Covid-19 : le Botswana renforce les mesures de restrictions

Ces mesures ont pour but de freiner la propagation du virus dans le pays selon le porte-parole du gouvernement.Dans une note, Andrew Sesinyi, a déclaré que le président Mokgweetsi Masisi, conformément au règlement sur les pouvoirs d’urgence (Covid-19) de 2020 et « sur la base des preuves qui lui ont été soumises par le directeur des services de santé que les risques posés par la Covid-19 ont augmenté au Botswana, a modifié la restriction de mouvement du 23 mars 2021 au 31 mars 2021 ».

« La restriction de la circulation des personnes continuera à s’appliquer de 20 heures (18H GMT) à 04 heures tous les jours », a déclaré Sesinyi. Au début du mois, Masisi avait assoupli les conditions du couvre-feu afin qu’il s’applique de 22 heures à 4 heures le lendemain matin.

Selon Sesinyi, toute personne souhaitant se déplacer pendant les heures de couvre-feu devra être munie d’un permis de circulation prouvant qu’elle travaille dans des secteurs désignés comme fournissant des services essentiels.

Il a précisé que tous les rassemblements sont suspendus du 23 au 31 mars, à l’exception des réunions du gouvernement, de l’Assemblée nationale et du Groupe de travail national sur la Covid-19.

Les funérailles sont limitées à un total de 50 personnes et ne doivent pas dépasser deux heures, tandis que les rassemblements religieux « peuvent être organisés deux jours quelconques de la semaine, pendant moins de deux heures et le nombre de personnes assistant à un service ne doit pas dépasser 50 ».

Les célébrations de mariage sont suspendues, tandis que les restaurants ne sont autorisés à fonctionner qu’à la moitié de leur capacité pour les repas sur place, avec un maximum de 50 personnes (hors personnel) à tout moment.

Les activités sportives et récréatives sont suspendues, sauf lorsqu’il s’agit d’une activité sportive de l’équipe nationale, auquel cas les matchs seront joués dans des stades vides, a précisé le responsable.

Avec une population d’un peu plus de deux millions d’habitants, le Botswana a enregistré jusqu’à présent plus de 37.500 cas de Covid-19 et 485 décès depuis avril de l’année dernière.

Comme dans la plupart des autres pays d’Afrique australe, on craint un pic des infections dans les semaines à venir, alors que la région entre dans les mois d’hiver.

Ouattara veut la poursuite du dialogue politique afin d' »honorer » la mémoire de Hamed Bakayoko

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a invité mercredi le gouvernement à poursuivre le dialogue politique afin d' »honorer » la mémoire du Premier ministre défunt Hamed Bakayoko, à l’entame d’un Conseil des ministres à Abidjan.

« Afin d’honorer sa mémoire, nous devons poursuivre le dialogue politique, le développement de notre pays avec engagement et détermination dans une Côte d’Ivoire apaisée et ouverte à tous », a déclaré M. Alassane Ouattara, dans un discours.  

Le gouvernement a « repris le travail pour nos concitoyens et je sais que chacun de nous fera l’effort nécessaire pour retrouver le rythme qui a été le nôtre au cours de ces dernières années », a ajouté le président ivoirien. 

« Pendant les années qu’il a passé au gouvernement, Hamed a travaillé avec abnégation (pour) la consolidation de la paix, du dialogue politique, de la sécurité ainsi que de l’amélioration des conditions de vie de nos concitoyens », a-t-il témoigné.  

Pour M. Ouattara « Hamed était un fils » ainsi que pour la Première dame. Il perd un proche collaborateur et un grand serviteur de l’Etat. Souffrant, il s’est rendu en France le 18 février, mais sa santé se dégradant, il sera évacué à Fribourg, en Allemagne, où il succombera d’un cancer le 10 mars.

L’intérimaire du Premier ministre défunt, Patrick Achi, a dit prendre la parole avec une vive émotion à ce Conseil des ministres, qui intervient après l’inhumation tenue le vendredi 19 mars 2021 à Séguéla, dans le nord-Ouest du pays. 

« Nous savons combien la perte cruelle et brutale de votre proche, fidèle et loyale collaborateur, de votre fils, le Premier ministre Hamed Bakayoko vous afflige », a affirmé M. Patrick Achi, pour qui se souvenir de Hamed, c’est se souvenir de tous ses combats pour rétablir le pays et sa marche vers le progrès.

Il a assuré que les Ivoiriens sont avec le chef de l’exécutif dans cette douloureuse épreuve et « les membres du gouvernement entendent rester debout et déterminés » à poursuivre sur sa haute égide la grande oeuvre de construction du pays, ce qui serait le plus bel hommage à Hamed Bakayoko.  

Des témoignages émus ont été rendus au Premier ministre défunt Hamed Bakayoko (56 ans) à l’occasion de ses obsèques. M. Ouattara perd en moins de huit mois un autre fils politique, attachant, après le décès du Premier ministre précédent Amadou Gon Coulibaly.

Le Canada et la Bad œuvrent pour la création d’un fonds pour le climat

Les deux parties ont récemment signé un accord de 105,8 millions de dollars américains pour matérialiser ce projet prenant notamment en compte le genre.Paraphé le 17 mars dernier, cet accord donnera naissance à « un fonds spécial transformateur » selon un communiqué de la Banque africaine de développement (Bad). Celui-ci, poursuit la source, sera capitalisé grâce, d’une part, à la combinaison d’une contribution remboursable de 105,8 millions de dollars américains visant à accorder des prêts concessionnels tant pour des opérations souveraines que non souveraines, et d’autre part, à une contribution de 7,9 millions de dollars américains pour une assistance technique complémentaire.

La Bad se chargera de l’administration de ce nouveau fonds destiné aux projets liés au changement climatique en Afrique et dans lesquels la participation de la gent féminine est fortement recommandée. La signature de l’accord a été effectuée en marge du Symposium Canada-Afrique sur la croissance propre.

Lors de cette cérémonie virtuelle, Karina Gould, la ministre canadienne du Développement international, a déclaré : « Le changement climatique est l’un des défis les plus importants de notre époque. Et bien que nous soyons tous touchés par ce phénomène, nous savons que tout le monde n’est pas affecté de la même manière. Cela signifie que les personnes vulnérables et marginalisées supportent plus le poids de cette crise ».

Le Canada et l’institution financière africaine prévoient d’utiliser les ressources de ce fonds dans « les technologies innovantes à faible émission de carbone, les énergies renouvelables, l’agriculture intelligente, la foresterie durable, la gestion de l’eau et les projets de résilience climatique ».

De son côté, Akinwumi Adesina, le président de la Bad, a affirmé que « dans la reconstruction de l’Afrique après la Covid-19, la résilience climatique est très importante ». En outre, le Nigérian a précisé que les moyens financiers déployés par le Canada, un des principaux membres non régionaux du Groupe de la Bad, « sont uniques pour l’aide (qu’ils) nous apportent dans notre adaptation au changement climatique ».

En termes de financement pour le climat, la Banque africaine de développement a pour but d’atteindre 40 % d’ici à la fin de 2021. Entre 2016 et 2019, ses investissements dans ce domaine ont quadruplé en passant de 9 à 36 % de son portefeuille. La Bad a pris l’engagement de fournir aux pays africains un financement climatique de 25 milliards de dollars d’ici à 2025.

Le Symposium Canada-Afrique sur la croissance propre a rassemblé des dirigeants des secteurs public et privé de ce pays nord-américain et de l’Afrique subsaharienne. Cette rencontre d’échanges visait, d’après le document de la Bad, « à identifier des moyens novateurs pour faire croître leurs économies tout en réduisant les émissions de carbone et en renforçant la résilience au changement climatique ».

La FAO rend un vibrant hommage au défunt PM ivoirien Hamed Bakayoko

L’équipe multidisciplinaire du Bureau sous-régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour l’Afrique de l’Ouest a rendu lundi un vibrant hommage au défunt Premier ministre ivoirien Hamed Bakayoko, à l’ouverture de sa 12e réunion tenue en mode virtuel.

Les participants, ont lors d’un moment de recueillement, observé une minute de silence en hommage au défunt Premier ministre de la Côte d’Ivoire, Hamed Bakayoko décédé le 10 mars 2021 à Fribourg, en Allemagne, selon une note transmise à APA, mercredi.  

La session, pilotée par visioconférence depuis la Côte d’Ivoire, s’est ouverte en présence du ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré, du ministre guinéen de l’Agriculture et de l’élevage, Roger Patrick Millimono. 

« Je remercie la FAO pour le choix de la Côte d’Ivoire comme pays hôte de la 12ème réunion de l’Équipe multidisciplinaire pour l’Afrique de l’Ouest qui a pour thème « Systèmes agroalimentaires résilients : reconstruire en mieux » », a déclaré le ministre ivoirien de la Promotion de la riziculture, Gaoussou Touré. 

« Cette réunion est l’occasion de renforcer la cohésion pour une collaboration accrue et permettra également d’assurer une planification conjointe et une responsabilité mutuelle dans la conduite des actions visant à mettre en place des systèmes alimentaires résilients et à reconstruire en mieux après la crise de la Covid-19 », a-t-il dit. 

Les travaux qui ont porté sur la construction des systèmes agroalimentaires résilients en Afrique de l’Ouest, interviennent dans un contexte où la pandémie de Covid-19 a impacté les sources de revenus et les moyens d’existence des populations rurales et urbaines. 

Le représentant de la FAO en Côte d’ivoire, Samy Gaiji, a tenu à mettre l’accent sur les opportunités, qui ont émergé depuis le début de cette crise sanitaire, pour transformer les systèmes alimentaires afin de mieux soutenir les populations.

Pour lui, c’est l’occasion pour le pays de déployer des valeurs pour repenser une économie moins extravertie et plus intégrée, tournée vers la transformation des produits locaux pour la satisfaction des besoins alimentaires, sanitaires, énergétiques et en équipement. 

Les échanges ont ressorti « la nécessité urgente de construire des systèmes agroalimentaires résilients face aux conflits, au changement climatique, aux ravageurs et aux maladies transfrontaliers ». 

Le Commissaire de la CEDEAO pour l’Agriculture, l’environnement et les ressources en eau, Sékou Sangaré, a souligné que « l’agriculture est un secteur stratégique pour lutter contre la pauvreté, créer de l’emploi et assurer l’approvisionnement des populations en denrées alimentaires ».

Le coordonnateur du Bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest, Gouantoueu Robert Guéï, a invité les participants à porter « un regard rétrospectif sur 2020, une année qui marquera l’humanité, par la pandémie de la Covid-19, mais aussi une année où la FAO a induit beaucoup de changements dans sa façon de travailler par de nouvelles orientations ». 

En Afrique de l’Ouest et au Sahel, près de 17 millions de personnes ont actuellement besoin d’une assistance alimentaire immédiate. Ce chiffre pourrait augmenter à près de 24 millions pendant la prochaine période de soudure qui interviendra entre juin et août 2021, si des mesures appropriées ne sont pas prises à temps.

Dans le cadre de la politique d’ouverture et de transparence entre l’Organisation et ses États Membres prônée par le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, plusieurs ministres et représentants permanents auprès de la FAO à Rome participent à cette réunion. 

En outre, les gouvernements, les institutions économiques sous-régionales, les partenaires techniques et financiers, la société civile et les représentations de la FAO des 15 pays membres de la CEDEAO contribuent à dresser le bilan des actions menées et définir les perspectives pour l’année 2021. 

La première réunion virtuelle de l’Équipe multidisciplinaire de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest qui s’est ouverte lundi et qui table sur la problématique de l’insécurité alimentaire, du ralentissement économique, du changement climatique, des conflits et de la pandémie de Covid-19, se déroule jusqu’à ce mercredi 24 mars 2021.

Congo : l’opposition conteste la victoire de Denis Sassou Nguesso

Au Congo, des candidats de l’opposition annoncent un recours contre la réélection pour un quatrième mandat du président sortant.Réélu avec un score soviétique de 88,57 %, Denis Sassou Nguesso n’est pas applaudi par tout le monde au Congo. Car les opposants dénoncent un scrutin « calamiteux » avec comme point d’orgue la rapide publication des résultats provisoires intervenue hier mardi.

« Ce n’est pas en un jour qu’on peut compiler les résultats venus de tout le Congo. Il y a quelque chose qui étonne : dans la plupart des résultats, on suit l’ordre de présentation des candidats sur le bulletin de vote. Donc, c’est quelque chose de préconçu », a noté Mathias Dzon, classé troisième avec 1,90 % des suffrages, derrière le défunt Guy-Brice Parfait Kolélas.

Ce dernier, décédé dimanche des suites de la Covid-19, occupe la deuxième place avec 7,84 % des voix. Son allié Jean-Jacques Yhombi-Opango dénonce aussi la « précipitation » dans la publication des résultats.

« J’aimerais bien voir avec quel matériel ils ont pu faire. Je veux bien qu’on évolue. On nous dit ici qu’il n’y a pas de biométrie, qu’il n’y a pas toute cette technologie. Le faire aussi vite ? Je suis assez surpris. Ce n’est pas normal. Toutes les compilations ne sont pas encore arrivées à Brazzaville. C’est vraiment très sale », a-t-il dit sur RFI.

En revanche, le porte-parole de la campagne de Sassou Nguesso, Anatole Collinet Makosso, a pris le contre-pied des candidats de l’opposition.

Logistique

« L’État a ses canaux de transmission de l’information. Cela ne doit quand même pas être comparé à l’individu qui ne sait même pas par quel moyen il peut faire parvenir les résultats ici. S’ils étaient mieux organisés, ils pouvaient les avoir. L’État ne doit quand même pas subordonner son fonctionnement à la dextérité, à la diligence ou à la non-diligence des particuliers. Ce n’est pas possible », a expliqué M. Makosso.

En plus du grief de la « précipitation » évoqué plus haut, les opposants comptent corser leur recours en invoquant l’article 70 de la Constitution congolaise. Il prévoit, selon eux, le report ou l’annulation de l’élection présidentielle en cas de décès d’un candidat.

Cependant, le camp du pouvoir s’appuie sur « les dispositions de l’article 36 » de la loi fondamentale. A ce niveau, Anatole Collinet Makosso note qu’il « n’y a aucun problème ».  Lundi dernier, le président de la Commission électorale, Henri Bouka, avait estimé que le scrutin était valide, puisque le candidat Kolélas est mort après la tenue du vote.

Quelques heures avant son décès et le début du scrutin, l’opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, 61 ans, avait publié une vidéo dans laquelle il affirmait « se battre contre la mort ». « Cependant, je vous demande de vous lever. Allez voter », avait-il déclaré, alité, affaibli, avec un masque d’assistance respiratoire sur la main. Il a succombé dans la nuit du dimanche au lundi dans l’avion qui l’acheminait en France pour des soins.

Au pouvoir depuis 36 ans, Denis Sassou Nguesso, 77 ans, surnommé « empereur » par ses pairs ivoirien et guinéen, avait face à lui six candidats pour l’élection du 21 mars. Sur son compte Twitter, il n’a publié que le mot « MERCI » depuis la publication des résultats provisoires.

Ouaninou/Touba : Il l’éventre parce qu’elle a refusé ses avances, crime rituel ou crime passionnel?

Cette une nouvelle histoire de meurtre qui vient tourmenter les habitants du village de SÉRIFINA dans la sous-préfecture de Ouaninou En effet, le lundi 22 mars 2021, des passants ont découvert une jeune fille morte éventrée aux environs de 19h dans la broussaille du village de SÉRIFINA.

Averti de ce fait, les éléments de la brigade de Gendarmerie en poste sur Ouaninou, se sont rendus sur place pour procéder à des constatations. Après avoirs menés les enquêtes et mit au courant les autorités locales, l’auteur de ce crime horrible a été appréhendé.

C’est un enseignant bénévole résidant dans le village de Tiahoué, aussi le lieu de résidence de la victime. Le meurtrier connaissait très bien la victime car il la courtisait. Il a donné les raisons et a expliqué comment il a ôté la vie a cette jeune fille de 22 ans.

D’après ses dires, revenant à moto du marché de Ouaninou avec la victime qu’il côtoie bien, il  s’arrête  en chemin et fait des avances à cette dernière. Suite à son refus, il l’étrangle et la laisse pour morte. Et il retourne à son domicile et s’empare d’un couteau. A l’aide de cette arme, il éventre la jeune fille pour s’assurer qu’elle est bel et bien morte.

Voilà comment pour une raison insignifiante et pour ne pas avoir résisté à ses pulsions meurtrières, un jeune instituteur, s’est transformé en Jacque l’éventreur.  Mit aux arrêts, ce dernier devra subit la rigueur de la loi.

Nous présentons toutes nos condoléances à la famille de la jeune fille.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la réforme du système de santé, la campagne de vaccination et la production minière sont les principaux sujets évoqués par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que toutes les tentatives des adversaires d’affaiblir la position légale et juste du Maroc auprès des institutions européennes « ont toujours fini par être déjouées par le Maroc ».

La question de la souveraineté du Maroc sur son Sahara ne supporte pas de positions mitigées et l’administration américaine, à l’instar d’une majorité de pays à travers le monde, l’a actée en janvier dernier, rappelle le quotidien, notant que sur ce dossier précisément, les décideurs et responsables européens, que ce soit au sein des institutions de Bruxelles ou à titre individuel, « ne peuvent pas invoquer une pseudo-neutralité qui est en soi une reconnaissance ».

Il estime que les défis auxquels seront confrontés ensemble les pays européens et leur partenaire, le Maroc, « exigent qu’il y ait une vision partagée basée, comme toujours, sur le respect mutuel et la suprématie de la légalité ».

+L’Economiste+, qui revient sur le système de santé au Maroc, écrit qu’alors que les promesses d’élargissement de la protection sociale au Maroc avancent à grands pas, le chantier de la dématérialisation et des systèmes d’informations semble d’une réelle portée pour répondre aux nouveaux besoins.

Contrairement à de nombreux autres secteurs, y compris publics, le système de santé reste très en marge des enjeux de la transformation numérique, constate l’auteur de l’article, soulignant que le personnel de santé serait pourtant le plus grand gagnant à travers les nombreux atouts qui se profilent, notamment l’allégement du travail, un meilleur suivi des parcours des malades et un pilotage amélioré des dépenses de santé.

Sous ce prisme, cette réforme ne semble pas tellement celle d’une « utopie technologique », mais un « quasi-accélérateur » de la reconfiguration du système de santé du pays, estime-t-il.

+Al Alam+ croit savoir que le Maroc se prépare à recevoir de nouveaux lots de quatre millions de doses de vaccins anti-covid-19 dans les prochains jours.

L’arrivée de ces expéditions des vaccins russe «Spoutnik V» et chinois «Sinopharm» va permettre d’accélérer le rythme de la vaccination, ralenti ces dernières semaines par le manque de vaccin.

+L’Opinion+ rapporte que la part du secteur minier dans le PIB national est estimée à 10% avec un nombre d’emplois directs d’environ 40 000. En termes d’exportations, le secteur contribue à hauteur de 80 % en volume et 20 % en valeur.

La production dépasse 38 millions de tonnes, dont 35 millions de phosphates et environ 3 millions de tonnes pour les autres produits (argent, cobalt, plomb, zinc, cuivre, manganèse, Guenfoud barytine, bentonite, sel gemme, Zelmou fluorine, fer, argiles, talc…),

Leader mondial dans le domaine des phosphates, le Maroc est premier producteur africain d’argent et de barytine, et occupe le troisième rang pour la fluorine et le cobalt sur le continent. Les principales mines actuellement en production, toutes découvertes par l’ONHYM et sont mises en exploitation dans le cadre de partenariat public-privé.

Odienné : Augmentation du prix du Kilogramme de de viande.

Le prix du kilogramme de viande de bœuf, sur les marchés d’Odienné, est passé de 1750 FCFA à 2000 FCFA, en hausse de 250 FCFA, au grand désarroi des ménages et autres opérateurs du secteur de la restauration.

La hausse, constatée depuis le début du mois de mars, est liée, selon des acteurs de la chaîne de commercialisation, à un faible approvisionnement du marché local du bétail, en raison des « tracasseries » de convoyage des bêtes depuis les pays voisins.

Le marché local du bétail dépend fortement de l’extérieur, notamment le Mali, pays frontalier à la localité d’Odienné.

Président du comité de gestion d’une coopérative de marchands de bétail à Odienné, Mamadou Ouattara a relevé des actes d’intimidation, de racket et même d’atteinte à l’intégrité physique et de biens commis sur des bouviers convoyant des bœufs destinés à alimenter le marché local.

Des faits récurrents, malgré maintes dénonciations auprès des autorités locales et qui progressivement ont entraîné nombre de commerçants de bœufs en provenance de pays voisins à s’orienter vers d’autres portes d’accès à la Côte d’Ivoire, telles que les villes de Ouangolodougou, de Ferkessédougou et de Korhogo.

Cela a pour effet d’assécher le marché de bétail d’Odienné, avec pour corollaire la surenchère des têtes vendues localement.

Selon Mamadou Ouattara, sa coopérative ravitaille par ailleurs les marchés de Man, de Duékoué, de Danané, Guiglo, Soubré, Méaguy et de San-Pedro.

 

Niger: l’UA indignée par la récurrence des attaques terroristes

Le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), Moussa Faki Mahamat s’indigne et exprime sa préoccupation suite à la récurrence des attaques terroristes prenant des civils pour cibles au Niger.En l’espace d’une semaine, 203 personnes ont été tuées dans l’Ouest du pays par des hommes armés. Six jours avant l’attaque de dimanche dernier qui a fait 137 morts, 66 personnes avaient perdu la vie à Tillabéry. Cette région frontalière de Tahoua se situe dans la zone dite des trois frontières à la lisière du Niger, du Mali et du Burkina Faso.

« Toute en condamnant fermement la lâcheté des dernières attaques intervenues dimanche 21 mars dans la région de Tahoua au Niger (…) le président de la Commission présente ses condoléances aux familles des victimes », rapporte la CUA dans un communiqué.

Elle réitère l’urgente nécessité de renforcer la lutte contre le terrorisme dans le Sahel pour préserver les vies humaines et appelle à la solidarité de tous dans ces moments particulièrement éprouvants.

Même réaction du Le HCR. L’agence onusienne chargée des réfugiés condamne les attaques meurtrières contre des personnes déplacées qui ont fui de précédentes violences.

« Le HCR évalue les besoins et se tient prêt à fournir des soins de santé aux personnes affectées ainsi qu’à assurer leur protection, alors que les populations pourraient rejoindre les villes voisines d’Intikane, de Telemces et de Tahoua, où nous fournissons déjà, avec nos partenaires, une assistance humanitaire aux réfugiés, aux déplacés internes et aux personnes vulnérables parmi les communautés d’accueil », écrit-il dans un communiqué de presse.

UEMOA: La 22e Session se tiendra le 25 mars 2021.

En effet, la 22e Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) se tiendra par visioconférence à cause de la crise sanitaire mondiale.

Les discussions porteront sur la Covid-19 avec comme point principal « la situation au sein de l’espace communautaire à l’heure des campagnes de vaccination ».

En outre, les dirigeants des huit pays membres, les membres du Conseil des ministres et les chefs des institutions de l’UEMOA discuteront de « l’état de l’Union en 2020 avec notamment la situation économique, monétaire et financière ainsi que l’état de mise en œuvre des chantiers de haut niveau ».

Les travaux démarreront à 10 heures GMT. Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara présidera cette nouvelle session. Par ailleurs, il est le président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA.