Côte d’Ivoire/Cour de cassation: Assoa Adou a encore brillé par son absence

Le secrétaire général du Front Populaire Ivoirien (FPI) proche de  Laurent Gbagbo, Assoa Adou s’est une nouvelle fois absenté à la convocation de la justice. Assoua Adou est attendu pour une audition sur ses propos tenu le 15 mars à Yamoussoukro, lors du meeting des partis d’opposition.

Les avocats du collaborateur de Laurent Gbagbo ont regretté que le procureur de la République ne se conforme pas à l’arrêt de la cour de cassation. Ils ont évoqué que leur client étant un ex-membre du gouvernement ne pouvait pas se présenter à la convocation du lundi 23 mars 2020, à la préfecture de police.

Les avocats d’Assoa Adou ont donc déposé un recours devant la Cour de cassation, qui s’est réunie le 31 mars à Abidjan. La Cour de cassation présidée par Chantal Camara, a autorisé le procureur de la République Richard Adou près du tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, à diligenter des poursuites.

Le préfet de police est revenu à la charge après la décision de la Cour de cassation en convoquant à nouveau Assoa Adou pour le 2 avril. Ses avocats dénoncent un acharnement de la police.

Par ailleurs, ils ont précisé que le procureur est le seul habilité par la Cour de cassation à faire ce type de convocation. « Assoa Adou est la disposition de la justice » ont-ils ajouté.

 

Côte d’Ivoire: Le secrétaire général du FPI Assoa Adou devant la cour de cassation

Absent à sa convocation à la préfecture de police d’Abidjan le lundi 23 mars dernier, Assoa Adou  a été convoqué ce mardi 31 mars 2020 à 11 heures devant la Cour de Cassation.

Le secrétaire général du FPI Assoa Adou passe devant la cour de cassation ce mardi 31 mars 2020. Il avait été convoqué à la préfecture de police d’Abidjan, sise à Abobo, le lundi 23 mars 2020. Il a brillé par son absence à cette convocation. Ses avocats avaient signifié que la préfecture de police n’avait pas cette compétence, conformément à la loi 2005-201 du 16 juin 2005 portant statut d’anciens chefs d’Etat, chefs d’institution et ministre.

« Le Front Populaire Ivoirien demande instamment à tous les Ivoiriens d’envahir tous les centres d’enrôlement afin d’obtenir leur carte nationale d’identité. Nous nous battons ensemble pour obtenir sa gratuité » avaient affirmé Assoa Adou au meeting  des partis d’opposition à Yamoussoukro.

Rappelons que des centres d’enrôlement pour l’établissement de la Carte Nationale d’Identité (CNI) ont été saccagés dans plusieurs localités du pays par des individus.