Affaire soldats ivoiriens arrêtés au Mali : des voix s’élèvent

L’opposition et la société civile sortent de leur silence et critiquent la mauvaise gestion de l’affaire par les autorités ivoiriennes.

 

Dix jours après l’arrestation des 49 soldats ivoiriens au Mali, l’opposition et la société civile sortent de leur silence et critiquent la mauvaise gestion de l’affaire par les autorités ivoiriennes et lui demandent davantage de transparence dans cette affaire pour le moins confuse.

Hier matin, Katinan Koné, porte-parole du PPA-CI, le parti de Laurent Gbagbo, a demandé la plus grande transparence dans cette affaire et exigé l’ouverture d’une enquête parlementaire pour démêler le vrai du faux.

« Nous sommes gênés que nos soldats se retrouvent dans cette situation. Donc, nous demandons qu’ils retournent au pays, mais par la voie diplomatique, sans toutefois que cette venue cache ou empêche la recherche de la vérité sur ce qu’ils sont allés faire là-bas », dit-il.

Au même moment, l’Office ivoirien des droits de l’homme (OIDH) a estimé que les ministres devaient rendre des comptes à la population durant cette période de flottement.

« On le dit pour qu’une vérité unique soit dite et soit sue, devant des parlementaires qui sont mandatés par nous et qui vont questionner les ministres, le ministre de la Défense notamment et de l’Intérieur sur l’état de ces 49 Ivoiriens, qui sont des pères de famille. Dans quelles conditions sont-ils détenus ? On ne sait pas », pose Eric-Aimé Sémien, président de l’OIDH.

Opposition et société civile ont néanmoins salué la médiation en cours de la diplomatie togolaise pour libérer les soldats. Mardi, le président Ouattara s’est dit disposé à discuter avec le Mali.

Côte d’Ivoire : rencontre entre Ouattara-Bédié-Gbagbo

Ce jeudi 14 juillet 2022, en Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara reçoit ses prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo.

 

La rencontre le président Alassane Ouattara et ses prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo avait été évoquée durant le dialogue politique organisé en début d’année.

Il va s’agir de faire avancer la réconciliation après les crises de 2010-2011 puis 2020, mais également préparer les prochains scrutins de 2023 jusqu’à la présidentielle de 2025.

La dernière entrevue de ses trois personnalités date de dix ans. C’était avant le premier tour de la présidentielle 2010. Ce nouveau mini-sommet entre Alassane Ouattara, Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié reste néanmoins « un classique » pour l’historien et enseignant Arthur Banga. Il explique que :

« Ça a toujours eu lieu en Côte d’Ivoire, souvenez-vous à la fin des années 1980 déjà, la célèbre rencontre Laurent Gbagbo et Félix Houphouët-Boigny. Et puis tout au long de la crise, d’abord les sommets des quatre grands, quand Robert Gueï était vivant. Ensuite Ouattara, Bédié, Gbagbo se rencontraient souvent autour des accords. Ce sont des rencontres qu’on a souvent dans les périodes de tension, qui pour certaines débouchent sur l’accélération du processus de paix, mais qui n’ont pas empêché quand même le pays de sombrer », détaille Arthur Banga.

Au menu des discussions, les prisonniers « politiques », arrêtés durant les crises électorales de 2010-2011 et 2020. Mais aussi l’environnement des élections locales de 2023 et présidentielle de 2025.

Côte d’Ivoire : rencontre entre Ouattara, Gbagbo et Bédié le 14 juillet

Alassane Ouattara recevra à la présidence ses prédécesseurs Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo la semaine prochaine.

 

La date a été confirmée en Conseil des ministres ce mercredi : ce sera le 14 juillet. La rencontre des trois hommes politique ivoiriens avait été évoquée lors du dialogue politique qui s’est déroulé en début d’année entre tous les partis ivoiriens. Le principe en avait été acté il y a plusieurs semaines. Restait à faire coïncider les trois agendas.

Henri Konan Bédié était accaparé jusqu’à début juin par les obsèques de son frère à Daoukro. Laurent Gbagbo, lui, a effectué un long séjour en Europe d’où il n’est rentré que le 28 juin dernier. Ce sera donc le 14 juillet, a confirmé le porte-parole du gouvernement à l’issue du Conseil des ministres ce mercredi. « Le chef de l’État parle régulièrement avec les anciens présidents. Ils se parlent déjà par téléphone. Mais il était aussi important, puisque c’était un souhait du dialogue politique, que cette rencontre ait lieu. Et c’est dans ce cadre-là que cette rencontre aura lieu », a commenté Amadou Coulibaly.

Sur la table des trois présidents, la question des prisonniers dits « politiques », arrêtés lors des crises électorales de 2010-2011 et de 2020. Et puis les élections. La présidentielle de 2025, mais avant cela, les scrutins locaux et régionaux de 2023 et l’environnement électoral.

Comme un gage en prélude de cette rencontre, le gouvernement a annoncé ce mercredi déposer un projet de loi créant deux nouveaux sièges à la commission centrale de la CEI. Un pour le parti au pouvoir, l’autre pour l’opposition, qui devrait revenir au PPA-CI de Laurent Gbagbo. Projet qui crée aussi un poste de quatrième vice-président au bureau de la CEI, comme demandé par l’opposition.

Côte d’Ivoire : les membres du bureau exécutif du nouveau parti de Gbagbo connus

Ce lundi 25 septembre 2021, Laurent Gbagbo, président du Parti des Peuples Africains, PPA-CI, a nommé les responsables de sa nouvelle formation politique.

Le bureau est constitué comme suit :

  • PARTI DES PEUPLES AFRICAINS – CÔTE D’IVOIRE
  • Président du PPA-CI : Laurent GBAGBO
  • Président du Conseil Stratégique et Politique : Assoa Adou
  • Président Executif : Hubert Oulaye
  • Porte-parole du parti : Katinan Koné
  • Porte-parole adjoint du Parti et porte-parole du Président Laurent GBAGBO, Me Maître Habiba Toure
  • Secrétaire Général : Damana Adia Pickass

Il a été précisé que, les responsables des autres organes du Parti ainsi que les membres du Secrétariat Général seront nommés plus tard.

Le Vice-président du FPI, Jean Bonin Kouadio démissionne

Le mercredi 04 mai 2021, par le biais d’un communiqué émanant du FPI, M. Jean BONIN KOUADIO, Vice-Président du Front Populaire Ivoirien, en charge de la Communication et du Marketing Politique, a présenté sa démission du FPI au Président du parti.

A en croire les informations décrites dans le communiqué, celui aurait présenté sa démission pour des raisons de convenances personnelles.

Suite à cela, le Président du parti en a pris acte, tout en réitérant ses remerciements à M. KOUADIO pour les années de collaboration.

Notons par ailleurs, que cette démission qui intervient dans la periode des préparatifs du retour de l’ancien chef d’Etat ivoirien et fondateur du FPI, Laurent Gbagbo au pays.

Le Front populaire ivoirien connaît depuis quelques années des mésententes internes au sein du parti dues à un problème de leadership. Ce problème qui s’observe à travers la division de la formation politique, notamment avec un camp qui reconnaît Laurent Gbagbo comme président du parti et une autre frange restée fidèle à M. Affi .

 

 

Ouattara donne son feu vert pour le retour de Gbagbo et Blé Goudé

Le Président Alassane Ouattara prend acte de la décision de la CPI confirmant l’acquittement de l’ex-président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, donne son feu vert pour le retour des anciens locataires de la Haye.

Selon lui,  » Ils sont libres de rentrer quand ils veulent. Les frais de voyage seront pris en charge par l’Etat de Côte d’Ivoire « , déclare-t-il. Ajoutant que :  » Tout sera mis en œuvre pour Laurent Gbagbo bénéficie des privilèges liés à son statut d’ancien Chef d’Etat « .

A l’endroit des victimes, le Chef de l’Etat a assuré qu’ils ne seront pas laissés pour compte. En outre, la Côte d’Ivoire les aidera comme il se doit. Ce dernier s’est exprimait ce mercredi 7 avril 2021 à l’entame du premier Conseil des ministres dirigé par le Premier ministre Jérôme Patrick Achi.

 

Laurent Gbagbo et Blé Goudé acquittés définitivement par la CPI

La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé ce mercredi 31 mars 2021, l’acquittement prononcé en 2019 de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. 

L’ancien chef d’Etat ivoirien avait été jugé lors d’un procès pour crimes contre l’humanité liés aux violences post-électorales en 2010 et 2011. Ces derniers ont été accusés de quatre chefs de crimes, notamment de meurtres, viols, persécutions et autres actes inhumains.

Rappelons que M. Gbagbo et Charles Blé Goudé, avaient été acquittés en janvier 2019 et libérés sous conditions un mois plus tard. Cependant, la procureure générale sortante de la Cour, Fatou Bensouda, avait faire appel en septembre 2019, huit mois après l’acquittement.

Après onze années d’absence, cette décision de la Cour, donne une lueur de retour au pays à ce dernier.

Laurent Gbagbo apporte son soutient aux candidats du EDS et du PDCI pour les législatives 2021

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a apporté son soutien pour les législatifs ivoiriens 2021 aux candidats du EDS et du PDCI.

« A l’occasion des élections législatives du 6 mars 2021, j’exhorte tous nos concitoyens à porter massivement leurs suffrages sur nos candidats (EDS) dans les circonscriptions électorales où nous sommes soit seuls, soit en alliance avec le PDCI », a-t-il fait savoir.

L’ancien président de la République n’est pas resté indifférent concernant les élections législatives en cours. Il a également lancé un appel aux militants de l’opposition notamment à ceux de son parti.

L’ancien résidant de la Haye, compte s’investir dans le processus de réconciliation nationale dès son retour au pays. Rappelons qu’après plus de 10 ans d’absence, M. Gbagbo est attendu pour mi-mars 2021.

A l’en croire, il compte prendre sa place dans le processus de réconciliation nationale. Aussi, il contribuera au rétablissement des liens de fraternité, de convivialité et de solidarité qui ont toujours caractérisé le peuple ivoirien.

Législative ivoirienne 2021 : Bédié et Gbagbo appellent leurs militants à une participation massive et pacifique

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié en accord avec l’ancien président Laurent Gbagbo, a appelé, mercredi 25 février 2021, les militants et sympathisants de leurs parti respectifs à une participation massive au scrutin législatif du 6 mars  2021.

Dans ce cadre, le Président Gbagbo et moi-même appelons solennellement, toutes les filles et tous les fils de la Côte d’Ivoire, épris de fraternité et de démocratie à participer aux élections législatives du 06 mars prochain”, a déclaré M. Bédié, dans une adresse publique.

Pour le président du PDCI, la participation de leurs formations politiques est en parfaite cohérence avec les propositions antérieures de l’opposition ivoirienne.  “Nous devons donc prendre la majorité à l’Assemblée nationale”, a-t-il soutenu.

Selon lui, leur victoire est impérative, notamment, pour équilibrer les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, réconcilier les ivoiriens avec le retour des exilés, la libération de l’ensemble des détenus politiques et militaires et restaurer l’unité nationale en tenant compte de l’expression des diversités.

Il faut contribuer positivement et fortement à l’avènement d’une bonne gouvernance sur les plans administratif, économique, judiciaire, économique, judiciaire et politique en vue d’une répartition équilibrée, juste de nos richesses”, a-t-il affirmé, dans son communiqué.

Le président du PDCI a défini le combat qu’il mène en symbiose avec Laurent Gbagbo comme “un combat pour notre bonheur commun et celui des générations  futures”.

Bédié a rendu hommage aux enfants disparus ou grièvement atteints dans leur intégrité physique et morale, lors de la crise pré et post-électorale de la présidentielle d’octobre 2020.

La CPI prolonge le mandat des juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé

La présidence de la Cour pénale internationale (CPI) a prolongé les mandats aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé. Ces derniers auront jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement.

« Suite à un examen de la situation, la présidence annonce qu’elle a accordé une prorogation des mandats aux juges jusqu’au 31 mars 2021 au plus tard aux fins de la clôture du recours », indique la présidence de la Cour pénale internationale.

Selon la note, la présidence de la Cour pénale internationale, dans sa composition Ad Hoc, est composée du premier vice-président Robert Fremr, du deuxième vice-président Marc Perrin de Brichambaut et de la juge Olga Herrera Carbuccia.

Par ailleurs, le texte a précisé que les 20 et 21 janvier 2021, la cour a été saisie de demandes administratives du juge président de l’affaire, le juge Chile Eboe-Osuji, et le juge Howard Morrison concernant la prorogation de leurs mandats respectifs aux fins de l’achèvement de l’appel dans l’affaire de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo.

Cependant, notons que l’Assemblée des États parties (AEP) au Statut de Rome vient d’élire Karim Khan pour devenir le prochain procureur de la CPI. Le nouveau Procureur qui entrera en fonctions le 16 juin 2021, pour un mandat non renouvelable de neuf ans, succédera à Fatou Bensouda.

Retour de Gbagbo : Abdoulaye Koné, écrivain fait des déclarations surprenantes.

Le retour de Gbagbo Laurent est toujours un sujet tabou pour certaines personnalités.

Après avoir obtenu ses deux passeports, l’ex Président Laurent Gbagbo attend toujours l’autorisation des autorités ivoiriennes pour rentrer en Côte d’Ivoire.

Alors que tous ses partisans attendent son retour pour lui réserver un accueil historique, Abdoulaye Koné écrivain a surpris plus d’un lors de son interview accordée au quotidien le patriote.

À la question de savoir si Laurent Gbagbo rentrait quel rôle dois-tu jouer. L’écrivain qui au préalable a démontré la défaite de Gbagbo face à Ouattara en 2010,a prévenu l’ex-locataire du palais présidentiel et ses partisans.

« Après avoir illustré comme le responsable dominant de la crise qui a constitué une fracture portée à la colonne vertébrale de ce pays, après avoir été acquitté du tribunal des hommes, connaisseur de ce pays mieux que quiconque, il est souhaitable qu’il n’affiche pas un triomphalisme provocateur. La Haye est à environ 7700 km de ce pays. En Côte d’Ivoire, il est difficile de parcourir 50 km sans rencontrer un cimetière ou repose au moins une victime de la crise postélectorale de 2010 et beaucoup moins pour rencontrer un parent ou un proche de victime « , a-t-il justifié.

Et de poursuivre « Il doit naturellement remercier ceux qui l’ont soutenu pendant sa période de détention, mais il serait encore mieux d’implorer le pardon de la population entière. »

Législative 2021: Michel Gbagbo, Futur député de la commune de Yopougon?

Le fils de l’ex-président de la Côte d’Ivoire, Michel Gbagbo, a annoncé vouloir briguer le poste de député de la commune de Yopougon.

Après dix ans loin de la scène politique , la branche du Front Populaire Ivoirien (FPI) resté fidèle à Laurent Gbagbo veut revenir dans le jeu électoral.

En effet, Assoa Adou et ses camarades ont annoncé leur participation aux élections législatives prévues le 06 mars prochain.

de plus, ils ont commencé à préparer les potentiels candidats susceptibles de gagner des sièges à l’Assemblée Nationale pour le compte de leur bord politique.

C’est notamment le cas de Michel Gbagbo. Il présente sa candidature dans la commune de Yopougon considérée comme le bastion de son père.

Michel Gbagbo, récemment relaxé devra trouver des moyens financiers suffisant pour battre campagne. Il mise gros dans cette affaire, car il y va de son avenir politique sur l’échiquier national.

Michel Gbagbo, nouvelle figure politique du FPI

 

Longtemps en retrait de la politique, Michel Gbagbo, n’a découvert le pouvoir de son nom qu’à sa sortie de prison, en 2013. Depuis, il s’est fait une place au FPI et se verrait bien député.

Né à Lyon de Jacqueline Chamois, militante communiste, et d’un père alors opposant, il passe son enfance entre la France et la Côte d’Ivoire, toujours « ou trop blanc ou trop noir ». « Il ne parle pas le bété et n’a jamais passé du temps dans le village natal », explique l’un des proches conseillers de son père.

À Paris, il milite à Lutte ouvrière, mais c’est Abidjan qui l’attire. Il y intègre la FESCI, le sulfureux syndicat étudiant de gauche, puis la Jeunesse du Front populaire ivoirien, le parti fondé par son père. Le fils du principal opposant ivoirien aime le frisson, met des miroirs sur ses montres pour observer ceux qui le suivent et joue à la clandestinité.

Le nom de son père suffira-t-il pour être élu député d’une commune où nombreux sont les électeurs du FPI qui ont boycotté le processus de recensement électoral ?

FPI: Rencontre entre Assoa Adou et Affi N’Guessan

Une rencontre entre les deux branches du FPI a eu lieu, le lundi 4 janvier à la demande du Président Gbagbo Laurent.

En effet, le secrétaire général d’une section du Front populaire ivoirien (FPI), Assoa Adou était à la tête d’une délégation pour témoigner sa compassion à Affi N’Guessan, à la demande de Laurent Gbagbo, suite à sa libération conditionnelle.

Par ailleurs, « depuis le 7 août 2020, beaucoup des nôtres ont été arrêtés, tués et séquestrés; notre frère a été arrêté et emprisonné, et dans de telles circonstances, il est bon dès qu’il sort de voir s’il se porte bien et lui manifester notre compassion », a déclaré Assoa Adou aux médias.

« C’est ce que le président Gbagbo nous a demandé de venir faire cet après-midi », a fait savoir M. Assoa Adou,  chez M. Affi à la Riviera M’Badon.

Vers la réunification  du FPI

D’abord, M. Affi a salué ce geste, laissant entendre au travers d’un adage que les pieds ne vont pas là où le cœur n’a pas décidé, visiblement heureux de ce projet formé par sa famille politique.  De plus, « c’est grâce à votre hargne que cette décision a été prise parce que M. Alassane Ouattara n’avait pas autre choix que de nous libérer », a expliqué M. Affi.

Ensuite, il a émis ses vœux d’une bonne année à Laurent Gbagbo, souhaitant sa « délivrance » et son retour au pays afin de poursuivre le combat politique et « décharger le fardeau qui pèse sur ses compagnons de lutte ».

Puis, interrogé par les journalistes de savoir si c’est un rapprochement entre les camps en faction au sein du FPI, M. Assoa Adou a répondu que leur « frère » Affi a souffert et il était question de venir lui apporter leur « solidarité ».

Enfin, rappelons que, l’ancien Premier ministre, Affi N’Guessan, arrêté et incarcéré après l’élection présidentielle, pour complot et atteinte à l’autorité de l’Etat, a été libéré et mis sous contrôle judiciaire le 30 décembre 2020.
D’ailleurs, sa libération est intervenue à la suite de la clôture de la troisième phase du dialogue politique, entre le gouvernement, la société civile et l’opposition.

Côte d’ivoire : Laurent Gbagbo reçoit deux passeport ivoiriens

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a reçu, ce vendredi à Bruxelles, un passeport ordinaire et un passeport diplomatique ivoirien.

Selon Radio France internationale (RFI), les deux documents lui ont été remis ce vendredi matin, à 11 heures. Par ailleurs, cette remise a été faite dans un grand hôtel de l’avenue Louise à Bruxelles par un envoyé spécial d’Abidjan et l’ambassadeur de Côte d’Ivoire en Belgique.

Toujours selon les dires de RFI, M. Gbagbo a été enrôlé la semaine dernière par une équipe mobile du ministère ivoirien des Affaires étrangères ayant fait le déplacement à Bruxelles. La prise de ses empreintes digitales a été faite en présence de sa seconde épouse Nady Bamba et de son avocate personnelle, Me Habiba Touré.

La remise de ces documents de voyage est un pas important pour  le retour du Woody de Mama en Côte d’Ivoire, lui qui exprimait ce désir depuis bien longtemps. Toutefois, soulignons que M. Gbagbo est en attente du verdict de l’appel du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Fatou Bensouda.

Côte d’ivoire : Laurent Gbagbo échange avec Hamed Bakayoko

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a eu à échanger avec le pouvoir ivoirien par l’intermédiaire du premier ministre Hamed Bakayoko.

En effet, l’avocat de l’ancien chef d’Etat, Me Habiba Traoré a annoncé par un communiqué que son client avait établi un premier contact avec les autorités ivoiriennes.

Selon elle, ce dernier a fait part de sa vive préoccupation quant au traitement infligé à̀ Son Excellence, le Président Henri Konan Bédié, ancien Président de la République de Côte d’Ivoire, ainsi qu’à d’autres personnalités politiques.  » Au vu de la situation politique qui s’est crispée avec l’arrestation du Président Henri Konan BEDIE, son épouse, le Premier Ministre Affi N’Guessan, les Ministres Assoa Adou et Maurice Guikahue et de bien d’autres personnalités politiques, le Président Laurent Gbagbo, après 10 ans sans aucun contact avec le pouvoir en place, a appelé ce jour, Monsieur Hamed Bakayoko, en sa qualité́ de Premier Ministre, Chef de Gouvernement, Ministre de la Défense « , indiqua le communiqué.

Pour ce faire, Laurent Gbagbo a exhorté le premier ministre Hamed Bakayoko, à apaiser la situation, en favorisant le dialogue plutôt que la répression.

Par ailleurs, il s’est réjoui de la très bonne disponibilité́ du Premier ministre, qui a promis de poser des actes en faveur de la décrispation du climat politique.

Interview exclusive de Laurent Gbagbo sur TV5MONDE

Annoncé sur le plateau d’une émission de la chaîne de télévision TV5MONDE, l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’est exprimé sur la situation socio-politique en Côte d’ivoire, à travers une interview.

TV5 : Monsieur le Président bonjour.

GBAGBO Laurent : Bonjour madame.

TV5 : Et merci d’accorder cet entretien à TV5 monde. Comment allez-vous depuis que vous avez recouvré la liberté ?

GBAGBO Laurent : Je me porte mieux. On est toujours mieux quand on est en dehors des prisons que quand on est en dedans. Donc je me porte bien.

TV5 : Depuis le 15 janvier 2019, date de vote acquittement, vous vous terrez dans le silence. Pour quelle(s) raison(s) avez vous accepté de parler aujourd’hui ?

GBAGBO Laurent : Vous savez depuis mon arrestation en Avril 2011, je n’ai pas parlé. Sauf lors des interrogatoires devant la Cour pénal internationale. Et quand j’ai été acquitté, j’attendais d’être dans mon Pays avant de parler. J’attendais d’être en Côte d’Ivoire avant de parler. C’est pourquoi depuis je ne parlais pas. Mais aujourd’hui, la date du 31 Octobre approche, je vois que les querelles nous amènent dans un gouffre. Et en tant qu’ancien président de la République, en tant qu’ancien prisonnier de la CPI, ancien homme politique connu, si je me tais ce ne serait pas responsable. Donc j’ai décidé de m’exprimer pour donner mon point de vue sur ce qui ce passe en ce moment en Côte d’Ivoire. Et donner ma direction. Celle qui me semble bonne.

TV5 : Pour la Présidentielle du 31 Octobre, vous partisans ont déposé votre candidature qui a été rejetée. Est ce que vous avez été surpris par le rejet de votre candidature parce que vous ne remplissiez pas toutes les conditions ?

GBAGBO Laurent : Nous étions 44 candidats. On a rejeté 40 candidatures. Vous voyez un peu. Donc… Je trouve ça un peu enfantin. Je pense que dans un pays, ceux qui veulent être candidats doivent être candidats. On ne doit pas multiplier les obstacles sur la route des candidatures. Je ne conçois pas comme ça la politique. TV5 : Vous estimez que certains candidats ont été sciemment écartés de la présidentielle ?

GBAGBO Laurent : Bien sûr. Bien sûr. Mais bon, c’est pour tout ça que je m’exprime aujourd’hui.

TV5 : Depuis l’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara pour la Présidentielle du 31 Octobre, pour briguer un troisième mandat, la Côte d’Ivoire connaît une crise pré-électorale, qui a fait d’ailleurs déjà plusieurs victimes à Abidjan et dans Plusieurs villes de l’intérieur, est ce que vous comprenez la colère des anti-troisième mandat ?

GBAGBO Laurent : Oui. Oui. Je la comprends et la partage. Je pense que l’un des problèmes politiques en Afrique, c’est qu’on écrit des textes sans y croire. On écrit dans la constitution que le nombre de mandats est limité à deux (02). Pourtant on veut faire un troisième mandat ? Il faut qu’on respecte ce qu’on écrit. Il faut qu’on respecte ce qu’on dit. Dès l’instant où dans une société, les textes de lois et la constitution qui est la loi suprême…

TV5 : On dit d’ailleurs que c’est la loi fondamentale.

GBAGBO Laurent : …c’est la loi fondamentale. Les textes de lois qui régissent les rapports entre les citoyens, disent une chose, il faut qu’on s’y conforme. Et c’est en s’y conformant que la société est régulées de façon efficace. Si on écrit une chose et qu’on en fait une autre, on assiste à ce qui arrive en Côte d’Ivoire aujourd’hui.

TV5 : La situation inflammable que connaît la Côte d’Ivoire depuis le mois de juillet, vous préoccupe alors ?

GBAGBO Laurent : Elle me préoccupe absolument. Et je voudrais dire qu’on a un remède à cela. Le remède, c’est la discussion. Il faut que les gens s’asseyant et qu’ils discutent.

TV5 : Quand vous dite « les gens s’asseyent » vous pensez à qui ? Alassane Ouattara, Henry Konan Bédié, SORO Guillaume.

GBAGBO Laurent : Aux hommes politiques en général. Je pense à ces trois là. Mais le champs politique s’est élargi depuis. Le champ politique s’est élargi. Mais depuis que Houphouët était président, parce que j’ai été le seul à être candidat contre Houphouët Boigny, j’ai été le seul en 90, mais je ne cessais de répéter: << asseyons nous et discutons>>. Avec la discussion, la négociation on règle beaucoup de problèmes.

TV5 : Mais monsieur le Président, est ce que tous les trois vous n’avez pas une part de responsabilité ? Parce que depuis 30 ans vous cristallisez la scène politique Ivoirienne à coup de mésalliances et d’alliances. Est ce qu’aujourd’hui le temps n’est pas venu pour vous, tous les 3, de vous retirer et de passer la main à une nouvelle generation?

GBAGBO Laurent : On ne règle pas les problèmes politiques comme ça. C’est anti démocratique d’ailleurs de céder, de régler… J’entends souvent dire, or ces trois là, ils faut qu’ils partent, il faut qu’ils quittent. Mais de GAULLE, il est resté combien de temps devant la scène politique ? De 1940 à 1969. Son départ de l’Élysée après la défaite du référendum qu’il avait initié. François Mitterrand il est resté combien de temps ?

TV5 : 14…

Gbagbo Laurent : non 14 ans l’Elysée. Mais au devant de la scène politique François Mitterrand était ministre depuis les années 40, 50, puis il est passé dans l’opposition, puis il est devenu Président.

TV5 : Mais comparaison n’est pas raison. La situation de la Côte d’Ivoire est particulière et vous le savez. Depuis 1999 date du premier coup d’état, tous les trois vous occupez la scène politique. Et aujourd’hui ce qu’on entend c’est que la jeunesse se dit que vous devez passer la mains à une nouvelle génération.

GBAGBO Laurent : La jeunesse ne dit rien du tout (rires). Ce sont les autres qui parlent pour notre jeunesse. Mais je ne voudrais pas focaliser la discussion sur ce sujet. Parce que, bon, moi j’ai été mis en prison un décennie et la vie a continué. Donc la vie peut continuer sans nous. Mais je veux dire que poser le problème en ces termes là, c’est encore tromper les Ivoiriens. En leur disant, si ces trois là s’en vont, tous les problèmes sont réglés. Or non.

TV5 : Peut être pas tous les problèmes. Mais une grande partie des problèmes. Qu’est ce que vous proposez pour renouer les files du dialogue entre Alassane Ouattara et les principaux leaders de l’opposition dont vous faites partie ?

GBAGBO Laurent : il faut une auto éducation. Il faut que les gens comprennent que dans la démocratie on se donne des règles. On n’est pas d’accord. Dans la démocratie d’abord on se rend compte qu’on est pas d’accord. C’est la première chose qui fonde la démocratie. On n’est pas d’accord. Mais on vit ensemble dans un pays.

TV5 : En bonne intelligence.

GBAGBO Laurent : Oui on doit vivre en bonne intelligence. On doit se donner des règles. On doit se donner des règles. Et une fois qu’on s’est donné des règles, il faut les respecter. C’est ça. Il faut les respecter. Si on ne peut pas respecter les deux mandats, qu’on ne l’écrive pas dans la constitution. Au temps d’Houphouët-Boigny, il n’y avait pas de limitation de mandats.

TV5 : C’était le parti unique aussi.

GBAGBO Laurent : C’était le parti unique. Mais il n’y avait pas de limitation de mandats. Quand il n’y a pas de limitation de mandats. On s’attend à tout. La limitation de mandats n’est pas obligatoire. Mais moi je la souhaite. Mais une fois qu’on a limité les mandats dans la constitution, il faut qu’on respecte cette limitation.

TV5 : Face à ce qu’elle appelle la dérive du pouvoir, l’opposition ivoirienne fait bloc. Et elle appelé à la désobéissance civile. Un mot d’ordre que Alassane Ouattara n’entend pas puisque ça ne l’a pas fait reculer. Et d’ailleurs ses partisans au RHDP disent le 31 Octobre, un coup ko. Victoire au premier tour. Qu’est ce qui nous attend au lendemain du premier octobre ?

GBAGBO Laurent : La catastrophe. Ce qui nous attend, c’est la catastrophe et c’est pourquoi je parle. Pour qu’on sache que j’ai parlé. Pour qu’on sache que je ne suis pas d’accord pour aller pieds et poings liés à la catastrophe. Pour qu’on sache que je dis qu’il y avait autre chose à faire. Il faut discuter.

TV5 : Monsieur le Président cet entretien tire à sa fin, cela fait neuf ans que les Ivoiriens ne vous ont vu, ni entendu, qu’est ce que vous voulez leurs dire à la veille de cette date cruciale du 31 Octobre ?

GBAGBO Laurent : Discutez ! Négociez ! Parlez ensemble !

TV5 : Il est encore temps de la faire ?

GBAGBO Laurent : Il est toujours temps de le faire. Il est toujours temps de le faire. Il est toujours temps de parler. Je voudrais dire aux ivoiriens que dans ce combat qui se mène aujourd’hui autour du troisième mandat, je suis moi Laurent GBAGBO ancien prisonnier de la CPI, je suis résolument du côté de l’opposition. Je dis vu mon expérience, il faut négocier.

 

 

Côte d’ivoire : après 10 ans sous silence, Laurent Gbagbo prend la parole

L’ex-chef de l’ Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, est sorti de son silence, après 9 ans passés devant la Cour pénale internationale (CPI ) et loin de son pays. 

Annoncé hier par un communiqué de la chaîne de télévision TV5MONDE, l’ancien chef d’Etat ivoirien a accordé une interview exclusive à ladite chaîne. Au cours de cet échange, Laurent Gbagbo en liberté conditionnelle à Bruxelles s’est prononcé sur la situation socio-politique actuelle en Côte d’Ivoire.

Rappelons qu’à 2 jours de la tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, le climat socio-politique reste tendu par les actions de l’opposition ivoirienne.

Le fondateur du Front populaire ivoirien (FPI), s’est prononcé sur le 3e mandat d’Alassane Ouattara jugé anti-institutionnel par l’opposition ivoirienne. Ce dernier n’a pas hésité à exprimer ouvertement son opposition face cette situation.

En effet, l’ancien président ivoirien, dit comprendre la colère de ceux qui s’opposent à un 3e mandat de Ouattara. « Je la comprends et la partage« , a-t-il laissé échapper. Selon lui, l’un des problèmes politiques en Afrique, c’est l’écriture des textes transitoires.  » On écrit dans la Constitution que le nombre de mandats est limité à deux (02). Pourtant, on veut faire un troisième mandat. Il faut qu’on respecte ce qu’on écrit. Il faut qu’on respecte ce qu’on dit. Dès l’instant ou dans une société, les textes de lois et la constitution qui est la loi suprême », a déclaré le chef de file du Front populaire ivoirien. » a indiqué l’ancien pensionnaire de la prison de Scheveningen à la Haye.

Par ailleurs, il a également estimé que le rejet des candidatures pour la présidentielle du 31 octobre 2020 était « enfantin ».  «  Sur 44 candidats on a rejeté 40 candidatures, je trouve ça un peu enfantin. Ceux qui veulent être candidat doivent être candidat, on ne doit pas multiplier les obstacles.« , a déclaré Laurent Gbagbo.

Cependant, face à toutes ces agitations autour du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, Gbagbo a conseillé la discussion.

Présidentielle 2020 : « Laurent Gbagbo n’a pas fait acte de candidature  » Me Habiba Traoré

Présente sur le plateau de TV5 monde, l’avocate de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a affirmé que ce dernier n’a pas déposé sa candidature pour les élections présidentielles

En effet, cette initiative aurait été prise par Georges Ouégnin président de la plateforme EDS. Ce dernier aurait entrepris lui-même cette action.   » Aucune instruction du président Laurent Gbagbo, c’est clairement une initiative de la plateforme EDS. » A-déclaré Me Traoré.

Selon elle, il ne faudrait pas oublier que la radiation du nom du président Laurent Gbagbo de la liste électorale, intervient au lendemain de sa demande de passeport. À l’en croire, ceci serait une  manœuvre politique pour empêcher toute candidature du président Laurent Gbagbo. Et ce,  qui n’avait pas émis le cas d’une éventuelle candidature.

Toutefois, Me Habiba a ajouté que l’acte posé par EDS a ému l’ancien président Laurent Gbagbo. Mais, ce dernier reste préoccupé pour l’instant par la situation au pays.  «  Il a été privé de sa liberté pendant plus de 10 ans, il n’a pas pu enterrer sa mère (…). Sa seule préoccupation aujourd’hui, c’est de pouvoir rentrer chez lui. » A-t-elle dit.

Par ailleurs, elle a souligné que Gbagbo, entend toujours agir pour le bien de la Côte d’Ivoire. Et cela en tant que candidat ou que leader politique.

Rappelons que L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, sous le coup d’une procédure judiciaire à la Haye, est toujours en attente du traitement de sa demande de passeport pour rentrer en Côte d’ivoire.

Présidentielle en Côte d’ivoire : un 3e mandat et une radiation du listing électoral au centre de l’actualité

L’élection présidentielle du 31 d’octobre 2020, en Côte d’ivoire approche à grand pas. Des partis politiques, se mobilisent pour faire valider les candidatures de leur choix.

Mais, des divergences sur certaines questions opposent le pouvoir en place et l’opposition. Notamment sur la question de 3e mandat du Président Ouattara et la radiation de Laurent Gbagbo sur le listing électoral.

En effet, plusieurs interprétations ou réponses ont été données face à cette question du 3e mandat.  À en croire, les membres de son parti, le RHDP, ce dernier serait éligible, quant à l’opposition, M. Ouattara, abuserait de sa position pour modifier la constitution.

Par ailleurs, certains l’a considèrent comme une grave atteinte à l’honorabilité du peuple ivoirien, et passible de poursuites. Tel est le cas de M. Francis Wodie. Rappelons toutefois que M. Wodie est Professeur Titulaire de Droit Public et sciences politiques. Il a été l’ancien président du Conseil constitutionnel de 2011-2015 et Fondateur du Parti ivoirien du Travail ( PIT ).

Sur ce sujet, ce dernier n’a pas hésité à donner son point de vue, dans une lettre adressée au président Alassane Ouattara.

Pour le Pr. Wodie,  la Côte d’ivoire serait dans un système électoral vicié et porteur des germes d’une guerre civile. Cela découle à la fois d’une Constitution adoptée de manière dolosive en induisant en erreur le peuple. Ainsi que d’un code électoral confligène.

Il a indiqué qu’Alassane OUATTARA  n’a pas le droit de légiférer par voie d’ordonnance. Et ce,  dans des domaines qui sont réservés à l’Assemblée nationale.

Dans la constitution en application du principe sacrosaint de la séparation stricte des pouvoirs, il y’a des domaines qui sont réservés au président de la République et d’autres au Parlement qui légifère .
Cependant, il peut prendre des décrets et des ordonnances à condition qu’il y ait une loi d’habilitation du pouvoir législatif pour intervenir dans des domaines qui relèvent exclusivement du Parlement.

La seule loi d’habilitation dont il jouit est celle qui lui permet exclusivement de prendre des ordonnances pour l’exécution de son programme économique et financier datant de 2013 .
 » Aujourd’hui, le président a pris des ordonnances pour faire des amnisties sans passer par le parlement (…) modifier le code électoral qui est une compétence exclusive du Parlement. » S’est-il offusqué.

Étant donné que cette dernière est confligène, car elle viole l’article 754 du Code de procédure pénale. Notons que celle-ci stipule que  seuls les condamnés en voie définitive, sont rayés de la liste électorale.

Ainsi, en ajoutant à l’article 4 du code électoral,  » les condamnés par contumace sont retirés de la liste électorale et par ricochet inéligibles« . Le président Ouattara aurait enfreint ainsi un principe juridique qui est la présomption d’innocence.  » De par ce fait, il sème les germes d’une déstabilisation grave de notre pays en cette période électorale tumultueuse » Indiqua Wodie.

Côte d’ivoire : la justice ivoirienne exclu définitivement Laurent Gbagbo du listing électoral

Le tribunal de première instance d’Abidjan a exclu définitivement l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo,  du listing électoral.

Selon un proche de M. Gbagbo, la confirmation de sa radiation a été rendue par la justice le mardi 25 août 2020. Par ailleurs, aucun autre recours ne pourra être fait face à cette décision.

En effet, la raison de cette radiation est liée à sa condamnation en son absence, par la justice ivoirienne. Celle-ci l’a condamné à 20 ans de prison dans l’affaire de « braquage de la BCEAO ». À en croire les explications de l’Etat ivoirien, son régime étant sous embargo financier, se serait servi dans les caisses de l’agence locale de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest pour se fournir en liquidités.

Toutefois, rappelons que le 06 août dernier, une manifestation des partisans de Gbagbo a eu lieu devant le siège de la Commission électorale indépendante. Cette marche a eu pour but de dénoncer son retrait de la liste électorale ivoirienne. Mais, cette protestation a été dispersée par la police.

Néanmoins, Georges Ouégnin, chef de file de cette manifestation avait été reçu en audience par la CEI. Et ce,  le même jour par Coulibaly Kuibiert Ibrahime, président de l’institution électorale ivoirienne.

Suite à cet entretien, il semblerait qu’il y a deux raisons majeures pour appliquer une radiation. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques. Telles étaient les explications que M.Ouégnin a eu à donner aux partisans.

Cependant, rappelons que Laurent Gbagbo est toujours en attente d’un passeport ordinaire ivoirien qui lui permettrait de rentrer en Côte d’ivoire.

Côte d’ivoire : Habiba Traoré dénonce le refus du passeport ordinaire à Laurent Gbagbo

L’avocat de Laurent Gbagbo Me Habiba Traoré, a dénoncé le refus des autorités ivoiriennes à établir un passeport ordinaire à Laurent Gbagbo.

En effet, un mois après le dépôt de sa demande, l’ex-président ivoirien, n’aurait reçu aucune réponse des autorités ivoiriennes.

En effet, selon le communiqué de son Avocate Me Habiba Traoré, ces derniers se sont rendus à l’Ambassade de Côte d’ivoire à Bruxelles. Notamment pour le retrait du passeport de son client. Mais, il se trouvait qu’aucune réponse n’a été donnée face à la requête. Et ce, malgré que la demande a été transmise aux autorités ivoiriennes.

« Il nous a été indiqué que si la demande de passeport avait bien été transmise (…) Ces dernières n’y avaient, pour l’instant, donné aucune suite ». A révélé l’avocate.

De ce fait, elle a pu constater que l’Etat ivoirien avait refusé de délivrer un passeport à M. Gbagbo. À en croire le communiqué, ce refus est d’empêcher ce dernier à regagner son pays. Et cela, en vue des élections présidentielles.

Toutefois, elle a rappelé que Laurent Gbagbo avait plaidé devant la cour, la levée de ces conditions. L’ancien chef d’Etat ivoirien souhaitait participer à la réconciliation nationale. « Être réduit à s’opposer à la remise d’un passeport ordinaire, acte pourtant anodin dans toute véritable démocratie. Met en évidence la régression de la Côte d’Ivoire dans les libertés publiques fondamentales, auxquelles devrait avoir droit tout ressortissant ivoirien ». A-t-elle déploré.

Côte d’ivoire : Simon Ehivet Gbagbo se prononce sur le 3e mandat d’Alassane Ouattara

L’ex-première dame de Côte d’ivoire, Simone Ehivet Gbagbo s’est prononcée en ce jour sur la situation politique du pays, particulièrement sur le 3e mandat d’Alassane Ouattara.

Réunir ce mardi 11 août 2020, au sein de sa résidence à Cocody, Mme Simone Gbagbo était face à la presse afin de donner son avis sur la situation politique que traverse la Côte d’ivoire. Notamment en cette année d’élection électorale.

À cet effet, cette dernière n’a pas manqué de donner son opinion sur le retrait de Laurent Gbagbo, Blé Goudé et Soro Guillaume des listes électorales. Ainsi que de l’annonce de la candidature de Ouattara pour un 3e mandat.

De prime abord, elle a par ailleurs rappelé à Alassane, les mêmes circonstances qui l’ont conduit à se présenter candidat à la présidentielle de 2010.

Par la même occasion elle a exhorté le président Ouattara à prendre une loi d’Amnesty. Notamment en rendant éligible M. Lurent Gbagbo. « Que ce dernier décide de candidater ou pas, qu’il soit éligible ».  A-elle ajouté en invitant M. Ouattara, a lui délivré un passeport diplomatique.

En outre, elle a sollicité du président de la République la libération des prisonniers militaires et civils. Particulièrement,  de la crise post-électorale. Et ce, en permettant aux exilés de la crise de regagner le pays.

Toutefois, Mme Gbagbo a indiqué que le choix d’Alassane de se présenter en tant candidat du RHDP aux élections, était injuste. «Il n’est pas juste que M. Alassane Dramane Ouattara, leader du RHDP, rende toute la nation ivoirienne comptable de son incapacité. Une incapacité à trouver au sein de sa formation politique, une personnalité capable de porter le flambeau de son parti

À l’en croire, cette dernière souhaite aller aux élections dans la paix. Rappelons qu’à deux mois de la présidentielle le climat politique ivoirien se trouve un sensible.

Côte d’ivoire : des jeunes dans les rues pour la réinsertion du nom de Gbagbo sur la liste électorale

Ce jeudi 06 août des manifestants ont envahi des rues d’Abidjan afin de réclamer la réintégration de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo sur la liste électorale.

En effet, mécontents de la décision appliquée par la CEI, les partisans de l’ex-président ivoirien, ont assiégé les rues de certains quartiers de Cocody. Tels que les II-Plateaux et la Riviera 2.

Par ailleurs, l’accès du boulevard Latrille menant au siège de la CEI, a été fermé par les forces de l’ordre. De même que pour la voie du zoo d’Abidjan qui rallie l’institution électorale. Déterminé dans leur revendication, ces derniers ont dressé des barricades sur la voie perturbant un temps la circulation.

Toutefois, ces manifestants ont été dispersés sans incident majeur au niveau des II-Plateaux. Et ce par les forces de l’ordre.

Rappelons que Laurent Gbagbo acquitté par la CPI, a fait une demande de passeport pour regagner la Côte d’ivoire. Et ce, à deux mois des élections présidentielles du 31 octobre 2020.

Présidentielle 2020 : EDS saisit la CEI suite au retrait de Laurent Gbagbo retiré sur la liste électorale

Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ( EDS), groupement politique de l’opposition ivoirienne, a saisi lundi la CEI, pour avoir des explications sur le retrait de Laurent Gbagbo de la liste électorale provisoire 2020.

Selon le groupement politique, ils auraient constaté à la lecture de la liste électorale provisoire, que le nom du président Gbagbo n’y figure pas. Pour eux, cela voudrait dire qu’il ne peut ni être électeur, ni être éligible.

Par ailleurs, suivant les explications du président de EDS, il semblerait que la CEI ne soit pas la responsable de ce retrait. « Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques». A indiqué le président de EDS au sorti de sa rencontre avec le président de la CEI.

Persuadé du fait que Gbagbo mérite d’être sur la liste électorale, Ouégnin n’a pas manqué de le dire. « Il y a un contentieux de la liste électorale provisoire qui va s’ouvrir.  Je lui ai dit que nous allons lui démontrer par A+B que le président Gbagbo n’a pas perdu ses droits civiques. Nous allons prouver qu’il mérite d’être sur la liste électorale.  Nous allons user de toutes les voies démocratiques et  juridiques pour prouver que le président Gbagbo mérite d’être sur la liste électorale» A-t-il déclaré.

En outre, notons que le contentieux de cette liste électorale s’ouvrira le 05 août prochain.

Cependant, rappelons que dans un communiqué, Me Habiba Touré, l’avocate de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a annoncé le week-end dernier que son client a été retiré du listing électoral 2020. Une liste sur laquelle figurent les électeurs des prochaines échéances électorales ivoiriennes.

Laurent Gbagbo introduit une demande de passeport ordinaire pour rentrer en Côte d’ivoire

L’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, en liberté conditionnelle à Bruxelles après son acquittement par la CPI, a introduit une demande pour un  passeport ordinaire. Cette information a été donnée par le biais d’un communiqué de son avocat le mardi 28 juillet 2020.

En effet, l’ex-président ivoirien a demandé aux autorités ivoiriennes, de lui établir un passeport pour rentrer en Côte d’Ivoire. Pour ce faire, la demande a été introduite auprès de l’ambassade de Côte d’ivoire à Bruxelles.

À en croire son avocat Me Habiba Touré, Laurent Gbagbo aurait plusieurs fois demandé l’établissement d’un passeport diplomatique. Et ce, auprès du ministère des Affaires étrangères à Abidjan. Mais, ces demandes n’ont abouti à rien.

Par ailleurs, ce dernier s’est déplacé lui-même auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles pour introduire une demande de passeport ordinaire et d’un laissez-passer.

Toutefois, Laurent Gbagbo compte sur la bonne volonté des autorités ivoiriennes afin qu’il lui soit remis son passeport ou un laisser-passer. Soulignons que ces documents lui permettront de rentrer en Côte d’Ivoire.

Rappelons qu’il avait été acquitté par la Cour pénale internationale (CPI) de crimes contre l’humanité. Sa libération a été prononcée sept ans après sa détention à La Haye.

Cependant, notons que cette même cour examine actuellement la demande d’appel de la procureure de la CPI Fatou Bensouda.

Retour de Laurent Gbagbo en Côte d’ivoire : L’ex-président ivoirien attend une réponse de sa demande

L’ex-chef de l’État ivoirien, Laurent Gbagbo, acquitté en instance par la CPI a transmis au greffe de la CPI sa demande de retour en Côte d’Ivoire.

En effet, au lendemain de la décision allégeant les conditions imposées à Laurent Gbagbo et Blé Goudé, le 28 mai, Laurent Gbagbo aurait formulé à une requête au greffe de la CPI. Et ce, conformément aux procédures de la CPI ,  disant vouloir se rendre en Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, sur ordonnance des juges, c’est au greffier de négocier les conditions d’un retour de Gbagbo en Côte d’ivoire. Néanmoins, soulignons que cette ordonnance est valable pour tout déplacement hors de la Belgique où il réside aujourd’hui.

Toutefois, la CPI aurait confirmé la transmission de la requête aux autorités ivoiriennes. Mais depuis son dépôt le 10 juin, aucune confirmation de réception n’a été donnée des autorités ivoiriennes.

En outre, rappelons qu’en février dernier, les avocats de la Côte d’Ivoire s’étaient opposés à son retour. Selon eux, le retour de Laurent Gbagbo pourrait créer une déstabilisation du pays. Pour eux, sa présence serait un moyen d’intimider les témoins, ou prendre la fuite.

Cependant, la décision de la Cour face à la demande en appel de l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé est vivement attendue. Celle-ci, ne sera pas rendue avant la fin de l’élection présidentielle. Plus particulièrement, en fin octobre 2020.

Procès Laurent Gbagbo et Blé Goudé : Des victimes de la crise post-électorale saisissent le système des Nations-Unies à Abidjan

Des victimes de la crise post-électorale de 2010-2011 ont saisi le mardi à Abidjan le système des Nations-Unies pour exprimer leur mécontentement relativement à l’acquittement de Laurent Gbagbo et son ancien ministre de la jeunesse de Charles Blé Goudé devant la Cour pénale internationale (CPI).

En effet, une délégation du Collectif des victimes en Côte d’Ivoire ( CVCI) conduite par son président Issiaka Diaby a été reçue par Philippe Poinsot, coordonnateur du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire.

Selon M. Diaby, la CPI n’a toujours pas trouvé un seul auteur des crimes de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. Rappelons que cette crise a occasionné 3000 morts.

Par ailleurs, le président du CVCI, a expliqué leurs préoccupations au coordinateur du système des Nations-Unies par rapport au procès de M. Gbagbo. Notamment sur la question de la réparation et des droits fondamentaux des victimes.  Ce dernier a indiqué avoir pris note et organisera une rencontre plus élargie avec les victimes.

Toutefois, M. Diaby a eu à évoquer ces regrets face à cette situation. Pour lui, la CPI qui devrait garantir un environnement de paix et de justice faille à sa mission. En outre, certaines victimes ont remarqué que tous ceux qui commettent des violences au profit des hommes politiques ne sont pas inquiétés par la justice.

Cependant, rappelons que les juges de la CPI ont entamé le lundi une série d’audiences visant à écouter les parties dans l’affaire Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. Particulièrement, sur les questions soulevées par l’appel contre la décision de leur acquittement.

Retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire: Thabo M’beki dit ses vérités

L’ancien chef d’Etat sud-africain, Thabo M’béki s’est exprimé à propos de la levée de certaines restrictions, assorties à la libération sous conditions de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. L’ancien médiateur de la crise ivoirienne souhaite vivement le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire.

La Cour pénale internationale (CPI) a décidé de lever les restrictions relatives aux conditions de libération de Charles Blé Goudé et de Laurent Gbagbo, le 28 mai 2020. L’ex Président ivoirien a envoyé ses avocats récupérer son passeport auprès du greffe de la CPI. Ainsi, l’ancien Président ivoirien et son filleul, sont désormais autorisés à se rendre dans tout État faisant partie du Statut de Rome.

Thabo M’Béki souhaite voir l’ancien chef d’État ivoirien regagner son pays. « Il est temps pour la Côte d’Ivoire de traverser le Rubicon. Le retour possible de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire après son acquittement pour crimes contre l’humanité pourrait bien être le catalyseur des négociations dans ce pays », a déclaré le successeur de Nelson Mandela sur Twitter.

« Il se pourrait très bien que le retour au pays de M. Laurent Gbagbo … soit très bien le moment où enfin, les Ivoiriens se réuniront pour négocier et convenir d’un nouvel ordre pour leur pays … » a-t-il ajouté.

Selon des sources d’information, des négociations sont en cours, pour un retour de l’ancien président sur la terre de ses ancêtres. Dans quelques jours, une mission conjointe de la CPI et des Nations Unies viendra à Abidjan, pour évoquer le cas « Gbagbo et Blé Goudé » avec le Président Alassane Ouattara.

Présidentielle 2020: Le FPI et le PDCI lancent un appel aux militants

Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et le Front populaire ivoirien (FPI), mobilisent leurs militants à moins de 05 mois des élections présidentielles. L’alliance entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, passera à une seconde phase de collaboration.

Les deux principaux partis d’opposition ivoiriens passent à un seconde étape de collaboration, engagée depuis le 29 juillet 2019. Après avoir signé l’accord cadre de collaboration le mois dernier, le PDCI et le FPI ont décidé de mobiliser leurs bases conjointement, afin de mener des actions communes visant la réconciliation nationale.

Dans un communiqué signé par Maurice Kakou Guikahué et du PDCI-RDA et Assoa Adou du FPI, l’opposition lance un appel historique aux militants des deux partis d’opposition. «Le FPI et le PDCI-RDA informent solennellement toutes leurs militantes et tous leurs militants sur toute l’étendue du territoire national et à l’étranger, tout le personnel politique de leurs structures respectives de base en Côte d’Ivoire et à l’étranger, tous les responsables des structures spécialisées (jeunes, femmes, etc.), tous les membres des instances et des organes des deux Partis, qu’il existe désormais entre le PDCI-RDA et le FPI, un accord cadre de Collaboration », informe le dit communiqué.

Ce communiqué vise à mutualiser les actions sur le terrain et à travailler conjointement afin d’inscrire le maximum de militants, sur la liste électoral. «Le PDCI-RDA et le FPI, tenant compte de l’urgence des activités préparatoires des élections libres, crédibles, transparentes et apaisées comme maillon essentiel de la réconciliation et de la paix durable, demandent à tous les responsables de base de leurs Partis respectifs de mettre l’accent dès maintenant sur la mise en œuvre des activités concrètes que sont : l’établissement des pièces administratives par notamment la participation aux audiences foraines, l’acquisition des extraits de naissance ou jugement supplétif tenant lieu, l’acquisition des Certificats de Nationalité, l’inscription sur la liste électorale, l’acquisition des Cartes Nationales d’Identité », ont déclaré les deux principaux partis d’opposition.

CPI : La chambre d’appel modifie les conditions de mise en liberté de Laurent Gbagbo et Blé Goudé

La Chambre d’appel de la CPI a décidé de modifier les conditions de mise en liberté de laurent Gbagbo et Blé Goudé. Cette décision survient après que la Chambre d’appel a fait observer que la défense de M. Gbagbo n’avait pas démontré d’erreur manifeste de raisonnement, ni que des circonstances particulières.

En effet, elle a révoqué une partie des conditions de mise en liberté imposées à Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, tout en rejetant la requête de la défense de M. Gbagbo.

Par ailleurs, celle-ci avait demandé à la Chambre de réexaminer son arrêt lui accordant une mise en liberté conditionnelle.

A cet effet, les deux hommes sont libres de se déplacer en dehors des limites de la municipalité dans laquelle ils résident. Cela suppose également, qu’ils n’auront plus à remettre au Greffe toutes les pièces d’identité dont ils disposent, en particulier leur passeport.

Toutefois, la Chambre a mentionné que les autres conditions restaient en vigueur. Aussi, rappelons que Gbagbo et Blé Goudé se conformeront à toutes les ordonnances de la Cour.