Lancement d’un projet pour la promotion de la femme à Yopougon.

Grand lancement du projet de promotion de la dignité, des droits et du rôle de la femme.

En effet, ce mercredi 20 janvier à Yopougon à l’initiative de l’Union européenne avec le cofinancement de l’ONG italienne COMIVIS, le projet de promotion de la dignité, des droits et du rôle de la femme prendra vie aujourd’hui.

Le projet s’articule autour de trois principaux axes, avec un partenaire opérationnel dans chacun des axes. De plus, il y aura la mise en œuvre d’une collaboration entre les districts sanitaires de Yopougon Est et Yopougon Ouest-Songon.

En outre, le projet s’évertuera à améliorer la santé de la mère et de l’enfant à travers des renforcements de capacités techniques et matériels des prestataires de santé. Et aussi mettre en place une prise en charge du suivi médical des femmes vulnérables enceintes et des enfants malnutris.

Par ailleurs, ce projet a pour but de favoriser la femme en milieu scolaire et professionnel. Car, il permettra de contribuer à la lutte contre les grossesses précoces en milieu scolaire, fléau persistant dans le système éducatif ivoirien.

Les actions seront axées sur la conception d’un programme socio-éducatif pour la prévention de ce fléau et des attitudes de déviances liées aux stéréotypes de genre en milieu scolaire.
Enfin, rappelons que ce programme est mis en œuvre après les projets « Apprendre la paix » et « Man eyovié » initiés respectivement en 2015 et en 2017, fait-on savoir.

Législative 2021: Michel Gbagbo, Futur député de la commune de Yopougon?

Le fils de l’ex-président de la Côte d’Ivoire, Michel Gbagbo, a annoncé vouloir briguer le poste de député de la commune de Yopougon.

Après dix ans loin de la scène politique , la branche du Front Populaire Ivoirien (FPI) resté fidèle à Laurent Gbagbo veut revenir dans le jeu électoral.

En effet, Assoa Adou et ses camarades ont annoncé leur participation aux élections législatives prévues le 06 mars prochain.

de plus, ils ont commencé à préparer les potentiels candidats susceptibles de gagner des sièges à l’Assemblée Nationale pour le compte de leur bord politique.

C’est notamment le cas de Michel Gbagbo. Il présente sa candidature dans la commune de Yopougon considérée comme le bastion de son père.

Michel Gbagbo, récemment relaxé devra trouver des moyens financiers suffisant pour battre campagne. Il mise gros dans cette affaire, car il y va de son avenir politique sur l’échiquier national.

Michel Gbagbo, nouvelle figure politique du FPI

 

Longtemps en retrait de la politique, Michel Gbagbo, n’a découvert le pouvoir de son nom qu’à sa sortie de prison, en 2013. Depuis, il s’est fait une place au FPI et se verrait bien député.

Né à Lyon de Jacqueline Chamois, militante communiste, et d’un père alors opposant, il passe son enfance entre la France et la Côte d’Ivoire, toujours « ou trop blanc ou trop noir ». « Il ne parle pas le bété et n’a jamais passé du temps dans le village natal », explique l’un des proches conseillers de son père.

À Paris, il milite à Lutte ouvrière, mais c’est Abidjan qui l’attire. Il y intègre la FESCI, le sulfureux syndicat étudiant de gauche, puis la Jeunesse du Front populaire ivoirien, le parti fondé par son père. Le fils du principal opposant ivoirien aime le frisson, met des miroirs sur ses montres pour observer ceux qui le suivent et joue à la clandestinité.

Le nom de son père suffira-t-il pour être élu député d’une commune où nombreux sont les électeurs du FPI qui ont boycotté le processus de recensement électoral ?

Côte d’ivoire : des bus de la SOTRA vandalisés à Yopougon

Des individus ont incendié, un bus de la Société des transports abidjanais (SOTRA),  hier lundi 30 novembre 2020, à Yopougon. Cet évènement s’est déroulé précisément au terminus 40. 

Par ailleurs, ces vandales ont également cassé la pare brise avant d’un autre bus de cette compagnie de transport.

En effet, des individus non identifiés se sont attaqués à deux bus de la SOTRA aux environs de 20h 15, au niveau du terminus 40 sis à Yopougon Kouté. L’un des bus à été incendié, quant à l’autre, ces vandales ont cassé la pare brise avant. Face à leurs actes ignobles, ces derniers ont ensuite pris la fuite suite à la présence des forces de défense et de sécurité.

Cependant, une enquête est ouverte par les forces de sécurité et de défense pour dénicher les auteurs de cet acte de vandalisme.

Rappelons également que les 13 et 14 août 2020, la SOTRA avait perdu cinq autobus suite à l’appel à marcher lancé par l’opposition ivoirienne contre un “troisième mandat” du Président Alassane Ouattara. La SOTRA condamne ces agissements qui contrarient la dynamique de renforcement de son parc autobus.

Un faux gendarme interpellé par la police à Yopougon

Un homme se faisant passer pour un gendarme a  été interpellé par la police dans la commune  Yopougon. Ces évènements se sont produits aux environs

En effet, cet individu vêtu d’une tenue treillis bleue, âgé de 29 ans, s’est présenté au poste de police de Yopougon, au motif qu’il aurait été désigné par sa hiérarchie, dans le cadre d’une patrouille conjointe de sécurisation dans la commune de Yopougon.

Cependant, l’officier de permanence étant vigilant, il lui aurait demandé de prouver son appartenance au corps de la gendarmerie nationale. Mais ce dernier étant dans le faux a préféré s’enfuir. Malheureusement pour lui, il a très vite été rattrapé par les agents de police.

Yopougon : des individus flambent un bus de la SOTRA

Ce lundi 14 septembre 2020, des individus ont incendié à Yopougon, un bus de la Société des transports abidjanais (SOTRA). 

Des individus non identifiés, ont vandalisé un bus de la SOTRA, précisément au niveau du rond-point du Palais de justice sis à Yopougon SIDECI. Ces derniers se sont échappés à la présence des forces de défense et de sécurité.

À en croire certains médias ivoiriens, il s’agirait des jeunes se réclamant des partis de l’opposition ivoiriens. Ces derniers ont voulu exprimer leur opposition à la candidature du Président Alassane Ouattara en posant cet acte.

Par ailleurs, suite à l’incendie du bus, une équipe du Groupement des sapeurs-pompiers (GSPM) a été déployée sur le lieu. Mais face à la colère de ces jeunes manifestants, le véhicule du GSPM, a été endommagé.

 

Cependant, face à cette attitude, la direction de la SOTRA a annoncé la suspension de la desserte de la commune de Yopougon jusqu’à nouvel ordre. Quant au GSPM, elle a informé qu’elle n’interviendra pas pour des feux dans la commune de Yopougon.

Il faudrait rappeler que les autobus retournent dans leur Dépôt 3 situé à Yopougon-Andokoi, pour éviter d’enregistrer d’autres dégâts. Selon la société, ce retrait permettra aussi, de préserver ses véhicules.

 

Côte d’ivoire : les femmes de l’opposition descendent dans les rues

Ce vendredi 21 août 2020, plusieurs femmes de l’opposition sont descendues dans les rues afin de protester contre un 3e mandat d’Alassane Ouattara.

Ces dernières ont répondu massivement à l’appel lancé par l’opposition pour montrer leur désaccord. En effet, rappelons que l’opposition ivoirienne demande au président Alassane Ouattara de retirer sa candidature pour les élections présidentielles.

Pour ce faire, des marches ont eu lieu dans certaines villes et des communes d’Abidjan pour emmener Ouattara à se retirer. Notons qu’en ce jour, ce sont les femmes de l’opposition qui ont décidé de se faire entendre.

À cet effet, ces dernières ont envahi les rues de Bonoua, Abengourou, Cocody et Yopougon. Armées de pancartes et de leurs voix, elles demandent fermement au président Alassane Ouattara de ne pas briguer un 3e mandat.

Si, certaines manifestations n’ont provoqué aucune émeute, d’autres auraient pris une autre tournure. De ce fait, notons que dans la commune de cocody, 10 femmes auraient été arrêtées pour avoir manifesté. AA Yopougon, la police aurait fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants dans les alentours du palais de la justice. Et ce, suite aux routes barricadées par la population.  Enfin, quant à Abengourou, des heurts entre police et manifestants auraient été observés.

Toutefois, il faudrait souligner que ces différentes marches que les voies publiques ont été suspendues. Elles ont été suspendues jusqu’au 5 septembre 2020, par le gouvernement ivoirien.  Néanmoins, elles sont autorisées dans les enceintes closes ou dans des espaces dédiés et sécurisés.

Rappelons également que la semaine dernière des manifestations ont eu lieu. Elles ont occasionné 06 décès et 173 blessés.

Côte d’ivoire : des manifestants incendient un bus à Yopougon

Ce vendredi 14 août 2020, des manifestants ont incendié un bus de la compagnie de SOTRA dans la commune de Yopougon-Académie.

Cet évènement intervient pendant des manifestations de protestation de 3e mandat de Ouattara, qui auraient repris dans certains quartiers de Yopougon. Selon le média KOACI, des jeunes auraient manifesté dans les rues du quartier Niangon à Gauche et à l’Académie.

À en croire ce média, un bus serait parti en fumer lors de cette manifestation contre le troisième mandat du chef de l’État. Et ce,  sous le regard inquiet de certains riverains.

Par ailleurs, notons que dans les manifestations d’hier, deux bus et véhicule utilitaire de la compagnie de transport avaient été vandalisés.

Opération enfants en conflit avec la loi : plusieurs interpellations dans la commune de Yopougon

Le mardi 14 Juillet 2020, le commissariat de Police du 38ème arrondissement dans la commune de Yopougon a mené une opération de lutte contre les enfants en conflit avec la loi.

En effet, cette opération s’est déroulée aux environs de 07 heures, dans la zone de compétence des éléments du commissariat.

Par ailleurs, durant cette action du commissariat, 5 personnes ont été interpellées. ces derniers ont été appréhendés avec de la drogue en leur possession. Notamment, 19 boulettes de cannabis, 08 mèches de cannabis.

Aussi, lors de ces arrestations, plusieurs objets ont été saisis des mains des enfants en conflits avec la loi. Tel qu’une (01) paire de ciseaux, un (01) couteau, 20 sachets de boisson frelatés et 05 plaquettes de tramadol.

Toutefois, précisons que les éléments de chaque commissariat, veillent à éradiquer ce phénomène d’enfants en conflits avec la loi.

En outre, c’est dans cette même optique que les populations des communes d’Abobo et d’Anyama ont également noté, une nette régression des agressions perpétrées par les enfants en conflit avec la loi ou enfants ‘’microbes  » dans leur quartier. Pour ce faire, elles ont salué l’avènement de la police de proximité qui permet une communication mutuelle.

À en croire, cette situation a contribué à une réelle amélioration de la situation sécuritaire dans les différents quartiers.

Yopougon : Une tonne de viande de bœuf impropre saisie du marché Bagnon

Plus d’une tonne de viande de bœuf impropre a été retirée du marché Bagnon un quartier de la commune de Yopougon par les agents de la police municipale.

C’est aux environs de 5 heure du matin que la police municipale de Yopougon a saisi cette importante quantité de viande.

Selon les informations en notre possession, il s’agit de « 1,4 tonne de viande de bœuf » non soumise à l’inspection vétérinaire avant leur abattage et leur nettoyage.

Cette saisie de viande de bœuf faite dans le cadre de la lutte contre l’abattage clandestin « sera incinérée par la Police municipale et de l’ordre public », comme indiqué par le colonel Tra Zobi.

Pour l’instant seul Amadou Silué « présumé coupable » a été interpellé.

Yopougon – Covid-19 : Une personne déclarée positive est introuvable pour être prise en charge

Le comité communal de lutte contre les épidemies à Yopougon, a annoncé la disparution d’une personne déclarée positive au Covid-19. Cette dernière serait introuvable pour sa prise en charge.

En effet, cette information a été communiqué par le comité communal de lutte contre les épidémies de Yopougon. Et ce mardi 7 avril 2020.

Par ailleurs, le message du comité qui a été ralayé sur la page Facebook de la Radio Yopougon fait état du nombre de cas localisé dans cette commune. On en dénombre au résultat une soixantaine de personnes prélevées. Notamment 13 personnes déclarées positives au Covid-19, deux cas de guérison, un décès et une personne recherchée.

Cependant, rappelons que dans la soirée du dimanche 05 au lundi des violentes manifestations contre la construction d’un centre de dépistage ont éclaté dans le quartier de Toit Rouge à Yopougon.

Notons également que la Côte d’ivoire compte 323 dont 41 guéris et 3 décès.

Coronavirus/Yopougon: Le centre de dépistage reconstruit après les manifestations du 05 avril

Dans la soirée du dimanche 05 avril 2020, de violentes manifestations contre la construction d’un centre de dépistage ont éclaté dans le quartier de Toit Rouge à Yopougon. Ces manifestants ont perçu ce centre de dépistage en un centre d’accueil de malades atteints de coronavirus.

Suite à une mauvaise information sur le centre en construction à Yopougon Toit Rouge, les jeunes du quartier de Toit Rouge sont sortis pour manifester contre l’installation de ce centre. Ces individus ont démoli les installations du centre de dépistage craignant d’être contaminé par la pandémie.

Après cet incident, la construction du centre de dépistage a repris au stade de la BAE (Brigade anti-émeute) à Yopougon. Les tentes ont été réinstallées sous la surveillance des forces de l’ordre.

Notons que le centre du stade de la BAE dans le quartier de Yopougon Toit Rouge est un centre de dépistage contrairement à celui du CHU de Yopougon qui va accueillir des malades atteints du coronavirus.

Rappelons que le dernier bilan du COVID-19 en Côte d’Ivoire enregistre 323 cas testés positifs en dont 41 guéris et 3 décès.

 

 

 

COVID-19/Yopougon: Les populations détruisent un centre d’accueil de malades

Le dimanche 05 avril 2020 aux environs de 19 h 30, une foule hostile a saccagé un centre d’accueil devant accueillir des malades atteints de COVID-19 à Yopougon Toit Rouge. Les habitants du quartier Toit Rouge craignent d’être contaminé par le virus après l’installation de ce centre.

Une centaine de manifestants ont démoli les installations du centre devant accueillir des malades atteints de coronavirus  à Yopougon, au quartier Toit Rouge. Ces installations sont en construction au sein de l’antenne de l’Institut National d’Hygiène Publique (INHP) de Yopougon derrière la Gendarmerie de Toit Rouge, non loin du stade de la BAE.

Les manifestants redoutent une infection du COVID-19 après la construction de ce site dans leur quartier. A cet effet, des barrages ont été dressés pour s’opposer à l’installation de ce centre. «On nous dit que c’est à Cocody et à Marcory qu’il y a des malades, pourquoi ne pas construire des centres là bas et venir ici en plus au plein centre d’un quartier comme Toit Rouge?, On n’en veut pas ici, on a pas de malade de ce virus ! Qui ici à les moyens d’aller en Europe pour venir ensuite ramener ça ici? C’est eux là-bas (Cocody et Marcory, ndlr) qui voyagent pas nous, qu’ils aillent donc faire des centres chez eux» s’exclame un habitant du quartier Toit Rouge.

 

Les forces de l’ordre ont été dépêchées sur les lieux afin de disperser les manifestants. Le calme est revenu aux environs de 20 h 30 mais les barrages installés par les habitants sont toujours là. Notons qu’un centre d’accueil de malade atteint de COVID-19 est en construction dans la commune d’Anyama, au nord d’Abidjan.

«D’ici au 5 avril tout devrait être prêt» avait affirmé le Ministre de la Santé et de l’hygiène Publique Eugène Aka Ahouélé.

 

Côte d’Ivoire : un centre d’enrôlement CNI saccagé à Yopougon

Le matériel d’enrôlement CNI de la mairie, services techniques située dans la commune de Yopougon a été saccagé ce vendredi 20 mars 2020.

Les jeunes de Yopougon en colère ont détruit le matériel d’enrôlement du local municipal SIDECI, l’un des centres d’enrôlement que compte la commune la plus peuplée de CI.

Cet incident survient 2 jours après celui de la ville de Gagnoa. Cette localité a enregistré le même scénario dans la journée du mercredi 18 mars 2020. Scène produite par les jeunes de ladite localité, dans la cour de la sous-préfecture de, l’unique centre de l’Office national de l’Etat civil et de l’identification (ONECI) de Gagnoa.

Yopougon : Une fillette de trois ans découverte à côté de deux corps en putréfaction dans une quincaillerie

A Yopougon, les corps sans vie et en état de putréfaction avancée d’une dame et de son bébé d’un an, ont été découverts dans une quincaillerie de la zone industrielle. Plus précisément à proximité de la cité Bel air, a appris l’AIP de sources sécuritaires.

Cette découverte a été faite mercredi 14 janvier, suite aux informations données par un voisin, commerçant à la zone industrielle de Yopougon.  La police a donc été saisie par la suite, de la présence de ces corps en putréfaction. Le voisin de la dame, dont on ne connait pas encore l’identité, l’aurait aperçue pour la dernière fois, le 12 janvier,  selon la source de l’AIP.

Toujours selon la même source, l’on apprend que la quincaillerie était hermétiquement fermée. A côté des deux corps, une autre découverte. Il s’agit d’une fillette de trois ans, encore en vie, fort heureusement. Elle a été immédiatement évacuée dans une clinique de la place parce que très affaiblie.

Que s’est-il passé et comment cela a t-il pu arriver ? Telles sont les questions qu’il y a lieu de se poser. La police, après le constat, a ouvert une enquête.

Fillette de 11 mois décédée dans une clinique à Yopougon, le personnel soignant suspendu ( ministère)

A la suite des événements survenus le samedi 04 Janvier 2019, ayant entraîné le décès d’une fillette de 11 mois, à la clinique Médicale du grand Centre de Yopougon, le ministère de la santé a suspendu le personnel soignant dans le communiqué qui suit:

Communiqué du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique

Suite aux évènements survenus dans la Clinique Médicale du Grand Centre de Yopougon, le samedi 04 janvier 2019, ayant entraînés le décès de l’enfant DALLY Maélisa Elisa, âgée de 11 mois; le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique a instruit sous le sceau de l’urgence, l’Inspection Générale de la Santé, à l’effet de procéder à une investigation dans ladite Clinique.

Suite à cette investigation, le Ministère a pris les mesures suivantes:

– La convocation du Médecin-Directeur de l’Établissement et la suspension des mises en cause

– La saisine du Conseil de l’Ordre des Médecins

Le Ministre de la Santé et de l’Hygiene Publique, le Dr. AKA Aouélé, appelle les populations au calme et les rassure que les mesures les plus appropriées seront prises, afin que de telles situations ne se reproduisent plus.

Une nouvelle police municipale à Yopougon, pour lutter contre l’incivisme

Selon les autorités municipales de la commune de yopougon, à partir de janvier 2020, une phase de répression contre l’incivisme va entrer en vigueur.

Pour lutter contre le désordre dans la circulation routière, le déversement d’ordures et eaux usées dans les rues et caniveaux, ainsi que les nuisances sonores, une nouvelle police municipale a été mise en place.

Notons que Yopougon est la plus grande commune de Côte d’ Ivoire. Elle s’étend sur une superficie de 154 km2, possède 810 km de routes dont 151 km sont revêtues de bitumes.

La commune abrite la plus grande Zone Industrielle, avec en son sein 14 quartiers et 11 villages Atchan, pour une population estimée à plus de 7 millions d’habitants.

Depuis plusieurs années les populations de cette commune d’Abidjan ont eu recours à la justice pour dénoncer certains agissements de la part des habitants qui perturbent leur quotidien. Il s’agit en somme, de la construction de maquis et bars à côté des lieux d’habitation.

Ainsi, sur décision des autorités municipales, la lutte contre l’incivisme va rentrer dans sa phase de répression à Yopougon dès le mois de janvier 2020 avec la mise sur pied de la nouvelle police municipale.

Par ailleurs, selon l’équipe du maire Gilbert Kafana Koné un marché moderne sera construit au « petit Toit rouge ». Ce marché sera financé sur fond propre de la mairie. Ce nouveau marché comprendra 450 étals, 50 magasins, 2 banques, une pharmacie etc…

 

Les marchés de Bouaké et de Yopougon seront construits pour un coût de 90 millions d’Euros

Les travaux de construction des marchés de Bouaké et de Yopougon ont été confiés au groupe français Colas pour un coût de 90 millions d’Euros.

Financée par l’Agence française de développement (AFD), la construction de ces infrastructures a pour objectif d’améliorer les conditions d’exercice du commerce. Aussi, elle permettra de soutenir les mairies concernées dans l’accompagnement social des populations.

En effet, c’est le groupe français Colas qui réalisera les travaux  de construction de ces deux marchés,pour un coût total de 90 millions €.

S’agissant du grand marché de Bouaké, il sera bâti sur une superficie de 9 ha. Il aura une capacité d’accueil de 8000 commerçants.

Quant à celui de Yopougon, il sera réalisé sur une superficie de 7 ha. Il comportera, 450 boutiques, 6 000 places-étals et 12 banques avec guichets automatiques.

Cet édifice sera doté également d’un commissariat, d’un centre de santé, d’un parking ainsi que 50 toilettes reparties par bloc et des lieux de culte.

Notons que, le Président français Emmanuel Macron devrait venir, le 11 décembre passé, pour la pose de la première pierre du marché de Bouaké. Mais cette venue a été reportée à une date ultérieure.

Côte d’Ivoire: « Les balayeuses » réclament leurs droits !

C’est dans la journée d’hier, que les femmes balayeuses de rues, ont organisés des marches de protestations, précisément a Yopougon et au plateau.

En effet, vêtues de rouge, elles étaient plusieurs centaines a protester contre le non paiement de leur salaire depuis 2011. « OFAD nous voulons notre argent de balayage depuis 2011 », pouvait-on lire sur la pancarte d’une manifestante vêtue de rouge. « On a faim ! On veut notre argent », scandaient-elles.

Ne pouvant plus supporter cette méchanceté de leurs employeurs, les balayeuses sont montées au créneau. Selon ces femmes, cette situation de mépris a trop duré. « C’est pourquoi, nous voulons nous adresser directement au Chef de l’État, Alassane Ouattara qui n’est certainement pas au courant de la situation que nous vivons depuis huit ans. Nous irons nous faire entendre au Plateau », affirme dame Ahoua, la quarantaine révolue.

Cependant, cette situation a entraîner un embouteillage monstre au grand désarroi des automobilistes. Notons que ces femmes balayeuses de rues sont, chaque jour, dans les rues d’Abidjan, sous le soleil de plomb.

Et pourtant, leur situation n’a rien de reluisant, racontent-elles. Constituées de tous les âges, elles sont venues des différentes communes d’Abidjan pour lancer leur ras-le-bol à travers cette marche.

 

Côte d’Ivoire: Déguerpissement de vendeurs à Yopougon

Ce matin, nous apprenons le déguerpissement des vendeurs à la place Figayo.

Depuis maintenant quelques semaines, l’Etat de Côte d’Ivoire a annoncé un processus de déguerpissement dans certaines villes et certains quartier d’Abidjan. En effet, ce processus a été initié pour libérer tous les espaces de l’Etat et permettre une meilleure fluidité dans l’Habitat ivoirien.

A cet effet, plusieurs déguerpissements ont eu lieu depuis des mois. Tout récemment, un quartier populaire a été rasé. Il s’agit de « Boribana », pour permettre la construction d’un quatrième pont. Ce pont reliera la commune du plateau à celle de Yopougon.

Les services techniques de la mairie de Yopougon poursuivent l’opération de déguerpissement des domaines occupés illégalement.

Par ailleurs, un autre quartier de Cocody en Côte d’Ivoire, est également visé par ce même processus. Il s’agit du quartier des « 16 logements » situé à Saint Jean.

Mais cette fois, ce sont les vendeurs de téléphones portables situés à côté de la place Ficgayo à Yopougon qui en ont fait les frais.

Les machines ont rasé tous leurs commerces en fin de semaine dernière. Et ce jusqu’à la limite de la Société Générale de Côte d’Ivoire (SGCI) en face de la poste.

Ces derniers avaient été informés depuis plusieurs mois du déguerpissement des lieux, mais espéraient que les autorités municipales trouveraient un endroit pour les recaser avant le début des opérations, comme l’a indiqué une victime.

L’espace déguerpis donne lieu désormais à une vue depuis la voie centrale de la Siporex au quartier Wassakara.

Fermeture de CHU de Yopougon au 1er novembre / Aka Aouélé, ministre : « La 1ère phase coûtera 50 milliards, car c’est presque une reconstruction »

Le Centre hospitalier universitaire (Chu) de Yopougon sera fermé pour réhabilitation le 1er novembre prochain. L’annonce a été faite, hier, à son cabinet, au cours d’une conférence de presse, par le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Aka Aouélé Eugène. La réhabilitation de cet établissement hospitalier qui durera 33 mois soit 3 ans, coûtera, selon le ministre de la Santé, la bagatelle de 50 milliards Fcfa pour la première phase. A la question de savoir pourquoi dépenser 50 milliards pour une restauration alors cette somme pourrait être utilisée pour reconstruire cet établissement, le ministre a répondu « C’est pratiquement une reconstruction quand on sait qu’il y a de l’amiante. Le coût qui est fixé, c’est surtout pour l’équipement et la maintenance » a-t-il indiqué. C’est donc pour une lourde restauration d’une durée de 36 mois à compter de janvier 2020. « Le processus de fermeture de l’hôpital, le redéploiement des effectifs, la relocalisation des services, notamment les plus sensibles, l’assurance de la continuité des services, la gestion des flux dans les centres d’accueil, sont autant de préoccupations qu’il faille gérer avec la plus grande attention » a-t-il dit. Il a donc tenu à rassurer les populations de ce qu’il aura « l’achèvement d’ici fin octobre 2019, des travaux restants sur certains sites à Abidjan (Bloc obstétrical de la Formation Sanitaire Communautaire de Yopougon Wassakara, Bloc obstétrical de la Formation Sanitaire de Cocody Blockhaus, Bloc opératoire de l’Hôpital Général de Marcory, Bloc opératoire de l’Hôpital Général de Treichville) ».