L’opération « Barissement de l’Éléphant » engagée pour la sécurisation de la présidentielle ivoirienne

Le ministre ivoirien de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé, a assuré vendredi, à la veille de l’élection présidentielle que toutes les mesures ont été prises pour la sécurisation du scrutin via l’opération « Barrissement de l’Éléphant », forte de 35 000 soldats.M. Vagondo Diomandé qui a eu une séance de travail avec l’Etat-major des armées à  Abidjan,  a indiqué être venu pour s’assurer que toutes les dispositions ont été prises dans le cadre de la sécurisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.  

« Je me rends compte avec beaucoup de bonheur que toutes les dispositions (…)  ont été effectivement prises afin de permettre à chaque citoyen d’aller voter dans la paix », a dit le ministre de la Sécurité. 

Il a fait savoir que l’armée a acheminé le matériel électoral et contribué à sa sécurisation ainsi que tout le personnel commis à la tâche, avant d’ajouter que « ce qui reste à faire, c’est la gestion de la journée du samedi 31 octobre 2020, jour de l’élection ». 

Poursuivant, il a relevé qu’ils ont « observé quelques incidents par ci par là, et des incidents isolés mais qui sont commandités », interpellant les uns et les autres que « chacun a le devoir de respecter les avis des autres ». 

« Personne ne doit entraver les libertés individuelles », c’est pour cela « toutes les dispositions ont été prises pour que ceux qui s’adonnent à ce genre de pratiques puissent répondre de leurs actes », a-t-il prévenu.  

Selon le ministre de la Sécurité et de la protection civile, « il viendra l’heure du décompte de l’élection », c’est pourquoi « il faut savoir garder la mesure ». Car, tous ceux qui posent des actes de violences s’exposent à des poursuites judiciaires. 

Il a lancé un appel pour que cette élection se passe dans de bonnes conditions, tout en déclarant « nous sommes à mesure de sécuriser cette élection présidentielle jusqu’à la fin du processus ».  

L’opposition ivoirienne a appelé ses militants à la « désobéissance civile » et au « boycott actif » de l’élection présidentielle, un mot d’ordre qui a déjà entraîné des dizaines de morts à travers le pays. 

L’ONU dément le rapatriement de tout son personnel non essentiel en Côte d’Ivoire

Le Bureau du coordonnateur résident des activités opérationnelles du système de développement des Nations unies (SNUD) en Côte d’Ivoire dément dans une note l’article du journal français Libération indiquant le rapatriement de tout son personnel « non essentiel ».«Cette information est fausse et nous prions la rédaction du Journal +Libération+ de bien vouloir, dans les plus brefs délais, rectifier son article», écrit le Bureau du coordonnateur résident des activités opérationnelles du système de développement des Nations unies en Côte d’Ivoire. 

Dans un article paru dans le journal “Libération” du 29 octobre 2020, et cité dans la revue de presse Afrique de Radio France internationale (RFI) du 30 octobre 2020, cet organe de presse fait mention de ce que les Nations Unies viennent d’annoncer « le rapatriement de tout leur personnel « non essentiel » ».

Le secrétaire général de l’ONU a appelé vendredi dans un message sur la Côte d’Ivoire tous les leaders politiques et d’opinion, ainsi que leurs partisans, à « s’abstenir de toute incitation à la violence, de répandre la désinformation et d’utiliser des discours de haine ». 

 L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire se tient dans une atmosphère tendue. L’opposition a appelé ses militants à la désobéissance civile et au boycott du scrutin, ce qui a déjà occasionné des dizaines de morts dans le pays. 

Sahara : le Conseil de sécurité proroge pour une année le mandat de la MINURSO

Le Conseil de sécurité des Nations-Unies a décidé, vendredi, de proroger pour une année le mandat de la mission onusienne au Sahara (MINURSO).Selon le texte de la résolution 2548 présentée par les Etats-Unis et adoptée par une procédure écrite des quinze membres du Conseil en raison de l’annulation des réunions présentielles au siège de l’ONU due à la découverte de cas de Covid-19, « le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2021 ».

Ce texte a été voté par 13 pays, alors que la fédération de Russie et l’Afrique du sud, se sont abstenus du vote.

Tout en soulignant la nécessité de « parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable » à la question du Sahara « qui repose sur le compromis », la résolution consacre l’Algérie en tant que partie principale au conflit autour du Sahara.

Le Conseil de sécurité a aussi appelé à la nomination d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, réaffirmant la consécration du processus des tables-rondes et incite à « la reprise des concertations entre le prochain Envoyé personnel » et les parties prenantes à ce différend régional, à savoir le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario.

Ligue des champions d’Afrique : La demi-finale Zamalek-Raja de Casablanca mercredi au Caire

La demi-finale retour entre la formation égyptienne du Zamalek et le Raja de Casablanca a été reprogrammée pour le mercredi prochain (4 novembre) au Caire, a annoncé vendredi la Commission d’organisation des Compétitions Interclubs et de la Gestion des licences des Clubs relevant de la CAF.Cette demi-finale retour sera disputée à 19h00 GMT au Stade International du Caire, a indiqué la CAF dans un communiqué publié sur son site internet.

Quant à la finale, elle opposera le vainqueur du match Zamalek-Raja à Al Ahly le 27 novembre à 19h00 au stade Borg Al Arab d’Alexandrie.

Ce report fait suite à la demande des autorités égyptiennes, hôtes des rencontres, et en respect du protocole sanitaire lié à la pandémie de Covid-19, a précisé la même source.

L’équipe égyptienne d’Al Ahly a décroché son ticket pour la finale en battant le Wydad Casablanca avec un total de 5 buts à 1, tandis que le Raja cherche à rattraper son retard du match aller à Casablanca (défaite 0-1) pour atteindre la finale.

Le renforcement de la coopération bilatérale au cœur d’entretiens entre les ministres des affaires étrangères marocain et rwandais

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, vendredi à Rabat, avec son homologue rwandais,  Vincent Biruta, des moyens de renforcement des relations de coopération et de partenariat entre Rabat et Kigali dans plusieurs domaines.Lors de ces entretiens, les deux ministres ont relevé, avec satisfaction, la convergence de points de vue des deux pays sur des questions d’intérêt commun, notamment la paix et la sécurité en Afrique, la coopération Sud-Sud, la sécurité alimentaire, le développement durable et la réforme de l’Union africaine.

Dans une déclaration à la presse à l’issue de ces entretiens, le chef de la diplomatie rwandaise s’est félicité des « relations excellentes » entre le Maroc et le Rwanda, concrétisées par des visites au niveau du plus haut sommet de l’État et au niveau ministériel.

« L’année prochaine, nous espérons vous accueillir au Rwanda à l’occasion de la Grande Commission mixte de coopération maroco-rwandaise, qui devrait se réunir à Kigali », a déclaré M. Biruta.

« Nous apprécions beaucoup ces bonnes relations au niveau politique, économique et au niveau des affaires », a-t-il insisté, ajoutant qu’il y a des projets d’investissement en cours d’exécution et qu’il espère voir plus de femmes et hommes d’affaires marocains et rwandais « établir des partenariats pour investir au Rwanda, au Maroc ou ailleurs ».

M. Biruta a aussi souligné l’engagement du Rwanda à « travailler de concert avec le Maroc au niveau des instances internationales pour les questions d’intérêt régional ou d’intérêt global ».

Il a remercié le gouvernement marocain pour le soutien qu’il a accordé au Rwanda à travers l’Union africaine, les Nations unis ou les autres organisations internationales, poursuivant : « nous allons encourager toujours cette concertation pour adopter des positions communes ».

De son côté, M. Bourita a souligné que les relations entre les deux pays sont entrées dans une « nouvelle ère » depuis la visite de Sa Majesté le Roi au Rwanda en 2016.

Pour M. Bourita, l’ouverture d’une ambassade du Rwanda au Maroc en janvier dernier a cristallisé le nouvel élan donné aux relations bilatérales, rappelant ainsi l’engagement des deux parties dans la mise en œuvre des nombreux accords et projets lancés ces dernières années.

« Cette visite nous a donné l’occasion d’aborder, en profondeur, les différentes dimensions de nos relations bilatérales et d’explorer les champs de coopération que nous pouvons encore investir », a-t-il fait savoir.

« Au-delà de notre agenda bilatéral, ce qui nous rassemble ce sont les questions liées au développement de l’Afrique », a-t-il relevé.

« La maturité de nos relations nous permet de franchir un palier supérieur et d’envisager une véritable projection de notre coopération en Afrique », a dit M. Bourita

Au terme de leurs entretiens, les deux ministres ont procédé à la signature de deux mémorandums d’entente dont le premier porte sur la création d’un Comité de pilotage de la coopération entre les gouvernements des deux pays, tandis que le deuxième porte sur le domaine des sport.

Le Maroc désigné membre du groupe consultatif du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires

Le Maroc a été désigné par le Secrétaire Général des Nations Unies en la personne de l’Ambassadeur Mohammed Methqal, Directeur général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), en tant que membre du Groupe Consultatif du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires, indique vendredi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.C’est la première fois que le Maroc sera représenté au sein de cet organe composé de 18 experts ayant pour mission de fournir au Secrétaire Général des conseils et des orientations stratégiques sur l’utilisation et l’impact du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF), précise la même source.

Etabli par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2006, le CERF est un fonds humanitaire de secours destiné à soutenir les organisations humanitaires pour apporter rapidement aide et assistance aux victimes de catastrophes naturelles, de conflits armés et autres situations d’urgence complexe.

C’est un nouveau signe de reconnaissance et d’hommage à l’action et à l’engagement sincère et infaillible du Maroc, sous la vision solidaire et humaniste du Roi Mohammed VI, en faveur de l’assistance humanitaire aux populations les plus vulnérables, dans les quatre continents.

Cet engagement constant s’est récemment matérialisé à travers des actions humanitaires concrètes et à fort impact, tels que la livraison d’équipements médicaux et de médicaments essentiels à vingt-deux pays africains dans le contexte de la COVID-19, ou encore le déploiement d’un hôpital militaire de campagne à Beyrouth dans le sillage de l’explosion qui a dévasté la capitale libanaise le 10 août 2020.

Cette nouvelle nomination vient également s’ajouter aux autres marques de confiance dont bénéficient sur la scène internationale les experts et les compétences marocaines reconnues dans divers domaines dont le domaine des interventions humanitaires et leur gestion.

Fort de sa solide expérience dans le domaine du conseil en stratégie et en management, l’Ambassadeur Mohamed Methqal a pu développer, depuis sa nomination en 2016 en tant que Directeur Général de l’Agence Marocaine de Coopération Internationale, une forte expertise dans la gestion de la coopération sud-sud et de l’action humanitaire, qui figurent parmi les piliers majeurs de la politique étrangère du Royaume du Maroc.

L’Ambassadeur Methqal cordonne les projets à l’international du Royaume en matière de coopération technique et de renforcement des capacités, de l’assistance technique dans la réalisation des projets de développement humain et de déploiement d’actions humanitaires internationales couvrant une dizaine de pays en moyenne chaque année.

Présidentielle 2020: la Fondation Djigui annonce le déploiement de 1052 observateurs

La Fondation Djigui la grande espérance, basée à Abidjan, a annoncé vendredi le déploiement de 1052 observateurs à travers le pays, pour la supervision de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.L’annonce a été faite face aux journalistes, vendredi, à la veille du scrutin, par M. Sibiri Coulibaly, le directeur exécutif de la Fondation Djigui la grande espérance, une entité qui œuvre pour la promotion de la dignité humaine en vue d’un monde où règne la paix et la justice.

« C’est un total de 1052 observateurs qui seront déployés dans les deux Districts autonomes (de la Côte d’Ivoire), les 31 régions, soit 180 localités sur l’ensemble du territoire national », a indiqué M. Sibiri Coulibaly.

La Fondation Djigui la grande espérance, accréditée par la Commission électorale indépendante (CEI), institution en charge de l’organisation du scrutin, exécute dans le cadre de l’observation électorale son programme paix et cohésion sociale, selon M. Sibiri Coulibaly.

Ces observateurs, précise-t-il, seront chargés de suivre scrupuleusement le déroulement de cette élection présidentielle, et à l’issue de la mission, il sera fait une déclaration officielle sur la crédibilité de ces joutes électorales.

Il s’agira d’apprécier, entre autres, les aspects démocratiques de cette élection, la transparence,  l’intégrité et les conditions de vote des électeurs conformément aux lois en vigueur et les éventuels dysfonctionnements qui auront été constatés, a-t-il souligné.

M. Coulibaly a fait savoir que depuis une décennie, la Fondation Djigui participe à l’observation électorale sous le couvert de faîtière d’ONG dont elle est membre, ce qui lui confère aujourd’hui une « maturité » pour réussir cette mission.

Cette observation électorale se déroule sur fond de crise. Car, l’opposition a appelé ses militants à la « désobéissance civile » et au « boycott actif » du scrutin, un mot d’ordre qui a déjà entraîné des dizaines de morts à travers le pays.

Election présidentielle en Côte d’ivoire : la CEI annonce la tenue effective des votes en France et en Italie

À quelques heures du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, la commission électorale indépendante (CEI) a annoncé que les votes en France et en Italie auront bel et bien lieu.

En effet, des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux ont indiqué que le vote serait annulé dans ces deux pays. Pour ce faire, la CEI a tenu démentir ces allégations.  Par la même occasion, elle a exhorté les électeurs vivant dans ces pays à se rendre aux urnes pour choisir leur candidat.

Par ailleurs, elle a indiqué que les ivoiriens vivant en Scandinavie devront se rendre en Allemagne. À l’en croire, ils y procéderont au vote de leur candidat dans ce pays.

Pour rappel, notons que cette élection présidentielle oppose quatre candidats. Il s’agit notamment du président sortant Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan  et Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Cependant, les candidats de l’opposition, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, ont appelé au boycott actif du scrutin. Ces derniers protestent contre la candidature d’Alassane Ouattara qu’ils jugent anticonstitutionnelle. Ils estiment également que les conditions ne sont pas réunies pour des élections transparentes.

L’angolaise Isabel Dos Santos perd son époux

Isabel Dos Santos, fille de l’ex-président de l’Angola José Eduardo dos Santos a perdu son époux, Sindika Dokolo.

Selon les informations diffusées par les médias, l’homme d’affaires et opposant congolais Sindika Dokolo, se serait éteint le jeudi 29 octobre suite à un accident.

En effet, Sindika Dokolo serait décédé lors d’une plongée sous-marine. Selon le média Africa Insight, il se serait noyé lors de sa plongée. Toutefois, des sources angolaises ont indiqué que la cause du décès était une embolie.

Fils d’Augustin Dokolo, premier banquier privé du Zaïre, Sindika Dokolo s’était fait connaître des partis d’opposition et de la société civile pour son combat contre un troisième mandat de Joseph Kabila.

Rappelons que Isabel Dos Santos et son époux vivaient à Dubaï. Ces derniers se sont installés suite à l’ouverture de plusieurs enquêtes sur Dokolo et sa femme. Soulignons qu’ils avaient été impliqués dans un détournement des propriétés du gouvernement angolais.

Sénégal : le naufrage d’un bateau de migrants a fait « au moins 140 morts »

« Au moins 140 personnes » sont mortes dans le naufrage de la pirogue transportant les migrants survenu la semaine dernière au large du Sénégal.

Le bateau transportait environ 200 migrants du Sénégal vers l’Espagne. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM): « Il s’agit du naufrage le plus meurtrier en 2020 ».

Pour rappel, il y’a eu une explosion du moteur d’une des pirogues de l’embarcation. La Direction de l’information et des relations publiques des armée (Dirpa) déclarait alors que les occupants de la première pirogue étaient des hommes. (au nombre de 111) dont plusieurs mineurs. La seconde celle qui a explosé, est celle qui transportait les 200 disparus.

La Dirpa avait en outre déclaré « 51 personnes secourues »  et amenées à la Base navale Amiral Faye Gassama de Dakar. Tandis que d’autres rescapés ont été également récupérés et transportés par des pirogues présentes sur les lieux, mais « leur nombre n’est pas encore connu ».

Dimanche dernier, le président Macky Sall a exprimé son « émotion » suite à cette tragédie tout en présentant ses condoléances.