Chan 2021, le sprint final

Après une dizaine de jours de compétition, huit sélections ont décroché de haute lutte leur ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévus ce week-end.Les meilleures équipes nationales locales du Chan 2021 vont en découdre samedi et dimanche. Objectif, s’inviter dans le dernier carré de la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

RD Congo / Cameroun, duel de fauves

Les Léopards, double vainqueurs de l’épreuve (2009 et 2016), ont tenu leur rang en s’adjugeant la première place de la poule B avec 7 points au compteur. Décimée par plusieurs cas de Covid-19 au premier tour, la RD Congo devrait néanmoins enregistrer le retour de plusieurs cadres pour ce choc à Douala.

Les Lions Indomptables, de leur côté, ont frôlé le pire lors de la dernière journée de la phase de poule en arrachant un nul chanceux face au Burkina Faso (0-0). Un accroc qui leur a coûté la première place du groupe A.

Mais l’historique de leurs confrontations avec les Léopards au Chan a toujours tourné en leur faveur. En 2011, au Soudan, le Cameroun avait battu pour son entrée en matière la RD Congo (2-0). Même scénario en 2016 au Rwanda où les Lions Indomptables avaient pris le dessus en phase de groupe sur Léopards (3-1), futurs vainqueurs du tournoi.

Mali / Congo, les Diables rouges en quête d’exploit

Les Aigles du Mali ont réussi un tour de force en terminant en tête de la poule A devant le pays hôte, le Cameroun. Ils se présentent donc dans ce duel décisif en position de favori. Les Diables rouges se sont sublimés pour battre la Libye lors de l’ultime match de groupe. Mais, en quart de finale, ils devront hausser leur niveau de jeu pour surprendre le Mali, finaliste de l’édition 2016 et annoncé comme un candidat au sacre final.

Maroc / Zambie, les Chipolopolo défient le tenant du titre

Les Lions de l’Atlas ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de la poule C devant le Rwanda. Les hommes de Houcine Ammouta ont la faveur des pronostics face à la Zambie, dont la meilleure performance reste une troisième place en 2009.

Parmi les meilleures attaques de ce Chan, le Maroc (7 buts) misera sûrement sur l’attaquant du Raja Casablanca, Sofiane Rahimi, pour perforer l’hermétique défense des Chipolopolo (1 but encaissé). Ce dernier a déjà inscrit deux buts dans la compétition.

Guinée / Rwanda, les paris sont ouverts

Au vu des statistiques du premier tour, la Guinée, meilleure attaque (6 buts) et comptant dans ses rangs le meilleur buteur Yakhouba Barry (3 buts), a un léger avantage. Mais la prudence s’impose.

Car les Amavubis, après avoir contraint le Maroc au nul vierge avant de se qualifier en renversant le Togo (3-2), ont tout l’air d’une sélection imprévisible.

Le premier tour du Chan a été riche en rebondissements. En effet, 46 buts ont été inscrits en 24 rencontres disputées. C’est une moyenne de 1,91 but par match.

Sur le plan financier, le gagnant va percevoir un chèque de 675 millions F CFA (environ 1,2 million de dollars US). La prime du vainqueur a été revue à la hausse puisque le Maroc avait reçu 580 millions F CFA en 2018.

D’ores et déjà, les huit quarts de finalistes empochent 162 millions F CFA supplémentaires alors que les équipes éliminées en demi-finale toucheront 216 millions F CFA.

Programme des quarts de finale :

Samedi 30 janvier 2021

Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé

Mali vs Congo, 16h GMT.

Stade Japoma de Douala

Cameroun vs RD Congo, 19h GMT.

Dimanche 31 janvier 2021

Stade de la Réunification de Douala

Maroc vs Zambie, 16h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Guinée vs Rwanda, 19h GMT.

Présidence Caf : la Fifa valide quatre candidatures

La Commission de contrôle de la Fédération internationale de football association (Fifa) a rejeté trois autres candidatures dont celle d’Ahmad Ahmad qui briguait un second mandat.La course à la présidence de la Caf, prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc), verra moins de candidatures que prévues. En effet, sur les sept prétendants, seuls quatre candidats ont été retenus par la Commission de contrôle de la Fifa.

Il s’agit de Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, du président de la Fédération de Football de la République Islamique de la Mauritanie (FFRIM), Ahmed Yahya, et du président des Mamelodi Sundowns, le Sud-africain, Patrice Motsepe.

Les deux derniers cités avaient pourtant vu leurs dossiers partiellement validés par la Commission de gouvernance de la Caf, l’organe chargé d’apprécier la probité des prétendants à la présidence de l’instance africaine. Motsepe et Yahya devaient passer à la Commission de gouvernance ce 28 janvier pour être auditionnés.

Cette décision de la Fifa coupe l’herbe sous les pieds de cette instance, dont le président l’Ivoirien, Michel Brizoua Bi, avait fait part de son désaccord avec le Comité d’urgence de la Caf pour soumettre les candidatures à la Fifa pour validation.

Le Comité exécutif de l’instance africaine avait ratifié le 15 janvier la décision du Comité d’urgence de transmettre à la Commission de contrôle de la Fifa les candidatures reçues pour le poste de président de la Caf. Car le président de la Caf a vocation à devenir le vice-président de la Fifa.

Une décision contestée par Michel Brizoua Bi qui soutient « qu’aucun organe de la Caf n’a compétence pour interférer dans le mode de conduite de la Commission de gouvernance ».

Ahmad, Omari et Zetchi recalés par la Fifa

Sans surprise, la Commission de contrôle de la Fifa a opposé une fin de non-recevoir à la candidature d’Ahmad Ahmad. Le président sortant, qui briguait un second mandat, avait été suspendu cinq ans fin novembre pour des faits supposés d’abus de pouvoir et de détournements de fonds. Le Malgache a décidé de porter l’affaire au niveau du Tribunal arbitral du Sport (TAS), instance suprême en matière de litiges sportifs.

Constant Omari, qui assurait l’intérim à la tête de la Caf, a été aussi bloqué dans sa quête d’un siège au Conseil de la Fifa. Dans un courrier adressé à l’administration de la Caf, le patron de la Commission de contrôle de la Fifa, Mukul Mudgal, indique que le Congolais n’est pas « éligible » en raison « d’une enquête formelle en cours par la commission d’éthique de la Fifa».

La même mesure est prise à l’encontre de l’Algérien Kheïreddine Zetchi qui ne pourra pas prétendre à une place au sein du gouvernement du football mondial. Selon la Commission dirigée par Mudgal qui a évalué son dossier, Kheïreddine Zetchi a omis de « signaler des sanctions imposées par la Caf et la Ligue de football professionnel d’Algérie »

« L’Afrique est la prochaine frontière commerciale» (Adesina)

Le président de la Banque africaine de développement (Bad) a soutenu que l’Afrique reste un terrain propice à l’investissement, si le continent arrive à dynamiser son secteur de la santé, a déclaré Akinwumi A. Adesina, lors de la Conférence sur l’investissement en Afrique.Le président de la Bad s’est exprimé lors cet évènement virtuel d’une journée organisé par le ministère du Commerce international du Royaume-Uni, qui a rassemblé des dirigeants britanniques et africains du monde des affaires et de gouvernements pour discuter des possibilités d’investissement et de partenariat.

« L’Afrique possède encore les fondamentaux qui ont contribué à la croissance phénoménale du continent au cours des dix dernières années », a déclaré Akinwumi A. Adesina. Le continent offrait de vastes possibilités en termes de ressources naturelles, d’immenses étendues de terre arable et une population jeune, moteur d’une urbanisation rapide. Le potentiel de la toute nouvelle Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a été également souligné.

« Les fondamentaux de ces taux de croissance phénoménaux en Afrique existent toujours […]. L’Afrique se distingue pour ce qui est de la facilité de faire des affaires […]. L’explosion du numérique constaté aujourd’hui en Afrique est très prometteuse », a ajouté le président Adesina, citant notamment la vague de fusions-acquisitions réalisées parmi les entreprises africaines.

En effet, l’économie de l’Afrique a reculé de 2,1 % en 2020 et devrait croître de 3,4 % en 2021 alors que l’économie mondiale se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 a ajouté  Adesina.

Quatre secteurs étaient au menu des discussions des échanges : l’infrastructure durable, les énergies renouvelables, les services financiers et professionnels ainsi que l’agriculture et l’agro technologie.

La commissaire britannique pour le commerce en Afrique, Emma Wade-Smith, a rejoint le président de la Bad pour une discussion informelle sur le thème «reconstruire en mieux, en utilisant les forces et les valeurs du secteur privé du Royaume-Uni et les opportunités interentreprises, en collaborant avec le gouvernement du Royaume-Uni et d’autres partenaires à l’avenir».

Interrogé par Emma Wade-Smith sur l’impact des vaccins sur les perspectives économiques de l’Afrique, Akinwumi A. Adesina a estimé qu’il s’agissait d’un problème à long terme.

L’Afrique ne compte que 365 sociétés pharmaceutiques, contre 7 000 en Chine et 11 000 en Inde, deux pays avec des populations de taille comparable à celle du continent. Les investisseurs britanniques ont été fortement encouragés à se tourner vers l’frique. « C’est là que se trouve la nouvelle frontière ! », a affirmé le président Adesina.

Mme Wade-Smith a indiqué qu’elle se réjouissait d’apprendre que dix des économies à la croissance la plus rapide se trouvaient encore en Afrique, ajoutant que l’on ne communiquait pas suffisamment sur l’ampleur de l’innovation dans la région. Elle a affirmé qu’il était tout à fait possible de conjuguer l’innovation africaine et britannique. « J’ai été étonnée de constater à quel point les opportunités sont nombreuses », a-t-elle ajouté.

Covid-19 : l’Afrique face à une seconde vague

Ces dernières semaines, le virus se dissémine à une vitesse exponentielle sur le continent noir où la courbe des décès ne cesse de grimper.Pour la première fois depuis le début de la pandémie, l’Afrique est devenue selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le 8 janvier dernier, la deuxième région du monde où la progression du coronavirus est la plus rapide (+ 19 %).  Seule l’Amérique du Nord la devance.

De septembre 2020 au 21 janvier 2021, le continent est passé de 1,4 à 3,3 millions de cas recensés. Sur la même période, près de 50.000 décès supplémentaires ont été dénombrés.

La situation en Afrique du Sud est l’un des signes que le coronavirus prend des proportions importantes sur le continent noir. Si la nation arc-en-ciel a annoncé moins de 5000 cas un jour de novembre, la barre des 20.000 infections a été franchie en une journée, le 8 janvier dernier.

Il y a moins de deux mois, le Rwanda avait rouvert ses écoles mais il a dû à nouveau les refermer. Plusieurs autres pays ont également décrété l’état d’urgence ou proroger celui déjà en vigueur.

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Cette nouvelle donne confirme les prédictions du directeur du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), Dr John Nkengasong. En effet, ce dernier affirmait, le 17 décembre dernier, qu’après les fêtes de fin d’année, le taux de contamination allait dépasser celui atteint lors du pic de l’épidémie en juillet-août 2020.

Mais qu’est ce qui explique cette seconde vague de la Covid aussi soudaine que dévastatrice ? La réponse du directeur du CDC est sans équivoque : « Quand vous levez les mesures de santé publique rapidement et sans contrôle, le virus revient à la charge ».

Dans certains pays, la tendance baissière avait poussé les gouvernants à desserrer l’étau autour des restrictions de liberté pour juguler la circulation du virus. Des décisions ayant provoqué un relâchement des populations. Au Sénégal, par exemple,  le port du masque n’était plus respecté même s’il était obligatoire dans les lieux de rassemblement et les transports en commun.

« En Guinée, les populations vivent dans une indifférence totale. Pour eux, c’est comme si le coronavirus n’existait plus », confiaient certaines personnes interrogées dans ce pays ouest-africain.

Pourtant, « les mesures préventives doivent être renforcées afin de limiter les risques d’infections durant la période des fêtes, mais aussi contenir à long terme la propagation de la Covid. Le relâchement n’a pas sa place dans le combat contre cette pandémie », prévenait le coordinateur du programme d’immunisation et du développement des vaccins au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Richard Mihigo.

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Sur toute l’étendue du continent, le respect des directives sanitaires n’est pas une priorité pour des millions d’individus plongés dans la pauvreté. Un boulevard pour le virus qui a muté notamment en Afrique du Sud, pays le plus touché.

La Covid-19 est apparue en Afrique il y a maintenant dix mois. A en croire le directeur de l’Africa CDC, John Nkengasong, elle est « mieux préparée qu’avant pour combattre la seconde vague ». Et en attendant l’arrivée des vaccins, son organisation invite les Etats à davantage dépister en utilisant les tests antigéniques. Ces derniers devraient permettre une accélération des tests qui restent encore faibles sur le continent.

Covid-19 : la Tunisie décrète un confinement général

La Tunisie a décrété, mardi, un confinement général assorti d’un « couvre-feu renforcé » de quatre jours à compter de demain jeudi, a appris APA.Face à une deuxième vague qui a atteint des chiffres records, entraînant une situation « très dangereuse », le ministre tunisien de la Santé, Faouzi Mehdi, a annoncé mardi un confinement général à partir de jeudi jusqu’à dimanche.

Le « couvre-feu renforcé » accompagnant ce confinement démarre à 15 heures Gmt et finit à 5 heures Gmt. Un couvre-feu était déjà en vigueur de 19 heures à 5 heures depuis octobre 2020.

Les écoles, lycées et facultés sont aussi fermés du 13 au 24 janvier et toutes les manifestations culturelles interdites durant cette période. Selon le ministre de la Santé, 5.854 cas confirmés d’infection au coronavirus ont été recensés en milieu scolaire dont 32 décès et 4 205 établissements touchés.

Ces mesures de restrictions annoncées dans un contexte de tensions sociales entrent en vigueur le jour du dixième anniversaire de la révolution, qui avait entraîné la chute Zine El-Abidine Ben Ali le 14 janvier 2011.

La Tunisie est le troisième pays le plus touché par la deuxième vague de la pandémie après l’Afrique du Sud (34.334 décès) et le Maroc (7784 décès).

Le pays qui avait enregistré une cinquantaine décès lors de la première vague, a déjà recensé 5343 morts et 164.936 cas selon l’Observatoire national des maladies nouvelles et émergentes.

« La situation est très dangereuse et dépasse les capacités de prise en charge des malades », a prévenu Nissaf Ben Alya, directrice de l’Observatoire.

Tirages Caf: Teungueth FC se retrouve dans une poule de feu

La Confédération africaine de football (Caf) a procédé vendredi au tirage au sort des matchs de groupes de la Ligue des champions et des barrages de la Coupe Caf.Qualifié pour la première fois à la phase de groupe de la Ligue des champions africaine, le club sénégalais, Teungueth FC, n’a pas été épargné par le tirage. Cela se pressentait déjà vu qu’il se trouvait dans le lot quatre. Il partage le groupe D avec l’Espérance de Tunis, le Zamalek du Caire et le Mouloudia Club d’Alger, des grands d’Afrique habitués à cette compétition.

Zamalek, déjà bourreau de Génération Foot (1-2 et 1-0) la saison dernière, a été finaliste de la dernière édition de la Ligue des champions. Mais il a été défait (1-2) par Al Ahly, un autre club cairote.

Teungueth FC sera donc le petit poucet de cette poule où les deux équipes classées aux deux premières places se qualifieront en quarts de finale. Mais les Rufisquois ne partiront pas en victimes expiatoires. Ils ont fini de marquer les esprits depuis qu’ils ont éliminé le Raja de Casablanca pour se qualifier en phases de poules de cette compétition. Une performance qu’un club sénégalais n’a plus réalisée depuis 17 ans, du temps de la Jeanne d’Arc de Dakar, aujourd’hui en troisième division.

De son côté, le Jaraaf de Dakar sera opposé au Platinum FC du Zimbabwe pour les matchs de barrages de la Coupe Caf dont les vainqueurs accéderont aux phases de poules. Forts de leur exploit mercredi en Côte d’Ivoire contre le FC SanPedro, les Médinois vont tenter de prolonger le rêve face à une équipe zimbabwéenne atteinte dans son orgueil.

Le Platinum FC a été lourdement battu (4-0) mercredi dernier par les Tanzaniens du Simba SC lors du préliminaire retour de la Ligue des champions. Eliminés de la compétition, les Zimbabwéens ont été reversés dans les barrages de la Coupe Caf.

Ils recevront les Sénégalais à l’aller, le 14 février prochain, là où le match retour est prévu une semaine plus tard à Thiès, à 70 km de Dakar.

Covid-19/vaccin : Le Maroc joue encore le bon exemple

Comment le Maroc se prépare-t-il à lancer sa campagne de vaccination, la première du genre en Afrique? Explications.C’est un des premiers pays au monde à avoir adopté une large riposte pour faire face au nouveau coronavirus ou Covid-19. Quand en début d’année, ce virus parti de Chine avait commencé à se propager à travers le monde, provoquant une des plus grandes pandémies de l’histoire, Rabat avait mis les bouchées doubles: fermeture des frontières, des marchés, mosquées, cafés, hammams, cinémas, stades de football, jardins publics, réquisition totale de l’industrie pharmaceutique, mobilisation générale du personnel médical et des forces de sécurité, couvre-feu, limitation stricte des déplacements de la population, etc.

Le prix payé a été lourd, notamment sur le plan financier et économique. Mais le Royaume a très vite maîtrisé l’épidémie et contenu sa propagation. Une stratégie qui lui a d’ailleurs valu d’être cité comme un des meilleurs exemples au monde dans la gestion de la maladie.

Même au plus fort du déconfinement de la population entamé à partir de juin dernier, la maladie est restée sous contrôle dans le pays. Pour une population de près de 40 millions d’habitants, seuls près de 435.000 cas ont été, à ce jour, enregistrés et seulement 7.300 décès environ. Pour un pays africain qui fait face à l’Europe, grand foyer de la maladie, ce n’est pas rien.

Alors qu’une deuxième vague de l’épidémie est en train de déferler sur le monde ces temps-ci, le Royaume chérifien se prépare à lancer une vaste campagne de vaccination, faisant du pays un des premiers au monde et le premier en Afrique à le faire.

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C’est le roi en personne qui avait annoncé la nouvelle il y a un peu plus d’un mois. C’était le 9 novembre dernier lorsque dans un discours à la nation, le souverain chérifien avait évoqué le lancement imminent d’une « opération massive de vaccination ».

Pour se procurer le vaccin, le Maroc s’est tourné vers la Chine. Le 20 août dernier un accord de coopération entre les autorités sanitaires de Rabat et le laboratoire chinois Sinopharm a été conclu. Un premier volet de cet accord prévoit que le Maroc participe aux essais cliniques de phase III du vaccin Sinopharm, dernière étape avant une possible homologation. En contrepartie, et si les résultats sont probants, le pays aura un accès prioritaire pour recevoir dix millions de doses de ce vaccin, avant la fin de l’année. Près de 600 volontaires marocains ont participé à la phase III de ces essais.

L’accord prévoit aussi une présence de Sinopharm au Maroc, avec en plus des essais cliniques, un transfert de technologie et d’expertise. Une unité de production devrait être implantée dans la Cité Mohammed-VI Tanger Tech, au nord du pays. Parallèlement, le Maroc a signé un autre accord avec le laboratoire britannique AstraZeneca pour se procurer des millions de doses de son vaccin contre la Covid-19.

Aujourd’hui, où en est-on ? Si aucune date de lancement n’a encore été annoncée par les autorités, le processus va bon train, affirment-elles. Le gouvernement a annoncé avoir commandé 65 millions de doses des vaccins chinois Sinopharm et britannique AstraZeneca. Chacun nécessitant deux doses par personne, de quoi cibler au total 25 millions de personnes.

Dans un communiqué, le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a affirmé que « les préparatifs ont atteint des stades très avancés. Des exercices sur le terrain, couvrant toutes les étapes du processus de vaccination des citoyens, ont été mis en place ».

En étroite collaboration avec le ministère de l’Intérieur, une stratégie de vaccination à l’échelle « nationale, régionale et locale » a d’ores et déjà été établie. Sur le plan des ressources humaines, les professionnels de la santé publique seront épaulés si nécessaire par des équipes venant d’autres secteurs (militaires, privé, croissant rouge). Un système informatique a été développé pour assurer la bonne gestion de la campagne de vaccination, comme l’acheminement des vaccins, la gestion de la campagne sur le terrain, le suivi d’éventuels effets secondaires, etc.

Tous les centres de santé concernés et les unités mobiles mobilisées sont équipés en tablettes pour enregistrer toutes les informations nécessaires qui serviront non seulement pendant l’opération de vaccination, mais aussi pour la post-vaccination.

Dispositifs déployés

Le mode de vaccination retenu est une campagne nationale qui vise la couverture de toute la population cible dans une courte période de 3 mois. La campagne va durer 12 semaines à raison de 6 par semaine. Elle se fera en 4 périodes principales de 21 jours chacune (schéma vaccinal retenu : 2 doses à 21 jours d’intervalle).

Chaque période est dédiée à un groupe défini en vue de maîtriser les flux, avec une cadence de 150 et 200 actes vaccinaux par vaccinateur et par jour.

Pas moins de 25.631 personnes du staff médical seront mobilisées à cette fin, avec la possibilité de faire appel aux médecins du privé, aux étudiants en médecine, au croissant rouge, etc.

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La première phase concernera le personnel de santé, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale, alors que la deuxième phase concernera le reste de la population.

Pour cette campagne, le Maroc va mobiliser 27.000 m3 de congélateurs et déployer 14 camions réfrigérants. Les autorités pourront aussi faire appel aux distributeurs de produits pharmaceutiques dans les différentes régions. La vaccination sera gratuite et non obligatoire.

Le ministère de la Santé se veut optimiste et prudent à la fois. A ce jour, aucune date précise de début de la campagne de vaccination n’a été fixée pour des raisons qui tiennent « simplement de la validation des vaccins et du calendrier de livraison des producteurs pharmaceutiques », explique le gouvernement. Mais elle pourrait être lancée incessamment.

Une plateforme pour l’Afrique

Grâce au transfert de technologie convenu avec les fabricants partenaires qui lui permettra de pouvoir fabriquer lui-même les vaccins, le Maroc souhaite les mettre à la disposition du reste des pays africains. Cette volonté de jouer le rôle de plateforme de production vaccinale pour l’Afrique a d’ailleurs été annoncée par le ministre de la Santé en personne. « Le Maroc ambitionne d’atteindre une autosuffisance dans la production de tous types de vaccins et d’assurer l’approvisionnement de l’Afrique subsaharienne et du Maghreb », a affirmé récemment le responsable gouvernemental.

Dans un entretien accordé à l’agence de presse russe Sputnik, le ministre a souligné que le Royaume ambitionne de devenir un producteur de vaccins en tous genres avec une plateforme de production vaccinale de haute technologie dans la ville technologique Mohammed VI de Tanger. Cette usine va permettre de développer des vaccins « made in Morocco » et d’assurer l’autosuffisance du pays tout en approvisionnant le continent africain et les pays maghrébins voisins, a-t-il dit.

« Ces projets vont prendre quelques mois pour voir le jour, mais il se peut qu’en fin d’année prochaine, nous commençons déjà la production de nos vaccins », a-t-il ajouté.

Des Marocains de Côte d’Ivoire saluent la reconnaissance par les USA de la souveraineté du Maroc sur le Sahara

L’Assemblée du Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) s’est félicitée mardi dans un communiqué transmis à APA, de la décision des États-Unis de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.« Suite à la décision récente de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara par les États-Unis d’Amérique, le Conseil des marocains résidents en Côte d’Ivoire a accueilli cette décision historique avec une grande joie et soulagement», indique le communiqué, estimant que cette décision est le fruit du travail diplomatique  « sage et visionnaire » mené par sa Majesté le roi Mohammed VI.

Dans le même élan, l’ACMRCI a loué la  «position stable» du royaume du Maroc sur la question palestinienne comme un enjeu central de sa politique étrangère, qui soutient une solution basée sur l’existence de deux États vivant Côte à côte dans la sécurité et la paix.

Par ailleurs, l’association a dénoncé les  « propos mensongers et les fausses rumeurs  » qui remettaient en cause la position franche et claire du royaume du Maroc sur la question palestinienne.

 L’ACMRCI présidée par Ouazzani Chahdi a conclu en confirmant son  « engagement permanent et inconditionnel » derrière le souverain chérifien, le Roi Mohammed VI dans ses  «décisions judicieuses, pour le progrès et la prospérité de notre royaume  ».

La semaine dernière, le président sortant américain Donald Trump a annoncé que les États Unis reconnaissent désormais la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.

Maroc : lancement de MEDI1 Podcast

Le groupe de médias Medi1, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir lancé, à Tanger (Maroc), sa plateforme Podcast pour répondre aux nouveaux modes de consommation des médias sur le digital.L’application mobile Medi1Podcast, téléchargeable sur tous les smartphones, ainsi qu’à travers la plateforme numérique « medi1podcast.com », permet de découvrir des podcasts au contenu original et diversifié, accessibles dès aujourd’hui dans les catégories news, sport, culture, société et fiction avec des fréquences quotidiennes et hebdomadaires, informe la note.

Ces podcasts comprennent d’une part des contenus originaux natifs et d’autre part des produits phares connus du grand public de Medi1, radio et télévision, et réadaptés au format podcast, poursuit le document.

Cette nouvelle plateforme sur le marché audiovisuel numérique vise à apporter davantage d’innovation pour les auditeurs et internautes.

Le public peut, dès aujourd’hui, télécharger l’application Medi1Podcast et découvrir les premiers épisodes d’un contenu inédit, et s’abonner à ses podcasts favoris. Un contenu disponible également sur les plateformes Spotify, Apple Podcast et Google Podcast, conclut le communiqué.

Médias: partenariat entre le groupe Medi1 et Timbuktu Institute

MEDI1TV et Radio Méditerranée Internationale (Medi1 radio), dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA, annoncent avoir noué un partenariat avec Timbuktu Institute pour valoriser l’expertise africaine dans l’analyse de l’actualité continentale et internationale.Ce partenariat se matérialisera par la contribution des chercheurs du Timbuktu Institute dans les carrefours d’information des antennes de Medi1 (radio et télévision), ainsi que sur l’ensemble de ses plateformes digitales, informe le document.

À cet effet, souligne la note, le canal MEDI1TV Afrique, la chaine panafricaine disponible sur le satellite et le bouquet Canal+ Afrique, lance un nouveau rendez-vous dénommé « l’Hebdo Africain ». Le Directeur du Timbuktu Institute, Dr Bakary Sambe, y exposera, chaque mercredi, les perspectives d’une thématique d’actualité sur le continent lors d’un entretien hebdomadaire.

Medi1 radio et Medi1TV feront aussi régulièrement appel à l’ensemble des chercheurs du Timbuktu Institute, basés dans les capitales d’Afrique de l’Ouest, afin de mieux appréhender les questions économiques, politiques et sociales d’un continent en pleine croissance et transformation, ajoute le communiqué.

Pour Bakary Sambe, cité dans le communiqué, « cette coopération interafricaine marque une reprise de parole de l’Afrique sur elle-même et en dialogue avec les autres, elle donnera une forte visibilité à nos travaux et nos chercheurs pour un débat encore plus profond dans l’espace public ».

« Assumant pleinement leur vocation africaine, Medi1 radio et MEDI1TV ouvrent de nouvelles perspectives de coopération, mutuellement bénéfiques avec les acteurs majeurs de la recherche africaine, qui marquent un intérêt continu et une implication substantielle en faveur du progrès de notre continent, au bénéfice de nos auditeurs en Afrique et ailleurs », a déclaré de son côté le Président Directeur Général de Medi1 radio et de MEDI1TV, Hassan Khiyar.

FIFA The Best 2020: Mané et Salah parmi les finalistes

Le Sénégalais Sadio Mané et l’Egyptien Mohamed Salah sont les deux seuls joueurs africains nommés pour le prix « The Best Fifa football 2020 ».Sociétaires des Reds, Mané et Salah ont remporté cette année le titre de champion d’Angleterre qui fuyait le club depuis une trentaine d’années. Avec ses deux précieux Africains, Liverpool avait également remporté la Ligue des champions 2019 même s’il n’a pas réussi à conserver ce titre l’année suivante après l’élimination en 8ème de finale par l’Atletico Madrid.

En revanche, les deux stars du football africain monopolisent le Ballon d’or africain depuis trois ans et confirment leur rang après cette nomination à « The Best Fifa football 2020 » en compagnie de monstres comme Lionel Messi lauréat en 2019 et Cristiano Ronaldo couronné en 2016 et 2017.

L’instance mondiale du football a précisé qu’un panel d’experts du football masculin avait établi une liste basée sur les accomplissements (progrès) de ces joueurs durant la période allant du 8 juillet 2019 au 7 octobre 2020.

En outre, le « vote pour désigner le vainqueur sera effectué par quatre catégories de votants ayant le même poids (fans, journalistes, sélectionneurs et capitaines des équipes nationales) », explique la Fifa.

Le Bayern Munich qui s’est offert un retentissant triplé cette année (championnat, coupe d’Allemagne et Ligue des champions) compte deux représentants dans cette liste de onze finalistes. Il s’agit du milieu espagnol Thiago Alcantara, transféré durant l’été à Liverpool, et du Polonais Robert Lewandowski, 34 buts en Bundesliga et meilleur buteur de la C1 avec 15 buts.

L’attaquant polonais, déjà désigné meilleur joueur UEFA de la Ligue des champions en 2020, est pressenti comme le grand favori pour le sacre prévu le 17 décembre prochain à Zurich.

Le Ballon d’or ne sera pas attribué cette année à cause de la pandémie de la Covid-19. Ainsi, le trophée FIFA The Best 2020 devient un objectif pour les nommés qui rêvent d’inscrire leur nom au palmarès de ce trophée crée en 2016.

Les 11 finalistes du trophée The Best – Joueur de la FIFA 2020

Thiago Alcantara (Bayern/Liverpool), Cristiano Ronaldo (Juventus Turin), Kevin de Bruyne (Manchester City), Robert Lewandowski (Bayern Munich), Sadio Mané (Liverpool), Kylian Mbappé (PSG), Leo Messi (FC Barcelone), Neymar Junior (PSG), Sergio Ramos (Real Madrid), Mohamed Salah (Liverpool), Virgil Van Dijk (Liverpool)

Caf : le président intérimaire Constant Omari prolongé

La Confédération africaine de football (Caf) prolonge l’intérim du Congolais suite à la suspension du président Ahmad Ahmad.Premier vice-président de la Caf, Constant Omari assurait déjà l’intérim à la tête de l’instance après qu’Ahmad a été diagnostiqué positif à la Covid-19. Ses médecins lui avaient recommandé un repos de 20 jours. Ce faisant, la mission de M. Omari devait courir jusqu’au 30 novembre 2020.

Toutefois, la Caf vient de prendre une nouvelle décision pour le maintenir au poste. Car la Commission d’éthique indépendante de la Fédération internationale de football association (Fifa) a suspendu Ahmad Ahmad pour cinq ans.

« La Caf et le président de la Caf prennent acte de cette décision qui met Ahmad Ahmad en position de ne plus pouvoir exercer ses responsabilités. En application de ses statuts, la Caf annonce que l’intérim actuel de Constant Selemani Omari comme président de la Caf est de fait prolongé », souligne le communiqué reçu peu après la délibération de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa.

Sa chambre de jugement a estimé ce lundi que le président de la Caf, Ahmad, a violé le Code d’éthique de l’instance faîtière du football mondial. Ainsi, le Malgache est interdit « de toute activité liée au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international pour une durée de cinq ans ».

En fait, la Caf « s’inquiète des conséquences de cette longue procédure
sur sa réputation ». En outre, le gouvernement du foot africain « maintient le calendrier de l’ensemble de ses activités et programmes ». Ahmad Ahmad, qui n’a pas encore réagi à sa suspension, peut faire appel.  

Le désormais président intérimaire de la Caf, Constant Omari, 62 ans, est par ailleurs le président de la Fédération congolaise de football (Fecofa). Il a occupé plusieurs fonctions au sein de la Caf : membre du Comité exécutif et des Commissions d’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can), du Championnat d’Afrique U-20, des compétitions interclubs et de la gestion du système de licence des clubs.

Covid-19: le Fonds africain de développement alloue 28 millions $ au Soudan

Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé, mercredi, des subventions d’une valeur de 28,233 millions de dollars au Soudan pour renforcer le système de santé du pays afin de contenir la pandémie de la Covid-19.Cet appui devrait également permettre d’atténuer les impacts sociaux et économiques de la pandémie et renforcer la résilience aux futures pandémies, y compris le climat et les épidémies induites, informe le communiqué parvenu ce jeudi à APA.

Le financement prendra la forme d’un don du Fonds africain de développement de 26,47 millions de dollars et d’un don de 1,764 million de dollars provenant de l’enveloppe de la facilité d’appui transitoire de la Banque, renseigne la note.

Cette dernière ajoute que les subventions sont fournies dans le cadre de la Facilité d’intervention COVID-19 de la Banque africaine de développement.

Dans le cadre du projet, détaille le communiqué, quatre composantes seront déployées aux niveaux national et régional: le renforcement des systèmes de santé et le renforcement de la résilience pour répondre à la Covid-19 et aux épidémies et pandémies futures; l’amélioration de l’engagement communautaire et de la communication des risques; le renforcement des analyses et de la surveillance en laboratoire; et la gestion de projet.

Le premier volet comprendra l’augmentation des Unités de Soins Intensifs (USI), l’équipement et l’infrastructure médicaux et la création de centres d’isolement. Le deuxième élément prendra en charge la sensibilisation et l’engagement de la communauté sur le port du masque et d’autres pratiques d’hygiène ainsi que les efforts de lutte contre la stigmatisation.

Les tests de laboratoire et les interventions de surveillance proposés comprennent la surveillance épidémiologique et une réponse rapide, ainsi que des formations et l’adoption de procédures de test standard. Le quatrième et dernier volet concerne les fonctions de recrutement, de gestion et d’administration du projet.

Le projet est aligné sur le plan de préparation et de réponse à la Covid-19 du gouvernement soudanais, ainsi que sur la stratégie décennale de la Banque et le programme High 5 sur l’amélioration de la qualité de vie des populations africaines.

Il complète les autres aides à la réponse à la Covid-19 que la Banque fournit à la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), à l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad) et aux Centres africains pour le Contrôle et la Prévention des maladies (CDC Afrique) sous les auspices de l’Union Africaine (UA).

Maroc : MEDI1TV se dote d’une plateforme numérique participative et citoyenne

La chaîne d’information en continu MEDI1TV, dans un communiqué parvenu ce jeudi à APA, annonce avoir lancé « eReporTV », un nouveau média permettant aux citoyens de partager l’information via la plateforme collaborative « eReporTV.com ».Grâce à cet outil, tout citoyen témoin d’un événement ou d’une actualité particulière, qu’il a documenté en filmant ou en prenant des photos « amateur », peut se connecter à « eReporTV.com » pour partager son contenu sur MEDI1TV, en précisant son identité, le lieu, la date et le type d’évènement en question, explique la note.

L’intégralité des contenus envoyés par les eReporters « amateurs » et publiés sur ce nouveau média seront sélectionnés, vérifiés et traités par la rédaction de MEDI1TV, avant publication.

Par un acte volontaire et participatif, les citoyens pourront ainsi relayer l’information sur MEDI1TV et rejoindre la communauté eReporTV. Ils contribueront également à informer tout en luttant contre les Fakenews, conclut le communiqué.

Des rencontres d’affaires virtuelles entre des entrepreneurs tunisiens et de 12 pays d’Afrique

Le Centre de promotion des exportations (CEPEX) de la Tunisie à Abidjan (Côte d’Ivoire) annonce des rencontres professionnelles virtuelles entre les entrepreneurs, hommes et femmes d’Affaires de la Tunisie et leurs homologues de 12 pays d’Afrique Subsaharienne, devant se tenir les 18, 19 et 20 novembre 2020, selon une note transmise à APA.Selon le CEPEX de la Tunisie à Abidjan, initiateur de ces rencontres, ce nouveau mode d’échanges et de partenariat se justifie par le contexte de la crise sanitaire mondiale à Coronavirus (Covid-19), qui ne permet pas les rencontres en présentiel.

Ces rencontres virtuelles visent les acteurs opérant dans les secteurs de l’agroalimentaire, des matériaux de construction et travaux publics, des médicaments, des services de santé, de l’enseignement supérieur et des TIC.  Parmi les pays participants, figurent la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.

Cet espace dénommé « Tunisia-Africa E-Business Meetings » se veut l’événement  « matchmaking Number One » de l’année visant à rencontrer en mode virtuel à travers « la plateforme B2Match », une fine sélection de prospects africains.

Il  offre une occasion pour les opérateurs économiques de renforcer leurs relations et d’en nouer de nouvelles, par le biais du CEPEX qui planifie des agendas de rendez-vous d’affaires virtuels bien garnis au profit des entreprises tunisiennes. 

La pandémie de Covid-19 a impacté de nombreuses activités à travers le monde notamment le commerce international intra-africain, et mis à l’arrêt plusieurs pans de l’économie et des événements internationaux à caractère commercial et promotionnel et des rencontres d’affaires.  

Face à cette situation inédite, les pays  aux économies tirées par l’export n’avaient pas d’autres choix que de se réinventer. Ainsi, le business transfrontalier s’est trouvé un nouveau mode opératoire résolument digital. Et, le CEPEX veut contribuer à relancer via des solutions digitales le commerce intra-africain. 

Cette plateforme virtuelle est le premier événement d’affaires tuniso-africain en mode virtuel. Il est prévu dans le déroulé une plénière virtuelle en prélude des rencontres de matchmaking avec des intervenants de haut niveau.

Il comprendra également une participation remarquable avec plus de 300 africains sélectionnés (importateurs, distributeurs, partenaires…) par des équipes de consultants locaux rompus aux mises en relations d’affaires.

La plateforme B2Match, favorisant les relations d’affaires, est une plateforme multifonctionnelle qui permet essentiellement de gérer les différentes opérations de matchmaking en mode conférence ou B to B, en offrant à l’utilisateur une expérience aboutie au niveau de la pertinence des prospects et du déroulement de la séance.

A travers celle-ci, le CEPEX ambitionne de positionner et valoriser la marque «Tunisia Export» sur les marchés internationaux. Cette initiative cadre avec sa vision de renforcer le réseau des échanges commerciaux et optimiser l’exploitation des accords de libre-échange conclus entre la Tunisie et plus de 130 pays.

Le projet Tunisia Export est le fruit d’un effort collaboratif tuniso-allemand. Il est organisé avec l’appui du projet de « Promotion des activités d’export créatrices d’emploi vers de nouveaux marchés africains » (PEMA).

Il est initié sous le mandat du ministère Fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et implémenté par la GIZ en coopération avec le ministère du Commerce et du développement des exportations et le Centre de promotion des exportations (CEPEX).

Les centres Mohamed VI d’Abidjan et le CBCG de Bouaké lauréats du «Challenge vidéo découvre mon établissement»

Le centre multisectoriel Mohamed VI de Yopougon (Abidjan) et le Centre de bureautique, de communication et de Gestion (CBCG) de Bouaké (centre ivoirien), déclarés lauréats du «Challenge vidéo découvre mon établissement », ont remporté les Prix Brice Kouassi de la meilleure vidéo.Ces deux établissements ont respectivement remporté les premiers Prix Dr Brice Kouassi de la meilleure vidéo « Abidjan » et « Intérieur du pays ». Ils ont reçu ces prix, vendredi, au Centre national des matériels scientifiques (Cnms) à Cocody, lors d’une cérémonie. 

Lancé en juin 2020 par le secrétariat d’Etat en charge de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Dr Brice Kouassi, le challenge vidéo ‘’Découvre mon établissement » a pour objectif d’améliorer la perception des Ivoiriens sur de l’enseignement technique et la formation professionnelle.

Le prix, pour l’édition 2020, a mis en lumière les filières, les dispositifs et les apprenants et à amener les élèves et étudiants à sensibiliser leurs camarades aux respects des mesures barrières dans le contexte de la pandémie de la Covid-19. 

Pendant deux mois, les élèves et apprenants des établissements publics de formations professionnelles ont rivalisé d’ingéniosité. Dans une vidéo de 2 minutes 30 secondes, ils ont présenté leurs écoles et filières mais surtout les opportunités qu’offrent l’enseignement technique et la formation professionnelle.

S’exprimant au nom du secrétaire d’Etat, Dr Brice Kouassi, le chef de cabinet, Gervais Brou Yao a souligné que la vision du secrétaire d’Etat est de valoriser l’enseignement technique et la formation professionnelle en Côte d’Ivoire.

Au travers des vidéos des apprenants, les étudiants ont démontré que l’enseignement technique et la formation professionnelle regorgent de talents et de mains d’œuvres qualifiés. M. Brou a félicité les chefs d’établissements et les écoles qui ont participé au challenge vidéo.

Le concours «Challenge vidéo découvre mon établissement » a vu la participation de 37 établissements à travers le territoire ivoirien.

Signature d’un accord pour équiper un hôpital dédié aux femmes et aux enfants dans l’ouest d’Abidjan

La Fondation Didier Drogba et le club Action Maroc ( CAM) ont signé à Abidjan une convention de partenariat portant sur l’équipement en lits médicalisés de 20 chambres du centre médical Laurent Pokou, un établissement sanitaire dédié aux femmes et aux enfants situé à Attécoubé dans l’ouest d’Abidjan.Selon une note d’information transmise mercredi à APA, ce mémorandum d’entente a pour but de renforcer et mettre sur une base durable la coopération entre le club Actions Maroc et la Fondation Didier Drogba.

« Cette coopération misera essentiellement sur l’équipement du centre médical Laurent Pokou par la fourniture de 20 lits médicalisés, une assistance dans la facilitation d’acquisition de tout matériel et équipement ou tout service spécifique au domaine de la santé pour l’exploitation du centre médical», explique la note.

Cette convention, a soutenu Mohamed Dag Dag, le président du club Actions Maroc (CAM), est la matérialisation d’une volonté des deux entités de contribuer à l’amélioration des conditions de prise en charge sanitaires des populations ivoiriennes.

De son côté, l’ex-footballeur international ivoirien Didier Drogba, le président de la Fondation du même nom, s’est félicité de cet accord qui devrait contribuer à accélérer l’ouverture officielle de ce centre médical.

« Ceci est l’expression de l’excellence des relations qui existent entre le Maroc et la Côte d’Ivoire» a indiqué M. Drogba réitérant sa gratitude aux entreprises marocaines à travers le CAM. La Fondation Didier Drogba appuie les initiatives de développement économique locales, sous régionales et continentales en vue de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations en général mais plus spécifiquement des populations vulnérables.

Quant au Club Actions Maroc, il regroupe les 40 plus grandes entreprises marocaines présentes en Côte d’Ivoire qui se sont fixées comme objectif principal de faire de l’économie sociale et solidaire une réalité.

EgyptAir reprend ses vols vers Kigali en octobre

La compagnie nationale égyptienne EgyptAir devrait effectuer son premier vol du Caire à Kigali le 8 octobre, a indiqué la compagnie aérienne dans un communiqué partagé lundi à Kigali avec l’APA.A partir de cette date, EgyptAir opérera deux vols aller-retour vers Kigali par semaine à partir du hub de la compagnie aérienne au Caire.

Les vols du Caire à Kigali auront lieu jeudi et samedi, tandis que les vols de Kigali au Caire auront lieu vendredi et dimanche, avec une escale à Entebbe en Ouganda.

La compagnie aérienne a annoncé qu’elle offrirait des tarifs promotionnels spéciaux à la nouvelle destination en plus des avantages pour leurs voyageurs fréquents à bord des nouveaux services.

Le premier vol d’EgyptAir, opéré par le Boeing 737-800 de la compagnie aérienne, avait atterri au Rwanda en avril et a été accueilli par un « salut d’eau » de l’Autorité de l’aviation civile du Rwanda, faisant de la compagnie nationale égyptienne la huitième compagnie aérienne à opérer des vols directs vers Kigali.

L’ambassadeur égyptien à Kigali, Ahmed El Ansary, a déclaré que la compagnie aérienne avait choisi le Rwanda parce qu’elle était l’une des économies en développement les plus rapides du continent.

Il a ajouté que le Rwanda souhaitait ouvrir son espace aérien à l’Egypte, afin de faciliter les relations commerciales et bilatérales entre les deux pays.

« Il va sans dire que le Rwanda est l’une des économies d’Afrique qui connaît la croissance la plus rapide. Nous y travaillons depuis six mois. Nous avons été vraiment reçus à bras ouverts. Nous parlons toujours des défis de la connectivité entre nos capitales africaines et je suppose qu’avec EgyptAir sur le terrain aujourd’hui à Kigali, c’est un pas dans la bonne direction », a-t-il déclaré.

Côte d’Ivoire: une association marocaine offre des kits et bons scolaires à près de 138 élèves

L’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI) a offert vendredi à Abidjan des kits et des bons d’achat pour la rentrée scolaire 2020-2021 à près de 138 élèves, lors d’une cérémonie en présence de l’ambassadeur du Royaume chérifien, Abdelmalek Kettani.A l’entame de la cérémonie, organisée au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, des élèves ayant réussi avec brillo le BAC et obtenu au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) d’excellents résultats, ont reçu des récompenses en guise d’encouragement.  

Selon le président-fondateur de l’Assemblée du Conseil des Marocains résidents en Côte d’Ivoire (ACMRCI), Ouazzani Chahdi, cette quatrième édition a ciblé 74 familles, soit quelque 138 enfants Marocains nés ou vivant en Côte d’Ivoire, des Ivoiro-Marocains ainsi que des Ivoiriens.

M. Kettani a félicité l’ACMRCI pour avoir organisé cette « belle » manifestation qui illustre la volonté de  l’organisation d’accompagner les Marocains résidents en Côte d’Ivoire, apportant son soutien et ses encouragements aux lauréats et à l’ensemble des élèves.  

L’ambassadeur marocain a exhorté la jeune génération des Marocains vivant en Côte d’Ivoire ou nés sur le sol ivoirien ainsi que les Ivoiro-Marocains à « perdurer dans l’effort et dans la recherche de l’excellence ». 

Ces dons de kits et bons d’achat scolaires, accompagnés de supports de protection contre la pandémie de Covid-19, dira-t-il, montrent aussi que tous les Marocains se sont alignés sur la volonté de sa Majesté, le Roi Mohamed Vl, qui vise la recherche de l’excellence.  

L’édition 2020, marquée par la crise sanitaire de Covid-19, a conduit l’ACMRCI  à « travailler un peu plus » parce que la pandémie a impacté beaucoup de familles qui exercent des activités dans le secteur informel, a souligné M. Ouazzani Chahdi.

L’année prochaine, « on promet faire mieux », car « pour la cinquième édition nous voulons toucher le niveau CM2 (Cours Moyen 2e année) et aller à l’université parce qu’il y a beaucoup de jeunes qui y sont, mais qui n’ont pas assez de moyens (financiers) », a -t-il poursuivi.

L’ACMRC envisage en outre de voir comment aider les étudiants « parce que l’université, c’est l’avenir de la Côte d’Ivoire, c’est des jeunes qui sont déjà prêts » pour le marché de l’emploi,  et l’association va « essayer de les orienter vers les universités au Maroc », a-t-il fait savoir.

Le Royaume du Maroc octroie chaque année plus de 100 bourses d’études à la Côte d’Ivoire pour permettre aux personnes en situation d’apprentissage d’aller étudier au Maroc. Par ce moyen, l’ACMRCI veut encourager les élèves et étudiants méritants à entretenir la flamme de l’excellence en eux. 

Football : le Sénégal croise le Maroc et la Mauritanie en octobre

L’équipe nationale de football du Sénégal va livrer deux rencontres amicales le mois prochain face respectivement à ses homologues du Maroc et de la Mauritanie.Dans un communiqué parvenu lundi soir à APA, la Fédération sénégalaise de football (FSF) annonce avoir « trouvé un accord avec les Fédérations sœurs du Maroc, la FRMF et de Mauritanie, la FFRIM » pour l’organisation de matchs amicaux.

« Le 1er match devrait opposer le Maroc au Sénégal le vendredi 09 octobre 2020 à 19h à Rabat. Pour son 2e match, les Lions du Sénégal recevront les Mourabitounes de Mauritanie le mardi 13 octobre 2020 à 19h à Thiés », souligne la fédération.

La première affiche est un duel de Lions tandis que la seconde est un derby sous-régional. Ces deux rencontres entrent dans la perspective de la reprise des matchs éliminatoires de la CAN 2021 en novembre 2020, « après une année d’arrêt ».

Le sélectionneur national Aliou Cissé affirmait récemment dans la presse locale n’être pas au courant de la tenue de ces affiches à l’occasion de la fenêtre FIFA du mois d’octobre 2020. Mais la FSF a cette fois indiqué que tout a été « retenu après concertation » avec l’ancien capitaine de la génération 2002.

En outre, la fédération note que ces matchs se tiendront dans le strict respect des mesures sanitaires édictées par les autorités des pays concernés, « avec le recours au huis clos pour préserver les acteurs, officiels et supporters », compte tenu du contexte de pandémie de Covid-19.

Elle promet  par ailleurs de fournir de plus amples informations dans les prochains jours en relation avec les orientations des autorités compétentes.

Signature à Abidjan d’un protocole d’accord pour redynamiser la filière rizicole en Côte d’Ivoire

Le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture et OCP-Africa, un Groupe marocain, leader mondial sur le marché du phosphate et de ses dérivés, ont signé vendredi à Abidjan, dans le cadre d’un partenariat public-privé, un protocole d’accord visant à redynamiser la filière rizicole en Côte d’Ivoire et contribuer ainsi à l’autosuffisance en riz, a constaté APA sur place.Selon le ministre de la promotion de la riziculture, Gaoussou Touré, ce partenariat « gagnant-gagnant» vient « à point-nommé» car il permettra d’apporter une solution à « l’épineux problème » d’approvisionnement des riziculteurs en engrais de qualité et au meilleur prix. 

Auparavant, il a rappelé la Stratégie nationale de développement de la riziculture ( SNDR 2020-2030) qui a pour objectif majeur d’assurer l’autosuffisance en riz à la Côte d’Ivoire d’ici 2025 et faire du pays, l’un des plus gros exportateurs de riz à l’horizon 2030.

 La mise en oeuvre de cette stratégie, a expliqué M. Touré, permettra entre autres, de basculer progressivement d’une riziculture traditionnelle de subsistance à une riziculture de marché moderne, performante et rentable et de faire du riziculteur ivoirien, un opérateur économique à part entière, un gestionnaire d’une affaire rentable.

 « Je reste persuadé que ce partenariat sera non seulement fructueux, mais porteur d’espoir pour la filière riz ivoirienne», a espéré M. Touré. Avant lui, Benzekri Mohammed, le vice-président Afrique de l’ouest  du Groupe OCP-Africa  a révélé les quatre principaux domaines de coopération sur lesquels porteront l’accord avec le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture. 

Il s’agit du développement et la structuration de la chaîne de valeur des activités rizicoles en Côte d’Ivoire, le développement et l’innovation de formules de fertilisants adaptés aux besoins des sols ivoiriens pour une fertilisation raisonnée, le déploiement de formations et de sensibilisation des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et le développement de la digitalisation pour la sensibilisation et le suivi des riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles et à la fertilisation raisonnée en Côte d’Ivoire. 

M. Benzekri a conclu son adresse en réitérant l’engagement de son Groupe à accompagner le secteur ivoirien de la riziculture. Depuis le 04 septembre 2019, le président ivoirien Alassane Ouattara a créer un ministère dédié au riz en vue de permettre à la  Côte d’Ivoire de passer de pays importateur  de riz à pays exportateur.  

Libye: découverte d’un autre charnier en Libye

Un autre charnier a été découvert dans la ville de Tarhouna (ouest) qui était un bastion des forces rebelles fidèles au général renégat Khalifa Hafter, a appris APA jeudi.Selon le porte-parole de l’Autorité publique pour la recherche et l’identification des personnes disparues, Abdulaziz Al-Jaafari, un corps a été retrouvé sur le site non loin de la ville.

 Dans un communiqué, M. Jaafari a déclaré que les équipes de recherche avaient déterré les restes de la tombe.

 Une opération de recherche est actuellement en cours pour trouver d’autres corps suspects enterrés sur le site, a-t-il ajouté.

 Cette nouvelle découverte survient plus de deux mois après qu’un charnier a été découvert dans la ville à la suite d’une retraite des troupes de Hafter après un assaut réussi des forces soutenant le gouvernement d’union national reconnu par la communauté internationale.

 Jusqu’à leur retraite, Tarhouna était le principal bastion des forces de Hafter dans l’ouest de la Libye.

Barrage sur le Nil : un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation en gestation

La Commission de l’Union africaine, dans un communiqué parvenu ce lundi à APA, dit avoir exhorté les parties prenantes des négociations trilatérales sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (Gerd), à travailler rapidement à la finalisation du texte d’un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation de la centrale hydroélectrique.La réunion du bureau de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, convoquée le 21 juillet dernier par le président de la République d’Afrique du Sud, Matamela Cyril Ramaphosa, en sa qualité de Président de l’Union africaine (UA), a longuement discuté de la question du premier remplissage et de l’exploitation annuelle du Gerd, et des projets de développement futurs sur le Nil Bleu en amont du Gerd, informe la note. 

En conséquence, ajoute cette dernière, la Réunion du Bureau a convenu du processus de finalisation des négociations sur le texte d’un accord contraignant sur le remplissage et l’exploitation du Gerd, qui devrait inclure un accord global sur les projets futurs sur le Nil Bleu.

Par ailleurs, poursuit le document, le Bureau a accueilli avec satisfaction le rapport des experts de l’organisation panafricaine sur la reprise des négociations trilatérales sur le Gerd, qui indique des progrès sensibles dans les négociations, et présente des options de règlement des questions juridiques et techniques en suspens.

Le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA a, en outre, félicité les chefs d’État et de gouvernement de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan pour leur sens politique et pour leur engagement à trouver une solution durable par la voie de la diplomatie, de la négociation et du compromis.

L’instance décisionnelle de l’UA a ainsi convenu de maintenir des contacts réguliers et dynamiques avec toutes les parties à « cette étape critique » du processus de négociation. De même, elle a renouvelé son appel aux parties à s’abstenir de toute déclaration ou action susceptible de porter atteinte au processus conduit par l’UA.

La République d’Afrique du Sud, en sa qualité de Président de l’UA, prendra contact avec les parties en ce qui concerne la prochaine session de négociations trilatérales afin de trouver une solution aux questions juridiques et techniques en suspens concernant le Gerd, informe le communiqué.

Le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UA a également exprimé sa profonde gratitude aux Nations Unies, par l’intermédiaire du Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, pour le soutien qu’elles apportent au processus conduit par l’UA. 

Elle s’est enfin félicité de la disposition de la communauté internationale à mobiliser des ressources financières et techniques pour aider les Parties en ce qui concerne la gestion des eaux transfrontières et des questions connexes, dès la conclusion de l’Accord.

Plus de 10 000 travailleurs de la santé en Afrique infectés par la Covid-19

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a mis en garde, jeudi, contre la menace que représente la Covid-19 pour les professionnels de la santé en Afrique où plus de 10 000 travailleurs de la santé dans les 40 pays qui ont signalé de telles infections ont été infectés par cette pandémie.Selon l’OMS, cette situation survient au moment où les cas de Covid-19 en Afrique semblent s’accélérer avec plus de 750 000 cas de Covid-19, et plus de 15 000 décès.

« L’augmentation du nombre de cas de COVID-19 en Afrique exerce une pression de plus en plus forte sur les services de santé de tout le continent », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse virtuelle.

« Cela a des conséquences très réelles pour les personnes qui y travaillent, et il n’y a pas d’illustration plus frappante de ce phénomène que le nombre croissant d’infections chez les travailleurs de la santé. », a-t-elle poursuivi.

Jusqu’à présent, environ 10 % de tous les cas dans le monde concernent des travailleurs de la santé, bien qu’il y ait une grande différence entre les différents pays.

En Afrique, les informations sur les infections des travailleurs de la santé sont encore limitées, mais les données préliminaires montrent que ces infections représentent plus de 5 % des cas dans 14 pays d’Afrique subsaharienne seulement, et dans quatre de ces pays, les travailleurs de la santé représentent plus de 10 % de toutes les infections.

L’accès insuffisant aux équipements de protection individuelle ou la faiblesse des mesures de prévention et de contrôle des infections augmentent le risque d’infection des travailleurs de la santé.

L’augmentation de la demande mondiale d’équipements de protection ainsi que les restrictions mondiales sur les voyages ont provoqué des pénuries d’approvisionnement. Les travailleurs de la santé peuvent également être exposés à des patients qui ne présentent pas de signes de la maladie et qui se trouvent dans les structures de santé pour d’autres services.

Des risques peuvent également survenir lorsque le personnel de santé est réaffecté à la réponse à la Covid-19 sans avoir reçu un briefing adéquat, ou en raison d’une lourde charge de travail qui entraîne de la fatigue, de l’épuisement professionnel et peut-être une application insuffisante des procédures opérationnelles standard.

Dans de nombreux pays africains, les mesures de prévention et de contrôle des infections visant à prévenir les infections dans les structures de santé ne sont pas encore pleinement mises en œuvre. Lorsque l’OMS a évalué les cliniques et les hôpitaux du continent pour ces mesures, seuls 16 % des quelque 30 000 établissements étudiés ont obtenu un score d’évaluation supérieur à 75 %.

Il a été constaté que de nombreux établissements de santé ne disposaient pas de l’infrastructure nécessaire pour mettre en œuvre les principales mesures de prévention des infections ou pour éviter la surpopulation. Seuls 7,8 % (2213) disposaient de capacités d’isolement et seulement un tiers avait la capacité de trier les patients.

« Une infection parmi les travailleurs de la santé est une infection de trop », a déclaré la patronne de l’OMS en Afrique, Dr Moeti.

« Les médecins, le personnel infirmier et les autres professionnels de la santé sont nos mères, nos frères et nos sœurs. Ils concourent à sauver des vies mises en danger par la Covid-19. Nous devons nous assurer qu’ils disposent du matériel, des compétences et des informations dont ils ont besoin pour assurer leur propre sécurité, celle de leurs patients et de leurs collègues. », a-t-elle ajouté.

Depuis le début de l’épidémie, l’OMS travaille en étroite collaboration avec les ministères de la santé pour réduire les infections des travailleurs de la santé. L’Organisation a formé plus de 50 000 professionnels de la santé en Afrique à la prévention et au contrôle des infections, et prévoit d’en former plus de 200 000 autres.

 Elle fournit également des documents d’orientation et des lignes directrices sur les meilleures pratiques de soins et les schémas de traitement les plus récents.

L’OMS contribue également à pallier les insuffisances dans la fourniture d’équipements de protection individuelle.

Présentement, 41 millions d’équipements de protection individuelle sont prêts à être expédiés de Chine pour couvrir les besoins de 47 pays africains. Les expéditions pour une première vague de 23 pays africains devraient commencer ce week-end.

Grâce aux efforts concertés de l’OMS et de ses partenaires, certains pays africains ont réussi à réduire considérablement les infections parmi le personnel de santé. Par exemple, il y a deux mois, plus de 16 % des infections par Covid-19 en Sierra Leone concernaient des travailleurs de la santé.

Ce chiffre est aujourd’hui tombé à 9 %. La Côte d’Ivoire a réduit la proportion d’infections parmi les travailleurs de la santé de 6,1 % à 1,4 %. L’intensification des mesures de prévention et de contrôle des infections peut encore réduire les infections au sein du personnel de santé.

L’Ethiopie annonce la fin de la première étape de remplissage du GERD

Le Premier ministre Abiy Ahmad a annoncé mercredi que la première phase de remplissage du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) est terminée.L’annonce a été faite après la réunion extraordinaire de suivi du bureau de l’assemblée de l’Union africaine qui s’est tenue en visioconférence sur les négociations en cours entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte concernant le premier remplissage et l’exploitation annuelle du barrage.

 « La situation actuelle des précipitations et du ruissellement dans la région a rendu propice le remplissage du barrage », a déclaré le bureau dans un communiqué publié après la réunion convoquée par le président sud-africain et président de l’Union africaine, Cyril Ramaphosa.

 La réunion entreprise au niveau des chefs d’État et de gouvernement s’est conclue par un accord commun majeur entre toutes les parties qui ouvre la voie à un accord décisif, a indiqué le bureau.

 Les trois pays ont convenu de poursuivre les discussions techniques sur le remplissage afin de poursuivre le processus mené par l’Union africaine (UA) et de parvenir à un accord global.

 Lors de ces pourparlers, l’Éthiopie a réitéré son engagement en faveur d’une négociation équilibrée et gagnant-gagnant qui assure que la rivière Abay profitera aux trois pays. 

 Le Premier ministre Ahmed a envoyé des messages de félicitations au public éthiopien et a exprimé sa gratitude aux anciens premiers ministres, ingénieurs, ouvriers, experts en eau, négociateurs et autres qui ont joué un rôle dans ce succès.  

 Par conséquent, le barrage contient 4,9 milliards de mètres cubes d’eau et commencera à produire de l’électricité en septembre prochain en utilisant deux turbines. 

 Il a déclaré que le barrage sera entièrement achevé au cours des trois prochaines années si des efforts conjoints sont déployés et a appelé les Ethiopiens à réaliser le programme de plantation de cinq milliards d’arbres lancé par le gouvernement.

Présidentielle ivoirienne: Ouattara est le mieux placé au RHDP pour battre Bédié au premier tour (Bictogo)

Le président ivoirien Alassane Ouattara est le candidat « le mieux placé » au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, parti présidentiel) «en l’état actuel des choses » pour battre Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) à l’élection présidentielle d’octobre prochain, a affirmé lundi Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP dans un entretien diffusé sur Radio France Internationale (RFI).« En l’état actuel,  oui, il ( Ouattara) est le bon candidat, le mieux placé pour battre le candidat Bédié au premier tour. Aujourd’hui, il est non seulement le ciment de notre unité et au sein du RHDP, mais  il est notre refuge. Il est en même temps le catalyseur de toutes nos ambitions», a soutenu M. Bictogo.

Pour lui,  M. Ouattara est aujourd’hui la « solution» du RHDP pour la présidentielle prochaine après le décès de l’ex-premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné pour porter les couleurs du parti au pouvoir à cette élection.

« Dans l’esprit de nos militants,  dès que le drame est survenu, tout de suite la majorité des militants s’est retournée vers le président Alassane Ouattara. Il est la solution aujourd’hui», a-t-il insisté, indiquant cependant que si ce dernier refuse de se porter candidat « nous aviserons».

Selon M. Bictogo, en briguant un troisième mandat, le chef de l’État ivoirien qui avait déjà annoncé  officiellement son intention de « transférer le pouvoir à une nouvelle génération»,   ne remet pas en cause son honneur et sa parole. Mieux, de son avis, M. Ouattara  est constitutionnellement apte pour briguer un autre mandat. 

« Depuis l’adoption de la nouvelle constitution, c’est une autre République. Ça ne va pas ternir son image. Il faut qu’on sorte de certaines considérations. Et pour nous,  sa candidature est une candidature qui obéit à un certain principe de devoir ne remet pas en cause son honneur et sa parole. Aujourd’hui son pays l’appelle une fois de plus », a poursuivi M. Bictogo.

« Il ne renie pas sa parole, il est face à une situation exceptionnelle née d’un contexte nouveau », a souligné M. Bictogo.

Réagissant aux choix éventuels du ministre de la défense Hamed Bakayoko ou du secrétaire général de la présidence Patrick Achi pour être les candidats du parti au pouvoir à ce scrutin présidentiel, M. Bictogo qui a du respect pour ces derniers, a souligné que « pour cet enjeu du 31 octobre prochain, ils n’apparaissent pas comme le choix de la majorité de la base militante RHDP ».

« Pourquoi voulez-vous qu’à trois mois des élections, nous prenions un risque alors que nous avons une certitude qui est établie du fait de ce que représente Alassane Ouattara… Il nous est difficile aujourd’hui de sortir tout de suite un leader et le président Ouattara reste le grand rassembleur», a dit M. Bictogo assurant que le candidat du parti au pouvoir sera connu dans les jours à venir.

 Le RHDP, le parti présidentiel ivoirien est à la recherche d’un nouveau candidat pour le scrutin présidentiel d’octobre prochain après le décès brusque le 08 juillet dernier de l’ex-premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné officiellement comme le candidat de cette formation politique pour cette élection.

Face à ce contexte nouveau, certains militants du parti présidentiel appellent le président Alassane Ouattara à briguer un troisième mandat alors que d’autres ne sont favorables à cette option estimant que ce dernier doit passer  la main à d’autres cadres plus jeunes de son parti comme il l’avait promis.

L’Egypte menace d’intervenir militairement en Libye

L’Egypte ne restera pas les bras croisés face à l’intervention de puissances étrangères dans le conflit libyen et qui pourraient menacer sa sécurité intérieure, a averti le président, Abdel Fattah al-Sissi.S’adressant aux parlementaires, hier jeudi au Caire lors d’une visioconférence, le président al-Sissi a clairement expliqué la position de son pays dans la crise libyenne, affirmant qu’il réagira de manière appropriée si sa sécurité est menacée par le conflit qui fait rage chez son voisin.

L’Egypte soutient les rebelles dirigés par Khalifa Haftar qui luttent pour arracher le contrôle de la capitale libyenne, Tripoli, au gouvernement d’entente nationale (GNA) soutenu par la communauté internationale.

Selon al-Sissi, ses troupes sont en mesure de changer l’évolution de la situation militaire en Libye, si son pays est poussé à le faire, du fait de l’intervention de la Turquie en appui au GNA.

Ce vendredi, un avion-cargo turc a atterri sur la base aérienne libyenne d’Al-Watiya, à 125 km à l’ouest de Tripoli, avec des chasseurs et du matériel militaire destiné aux troupes du GNA.

Les alliés de Haftar basés à Benghazi se seraient rendus au Caire et auraient demandé au président al-Sissi d’intervenir en Libye en leur nom et de « chasser les Turcs ».

Depuis le début du mois de juillet, les forces égyptiennes participent à des exercices militaires près de la frontière avec la Libye.

Pour certains analystes, ces manœuvres constituent un moyen pour la puissance nord-africaine de fourbir ses armes pour un éventuel déploiement de ses troupes chez son voisin en proie à la violence.

L’Egypte craint que des combattants du GNA basés à Tripoli avec le soutien de la Turquie ne planifient une offensive sur la ville de Syrte et sur une des bases aériennes dans la ville d’Al-Jufra, adjacente à son « croissant pétrolier ».

Cette dernière déclaration belliqueuse du Caire semble être une réponse à la Turquie qui continue d’envoyer plus de mercenaires et d’équipements militaires en Libye pour soutenir le GNA, notamment des avions de transport.

Les troupes fidèles au GNA avec l’aide de la Turquie ont repoussé une invasion de Tripoli par les forces de Haftar et sont depuis lors entrées dans la contre-offensive, notamment dans le sud-est de la Libye.

La Russie et les Emirats arabes unis sont du côté de l’Egypte dans leur soutien à Haftar, fournissant à ses forces des armes et d’autres formes d’aide militaire pour poursuivre le conflit contre le GNA.

La Libye est plongée dans l’anarchie peu de temps après le renversement et l’assassinat de Mouammar Kadhafi en octobre 2011.

Barrage sur le Nil : pas d’accord à la fin des négociations tripartites

Les négociations organisées sous les auspices de l’Union africaine (UA) entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) se sont terminées sans accord, ont rapporté les médias mercredi.Les trois pays négocient virtuellement le premier remplissage et les opérations annuelles du barrage depuis deux semaines.

Cependant, les négociations de deux semaines menées par le Bureau de l’Assemblée de l’Union africaine se sont conclues sans accord entre les trois voisins.

Selon un communiqué de presse publié par le Ministère éthiopien de l’eau, de l’irrigation et de l’énergie, l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan ont tenu ces négociations trilatérales en présence de onze observateurs et experts.

Malgré certains progrès, aucun accord majeur n’a été réalisé au cours des pourparlers, a indiqué le communiqué de presse.

Par conséquent, les équipes de négociation ont préparé des rapports qui seront examinés par l’Union africaine (UA) et leurs dirigeants respectifs.

Des négociations devraient reprendre après examen des rapports par le Président de l’UA, les membres du bureau de l’UA et les dirigeants des trois pays, conformément à leurs instructions.

Les trois pays se sont engagés dans un large éventail de négociations, notamment sur les questions techniques relatives au remplissage et au fonctionnement annuel du GERD.

Il convient de rappeler que l’Ethiopie a souligné que l’Accord sur la Déclaration de principes (DdP) sur le GERD doit être respecté dans son intégralité et appelle à une coopération fondée sur la bonne foi, le droit international et les avantages mutuels.

L’Ethiopie est accusée par l’Egypte d’avoir délibérément entravé les négociations tripartites, les pourparlers se poursuivant sur la base des principes d’une utilisation juste et équitable des eaux du Nil.

L’Ethiopie exerce clairement son droit souverain sur l’utilisation du Nil, car le pays est le plus grand contributeur des eaux du Nil et la population est toujours dans la pauvreté et l’obscurité.

Khartoum et Le Caire craignent que le GERD ne menace les approvisionnements essentiels en eau ; cependant, Addis-Abeba affirme que le barrage est essentiel pour son développement et insiste sur le fait qu’il ne causera pas de dommages importants aux pays en aval.

Le droit international stipule que les pays ayant des fleuves transfrontaliers ont le droit d’utiliser leurs fleuves sur leurs territoires sur la base d’une utilisation équitable et juste. 

The Africa Road Builders: le président égyptien remporte le Trophée Babacar N’Diaye 2020

Le président égyptien Abdel Fattah a été désigné vainqueur de l’édition 2020 du Super Prix Grand Bâtisseur-Trophée Babacar N’Diaye, à l’issue d’une réunion annuelle du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines, tenue le 26 juin 2020 à Nairobi, au Kenya, a annoncé, lundi, le Commissariat général de l’événement.Au terme des délibérations, Abdel Fattah al-Sissi, président de la République Arabe d’Egypte, a été désigné à l’unanimité des membres, Super Prix Africain des Constructeurs Routiers – Trophée Babacar Ndiaye 2020.  

Le président égyptien a été retenu pour son leadership personnel et pour la réalisation de plusieurs travaux achevés qui contribuent à l’amélioration de la qualité de vie des populations. Le comité s’est félicité du projet de la station de métro Héliopolis au Caire 2.

Le Comité de sélection s’est également félicité du projet de pont suspendu sur le Nil, au Caire, ainsi que le projet d’extension du port de Damiette et de réhabilitation de la ligne ferroviaire Tanta- Mansourah – Damiette.

Tous ces projets, achevés ou en cours de finalisation, ont eu un impact positif sur l’ensemble de plusieurs millions de personnes, facilitant la mobilité des biens et des personnes et créant des opportunités commerciales et d’emplois tangibles.  

Le trophée Babacar N’Diaye devrait être remis le 25 août 2020 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, lors des Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), lors de la Conférence Finale avec le président de la BAD, le Dr Akinwumi Adesina, en tant que parrain de l’événement.  

Le prix vise à amener tous les États africains à améliorer la qualité des routes et des transports, et par ailleurs la qualité de vie des populations sur le continent africain.   

La réunion annuelle de nomination du Comité de sélection des Constructeurs de routes africaines – Trophée Babacar Ndiaye s’est tenue le 26 juin 2020 par visioconférence. La réunion a été suivie par des représentants de plusieurs médias de toutes les sous-régions de l’Afrique.   

Le Comité de sélection a travaillé sur la base du rapport fait par le réseau Médias pour les Infrastructures et la Finance en Afrique (MIFA), et pris en compte les récents rapports publics des institutions et organisations internationales en matière de route et de transports en Afrique.

Le thème central des travaux était: « Routes et transports pour améliorer la qualité de vie des populations en Afrique ». Le comité de sélection encourage tous les États à réaliser en temps utile des projets concrets pour atteindre ces objectifs.  

L’Édition 2019 du Trophée Babacar N’Diaye a été remportée par Adama Barrow, président de la République de Gambie. Il a accepté cette distinction portant le nom du Dr Babacar Ndiaye, ancien président de la BAD, qui a inspiré cet événement.  

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

559.581

NOMBRE DE DÉCÈS

12.723

Afrique du Sud : Cas (250.687) – Guérisons (118.232) – Décès (3860)

La nation arc-en-ciel annonce ce vendredi 12.348 cas et 140 morts.

Algérie : Cas (18.242) – Guérisons (13.124) – Décès(996)

434 nouveaux tests positifs ont été effectués aujourd’hui. En plus, il y a eu 8 décès.

Angola : Cas (458) – Guérisons (117) – Décès (23)

Ce vendredi, Luanda rapporte 62 cas et 1 mort.

Bénin : Cas (1285) – Guérisons (333) – Décès (23)

Dans l’ex-Dahomey, il y a 86 nouveaux cas et 2 morts. 

Botswana : Cas (314) – Guérisons (31) – Décès (1)

Dans ce pays de l’Afrique australe, pas de cas signalés.

Burkina Faso : Cas (1020) – Guérisons (862) – Décès(53)

Au pays des hommes intègres, il y a quinze cas supplémentaires.

Burundi : Cas (191) – Guérisons (118) – Décès (1)

Ce pays ne recense pas d’infections.

Cabo Verde : Cas (1591) – Guérisons (730) – Décès (19)

Dans cet archipel, 39 cas et 1 mort sont confirmés ce vendredi.

Cameroun : Cas (14.916) – Guérisons (11.525) – Décès(359)

Au pays de Paul Biya, on ne mentionne aucun cas.

Centrafrique : Cas (4259) – Guérisons (1142) – Décès (53)

En République centrafricaine, il y a 59 cas et 1 mort.

Comores : Cas (314) – Guérisons (272) – Décès (7)

Les îles Comores confirment un cas.

Congo : Cas (2028) – Guérisons (589) – Décès (47)

Ce pays de l’Afrique centrale indique 207 infections.

Côte d’Ivoire : Cas (12.052) – Guérisons (6080) – Décès (81)

302 cas de Covid-19 et 2 décès ont été notés ce vendredi. 

Djibouti : Cas (4968) – Guérisons (4689) – Décès (56)

Aujourd’hui, treize nouveaux cas sont constatés. 

Egypte : Cas (80.235) – Guérisons (23.274) – Décès (3702)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, on déclare981 cas et 85 morts.

Erythrée : Cas (232) – Guérisons (107) – Décès (0)

Après une longue durée, le virus a refait surface. Dix-sept cas sont confirmés ce jour.

Eswatini : Cas (1257) – Guérisons (633) – Décès (18)

L’ex-Swaziland rapporte 44 cas et 1 mort. 

Ethiopie : Cas (7120) – Guérisons (2430) – Décès (124)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), note 147 cas et 4 morts.

Gabon : Cas (5942) – Guérisons (3004) – Décès (46)

Dans le pays d’Ali Bongo, il y a aujourd’hui 71 cas.

Gambie : Cas (64) – Guérisons (34) – Décès (3)

Ce pays enclavé remarque un cas aujourd’hui.

Ghana : Cas (23.463) – Guérisons (18.622) – Décès(129)

Accra ne déclare rien ce vendredi.

Guinée : Cas (5969) – Guérisons (4732) – Décès (37)

Conakry annonce aujourd’hui 88 contaminations et 1 mort.

Guinée-Bissau : Cas (1790) – Guérisons (760) – Décès (25)

Ce pays lusophone ne confirme pas d’infections. 

Guinée équatoriale : Cas (3071) – Guérisons (842) – Décès (51)

Malabo n’indique rien ce vendredi.

Kenya : Cas (9448) – Guérisons (2733) – Décès (181)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 473contaminations et 8 décès.

Lesotho : Cas (184) – Guérisons (26) – Décès (1)

Dans cet Etat enclavé, 93 cas et 1 mort sont répertoriés.

Liberia : Cas (963) – Guérisons (400) – Décès (47)

Monrovia rapporte six cas et cinq morts ce vendredi.

Libye : Cas (1342) – Guérisons (307) – Décès (38)

Tripoli décompte aujourd’hui 74 cas et 2 morts.

Madagascar : Cas (4143) – Guérisons (2183) – Décès (34)

Dans la Grande île, 361 cas et 1 mort sont attestés ce jour.

Malawi : Cas (2069) – Guérisons (379) – Décès (31)

Ce vendredi, 127 cas et 6 décès sont rapportés.

Mali : Cas (2404) – Guérisons (1650) – Décès (121)

Ce pays ouest-africain recense 34 infections et 1 mort.

Maroc : Cas (15.328) – Guérisons (11.827) – Décès(243)

Ce vendredi, 249 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et un patient est mort.

Maurice : Cas (342) – Guérisons (330) – Décès (10)

A l’île Maurice, aucun cas n’a été détecté ce jour.

Mauritanie : Cas (5203) – Guérisons (2111) – Décès (146)

La République islamique déclare 77 cas et 2 morts.

Mozambique : Cas (1111) – Guérisons (344) – Décès(9)

Maputo constate aujourd’hui 19 infections. 

Namibie : Cas (668) – Guérisons (25) – Décès (1)

Cet Etat dénombre 53 cas et 1 mort ce vendredi.

Niger : Cas (1099) – Guérisons (978) – Décès (68)

Niamey déclare deux contaminations.

Nigeria : Cas (30.748) – Guérisons (12.546) – Décès(689)

Ce grand pays de l’Afrique de l’ouest fait part de 499 cas et 5 morts.

Ouganda : Cas (1006) – Guérisons (938) – Décès (0)

Kampala constate six cas ce vendredi.

RD Congo : Cas (7905) – Guérisons (3513) – Décès(189)

Kinshasa annonce aujourd’hui 59 cas.

Rwanda : Cas (1252) – Guérisons (635) – Décès (3)

Le pays de Paul Kagamé déclare 42 cas.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (727) – Guérisons (284) – Décès (14)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense trois cas et un mort.

Sénégal : Cas (7882) – Guérisons (5311) – Décès (145)

Ce vendredi, le Sénégal a réalisé 868 tests dont 98 sont positifs. Il s’agit de 81 cas contacts suivis et 17 cas issusde la transmission communautaire. En outre, deuxpatients ont rendu l’âme.

Seychelles : Cas (100) – Guérisons (11) – Décès  (0)

Ce pays ne comptait plus de cas actif depuis fort longtemps. Il y en a neuf de plus.

Sierra Leone : Cas (1613) – Guérisons (1133) – Décès(63)

Cette nation anglophone indique 29 cas ce vendredi.

Somalie : Cas (3038) – Guérisons (1209) – Décès (92)

Les autorités sanitaires n’ont rien déclaré.

Soudan : Cas (10.204) – Guérisons (5277) – Décès (649)

Khartoum annonce aujourd’hui 46 cas et 8 morts.

Soudan du Sud : Cas (2021) – Guérisons (333) – Décès(38)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de contaminations.

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs semaines.

Tchad : Cas (874) – Guérisons (789) – Décès (74)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, on enregistre une seule infection.

Togo : Cas (710) – Guérisons (494) – Décès (15)

Les autorités sanitaires indiquent six cas positifs.

Tunisie : Cas (1240) – Guérisons (1067) – Décès (50)

Tunis annonce aujourd’hui neuf cas.

Zambie : Cas (1895) – Guérisons (1348) – Décès (42)

Lusaka ne rapporte pas de contaminations.

Zimbabwe : Cas (942) – Guérisons (320) – Décès (13)

Dans ce pays de l’Afrique australe, il y a 57 nouveaux porteurs du virus et 4 morts.