FPI: Rencontre entre Assoa Adou et Affi N’Guessan

Une rencontre entre les deux branches du FPI a eu lieu, le lundi 4 janvier à la demande du Président Gbagbo Laurent.

En effet, le secrétaire général d’une section du Front populaire ivoirien (FPI), Assoa Adou était à la tête d’une délégation pour témoigner sa compassion à Affi N’Guessan, à la demande de Laurent Gbagbo, suite à sa libération conditionnelle.

Par ailleurs, « depuis le 7 août 2020, beaucoup des nôtres ont été arrêtés, tués et séquestrés; notre frère a été arrêté et emprisonné, et dans de telles circonstances, il est bon dès qu’il sort de voir s’il se porte bien et lui manifester notre compassion », a déclaré Assoa Adou aux médias.

« C’est ce que le président Gbagbo nous a demandé de venir faire cet après-midi », a fait savoir M. Assoa Adou,  chez M. Affi à la Riviera M’Badon.

Vers la réunification  du FPI

D’abord, M. Affi a salué ce geste, laissant entendre au travers d’un adage que les pieds ne vont pas là où le cœur n’a pas décidé, visiblement heureux de ce projet formé par sa famille politique.  De plus, « c’est grâce à votre hargne que cette décision a été prise parce que M. Alassane Ouattara n’avait pas autre choix que de nous libérer », a expliqué M. Affi.

Ensuite, il a émis ses vœux d’une bonne année à Laurent Gbagbo, souhaitant sa « délivrance » et son retour au pays afin de poursuivre le combat politique et « décharger le fardeau qui pèse sur ses compagnons de lutte ».

Puis, interrogé par les journalistes de savoir si c’est un rapprochement entre les camps en faction au sein du FPI, M. Assoa Adou a répondu que leur « frère » Affi a souffert et il était question de venir lui apporter leur « solidarité ».

Enfin, rappelons que, l’ancien Premier ministre, Affi N’Guessan, arrêté et incarcéré après l’élection présidentielle, pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire le 30 décembre 2020.
D’ailleurs, sa libération est intervenue à la suite de la clôture de la troisième phase du dialogue politique, entre le gouvernement, la société civile et l’opposition.

Côte d’Ivoire/Cour de cassation: Assoa Adou a encore brillé par son absence

Le secrétaire général du Front Populaire Ivoirien (FPI) proche de  Laurent Gbagbo, Assoa Adou s’est une nouvelle fois absenté à la convocation de la justice. Assoua Adou est attendu pour une audition sur ses propos tenu le 15 mars à Yamoussoukro, lors du meeting des partis d’opposition.

Les avocats du collaborateur de Laurent Gbagbo ont regretté que le procureur de la République ne se conforme pas à l’arrêt de la cour de cassation. Ils ont évoqué que leur client étant un ex-membre du gouvernement ne pouvait pas se présenter à la convocation du lundi 23 mars 2020, à la préfecture de police.

Les avocats d’Assoa Adou ont donc déposé un recours devant la Cour de cassation, qui s’est réunie le 31 mars à Abidjan. La Cour de cassation présidée par Chantal Camara, a autorisé le procureur de la République Richard Adou près du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, à diligenter des poursuites.

Le préfet de police est revenu à la charge après la décision de la Cour de cassation en convoquant à nouveau Assoa Adou pour le 2 avril. Ses avocats dénoncent un acharnement de la police.

Par ailleurs, ils ont précisé que le procureur est le seul habilité par la Cour de cassation à faire ce type de convocation. « Assoa Adou est la disposition de la justice » ont-ils ajouté.

 

Côte d’Ivoire: Le secrétaire général du FPI Assoa Adou devant la cour de cassation

Absent à sa convocation à la préfecture de police d’Abidjan le lundi 23 mars dernier, Assoa Adou  a été convoqué ce mardi 31 mars 2020 à 11 heures devant la Cour de Cassation.

Le secrétaire général du FPI Assoa Adou passe devant la cour de cassation ce mardi 31 mars 2020. Il avait été convoqué à la préfecture de police d’Abidjan, sise à Abobo, le lundi 23 mars 2020. Il a brillé par son absence à cette convocation. Ses avocats avaient signifié que la préfecture de police n’avait pas cette compétence, conformément à la loi 2005-201 du 16 juin 2005 portant statut d’anciens chefs d’Etat, chefs d’institution et ministre.

« Le Front Populaire Ivoirien demande instamment à tous les Ivoiriens d’envahir tous les centres d’enrôlement afin d’obtenir leur carte nationale d’identité. Nous nous battons ensemble pour obtenir sa gratuité » avaient affirmé Assoa Adou au meeting  des partis d’opposition à Yamoussoukro.

Rappelons que des centres d’enrôlement pour l’établissement de la Carte Nationale d’Identité (CNI) ont été saccagés dans plusieurs localités du pays par des individus.