Daesh menace de représailles l’Afrique du Sud

L’Afrique du Sud est sur les nerfs après que l’Etat islamique (EI) a menacé le pays de rester à l’écart de l’insurrection du groupe dans le nord du Mozambique ou de risquer que les militants ne ripostent à l’implication de Pretoria dans ses efforts pour contenir les troubles dans le pays voisin.Daech a publié l’avertissement dans son dernier bulletin d’information, Al-Naba, hier mardi, dans lequel il indique au gouvernement sud-africain de ne pas s’impliquer dans le conflit de la province de Cabo Delgado au Mozambique.

Le groupe terroriste a menacé d’« ouvrir le front de combat » à l’intérieur des frontières sud-africaines si le gouvernement de Pretoria s’impliquait dans la province de Cabo Delgado au Mozambique.

La situation sécuritaire à Cabo Delgado s’est aggravée ces derniers mois, alors que les milices d’Ahlu Sunnah Wal Jamaah ou d’Al-Shabaab, liées à Daech, ont multiplié les attaques contre les civils.

Le groupe extrémiste tente de mettre en place des écoles islamiques qui prêchent une forme extrême d’islam dans la province. 

Ce mercredi, le parti d’opposition, Alliance démocratique (DA) a appelé le gouvernement sud-africain à ne pas prendre la menace du groupe à la légère et a exhorté à engager d’urgence ses voisins dans la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC). 

« En tant que membre de la SADC et de l’Union africaine, nous avons l’obligation de sauvegarder la stabilité de notre pays et de nos voisins », a déclaré Kobus Marais, législateur de la DA et ministre de la Défense.

Il a ajouté qu’il était temps que tous les pays de la SADC se réunissent pour élaborer une stratégie et trouver collectivement des solutions au problème. 

L’opposition souhaite que la force de défense nationale sud-africaine soit déployée contre les terroristes de Daech dans le nord du Mozambique avec le consentement de l’UA et des Nations unies.

Covid-19: la BAD prévoit un rebond de la croissance en Afrique de 3% en 2021

L’Afrique devrait connaître un rebond de sa croissance économique de 3% en 2021 contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020 si la crise de la Covid-19 n’est pas jugulée, prévoit la Banque africaine de développement (BAD) dans le supplément d’un rapport sur les «Perspectives économiques en Afrique 2020 ».Dans une évaluation socio-économique complète de l’impact de la pandémie, la Banque africaine de développement relève que la croissance devrait rebondir à 3% en 2021, contre -3,4% dans le pire des scénarios pour 2020, mentionne une note dont APA a reçu copie.

Selon le supplément du rapport, près de 49 millions d’Africains pourraient être plongés dans l’extrême pauvreté à cause de la pandémie, en particulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, où la pandémie continue de progresser.

Les prévisions du supplément aux Perspectives économiques en Afrique de la Banque, publié le 30 janvier, soulignent que la croissance de l’Afrique était, auparavant, prévue à 3,9 % en 2020 et à 4,1 % en 2021.

En outre, le supplément avertit que les perspectives de croissance pour 2021 et au-delà dépendraient largement de l’efficacité des gouvernements africains à aplatir la courbe de l’épidémie et des politiques de réouverture des économies.

Dans ce contexte, les gouvernements et les partenaires au développement doivent intervenir de manière mieux coordonnée, plus ciblée et plus rapide pour limiter efficacement les répercussions de la crise de la Covid-19, fait observer la BAD.

« Pour rouvrir les économies, les décideurs politiques devraient adopter une approche progressive et graduelle qui évalue soigneusement les compromis entre le redémarrage trop rapide de l’activité économique et la préservation de la santé des populations », a déclaré Charles Leyeka Lufumpa, économiste en chef par intérim et vice-président pour la Gouvernance économique et la gestion des connaissances à la Banque.  

Les activités économiques peuvent être relancées progressivement sur la base des risques de transmission des différents secteurs, indique le rapport qui relève que sur le plan clinique, seuls 21 des 54 pays d’Afrique ont les moyens de faire face aux épidémies.

Le supplément ressort que la courbe de la pandémie en Afrique est en train de s’aplatir progressivement. Cependant, compte tenu des insuffisances des systèmes de santé et de la protection sociale, le virus reste une menace pour les vies humaines.

Selon le rapport de la Banque, l’Afrique pourrait perdre entre 145,5 milliards et 189,7 milliards de dollars américains de croissance en 2020.

Hanan Morsy, la directrice du Département des politiques macroéconomiques, des prévisions et de la recherche à la Banque africaine de développement affirme que le supplément des Perspectives économiques en Afrique 2020 montre que pour la première fois depuis un demi-siècle, l’Afrique serait confrontée à une récession économique en raison des retombées de la pandémie de la Covid-19.

Cela affecterait les progrès réalisés en matière de réduction de la pauvreté car on estime que 49 millions d’Africains pourraient être poussés dans la pauvreté, avec environ 30 millions d’emplois sur le point de disparaître.

 L’institution suggère également de nouvelles politiques de régulation du marché du travail destinées à protéger les salariés et les emplois, ainsi que des politiques structurelles devant permettre aux économies africaines de se reconstruire et d’améliorer leur résilience face aux chocs futurs.

Le tourisme, les transports et les loisirs seront certainement les secteurs qui tarderont le plus à repartir. Entre 2017 et 2018, le secteur du tourisme et des voyages en Afrique avait progressé de 5,6 % (moyenne internationale de 3,9 %), poursuit la note.

Selon Morsy, le supplément prévoyait que dans le pire des cas, 49 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés vers l’extrême pauvreté par les conséquences de la pandémie. Le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté en Afrique (en usant du seuil de pauvreté international de 1,90 $) pourrait atteindre 453,4 millions en 2020 en raison de la pandémie, contre 425,2 millions dans un scénario sans pandémie.

Selon les auteurs du supplément, les populations d’Afrique de l’Ouest et du centre courent un risque plus élevé de tomber dans l’extrême pauvreté en raison de la pandémie, mais le Covid-19 pourrait également aggraver la pauvreté en Afrique orientale et australe.

Les cas confirmés de Covid-19 dans 54 pays africains s’élevaient à 304 642 pour 8 087 décès signalés au 22 juin 2020. Mais selon le supplément, en réalité les chiffres rapportés étaient probablement plus élevés en raison des capacités de test limitées dans la plupart des pays, conclut la note.

Covid -19 : l’Af’Sud franchit le cap des 200.000 cas

L’Afrique du Sud a franchi la barre des 200.000 cas de coronavirus, dépassant l’Allemagne pour devenir le 15èmepays le plus durement touché par la pandémie.Selon les dernières statistiques du ministère de la Santé mardi, l’Afrique du Sud avait enregistré mardi après-midi 205.721 cas de coronavirus, dont 3.310 qui ont succombé à la maladie.

Cela représentait près de 42% du nombre total de cas en Afrique, qui s’élevaient à 492.805 cas mardi midi.

Le pays dépasse le nombre d’infections enregistrées sur le continent africain, devant l’Egypte et le Nigeria. L’Egypte avait 76.222 cas tandis que le Nigeria en comptait 29.286. L’Afrique du Sud se classe désormais au 15ème mondial, le nombre de cas ayant doublé au cours des deux dernières semaines, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Les Etats-Unis figurent en tête de liste mondiale des pays les plus touchés, avec plus de trois millions de cas, suivis du Brésil, qui comptait plus de 1,6 million de cas mardi.

L’Arabie saoudite, l’Inde, la Russie, le Pérou, l’Espagne, le Chili, le Royaume-Uni, le Mexique, l’Iran, l’Italie, le Pakistan, l’Arabie saoudite et la Turquie sont entre autres, les pays affichant des taux de Covid-19 plus élevés que l’Afrique du Sud.

un scientifique sud-africain dans le Comité d’essai du vaccin anti- covid-19

Un scientifique sud-africain fait partie d’un groupe d’experts de 12 membres du Data and Safety Monitoring Board basé aux Etats-Unis pour les premiers essais cliniques du vaccin contre le coronavirus, a appris APA mardi.Malegapuru Makgoba, qui est actuellement le Médiateur de la santé du pays et le président par intérim d’Eskom, la société nationale d’électricité est également académicien avec le grade de professeur.

L’invitation à siéger au distingué panel a été lancée par le gouvernement américain, qui a nommé le scientifique pour rejoindre 11 autres scientifiques, médecins, éthiciens et biostatisticiens des Etats-Unis, du Brésil et de la Grande-Bretagne.

Selon le Département américain de la santé et des services sociaux, les membres du Conseil d’administration relevant de celui-ci ont été sélectionnés en fonction de leur expertise et de leur expérience dans le domaine de la santé.

Ce Conseil est responsable de la sécurité des participants, de l’efficacité et de l’immunogénicité du vaccin candidat testé ou en cours d’essai – et c’est la structure finale qui se prononce sur l’approbation des vaccins.

Les recommandations du conseil auraient un impact énorme sur la réponse globale, surtout en Afrique du Sud, à la pandémie de Covid-19, selon l’autorité investie du pouvoir de nomination.

Bien que le comité soit indépendant des chercheurs, des organisations et des institutions menant les essais cliniques actuels sur les vaccins, il a le pouvoir de recommander l’arrêt précoce d’un essai en cas de problème de sécurité des participants.

Quant à Eskom, elle a déclaré: « Nous sommes fiers qu’un scientifique africain associé à Eskom ait reçu cette reconnaissance.

« Nous sommes convaincus que le professeur Makgoba mettra ses compétences au service de la lutte contre la pandémie et mettra son expertise scientifique au service de l’humanité tout entière ».

L’Afrique du Sud a effectué plus de 1,8 million de tests, identifié 205.721 cas de coronavirus, dont 3.310 d’entre eux ont succombé à la maladie, et 98.000 des patients de la Covid-19 s’en sont remis, selon le ministère local de la Santé.

Le Botswana mène des tests de médicaments injectables contre le Vih

Quelque 91 Botswanais se sont inscrits à un essai médical pour tester l’efficacité d’un nouveau médicament contre le Vih, ont rapporté mardi les médias d’Etat.Le Daily News a déclaré que des gens participent à une étude du réseau de prévention du Vih (HPTN 084) entreprise dans le cadre du Partenariat entre le Botswana et l’Institut de Harvard contre le Sida.

Citant la responsable de l’étude, Alice Sehurutshi, le journal a indiqué que le but de l’étude était d’évaluer la sécurité et l’efficacité du cabotegravir injectable (CAB LA) par rapport à la pilule Truvada.

« Le HPTN 084 compare l’efficacité et l’innocuité de CAB LA au Truvada oral quotidien (TDF et FCT) pour la PrEP chez les femmes non infectées par le Vih en Afrique subsaharienne », a déclaré Sehurutshi.

Bien que l’agent injectable soit administré toutes les deux semaines, la pilule est prise tous les jours.

Le Botswana est l’un des pays Africains où le taux de prévalence du Vih/Sida est élevée.

Malawi : « Rebâtissons le pays des décombres » ( Chakwera )

Le président nouvellement élu du Malawi, Lazarus Chakwera, a mis au défi ses compatriotes de travailler en équipe pour reconstruire le pays après des années d’impunité et de corruption qui l’ont laissé en « ruines ».Chakwera s’exprimait lundi à Lilongwe, suite à l’annulation des célébrations du 56e anniversaire d’indépendance du pays, en raison des craintes liées à la propagation de la Covid-19, qui devaient se tenir au stade national Bingu, dans la capitale du Malawi.

Mais à la surprise générale, le président a tenu une cérémonie sobre pour recevoir son épée de Chef suprême des Forces armées du Malawi au Camp militaire de Kamuzu devant 100 invités qui portaient des masques, dont le vice-président Saulos Chilima et le vice-président tanzanien Samia Suluhu qui représentait le président John Magufuli. 

 L’épée est un geste symbolique de l’armée indiquant qu’elle reconnait Chakwera comme son commandant en chef.

 Au cours de son discours d’une heure à la suite d’un défilé militaire, le président a déclaré que les dirigeants du pays avaient laissé tomber les Malawiens  au cours des deux dernières décennies en raison de l’impunité et de la corruption dans la prestation des services.

 Il a mis les Malawiens  au défi de « travailler dur en équipe afin de reconstruire le pays à partir des décombres ».

 Pour y parvenir, il faut une « responsabilité collective de nous tous, Malawiens ». Nous devons déblayer les décombres de l’impunité du gouvernement et des autres institutions qui ont laissé le pays en ruines », a déclaré l’ancien évangéliste.

 Le processus de reconstruction, poursuit-il, sera douloureux et il a invité ses compatriotes à s’assurer que cela ne les empêcherait pas de progresser. Chakwera a assuré qu’il ferait de son mieux pour servir son pays.

 « Nous devons prendre nos responsabilités dans la reconstruction du Malawi. Si nous avons fait partie du problème, alors il est temps pour nous de faire partie de la solution », a déclaré le président.

 Il a remercié les Malawiens de tous horizons – à commencer par la population, les entreprises, les soldats, le système judiciaire et les fonctionnaires – pour leur courage à encourager un changement de régime pacifique.

Af’Sud : « Protéger les personnes âgées contre la Covid-19 » (Ramaphosa)

Alors que les cas de coronavirus augmentent chaque jour en Afrique du Sud, le président Cyril Ramaphosa a appelé lundi ses compatriotes à protéger les personnes âgées du virus.Il a déclaré que les Sud-Africains pouvaient le faire en évitant les visites sociales, en particulier aux personnes âgées qui ont des problèmes de santé sous-jacents.

 Le coronavirus « peut infecter tout le monde, mais les personnes âgées sont parmi celles qui courent le plus grand risque de tomber gravement malades et peut-être de mourir », a-t-il noté.

 « Malheureusement, quelques cas de contaminations dans les maisons de retraite et les centres de soins, qui ont entraîné un certain nombre de décès », a regretté le président.

 M. Ramaphosa a expliqué que les personnes âgées souffrant de problèmes médicaux sous-jacents tels que l’hypertension, le diabète et les maladies cardiaques devaient être particulièrement prudentes en restant chez elles si possible et en continuant à prendre leurs médicaments.

 M. Ramaphosa a reconnu qu’en raison de leur incapacité à rencontrer leurs amis et leur famille, à assister aux réunions de l’église et de la société, de nombreux seniors se sentaient naturellement seuls.

 Il a suggéré l’utilisation des réseaux sociaux comme les chats vidéo ou les simples téléphones pour envoyer des messages aux membres âgés de la famille afin de leur sauver la vie.

 Alors qu’un tiers des patients admis dans les hôpitaux avec la maladie ont au moins une comorbidité, M. Ramaphosa a déclaré que ceux qui ont des conditions sous-jacentes pouvaient désormais faire des tests de dépistage de la maladie même s’ils étaient asymptomatiques.

 Il a exhorté les personnes sous traitement chronique à poursuivre leur traitement et à observer toutes les mesures barrières.

 Quelque 3.199 Sud-Africains sont morts de la Covid-19 sur 196.750 cas depuis que la maladie a éclaté dans le pays au cours de la première semaine de mars 2020.

Le président du Malawi investi lors d’une cérémonie sobre

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a annulé la cérémonie d’investiture en grande pompe très médiatisée prévue lundi et opté pour un événement sobre, craignant que celui-ci n’augmente le nombre de cas de coronavirus dans le pays.Le président nouvellement élu devait prêter serment au cours d’une cérémonie à laquelle devaient assister plus de 40.000 personnes dans un stade de la capitale, Lilongwe. 

Craignant que l’organisation d’un événement d’une telle ampleur n’aggrave la situation de la Covid-19 dans le pays, Chakwera a dû opter pour un événement sobre dans une caserne de l’armée à Lilongwe. La cérémonie n’a réuni qu’une centaine de personnes. 

Il y a quelques jours, Chakwera a exprimé son inquiétude quant à l’augmentation des cas de coronavirus au Malawi. Ce lundi, le pays a enregistré 1.742 cas de Covid-19 dont 19 décès.

Af’Sud: AI appelle à la fin de l’impunité des violences basées sur le genre

La section sud-africaine d’Amnesty International a exhorté le gouvernement et le peuple à mettre fin à l’impunité généralisée qui entoure les violences basées sur le genre (VBG) dans le pays.L’Afriqe du Sud a vu un nombre accru de cas de VBG signalés depuis le début du confinement lié au coronavirus de niveau 3 en juin. L’un des incidents choquants a été celui d’une femme enceinte de Soweto qui a été retrouvée pendue à un arbre. Son corps avait reçu plusieurs coups de couteau.

« Le gouvernement et le peuple doivent lutter contre la violence basée sur le genre avec le même zèle et les mêmes efforts coordonnés qu’ils ont démontrés avec la pandémie de coronavirus », a déclaré, hier jeudi, la Directrice générale d’Amnesty International en Afrique du Sud, Shenilla Mohamed.

Elle a ajouté : « Il est temps de briser le silence. Pas seulement le silence du gouvernement – mais aussi le silence de la société. Chacun de nous se doit de sonner l’alerte sur les abus, d’arrêter les agresseurs et refuser de prendre du recul, et permettre à cette ombre pandémique de violence de se poursuivre ».

L’organisation a réitéré son appel au gouvernement pour qu’il redouble d’efforts pour garantir le respect et la protection des droits des femmes et des filles.

« Le gouvernement sud-africain doit tenir sa promesse d’introduire et de mettre en œuvre sans plus tarder, une législation sur la VBG. Seule une action urgente, décisive et concrète apportera le changement crucial nécessaire pour arrêter la guerre de l’Afrique du Sud contre les femmes et les filles », a-t-elle déclaré.

L’organisation de défense des droits de l’homme réagissait à un débat au Parlement sur la violence basée sur le genre (VBG), organisé cette semaine, sur fond de manifestations devant la Chambre au Cap.

Af’Sud: 4.000 détenus libérés pour prévenir la Covid-19

L’Afrique du Sud a élargi 4.138 prisonniers dans le cadre de l’assouplissement des restrictions d’emprisonnement dans e le pays, notamment la distanciation sociale dans les prisons, a appris APA mercredi.Selon le ministre de la Justice et des Services correctionnels, Ronald Lamola, les personnes bénéficiant de cette liberté conditionnelle sont des délinquants à faible risque libérés pour la décongestion des prisons surpeuplées d’Afrique du Sud, dans le cadre des mesures de prévention de la Covid-19.

« Oui, des progrès minimes ont été réalisés en raison des processus à suivre lors de la libération conditionnelle des délinquants condamnés. Le 11 mai 2020, le ministère a commencé le processus de mise en liberté de certains délinquants à faible risque. A la date du 24 juin 2020, le nombre total de délinquants libérés était de 4 138 », a déclaré le ministre.

Au 30 juin 2020, le nombre total de cas confirmés de Covid-19 au sein du ministère des Services correctionnels lui-même s’élevait à 2.424 cas, dont 1.193 fonctionnaires et 1.231 détenus.

Malawi: dissolution des conseils d’administration de 60 entreprises parapubliques

Le nouveau président du Malawi, Lazarus Chakwera, a supprimé les conseils d’administration d’au moins 60 structures parapubliques, quelques jours seulement après sa prise de fonction.Un communiqué du gouvernement reçu mercredi à APA indique que la mesure de dissolution de ces conseils d’administration prend effet immédiatement, Chakwera ne perdant pas de temps pour respecter sa promesse électorale de « désinfecter et restaurer la santé mentale du système ».

Chakwera, qui a prêté serment dimanche dernier après avoir battu le président sortant, Peter Mutharika lors de la reprise du scrutin présidentiel de la semaine dernière, est arrivé au pouvoir en promettant de vastes réformes des institutions de l’Etat.

Parmi les structures touchées par l’ordonnance de dissolution, figurent la Malawi Broadcasting Corporation (radiotélévision nationale), l’Autorité de régulation des communications et des normes, la Commission de l’approvisionnement en électricité et la Commission nationale des examens.

Afrique du Sud : Baisse de 2% du PIB au premier trimestre 2020 – (agence)

L’économie sud-africaine, touchée par la récession et la crise sanitaire du coronavirus, a enregistré une baisse du produit intérieure brut (PIB) de deux pour cent au cours du premier trimestre 2020, a déclaré mardi l’institut de statistiques sud-africain (SSA).Selon un rapport de SAA, la contraction est due au déclin de plusieurs secteurs économiques clés tels que l’exploitation minière, l’industrie manufacturière et le commerce, tandis qu’une récession de 30% a été enregistré pendant la période de confinement. 

 « L’industrie minière et des carrières a chuté de 21,5% et a contribué à la croissance du PIB à hauteur de 1,7 point de pourcentage », a déclaré SSA, ajoutant que la production de minerai de fer, de minerai de manganèse, d’autres minéraux métalliques et de chrome a baissé.

 L’industrie manufacturière s’est contractée de 8,5% au cours de cette période, « sept des dix divisions manufacturières ont enregistré des taux de croissance négatifs au cours du premier trimestre », indique SSA.

 « Les divisions qui ont le plus contribué à la baisse sont le pétrole, les produits chimiques, les produits en caoutchouc et en plastique ; le fer et l’acier de base, les produits en métaux non ferreux, les produits métalliques et les machines, et les véhicules à moteur, les pièces et accessoires et autres équipements de transport », a déclaré l’agence.

 Le secteur de l’électricité, du gaz et de l’eau, souligne l’agence, s’est contractée de 5,6% au cours du premier trimestre, en grande partie en raison de la baisse de la distribution d’électricité et de la consommation d’eau.

 En outre, le secteur du bâtiment a diminué de 4,7%. Des baisses ont été signalées pour les bâtiments résidentiels, les bâtiments non résidentiels et les travaux de construction, a déclaré l’agence.

 Toutefois, l’agriculture, la sylviculture et l’industrie de la pêche ont augmenté de 27,8% et ont contribué à la croissance du PIB à hauteur de 0,5 point de pourcentage, a déclaré Stats SA.

 Cette hausse est principalement due à l’accroissement de la production des grandes cultures, des produits horticoles et des produits d’origine animale.

Mozambique: 211.000 déplacés internes à Cabo Delgado

Plus de 200.000 personnes ont été déplacées dans la province de Cabo Delgado au Mozambique, où des groupes armés ont attaqué des installations gouvernementales et des civils, a annoncé mardi l’ONU.Le Mozambique subit une vague d’attaques armées dans la province de Cabo Delgado depuis octobre 2017 et celles-ci se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des centaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires ou à tout autre service de base. 

Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré que la situation humanitaire dans la province de Cabo Delgado s’est considérablement détériorée au cours des six derniers mois en raison de l’insécurité et de la violence. 

« Les déplacements ont augmenté rapidement en raison de l’escalade de la violence, avec 211 485 personnes déplacées à l’intérieur de la province », a déclaré l’agence onusienne dans sa mise à jour sur la situation sécuritaire au Mozambique. 

Elle a révélé que plus de 300 incidents violents ont été enregistrés depuis 2017, dont plus de 100 depuis janvier. Il s’agit notamment d’attaques « sur des villages par des individus armés et d’affrontements entre les forces de sécurité et les groupes armés ». 

« Les attaques des groupes armés ont détruit plus de 107 écoles (dont un centre de formation des enseignants) jusqu’à présent, touchant plus de 56 000 enfants et près de 1 100 enseignants. Au cours des dernières semaines, les attaques ont augmenté en ampleur et en portée, les districts de Palma, Mocimboa da Praia, Nangade, Muidumbe, Macomia et Quissanga étant les plus touchés », indique la note. 

L’escalade de la violence a empêché l’accès à Cabo Delgado des responsables de l’aide, les organisations humanitaires travaillant dans la province ayant de sérieuses difficultés à atteindre les personnes dans le besoin. 

Les récentes attaques contre les capitales des districts de Mocimboa da Praia, Quissanga, Muidumbe et Macomia ont forcé de nombreux acteurs humanitaires à se retirer temporairement des centres vitaux de Pemba et Maputo, réduisant ainsi leur capacité à évaluer et à répondre aux besoins croissants.

Covid-19 : le Mozambique prolonge l’état d’urgence pour la troisième fois

Le président mozambicain Filipe Nyusi a à nouveau prolongé l’Etat d’urgence de 30 jours supplémentaires, tout en assouplissant certaines des mesures visant à contenir la propagation du coronavirus.M. Nyusi a déclaré dans un discours télévisé dimanche soir que la prolongation prenait effet le 30 juin et se serait maintenue jusqu’à la fin juillet.

C’est la troisième fois que le président prolonge l’Etat d’urgence qui a été imposé pour la première fois en avril dernier.

Il a révélé que le gouvernement mettrait à profit de la période de prolongation pour assouplir progressivement les mesures restrictives qui sont en place depuis deux mois.

« Nous avons décidé de maintenir le niveau 3 et d’ajuster certaines mesures qui ont un impact sur le pays, de manière progressive, pour permettre à certains secteurs de reprendre leurs activités », a déclaré Nyusi.

Certains des secteurs qui devraient rouvrir sont l’éducation, la fabrication et le tourisme, mais Nyusi a déclaré que la réouverture devrait se faire dans le strict respect des protocoles de santé portant sur la Covid-19.

« La reprise des cours en présentiel dans l’enseignement primaire et secondaire se déroulera en trois phases qui seront annoncées dans quelques jours », a déclaré Nyusi.

Il a cependant averti que la mesure d’assouplissement pourrait être inversée si les cas de coronavirus augmentent dans le pays.

Le Mozambique a enregistré jusqu’à présent 859 cas de coronavirus, dont cinq décès.

Malawi : le nouveau président nomme un Cabinet intérimaire

Le président nouvellement élu du Malawi, Lazarus Chakwera, a formé un cabinet «d’urgence» de cinq membres pour jeter les bases de nominations futures.Le parti du Congrès du Malawi et ses partenaires de la coalition UTM dirige le pays pour la première fois en 26 ans, a annoncé lundi son bureau.

Les cinq ministres sont responsables des finances, de l’ordre public et de l’administration, a indiqué le bureau du président.

Dans la formation, Chakwera a nommé son vice-président Saulos Chilima pour s’occuper du ministère de la Planification économique et du Développement et des Réformes du secteur public.

L’ancien homme d’affaires des assurances, Felix Mlusu, est le nouveau ministre des Finances, tandis que Mordecai Msiska, un avocat né au Zimbabwe, par ailleurs rédacteur de la Constitution du Malawi, est nommé ministre de la Justice et des Affaires constitutionnelles.

L’ancien patron de la jeunesse du MCP, Richard Chimwendo Banda, devient le nouveau ministre de la Sécurité intérieure qui, entre autres, contrôle les services de police du pays.

Le nouveau Procureur général du pays est Chikosa Silungwe, qui s’est associé à Msiska pour plaider avec succès contre la réélection de l’ancien président Peter Mutharika en mai 2019 à la suite d’irrégularités de vote, notamment l’utilisation de liquide correctionnel sur les chiffres des feuilles de pointage.

En février, la Cour constitutionnelle du Malawi a annulé le scrutin de 2019, mais a décidé que Mutharika resterait en fonction en tant que président intérimaire, alors que le pays se préparait à organiser de nouvelles élections dans les 150 jours.

Les nouvelles élections ont permis à Chakwera de remporter la victoire après le scrutin du 23 juin.

Le Cabinet complet sera nommé en temps voulu, a assuré le bureau de la Présidence.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

A lire aussi: Covid-19: une aide marocaine massive à des pays africains

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

A lire aussi: Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

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Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

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De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

A lire aussi: Covid-19: une aide marocaine massive à des pays africains

M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

A lire aussi: Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

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M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

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Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

L’agence Moody’s sceptique quant à la stabilisation de la dette sud-africaine

L’agence de notation mondiale Moody’s a exprimé son scepticisme quant aux efforts de l’Afrique du Sud pour stabiliser en quatre ans son économie touchée par la récession et le coronavirus, comme le prévoit Pretoria, a déclaré l’agence vendredi.Selon Moody’s, « il sera extrêmement difficile » pour le gouvernement du président Cyril Ramaphosa de stabiliser rapidement la situation compte tenu de la dette croissante du pays, exacerbée par la pandémie et le confinement national en cours.

 Le ministre des Finances Tito Mboweni a présenté cette semaine un budget supplémentaire qui prévoit un déficit budgétaire plus important, alors que la dette publique est estimée à plus de trois quarts du produit intérieur brut à moyen terme.

 La solution à ce problème a été que l’Afrique du Sud emprunte des fonds auprès d’organisations financières internationales telles que la Nouvelle Banque de développement du BRICS et un prêt redouté de 4,2 milliards de dollars du Fonds monétaire international est devenu une pomme de discorde entre les partenaires du gouvernement.

 Le parti communiste sud-africain (SACP), partenaire d’alliance du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, et plusieurs législateurs ont émis des réserves sur la décision de Mboweni de garantir ces prêts, affirmant que cela compromettrait la souveraineté du pays.  

 Leur argument est que des conditions telles que les ajustements structurels, qui accompagnent normalement les prêts du FMI, ont par le passé mis en faillite leurs bénéficiaires.

 Mais le ministre a déclaré que le prêt qu’il demandait au FMI ne serait pas assorti de telles conditions, ajoutant que le pays devait mobiliser toutes les ressources disponibles afin de stimuler la croissance. 

 L’économie sud-africaine était en récession avant la pandémie de coronavirus et Mboweni prévoyait une contraction de 7,2% de l’économie en 2020.

L’agence Moody’s sceptique quant à la stabilisation de la dette sud-africaine

L’agence de notation mondiale Moody’s a exprimé son scepticisme quant aux efforts de l’Afrique du Sud pour stabiliser en quatre ans son économie touchée par la récession et le coronavirus, comme le prévoit Pretoria, a déclaré l’agence vendredi.Selon Moody’s, « il sera extrêmement difficile » pour le gouvernement du président Cyril Ramaphosa de stabiliser rapidement la situation compte tenu de la dette croissante du pays, exacerbée par la pandémie et le confinement national en cours.

 Le ministre des Finances Tito Mboweni a présenté cette semaine un budget supplémentaire qui prévoit un déficit budgétaire plus important, alors que la dette publique est estimée à plus de trois quarts du produit intérieur brut à moyen terme.

 La solution à ce problème a été que l’Afrique du Sud emprunte des fonds auprès d’organisations financières internationales telles que la Nouvelle Banque de développement du BRICS et un prêt redouté de 4,2 milliards de dollars du Fonds monétaire international est devenu une pomme de discorde entre les partenaires du gouvernement.

 Le parti communiste sud-africain (SACP), partenaire d’alliance du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, et plusieurs législateurs ont émis des réserves sur la décision de Mboweni de garantir ces prêts, affirmant que cela compromettrait la souveraineté du pays.  

 Leur argument est que des conditions telles que les ajustements structurels, qui accompagnent normalement les prêts du FMI, ont par le passé mis en faillite leurs bénéficiaires.

 Mais le ministre a déclaré que le prêt qu’il demandait au FMI ne serait pas assorti de telles conditions, ajoutant que le pays devait mobiliser toutes les ressources disponibles afin de stimuler la croissance. 

 L’économie sud-africaine était en récession avant la pandémie de coronavirus et Mboweni prévoyait une contraction de 7,2% de l’économie en 2020.

L’UA appelée à coopérer pour mettre au point un vaccin anti-covid 19

Les dirigeants africains devraient soutenir les efforts pour développer un vaccin contre le nouveau coronavirus sur le continent, a déclaré jeudi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Ramaphosa, l’actuel président de l’Union africaine s’exprimait dans une allocution lors d’une conférence virtuelle de deux jours sur le rôle de leadership de l’Afrique dans la mise au point et l’accès aux vaccins contre la Covid-19.

Il a estimé que si la maladie était encore à ses débuts en Afrique, les infections, elles, augmentaient, pendant que les pays assouplissaient leurs confinements face à une pression sociale et économique croissante.

Ramaphosa a déclaré qu’il était donc essentiel qu’il y ait d’importantes capacités locales de fabrication de vaccins en Afrique pour aider à sauver sa population du virus mortel.

« Le succès de la mise au point et de l’accès à un vaccin sûr pour tous les Africains nécessite la collaboration et la coopération de tous les Etats membres », a déclaré Ramaphosa lors de la conférence qui a pris fin jeudi.

La réunion a réuni des dirigeants africains, des experts et d’autres parties prenantes clés.

« Nous devons avoir une feuille de route qui implique les efforts des Africains pour produire des vaccins efficaces, sûrs et à des prix abordables », a déclaré le président de l’UA.

Il a également évoqué la nécessité de mobiliser des ressources auprès des bailleurs internationaux et de l’intérieur du continent pour garantir l’approvisionnement du vaccin une fois qu’il aura été développé.

« En travaillant ensemble, en mettant en commun nos ressources et en investissant dans l’innovation, nous surmonterons cette grave menace pour la santé et le bien-être de nos populations », a conclu Cyril Ramaphosa.

L’UA appelée à coopérer pour mettre au point un vaccin anti-covid 19

Les dirigeants africains devraient soutenir les efforts pour développer un vaccin contre le nouveau coronavirus sur le continent, a déclaré jeudi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Ramaphosa, l’actuel président de l’Union africaine s’exprimait dans une allocution lors d’une conférence virtuelle de deux jours sur le rôle de leadership de l’Afrique dans la mise au point et l’accès aux vaccins contre la Covid-19.

Il a estimé que si la maladie était encore à ses débuts en Afrique, les infections, elles, augmentaient, pendant que les pays assouplissaient leurs confinements face à une pression sociale et économique croissante.

Ramaphosa a déclaré qu’il était donc essentiel qu’il y ait d’importantes capacités locales de fabrication de vaccins en Afrique pour aider à sauver sa population du virus mortel.

« Le succès de la mise au point et de l’accès à un vaccin sûr pour tous les Africains nécessite la collaboration et la coopération de tous les Etats membres », a déclaré Ramaphosa lors de la conférence qui a pris fin jeudi.

La réunion a réuni des dirigeants africains, des experts et d’autres parties prenantes clés.

« Nous devons avoir une feuille de route qui implique les efforts des Africains pour produire des vaccins efficaces, sûrs et à des prix abordables », a déclaré le président de l’UA.

Il a également évoqué la nécessité de mobiliser des ressources auprès des bailleurs internationaux et de l’intérieur du continent pour garantir l’approvisionnement du vaccin une fois qu’il aura été développé.

« En travaillant ensemble, en mettant en commun nos ressources et en investissant dans l’innovation, nous surmonterons cette grave menace pour la santé et le bien-être de nos populations », a conclu Cyril Ramaphosa.

Post Covid-19: L’Af’Sud veut six mmilliards US pour créer des emplois

Le gouvernement sud-africain devra injecter six milliards de dollars dans l’économie pour créer des emplois à la suite des dommages causés au pays par la pandémie de coronavirus, a annoncé le ministre des Finances, Tito Mboweni.Présentant un budget supplémentaire à l’Assemblée nationale au Cap, hier mercredi, Mboweni a déclaré que les fonds comprendraient un programme public d’emploi réaffecté et une intervention présidentielle pour l’emploi des jeunes.

Il a révélé que « l’initiative de création et de protection des emplois du président Cyril Ramaphosa sera déployée à moyen terme (au cours des trois prochaines années) ». « Au cours de cet exercice, un montant de 360 millions de dollars a déjà été alloué et 115 millions de dollars supplémentaires ont été réservés principalement à cette fin », a déclaré le ministre.

Le chômage en Afrique du Sud est passé à 30,1% au premier trimestre de l’année et il est à craindre qu’il n’atteigne 50% avant la fin de la pandémie.

« Ces chiffres montrent que le chômage est notre plus grand défi. Ce programme de soutien économique réserve 6 milliards de dollars pour une réponse globale pluriannuelle à notre crise de l’emploi », a poursuivi le ministre.

Post Covid-19: L’Af’Sud veut six mmilliards US pour créer des emplois

Le gouvernement sud-africain devra injecter six milliards de dollars dans l’économie pour créer des emplois à la suite des dommages causés au pays par la pandémie de coronavirus, a annoncé le ministre des Finances, Tito Mboweni.Présentant un budget supplémentaire à l’Assemblée nationale au Cap, hier mercredi, Mboweni a déclaré que les fonds comprendraient un programme public d’emploi réaffecté et une intervention présidentielle pour l’emploi des jeunes.

Il a révélé que « l’initiative de création et de protection des emplois du président Cyril Ramaphosa sera déployée à moyen terme (au cours des trois prochaines années) ». « Au cours de cet exercice, un montant de 360 millions de dollars a déjà été alloué et 115 millions de dollars supplémentaires ont été réservés principalement à cette fin », a déclaré le ministre.

Le chômage en Afrique du Sud est passé à 30,1% au premier trimestre de l’année et il est à craindre qu’il n’atteigne 50% avant la fin de la pandémie.

« Ces chiffres montrent que le chômage est notre plus grand défi. Ce programme de soutien économique réserve 6 milliards de dollars pour une réponse globale pluriannuelle à notre crise de l’emploi », a poursuivi le ministre.

Af’Sud: un plan pour sauver South African Airways

Le gouvernement sud-africain a appelé mercredi les créanciers à soutenir un plan visant à sauver la compagnie aérienne nationale South African Airways d’une éventuelle faillite.Le ministère des Entreprises publiques a déclaré que « l’approbation du plan de sauvetage de l’entreprise aiderait les créanciers et les employés à être les co-créateurs d’une nouvelle compagnie aérienne », avant le vote de jeudi pour approuver un plan de sauvetage pour la South African Airlines (SAA) à court de liquidités.

 Selon le plan de sauvetage, le gouvernement doit trouver un financement de 6 milliards de dollars US pour restructurer SAA.

 L’argent serait utilisé pour rembourser les créanciers et les 3 000 travailleurs qui devraient être licenciés.

 Les créanciers doivent voter jeudi sur le nouveau plan de restructuration. Toutefois, l’un des créanciers – la compagnie aérienne privée South African Airlink – a saisi la justice mercredi pour tenter d’empêcher le vote d’avoir lieu.

 Le plan a été publié la semaine dernière par les administrateurs de la compagnie aérienne publique SAA, après de longs retards dus à des querelles avec le gouvernement et les 4000 travailleurs de la compagnie aérienne qui sont confrontés à des licenciements massifs.

 Le gouvernement a fait pression sur les administrateurs pour qu’ils sauvent la compagnie aérienne sous une forme ou une autre, même si elle n’a réalisé aucun bénéfice depuis 2011 et a survécu grâce à des plans de sauvetage de l’État pour la maintenir à flot.

 Le plan de sauvetage prévoit également une réduction de la flotte de SAA, une mesure qui est déjà en cours car la majeure partie de la flotte de la compagnie aérienne était louée.

 Comme prévu, les syndicats de la compagnie aérienne se sont opposés au plan de sauvetage en raison des suppressions d’emplois massives prévues, menaçant de poursuivre la compagnie en justice pour faire cesser les licenciements.

Af’Sud: un plan pour sauver South African Airways

Le gouvernement sud-africain a appelé mercredi les créanciers à soutenir un plan visant à sauver la compagnie aérienne nationale South African Airways d’une éventuelle faillite.Le ministère des Entreprises publiques a déclaré que « l’approbation du plan de sauvetage de l’entreprise aiderait les créanciers et les employés à être les co-créateurs d’une nouvelle compagnie aérienne », avant le vote de jeudi pour approuver un plan de sauvetage pour la South African Airlines (SAA) à court de liquidités.

 Selon le plan de sauvetage, le gouvernement doit trouver un financement de 6 milliards de dollars US pour restructurer SAA.

 L’argent serait utilisé pour rembourser les créanciers et les 3 000 travailleurs qui devraient être licenciés.

 Les créanciers doivent voter jeudi sur le nouveau plan de restructuration. Toutefois, l’un des créanciers – la compagnie aérienne privée South African Airlink – a saisi la justice mercredi pour tenter d’empêcher le vote d’avoir lieu.

 Le plan a été publié la semaine dernière par les administrateurs de la compagnie aérienne publique SAA, après de longs retards dus à des querelles avec le gouvernement et les 4000 travailleurs de la compagnie aérienne qui sont confrontés à des licenciements massifs.

 Le gouvernement a fait pression sur les administrateurs pour qu’ils sauvent la compagnie aérienne sous une forme ou une autre, même si elle n’a réalisé aucun bénéfice depuis 2011 et a survécu grâce à des plans de sauvetage de l’État pour la maintenir à flot.

 Le plan de sauvetage prévoit également une réduction de la flotte de SAA, une mesure qui est déjà en cours car la majeure partie de la flotte de la compagnie aérienne était louée.

 Comme prévu, les syndicats de la compagnie aérienne se sont opposés au plan de sauvetage en raison des suppressions d’emplois massives prévues, menaçant de poursuivre la compagnie en justice pour faire cesser les licenciements.

Zambie: le ministre de la Santé arrêté pour enrichissement illicite

Le ministre zambien de la Santé, Chitalu Chilufya, a été arrêté mercredi sur des allégations d’enrichissement illicite.Le porte-parole de la Commission anti-corruption de Zambie, Jonathan Siame, a déclaré que Chilufya est accusé de quatre chefs d’accusation de possession de biens « raisonnablement suspectés d’être acquis illégalement ».

 « L’arrestation fait suite aux enquêtes que la commission a menées contre le ministre en relation avec les allégations ci-dessus », a déclaré M. Siame dans un communiqué.

 Le fonctionnaire a déclaré que le ministre a été libéré sous caution et qu’il doit comparaître devant le tribunal le 9 juillet.

Zambie: le ministre de la Santé arrêté pour enrichissement illicite

Le ministre zambien de la Santé, Chitalu Chilufya, a été arrêté mercredi sur des allégations d’enrichissement illicite.Le porte-parole de la Commission anti-corruption de Zambie, Jonathan Siame, a déclaré que Chilufya est accusé de quatre chefs d’accusation de possession de biens « raisonnablement suspectés d’être acquis illégalement ».

 « L’arrestation fait suite aux enquêtes que la commission a menées contre le ministre en relation avec les allégations ci-dessus », a déclaré M. Siame dans un communiqué.

 Le fonctionnaire a déclaré que le ministre a été libéré sous caution et qu’il doit comparaître devant le tribunal le 9 juillet.

Covid-19 : Aspen Medical peut répondre à la demande de dexaméthasone

Le fabricant de médicaments sud-africain Aspen a la capacité de produire 10 millions de dexaméthasone chaque mois si nécessaire, a déclaré un fonctionnaire mercredi.Ce stéroïde, qui a fait les gros titres pour sa capacité à traiter les patients atteints de coronavirus gravement malades, a été conçu à l’origine pour traiter les patients atteints de tumeurs, d’asthme et d’autres affections respiratoires.

 A cet égard, Aspen a déclaré qu’il fabriquait à la fois des injections et des comprimés de dexaméthasone, a déclaré Stephen Saad, Directeur général d’Aspen.

 Selon les scientifiques de l’université d’Oxford, la découverte de la capacité du stéroïde à traiter les patients gravement infectés par la Covid-19 a été « une avancée majeure ».

 Les résultats d’un essai mené par l’université ont montré que la dexaméthasone réduisait d’environ un tiers le taux de mortalité chez les patients atteints de Covid-19.

 Aspen, en tant que premier fournisseur de médicaments du pays, a une part de marché de 22% en Afrique sub-saharienne, selon Saad.