Société et politique parmi les divers sujets à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la sortie du droit-de-l’hommiste Seydi Gassama pour la protection de la communauté LGBT.« Seydi Gassama défend les droits des homosexuels », titre Vox Populi, notant que le directeur de la section sénégalaise d’Amnesty International « veut que l’Etat se conforme à ses obligations ». Selon lui, « il y a beaucoup de surenchère sur la question des LGBT ».

L’AS note aussi que « Amnesty épingle le Sénégal » sur la situation des droits humains. Le journal souligne que Seydi Gassama et Cie « défendent les homosexuels et tirent sur le régime ». Ce fut un « discours très gay de Seydi Gassama », note de son côté Le Quotidien.

Sur un autre sujet, ce quotidien pointe un « abus de confiance mutuelle » dans la prise en charge médicale des agents de l’Etat. Selon le journal, le président déchu de la Mutuelle de santé des agents de l’Etat « s’accroche à son fauteuil » pendant qu’il est épinglé par un rapport d’audit et fait l’objet de plaintes.

EnQuête publie un dossier sur l’imamat au Sénégal, une fonction qui aiguise les appétits et donne lieu à des controverses. Ceci fait dire au journal que « l’imam (est) dans tous ses éclats ».

En politique, Walf Quotidien reprend le secrétaire général du parti And Jef, Mamadou Diop Decroix, qui indique que « dans un pays démocratique, les émeutes auraient entraîné une démission du gouvernement ». Il prévient toutefois qu’ « aucun pyromane ne peut brûler notre tissu social ».

Sud Quotidien se demande, lui, si « le troisième mandat (est) en marche » en voyant l’organisation de meetings et les transhumances tous azimuts dans le camp du pouvoir.

Le Soleil informe qu’une « réunion présidentielle est prévue en fin juin » sur la formation professionnelle. En Conseil des ministres, hier, le chef de l’Etat a fait part de sa volonté de territorialiser l’emploi des jeunes au niveau des collectivités territoriales.

L’Observateur s’entretient avec Abdoulaye Aziz Ndao, colonel de la gendarmerie à la retraite, qui alerte contre « ces forces occultes qui ouvrent la voie aux terroristes ». « Si le président Macky Sall ne prend pas les devants, on risque de vivre ce qui s’est passé au Mozambique », a-t-il prévenu.

En football, Stades note que « Paris met fin à 2 ans et 19 matchs d’invincibilité du Bayern », battu hier (2-3) à domicile hier en quarts de finale aller de la Ligue des champions européenne.

Double buteur lors de cette affiche, le Français Kylian Mbappé déclare dans Record son amour pour « ce genre de matchs ».

Afrique : « le déficit de culture démocratique » à l’origine des crises électorales (chercheur)

Sur le continent noir, la lutte pour le pouvoir donne souvent lieu à des élections sous haute tension. Pour Gilles Yabi, analyste politique, il faut couper le mal à la racine.Du diagnostic du fondateur du Think tank Wathi, il ressort que « le déficit de culture démocratique » a plongé un certain nombre de pays africains dans des violences électorales récurrentes.

Pour que les scrutins, surtout la présidentielle, ne soient plus des moments d’instabilité, Gilles Yabi propose un remède : « Il faut investir dans les dimensions non électorales de la démocratie. Il s’agit notamment de l’éducation civique, de la culture politique, de la qualité de l’offre politique et de toutes les institutions impliquées dans l’organisation des élections. Il faut toujours penser à ces éléments même si on n’est pas en période électorale ».

S’exprimant ce mercredi 7 avril à Dakar, en marge de la conférence de presse de Partners West Africa Sénégal qui prépare un hommage au Général Lamine Cissé, le spécialiste des questions politiques a déconseillé la recherche de « solutions faciles ».

Par rapport au troisième mandat ayant divisé des pays africains, M. Yabi a soutenu que cette quête prouve « le manque d’éthique dans la gestion des affaires publiques », non sans mentionner qu’ « on ne peut pas consolider la démocratie si les gouvernants n’ont pas de culture démocratique ».

Les sources d’instabilité sont à éviter en Afrique de l’Ouest d’autant plus que les mouvements jihadistes y sévissent déjà. De l’avis du politologue, la région est confrontée à d’ « énormes défis sécuritaires » qui pourraient se corser « davantage dans le futur ».

Pour que cette prédiction ne se réalise pas, le Directeur exécutif de Wathi a invité à repenser la relation entre les gouvernants et les gouvernés. « La réponse strictement militaire ne suffit pas à régler durablement les problèmes de sécurité. On le voit bien au Sahel. Il faut également une approche politique, sociale et économique », a-t-il préconisé.

Dans le cadre de la célébration du second anniversaire de la disparition du Général Lamine Cissé (1939-2019), Partners West Africa Sénégal, dont il fut le tout premier président du Conseil d’administration, organise un colloque international le 16 avril prochain dans la capitale sénégalaise.

Le thème retenu pour ces activités de réflexion en mixte, présentiel et dématérialisé est « L’intégrité, l’éthique et la bonne gouvernance au service de la paix et de la sécurité, sur la voie tracée par un homme d’exception : le Général Lamine Cissé ».

Ce dernier fut notamment ministre de l’Intérieur du Sénégal, Chef d’Etat-Major Général des Armées du Sénégal, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique et Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest.

Afrique : « le déficit de culture démocratique » à l’origine des crises électorales (chercheur)

Sur le continent noir, la lutte pour le pouvoir donne souvent lieu à des élections sous haute tension. Pour Gilles Yabi, analyste politique, il faut couper le mal à la racine.Du diagnostic du fondateur du Think tank Wathi, il ressort que « le déficit de culture démocratique » a plongé un certain nombre de pays africains dans des violences électorales récurrentes.

Pour que les scrutins, surtout la présidentielle, ne soient plus des moments d’instabilité, Gilles Yabi propose un remède : « Il faut investir dans les dimensions non électorales de la démocratie. Il s’agit notamment de l’éducation civique, de la culture politique, de la qualité de l’offre politique et de toutes les institutions impliquées dans l’organisation des élections. Il faut toujours penser à ces éléments même si on n’est pas en période électorale ».

S’exprimant ce mercredi 7 avril à Dakar, en marge de la conférence de presse de Partners West Africa Sénégal qui prépare un hommage au Général Lamine Cissé, le spécialiste des questions politiques a déconseillé la recherche de « solutions faciles ».

Par rapport au troisième mandat ayant divisé des pays africains, M. Yabi a soutenu que cette quête prouve « le manque d’éthique dans la gestion des affaires publiques », non sans mentionner qu’ « on ne peut pas consolider la démocratie si les gouvernants n’ont pas de culture démocratique ».

Les sources d’instabilité sont à éviter en Afrique de l’Ouest d’autant plus que les mouvements jihadistes y sévissent déjà. De l’avis du politologue, la région est confrontée à d’ « énormes défis sécuritaires » qui pourraient se corser « davantage dans le futur ».

Pour que cette prédiction ne se réalise pas, le Directeur exécutif de Wathi a invité à repenser la relation entre les gouvernants et les gouvernés. « La réponse strictement militaire ne suffit pas à régler durablement les problèmes de sécurité. On le voit bien au Sahel. Il faut également une approche politique, sociale et économique », a-t-il préconisé.

Dans le cadre de la célébration du second anniversaire de la disparition du Général Lamine Cissé (1939-2019), Partners West Africa Sénégal, dont il fut le tout premier président du Conseil d’administration, organise un colloque international le 16 avril prochain dans la capitale sénégalaise.

Le thème retenu pour ces activités de réflexion en mixte, présentiel et dématérialisé est « L’intégrité, l’éthique et la bonne gouvernance au service de la paix et de la sécurité, sur la voie tracée par un homme d’exception : le Général Lamine Cissé ».

Ce dernier fut notamment ministre de l’Intérieur du Sénégal, Chef d’Etat-Major Général des Armées du Sénégal, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies en Centrafrique et Secrétaire Général des Nations Unies en Afrique de l’Ouest.

Sénégal : la BM s’investit pour l’accès universel à l’électricité

La Banque mondiale va allouer 300 millions de dollars, soit plus de 165 milliards FCFA pour financer l’accès universel à l’électricité.Le Sénégal est sur la bonne voie pour atteindre son objectif d’accès universel à l’électricité d’ici 2025. En effet, la Banque mondiale vient de lui accorder le tiers de la totalité du financement requis pour la réalisation de ce programme.

Dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA, l’institution de Bretton Woods informe qu’elle prépare deux projets additionnels avec le gouvernement du Sénégal pour atteindre ce but. Tout d’abord un projet régional qui permettra de raccorder les localités situées dans le périmètre des postes construits dans le cadre du Projet OMVG (Organisation pour la mise en Valeur du Fleuve Gambie). Mais également un projet national, en cours d’identification.

« Ces nouvelles interventions permettront d’électrifier une portion significative des 24% des ménages actuellement sans accès à l’électricité et de les sortir de la pauvreté », a déclaré le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et Cabo Verde, Nathan Belete.

Pour ce dernier, le défi à relever pour la réalisation de cette grande ambition n’est pas seulement la mobilisation du financement, mais c’est surtout le défi de la mise en œuvre. A l’en croire, cela passera par un renforcement institutionnel en termes d’organisation, de coordination, de contrôle et de suivi.

Le responsable de la BM a en outre salué les efforts qui ont permis d’atteindre « un niveau d’électrification enviable de l’ordre de 76 %, là où les pays de l’Afrique sub-saharienne ont pu apporter l’électricité à seulement deux cinquièmes (2/5) de leur population ».

Rappelant le rôle essentiel de l’électricité dans le développement et la transformation économique, Nathan Betele a soutenu que l’accès universel est une opportunité historique pour le pays pour atteindre l’émergence à l’horizon 2035.

En effet, souligne-t-il, en plus d’améliorer la qualité de vie des ménages, l’électrification est une condition essentielle au développement d’activités productives génératrices de revenus et de création d’emplois, notamment pour les jeunes. Elle permet également l’amélioration et la résilience de certains services publics essentiels comme l’éducation et la santé.

C’est pourquoi, au-delà des projets précités, son organisation accompagne actuellement le Sénégal pour atteindre l’objectif d’accès universel à travers d’autres projets que sont : le Projet d’Appui au Secteur de l’Électricité (PASE) et le Projet d’interconnexion régionale OMVG sans oublier le Projet régional Manantali 2.

Les deux projets nommés totalisent un financement de 200 millions de dollars. Ils permettront d’améliorer la couverture électrique du pays et de raccorder au réseau de nouvelles localités à travers la construction de dorsales moyenne tension notamment dans le sud et de lignes haute tension reliant le pays à ses voisins et au Système d’Échanges d’Énergie Électrique Ouest Africain.

Sénégal : la BM s’investit pour l’accès universel à l’électricité

La Banque mondiale va allouer 300 millions de dollars, soit plus de 165 milliards FCFA pour financer l’accès universel à l’électricité.Le Sénégal est sur la bonne voie pour atteindre son objectif d’accès universel à l’électricité d’ici 2025. En effet, la Banque mondiale vient de lui accorder le tiers de la totalité du financement requis pour la réalisation de ce programme.

Dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA, l’institution de Bretton Woods informe qu’elle prépare deux projets additionnels avec le gouvernement du Sénégal pour atteindre ce but. Tout d’abord un projet régional qui permettra de raccorder les localités situées dans le périmètre des postes construits dans le cadre du Projet OMVG (Organisation pour la mise en Valeur du Fleuve Gambie). Mais également un projet national, en cours d’identification.

« Ces nouvelles interventions permettront d’électrifier une portion significative des 24% des ménages actuellement sans accès à l’électricité et de les sortir de la pauvreté », a déclaré le Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, la Mauritanie, la Guinée-Bissau, la Gambie et Cabo Verde, Nathan Belete.

Pour ce dernier, le défi à relever pour la réalisation de cette grande ambition n’est pas seulement la mobilisation du financement, mais c’est surtout le défi de la mise en œuvre. A l’en croire, cela passera par un renforcement institutionnel en termes d’organisation, de coordination, de contrôle et de suivi.

Le responsable de la BM a en outre salué les efforts qui ont permis d’atteindre « un niveau d’électrification enviable de l’ordre de 76 %, là où les pays de l’Afrique sub-saharienne ont pu apporter l’électricité à seulement deux cinquièmes (2/5) de leur population ».

Rappelant le rôle essentiel de l’électricité dans le développement et la transformation économique, Nathan Betele a soutenu que l’accès universel est une opportunité historique pour le pays pour atteindre l’émergence à l’horizon 2035.

En effet, souligne-t-il, en plus d’améliorer la qualité de vie des ménages, l’électrification est une condition essentielle au développement d’activités productives génératrices de revenus et de création d’emplois, notamment pour les jeunes. Elle permet également l’amélioration et la résilience de certains services publics essentiels comme l’éducation et la santé.

C’est pourquoi, au-delà des projets précités, son organisation accompagne actuellement le Sénégal pour atteindre l’objectif d’accès universel à travers d’autres projets que sont : le Projet d’Appui au Secteur de l’Électricité (PASE) et le Projet d’interconnexion régionale OMVG sans oublier le Projet régional Manantali 2.

Les deux projets nommés totalisent un financement de 200 millions de dollars. Ils permettront d’améliorer la couverture électrique du pays et de raccorder au réseau de nouvelles localités à travers la construction de dorsales moyenne tension notamment dans le sud et de lignes haute tension reliant le pays à ses voisins et au Système d’Échanges d’Énergie Électrique Ouest Africain.

Énergie, économie et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les négociations du pays pour universaliser l’accès à l’électricité en 2025.Walf Quotidien et Le Soleil titrent sur le financement du programme « accès universel à l’électricité d’ici 2025 ». Selon le premier journal, « les bailleurs traînent les pieds ». Mais pour le quotidien national, les « partenaires promettent déjà plus de 437 milliards de FCFA au Sénégal ».

L’AS note pour sa part que le pays est « branché avec 175 milliards » des bailleurs de fonds dans son objectif d’intégration intégrale à l’horizon 2025.

Sur la gouvernance foncière, EnQuête souligne que le Sénégal est une « terre de conflits ». Le ministère de l’Intérieur « a répertorié 300 conflits fonciers dans le pays ». Mais « le problème c’est surtout le foncier agricole », selon un agent du ministère des Finances, cité par le journal.

Dans Vox Populi, « le Forum civil esquisse la machine de guerre » pour un parquet national financier contre la grande délinquance économique et financière.

Sud Quotidien passe « à la loupe l’emploi fast-track » du président Macky Sall. Le chef de l’Etat a annoncé lors de son dernier discours à la nation un programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes.

A propos du micmac autour de l’or sénégalais, Libération informe que le mandat d’arrêt décerné contre le PDG de Teranga Gold est annulé. Selon le journal, la Chambre d’accusation « a cassé l’ordonnance du doyen des juges ».

En société, Le Quotidien note que l’Onu se penche sur le génocide rwandais ce mercredi, « à la mémoire des martyrs ».

L’AS renseigne que « les Etats-Unis reviennent à la charge » pour la reconnaissance des droits des homosexuels par le Sénégal. Mais Mamadou Salif Sow, un des responsables du ministère de la Justice, rappelle que « le président a dit que tant qu’il est à la tête du pays, il ne va pas accepter cette situation ».

En sport, Stades et Record titrent sur l’affiche de Ligue des champions de ce soir Bayern / PSG. Face au « rêve de revanche » de Paris à Munich évoqué par Record, Stades répond que ce sera « à hauts risques ».

Sur l’équipe nationale, Yaya Baldé, membre du Comité exécutif de la fédération de football, affirme dans Stades avoir « demandé le limogeage d’Aliou Cissé ». Pour lui, « il faut qu’il respecte les Sénégalais » et que « c’est au président Me Senghor de le recadrer ».

En lutte avec frappe, Vox Populi note que « le Jakaarlo (face à face) Ama Baldé-Modou Lo (est) gâché par la violence » entre les supporters des deux lutteurs qui vont se croiser en mai prochain.

Énergie, économie et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les négociations du pays pour universaliser l’accès à l’électricité en 2025.Walf Quotidien et Le Soleil titrent sur le financement du programme « accès universel à l’électricité d’ici 2025 ». Selon le premier journal, « les bailleurs traînent les pieds ». Mais pour le quotidien national, les « partenaires promettent déjà plus de 437 milliards de FCFA au Sénégal ».

L’AS note pour sa part que le pays est « branché avec 175 milliards » des bailleurs de fonds dans son objectif d’intégration intégrale à l’horizon 2025.

Sur la gouvernance foncière, EnQuête souligne que le Sénégal est une « terre de conflits ». Le ministère de l’Intérieur « a répertorié 300 conflits fonciers dans le pays ». Mais « le problème c’est surtout le foncier agricole », selon un agent du ministère des Finances, cité par le journal.

Dans Vox Populi, « le Forum civil esquisse la machine de guerre » pour un parquet national financier contre la grande délinquance économique et financière.

Sud Quotidien passe « à la loupe l’emploi fast-track » du président Macky Sall. Le chef de l’Etat a annoncé lors de son dernier discours à la nation un programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes.

A propos du micmac autour de l’or sénégalais, Libération informe que le mandat d’arrêt décerné contre le PDG de Teranga Gold est annulé. Selon le journal, la Chambre d’accusation « a cassé l’ordonnance du doyen des juges ».

En société, Le Quotidien note que l’Onu se penche sur le génocide rwandais ce mercredi, « à la mémoire des martyrs ».

L’AS renseigne que « les Etats-Unis reviennent à la charge » pour la reconnaissance des droits des homosexuels par le Sénégal. Mais Mamadou Salif Sow, un des responsables du ministère de la Justice, rappelle que « le président a dit que tant qu’il est à la tête du pays, il ne va pas accepter cette situation ».

En sport, Stades et Record titrent sur l’affiche de Ligue des champions de ce soir Bayern / PSG. Face au « rêve de revanche » de Paris à Munich évoqué par Record, Stades répond que ce sera « à hauts risques ».

Sur l’équipe nationale, Yaya Baldé, membre du Comité exécutif de la fédération de football, affirme dans Stades avoir « demandé le limogeage d’Aliou Cissé ». Pour lui, « il faut qu’il respecte les Sénégalais » et que « c’est au président Me Senghor de le recadrer ».

En lutte avec frappe, Vox Populi note que « le Jakaarlo (face à face) Ama Baldé-Modou Lo (est) gâché par la violence » entre les supporters des deux lutteurs qui vont se croiser en mai prochain.

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Cedeao: examen à Abidjan de normes sur des appareils électriques

Une réunion du Comité technique de gestion de Ecosham, organe chargé de l’harmonisation des normes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouverte mardi à Abidjan, en vue d’établir des normes sur l’assainissement et des appareils électriques.

Cette réunion, prévue sur trois jours, devrait permettre aux participants d’adopter notamment deux normes ISO relatives à l’assainissement, trois projets de normes de la Cedeao sur les appareils électriques et le modèle Ecosham (Harmonisation des normes Cedeao) révisé.

Albert Kouatelay, le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture de la rencontre, qui a regroupé le Comité technique de gestion de Ecosham et des représentants des organismes en charge de la normalisation des États membres de la Cedeao.

Il a salué tous les représentants des structures régionales et internationales présents, en l’occurrence, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (CEREEC), et l’Association africaine de l’eau ainsi que le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).

Selon lui, l’hamonisation de ces normes relatives à l’assainissement, l’accès à l’eau potable et à la performance des appareils électriques, revêt une importance capitale, car touchant à des domaines de développement socio-économiques. 

M. Kouatelay a soutenu que « l’assainissement, l’hygiène et un accès adéquat à l’eau potable permettent de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la poliomyélite, etc, qui constituent de véritables problèmes de santé publique en Afrique ».

Des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soulignera-t-il, montrent que « les installations sanitaires inadéquates sont à l’origine de 280 000 décès dus à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs maladies tropicales négligées ».

Le Commissaire en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé de la Cedeao, Niafo Yaya, a relevé que la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’Infrastructure qualité de la CEDEAO dont les piliers indispensables demeurent: l’accréditation (ECORAS), l’évaluation de la Conformité (ECOCONF), la Métrologie (ECOMET) et la normalisation (ECOSHAM).

Les responsables des organismes nationaux de normalisation sont appelés à apporter leurs expertises en vue de l’adoption de la norme ISO 30500 intitulée « Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la conception et les essais. »

Ils apprécieront en outre la norme  ISO 24 521 « Activités relatives aux services de l’eau potable et des eaux usées-Lignes directrices pour la gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base » qui est le complément idéal de la norme ISO 30 500.

Les participants tableront également sur trois projets de normes sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques. Ces  trois normes visent à développer des corridors régionaux d’énergies renouvelables pour l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. 

Le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation, El Hadji Abdourahmane Ndione, a fait savoir que « l’Institut américain de normalisation est honoré de pouvoir accompagner la Cedeao dans le processus d’harmonisation des normes,  notamment dans le secteur de l’assainissement ».

Cet accompagnement, dira-t-il, fait suite au développement de normes révolutionnaires au niveau international ISO pour des technologies innovantes d’assainissement : les normes ISO 30500 et ISO 31800.

Les taux d’accès à un assainissement adéquat en Afrique subsaharienne restent parmi les plus bas au monde avec seulement 28 % de la population ayant accès à des installations sanitaires de base et 32 % pratiquant encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour une bonne partie, se classent généralement parmi les pays africains les moins performants dans cette catégorie, avec pour certains, moins de 20% de la population ayant accès à un assainissement amélioré, a-t-il poursuivi.  

Pour contribuer à améliorer la qualité et la performance des systèmes d’assainissement  sans égouts, l’American National Standards Institute (ANSI) et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), ont fait des propositions à l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour l’élaboration de normes internationales sur les systèmes d’assainissement autonomes ayant abouti à la publication des normes ISO 30500 et ISO 31800.

La norme ISO 30500 établit des spécifications pour de nouvelles toilettes domestiques qui traitent les déchets sur place, tandis que ISO 31800, elle, spécifie les exigences permettant de garantir les performances, la sécurité, l’exploitabilité et la facilité d’entretien des unités de traitement de boues de vidange.

La norme ISO 24521 qui fournit des recommandations pour améliorer la qualité des services et la gestion en toute sécurité des services d’assainissement, vise à apporter les exigences nécessaires relatives à la qualité et à la sécurité des infrastructures et des systèmes d’assainissement.

Le représentant du directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm), Alain Assa, a noté qu’une fois adoptées, ces normes devraient être mises en oeuvre par les parties prenantes.

L’Etat de Côte d’Ivoire a confié certaines missions du Comité Ivoirien de Normalisation à l’Organisme National de Normalisation dénommé Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) à travers une convention signée en 2016.

Cedeao: examen à Abidjan de normes sur des appareils électriques

Une réunion du Comité technique de gestion de Ecosham, organe chargé de l’harmonisation des normes de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), s’est ouverte mardi à Abidjan, en vue d’établir des normes sur l’assainissement et des appareils électriques.

Cette réunion, prévue sur trois jours, devrait permettre aux participants d’adopter notamment deux normes ISO relatives à l’assainissement, trois projets de normes de la Cedeao sur les appareils électriques et le modèle Ecosham (Harmonisation des normes Cedeao) révisé.

Albert Kouatelay, le directeur de Cabinet adjoint du ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a procédé à l’ouverture de la rencontre, qui a regroupé le Comité technique de gestion de Ecosham et des représentants des organismes en charge de la normalisation des États membres de la Cedeao.

Il a salué tous les représentants des structures régionales et internationales présents, en l’occurrence, le Centre pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique de la Cedeao (CEREEC), et l’Association africaine de l’eau ainsi que le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC).

Selon lui, l’hamonisation de ces normes relatives à l’assainissement, l’accès à l’eau potable et à la performance des appareils électriques, revêt une importance capitale, car touchant à des domaines de développement socio-économiques. 

M. Kouatelay a soutenu que « l’assainissement, l’hygiène et un accès adéquat à l’eau potable permettent de prévenir et de contrôler de nombreuses maladies telles que le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde, la poliomyélite, etc, qui constituent de véritables problèmes de santé publique en Afrique ».

Des données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), soulignera-t-il, montrent que « les installations sanitaires inadéquates sont à l’origine de 280 000 décès dus à la diarrhée chaque année et constituent un facteur majeur de plusieurs maladies tropicales négligées ».

Le Commissaire en charge de l’Industrie et de la Promotion du secteur privé de la Cedeao, Niafo Yaya, a relevé que la présente rencontre s’inscrit dans le cadre du développement de l’Infrastructure qualité de la CEDEAO dont les piliers indispensables demeurent: l’accréditation (ECORAS), l’évaluation de la Conformité (ECOCONF), la Métrologie (ECOMET) et la normalisation (ECOSHAM).

Les responsables des organismes nationaux de normalisation sont appelés à apporter leurs expertises en vue de l’adoption de la norme ISO 30500 intitulée « Systèmes d’assainissement autonomes – Unités de traitement intégrées préfabriquées – Exigences générales de performance et de sécurité pour la conception et les essais. »

Ils apprécieront en outre la norme  ISO 24 521 « Activités relatives aux services de l’eau potable et des eaux usées-Lignes directrices pour la gestion sur site des services d’eaux usées domestiques de base » qui est le complément idéal de la norme ISO 30 500.

Les participants tableront également sur trois projets de normes sur les ventilateurs, les postes téléviseurs et les chauffe-eaux électriques. Ces  trois normes visent à développer des corridors régionaux d’énergies renouvelables pour l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’hydroélectricité. 

Le directeur général de l’Association sénégalaise de normalisation, El Hadji Abdourahmane Ndione, a fait savoir que « l’Institut américain de normalisation est honoré de pouvoir accompagner la Cedeao dans le processus d’harmonisation des normes,  notamment dans le secteur de l’assainissement ».

Cet accompagnement, dira-t-il, fait suite au développement de normes révolutionnaires au niveau international ISO pour des technologies innovantes d’assainissement : les normes ISO 30500 et ISO 31800.

Les taux d’accès à un assainissement adéquat en Afrique subsaharienne restent parmi les plus bas au monde avec seulement 28 % de la population ayant accès à des installations sanitaires de base et 32 % pratiquant encore la défécation à l’air libre, a-t-il rappelé.

Les pays de l’Afrique de l’Ouest, pour une bonne partie, se classent généralement parmi les pays africains les moins performants dans cette catégorie, avec pour certains, moins de 20% de la population ayant accès à un assainissement amélioré, a-t-il poursuivi.  

Pour contribuer à améliorer la qualité et la performance des systèmes d’assainissement  sans égouts, l’American National Standards Institute (ANSI) et l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates (BMGF), ont fait des propositions à l’Organisation internationale de normalisation (ISO) pour l’élaboration de normes internationales sur les systèmes d’assainissement autonomes ayant abouti à la publication des normes ISO 30500 et ISO 31800.

La norme ISO 30500 établit des spécifications pour de nouvelles toilettes domestiques qui traitent les déchets sur place, tandis que ISO 31800, elle, spécifie les exigences permettant de garantir les performances, la sécurité, l’exploitabilité et la facilité d’entretien des unités de traitement de boues de vidange.

La norme ISO 24521 qui fournit des recommandations pour améliorer la qualité des services et la gestion en toute sécurité des services d’assainissement, vise à apporter les exigences nécessaires relatives à la qualité et à la sécurité des infrastructures et des systèmes d’assainissement.

Le représentant du directeur général de Côte d’Ivoire normalisation (Codinorm), Alain Assa, a noté qu’une fois adoptées, ces normes devraient être mises en oeuvre par les parties prenantes.

L’Etat de Côte d’Ivoire a confié certaines missions du Comité Ivoirien de Normalisation à l’Organisme National de Normalisation dénommé Côte d’Ivoire Normalisation (CODINORM) à travers une convention signée en 2016.

Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement des messages forts du président Macky Sall lors du discours à la nation du 3 avril dernier.« Macky sort de sa bulle », titre Sud Quotidien, notant que le chef de l’Etat a axé son discours pour la fête d’indépendance du 4 avril sur l’unité nationale et la jeunesse. « Dans ce Sénégal que nous aimons, il ne saurait y avoir de place pour le particularisme », a-t-il dit samedi.

Le président Sall a aussi parlé de l’emploi, de la justice sociale et de la sécurité entre autres, selon Le Soleil qui met en exergue « les réponses concrètes de Macky Sall ». D’ailleurs, un Conseil présidentiel sur l’emploi est prévu le 22 avril là où 80 milliards de FCFA pour le recrutement de 65.000 jeunes dès le mois prochain sont déjà dégagés, informe le quotidien national.

« Un message et des convictions », a noté L’Observateur à propos du discours de Macky Sall. L’AS indique que ce dernier « sort la calculette pour les jeunes ». Vox Populi ajoute qu’il « délie les cordons de la bourse » en passant de 300 à 450 milliards pour l’emploi de cette frange de la société.

Ainsi, Le Quotidien s’attend à « un mai délicieux » après ces annonces présidentielles sur l’emploi, les infrastructures, etc.

Walf Quotidien voit un Macky Sall en « taille patron » qui « absorbe les propositions du secteur privé ». Son ancien Premier ministre et actuel opposant pointe de son côté « un aveu d’échec ».

Sur un autre sujet, le journal titre sur la commémoration de la résurrection du Christ. A l’occasion, l’Eglise sénégalaise a « dénoncé la crise des valeurs ». Le Soleil rapporte pour sa part « les enseignements de Mgr Benjamin Ndiaye », l’archevêque de Dakar, lors de la célébration de Pâques.

En football, Record informe que le ministre sénégalais des Sports Matar Bâ « convoque Me Senghor », le président de la fédération nationale de la discipline, pour parler de l’avenir du sélectionneur Aliou Cissé sur le banc des Lions.

En lutte sénégalaise avec frappe, Record note que le choc de l’Indépendance entre Eumeu Sène et Lac de Gueirs 2 était « sans saveur ». Le second a été déclaré vainqueur pour avoir obtenu le moins d’avertissements que son adversaire, à la fin du temps réglementaire.

Mais Walf Quotidien et plusieurs amateurs retiennent que les deux lutteurs « observent la distanciation physique ».

Sénégal: vers la création de 65.000 emplois

Le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, a annoncé samedi soir à Dakar, le recrutement de 65.000 jeunes dans divers domaines d’activités.Ce recrutement coûtera à l’État 80 milliards f cfa qui seront disponibles en mai prochain, a précisé le président Macky Sall lors de son discours à la nation à la veille de la célébration du 61e anniversaire de l’indépendance du Sénégal.

« Dans l’immédiat, en soutien à l’emploi et aux ménages, j’ai décidé d’allouer, dès le mois de mai, 80 milliards de FCFA au recrutement de 65 000 jeunes, sur l’ensemble du territoire national, dans les activités d’éducation, de reforestation, de reboisement, d’hygiène publique, de sécurité, d’entretien routier et de pavage des villes, entre autres », a-t-il indiqué.Le président a fait état d’un quota spécial pour recruter 5000 enseignants pour le préscolaire, le primaire, le moyen et le secondaire et les +daaras+ modernes et l’enseignement arabe.
 
« Par souci d’équité territoriale et de simplification des procédures, un guichet unique sera installé dans chacun de nos 45 Départements. Dénommé Pôle-Emploi et Entreprenariat pour les Jeunes et les Femmes, ce guichet servira de cadre d’accueil, de conseil et de financement des porteurs de projets », a poursuivi Macky Sall.

Politique et discours à la nation de Macky Sall à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, reviennent sur le report des élections Locales et le discours à la nation de Macky Sall à la veille de la fête de l’indépendance.L’AS explique que « l’Etat tranche le débat ». Les Locales initialement prévues en décembre se tiendront finalement le 31 janvier 2022 note le journal. Réunis en plénière vendredi, les députés ont adopté un projet de loi portant report des élections territoriales et prorogation du mandat des conseillers départementaux et municipaux.

« Macky (Sall) coupe la poire en deux » notre EnQuete qui souligne qu’entre l’opposition qui voulait une tenue en décembre 2021 et la majorité qui voulait une élection en février 2022, un amendement fixant les Locales en janvier 2022 a été adopté par les députés.

Dans Le Soleil, le ministre de l’Intérieur explique les raisons du report « liés notamment à l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier »  sans oublier la pandémie de la Covid-19 et ses contraintes.

Le report des élections locales a été voté « à la majorité des députés » renseigne Sud Quotidien qui explique que « l’Assemblée (nationale) donne sa caution ». 

Vox Populi évoque « une folle journée de procédures et débats houleux entre le pouvoir et l’opposition » qui craint désormais le report des législatives en 2024. Antoine Diome assailli de questions par l’opposition a résisté jusqu’à l’adoption du projet de loi. 

L’autre sujet phare des journaux de ce samedi, est l’adresse à la nation de Macky Sall à la veille de la fête de l’indépendance du 4 avril. « Sweet d’un message » indique Le Quotidien faisant allusion à l’affaire « Sweet beauté », dans laquelle l’opposant Ousmane Sonko, leader du Parti Pastef/Les Patriotes était accusé de « viols répétés suivis de menaces de mort » par une masseuse dans un salon dénommé « Sweet beauté ». Le journal ajoute que Macky Sall se livrera à une séance de massage destinée à une « nation convalescente ».

L’Observateur pose une série d’interrogations sur la teneur du discours de ce soir. « Quelle devrait être la teneur de son discours ? Sur quoi devrait-il axer son speech pour susciter un brin d »spoir chez les jeunes hantés par le chômage et l’oisiveté ? » se demande le journal dans un pays marqué par les émeutes de mars dernier.

Le journal L’AS revient sur +la paix des braves dans le secteur de la pêche+ qui naviguait en eaux troubles depuis quelque années. « Le Gaipes et le Caps autour du ministre Alioune Ndoye » souligne le journal. 

En sport, le week-end sera marqué par le retour de la lutte avec frappe dans les arènes sénégalaises après plusieurs mois d’arrêt à cause de la pandémie du coronavirus. Record présente l’affiche Lac de Guiers 2 et Eumeu Sene qui vont en découdre pour la troisième fois ce dimanche 4 avril à l’Arène nationale. 

Stades de son côté revient sur elle choc au sommet de Ligue 1 en France entre le Psg et Lille crucial dans la course au titre.

Sénégal: des élections locales au plus tard fin janvier 2022

L’Assemblée nationale a adopté, vendredi soir, le projet de loi autorisant le report des élections locales.Au terme d’une séance plénière qui a duré presque la journée, les députés ont acté le projet de loi qui propose la tenue des élections locales au plus tard le 31 janvier 2022.

Le texte défendu par le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, autorise également la prorogation du mandat des conseillers départementaux et municipaux.

La date est rejetée par l’opposition qui voulait des élections locales en décembre 2021 au plus tard. Réunie au sein du Front de résistance nationale (FRN), l’opposition a déjà quitté le dialogue national pour protester contre un 3e report de ces élections qui devaient se tenir en mars 2019.

Barrage sur le Nil : une réunion tripartite en RDC

Les ministres des Affaires étrangères de l’Egypte, de l’Ethiopie et du Soudan se réuniront à Kinshasa à partir de samedi pour des discussions sur le controversé Grande barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil Bleu.La réunion de trois jours sera accueillie par le président Felix Tshisekedi, qui a pris la présidence de l’Union africaine le mois dernier, selon le ministère des Affaires étrangères et de la présidence de la République.

Début mars, l’Égypte et le Soudan avaient exhorté la RDC à diriger les efforts visant à relancer les négociations sur le projet contesté du GERD, construit pour un coût de 4,6 milliards de dollars.

Le Nil, le plus long fleuve du monde, est une ligne de vie qui fournit de l’eau et de l’électricité aux dix pays qu’il traverse.

Lutte contre Ebola : 220 millions FCFA des USA au Sénégal

Le gouvernement américain a accordé au Sénégal un financement pour renforcer sa capacité à faire face à l’épidémie d’Ebola.L’enveloppe octroyée à travers l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) vise à appuyer les activités de prévention et de lutte contre la fièvre Ebola au Sénégal.

Ce financement a été accordé en réponse à l’épidémie d’Ebola, réapparue en Guinée au mois de janvier 2021. Le Sénégal est considéré comme un pays très exposé au risque de propagation de cette maladie mortelle en raison de sa proximité avec ce pays frontalier.

Les fonds, disponibles depuis le début du mois de mars dernier, ont été affectés à trois activités de l’USAID qui a une longue relation de collaboration avec le gouvernement du Sénégal dans le cadre d’un programme de renforcement de la sécurité sanitaire à l’échelle mondiale qui intègre également la réponse à la pandémie de Covid-19.

Les activités de lutte contre Ebola devraient commencer au début de ce mois d’avril. Les interventions cibleront principalement les localités situées le long de la frontière entre le Sénégal et la Guinée.

Cette nouvelle contribution du gouvernement des Etats-Unis à la lutte contre le virus Ebola témoigne de son engagement continu à accompagner le Sénégal dans ses efforts visant à améliorer la sécurité sanitaire à l’intérieur de son territoire. Elle entre dans le cadre d’un programme élargi d’assistance de l’USAID, premier pourvoyeur de ressources au secteur de la santé au Sénégal, avec plus de 60 millions de dollars américains par an.

L’épidémie d’Ebola qui s’était déclarée en Guinée en 2014, s’était propagée dans sept pays, dont le Sénégal, infectant plus de 28 000 personnes et provoquant la mort de plus de 11 000 personnes.

L’USAID et ses partenaires s’appuient sur les leçons tirées de cette flambée épidémique de 2014 pour orienter les efforts de réponse en cours, en mettant l’accent sur la prévention.

La Politique, sujet dominant dans la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de l’actualité politique marquée par le report des Locales et la mobilisation de Benno Bokk Yakaar (Bby) dans le Podor.« Pouvoir et opposition dans le clair-obscur » sur le couplage des législatives et des Locales titre Walfadjri dans sa Une. Le porte-parole de l’Alliance pour la république (APR), parti présidentiel, Seydou Guèye, admet qu’il « y a des courants de divergences » au moment où « l’opposition est décidée à se faire entendre ».

+Rififi autour de la tenue des Locales+, « la société civile propose fin janvier 2022 » souligne L’AS. Le journal indique que le dialogue politique risque d’être bloqué avec la décision du pôle de l’opposition de suspendre sa participation aux travaux.

Ce qui fait dire au journal Le Quotidien, que « le FRN (Front de résistance nationale) ne dialogue plus » face au désaccord sur la date des Locales. L’opposition suspend sa participation alors que l’Assemblée nationale tranche aujourd’hui.

L’Observateur voit dans ce « dialogue politique un jeu et (des) pièges ». Le journal explique comment +la majorité a perdu l’opposition dans ses exigences+ au moment où le FRN quitte la table des discussions.

Finalement, « l’Assemblée (nationale) joue l’arbitre » note Sud Quotidien, pour trancher ce vendredi le +report des Locales et la prolongation du mandat des élus ».

Toujours au chapitre politique, l’Alliance pour la république (APR), parti présidentiel sonne la grande mobilisation dans le Podor (nord). « Les ténors font bloc autour de Macky Sall » indique L’AS.

Pendant ce temps, Abdoulaye Daouda Diallo et Cheikh Oumar Anne affirment dans Vox Populi que le « Podor » restera le titre foncier du président (Macky Sall) »   

Libération revient sur une affaire de « banditisme foncier à Dougar », localité située dans le département de Rufisque (département Dakar) en parlant de « 159 hectares volés aux populations ». Le mandataire des victimes accuse l’administration qui a fait du « faux ».

Le Soleil consacre sa Une sur les hydrocarbures et informe que 136,8 milliards (seront mobilisés) pour developper le réseau gazier après la signature d’un contrat conjoint  entre le Fonds souverain d’investissement stratégiques (Fonsis), le Consortium West African Energy (Wae) et African Finance Corporation (Afc).

En sport, « Aliou Cissé (est) en sursis » lance Stades en parlant des éliminatoires du Mondial 2022 au Qatar. Le journal parle des six matchs pour convaincre avec des rencontres face au Togo, le Congo et la Namibie dès le mois de juin.

Record informe de son coté que « Cissé peut réussir la passe de 5 » avec une qualification du Mondial 2022 au Qatar après des qualifications à la Can 2017, 2019, 2022 et le Mondial 2018. Les Lions démarrent dès le mois de juin à domicile face au Togo informe le journal.

« Global Africa », la nouvelle revue scientifique africaine

Lancement au Sénégal d’une ambitieuse revue de recherche scientifique sur l’Afrique.L’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal (UGB) a annoncé, ce jeudi 1er avril 2021, le lancement de « Global Africa », une revue scientifique internationale et pluridisciplinaire, associée à des actions de renforcement de la recherche africaine, soutenue par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 1,5 million d’euros. Ce programme mobilisera plus d’une dizaine d’institutions partenaires africaines ou françaises.

La revue, rattachée au Laboratoire d’analyse des sociétés et pouvoirs / Afrique-Diasporas (LASPAD) de l’UGB, vise à rendre compte des enjeux politiques, sociaux, économiques, écologiques, technologiques de l’Afrique et du monde.

Editée en quatre langues (français, anglais, arabe et swahili), cette publication dont les premiers appels à contribution vont être diffusés prochainement, est dotée des standards internationaux d’évaluation des articles. Au-delà des sciences sociales, elle est ouverte à la science de la durabilité et aux approches pluridisciplinaires.

« Global Africa » a été imaginée par un consortium, qui comprend, aux côtés du LASPAD de l’UGB, l’IRD (Institut de recherche pour le développement, France), le Center for Global Studies de l’UIR (Université internationale de Rabat, Maroc) et le LASDEL (Laboratoire d’études et de recherche sur les dynamiques sociales et le développement local, Niger). L’AFD apporte pendant quatre ans un soutien au lancement du programme à travers un financement d’1,5 million d’euros pour un budget global de 2,65 millions d’euros.

Un programme de formations et d’événements est prévu pour compléter l’offre éditoriale de la nouvelle revue scientifique africaine.

Le privé sénégalais va construire une centrale à gaz

Des chefs d’entreprise sénégalais ont décidé de mettre en place une centrale à gaz de 300 mégawatts, d’un coût global de 227 milliards FCFA.Le privé national se lance enfin. Le consortium West Africa Energy (WAE), composé d’hommes d’affaires sénégalais, s’est engagé à réaliser cette infrastructure énergétique au Cap des Biches de Rufisque, à l’est de Dakar. Elle sera opérationnelle en 2022.

Dirigée par l’ancien ministre de l’Energie sous Wade, Samuel Ameth Sarr, la société WAE est composée également de Harouna Dia et Abdoulaye Dia, connus dans le milieu agroalimentaire, ainsi que de Khadim Ba, actif dans le secteur pétrolier.

Présente à la cérémonie de pose de première pierre, tel que rapporté par plusieurs médias locaux comme Sud Quotidien, le ministre du Pétrole et des Énergies, Sophie Gladima, a déclaré que la réalisation de ce projet marquera la « plus grande centrale à gaz du Sénégal et de l’Afrique de l’ouest ».

Se félicitant de l’initiative, elle note que « cette cérémonie intervient dans un contexte où l’énergie, moteur principal du PAP 2, avec l’électricité produite à partir du gaz, dans le cadre de la stratégie Gas to Power, est élevée au rang de priorité nationale pour un accès universel dès 2025 ». Le PAP 2 ou plan d’actions prioritaires constitue la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE), la politique de gouvernance du président Macky Sall, et s’étire sur la période 2019-2023.

« Nous sommes donc en train de réaliser un grand saut qualitatif pour notre pays en relation avec le secteur privé national dans son rôle de moteur de croissance », a souligné Mme Gladima.

« Ce projet permettra de conforter nos capacités de production tout en réduisant les consommations de combustibles grâce aux performances attendues du fonctionnement des unités de production au gaz. Il jouera également un grand rôle dans notre empreinte carbone. C’est donc notre façon pour nous d’apporter notre contribution, au-delà du mix énergétique réalisé dans le secteur, à la lutte contre le réchauffement climatique », a ajouté le ministre

De son côté, le directeur Samuel Ameth Sarr a magnifié l’attitude de ses partenaires et compatriotes de West Africa Energy qui « ont mobilisé 27 milliards de FCFA avec Coris Bank international ».

Le consortium sénégalais a aussi « pu obtenir un financement avec son partenaire financier Africa finance corporation à hauteur de 200 milliards de FCFA dont 85 milliards FCFA et le reste par une syndication avec deux autres partenaires financiers dont la prestigieuse Afrixim Bank », a-t-il précisé.

Foot : la Can au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022

La Confédération africaine de football (Caf) vient de trancher. Dans un communiqué en date du 31 mars 2021 et publié ce jeudi, elle annonce la programmation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2021), prévue au Cameroun, du 9 janvier au 6 février 2022.La date du 15 janvier au 28 février 2022 avait été initialement retenue pour l’organisation de cette compétition phare de la Caf.

« Le Comité exécutif a unanimement approuvé les dates proposées pour l’organisation du tirage au sort (25 juin 2021) et du tournoi final de la CAN Total Cameroun 2021 (du 9 janvier au 6 février 2022) », souligne le document.

Par ailleurs, le tirage au sort pour déterminer la composition des six groupes se déroulera pour sa part le 25 juin prochain. Autre remarque, la Caf a décidé que la compétition continuera de s’appeler Can 2021, malgré son report à 2022, à cause de la pandémie de Covid-19.

Ainsi, les dernières journées des éliminatoires de la Can 2021 ont été disputées en fin mars 2021. A l’exception de Sierra-Léone – Bénin, reporté pour la prochaine trêve internationale de juin, tous les matchs des éliminatoires ont été livrés.

Ces deux équipes se disputeront le dernier ticket qualificatif à la Can 2021 après que la rencontre prévue mardi passé à Freetown n’a pu se tenir. Les autorités sierra-léonaises ont conclu que des joueurs cadres de l’effectif béninois ont contracté la Covid-19, ce que ces derniers ont réfuté. La Caf a promis d’ouvrir une enquête tout en reprogrammant ce rendez-vous.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Nigeria, Sierra Leone ou Bénin.

Les quotidiens traitent d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique, l’économie, et les faits de sociLa construction d’une centrale à gaz de 300 megawatts mobilise le privé sénégalais. Sud Quotidien nous rapporte que « des privés sénégalais mobilisent 227 milliards ». Ainsi, le journal précise West africain energy détenue à 100% par des sénégalais, s’est engagée à construire une Centrale au Cap des Biches.

Le Soleil nous informe que la centrale en question sera livrée en juin 2022 après la pose de la première pierre hier 31 mars 2021.

Le quotidien national parle aussi de la tenue d’un Conseil présidentiel sur la pêche en mai.

La Tribune fait état des décisions du Conseil des ministres, avec la finalisation de « la révision de la loi sur la publicité » et la « modernisation de la gouvernance des entreprises publiques de presse ».

EnQuête revient sur la conférence du Professeur Didier Raoult très en vue dans lutte contre la Covid-19. « La traque des variants » titre le journal, qui note que Raoult et ses chercheurs avaient découvert « le variant anglais quatre mois l’apparition de la pandémie » mais que rien n’a été fait après.

Sur un autre sujet, le journal annonce que la célébration de la fête de l’indépendance le 4 avril prochain, se fera lors « d’une cérémonie sobre au Palais ».

Walf Quotidien rapporte des relations tendues entre le Sénégal et la Guinée. « Condé cogne sur Macky » soutient le journal qui rajoute que « l’espoir du dégel se refroidit » pour la réouverture des frontières après la sortie du président guinéen dans Jeune Afrique.

L’Observateur de son coté, est parti sur les traces du nouveau Chef d’état-major des armées sénégalaises, Cheikh Wade (58 ans). Son enfance, les drames de sa vie et les témoignages de sa mère sont racontés dans le journal.

En sport, Stades fait un focus sur l’équipe nationale de football et s’interroge : « faut-il compter sur Cissé pour gagner la Can ? ». « Joueurs de classe mondiale, mal utilisés en sélection » note le journal, qui prévient que beaucoup d’observateurs doutent des capacités du sélectionneur national à hisser le Sénégal au sommet de l’Afrique.

Record, l’autre quotidien sportif, relève le paradoxe inquiétant avec les Lions qui présentent « des statistique mirobolantes (mais) un jeu insipide ». Les lions détiennent les meilleures statistiques de leur poule avec la meilleure attaque (10 buts), la meilleure défense (2 buts) et le meilleur buteur (Famara Diedhiou, 3 buts), mais montre « une grande maladresse surtout dans l’animation offensive » décrypte le journal.

Can 2021 : tableau quasi complet

Seize mois après le début des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, il ne reste plus qu’un seul ticket à décrocher.Un imbroglio lié au nouveau coronavirus a fait capoter la « finale » du groupe L entre la Sierra Léone et le Bénin prévue le mardi 30 mars.

En effet, peu avant le coup d’envoi de cette rencontre comptant pour la 6e journée des qualifications, six joueurs titulaires du Bénin (dont Steve Mounié ou Jodel Dossou) ont reçu des résultats positifs pour des tests Covid effectués à Freetown.

Les Écureuils crient alors au complot. Car, arguent-ils, l’ensemble de la délégation avait été testé négatif samedi soir à Cotonou. Après plusieurs heures d’incompréhension, le match décisif a été reporté. Il se jouera « en juin 2021
à la prochaine fenêtre internationale de la Fifa », a annoncé le Comité d’organisation de la Can 2021.

Excepté cet accroc, les éliminatoires ont livré leur verdict. Dans la poule A, la Guinée (2e, 11 points) a tué tout suspense en battant le Mali (1er, 13 points) lors de la 5e journée. Le revers du Syli national sans ses cadres en Namibie (2-1) n’a eu aucune incidence au classement.

Le Malawi (10 points) a créé l’exploit dans le groupe B en se classant deuxième au nez et à la barbe de l’Ouganda (3e, 8 points) pourtant séduisant durant la précédente phase finale de la Can. Alors qu’ils n’avaient besoin que d’un petit point pour participer à la grand-messe du football africain, les Cranes ont été défaits sur le score d’un but à zéro par les Flames.

Après 1984 et 2010, le Malawi refait surface sur la scène continentale. Avec douze points au compteur, le Burkina Faso a terminé à la première place de la poule. Les Etalons signent ainsi leur retour puisqu’ils n’étaient pas au rendez-vous égyptien en 2019.

Dans le groupe C, le Ghana (1er, 13 points) et le Soudan (2e, 12 points) sont qualifiés. Dans l’obligation de gagner, les Crocodiles du Nil ont sorti le grand jeu lors de l’ultime journée pour coiffer au poteau l’Afrique du Sud (2-0). Bourreaux de l’Egypte sur ses terres il y a deux ans, les Bafana Bafana retombent dans leurs travers.

La Gambie, logée dans la poule D, a fait sensation dans ces éliminatoires. Indépendante depuis 1965, elle était jusque-là l’unique pays de l’Afrique de l’Ouest à n’avoir jamais goûté à la Can. Avec trois victoires, un nul et deux défaites, les Scorpions ont plié l’affaire le 25 mars dernier à Banjul contre l’Angola (1-0). Le pion d’Assan Ceesay (62e mn) a transporté tout un peuple au septième ciel.  

L’autre place qualificative de ce groupe est occupée par le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang. Absents à la Can 2019, les Panthères ont surclassé les Léopards de la République démocratique du Congo (3-0) lors de l’avant-dernier acte pour composter leur ticket pour le Cameroun voisin.

Dans la poule E, le Maroc (1er, 14 points) a effectué un parcours sans faute ponctué par quatre succès et deux nuls. Les Lions de l’Atlas sont suivis des Mourabitounes ayant glané neuf points. Dans son duel à distance avec le Burundi, la Mauritanie a fait le job en allant s’imposer (0-1) en Centrafrique. C’est la deuxième qualification d’affilée de la sélection entraînée par le Français Corentin Martins.

Pays hôte du tournoi, le Cameroun est le leader du groupe F avec 11 points dans son escarcelle. Le quintuple champion d’Afrique devra néanmoins rehausser son niveau de jeu pour espérer reconquérir le titre. Victorieux en Mozambique (0-1) le 30 mars, le Cabo-Verde (2e, 10 points) a réduit à néant les espoirs de qualification du Rwanda (3e, 6 points). Les Requins bleus, qui en seront à leur troisième Can après 2013 et 2017, ont repris des couleurs suite aux échecs de 2017 et 2019.

Situés au Sud-Est de l’Afrique, les Comores (2e, 9 points) ont frappé fort dans le groupe G au détriment du Kenya (3e, 7 points) et du Togo (4e, 2 points). Le 25 mars, un match nul vierge lors de la réception des Eperviers a suffi au bonheur des Cœlacanthes. Cet archipel de l’océan Indien a obtenu sa toute première qualification à la Can après avoir loupé de justesse celle de 2019. De son côté, l’Egypte a tenu son rang en s’installant à la première place avec trois victoires et autant de nuls.

L’Algérie sur sa lancée

Les champions d’Afrique en titre ont fait un carton plein à domicile et arraché deux nuls et une victoire à l’extérieur dans la poule H. L’Algérie de Djamel Belmadi, invaincue depuis 24 matchs, a conclu sa campagne par un succès convaincant à Blida face au Botswana (5-0).

Battu 0-2 par la Zambie avant-hier, le Zimbabwe de l’attaquant lyonnais Tino Kadewere accompagne les Fennecs. Les Warriors ont assuré leur présence au Cameroun grâce à leur courte victoire au Botswana (0-1) pour le compte de la 5e journée.

Dans le groupe I, le Sénégal (1er, 14 points) s’est qualifié dès la 4e journée tandis que la Guinée Bissau (2e, 9 points) a dû batailler jusqu’au bout. L’équation était simple pour les Djurtus : battre à domicile le Congo (3e, 8 points). Au final, les protégés du sélectionneur Baciro Candé l’ont fait avec la manière. Score final : trois buts à zéro.

Parmi toutes les équipes engagées dans ces éliminatoires, celle de la Tunisie a enregistré le plus de points. Les Aigles de Carthage ont remporté cinq matchs et concédé un nul dans la poule J. Deuxième avec 9 points, la Guinée équatoriale a acquis sa première qualification sur le terrain. En 2012 (avec le Gabon) puis en 2015, le Nzalang nacional avait bénéficié de son statut de pays organisateur de la compétition.

La Côte d’Ivoire et l’Ethiopie ont fait la différence dans la poule K. Les Eléphants se sont qualifiés le 26 mars au Niger (0-3). La veille, à Addis-Abeba, les Walya n’ont pas eu froid aux yeux devant les Baréa  (4-0).  Même si une victoire contre le Mena (0-0) lui aurait permis de renverser la vapeur, Madagascar ne s’est jamais remis de cette lourde défaite.  La dernière participation de l’Ethiopie à la Can remonte à 2013.

Enfin dans le groupe L, le Nigeria a assuré sa première place à la faveur de ses triomphes face au Bénin (0-1) et au Lesotho (3-0). La Sierra Léone et le Bénin se disputent le second ticket.

Initialement prévu en 2021, le tournoi phare de foot du continent noir a été reporté en raison de la pandémie de Covid-19. Finalement, la Coupe d’Afrique des nations se tiendra du 15 janvier au 28 février 2022 au Cameroun.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie et Nigeria.

Politique, Santé et faits de société à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la tenue des élections locales à la visite du Professeur Didier Raoult.Couplage des élections, « l’impossible consensus » informe EnQuête dans sa livraison du jour. Le journal indique que « l’idée d’un couplage des élections fait son chemin mais rencontre des résistance ».

Dans  Le Quotidien, le porte-parole de la Présidence, Seydou Guèye, défend le report des Locales, qui, selon lui, répond à une logique de « cohérence et de responsabilité ». Un « Seydou pas si doux » égratigne les pourfendeurs du régime sur le fichier est devenu « le déversoir et la désespérance de l’opposition. »

Sud Quotidien analyse l’avenir politique des députés Issa Sall et Dethié Fall à l’Assemblée nationale qui devraient perdre leurs postes de députés. Le premier sera éjecté par la plénière de vendredi, tandis que le second est en « sursis », en attendant la réception du récépissé de son parti.

Walf Quotidien donne la parole à Mansour Faye, ministre des Infrastructures des Transports et du Désenclavement. Dans un large entretien, « Mansour sans interdits », indique que « les prix du péage sont figés pour 5 ans », avant d’annoncer la mise en circulation du Train express régional (TER) avant le 31 décembre 2021.

La visite du Professeur Didier Raoult a été un sujet revenu dans les quotidiens sénégalais. Le Professeur de médecine, spécialiste des maladies infectieuses à Marseille, a soutenu que « le Sénégal a pris des décisions lucides pour gérer la pandémie » du coronavirus dans Le Soleil. Sa visite à Dakar ajoute le journal, se déroule dans le cadre de ses recherches sur l’émergence des variants du Covid-19, précise le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Dans Vox Populi, Pr Raoult tresse même des lauriers au Sénégal. « Les décisions politiques sont plus lucides au Sénégal que celles qui ont prises au Sénégal » martèle-t-il.

Lors de cette visite, Pr Raoult a été élevé pour l’occasion au rang de commandeur de l’Ordre national du Lion par Macky Sall, rapporte le quotidien national Le Soleil.

L’Observateur est en immersion à Diaobé, une localité située dans le département de Vélingara au sud du Sénégal. Le journal informe qu’avec l’incendie du poste de la Gendarmerie lors des dernières émeutes, « Diaobé est devenue une ville sans loi. »

Vox Populi est revenu sur l’An 1 du décès de Pape Diouf, première victime du coronavirus au Sénégal, le 31 mars 2020. Le journal indique que l’ancien président de Marseille avait « ouvert le bal funeste » des 1049 décès jusque-là enregistrés depuis l’apparition de la pandémie au Sénégal.

Dans le journal Stades, son ami Mamadou Koumé, ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS), a publié une tribune pour rendre hommage au défunt, un an après sa disparition.

Sénégal : le professeur Didier Raoult en visite à Dakar

Le médecin français Didier Raoult, en visite à Dakar, a été reçu hier mardi par le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.  Selon l’agence de presse sénégalaise, l’information de cette rencontre a été donnée par l’entourage d’un membre du gouvernement sénégalais.
Notons que ce dernier un est professeur de médecine, spécialiste des maladies infectieuses, il dirige l’Institut hospitalo-universitaire en maladies infectieuses de Marseille. Aussi, il enseigne à la faculté des sciences médicales et paramédicales de Marseille.
A en croire le ministère de la Santé et de l’Action sociale, sa visite à Dakar se déroule dans le cadre de ses recherches sur l’émergence des variants du Covid-19. Durant son séjour, il échangera avec les chercheurs sénégalais sur la riposte contre la pandémie. Ses échanges avec les autorités sénégalaises porteront également sur le transfert de technologie en matière de recherche.
Par ailleurs, la présence du Pr. Raoult, est un également un moyen de tisser un partenaire avec l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (IRESSEF), dirigé par le professeur Souleymane Mboup et basé à Diamniadio, à l’est de Dakar.

Toutefois, une audience du Pr Didier Raoult avec le président de la République, Macky Sall, est prévue au cours de son séjour à Dakar. Ce dernier donnera une conférence de presse au siège de l’IRESSEF, ce mercredi.

Politique et football en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par la controverse autour de l’organisation des élections locales et le match de l’équipe nationale face à l’Eswatini, cet après-midi.L’AS titre sur le désaccord à propos de la date des prochaines élections locales, constituant « l’autre bombe à désamorcer » après la tension sociopolitique vécue ces derniers jours par le pays. Pour Sud Quotidien, « Macky +plombe+ le dialogue politique » avec ce report des locales après un non consensus des acteurs.

Le journal note que « le pouvoir impose 2022, année des Législatives ». A l’inverse, l’opposition et les non-alignés « indexent… un agenda secret ». Mais pour lever toute équivoque, la société civile et les experts électoraux « votent fin 2021 ».

Le Soleil titre sur l’emploi des jeunes, « l’éternel défi ». Le quotidien national illustre son article par le président Macky Sall, au milieu de jeunes lors du lancement de la deuxième phase des financements de la Délégation générale à l’entreprenariat rapide (Der), au Cicad de Diamniadio.

Walf Quotidien titre sur le secteur de la santé qui vit une « épidémie de grogne » suite au non-respect des accords et l’inégalité de traitement des agents.

Sur l’impact social de la pandémie de Covid-19, L’Observateur constate une « terrible détresse » avec des chefs de famille licenciés qui racontent les pires moments de leur vie. « Je ne parviens plus à effectuer mes dépenses intimes ; Je suis hébergé, avec ma famille, par mon oncle ; On m’offre du poisson que je vends pour nourrir ma famille », sont entre autres témoignages rapportés par le quotidien.

Le Quotidien rapporte « le sermon de Oumar Diène », le nouveau président de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (Conacoc), après la sortie de l’imam de la Grande mosquée de Dakar. Pour lui, « la voix de Alioune Moussa Samb ne dépasse pas la Grande mosquée ». Il confie d’ailleurs avoir « un vieux contentieux » avec lui.

De son côté, Serigne Modou Kara, un autre dignitaire religieux de Touba (centre), « tance tout le monde » dans Vox Populi après les violences nées dans le pays en début mars. « On doit tous avoir honte », a-t-il dit.

Libération titre sur le célèbre activiste Guy Marius Sagna, « l’homme aux +trois libertés provisoires+ ». Le journal souligne que tous les dossiers sont au niveau du doyen des juges. L’activiste a été « placé en garde à vue plus de 30 fois ». Aujourd’hui, « des millions sont récoltés en quelques jours après le lancement d’une cagnotte pour lui acheter une voiture ».

En football : « Offrez-nous du jeu et des buts », demande en Une Record aux Lions du Sénégal qui affrontent cet après-midi (16h) l’équipe nationale d’Eswatini pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Can 2022. Pour exaucer ce vœu, le sélectionneur Aliou Cissé promet de mettre « une bonne équipe pour finir en beauté ».

D’ailleurs, informe le journal, l’entraineur sénégalais « maintient son 3-5-2 », le système qu’il avait expérimenté vendredi dernier face au Congo (0-0). « Réussir le coup tactique en 3-5-2 », titre pour sa part Stades, un autre quotidien sportif.

« Nous avons envie de répéter le 3-5-2 », fait savoir l’ancien capitaine des Lions de 2002, également conforté par Badara Sarr, un technicien local. « C’est le moment de bien huiler 3-5-2 », a-t-il exhorté.

Divers sujets au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique aux faits de société.En politique, le nouveau parti de Dethié Fall, ancien numéro deux de Rewmi (Le Pays) d’Idrissa Seck, mouvance présidentielle, occupe pratiquement la Une des journaux.

« Dethié Fall conjugue Idy au passé » titre Walf Quotidien, dans sa livraison jour. L’ex lieutenant de l’actuel Président du Conseil économique social et environnemental (Cese), lance sa formation politique dénommée Parti républicain pour le progrès (PRP) informe le journal.

Le Quotidien et Vox Populi sont aussi à fond sur le sujet. +Lancement de son parti politique+ « Dethié Fall égratigne Idy », note Le Quotidien.

Pour Vox Populi, « Dethié Fall a fait son choix ». Le journal cite l’ex de Rewmi qui souligne, « à choisir entre vous le peuple et les privilèges, je vous choisirai toujours. »

Vox Populi reste dans la politique pour évoquer la sortie de Khalifa Sall. Le journal rapporte les propos de l’ex maire de Dakar qui affirme que « c’est de la folie que de penser qu’on peut bâillonner tout le monde » dit-il à l’endroit du régime en place. Avant d’ajouter que « le pays va mal, le peuple sorti manifester son ras-le-bol, est décidé à ne plus accepter certaines choses. »

L’AS revient sur la conférence de presse de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) concernant la libération des manifestants en détention à Diourbel. « L’Ums recadre le MD2 » note le journal a propos de la « libération des 22 otages » accusés d’avoir saccagé le tribunal de grande instance.

Walf Quotidien informe que « ça vole bas entrer Madiambal et (le président de l’Ums) Teliko » sur les fonds de l’affaire Hissène Habré. Le président de l’Ums va servir une citation direct au journaliste qui l’accuse d’avoir indument touché des frais de mission de l’Union européenne alors qu’il était totalement pris en charge par le gouvernement tchadien.

Le Soleil annonce le démarrage du port en eau profonde de «Ndayane pour la fin du mois de juin 2021. A ce titre, le journal révèle qu’une réunion d’information s’est tenue samedi à Saly.

Libération parle de son coté d’un micmac sur la vente de l’or sénégalais à l’étranger. Le journal renseigne que « la Douane démasque Sabodola gold opérations » qui transige pour 500 millions de Fcfa.

L’Observateur raconte le calvaire de l’artiste comédien Baye Ely, actuellement malade. « Je n’ai aucun soutien. Les sénégalais ne m’ont pas rétribué à hauteur de tout ce que je leur ai donné. A Rufisque, aucun maire n’est venu à mon chevet » confie-t-il au journal.

En sport, Stades revient sur le brillant baptême du feu du défenseur du Psg avec les Lions. « Abdou Diallo, une touche particulière » s’exclame le journal. Pendant ce temps, Record informe qu’on se dirige vers un « turn-over dans le onze » pour la dernière rencontre des éliminatoires contre l’Eswatini ce mardi à 16h00.

La politique domine la Une des quotidiens sénégalais

L’actualité politique, alimentée par le report des élections locales et la sortie du Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D, opposition et société civile), fait la Une de la presse sénégalaise de ce samedi.« Report des élections territoriales-L’Etat propose le 27 février 2022 au plus tard. Le projet de loi bientôt sur la table de l’Assemblée nationale saisie en procédure d’urgence », titre Les Echos.

Parlant du report des locales, Le Quotidien note que « le M2D crache sur 2022 », estimant que « Macky joue à la ruse ».

« Soutien aux blessés des dernières manifestations, aux détenus et aux familles des victimes, honoraires des avocats…Le M2D a dépensé 46.381.000 F CFA », rapporte Source A, à côté de Vox Populi qui renchérit : « Le M2D a distribué 46,5 millions et…lance +ndampayou askan wi+ : campagne de collecte de fonds ».

Pour L’As, « le M2D déterre la hache de guerre », là où Walf Quotidien note qu’après les émeutes du début du mois, « l’opposition internationalise le combat ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien traite de la gestion post-crise et titre : « Benno, face à ses inconnus ! »

Le Soleil s’entretient avec Dr Annette Seck Ndiaye, directrice de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (PNA), sur la distribution et la conservation des vaccins (anti Covid-19). « Le dispositif est bien huilé », affirme Dr Seck Ndiaye.

Ce quotidien national revient sur les éliminatoires de la Can 2022 et renseigne que « le Congo tient tête au Sénégal ».

« Des Lions nuls face à des Diables rouges peu inspirés-Aliou Cissé, un vrai cas ! », commente Source A.

« Avec les Lions en 3-5-2, Aliou Cissé se cherche ! », s’exclame Stades.

Eliminatoires CAN 2022 : le Congo neutralise le Sénégal

Le Sénégal déjà qualifié à la Coupe d’Afrique des nations (Can) au Cameroun, a partagé les points ce vendredi au stade Alphonse Massamba-Débat de Brazzaville devant le Congo (0-0).Pour le Sénégal victorieux lors de ces quatre premières sorties, l’objectif était de rester invaincu au sortir de cette 5ème  journée des éliminatoires de la Can 2022. Pour les Diables rouges, la victoire était obligatoire pour accrocher la qualification. Au final, les deux équipes se sont neutralisées (0-0) dans une rencontre pauvre en occasions.

La première période a été soporifique marquée tout de même par une percée de Sadio Mané à la 28ème minute dont la tentative est repoussée par le poteau de Mafoumbi.

En seconde période, les Lions vont tenter de mettre le pied sur l’accélérateur. A l’heure de jeu, la frappe de Keïta Baldé dans la surface est contrée par le pied d’Itoua. Les protégés d’Aliou Cissé ont failli ouvrir le score à la 78ème minute sur une tête de l’entrant Abdoulaye Seck qui rase le poteau du portier congolais. 

En terme d’occasions, le Congo est resté inoffensif, se contentant de gérer le point du nul qui leur permet de préserver leur invincibilité à domicile.

« Finale » Guinée Bissau / Congo 

Pour cette avant-dernière journée post-qualification des Lions, Abdou Diallo (Psg / France), Fodé Ballo-Touré (Monaco / France), Nampalys Mendy (Leicester / Angleterre), Pape Matar Sarr (Metz / France) Abdoulaye Sima (Slavia Prague / République Tchèque), Abdoulaye Seck (Antwerp / Belgique) ont honoré leur première sélection en équipe nationale du Sénégal.

Les partenaires de Sadio Mané auront l’occasion de finir tranquillement cette phase éliminatoire de la Can mardi à 16h00 à domicile face à l’Eswatini à Thiès (75 km) de Dakar.

Le Congo de son coté, aura une « finale » à jouer le même jour à Bissau face à la Guinée, troisième avec 6 points. Les Djurtus relancés par leur succès en déplacement face à l’Eswatini (1-3), reviennent à deux points de leur futur adversaire.

Une victoire est donc impérative pour les hommes de Baciro Candé pour coiffer les Congolais. Tout autre résultat, qualifiera Thievy Bifouma et ses partenaires qui totalisent 8 points au compteur et qui n’ont besoin que d’un point pour s’envoler au Cameroun.

Un pont à Rosso pour rapprocher Dakar et Nouakchott

Les gouvernements mauritanien et sénégalais ont signé le contrat de construction de cette infrastructure à la frontière des deux pays.C’est un projet de grande envergure. Un pont sur le fleuve Sénégal va bientôt relier les deux villes jumelles : Rosso Sénégal et Rosso Mauritanie. Les premiers jalons de ce projet viennent d’être posés. En effet, les ministres mauritanien et sénégalais en charge des Transports, Mohamed Lemine Dhehby et Mansour Faye, ont paraphé hier jeudi un contrat dans ce sens.

Le pont de Rosso sera construit sur une durée de 30 mois. Le démarrage des travaux est prévu en juin 2021 et la livraison du chantier en décembre 2023. D’un coût global de 87,63 millions d’euros, soit plus de 57 milliards F CFA, les travaux seront confiés à une société chinoise suite à un appel d’offres international.

Le projet a acquis les financements de la Banque africaine de développement (Bad) pour 40,75 millions d’euros et la Banque européenne d’Investissement (BEI) pour 22,30 millions d’euros. L’Union européenne (UE) a aussi fait un don de 20 millions d’euros. A cela, s’ajoute les contributions de 3,50 millions d’euros de la Mauritanie et de 1,4 million d’euros du Sénégal.

Mohamed Lemine Dhehby s’est réjoui de cette signature, notant que le futur pont de Rosso va « favoriser l’intégration régionale et renforcer les liens de fraternité entre nos deux pays frères ». Jusque-là, a rappelé le ministre mauritanien, « le bac de Rosso est resté le seul moyen de transit entre nos deux pays d’une part et entre l’Europe, le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest d’autre part ».

Ce bac « a joué un rôle vital au cours des dernières décennies mais avec la demande croissante de transport sur l’axe reliant l’Europe et l’Afrique via nos deux pays », il était « devenu incompatible avec la croissance rapide des transports sur cet axe », a souligné le ministre mauritanien des Transports.

Son homologue sénégalais, Mansour Faye, a salué lui-aussi cette initiative qui traduit « notre commune volonté d’impulser un souffle nouveau aux relations » entre les deux pays qui « (agissent) ensemble pour construire à tous les niveaux une collaboration dynamique positive et confiante ».

Au-delà de l’image d’intégration régionale, poursuit M. Faye, ce pont « matérialise l’amitié » entre deux peuples et Etats. « Nous avons la responsabilité de préserver cet héritage familial pour léguer à nos enfants et aux générations futures un espace sénégalo-mauritanien stable et apaisé dont toutes les composantes vivent en harmonie », a-t-il noté.