialiser ce projet prenant notamment en compte le genre.Paraphé le 17 mars dernier, cet accord donnera naissance à « un fonds spécial transformateur » selon un communiqué de la Banque africaine de développement (Bad). Celui-ci, poursuit la source, sera capitalisé grâce, d’une part, à la combinaison d’une contribution remboursable de 105,8 millions de dollars américains visant à accorder des prêts concessionnels tant pour des opérations souveraines que non souveraines, et d’autre part, à une contribution de 7,9 millions de dollars américains pour une assistance technique complémentaire.

La Bad se chargera de l’administration de ce nouveau fonds destiné aux projets liés au changement climatique en Afrique et dans lesquels la participation de la gent féminine est fortement recommandée. La signature de l’accord a été effectuée en marge du Symposium Canada-Afrique sur la croissance propre.

Lors de cette cérémonie virtuelle, Karina Gould, la ministre canadienne du Développement international, a déclaré : « Le changement climatique est l’un des défis les plus importants de notre époque. Et bien que nous soyons tous touchés par ce phénomène, nous savons que tout le monde n’est pas affecté de la même manière. Cela signifie que les personnes vulnérables et marginalisées supportent plus le poids de cette crise ».

Le Canada et l’institution financière africaine prévoient d’utiliser les ressources de ce fonds dans « les technologies innovantes à faible émission de carbone, les énergies renouvelables, l’agriculture intelligente, la foresterie durable, la gestion de l’eau et les projets de résilience climatique ».

De son côté, Akinwumi Adesina, le président de la Bad, a affirmé que « dans la reconstruction de l’Afrique après la Covid-19, la résilience climatique est très importante ». En outre, le Nigérian a précisé que les moyens financiers déployés par le Canada, un des principaux membres non régionaux du Groupe de la Bad, « sont uniques pour l’aide (qu’ils) nous apportent dans notre adaptation au changement climatique ».

En termes de financement pour le climat, la Banque africaine de développement a pour but d’atteindre 40 % d’ici à la fin de 2021. Entre 2016 et 2019, ses investissements dans ce domaine ont quadruplé en passant de 9 à 36 % de son portefeuille. La Bad a pris l’engagement de fournir aux pays africains un financement climatique de 25 milliards de dollars d’ici à 2025.

Le Symposium Canada-Afrique sur la croissance propre a rassemblé des dirigeants des secteurs public et privé de ce pays nord-américain et de l’Afrique subsaharienne. Cette rencontre d’échanges visait, d’après le document de la Bad, « à identifier des moyens novateurs pour faire croître leurs économies tout en réduisant les émissions de carbone et en renforçant la résilience au changement climatique ».

COMESA : la Zambie et le Zimbabwe pilotent un projet d’industrialisation

La Zambie et le Zimbabwe pilotent un projet du Marché commun d’Afrique orientale et australe (COMESA) visant à renforcer la capacité des industriels de la région à participer activement à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).La Secrétaire générale du COMESA, Chileshe Kapwepwe, a déclaré que les deux voisins d’Afrique australe ont récemment signé un protocole d’accord pour mettre en œuvre un projet d’industrialisation commun qui vise à promouvoir une croissance économique autonome, équilibrée et inclusive entre les deux pays.

Le projet devrait « offrir au secteur privé la possibilité de bénéficier de la Zone de libre-échange continentale africaine grâce à une compétitivité accrue ».

« Une fois réussi, le projet pilote sera étendu à d’autres États membres de la région », a déclaré Mme Kapwepwe lundi. Elle a déclaré que la réussite du projet permettrait aux deux pays de réaliser une transformation économique inclusive et durable grâce à l’industrialisation.

Le projet devrait se traduire par une forte participation du secteur privé, une utilisation efficace du cadre de partenariat public-privé, une coordination effective et un investissement accru dans la science, la technologie et l’innovation.

La région du COMESA comprend 21 États membres avec une population de plus de 583 millions d’habitants et un produit intérieur brut de 800 milliards de dollars américain.

Géographiquement, le COMESA couvre près des deux tiers du continent africain avec une superficie de 12 millions de kilomètres carrés.

Harare entame sa deuxième phase de vaccination contre la Covid-19

Le Zimbabwe a entamé la deuxième phase du programme de vaccination contre la Covid-19 qui ciblera les enseignants, les marchands de tabac et les travailleurs du secteur hôtelier, a annoncé la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.Lors d’un briefing post conseil des ministres, mardi soir, Mme Mutsvangwa a déclaré qu’un total de 36.786 personnes avaient été vaccinées depuis le début de la première phase du programme il y a environ trois semaines, qui ciblait les travailleurs de première ligne tels que le personnel médical, les forces de sécurité, les responsables des ports d’entrée et les médias.

 Elle a déclaré qu’en raison de la faible participation à la première phase, le gouvernement a décidé d’intensifier la vaccination en augmentant la couverture de toutes les provinces.

 « Afin d’utiliser la capacité existante, comme convenu lors de la dernière réunion, le gouvernement a décidé que la deuxième étape de la première phase du déploiement de la vaccination inclura les marchands de tabac et leurs employés, les enseignants et les travailleurs du secteur de l’hôtellerie, et qu’elle devrait commencer immédiatement », a déclaré Mme Mutsvangwa.

 L’annonce a été faite le jour même où le Zimbabwe a reçu 400.000 doses supplémentaires de vaccins en provenance de Chine, la deuxième livraison depuis que le pays a lancé son programme de vaccination ciblant les travailleurs de première ligne le mois dernier.

 Une partie du lot a été achetée à Sinovac, tandis que l’autre moitié était un don de vaccins de Sinopharm par le gouvernement chinois.

 Le coronavirus a jusqu’à présent infecté plus de 36.500 personnes au Zimbabwe et a coûté la vie à plus de 1.500 autres.

Zimbabwe : le vice-président démissionne pour une affaire de mœurs

Le co-vice-président du Zimbabwe, Kembo Mohadi, a démissionné lundi, à la suite de fuites de conversations téléphoniques qu’il aurait eues avec des femmes mariées.Mohadi a déclaré que sa décision de démissionner était le résultat d’un « pèlerinage d’introspection » et visait à lui donner un « espace pour traiter mes problèmes en dehors de la sphère gouvernementale ».

« A la suite de la désinformation autour de mes prétendues unions immorales, maladroitement orchestrée par les médias, je démissionne de mes fonctions de vice-président de la République du Zimbabwe en vertu de l’article 96 (2) de la Constitution du Zimbabwe (n° 20), loi de 2013 avec effet immédiat », a ajouté Mohadi.

Dans l’une des conversations audio divulguées, une personne ressemblant à Mohadi aurait invité sa prétendue amante mariée à venir à son bureau afin qu’ils puissent entretenir des relations intimes.

L’ancien vice-président, cependant, a insisté sur le fait qu’il était innocent et qu’il était victime de « distorsion de l’information, de clonage de voix et de menaces et de sabotage politique ».

Zimbabwe: le VP Chiwenga premier vacciné contre la Covid-19

Le vice-président du Zimbabwe, Constantino Chiwenga, est devenu la première personne à être vaccinée contre la Covid-19 dans le pays.Chiwenga, qui est également ministre de la Santé, a pris l’injection à l’hôpital Wilkins de Harare pour les maladies infectieuses au début d’une campagne de vaccination qui devrait permettre de vacciner plus de 60% de la population du Zimbabwe au cours des prochains mois.

Le pays a reçu cette semaine 200.000 doses du vaccin Sinopharm de la Chine et attend dans les prochaines semaines, plusieurs autres doses du géant asiatique et d’autres pays.

La première phase du programme de vaccination implique l’inoculation d’environ 50.000 agents de santé et des milliers d’autres agents de première ligne à haut risque, tels que le personnel de sécurité et les agents aux points d’entrée.

La phase cible également les personnes âgées et les groupes vulnérables, selon la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

Ces derniers seraient suivis par des chargés de cours des collèges et universités et des enseignants, dans le cadre de la deuxième phase du programme de vaccination, tandis que le reste de la population serait pris en charge dans la phase finale.

L’objectif est de vacciner 22% de la population dans le cadre de la première phase, suivi de 18,4% dans la phase deux et de 18,4% dans la phase finale, « représentant ainsi sur un taux de vaccination de près de 60% de la population », a annoncé Mutsvangwa en début de semaine.

Zimbabwe : inclure les journalistes dans la priorité de vaccination

Un organisme de surveillance des médias a appelé le gouvernement zimbabwéen à inclure les journalistes parmi les premiers groupes prioritaires du programme de vaccination contre la Covid-19.« Les journalistes, ainsi que d’autres groupes prioritaires essentiels, sont des travailleurs de première ligne qui doivent être privilégiés, étant donné le rôle essentiel qu’ils jouent pour tenir la nation informée des développements et des mesures prises par le gouvernement pour contenir la pandémie de Covid-19 », a déclaré l’Institut.

Il a noté qu’en vertu de leur rôle fondamental et normatif d’information et d’éducation, les médias sont essentiels à la couverture du déploiement de la vaccination, qui doit commencer le 18 février, les travailleurs de la santé et le personnel de sécurité étant prioritaires.

« Les journalistes sont des travailleurs de première ligne qui risquent leur vie lorsqu’ils collectent et diffusent des informations, d’où la nécessité de donner la priorité à leur santé et à leur sécurité ».

« Les médias ne peuvent donc pas être laissés de côté pour un examen ultérieur car les journalistes feront des reportages en première ligne au fur et à mesure que le pays procède à la vaccination des groupes essentiels identifiés pour recevoir les premiers vaccins », a déclaré MISA Zimbabwe.

Il a appelé le gouvernement à travailler en étroite collaboration avec la Commission des médias du Zimbabwe, les médias et les organisations représentatives des médias sur la meilleure façon de mettre en œuvre la vaccination des journalistes car ils sont une composante essentielle des secteurs et des groupes qui ont été déclarés services essentiels.

L’appel de MISA Zimbabwe fait suite à l’annonce récente du gouvernement zambien selon laquelle les journalistes seraient parmi les premiers bénéficiaires des vaccins Covid-19 à leur arrivée dans le pays.

Covid-19 : le Zimbabwe réceptionne 200.000 doses de vaccin

Le Zimbabwe a reçu sa première livraison du vaccin chinois Sinopharm contre la Covid-19.Le Zimbabwe a réceptionné lundi de 200.000 doses de vaccin contre la Covid-19 données par le gouvernement chinois. Désormais, le pays attend désormais la réception des 600.000 autres doses achetées au même pays.

Le vice-président et ministre de la Santé, Constantino Chiwenga, a reçu les vaccins à l’aéroport international Robert Gabriel Mugabe lundi matin. Il était accompagné de l’ambassadeur de Chine au Zimbabwe, Guo Shaochun.

L’ambassadeur devrait remettre officiellement les vaccins au président Emmerson Mnangagwa dans le courant de la journée de lundi. Un autre lot de 600.000 vaccins fabriqués par Sinopharm est attendu dans le pays d’ici début mars, selon la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.

La première priorité du programme de vaccination serait accordée au personnel de santé et de sécurité, aux personnes âgées, aux personnes souffrant de morbidité et au personnel des postes frontières.

Zimbabwe : vers la vaccination de 60% de la population

Le Zimbabwe a finalisé un cadre national de déploiement du vaccin contre la Covid-19 et utilisera les 200.000 doses données par la Chine pour lancer son programme d’inoculation qui cible au moins 60% de la population, a déclaré le président Emmerson Mnangagwa.Dans un discours sur l’état de la nation diffusé à la télévision publique jeudi soir, M. Mnangagwa a déclaré que la stratégie nationale de vaccination du Zimbabwe « continuera à être guidée par les meilleures preuves scientifiques disponibles et que la sécurité de tous les Zimbabwéens restera une priorité ».

 « L’objectif initial est de vacciner au moins 60% de la population pour obtenir l’immunité collective », a-t-il déclaré.

 La première phase d’inoculation du vaccin verrait la priorité accordée aux travailleurs de première ligne tels que le personnel de santé et de sécurité, ainsi qu’aux personnes âgées et à celles souffrant de comorbidités.

 Il a rejeté les propos du ministre des Finances Mthuli Ncube, qui disait que les Zimbabwéens ordinaires seraient tenus de payer pour les vaccins.

 Dans une interview accordée à la chaîne de télévision publique en ligne, le Zimpapers Television Network, M. Ncube avait déclaré mercredi que seuls les travailleurs de la santé et les citoyens les plus vulnérables recevraient des vaccins gratuitement, les « simples citoyens » devant payer entre 2 et 7 dollars.

 Toutefois, Mnangagwa a déclaré que les vaccins seront financés par l’État et administré gratuitement. Il a remercié le gouvernement chinois pour le don de 200.000 doses du vaccin Sinopharm.

« Ce geste aimable vient s’ajouter aux nombreux dons, soutiens et interventions de la Chine depuis l’apparition du virus », a déclaré M. Mnangagwa. Le pays a jusqu’à présent enregistré 34.171 cas de Covid-19 et 1.288 décès depuis mars de l’année dernière.

Londres impose des sanctions à quatre officiels zimbabwéens

Le Royaume-Uni a imposé des interdictions de voyage, des gels d’avoirs et d’autres sanctions économiques à quatre chefs de la sécurité du Zimbabwe qu’il accuse d’être responsables de graves violations des droits humains dans ce pays d’Afrique australe.Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, a déclaré lundi que son gouvernement avait décidé d’imposer des sanctions au ministre zimbabwéen de la Sécurité de l’Etat, Owen Ncube, au chef des renseignements, Isaac Moyo, au Commissaire général de police, Godwin Matanga et au Commandant de la Garde présidentielle, Anselm Sanyatwe.

« Ces sanctions envoient un message clair selon lequel nous tiendrons pour responsables, les coupables des violations les plus flagrantes des droits de l’homme, y compris la mort de Zimbabwéens innocents », a déclaré Raab dans un communiqué.

Les sanctions signifient que les fonctionnaires ne sont plus en mesure de « se rendre librement au Royaume-Uni, de canaliser de l’argent via les banques britanniques ou de tirer profit de notre économie », a-t-il déclaré, ajoutant que les « mesures restrictives ne ciblent ni ne visent à impacter l’économie au sens large et la population du Zimbabwe ».

Selon Dominic Raab, les quatre dirigeants seraient responsables de la mort de 23 manifestants zimbabwéens depuis 2018.

« Ces personnes seraient responsables des pires violations des droits de l’homme contre le peuple du Zimbabwe depuis que le président Emmerson Mnangagwa a pris le pouvoir en novembre 2017, notamment une répression parrainée par l’Etat contre les manifestations en janvier 2019 qui a entraîné la mort de 17 Zimbabwéens et des violences postélectorales en août 2018, au cours desquelles six manifestants ont perdu la vie », a-t-il expliqué.

Le gouvernement zimbabwéen n’a pas encore réagi à la dernière mesure du Royaume-Uni.

La BAD et la BEI d’accord pour accélérer le développement en Afrique

La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé un plan d’action conjoint de partenariat pour parvenir à un développement accéléré sur le continent africain.L’accord a été signé par Bajabulile Swazi Tshabalala, premier vice-président par intérim de la BAD, et Thomas Östros, vice-président de la BEI, au cours d’une cérémonie virtuelle à laquelle ont assisté plus de 100 parties prenantes de toute l’Afrique et de l’Europe, indique-t-on.

Selon le communiqué de presse de la BAD publié jeudi, le plan d’action conjoint a été élaboré à la suite d’une réunion entre une délégation de la Banque européenne d’investissement et de la Banque africaine de développement en février 2020.

Ce plan d’action devrait également mettre en avant leur coopération renforcée et leurs priorités de développement mutuelles et ainsi mettre l’accent sur la stimulation des investissements des secteurs public et privé en Afrique, précise le communiqué.

L’accord conjoint permet aux deux institutions de développer une réserve commune de projets bancables autour de thèmes clés complémentaires auxquels chaque institution apporterait son avantage global.

En conséquence, les institutions travaillent ensemble sur l’action climatique et la durabilité environnementale, l’investissement transformateur à grande échelle dans des infrastructures de qualité, les infrastructures et services des technologies de l’information et de la communication (TIC), l’inclusion financière dans une perspective de genre visant à l’autonomisation des filles et des femmes, l’éducation et la formation et le secteur de la santé.

Cette signature intervient dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui accroît la pauvreté sur le continent africain et menace les marchés et les moyens de subsistance, ce qui rend l’action encore plus urgente.

« Il est crucial qu’un plus grand nombre de banques de développement multinationales et d’autres institutions de financement du développement s’engagent à collaborer plus étroitement et plus fortement, comme le montre ce plan d’action conjoint entre la BAD et la BEI, afin de soutenir plus efficacement nos pays membres régionaux en ces temps troubles », a déclaré Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-président principal par intérim de la BAD.

M. Tshabalala a ajouté que « la croissance économique durable et la sécurité dans les régions confrontées à des défis particuliers, telles que le Sahel et la Corne de l’Afrique, sont notre priorité absolue ».

Le vice-président de la BEI chargé des investissements européens, Thomas Östros, a pour sa part déclaré que le partenariat est crucial pour les activités et l’impact de la BEI, et que ce partenariat avec Africa’s Bank est crucial pour l’Afrique.

« Le plan d’action signé aujourd’hui avec la Banque africaine de développement démontre la ferme volonté de la Banque européenne d’investissement, la Banque de l’UE, de réaliser des investissements qui font une réelle différence pour l’Afrique. Le renforcement de notre travail avec la Banque africaine de développement, la banque multilatérale de développement de l’Afrique, est une priorité stratégique pour la BEI et l’Europe », a précisé le vice-président.

Covid-19 : l’Afrique face à une seconde vague

Ces dernières semaines, le virus se dissémine à une vitesse exponentielle sur le continent noir où la courbe des décès ne cesse de grimper.Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique est devenue selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 8 janvier dernier, la deuxième région du monde où la progression du coronavirus est la plus rapide (+ 19 %).  Seule l’Amérique du Nord la devance.

De septembre 2020 au 21 janvier 2021, le continent est passé de 1,4 à 3,3 millions de cas recensés. Sur la même période, près de 50.000 décès supplémentaires ont été dénombrés.

La situation en Afrique du Sud est l’un des signes que le coronavirus prend des proportions importantes sur le continent noir. Si la nation arc-en-ciel a annoncé moins de 5000 cas un jour de novembre, la barre des 20.000 infections a été franchie en une journée, le 8 janvier dernier.

Il y a moins de deux mois, le Rwanda avait rouvert ses écoles mais il a dû à nouveau les refermer. Plusieurs autres pays ont également décrété l’état d’urgence ou proroger celui déjà en vigueur.

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Cette nouvelle donne confirme les prédictions du directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Dr John Nkengasong. En effet, ce dernier affirmait, le 17 décembre dernier, qu’après les fêtes de fin d’année, le taux de contamination allait dépasser celui atteint lors du pic de l’épidémie en juillet-août 2020.

Mais qu’est ce qui explique cette seconde vague de la Covid aussi soudaine que dévastatrice ? La réponse du directeur du CDC est sans équivoque : « Quand vous levez les mesures de santé publique rapidement et sans contrôle, le virus revient à la charge ».

Dans certains pays, la tendance baissière avait poussé les gouvernants à desserrer l’étau autour des restrictions de liberté pour juguler la circulation du virus. Des décisions ayant provoqué un relâchement des populations. Au Sénégal, par exemple,  le port du masque n’était plus respecté même s’il était obligatoire dans les lieux de rassemblement et les transports en commun.

« En Guinée, les populations vivent dans une indifférence totale. Pour eux, c’est comme si le coronavirus n’existait plus », confiaient certaines personnes interrogées dans ce pays ouest-africain.

Pourtant, « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections durant la période des fêtes, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid. Le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie », prévenait le coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Richard Mihigo.

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Sur toute l’étendue du continent, le respect des directives sanitaires n’est pas une priorité pour des millions d’individus plongés dans la pauvreté. Un boulevard pour le virus qui a muté notamment en Afrique du Sud, pays le plus touché.

La Covid-19 est apparue en Afrique il y a maintenant dix mois. A en croire le directeur de l’Africa CDC, John Nkengasong, elle est « mieux préparée qu’avant pour combattre la seconde vague ». Et en attendant l’arrivée des vaccins, son organisation invite les Etats à davantage dépister en utilisant les tests antigéniques. Ces derniers devraient permettre une accélération des tests qui restent encore faibles sur le continent.

Zimbabwe : le ministre des Affaires étrangères succombe à la Covid-19

Le ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe, Sibusiso Moyo (60 ans), est décédé mercredi des suites de complications liées au coronavirus, a annoncé le porte-parole de la présidence, George Charamba.Dans un communiqué, Charamba a déclaré que le ministre avait succombé à la Covid-19 dans un hôpital local.

« Son Excellence, le Président ED Mnangagwa a le regret d’annoncer le décès, tôt le matin, du Dr SB Moyo, notre ministre des Affaires étrangères et du commerce international », a-t-il déclaré.

M. Charamba a indiqué que de plus amples détails seraient annoncés en temps voulu concernant les arrangements funéraires pour Moyo.

Général de l’armée à la retraite, Moyo a gagné en importance en novembre 2017 lorsqu’il est devenu le visage d’un coup d’État militaire qui a évincé l’ancien dirigeant zimbabwéen Robert Mugabe.

C’est lui qui a annoncé que Mugabe avait été placé en résidence surveillée afin de le « protéger des criminels » qui l’entouraient.

Il devient le troisième ministre zimbabwéen à succomber au virus après la mort de l’ancien ministre de l’Agriculture, Perrance Shiri l’année dernière et le décès, la semaine dernière, de l’ancienne ministre provinciale du Manicaland Ellen Gwaradzimba.

Un ministre zimbabwéen décède de la Covid-19

La ministre provinciale de la province du Manicaland au Zimbabwe, Ellen Gwaradzimba, est décédée vendredi de la Covid-19.Elle devient ainsi la dernière victime très médiatisée d’une pandémie qui a jusqu’à présent fait plus de 636 morts depuis avril 2020 au Zimbabwe.

La vice-ministre des Sports, Tinoda Machakaire, a confirmé que Gwaradzimba, 60 ans, est décédée de la Covid-19.

« C’est avec un cœur très triste que je vous informe du décès du ministre d’Etat aux Affaires provinciales du Manicaland », a déclaré la vice-ministre des Sports, Tinoda Machakaire, dans un message sur Facebook.

Selon des sources au pouvoir de la ZANU PF, la ministre provinciale est décédée dans un hôpital de Harare, où elle recevait des soins après avoir été transférée de Mutare, la capitale provinciale du Manicaland.

Gwaradzimba, qui était ministre provinciale de Manicaland depuis 2019, devient le deuxième ministre zimbabwéen à succomber à la Covid-19 après le décès de l’ancien ministre de l’Agriculture, Perrance Shiri, l’année dernière.

Sa mort survient dans un contexte d’augmentation du nombre d’infections à la Covid-19, le ministère de la Santé annonçant vendredi que le Zimbabwe a enregistré un record de 1112 cas dont 47 décès au cours des dernières 24 heures.

Le nombre cumulé de cas s’élève à 25.368 et 636 décès à la date de ce vendredi 15 janvier 2021.

Plus de 4 millions de Zimbabwéens menacés par la faim

Le Programme alimentaire mondial (Pam) a lancé un appel de fonds de 204 millions de dollars supplémentaires pour aider le Zimbabwe à lutter contre la faim.« Les fonds destinés à l’aide alimentaire d’urgence s’épuisent alors que des millions de personnes sont menacées par la faim lors de la période de soudure au Zimbabwe », explique le Pam.

Il souligne, dans un communiqué de presse, que ce financement lui permettra de fournir le minimum d’aide alimentaire d’urgence aux 3,5 millions de ruraux et 550.000 citadins les plus vulnérables, complétant ainsi la réponse du gouvernement zimbabwéen et d’autres partenaires. 

« Plus de la moitié des Zimbabwéens des zones rurales n’ont pas d’autre choix que de sauter des repas, de réduire leurs portions ou de vendre leurs biens précieux pour faire face à la situation », affirme Francesca Erdelmann, Représentante du Pam au Zimbabwe, citée par le communiqué.

Elle a ajouté : « Nous sommes très préoccupés par le fait que si le Pam ne reçoit pas suffisamment de fonds pour atteindre quatre millions de personnes, les familles seront poussées encore plus loin dans leurs limites ».

Francesca Erdelmann souligne que « des millions de Zimbabwéens sont dévastés par une année de sécheresse, d’hyperinflation croissante et de Covid-19 ».

Cet appel intervient avant la période de soudure, qui risque de pousser 6,9 millions de personnes (près de la moitié de la population du Zimbabwe) à se retrouver affamées dès le mois de mars, selon les données nationales.

Zimbabwe: le magnat des télécoms rejoint le Conseil d’administration de Netflix

La société de production Netflix a nommé le milliardaire zimbabwéen des télécommunications, Strive Masiyiwa, à son Conseil d’administration, a annoncé jeudi la société.Le co-fondateur et co-directeur général de Netflix, Reed Hastings, a déclaré que l’esprit d’entreprise de Masiyiwa et sa « vision dans la création d’entreprises à travers l’Afrique et au-delà apporteront des informations et une expérience précieuses » au Conseil, alors que la société s’efforce « d’améliorer et de servir plus de membres dans le monde entier ».

« Nous sommes ravis d’accueillir Strive au sein du Conseil d’administration de Netflix », a indiqué Hastings dans un communiqué.

Masiyiwa est le fondateur du groupe Econet qui a des opérations et des investissements dans 29 pays en Afrique et au-delà. Celles-ci comprennent le principal opérateur de téléphonie mobile du Zimbabwe, Econet Wireless, la société panafricaine de large bande Liquid Telecom et Africa Data Centers.

Masiyiwa remplace l’ancienne ambassadrice américaine aux Nations Unies, Susan Rice, qui a démissionné la semaine dernière pour rejoindre la nouvelle administration du président élu Joe Biden.

Zimbabwe : les enseignants mettent fin à leur grève

Les enseignants des écoles publiques du Zimbabwe ont mist fin à leur mot d’ordre de grève de deux mois après que leurs syndicats ont accepté l’offre du gouvernement d’une augmentation de salaire de 41%.Le plus grand organisme de représentation des enseignants du pays, l’Association des enseignants du Zimbabwe (ZIMTA), a déclaré dans un communiqué avoir accepté l’offre du gouvernement du 13 novembre, selon laquelle l’enseignant le moins bien payé recevrait 19.975 dollars zimbabwéens (245 dollars américains).

 « Maintenant, nous conseillons donc à nos membres de commencer à retourner à leurs postes », a déclaré le secrétaire général de la ZIMTA, Tapson Sibanda.

L’accord met effectivement fin à une grève qui avait commencé en septembre lorsque les écoles ont rouvert pour les examens de fin d’année.

Les enseignants ont réclamé un minimum de 480 dollars US, qui était le salaire d’entrée des éducateurs avant que le gouvernement ne passe de l’utilisation du dollar américain comme monnaie principale à l’utilisation de la monnaie locale.

Zimbabwe : Mnangagwa nie toute implication dans les scandales du secteur minier

Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, déclare n’avoir rien à voir avec le chaos qui secoue le secteur minier du pays, suite à des allégations selon lesquelles des proches de la Première famille seraient les piliers d’un système de contrebande et d’accaparement de mines.Dans une déclaration publiée jeudi soir, le porte-parole de Mnangagwa, George Charamba, a réprimandé les médias pour avoir prétendument colporté des « allégations malveillantes » liant le dirigeant zimbabwéen à un racket dans la contrebande de minerais hors du pays, ainsi que des conflits sur la propriété contestée des mines.

Charamba a rejeté un article dans l’édition de jeudi du NewsDay (privé) qui affirmait que l’un des neveux du président, Tarirai David Mnangagwa, était impliqué dans un différend sur la propriété d’une mine d’or.

 » Le Bureau et le Cabinet du Président continuent de suivre avec consternation ce qui constitue clairement une campagne médiatique soutenue par NewsDay et d’autres médias en ligne, contre Son Excellence le Président Mnangagwa, la Première Dame, Auxillia Mnangagwa et les enfants de la Première famille accusés dans des crimes et conflits présumés dans le secteur minier », a déclaré Charamba.

Il a exigé que les médias clarifient les faits avant de se précipiter pour publier les articles, en particulier en ce qui concerne les allégations selon lesquelles certaines personnes éminentes liées à la ZANU PF (parti au pouvoir) ont été accusées d’utiliser les noms de la Première famille pour échapper à l’arrestation.

« En outre, le Bureau exhorte les médias à s’abstenir de publier de telles allégations malveillantes qui sont désormais devenues une norme, tout à fait contraire aux normes et aux diktats du journalisme professionnel », a déclaré le responsable.

Les noms de membres de la Première famille sont apparus dans un certain nombre d’affaires très médiatisées de transactions illégales dans le secteur minier.

Dans une affaire récente concernant une tentative de contrebande d’or par l’ancienne Directrice générale de la Zimbabwe Football Association, Henrietta Rushwaya, l’une de ses complices a déclaré à la police que l’or appartenait à la femme de Mnangagwa.

La Première dame a cependant nié de telles allégations.

Zimbabwe : pour l’intervention de l’ONU dans la crise politique

Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC), principal parti d’opposition au Zimbabwe, a demandé l’intervention du Conseil de sécurité des Nations unies pour mettre fin à la crise politique et économique qui s’aggrave dans ce pays d’Afrique australe.S’adressant aux journalistes, ce jeudi à Harare, le vice-président du MDC, Job Sikhala, a déclaré que le Conseil de sécurité de l’ONU doit intervenir et prévenir ce qu’il a appelé une crise politique et humanitaire imminente au Zimbabwe.

« Nous faisons appel aux Nations unies en vertu du chapitre VII de sa Charte, notamment l’article 43, qui permet au Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter une résolution concernant les États qui traversent une crise humanitaire », a déclaré M. Sikhala.

L’article 43 de la Charte des Nations unies engage les États membres de l’organisme mondial à mettre à disposition des ressources militaires et autres en cas de menace potentielle à la paix et à la sécurité internationales.

Il a déclaré qu’une crise humanitaire majeure se déroule au Zimbabwe et que la situation exige une intervention internationale urgente.

« Il s’agit d’une violation des crimes internationaux tels que les enlèvements, la torture, les crimes contre l’humanité », a déclaré le politicien.

Il a lancé cet appel quelques jours après l’arrestation de l’éminente journaliste Hopewell Chin’ono, accusée d’avoir tenté de faire obstruction à la justice.

La journaliste, qui est en liberté sous caution pour une affaire dans laquelle elle est accusée d’avoir tenté de renverser le président Emmerson Mnangagwa, a été de nouveau arrêtée mardi dernier.

Selon la police, les allégations contre Chin’ono proviennent d’un tweet dans lequel elle aurait confirmé être en « communication secrète et illégale avec des membres de l’Autorité chargée des poursuites ».

Ce qui, selon la police, porte atteinte à l’intégrité de la procédure pénale engagée contre la journaliste dans l’affaire précédente.

Zimbabwe : une loi criminalise les appels aux sanctions contre le pays par des nationaux

Le gouvernement du Zimbabwe a approuvé un projet de loi criminalisant les actes dans lesquels les habitants font campagne ou appellent à l’imposition de sanctions contre le pays.S’adressant aux journalistes mardi après la réunion du Cabinet, la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa, a déclaré que le projet de loi visait à rendre illégale pour les citoyens, toute coopération avec un gouvernement hostile dans un but lucratif ou pour nuire aux intérêts nationaux du pays.

Le projet de loi vise à interdire aux Zimbabwéens, que ce soit individuellement ou en groupe, de tenir des communications et des négociations « non autorisées » avec des gouvernements considérés comme hostiles au pays.

« Les individus ou les groupes s’impliquent dans les questions de relations extérieures sans vérifier les faits ni engager les autorités nationales. Une telle désinformation délibérée des gouvernements étrangers rendra donc les individus ou les groupes passibles de poursuites », a déclaré Mutsvangwa.

Elle a expliqué que le projet de loi est fondé sur la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques, qui « reconnaît les Etats comme des acteurs légitimes dans les relations et les négociations étrangères ».

« Les acteurs privés n’ont donc rien à faire dans les relations extérieures et les négociations entre pays », a-t-elle indiqué ; ajoutant que le projet de loi sera soumis au parlement pour approbation.

L’approbation par le Cabinet du projet de loi intervient quelques jours après que des membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe se sont ralliés à l’appel du Zimbabwe pour la levée des sanctions économiques occidentales contre Harare.