Le Vice-président du FPI, Jean Bonin Kouadio démissionne

Le mercredi 04 mai 2021, par le biais d’un communiqué émanant du FPI, M. Jean BONIN KOUADIO, Vice-Président du Front Populaire Ivoirien, en charge de la Communication et du Marketing Politique, a présenté sa démission du FPI au Président du parti.

A en croire les informations décrites dans le communiqué, celui aurait présenté sa démission pour des raisons de convenances personnelles.

Suite à cela, le Président du parti en a pris acte, tout en réitérant ses remerciements à M. KOUADIO pour les années de collaboration.

Notons par ailleurs, que cette démission qui intervient dans la periode des préparatifs du retour de l’ancien chef d’Etat ivoirien et fondateur du FPI, Laurent Gbagbo au pays.

Le Front populaire ivoirien connaît depuis quelques années des mésententes internes au sein du parti dues à un problème de leadership. Ce problème qui s’observe à travers la division de la formation politique, notamment avec un camp qui reconnaît Laurent Gbagbo comme président du parti et une autre frange restée fidèle à M. Affi .

 

 

FPI: Rencontre entre Assoa Adou et Affi N’Guessan

Une rencontre entre les deux branches du FPI a eu lieu, le lundi 4 janvier à la demande du Président Gbagbo Laurent.

En effet, le secrétaire général d’une section du Front populaire ivoirien (FPI), Assoa Adou était à la tête d’une délégation pour témoigner sa compassion à Affi N’Guessan, à la demande de Laurent Gbagbo, suite à sa libération conditionnelle.

Par ailleurs, « depuis le 7 août 2020, beaucoup des nôtres ont été arrêtés, tués et séquestrés; notre frère a été arrêté et emprisonné, et dans de telles circonstances, il est bon dès qu’il sort de voir s’il se porte bien et lui manifester notre compassion », a déclaré Assoa Adou aux médias.

« C’est ce que le président Gbagbo nous a demandé de venir faire cet après-midi », a fait savoir M. Assoa Adou,  chez M. Affi à la Riviera M’Badon.

Vers la réunification  du FPI

D’abord, M. Affi a salué ce geste, laissant entendre au travers d’un adage que les pieds ne vont pas là où le cœur n’a pas décidé, visiblement heureux de ce projet formé par sa famille politique.  De plus, « c’est grâce à votre hargne que cette décision a été prise parce que M. Alassane Ouattara n’avait pas autre choix que de nous libérer », a expliqué M. Affi.

Ensuite, il a émis ses vœux d’une bonne année à Laurent Gbagbo, souhaitant sa « délivrance » et son retour au pays afin de poursuivre le combat politique et « décharger le fardeau qui pèse sur ses compagnons de lutte ».

Puis, interrogé par les journalistes de savoir si c’est un rapprochement entre les camps en faction au sein du FPI, M. Assoa Adou a répondu que leur « frère » Affi a souffert et il était question de venir lui apporter leur « solidarité ».

Enfin, rappelons que, l’ancien Premier ministre, Affi N’Guessan, arrêté et incarcéré après l’élection présidentielle, pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire le 30 décembre 2020.
D’ailleurs, sa libération est intervenue à la suite de la clôture de la troisième phase du dialogue politique, entre le gouvernement, la société civile et l’opposition.

Isolé, Affi N’Guessan échange avec l’un de ses avocats

Le président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, mis en isolement, a échangé avec l’un de ses avocats hier (mardi) à Abidjan. 

Selon Me Godé Dagbo, un membre de son Conseil, il assure que dernier se porte bien.  »  M. Affi, président du Front populaire ivoirien, est détenu dans une cellule, à l’isolement, a communiqué mardi avec Me Bredou Josiane, un membre de son Conseil  » , a déclaré Me Godé Dagbo.

Il est toutefois « en isolement », alors que les autres détenus arrêtés « pour les mêmes charges », entre autres, Kakou Guikahué secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et le sénateur Seri Bi N’guessan sont à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).

Le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, candidat au scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, a refusé de participer à l’élection avec l’ancien président Henri Konan Bédié. Ces deux personnalités ont appelé au boycott du scrutin, ce qui a entraîné des morts.

Suite à une déclaration de l’opposition, disant ne pas reconnaître cette élection présidentielle, elle a annoncé la mise en place d’un Conseil national de transition, un organe visant à se substituer aux institutions. Les autorités ont interrompu cette entreprise, interpellant certains opposants.

Dans ce contexte, l’ancien Premier ministre Affi N’guessan, a été arrêté dans la nuit du 6 novembre 2020 et « détenu au secret ». Selon Amnesty, « durant ces quelques jours, il n’a pas pu communiquer avec sa famille ni son avocat ».

En outre, M. Affi N’Guessan, visé par 30 chefs d’accusation, notamment attaque et complot contre l’autorité de l’État, assassinat et actes de terrorisme « n’avait pas vu la lumière du jour pendant 60 heures », a insinué l’ONG de défense des droits de l’Homme.

Selon une source judiciaire, M. Affi Nguessan, le président du FPI, le parti fondé par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, est détenu à l’école de gendarmerie d’Abidjan, située à Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.

Amnesty invite les autorités ivoiriennes à libérer Pascal Affi N’Guessan

Amnesty International appelle les autorités ivoiriennes à libérer sans condition Pascal Affi N’Guessan et des personnes détenues pour avoir exercé leurs droits fondamentaux dans le cadre du scrutin présidentiel.

 » Les autorités ivoiriennes doivent libérer immédiatement et sans condition Pascal Affi N’Guessan et toutes les personnes détenues uniquement pour avoir exercé leurs droits fondamentaux « , a indiqué l’ONG Amnesty International dans un communiqué de presse.

L’ONG Amnesty a invité toutefois l’Etat de Côte d’Ivoire à  » s’engager à créer un espace où les citoyens peuvent exprimer librement leurs opinions et manifester pacifiquement, sans crainte d’être arrêtés, agressés ou tués « .

Rappelons que le leader de l’opposition Pascal Affi N’Guessan, président du Front populaire ivoirien (FPI), a été arrêté dans la nuit du 6 novembre.

En outre, ce dernier est détenu dans un lieu secret.  » Durant ces quelques jours, il n’a pas pu communiquer avec sa famille ni son avocat. Et, Pascal Affi N’Guessan, visé par 30 chefs d’accusation, notamment attaque et complot contre l’autorité de l’État, assassinat et actes de terrorisme, a affirmé qu’il n’avait pas vu la lumière du jour pendant 60 heures . », souligne l’ONG de défense des droits de l’Homme.

L’ONG continue pour insinuer que son avocat n’a réussi à le voir que lors de sa comparution devant le juge le 9 novembre. Depuis, ni son avocat ni sa famille n’ont pu entrer en contact avec lui. Les autorités doivent lui permettre de communiquer avec son avocat.

Cependant, notons que le 03 novembre dernier, 21 personnes ont été arrêtées de manière arbitraire au domicile du leader de l’opposition Henri Konan Bédié. Parmi elles, se trouve Maurice Guikahué.

Le conseil de Pascal Affi envisage une demande de mise liberté

Le Conseil du président du FPI Pascal Affi N’Guessan, mis sous mandat de dépôt dans l’affaire d’atteinte à l’autorité de l’Etat, envisage de demander sa mise en liberté provisoire ou sous condition.

En effet, après sa première comparution, hier mardi 10 novembre, il est prévu une audition sur le fond de l’affaire, avant que le juge décide de l’envoyer devant un juge correctionnel ou pas.  » Le jugement au fond, nous en tant qu’avocats, nous allons demander une mise en liberté provisoire ou sous condition et le juge décidera sinon il l’enverra devant un juge correctionnel . », a indiqué Me Godé Dagbo, membre du collectif des avocats de M. Affi.

Selon Me Godé Dagbo, Pascal Affi a été placé dans un endroit autre que la MACA, mais dans un environnement beaucoup plus sûr.

Par ailleurs, ce dernier a confié avoir eu une séance de travail très instructive avec le procureur de la République, tout en assurant que  tout est rentré dans l’ordre. À aucun moment, il a révélé le lieu où est détenu M. Affi.

Rappelons que M. Affi est inculpé pour son rôle dans la création du Conseil national de transition, un organe mis en place par l’opposition politique. Notons que celle-ci vise à se substituer aux institutions de la République. À cet effet, Pascal Affi a été mis sous mandat de dépôt.

Côte d’Ivoire : les autorités policières démentent les rumeurs sur le décès d’Affi N’Guessan

Suite aux rumeurs diffusées sur la toile annonçant le décès du président du FPI, Pascal Affi N’Guessan, les autorités policières ont démenti ces fausses assertions.

En effet, le dimanche 08 novembre 2020, une fausse information circulait sur les réseaux sociaux avait annoncé la mort de Pascal Affi  suite à une électrocution après son interpellation dans le cadre d’une enquête pour complot et attentat contre l’autorité de l’Etat.

Pour ce faire, la police a tenu rétablie la vérité sur cette fausse information.  » La police Nationale  tient à informer l’opinion nationale et internationale  que monsieur Pascal Affi  N’Guessan interpellé dans la nuit du 06 au 07 novembre 2020 dans le cadre d’une enquête pour complot et attentat contre l’autorité de l’Etat, se porte bien et n’a fait l’objet d’aucun acte de torture . », indiqua un communiqué de la police.

Par ailleurs, soulignons qu’une vidéo apparue sur la toile montrait bel et bien M. Affi vivant. Interrogé par la personne tenant le téléphone en question pour savoir s’il est décédé, comme le dit les rumeurs sur les réseaux sociaux. Il répond « non, c’est faux, je suis en bonne santé, c’est de l’intoxication ». Poursuivant, le président du FPI affirme  » je me porte bien, je ne suis pas décédé. Aujourd’hui, nous sommes le dimanche 8 novembre 2020, je ne suis pas décédé, je me porte bien « .

Rappelons cependant, que Pascal Affi, candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a été interpellé après l’annonce par les leaders de l’opposition de la mise en place d’un Conseil national de transition. Notons que cet organe est censé se substituer aux institutions de la République.

Côte d’ivoire : l’opposition ivoirienne annonce un conseil national de transition

Ce lundi 02 novembre 2020, l’opposition ivoirienne par la voix de son porte-parole, Pascal Affi N’Guessan a annoncé un conseil national de transition. 

En effet, cette commission sera présidée par le président du PDCI, Henri Konan Bédié.  » Ce Conseil national de transition est présidé par Henri Konan Bédié. (…), président du  PDCI, (…) la réconciliation et la paix (CDRP).   » , a fait savoir Affi.

Par ailleurs, il a indiqué que l’ancien chef d’Etat, aura pour mission de préparer une nouvelle présidentielle. Il devra aussi mettre en place un gouvernement de transition.  » Il a pour mission de préparer le cadre de l’organisation d’une élection présidentielle juste. (…) et de mettre en place dans les prochaines heures un gouvernement de transition  » a annoncé Pascal Affi.

De plus, le porte-parole de la plateforme de l’opposition a affirmé que le conseil se chargera notamment de convoquer les assises nationales pour la réconciliation nationale. À l’en croire, ces assises auront pour but de ramener la paix définitive en Côte d’Ivoire.

Rappelons que Bédié et Affi, candidats respectifs du PDCI et du FPI, ont refusé de prendre part à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Ces derniers avaient estimé que les conditions d’un scrutin crédible n’avaient pas été réunies.

Côte d’ivoire : une délégation de l’ONU rencontre Bédié et Affi à Abidjan

Une délégation conduite par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a rencontré ce lundi à Abidjan l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, deux candidats de l’opposition ayant décidé de boycotter l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020.

La rencontre a eu lieu à la résidence du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié, à Cocody. Par ailleurs, notons que cette rencontre intervient deux jours après le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Toutefois, M. Ibn Chambas n’a fait aucune déclaration à l’issue des échanges avec M. Bédié et Affi Nguessan.

Rappelons que ces deux candidats avaient refusé d’aller à ce scrutin, car ils estiment que les conditions n’étaient pas réunies pour une élection inclusive et transparente. De plus, ils ont appelé à la désobéissance civile et au boycott de la présidentielle. Soulignons que ce mot d’ordre ont entraîné des heurts.

 » Les partis et groupements de l’opposition « ne reconnaissent pas l’élection présidentielle de 2020, constatent la fin du mandat du président Alassane Ouattara depuis le 31 octobre 2020.  » , avait dit la veille M. Affi face aux journalistes. Il a également  appelé à l’ouverture d’une transition civile.

Cependant, face à ces dire, le directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo, a réagit en affirmant qu’il n’y aura pas de transition. Selon lui, le parti au pouvoir est dans l’élan de la Constitution.

Pour M. Bictogo, le scrutin présidentiel, en dépit d’incidents observés par endroits dans le pays, s’est tenu à la date prévue par la Constitution et a permis un rassemblement des Ivoiriens qui ont pu accomplir leur devoir civique.

La CEDEAO appelle Bédié et Affi à reconsidérer leur action de boycotter le scrutin présidentiel

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) a appelé lundi à Abidjan, les opposants ivoiriens Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, à reconsidérer leur décision de boycotter le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

Au terme d’une mission ministérielle de diplomatie préventive, la délégation de la CEDEAO, conduite par Shirley Ayorkor Botchwey,  la ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale du Ghana, a exhorté les présidents du PDCI et FPI à revoir leur décision de sabotage de l’élection présidentielle.  » La mission a exhorté les candidats à la présidentielle du PDCI et du FPI à reconsidérer sérieusement la décision de boycotter l’élection et l’appel à leurs partisans à se lancer dans la désobéissance civile pour protester contre le processus électoral (…) puisqu’ils pourraient ne pas être en mesure de contrôler les excès qui résulteraient de leur appel à la désobéissance civile » indique un communiqué de la délégation ministérielle.

En effet, les deux candidats de l’opposition ivoirienne avaient lancé un mot d’ordre de désobéissance civile, pour protester contre un 3e mandat d’Alassane Ouattara. Rappelons que ces derniers contestent l’inéligibilité à ce scrutin présidentiel du président Alassane Ouattara.

Cependant, la mission a exhorté les candidats à l’élection présidentielle ainsi que les partis politiques à faire des efforts considérables pour parvenir à un accord concernant l’élection.

Par ailleurs, la mission a réitéré son appel à la CEI pour qu’elle poursuive ses réunions avec les différents candidats afin de trouver des solutions aux problèmes. Elle a également invité les autorités compétentes à convier les forces de sécurité à rester neutres, impartiales et professionnelles dans l’exercice de leurs fonctions.

Election 2020 : Affi et Bédié appellent les ivoiriens à un boycott du scrutin du 31 octobre 2020

Ce jeudi 15 octobre 2020, les présidents du FPI et PDCI, Henri Konan Bédié et Affi N’Guessan ont appelé tous les ivoiriens à boycotter le scrutin du 31 octobre.

En effet, les présidents et candidats à élection présidentielle, ont animé conjointement une conférence de presse au siège du PDCI. Cette rencontre avec la presse a été le lieu pour ces deux candidats de faire un point sur la situation socio-politique du pays.

Pour ce faire, ces derniers ont appelé les Ivoiriens à faire barrage à ce scrutin qu’ils considèrent «  illégal » et ce,  par tous les moyens.   » Nous, candidats retenus appelons tous les ivoiriens à faire barrage à ce scrutin illégal par tous les moyens légaux. Nous appelons au boycott actif de ce scrutin par les ivoiriens et l’application décisive et active du mot d’ordre de désobéissance civile » a lancé M. Pascal Affi N’Guessan.

Cependant, rappelons que Bédié et Affi, candidats aux élections ont suspendu leur participation au scrutin. Ces derniers ont aussi exigé le retrait de la candidature d’Alassane Ouattara.

Pascal Affi N’Guessan se prononce après la décision du conseil constitutionnel

Le lundi 14 septembre, le conseil constitutionnel a dévoilé la liste des candidats retenus pour la présidentielle du 31 octobre 2020. Aussitôt déclaré éligible, le candidat du FPI, Pascal Affi N’Guessan, a donné ses premières impressions.

« Mobilisons-nous, rassemblons-nous pour imposer le 31 octobre une victoire dans les urnes.Viendra alors le temps de la renaissance. Ensemble, je sais que c’est possible » , a-t-il déclaré.

Le Conseil Constitutionnel a raté aujourd’hui l’occasion historique de marquer son indépendance : en acceptant la candidature du président sortant, manifestement inéligible, en refusant celles du président Laurent Gbagbo et de Guillaume Soro, privés de leurs droits civiques pour de purs motifs d’opportunité politique.

Je condamne avec la plus extrême fermeté la spirale de l’exclusion dans laquelle s’enfonce la Côte d’Ivoire. Elle apparaît comme la manifestation la plus aboutie du caractère tyrannique du régime. Elle constitue également une effroyable machine à broyer. Elle génère enfin un climat de terreur devant des lendemains lourds d’incertitude.

En Côte d’Ivoire en 2020, les règles élémentaires de l’Etat de droit ne sont pas respectées. Il est urgent de mettre fin à cette politique d’ostracisme, de bannissement, d’excommunication. J’ai en cet instant une pensée particulière pour le président Gbagbo, victime depuis neuf années d’un acharnement judiciaire que ses auteurs espéraient destructeur pour l’homme et pour son combat.

Mais ses camarades de lutte, dont je suis, le savent bien : il est insubmersible. Blanchi des charges les plus folles, il se trouve dans une nouvelle forme de prison, l’exil. Le régime le prive de la possibilité de décider, en toute liberté et en toute conscience, de la nature du rôle qu’il aspire à jouer. Il aurait dû être en mesure de se représenter et j’aurais alors été à ses côtés.

Je lui renouvelle une promesse : celle du retour immédiat chez lui et d’un rôle éminent dans la réconciliation de notre pays. Pour ma part, je me sens investi aujourd’hui des aspirations que portaient et portent ceux qui ont été éliminés et je leur dis toute ma détermination à mettre fin à ce régime destructeur des libertés.

A leurs partisans, j’adresse un unique message : cette liste partielle et partiale m’oblige. Elle m’oblige à une victoire nette pour tourner cette page noire de l’histoire de notre pays. Elle me conforte dans ma volonté, demain, de réconciliation nationale. Celle-ci passe par le retour de tous les exilés, par la réhabilitation de toutes les victimes. Grâce à cette réconciliation, plus personne n’aura à craindre de personne.

Plus personne n’éprouvera cet odieux sentiment de peur de l’autre, qui crée des oppositions factices et mortifères entre communautés, qui provoque le repli et l’effroi. Ne vous y trompez pas, ce climat permanent d’insécurité ne profite à personne. Je veux briser cette malédiction d’un tribalisme qui divise, et être le candidat de tous les Ivoiriens, celui qui rassemble toutes les énergies.

Je lance un appel au peuple ivoirien, à tous les Ivoiriens : je connais votre colère et je la partage. Je connais votre soif de changement et j’entends l’incarner.

Rappelons que, l’ex première dame Simone Gbagbo ne reconnait pas Mr Pascal Affi N’Guessan comme candidat du FPI.

 

 

 

 

 

 

 

 

Election présidentielle 2020 : Affi N’Guessan dépose son dossier de candidature au FPI

Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, a déposé le lundi 27 juillet son dossier de candidature au FPI en vue de la présidentielle du 31 octobre 2020.

À cet effet son dossier de candidature a été réceptionné par le président du Comité de contrôle du FPI, Wognin Honoré.

Par ailleurs, il a fait savoir que le Comité de contrôle analysera lundi et mardi le dossier de candidature. Ainsi, il transmettra le résultat aux instances compétentes à le divulguer.

Toutefois, au terme du dépôt de son dossier de candidature, Affi contesté par une autre frange du FPI, a déclaré que sa « motivation principale, c’est la situation chaotique dans laquelle se trouve le pays ». Selon lui, cette situation le pousse à se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Quand on aspire à gouverner un pays, c’est qu’on a une ambition et notre ambition, c’est la renaissance de ce pays.  Traumatisé, appauvri et affaibli, divisé (…) et c’est une situation qui nous afflige ». Ajouta-t-il.

Selon Affi, il pense avoir les capacités de mettre fin à cette descente aux enfers. Et ce en donnant foi aux jeunes et aux femmes pour bâtir une nation unie. À l’en croire, cela permettrait à la Côte d’ivoire de sortir le pays du marasme.

Cependant, notons que le FPI, désignera son candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, le samedi 1er août prochain, à travers son congrès. Ce dernier, devra portera le flambeau de ce parti pour la présidentielle d’octobre 2020.

FIF : Affi N’Guessan porte son choix sur Drogba

A quelques mois des élections présidentielles de la Fédération ivoirienne de football (FIF), le président du Conseil régional du Moronou, Pascal Affi N’Guessan, a porté son choix sur la candidature de Didier Drogba à la tête de la Fédération.

L’élection à la succession de Sidy Diallo actuelle président de la Fédération ivoirienne de football connaît un engouement spécial, peut-être dû à la candidature de Didier Drogba, ex-capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire.

Le président du Conseil régional du Moronou, Pascal Affi N’Guessan, s’est  prononcé via les réseaux sociaux sur le nom de nom de son candidat à la tête de cette organisation.

« Aujourd’hui, la place que Didier Drogba occupe dans l’actualité politique mondiale ne devrait même pas emmener qui que ce soit à contester la contribution qu’il veuille apporter au rayonnement de notre football. Beaucoup d’institutions non sportives comme le ministère du tourisme, les autorités administratives et politiques, chaque jour, tentent d’exploiter l’image de Didier Drogba à travers le monde pour faire la promotion de notre économie, pour faire la promotion de notre pays ». A insisté Affi qui pour sa part reste persuadé que la victoire de Drogba le 22 août prochain conduira le football ivoirien vers le développement.

 

Présidentielle 2020: Suite à l’opération inondation électorale des Pro Gbagbo, Affi N’guessan mobilise ses partisans

Pascal Affi N’guessan, leader de la branche officielle du Front Populaire Ivoirien (FPI), appelle les jeunes majeurs à se faire enrôler. Ainsi, le Président du Conseil régional du Moronou se prépare pour la présidentielle d’octobre 2020.

À 05 mois des élections présidentielles en Côte d’ivoire, le FPI (Pro Affi N’guessan) appel ses militants et les jeunes majeurs à s’inscrire sur la liste électorale. Ainsi, le député de Bongouanou rejoint la seconde branche du FPI, restée fidèle à Laurent Gbagbo, qui lançait l’opération « inondation électorale » le 22 mai 2020.

Dans un communiqué, Pascal Affi N’Guessan, porte à la connaissance des militants (es) et sympathisants (es) du FPI, que les opérations d’établissement des pièces administratives lancées par le gouvernement depuis le 17 Février 2020 sont toujours en cours.

L’ex Premier ministre révèle que des
responsables et cadres de son Parti, ont été mis en mission, pour apporter assistance aux populations afin de faciliter l’acquisition des dites pièces. Affi N’guessan exhorte les populations à prendre part massivement aux opérations de délivrance de certificat de nationalité, qui leur permettra de s’inscrire massivement sur la liste électorale de 2020.

Accord PDCI-FPI (Pro-Gbagbo): Maurice Kakou Guikahué répond à Affi N’guessan « C’est Gbagbo qui donne les ordres »

Le secrétaire exécutif du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Maurice Kakou Guikahué a répondu aux critiques du Front populaire ivoirien (FPI Pro-Affi N’guessan), à propos de l’accord politique signé entre le PDCI et le FPI proche de Laurent Gbagbo.

 Le jeudi 30 avril 2020, les formations politiques du PDCI et du FPI proche de Laurent Gbagbo ont procédé à la signature d’un accord politique. Cet accord politique contient selon les initiateurs, un document cadre de collaboration, portant sur le projet de réconciliation nationale des ivoiriens.

Ainsi, les deux formations ont signé l’accord en l’absence d’Affi N’guessan, Président du Front populaire ivoirien légalement constitué. Le secrétaire général du FPI Jean Bonin Kouadio fidèle à l’ancien Premier ministre Affi N’guessan a dénoncé un accord « illégal », et a estimé l’attitude du Pr Maurice Kakou Guikahué, «peu responsable ».

Le juriste Jean Bonin Kouadio va plus loin en accusant le secrétaire exécutif du PDCI d’un complot visant à empêcher l’unification des deux blocs du FPI. Quant à Maurice Kakou Guikahué, il évoque logique politique. Pour lui, si Affi N’guessan a, lui-même, reconnu Laurent Gbagbo comme président du FPI lors de sa récente visite à Bruxelles, alors il n’est plus question de faire débat.

«C’est Gbagbo qui donne les ordres. A partir du moment où Gbagbo dit de signer un document, nous pensons qu’en l’état actuel des choses, Affi y est inclus automatiquement. Donc, le PDCI n’a pas de problème de morale politique » a clarifié le bras droit d’Henri Konan Bédié.

CEI : Affi appel à une réorganisation de la commission indépendante

Le président du Front Populaire Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan a appelé ce jeudi 13 février 2020, à une réorganisation de la CEI, chargée d’organiser la présidentielle d’octobre en Côte d’ivoire.

Cet appel s’est fait à l’issue d’un tête-à-tête avec le vice-président de la République Daniel Kablan Duncan.

« Il faut que des décisions soient prises pour que tous les acteurs majeurs de la vie politique soient représentés dans cette commission électorale indépendante et que les commissions locales qui sont à l’heure actuelle dominées à plus de 98 % par des représentants du RHDP soient réorganisées de manière à ce qu’elles reflètent l’ensemble des forces politiques du pays », a déclaré M. Affi N’Guessan face aux journalistes juste après la rencontre.

Pour lui, les perspectives pour que cette élection se tienne dans la sérénité et la paix ne semblent pas encore être réuni à l’heure actuelle en raison de l’absence de certains acteurs politiques.

Contesté par une grande partie de l’opposition, dont le PDCI, l’EDS qui ont refusé t’intégrer la CPI, la juge encore déséquilibrée en faveur du pouvoir.

Quant au chef de l’Etat Alassane Ouattara, avait estimé le 30 novembre passé, que l’actuelle commission est plus équilibrée que celle de 2015 et a assuré qu’il n’aurait plus de nouvelles discussions sur la CEI.

De son retour de la Haye, Affi veut rencontrer Ouattara pour le cas Gbagbo et Blé Goudé

De son retour de la Haye, où il a rencontré l’ex-Chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, Affi N’Guessan président du FPI, a prévu une rencontre avec le Président de la République Alassane Ouattara. Mais en l’absence du président Ouattara, il échangera avec le vice-président M. Daniel Kablan Duncan ce jeudi 13 février 2020.

A l’occasion de cette rencontre, les deux personnalités parleront du retour au pays de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé, après leur acquittement prononcé par la CPI.

Pour Affi N’guessan, Ouattara et son régime doivent reconnaître leur défaite et accepter l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé. Selon lui, il n’est pas concevable que l’Etat ivoirien puisse s’opposer à leur retour, par l’intermédiaire des avocats envoyés à la CPI.

« On ne peut pas accepter que le gouvernement de Côte d’ivoire demande, face à la communauté internationale, que des dignes fils de ce pays quel que soit ce qui s’est passé en 2010-2011 restent pratiquement dans les liens de la détention » s’est indigné Affi N’Guessan.

Il ajoute par ailleurs qu’il faudrait que Ouattara ouvre les yeux, en mettant de côté ses intérêts personnels, pour mettre au premier plan l’intérêt national. Dans le cas où le Chef de l’Etat ne serait pas prêt à accepter cette situation, le président du FPI annonce des mesures de la part de son parti politique. « Nous allons réagir pour que Ouattara révise sa position, pour qu’il comprenne que la Côte d’ivoire n’est pas un bien privé » déclare-t-il.

Affi N’Guessan en route pour le processus de réunification du FPI

Le président contesté du Front Populaire Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, entame un chemin vers la réunification du FPI.

En effet, depuis ses rencontres avec l’ancien chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo à Bruxelles le 3 et 4 janvier dernier, les deux personnalités ont beaucoup échangé sur l’actualité nationale et le processus de réconciliation en Côte d’ivoire.

Par ailleurs, ils ont abordé les différentes perspectives d’une paix durable entre les ivoiriens à l’approche des élections présidentielles 2020.

A cet effet, M. Pascal Affi N’Guessan est attendu en terre ivoirienne pour faire  connaitre ce plan d’action élaboré qui a pour but principal de réconcilier le FPI.

 

 

CPI-Procès Laurent Gbagbo: Pascal Affi N’Guessan devrait assister à l’audience Jeudi

Ce mardi soir 04 Février 2020, M. Pascal Affi N’Guessan président controversé du Front Populaire Ivoirien ( FPI, Opposition ),  a quitté Abidjan pour La Haye. Il devrait assister à une audience sur les conditions de liberté de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo, prévue jeudi à la Cour pénale internationale (CPI).

Rappelons qu’ au lendemain de l’acquittement de Laurent Gbagbo et de Charles Blé Goudé, les procureurs de la Cour pénale internationale avaient annoncé vouloir faire appel. Finalement dans l’après-midi, les juges ont répondu qu’ils estimaient que Laurent Gbagbo devait être libéré car  les preuves fournies par l’accusation étaient insuffisantes.

La Chambre d’appel de la CPI tiendra une audience jeudi (avec une possibilité d’extension au vendredi) pour statuer sur le maintien ou non des conditions de liberté imposées à Laurent Gbagbo depuis son acquittement de crimes contre l’humanité par la Cour le 15 Janvier 2019.

Cependant, dès le début du mois de janvier, M.Affi qui était en froid depuis le début de la crise interne au sein du FPI, a été reçu par M. Gbagbo.

Au cours de leur rencontre début janvier à Bruxelles, la question de la réorganisation du parti était au centre des discussions entre les deux hommes notamment: « l’organisation d’un congrès unitaire, auquel les deux camps du FPI sont censés participer ».

Pascal Affi N’guessan avait exprimé au cours de la rencontre son désir d’être « le colistier » du fondateur du parti, si Laurent Gbagbo décidait de faire acte de candidature pour la présidentielle d’octobre  selon les dissidents.

M. Affi N’guessan « a demandé un congrès unitaire qui devra reconduire » Laurent Gbagbo « a la tête du parti » et le poste de « 1er vice-président assurant l’intérim avec les pleins pouvoirs »

 

Côte d’Ivoire: le Rhdp est ultra dominateur dans les CEI locales (Affi N’Guessan)

A l’occasion de la reprise du dialogue politique voulu par le président de la république, Alassane Ouattara, le président du Front Populaire Ivoirien, Pascal Affi N’Guessan, représentant l’Alliance des Forces démocratiques (AFD, opposition) a dénoncé,ce Jeudi 09 Janvier 2020, l’ultra domination dans les Commissions locales de la Commission électorale indépendante (CEI) du parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).

En effet, le représentant de l’AFD pendant la reprise du dialogue politique affirme que: « Le Rassemblement des RHDP est ultra dominateur avec plus de 96% de présence dans les Commissions locales de la Commission électorale indépendante (CEI) ».

Cependant, l’AFD selon son représentant, a marqué des réserves lors du débat déplorant l’ultra domination du parti au pouvoir dans les commission locales de la CEI.

« Des réserves et ses observations, déplorant que le fait que le RHDP, soit ultra dominateur avec plus de 96% de présence dans les commissions locales de la CEI, avec plus de 96% des secrétariats des commissions locales à travers l’administration » a déclaré Affi.

Selon lui, même dans un tiers des commissions locales de la CEI, le parti au pouvoir est seul avec la présidence, le secrétariat et même la vice présidence. Cette situation entache la transparence des élections présidentielles d’Octobre 2020.

« Même dans un tiers des commissions locales  (de la CEI), le RHDP est seul avec la présidence, le secrétariat technique et la vice-présidence », une situation qui ne peut « pas concourir à la transparence des élections » Fait-il Observé.

Notons que, La prochaine réunion entre le gouvernement et les regroupements des partis de l’opposition est prévue le mercredi prochain à 15h GMT (heure locale).

Le discours de Ouattara ne convainc pas et ne rassure personne ( Pascal Affi N’Guessan)

Au soir du 31 Décembre 2019, le président de la république, Alassane Ouattara s’est exprimé sur la chaîne national pour les traditionnels vœux du nouvel an, à l’endroit du peuple Ivoirien. Selon l’opposant Pascal Affi N’Guessan, ce discours, ne convainc pas et ne rassure personne.

En effet, le président du Front populaire ivoirien (FPI),Pascal Affi N’Guessan, soutient qu’ Alassane Ouattara ne convainc pas et ne rassure personne.

Cependant, il rajoute que le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix), parti au pouvoir, n’a pas conscience du degré de pourrissement qui a atteint le sommet du système.

« Le discours des élites et en particulier celui du Président de la République ne convainc pas et ne rassure personne en Côte d’Ivoire, à l’exception bien entendu de ses proches », a écrit M. Affi N’Guessan, pour qui le parti présidentiel, « enivré par le pouvoir, n’a pas conscience du degré de pourrissement qui a atteint le sommet du système ».

Le président du FPI, a dénoncé un sentiment incontestable d’une société à double vitesse, avec d’un côté la classe dirigeante et de l’autre l’immense majorité des populations.

« Comme s’il y avait deux Côte d’Ivoire qui se côtoient sans se mêler et sans se connaitre véritablement », estimant que « les populations les plus défavorisées ne goûtent pas aux fruits de la croissance ».

Il termine en souhaitant que la sagesse habite le gouvernement et qu’il se débarrasse de tout esprit d’affrontement et de violence afin que l’échéance électorale de 2020 soit une occasion de restauration de notre pays.

Toutefois Pascal Affi N’Guessan n’a pas manqué de réaffirmer son ambition « d’offrir aux Ivoiriens une alternative crédible à la hauteur de leurs attentes légitimes par une victoire à l’élection présidentielle prochaine ».