Le Soudan du Sud à l’épreuve du respect des droits humains

Le plus jeune État de l’Afrique et du monde doit encore faire des progrès en matière de respect des droits de l’Homme au sortir d’une guerre civile sanglante.Au Soudan du Sud, indépendant le 9 juillet 2011, la lutte pour le pouvoir mettant aux prises le président Salva Kiir et le vice-président Riek Machar, son principal rival depuis des années, a causé la mort d’au moins 400.000 personnes et le déplacement de deux millions d’individus. C’était entre 2013 et 2018.

Dans le processus de paix, entamé en 2018, l’érection d’une société démocratique constitue un des objectifs des autorités de Juba. Dans ce sens, la Mission des Nations Unies au Soudan (Unmiss) n’a cessé de travailler avec toutes les parties prenantes pour sensibiliser à l’importance du respect des droits humains.

Récemment, 60 commandants de l’armée sud-soudanaise ont participé à un atelier de deux jours sur les droits de l’Homme organisé par la mission onusienne à Bor, une ville située à 200 kilomètres au Nord de la capitale.

« Nous avons maintenant une idée claire des responsabilités du commandement et de la manière dont nous pouvons demander des comptes aux auteurs de violations des droits de l’Homme. Nous allons maintenant devenir des ambassadeurs des droits humains et des droits des personnes vulnérables », a déclaré le général de brigade William Abiel.

« Nous tous, qui participons à cet atelier, occupons des postes de direction. Nous nous engageons à transmettre les connaissances que nous avons acquises aux forces placées sous notre commandement afin que nous soyons en mesure d’identifier, de signaler et de prévenir les violations des droits de l’Homme », a-t-il ajouté.

Le 3 avril 2022, Salva Kiir et Riek Machar ont accepté de former un commandement unifié des forces armées. Après cela, « nous avions besoin d’une formation complète pour que nos concitoyens aient confiance en nous. Nous sommes là pour les protéger », a soutenu le général de brigade William Abiel.

L’objectif principal des sessions de formation est de sensibiliser, de développer les compétences et les connaissances et de renforcer les capacités du personnel des Forces de défense populaires du Sud-Soudan.

La formation a été organisée par la Division des droits de l’Homme de la mission onusienne au Soudan du Sud à la demande de l’armée locale. Pour sa part, Geetha Pious, cheffe du bureau local de l’Unmiss, a mis l’accent sur les us et coutumes qui sont des atteintes aux droits humains. « Même les pratiques coutumières comme les mariages précoces ou forcés peuvent s’apparenter à des violations des droits de l’Homme. J’attire l’attention des commandants sur ce point afin qu’ils puissent s’assurer que les droits des femmes et des filles sont respectés en permanence », a-t-elle expliqué.

Au forum de Dakar, Macky Sall appelle l’Onu à servir les intérêts de tous

Pour le président de la République du Sénégal, l’inertie du Conseil de sécurité dans la lutte contre le terrorisme porte en elle-même la défaillance du système multilatéral.« Le terrorisme qui gagne du terrain sur le continent n’est pas qu’une affaire africaine. C’est une menace globale qui relève de la responsabilité première du Conseil de Sécurité qui est garant du mécanisme de sécurité collective en vertu de la Charte des Nations unies ». C’est par ces mots que le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a réitéré son appel pour une implication plus importante des puissances du monde dans la guerre contre les groupes jihadistes.

A en croire le chef de l’Etat sénégalais, les opérations classiques de maintien de la paix ont montré leurs limites. Présidant, lundi, l’ouverture de la 8e édition du Forum international sur la paix et la sécurité à Diamniadio, dans la périphérie de Dakar, il a relevé le fait que des casques bleus, attaqués jusque dans leurs bases sans moyens significatifs de riposte, ne peuvent pas protéger des populations menacées par des terroristes.

« C’est pourquoi, a-t-il dit, nous devons changer en toute vérité la doctrine des opérations de paix qu’il convient de mettre à jour en intégrant clairement la lutte contre le terrorisme y compris en Afrique dans cette nouvelle philosophie des Nations unies ».

Macky Sall est en effet convaincu que « l’inertie du Conseil de Sécurité dans la lutte contre le terrorisme porte en elle-même la défaillance du système multilatéral ». « Pour inspirer confiance et adhésion, il doit servir les intérêts de tous. Autrement, il continuera de susciter la méfiance des uns, la défiance des autres et il finira par perdre la crédibilité et la légitimité attachée à son autorité », a-t-il soutenu.

Pour y arriver, le président en exercice de l’Union africaine compte sur le Conseil consultatif de haut niveau sur le multilatéralisme efficace mis en place par le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres. Il espère que celui-ci « sera œuvre utile en examinant des problématiques majeures telles que la paix, la sécurité, le climat, l’architecture financière internationale et l’espace numérique entre autres ».

Cette année, le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité est placée sous le thème « L’Afrique à l’épreuve des chocs exogenes: défis de stabilité et de souverainté » et accueille des délégations de 33 pays. 

Niger : quatorze personnes tuées près de la frontière malienne

Les attaques de jihadistes présumés ressurgissent à Tillabéri, à l’ouest du Niger, après plusieurs mois d’accalmie.Le Niger renoue avec les violences meurtrières attribuées aux djihadistes. Ce lundi 24 octobre trois policiers ont été tués après une attaque menée « tôt ce matin » par des « individus armés non identifiés ». L’assaut a visé le poste de police de Tamou, à Tillabéri (ouest), a appris APA de sources concordantes.

Dans cette même région proche de la frontière malienne, onze civils transportant des vivres à Tillabéri (ouest) ont été interceptés et massacrés, samedi 22 octobre, par de présumés jihadistes. « Trois camions ont été interceptés samedi vers 11 heures par des hommes armés et les neuf membres à bord ont été tous assassinés. Deux autres personnes sur une moto ont également été tuées », affirme un responsable municipal de Banibangou, la commune où les attaques ont eu lieu.

Ce dernier, cité par l’Agence France-Presse (AFP), explique que les camions ont été attaqués sur une route sablonneuse et déserte entre la ville de Banibangou et la localité de Tizigorou, près de la frontière avec le Mali. L’un des camions venait de quitter Banibangou, où il avait livré, la veille, du ciment à des entrepreneurs, a précisé la source.

Immense et instable région d’une superficie de 100.000 km2, Tillabéri se situe dans la zone dite « des trois frontières », aux confins du Burkina Faso et du Mali, d’autres pays sahéliens confrontés aux violences djihadistes. Depuis 2017, elle est le théâtre d’actions sanglantes d’insurgés liés à Al-Qaïda ou au groupe Etat islamique (EI), dont la branche sahélienne avait tué en 2017 trois bérets verts de l’armée américaine.

Ces derniers mois, le calme était revenu dans la région. Mais en 2021, des djihadistes présumés y avaient multiplié les assauts particulièrement sanglants contre des civils dans leurs villages et dans leurs champs.

En réponse, les autorités nigériennes ont lancé de vastes opérations à proximité de la frontière avec le Mali, avec l’appui récent, dans le cadre d’un « partenariat de combat », de 250 soldats français. Après son retrait du Mali en effet, la force Barkhane s’est repositionnée sur cette même zone frontalière pour poursuivre sa lutte contre les groupes terroristes.

Il urge de rendre opérationnelle la force africaine en attente (Macky Sall)

Le continent noir doit d’abord compter sur ses propres moyens pour garantir sa sécurité, selon le président Macky Sall.Face au jihadisme et à l’insécurité qui gangrène l’Afrique, les réponses doivent être d’abord endogènes. Pour cela, « il urge de rendre opérationnelle la force africaine en attente et de financer de façon plus adéquate le Fonds de paix de l’union africaine », a déclaré, lundi à Diamniadio, à 30 kilometres de Dakar, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, également président en exercice de l’Union africaine.

Le chef de l’exécutif sénégalais estime en effet que l’Afrique ne peut pas toujours compter sur le financement extérieur pour assurer sa sécurité et bâtir une architecture de paix. C’est pourquoi, « il faut d’abord que nous fassions des efforts internes avant de demander l’aide des autres », a-t-il soutenu, « convaincu » que l’Afrique a encore quelques capacités pour mobiliser un minimum de ressources pour financer la paix sur le continent.

Macky Sall présidait l’ouverture de la 8e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité dont le thème est : « L’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souverainetés ». 

Ouganda : une querelle père et fils au sommet de l’État

Un fossé semble se creuser entre le président Yoweri Museveni et le général Muhoozi Kainerugaba, son fils, auteur d’une grossière faute susceptible de refroidir les relations entre l’Ouganda et le Kenya.Sur Twitter, le général Muhoozi Kainerugaba a osé dire que ses troupes pouvaient s’emparer du Kenya en quelques semaines seulement. Dans son pays, cette pensée a déclenché un torrent de critiques. Le chef de l’État Yoweri Museveni, dont on dit qu’il prépare son fils au pouvoir, s’est résigné à lui retirer le commandement des forces armées terrestres.

Le général quatre étoiles Muhoozi Kainerugaba s’est excusé pour ses propos peu diplomatiques auprès du Kenya et de son président  William Ruto qu’il décrit comme son frère aîné. « Je lui demande d’accorder le pardon à son jeune frère », a-t-il souhaité. Yoweri Museveni lui-même a aussi présenté ses excuses au Kenya au nom de son fils de 48 ans.

Depuis lors, la tension est retombée. Mais le président ougandais souhaite à tout prix restreindre les libertés sur les réseaux sociaux d’un héritier imprévisible. Ce dernier ne l’entend pas de cette oreille. Une défiance qui fait naître de nombreuses  théories sur la relation entre le père et le fils.

Twitter montre le côté espiègle de Muhoozi

Le tweet insinuant l’invasion d’un autre pays, en l’occurrence le Kenya, de la part d’un homme aussi puissant que le fils de Yoweri Museveni, a choqué plus d’un. Entre Kampala et Nairobi, les diplomates des deux pays se sont rapidement activés pour désamorcer la bombe.

Après quoi, le président ougandais s’est intéressé à l’utilisation que le général Muhoozi fait des réseaux sociaux. On prête à Museveni l’intention d’exclure de Twitter son fils, qui a prévenu que « personne ne (le) bannirait de quoi que ce soit ».

Les Ougandais attendent maintenant la réaction de leur chef de l’État au pouvoir depuis 36 ans. D’aucuns pensent que Yoweri Museveni, généralement impitoyable avec la moindre opposition à ses ordres, pourrait faire une croix sur son fils.

Le général Muhoozi, dans un passé récent, a soutenu sur Twitter l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les rebelles du Tigré dans le conflit éthiopien. Il se dit qu’il ne se laissera pas faire. Le président Museveni va-t-il honnir son fils ou considérer son attitude comme une imprudence pardonnable ? Seul le temps nous donnera la réponse.

Umaro Sissoco Embalo en voyage en Russie et en Ukraine

Le président en exercice de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao est attendu à Moscou et à Kiev.Alors que s’ouvre ce lundi 24 octobre la 8e édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique, le chef de l’État bissau-guinéen et président en exercice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) s’envole pour Moscou.

Umaro Sissoco Embalo va s’entretenir avec son homologue russe, Vladimir Poutine, dont le pays est en guerre depuis février dernier avec son voisin de l’Ouest, l’Ukraine. « Je vais ce lundi en Russie. Je serai avec le président Vladimir Poutine. Je lui apporte un message de paix. Je lui dirai qu’il est nécessaire de parler avec son frère (Volodymyr) Zelensky », a-t-il affirmé sur Radio France Internationale (RFI).

Umaro Sissoco Embalo sera le deuxième président africain à discuter avec Vladimir Poutine depuis le début du conflit russo-ukrainien. Le 3 juin dernier, le chef de l’État sénégalais, par ailleurs président en exercice de l’Union Africaine (UA), a été reçu à Sotchi par le président russe. Au sortir de cette entrevue, Macky Sall avait obtenu du Kremlin la libération des stocks de céréales bloqués dans les ports ukrainiens. 

La visite du président Embalo à Moscou ce lundi s’inscrit dans cette dynamique. Mais elle intervient après l’adoption d’une nouvelle résolution des Nations Unies contre l’annexion de quatre régions ukrainiennes par la Russie. La majorité des pays africains, précisément 26 dont 11 situés en Afrique de l’Ouest, ont voté en faveur de cette résolution alors que 19 se sont abstenus.

Après son séjour en Russie, le président bissau-guinéen est attendu à Kiev pour y rencontrer le président Volodymyr Zelensky. En visite au Sénégal, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dymytro Kuleba, a déclaré que son pays travaillait à une visite du président de l’UA en Ukraine.

Dakar, capitale des « réflexions » sur la sécurité en Afrique

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité, ouvert lundi 24 octobre dans la capitale sénégalaise, en présence de plusieurs chefs d’Etat lusophones.« C’est parti pour deux jours de réflexions », indique Le Soleil, titrant sur l’ouverture du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité, ce lundi 24 octobre. Cette huitième édition, qui met à l’honneur l’Afrique lusophone avec notamment la participation du président angolais Joao Lourenço et de ses homologues cap-verdien José Maria Neves et bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, se déroule sous le thème « l’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souveraineté », souligne le quotidien national.

Près de 300 participants sont « attendus aux séances plénières et ateliers thématiques », faisant de Dakar le « centre des opérations contre le terrorisme », estime L’AS. « Avec la percée du terrorisme dans le Sahel, notamment au Mali, le Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité est devenu un rendez-vous où ce sont des sommités militaires, en particulier des généraux, qui se déploient. Au-delà de quelques chefs d’Etat qui vont marquer de leur présence, c’est le côté sécuritaire qui sera le plus mis en avant », explique le journal.

Notant que le Sénégal accorde une place privilégiée à la sécurité, L’Observateur indique que la loi de finances de 2023 prévoit un montant de « 380 milliards pour le contrôle et le maintien de l’ordre ». Selon le journal, 277 milliards seront attribués à la gendarmerie « pour renforcer la surveillance à travers les patrouilles et contenir toute velléité de trouble à l’ordre public ». La police se retrouvera pour sa part avec un budget de 103 milliards dans la gestion de la Sécurité publique, ajoute L’Observateur.

La lutte contre le trafic de drogue occupe également une place importante dans la politique sécuritaire du Sénégal. Libération affirme que les policiers de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) ont « démantelé un +labo+ à Ouakam », une commune proche du centre-ville dakarois, où des individus ont été arrêtés pour « transformation et trafic de drogues dures, blanchiment de capitaux », entre autres.

« Cerveau du vaste trafic, le Nigérian Ndubuisi Wachucku alias Daddy fournissait plusieurs revendeurs  à Dakar et blanchissait une partie de son argent dans une bambinerie gérée par son épouse qui est en fuite », note le journal.

En politique, EnQuête évoque l’éventuelle amnistie des faits ayant valu à des hommes politiques sénégalais de premier plan, à l’image de l’ex-ministre Karim Wade, une condamnation pénale et une perte de leurs droits civiques. Le journal se demande pourquoi le fils de l’ex-président Abdoulaye Wade (2000 – 2012) se braque-t-il après que le régime de Macky Sall se dit ouvert à une amnistie.

L’ex-puissant ministre a été condamné en 2015 pour enrichissement illicite et à payer une amende de plus de 130 milliards FCFA. Le dossier a été piloté par l’ancien procureur Alioune Ndao, dirigeant à l’époque la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). Il avait dans sa ligne de mire plusieurs hommes politiques qui ont occupé des responsabilités publiques, dont le président Macky Sall lui-même.

« J’avais commencé à investiguer sur le patrimoine du chef de l’Etat : 8 milliards présumés. J’avais aussi ouvert une enquête sur les 7 milliards de Taïwan. J’ai eu des traçabilités », affirme dans Les Echos le magistrat retraité, précisant n’avoir « pas été limogé par SMS » de la tête de la Crei.

Après avoir été tailleur, maçon, gendarme et policier, le procureur Alioune Ndao ne veut pas aller à la retraite. Il compte s’investir en politique pour redonner à la justice son indépendance et développer le Sénégal. « Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2024. Je demande gentiment à mon frère Antoine Dione (ministre de l’Intérieur) de me délivrer mon récépissé » de parti, a-t-il dit.

Bolloré Transport & Logistics inaugure la phase 2 d’Aérohub avec la mise en service de la plus grande base logistique aérienne d’Afrique de l’Ouest

Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire a inauguré le 21 octobre 2022 dans la zone aéroportuaire d’Abidjan, la plus grande base logistique d’Afrique de l’Ouest, destinée à développer les flux aériens en amont et en aval.Construite sur une superficie totale de 9 000 m2, cette nouvelle plateforme logistique a nécessité 18 mois de travaux avec le concours de plusieurs entreprises locales et représente un coût global de 3,4 milliards de francs CFA.

L’inauguration de cette nouvelle base logistique correspond à la deuxième phase du projet Aérohub après la mise en service en 2019 d’une plateforme tri-température de 6 000 m2. Elle a été construite et aménagée pour faciliter le conditionnement des produits pharmaceutiques et offrir un stockage à valeur ajoutée pour tout type de fret, notamment les denrées périssables destinées au marché ivoirien ou aux pays européens.

Située à proximité de la zone de fret de l’aéroport Félix Houphouët Boigny, cette plateforme logistique comprend notamment une zone sous douane et abrite une zone d’exploitation de 7 500 m2. Elle dispose également d’un entrepôt de 3 500 m2 et des équipements modernes tels qu’un pont bascule, un niveleur de quai, une fosse de palettisation et une chambre froide.

« Cette nouvelle base logistique aérienne fait partie des projets structurants dans lesquels nous nous sommes engagés depuis quelques années pour moderniser les infrastructures logistiques en Côte d’Ivoire. Trois ans après l’Aérohub, cette nouvelle infrastructure nous permettra de répondre aux besoins croissants de notre clientèle et de renforcer notre rôle de hub logistique régional. », a déclaré Joël HOUNSINOU, Directeur général de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire.

Certifié EDGE pour son efficacité énergétique, sa durabilité et son faible impact sur l’environnement, cette nouvelle infrastructure intègre un système intelligent de climatisation et de contrôle de la température. Elle est également équipée d’un système d’éclairage automatisé et de bassins de rétention des eaux pluviales, permettant d’une part, l’arrosage des plantes de l’espace vert et d’autre part, de minimiser les risques d’inondation.

À propos de Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire

Présent en Côte d’Ivoire dans le transport, la logistique et la manutention portuaire, Bolloré Transport & Logistics emploie aujourd’hui plus de 1 500 collaborateurs ivoiriens à travers notamment ses agences à Abidjan, San Pedro, Bouaké, Ferkessédougou et Ouangolodougou. L’entreprise participe activement au développement de la Côte d’Ivoire et s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs. Elle les forme à travers le Centre de Formation Portuaire Panafricain (CFPP) et développe des partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur, à l’instar de l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny (INP-HB). Bolloré Transport & Logistics mène également des actions pour les populations en partenariat avec des associations pour l’aide à la scolarisation, à la réinsertion sociale des jeunes et pour leur sensibilisation à la préservation de l’environnement.

www.bollore-transport-logistics.com

Contacts presse :

Cindy PATAN, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & Logistics

Tél. : +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 cindy.patan@bollore.com

Arsène YAPI, Responsable Médias et Contenus – Bolloré Transport & Logistics Côte d’Ivoire

T +225 27 21 22 04 01 / +225 07 07 19 49 67 – arsene.yapi@bollore.com

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les enjeux du PLF 2023, le financement par l’Allemagne d’une usine à hydrogène au Maroc et le développement de l’industrie militaire, sont les principaux sujets traités par la presse nationale parue ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le projet de loi de Finances 2023 muscle le dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent. Alors que le Maroc s’apprête à quitter la liste grise du Groupe d’action financière, les autorités continuent de mettre en œuvre des mesures destinées à endiguer tous risques liés au blanchiment de capitaux ou bien au financement du terrorisme. 

Le Projet de loi de finances 2023 permet aux autorités compétentes de procéder à des saisies en cas de soupçons. Par ailleurs, ce projet de loi fixe un autre défi tout aussi stratégique et important pour le pays, à savoir la récupération de «l’investment grade». Cet objectif devient une priorité pour le gouvernement qui espère retrouver sa note souveraine d’avant la crise sanitaire dès l’année prochaine, souligne le journal.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à la réforme de l’impôt sur les sociétés, estime que peu de temps après l’adoption de la loi-cadre relative à la réforme fiscale, le gouvernement a commencé à appliquer l’une de ses mesures phares, en entamant l’harmonisation du barème de l’Impôt sur les Sociétés. 

Une mesure qui signifie la marche vers un taux unifié de 20% pour une grande partie d’entreprises avec une augmentation à 35% du taux appliqué aux bénéfices supérieurs à 100 millions DH. D’aucuns y voient une hausse de la pression fiscale, d’autres une façon de trouver un équilibre. En tout cas, le gouvernement compte, pour sa part, accroître les recettes de l’IS en 2023, au moment où l’investissement public a atteint un niveau record.

+Le Matin+ fait savoir que l’Allemagne soutient le Maroc dans ses grands projets de développement économique et social, notamment le chantier de la généralisation de la protection sociale, l’eau et les énergies renouvelables. Ainsi, une importante délégation marocaine s’est rendue cette semaine en Allemagne dans le cadre des sessions de négociations gouvernementales entre les deux pays dans plusieurs domaines. 

Il a été convenu dans ce cadre de lancer l’exécution d’un nouveau programme d’appui au Maroc d’un montant de plus de 243 millions d’euros au titre de l’année 2023. Ce programme concerne plusieurs domaines, en particulier ceux liés au développement social et à l’économie durable, indique le quotidien.

La même publication relève que dans le cadre de la stratégie de modernisation de ses capacités militaires, le Maroc multiplie les initiatives pour développer une industrie de la Défense performante. En témoignent les partenariats signés dernièrement avec Israël en vue de fabriquer des drones. 

Or, fabriquer des drones et acquérir des avions et appareils militaires de dernière génération ne peut se concrétiser en l’absence de centres de maintenance et d’entretien de ces équipements. Pour combler ce vide, un partenariat a été bouclé avec le groupe Orizio, en vue de mettre en place un centre dans la région de Benslimane dédié à la maintenance et à l’entretien des appareils militaires nationaux et même ceux des pays de l’Europe, du Moyen-Orient et de l’Afrique (EMOA), croit savoir le journal.

Royal Air Maroc renforce son programme de vols

Lancement de deux nouvelles lignes touristiques reliant Paris CDG à Marrakech, et Séville à Casablanca via Tanger. Reprise de trois routes aériennes directes reliant Casablanca à Porto, à Tenerife et à LuandaDepuis la réouverture des frontières et la reprise du trafic durant la saison d’été 2022, Royal Air Maroc renforce progressivement son programme de vols. A partir de fin octobre, la compagnie lancera deux nouvelles routes aériennes (Paris CDG-Marrakech et Séville-Tanger-Casablanca) et rouvrira trois lignes suspendues depuis la crise sanitaire du Covid 19 (Tenerife, Porto et Luanda au départ de Casablanca), indique lundi un communiqué de la compagnie parvenu à APA.

Renforçant son positionnement sur les lignes touristiques et en tant qu’acteur majeur du secteur, Royal Air Maroc reliera, à compter du 31 octobre, Paris Charles de Gaulle (CDG) à Marrakech à raison de trois fréquences par semaine (lundi, jeudi et samedi). Le départ de l’aéroport international Marrakech-Menara sera effectué à 09h15 (heure locale) pour une arrivée à l’aéroport CDG à 12h25 (heure locale). Le départ de l’aéroport Paris CDG sera programmé à 13h25 et l’arrivée à 16h45 à Marrakech. Ces vols seront opérés par des appareils Boeing B737-800 d’une capacité de près de 160 sièges.

Une nouvelle route aérienne reliant Casablanca et Tanger à Séville permettra de satisfaire la demande des touristes espagnols et marocains ainsi que les Marocains résidant en Espagne. Proposée à des jours et horaires adaptés à ces clientèles, la ligne sera opérée, à partir du 4 décembre prochain, tous les vendredi et dimanche. Le départ sera programmé à 16h15 de l’aéroport Mohammed V de Casablanca (heure locale) pour une arrivée à Tanger à 17h35. Le départ de Tanger est prévu à 18h15 pour une arrivée à Séville à 19h10 (heure locale). Les vols au départ de Séville sont prévus à 19h55 pour une arrivée à Tanger à 21h00 et à Casablanca à 23h00 (heure locale).

Par ailleurs, Royal Air Maroc rouvrira également trois lignes suspendues depuis la crise sanitaire du Covid 19. La compagnie rétablira ainsi les routes aériennes directes à partir de Casablanca et à destination de Porto, Tenerife et Luanda qui seront lancées à compter du 9 décembre prochain.

Le marché lusophone est également concerné par le renforcement du programme de vols. Royal Air Maroc rétablira, à partir du 9 décembre 2022, la ligne Casablanca-Porto à raison de deux fréquences par semaine (Lundi et vendredi) à 16h15 au départ de Casablanca (heure locale) pour arriver à Porto à 16h55 (heure locale). Quant aux vols retour, ils seront programmés au départ de Porto à 17h55 pour une arrivée à Casablanca à 20h30.

Dans le cadre du renforcement du positionnement de Casablanca en tant hub africain, Royal Air Maroc rouvrira la ligne directe Casablanca-Luanda à partir du 9 décembre. Elle sera lancée à raison de trois fréquences par semaine : mercredi, vendredi et dimanche au départ de Casablanca et lundi, jeudi et samedi au départ de Luanda.

« Avec la reprise du trafic, Royal Air Maroc s’engage à renforcer son offre pour confirmer son statut d’acteur de référence du tourisme marocain et de compagnie majeure dans notre continent. Nous nous mobilisons ainsi pour consolider notre position sur les grands marchés émetteurs de touristes tels la France et l’Espagne et pour appuyer notre ancrage en Afrique où notre réseau comprend désormais 27 destinations. Notre engagement se poursuit également auprès des diasporas marocaines et africaines en lançant et en rétablissant des lignes directes qui les rapprochent de leurs mères-patries », indique le Président Directeur Général de Royal Air Maroc, Hamid Addou, cité par le communiqué.

A Dakar, l’Afrique discute de son avenir

Des centaines d’experts discuteront les 24 et 25 octobre à Dakar des voies et moyens pour l’Afrique de faire face aux « chocs exogènes ».Plus que quelques heures pour l’ouverture au Centre International de Conférence Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio, dans la périphérie de Dakar, de la 8e édition du Forum International sur la Paix et la Sécurité sous la présidence du chef de l’Etat Sénégalais, Macky Sall accompagné de plusieurs de ses homologues africains.

Le ministère des Affaires étrangères attend des délégations en provenance de 33 pays.

Cette rencontre « informelle » de deux jours, les 24 et 25 octobre, qui met en avant les échanges entre décideurs et experts de « divers horizons » est placée cette année sous le thème : « L’Afrique à l’épreuve des chocs exogènes : défis de stabilité et de souveraineté ».

Face à la presse mercredi, le Général Mbaye Cissé, président du Comité d’organisation a assuré que « tout est fin prêt », expliquant que le thème met en avant deux préoccupations majeures : la récurrence des chocs exogènes, à savoir les bouleversants mondiaux de ces dernières années qui ont pour noms Coronavirus et la guerre russo-ukrainiennes et leur impact négatif sur les économies africaines déjà très éprouvées par une crise sécuritaire. Plusieurs Etats africains ont perdu des pans entiers de leurs territoires au profit d’insurgés islamistes liés à des organisations jihadistes internationales telles qu’Al-Qaida ou l’Etat islamique.

Pour le Général Mbaye Cissé, « il est urgent que les Etats Africains inversent la tendance en réduisant leur niveau de dépendance vis-à-vis de l’extérieur pour assoir une résilience durable ».

Le Forum de Dakar servira de tribune pour les leaders du continent de faire entendre à nouveau la voix de l’Afrique. Au plus fort de la crise russo-ukrainienne, Macky Sall avait, en sa qualité de président de l’Union africaine rencontré son homologue russe, Vladimir Poutine.

A l’issue de cet entretien, le chef de l’Etat sénégalais avait obtenu du Kremlin la « libération » des stocks de blés bloqués aux ports d’Ukraine en raison de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. L’urgence était pour Macky Sall, d’éviter une crise alimentaire sans précédent en Afrique.

La rencontre de Dakar ne saurait non plus passer sous silence la récurrence des Coups d’Etats en Afrique de l’Ouest. En cinq ans, cinq putschs ont été enregistrés dans trois pays de cette région du continent africain. Ces crises institutionnelles ont mis à rude épreuve des acquis démocratiques et affaibli la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en ce qu’elle a eu du mal à faire entendre raison aux putschistes pour un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai raisonnable. 

Maroc/Foot : Le derby casablancais tourne en faveur du Wydad (2-1)

Le Wydad de Casablanca (WAC) s’est imposé, dimanche, face à son rival le Raja de Casablanca sur le score de 2 buts à 1, lors du derby qui les a opposés pour le compte de la 6è journée de championnat marocain de football.Les deux buts du WAC de Casablanca ont été inscrits en deuxième période par Ayman Hassouni à la 57ème minute du jeu et à la 80 minute par le congolais Arsene Zola.

Le Raja de Casablanca a réduit la marque par l’intermédiaire de Mohamed Nahiri à la 90ème minute du point de penalty. Les tentatives du Raja de revenir au score, n’ont pas abouti, le match s’étant achevé en faveur des rouges et blancs.

Grâce à cette victoire, le WAC prend les commandes du championnat avec 14 points, suivi des FAR et du FUS de Rabat avec 12 points. Quant au Raja, il pointe à une modeste 12e place avec six points.

Tilapia : la FAO va appuyer 10 fermes pilotes en Côte d’Ivoire

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) veut à travers le projet Fish4ACP contribuer à combler le déficit de poissons en Côte d’Ivoire estimé à 500.000 tonnes par an.Au cours d’une récente réunion semestrielle de l’équipe de suivi du projet Fish4ACP, les participants y compris les acteurs de la filière, ont évalué l’état d’avancement du projet en définissant des critères d’installation des 10 fermes piscicoles sur l’ensemble du territoire ivoirien.   

Administrateur national pour le Programme Fish4ACP à la FAO, Mme Foungnigué Traoré Djiré, a fait savoir que ce sont 10 fermes piscicoles pilotes « de sorte à avoir des modèles qui puissent être répliqués après par ceux qui veulent s’installer » dans la filière.   

Pour ces fermes pilotes, « on va essayer de les mettre à niveau selon le diagnostic des problématiques à adresser sur chaque ferme », a relevé Mme Foungnigué Traoré Djiré, expliquant que la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia a été sélectionnée, car ce poisson est la première protéine consommée en Côte d’Ivoire.    

L’objectif visé est l’autosuffisance en termes de protéine animale et « nous avons travaillé avec les acteurs de la chaîne de valeur, (ainsi) la vision, c’est que d’ici 10 ans, en 2031, on ait atteint une production de l’ordre de 68.000 tonnes de poissons pour ce programme Fish4ACP », a dit Mme Djiré.   

La consommation actuelle de poissons en Côte d’Ivoire est de 600.000 tonnes, a souligné Mme Foungnigué Traoré Djiré, ajoutant que la production aquacole du tilapia sur l’ensemble du territoire est estimée au niveau du Programme Fsh4ACP « entre 6.000 et 8.000 tonnes par an ».  

Les points de leviers définis pour accompagner l’Etat de Côte d’Ivoire sur cette vision sont la professionnalisation et l’inclusion financière, l’accès à des aliments et alevins (intrants) de qualité, une production durable dans le temps et qui n’impacte pas l’environnement, a-t-elle poursuivi. 

Dr Kouadio N’Gandi, conseiller technique en charge de l’aquaculture, représentant le ministre des Ressources animale et halieutiques, a indiqué que la production aquacole en Côte d’Ivoire est de 4.500 tonnes par an. L’objectif du gouvernement est d’atteindre 100.000 tonnes l’an.

Le projet Fish4ACP, lancé en janvier 2021, est un programme qui est financé par l’Union européenne (UE) avec la coopération économique allemande (BMZ) et qui est mis en œuvre par la FAO et ses partenaires dans des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique.

Burkina : la profession de foi du Premier ministre de la Transition

Au Burkina, le Premier ministre de la transition recemment nommé, annonce les grandes lignes de son action.Nommé Premier ministre, vendredi 21 octobre par le capitaine Ibrahim Traoré, président de la transition du Burkina Faso, le juriste Apollinaire Jean Kyelem de Tembela sait qu’il a du pain sur la planche. « Je suis conscient de la tâche qui m’attend. Avant même d’être nommé Premier ministre, je suis burkinabé. Donc, je connais les réalités du pays », a-t-il reconnu dans un entretien avec le média local, Omega, diffusé dimanche 23 octobre.

Le chef du gouvernement qui sera formé dans les prochaines heures déclare que « les attentes sont nombreuses ». « C’est pourquoi nous parlons de refondation. Et c’est pourquoi le président parle d’urgence. Tout est urgent », insiste Me Kyelem de Tembela qui se chargera de « la gouvernance du territoire ». À l’en croire, il constituera un « binome avec le président ». « Le président est un militaire, il est un homme de terrain. Il m’a fait comprendre que ce qui le préoccupe, c’est la sécurisation du territoire et le retour des déplacés dans leurs localités d’origine », a-t-il soutenu, précisant que le nombre de ministres fixé à 25 par la charte de transition adoptée le 14 octobre à l’issue des Assises nationales peut être revu à la baisse. Pour Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela, la crise sécuritaire que traverse le Burkina requiert d’économiser « sur tous les plans ». Dans ce chapitre, il annonce déjà l’abrogation de la décision prise par l’équipe précédente de relever le traitement salarial des ministres.

Ainsi, le Premier ministre de la transition assume son penchant pour le « sankarisme », expliquant que le développement du Burkina Faso passera forcement par la « ligne tracée par Thomas Sankara », le père de la révolution burkinabé tué en octobre 1987. 

Au sujet de la réconciliation amorcée par le régime précédent, le Premier ministre estime qu’ « il y a un cheminement par rapport au pardon », ajoutant que « cela requiert de l’humilité de la part de celui qui demande pardon et de la sincérité ». Or selon Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela, « ces deux éléments étaient absents » dans le retour de Blaise Compaoré, condamné à perpétuité pour l’assassinat de Thomas Sankara. Pour le chef du gouvernement, « la vraie réconciliation consiste à réconcilier l’ensemble des burkinabé avec eux-mêmes ».

Pour régler la crise sécuritaire à laquelle leur pays est confronté depuis près d’une décennie, des burkinabé réclament un renforcement du partenariat avec la Russie. Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela rappelle que « nous sommes déjà en partenariat avec la Russie depuis les années 60 ». Seulement, « il ne sera pas question pour le Burkina Faso de se laisser dominer par un partenaire quelconque », rappelle-t-il. « Nous négocierons avec tous les partenaires en ayant en vue l’intérêt d’abord du Burkina Faso. Si nous estimons qu’un partenaire n’est pas loyal avec nous, nous attirerons son attention. S’il persiste dans son comportement, nous reverrons nos relations avec ce partenaire. Ça doit être clair pour tout le monde », conclut le chef du gouvernement de la transition. 

Côte d’Ivoire : un guichet du financement au profit des PME

Le Mouvement des Petites et moyennes entreprises (MPME), initiateur de ce projet, veut faciliter l’accès des PME locales au financement, un défi majeur des petites et des microentreprises.Selon Mme Patricia Zoundi Yao, présidente du MPME, ce projet, actuellement en phase pilote, devrait être mis à terme à l’échelle aux fins d’accompagner les PME, dont les principaux défis sont l’accès au financement, l’accès au marché, la compétitivité et le capital humain.

Dans un entretien à APA, Mme Patricia Zoundi explique que le MPME a lancé le guichet du financement des PME avec l’appui d’anciens banquiers, qui accompagnent ces Petites et moyennes entreprises « de bout en bout », en qualité de consultant.

Le process d’accompagnement des PME, via le Guichet unique du financement, comprend « la formation du chef d’entreprise, le montage de dossier, la négociation avec la banque, l’octroi de crédit et le suivi pendant le remboursement », a-t-elle précisé.

En outre, dira-t-elle, « pour l’accès au financement, on fait des formations en renforcement des capacités avec l’appui d’institutions comme la SFI (Société financière internationale) et la Banque mondiale pour tout ce qui est du crédit-bail ».  

Pour l’instant, l’organisation est à sa « première cohorte d’une quinzaine de PME » dans ce programme qui a débuté il y a six mois. Ce groupe de PME a déjà bénéficié d’une formation sur la culture financière et d’une mise en relation avec les consultants qui travaillent avec les PME sur le montage de dossier.

« C’est un pilote, on va tirer les leçons et voir comment on porte cela à l’échelle », a lancé la présidente du MPME Mme Patricia Zoundi, dont la faîtière qui regroupe quelque 400 PME membres, a également lancé un guichet de renforcement du capital humain.

Elle a fait savoir que pour ce guichet de renforcement du capital humain, le MPME a signé une convention et la phase pratique devrait commencer « dans peu de temps ».  Pour Mme Patricia Zoundi, « la première richesse d’une PME, ce sont ses hommes ».  

Crée il y a 43 ans, le MPME veut amener les membres de l’organisation à une compétitivité marquée en vue de l’accès aux marchés locaux et extérieurs. Concernant la Zlecaf, Mme Patricia Zoundi soutient qu’il faut « être préparé » pour une meilleure conquête de ce marché continental.

La présidente du MPME a souhaité que le gouvernement ivoirien définisse une « stratégie nationale » qui permettra aux entreprises, en amont, de s’engager dans la vision de l’Etat et de bénéficier d’un accompagnement du secteur public.

Première puissance économique de l’espace Uemoa, la Côte d’Ivoire connaît une croissance dynamique projetée à 6,8% en 2022 malgré un contexte géopolitique mondial difficile dû à l’impact de la pandémie de Covid-19 et de la crise russo-ukrainienne.   

Le PM ivoirien pose la 1ère pierre de la piscine olympique d’Abobo

Ce projet dénommé « Programme d’aisance aquatique » intervient dans le cadre de la construction de piscines aux standards internationaux dans le District d’Abidjan pour « une enveloppe de plus de 16 milliards Fcfa ».Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a lancé samedi le démarrage des travaux de construction de ces piscines par la piscine olympique d’Abobo, une commune de 1,34 million d’habitants, située dans le Nord d’Abidjan, lors d’une cérémonie.

« On va voir naître dans quelques mois une piscine olympique (à Abobo). Ca sera la troisième après la piscine d’Etat de Treichville et la piscine de Koumassi, en construction », a indiqué M. Patrick Achi, précisant que celle d’Abobo sera la plus grande avec 6.550 mètres carrés.  

Le « Programme d’aisance aquatique » prend en compte « la piscine de formation des formateurs à l’INJS (Institut national de la jeunesse et des sports) de Marcory, la piscine d’Attécoubé, la piscine de Yopougon et la piscine olympique d’Abobo », a dit le ministre des Sports et du développement de l’économie sportive, M. Paulin Claude Danho.  

Pour cette année 2022, le Programme d’aisance aquatique permettra également « la réhabilitation de la piscine Dominique Ouattara de Bingerville et la réhabilitation de la mythique piscine de Bouaké, la métropole du centre ivoirien, a ajouté le ministre des Sports et du développement de l’économie sportive.    

« Nous avons plus d’une centaine de morts par an ces dernières années dus aux incivilités, aux imprudences, aux baignades anarchiques et désordonnées pendant le week-end notamment à Grand-Bassam, à Jacqueville, dans les fleuves et même dans les piscines privées », a-t-il fait observer.

Cela, dira-t-il, a donné naissance au « Programme d’aisance aquatique » visant la construction de piscines dans le District d’Abidjan et progressivement dans d’autres villes du pays. Cette piscine devrait permettre d’encadrer la natation et de susciter des athlètes de haut niveau.    

« Nous avons des maladies cardio-vasculaires dans notre pays et la piscine est un outil de rééducation », a-t-il noté. Le Premier ministre fera remarquer que la natation est un sport qui touche tous les muscles du corps et est praticable à tout âge.

Le ministre des Sports et de du développement de l’économie sportive, M. Paulin Claude Danho a émis le vœu de voir qu’à la suite de cette première phase et à l’horizon 2025, tous les chefs-lieux de District de Côte d’Ivoire en bénéficient.   

AP/APA

Côte d’Ivoire : pose de la 1ère pierre du garage-école d’Abobo

Ce garage-école vise à former les mécaniciens actuels, les y envoyer en recyclage pour apprendre à réparer les nouveaux modèles de véhicules et ensuite donner une « chance » aux jeunes sortis de l’école classique et qui sont intéressés par la mécanique auto.Les travaux de construction de ce garage-école ont été lancés, samedi, par le Premier ministre ivoirien Patrick Achi, à Abobo, une commune populaire dans le Nord d’Abidjan, en présence de membres du gouvernement, des autorités administratives, religieuses, coutumières et des populations.  

« Plus le temps avance, plus les véhicules se modernisent, si les garagistes ne sont pas formés à la réparation des nouveaux modèles de voitures, on aura de moins en moins de (bons) garagistes », a dit M. Patrick Achi.

Cet établissement se veut « une école de la seconde chance (…) Dans cette école, on ne va pas vous demander de diplôme, tu es dans un garage, tu veux t’améliorer, tu viens dans cette école pour apprendre la mécanique », a déclaré le Premier ministre ivoirien.

Le ministère de l’Enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, N’Guessan Koffi, a fait savoir que le garage-école s’inscrit dans le cadre de « l’Ecole de la deuxième chance », un programme du gouvernement pour ne laisser aucun jeune de côté.  

M. N’Guessan Koffi a expliqué que c’est un établissement qui regroupe une école et un garage en un lieu unique. Les apprenants passent une grande partie de leur temps en situation réelle d’apprentissage, en réparant et en entretenant les véhicules des particuliers, selon les standards d’un vrai garage.

« Le garage-école accueille, qualifie, diplôme et accompagne les jeunes attirés par une autre manière d’apprendre les métiers de la mécanique automobile à travers une pédagogie innovante qui est d’apprendre en faisant », a-t-il renchéri.  

Cette école devrait permettre aux jeunes de développer leur savoir-faire de façon à s’épanouir et répondre aux besoins de la filière automobile et mécanique de façon générale. Elle sera équipée en matériels modernes pour assurer convenablement les travaux d’entretien et de réparation des engins et véhicules.

Les formations visées concernent notamment les domaines de la mécanique générale, l’électricité automobile, la tôlerie et la peinture automobile, la révision générale des véhicules, la climatisation et la recherche de panne.

D’autres aspects connexes tels que les pneumatiques, la vente de pièces détachées complèteront utilement le contenu de la formation dans le cadre de ce projet garage-école, a souligné le ministre N’Guessan Koffi.

Il est aussi prévu des équipements de pointe pour permettre aux jeunes apprenants de se former sur des outils modernes et travailler dans des conditions maximales de sécurité afin de préserver l’intégrité physique de chacun, a-t-il poursuivi.

Dans ce cadre, énoncera-t-il, qu’il est envisagé d’accueillir des cohortes de 50 jeunes par session de formation pour des durées de 4 mois, soit près de 150 à 200 jeunes formés à la mécanique automobile et aux métiers connexes chaque année.  

« Notre vision sectorielle pour le ministère est et de repenser et revaloriser l’Enseignement technique, la formation professionnelle et l’apprentissage pour soutenir le développement socio-économique en vue de l’émergence rapide de la Côte d’Ivoire », a-t-il précisé.

Le programme de formation comportera par ailleurs des modules axés sur l’entrepreneuriat afin que, individuellement ou par groupe, les apprenants puissent créer leur propre garage et devenir plus tard des employeurs, a mentionné le ministre N’Guessan Koffi.

Italie : deux évènements phares sur l’économie circulaire et les énergies renouvelables

Du 8 au 11 novembre, la ville de Rimini, en Italie sera la capitale de l’économie circulaire et des énergies renouvelables.La ville de Rimini, situé sur le littoral adriatique italien, se prépare à accueillir « Ecomondo 2022 », l’évènement de référence en Europe pour la transition circulaire et régénérative.

Selon ses organisateurs, cette grande rencontre qui fête ses 25 ans d’expérience vise à aider les entreprises à « devenir des leaders mondiaux dans l’innovation, en favorisant le développement d’un écosystème d’entreprise respectueux de l’environnement ».

Pour cette raison, ils insistent sur trois bonnes raisons de prendre part à l’évènement prévu pour trois jours à partir du 8 novembre. Les participants pourront ainsi trouver des « solutions concrètes pour la compétitivité et prendre connaissance des meilleures pratiques pour l’économie circulaire ».

Ils auront également le privilège de pouvoir « rencontrer les acteurs principaux du secteur et éventuellement tisser de nouvelles relations commerciales à l’échelle internationale ».

Aussi, auront-ils la possibilité d’être informés continuellement sur les technologies, les légiférassions et les tendances de développement et les marchés émergents ».

L’édition de cette année est partie pour battre tous les records en termes d’affluence en raison de l’intérêt manifesté par plusieurs exposants.

Parallèlement à Ecomondo, se tiendra « Key Energy », salon consacré à l’énergie, aux villes intelligentes et à la mobilité durable.  « Key Energy » regroupera pas moins de 69 000 participants venus de 1402 entreprises dont le cœur de métier est la révolution du secteur des énergies renouvelables.

Politique et santé au menu de la presse hebdomadaire marocaine

Le discours royal adressé au Parlement à l’occasion de l’ouverture de la 1ère session de l’année législative en cours, les enjeux du partenariat vert signé entre le Maroc et l’Union européenne et la réduction de la TVA sur les médicaments sont les principaux sujets traités par la presse hebdomadaire.+La Vie éco+, qui s’attarde sur le discours adressé par le Roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire d’automne, écrit que la cérémonie solennelle d’ouverture de cette session est porteuse d’un message d’une forte symbolique : le Maroc a définitivement laissé derrière lui les affres de la pandémie et ses restrictions contraignantes.

Aujourd’hui, il est question de relancer la machine tout en gérant les séquelles et en faisant face aux nouveaux défis qui s’imposent, relève l’éditorialiste.

Le Souverain a pris le soin de signifier aux Marocains qu’il est soucieux de leurs préoccupations, estime-t-il.

Son discours devant les élus a d’abord traité de la problématique pénurie d’eau et de la sécheresse qui vient rendre encore plus complexe une conjoncture des plus défavorables.

Il a livré dans ce sens une feuille de route à suivre par les responsables, les exhortant à faire preuve de responsabilité et de transparence envers les citoyens, explique-t-il.

La thématique de l’investissement a eu également la part belle dans le discours royal, ajoute-t-il. Dans ce domaine, le Souverain a même procédé, quelques jours plus tard, à la nomination du premier directeur général du Fonds Mohammed VI pour l’investissement à l’issue d’un Conseil des ministres, constate-t-il, y voyant une suite logique, étant donné que l’activation de ce véhicule constitue une pièce-maîtresse du puzzle qui recompose l’offre Maroc en matière d’investissement.

+Finances News Hebdo+, qui aborde le partenariat entre le Maroc et l’Union européenne, écrit que ce partenariat vient de franchir une nouvelle étape majeure, les deux parties ayant signé un mémorandum d’entente portant sur l’établissement d’un Partenariat vert, ce qui fait du Royaume le premier pays à conclure un partenariat de ce type avec Bruxelles.

Il permettra de placer la lutte contre les changements climatiques, la promotion et l’avancement de la transition énergétique, la protection de l’environnement et la transition vers l’économie verte et juste parmi les priorités des relations entre l’UE et le Maroc, estime l’éditorialiste.

Bref, il s’agit d’un partenariat que l’on peut qualifier de «classique», qui lie deux parties qui ont une tradition de coopération profonde, estime-t-il.

Mais, l’on s’en doute, les ennemis du Royaume n’ont jamais vu d’un bon œil les accointances entre le Maroc et l’UE, relève-t-il. « C’est pourquoi ils tambourinent constamment aux portes de la Cour de justice de l’UE, multipliant les recours », fait-il remarquer.

La même publication rapporte que la taxe sur les médicaments importés sera réduite. Cette décision sera actée dans le cadre du Projet de loi de finances 2023. D’un côté, l’entrée en vigueur de cette mesure va contribuer à la baisse des prix des médicaments ainsi qu’à la préservation de la pérennité des caisses, mais, d’un autre, la réduction de la TVA posera un problème au niveau de la trésorerie des industriels pharmaceutiques. 

“Ces derniers acquièrent les équipements avec une TVA s’élevant à 20% au moment où les médicaments sont taxés à 7% ou 0%. Cela génère donc un crédit TVA qui s’accumule pendant plusieurs années avant que les opérateurs ne soient remboursés par l’Etat. Au cas où la TVA sur les médicaments serait carrément supprimée, cela va nécessiter une épuration continue du crédit TVA et non pas une accumulation de ce crédit pendant plusieurs années», explique Abdelmadjid Belaiche, expert en industrie pharmaceutique, et membre de la Société marocaine de l’économie des produits de santé, cité par l’hebdomadaire.

Accord libyen à Rabat sur la mise en œuvre des résultats du dialogue inter-libyen

Le président de la Chambre des représentants libyenne, Aguila Saleh, et le président du Haut Conseil d’État libyen, Khaled Al-Mishri, ont convenu, vendredi à Rabat, de mettre en œuvre les résultats du dialogue inter-libyen de Bouznika (région de Rabat), portant sur les postes de souveraineté et l’unification du pouvoir exécutif.S’exprimant lors d’un point de presse conjoint tenu à l’issue d’une rencontre avec M. Al-Mishri, M.Aguila a indiqué qu’il a été convenu de « mettre en œuvre les outputs du dialogue inter-libyen de Bouznika portant sur les postes de souveraineté dans les prochaines semaines et avant la fin du mois de décembre ».

Il a également été décidé « d’œuvrer à ce qu’il y ait un seul pouvoir exécutif en Libye et ce, dans les plus brefs délais, et de poursuivre le dialogue pour faire ce qu’il faut afin d’entamer des élections présidentielles et législatives conformément à une feuille de route claire et des législations sur la base desquelles se dérouleront les élections en accord entre les deux institutions », a-t-il ajouté lors de ce point de presse qui s’est déroulé en présence du ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita.

A cette occasion, le président de la Chambre des représentants libyenne a hautement salué le rôle joué par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui « veille toujours sur la stabilité de la Libye et la préservation de son territoire et de son unité », exprimant ses vives remerciements au Souverain, au gouvernement et au peuple marocain frère pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité.

Pour sa part, M. Al-Mishri a relevé que la « scission des institutions n’a fait qu’exacerber la crise et il était impératif de les unifier », soulignant qu’il a été convenu de poursuivre l’entente en ce qui concerne les mesures nécessaires au déroulement des élections présidentielles et parlementaires dans les plus brefs délais.

L’unification des institutions souveraines et du pouvoir exécutif va baliser la voie pour le déroulement de ces échéances dans les plus brefs délais, a-t-il insisté.

Il a, dans ce sens, rappelé la réunion tenue à Bouznika entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État et qui a été sanctionnée par un accord sur l’unification du pouvoir ou des institutions souveraines, notant que cet accord a été appliqué au sujet de deux postes de souveraineté sur sept.

« Nous poursuivrons nos rencontres au Maroc durant la prochaine période et suivrons avec diligence l’exécution saine de ce qui a été convenu », a-t-il poursuivi.

M.Al Mishri a, à son tour, exprimé sa gratitude au Souverain et au gouvernement marocain pour les efforts déployés en faveur de la stabilité de la Libye, précisant que ces efforts remontent à 2014 lorsque le Maroc évitait les conflits, veillait à resserrer le rang libyen et à trouver les solutions à travers l’accueil des parties libyenne sans aucune ingérence.

Voici par ailleurs les principaux points de l’accord pour la mise en œuvre des dispositions du dialogue inter-libyen tenu à Bouznika, portant sur les postes de souveraineté et l’unification du pouvoir exécutif:

– Mettre en œuvre les outputs du dialogue inter-libyen de Bouznika portant sur les postes de souveraineté dans les prochaines semaines et avant la fin du mois de décembre.

– Œuvrer à ce qu’il y ait un seul pouvoir exécutif en Libye et ce, dans les plus brefs délais.

– Poursuivre le dialogue afin d’entamer des élections présidentielles et législatives conformément à une feuille de route claire et des législations sur la base desquelles se dérouleront les élections en accord entre la Chambre des représentants et le Haut Conseil d’État.

– Poursuivre la coordination concernant les mesures nécessaires au déroulement des élections présidentielles et parlementaires dans les plus brefs délais.

– Reprendre les rencontres au Maroc durant la prochaine période et suivre avec diligence l’exécution saine de ce qui a été convenu.

Le Forum Mondial de la Sécurité Sociale, du 24 au 28 octobre à Marrakech

Le Forum Mondial de la Sécurité Sociale (FMSS) se tiendra, du 24 au 28 octobre à Marrakech, sous le thème « La sécurité sociale pour des sociétés résilientes et inclusives ».Initié Organisé par la Caisse de Dépôt et de Gestion, à travers sa Branche Prévoyance, CDG Prévoyance en charge de la CNRA et du RCAR et en partenariat avec la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale, la Caisse Marocaine des Retraites et la Caisse Interprofessionnelle Marocaine de Retraite, le FMSS est considéré comme l’événement international le plus important dans le domaine de la sécurité sociale.

Le Forum se tient tous les trois ans et réunit, cette année et pour la première fois au Maroc, plus de 1.200 participants venus de 150 pays, avec pour objectif d’examiner les stratégies de réformes des systèmes de sécurité sociale et d’échanger sur les standards et solutions innovantes en la matière.

Prendront part à cette édition des officiels marocains et des pays membres de l’Association internationale de la sécurité sociale (AISS), des présidents et directeurs généraux d’établissements et organismes nationaux et internationaux, et des experts internationaux en matière de sécurité sociale.

La première séance plénière sera marquée par l’intervention des officiels marocains qui présenteront les progrès réalisés ainsi que les stratégies et approches permettant d’étendre la couverture de sécurité sociale pour tous les travailleurs au Maroc, un chantier national vital et ambitieux.

Déclinés en 40 séances animées par 120 intervenants, le programme du Forum qui s’étend sur 5 jours s’articule autour de 5 axes majeurs : Priorités, tendances et défis mondiaux de la sécurité sociale ; Une sécurité sociale centrée sur les personnes à l’ère de l’humain et du numérique ; Développement et innovation en matière de sécurité sociale ; Vers une société sociale, inclusive, résiliente et pérenne pour tous ; Réponse aux besoins mondiaux de sécurité sociale et de sociétés justes.

Les débats porteront également sur le nouveau rapport mondial de l’AISS et les priorités pour la sécurité sociale.

Au menu de ce Forum, la tenue de réunions statutaires, à savoir la 34ème Assemblée générale de la l’AISS, la 39ème session du Conseil de l’AISS ainsi que les élections du Président, du Trésorier et des membres du Bureau et de la Commission de contrôle de l’AISS.

Maroc: le Festival International des Nomades, les 12 et 13 novembre à Mhamid El Ghizlane

Le Festival International des Nomades annonce son retour après deux années d’interruption avec une édition spéciale riche en surprises  qui se déroulera les 12 et 13 novembre 2022 à M’hamid El Ghizlane. Deux jours d’expériences musicales et culturelles très variées, grâce à des artistes talentueux de renommée internationale venant d’horizons divers.La ville de M’hamid El Ghizlane, autrefois étape des caravanes commerciales transsahariennes, abritera les 12 et 13 novembre l’édition 2022 du Festival International des Nomades, à l’initiative de l’Association Nomades du Monde, indique un communiqué des organisateurs.

C’est une Manifestation de grande envergure célèbre à l’échelle mondiale pour avoir invité des musiciens internationaux de renom comme Cheick Tidiane Seck, Bombino, Kader Tarhanin, Afel Bocoum, Tamikrest, Terakaf qui se sont produits aux côtés d’artistes marocains réputés (Nass El Ghiwane, Nouamane Lahlou, Mehdi Nassouli, Doueh, Saïda Charaf, …) et des jeunes talents locaux.  Ce festival est l’un des plus grands événements du sud marocain. Festival annuel multidisciplinaire ayant pour principal objectif de préserver le précieux héritage de nos ancêtres, menacé de disparition et faire revivre leurs traditions, coutumes et sagesse.

Ce grand rassemblement participe également au développement des compétences et améliore les moyens de subsistance des habitants de M’hamid El Ghizlane et de la région Drâa-Tafilalet. 

Durant deux jours, la rencontre culturelle sera ponctuée par des spectacles de musique et danse – plus de dix concerts, une exposition d’artisanat marocain, un défilé de mode, un atelier de bande dessinée, des démonstrations d’activités et sports traditionnels (pain de sable, course de dromadaires, hockey sur sable, tir à l’arc et à l’arbalète), des conférences, etc.

Le Festival des Nomades valorisera la diversité des expressions artistiques en accueillant la chanteuse lyrique angolaise Té Macedo, le blues touareg des maliens Aratan N’Akalle, Maalam Gnaoui Majid Bekkas, Hind Ennaira star montante gnaouia, la musique amazigh des musiciens marocains Tassuta N-Imal, d’autres artistes venus d’Inde, du Sénégal, d’Algérie, … et bien entendu de nombreux autres musiciens du Maroc.

Avec son programme varié et dynamique, cet événement attire des festivaliers du monde entier et convient à tous les goûts.

Le Festival International des Nomades qui fait la part belle au dialogue interculturel est un excellent modèle d’unité dans la diversité. L’édition 2022 vous réserve cette fois encore bien des surprises, dans un esprit d’ouverture, de tolérance et de respect, d’amitié et de paix.

Burkina : Apolinaire Kyelem de Tembela, un « sankariste » à la Primature

Au soir de son investiture, le président de la Transition Ibrahim Traoré a choisi un avocat pour diriger son gouvernement.L’avocat et président du Centre de recherches internationales et stratégiques (CRS), Me Apolinaire Joachim Kyelem de Tembela, 64 ans, a été nommé, vendredi 21 octobre 2022, Premier ministre, selon un décret signé par le capitaine Traoré. 

Cette nomination intervient quelques heures seulement après la prestation de serment suivie de l’investiture du capitaine Ibrahim Traoré en qualité de président de la Transition, prévue pour prendre fin en juillet 2024. 

Il devrait former dans les plus brefs délais un gouvernement, conformément à la vision du président Traoré qui insiste sur l’urgence de renverser la situation sécuritaire et humanitaire préoccupantes.

Le choix de l’homme de droit est une surprise d’autant plus qu’en mi-octobre, il a appelé le capitaine Traoré à ne pas mettre en place un gouvernement et à diriger par ordonnance. 

« Pour moi, il n’y a pas quelqu’un d’autre qui peut assumer le pouvoir d’Etat plus que le capitaine Ibrahim Traoré. Moi, je souhaiterai qu’il n’y ait meme pas de Premier ministre. Qu’il assume Thomas Sankara. Il légiféra par ordonnance ; là, les choses iront vite. Parce que nommer un Premier ministre crée un intermédiaire entre le gouvernement et le président. Ce qui croit les lourdeurs administratives », philosophait le nouveau chef de gouvernement.

Analyste politique, il est chroniqueur de la célèbre émission de la télévision privée BF1, dénommée « Press Echos ». Il est connu pour être prolixe dans les débats intellectuels, faisant des rappels historiques et beaucoup de références au président Thomas Sankara.   

Le journaliste Nicolas Bazié le qualifie de « nostalgique de la révolution sankariste ». 

« J’étais ici (à Ouagadougou) quand cela s’est déclenché le 04 aout 1983. Nous étions organisés en groues, par cellules de soutien à la révolution. Et le président Thomas Sankara voulait que je travaille dans son cabinet, mais moi, je tenais à poursuivre mes études », se rappelle Me Apolinaire Joachim Kyelem de Tembela. 

En 1982, quand éclatait la Révolution, avec Ablassé Compaoré, un proche de Sankara, ils ont créé le Club des étudiants juristes de l’Université de Ouagadougou (CEJUO) pour, dit-il, « sensibiliser et éveiller les consciences ».

En 1983, alors étudiant à Nice, Me Kyelem et des camarades créent et animent le Comité de défense de la révolution (CDR) qui, à son avis, deviendra « le plus dynamique » de France. Il est auteur du livrel « Thomas Sankara et la Révolution au Burkina Faso: une expérience de développement auto centré », paru aux Esitions Harmattan. Dans cet ouvrage, l’auteur fait une synthèse complète et très bien documentée de la révolution burkinabè, incarné par le capitaine Thomas Sankara, tué en octobre 1987.

Parmi les nombreux soutiens au nouveau régime, figurent des partisans d’une coopération avec la Russie et pour le départ de la France. Ce qui n’est forcément pas le cas du chef de l’équipe sur laquelle compte le jeune capitaine de 34 ans pour redresser la barre. 

Dans une interview, début octobre, au doyen des quotidiens, L’Obervateur Paalga, le nouveau Premier ministre avait montré sa méfiance visi-à-vis de Moscou. 

« Je suis pour la diversification (des partenaires) mais pas pour le départ de X ou Y. ce qu’il faut, c’est la banalisation de notre partenariat avec la France pour qu’elle ne soit pas dominatrice. (…) La Russie est plus exploiteuse que la France ; demandez des nouvelles à la Somalie, à l’Ethiopie et à l’Angola », disait le natif de Koupéla, à 138 km à l’est de Ouagadougou. 

Le capitaine Traoré a renversé le 30 septembre, le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba, lui-même tombeur du président civil et élu du Burkina, Roch Marc Christian Kaboré en janvier dernier. 

Burkina: le capitaine Traoré nomme un Premier ministre

La formation d’un gouvernement est imminente au Burkina Faso.Investi president de la Transition ce vendredi 21 octobre, le capitaine Ibrahim Traoré à nommé un Premier ministre en début de soirée. 

Le nouvel homme fort de Ouagadougou a porté son choix sur Me Apollinaire Jean Kyelem de Tembela pour diriger le premier gouvernement de la phase 2 de la transition au Burkina Faso. 

Vendredi 30 septembre, le capitaine Traoré à renversé le lieutenant-colonel Paul-Henri  Sandaogo Damiba, lui-même auteur d’un coup contre Roch Marc Christian Kaboré, neuf mois plus tôt.

Yodé et Siro engagés à soutenir les actions du Gvt ivoirien

A l’occasion de la célébration de la 42e Journée mondiale de l’alimentation, les artistes Zouglou Yodé et Siro ont lancé un message sur la souveraineté alimentaire.Devant un parterre de personnalités et des acteurs du monde paysan, Sylvain Decavailles Aba dit Siro, portant la parole, a appelé vendredi le gouvernement à « former les jeunes et à les accompagner » afin d’être outillés à affronter les défis relatifs à la souveraineté alimentaire.

« Nous savons que notre pays peut ne plus importer du riz, nous savons que nous pouvons le faire ; il suffit seulement d’accompagner toutes nos braves femmes et nos jeunes à le faire », a-t-il déclaré sous des salves d’applaudissements.

« Nous savons que nous pouvons faire la pisciculture, nous avons la plus grande lagune du monde, elle se trouve en Côte d’Ivoire, nous avons de grands fleuves, de grands lacs, nous avons un pays béni », a-t-il poursuivi.

Selon Siro, « en Côte d’Ivoire, nous avons le potentiel, mais la seule chose que nous n’avons pas, les jeunes ne sont pas formés ; ils ne sont pas encouragés ». Il a ensuite dit merci au gouvernement, à la FAO surtout et à tous les partenaires de l’Etat de Côte d’Ivoire.

« Nous allons mettre la main à la patte, Monsieur le ministre d’Etat, nous voulons vous accompagner à mener bien cette mission », a dit Siro. En marge de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation, le groupe Zouglou a été reçu par le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement rural, Kobenan Kouassi Adjoumani, à son Cabinet.

Profitant de la visite au ministre d’Etat, les artistes Yodé et Siro ont soumis à celui-ci une demande de parrainage pour la cérémonie marquant la célébration de leur 25 ans de carrière. A cette occasion, les deux musiciens ont pris des engagements forts.

« A partir d’aujourd’hui, nous nous allons soutenir les actions et les réalisations du gouvernement qui fait du bon travail pour le rayonnement de notre pays, d’une part, et pour l’amélioration des conditions de vie des populations, d’autre part », a fait savoir Sylvain Decavailles Aba, connu sous le nom d’artiste Siro.

Sur cette lancée, il a émis le souhait de voir le gouvernement investir davantage dans la mécanisation de l’agriculture qui reste un secteur porteur pour la résorption du chômage qui touche la frange la plus importante de la population constituée de jeunes.

Très heureux de cette nouvelle inflexion à laquelle il souscrit entièrement, le ministre d’Etat Kobenan Kouassi Adjoumani n’a pas manqué de les encourager tout en les assurant de sa disponibilité.

« Je salue votre choix qui montre que vous êtes des personnes lucides et réalistes. C’est d’ailleurs pour cela que j’accepte d’être votre parrain. Je m’engage donc à vous soutenir », a-t-il promis. A la grande satisfaction des deux artistes qui ont décidé de lui donner le titre de « parrain à vie » de leur groupe.  

Guinée : la junte fait volte-face sur la durée de la transition

Le Comité National pour le Rassemblement et le Développement (CNRD) a accepté de réduire la durée de la transition de 36 à 24 mois.Sous la menace des sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), la junte guinéenne, dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya depuis septembre 2021, a cédé sur la durée de la transition. De 36 mois, elle s’est résolue à faire une transition de 24 mois, a appris APA ce vendredi auprès de la mission technique d’évaluation du chronogramme de la Cédéao qui a séjourné à Conakry du 16 au 21 octobre.

Le but de la mission était de permettre aux experts de la Cédéao de travailler conjointement avec ceux de la Guinée afin de développer un chronogramme de transition acceptable pour un retour à l’ordre constitutionnel.

Dirigée par Dr Abdel-Fatau Musah, Commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de la Cédéao, cette mission a été soutenue par Boni Yayi, ancien président de la République du Benin et médiateur de l’organisation sous-régionale pour la Guinée.

« La partie guinéenne a présenté aux experts de la Cédéao un agenda de la transition en dix points, étalés sur une période de trente-six mois », précise le rapport technique.

Il ajoute qu’« aux termes des travaux, dans un compromis dynamique, les experts de la Cédéao et de la Guinée ont conjointement développé un chronogramme consolidé de la transition étalé sur 24 mois couvrant les dix points ».

Les autorités de la transition ont demandé à la Cédéao de leur fournir l’appui technique et financier nécessaire pour la mise en oeuvre du chronogramme de 24 mois accepté d’accord parties.

Elles ont également demandé à la Cédéao de bien vouloir engager un plaidoyer, conjointement avec la junte, auprès des partenaires techniques et financiers pour la mobilisation des ressources matérielles, financières et techniques nécessaires pour la réussite de la transition.

« Les experts de la Cédéao et de la Guinée ont conjointement recommandé la mise en place diligente d’un Comité de suivi-évaluation de la mise en oeuvre de ce chronogramme », ajoute la commission technique.

La mission a demandé au médiateur de présenter ce chronogramme à la prochaine session de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation sous-régionale de décembre prochain pour son approbation afin de déclencher sa mise en œuvre.

La réduction de la durée de la transition est l’une des exigences des grandes coalitions politiques guinéennes et de certains acteurs de la société civile réunis au sein du Front National pour de la Défense de la Constitution (FNDC) qui a appelé à manifester, hier jeudi, malgré sa dissolution par le gouvernement.

Côte d’Ivoire : près de 700 milliards Fcfa d’importation en poisson et en riz

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) qui veut réduire la facture annuelle d’importation en riz estimée à 400 milliards de Fcfa et celle des produits halieutiques, a engagé des projets pour l’autosuffisance du pays dans ces filières.« Sur la somme de ces deux spéculations, on est à près de 700 milliards de Fcfa d’importation » en Côte d’Ivoire, a indiqué le représentant résident de la FAO, Samy Gaiji, lors de la célébration de la 42e Journée mondiale de l’alimentation, à Abidjan.

Un panel de haut niveau a meublé cette Journée mondiale de l’alimentation autour de la thématique « La Côte d’Ivoire face au défi de la souveraineté alimentaire ». Selon le représentant de la FAO, la souveraineté alimentaire suppose un certain niveau d’autonomie sur des spéculations qui sont critiques.

Durant la crise du Covid-19, fera-t-il observer, « on a vu qu’on est dépendant à 85% des importations de riz, donc il y a une certaine sécurité alimentaire, mais la réalité c’est que ce riz est produit ailleurs et importé en Côte d’Ivoire ». Pour une souveraineté alimentaire la Côte d’Ivoire devra produire de sorte à ne pas être dépendante de l’extérieur. 

La consommation de riz en Côte d’Ivoire est établie à 2,6 millions de tonnes par an, selon le ministère d’Etat, en charge de l’Agriculture et du développement rural, qui mentionne que la production nationale est estimée à la moitié du besoin en consommation, soit 1,3 million de tonnes. 

La FAO appuie l’Etat ivoirien à travers des projets en matière de production rizicole et d’élevage de tilapia. M. Samy Gaiji a relevé que « sur le riz et le tilapia, la Côte d’Ivoire n’est pas dans une situation de souveraineté alimentaire ». Beaucoup d’efforts restant encore à faire pour des productions massives.   

 Aujourd’hui, les pays connaissent des chocs assez substantiels avec la crise russo-ukrainienne, qui a notamment provoqué des pics d’inflation, des hausses spectaculaires des prix des denrées alimentaires, des prix des aliments pour animaux, des engrais, de l’énergie et qui menace d’engendrer une crise de l’accès à la nourriture.

Selon les estimations présentées dans la dernière édition du rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, établies par la FAO et ses partenaires, pas moins de 828 millions de personnes souffrent de sous-alimentation chronique en 2021, soit 46 millions de plus qu’en 2020 et 150 millions de plus qu’en 2019, avant la crise sanitaire de Covid-19.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture et du développement durable, Kouassi Adjoumani, a déclaré que pour parvenir à la souveraineté alimentaire, il faut adopter des stratégies innovantes permettant de contenir la volatilité des prix des intrants agricoles et d’augmenter l’offre dans le respect des exigences du développement durable, tout en réduisant les pertes et les gaspillages alimentaires.

Il a en outre évoqué le fait de favoriser les échanges nationaux, sous régionaux et internationaux. Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, renseignera-t-il, « l’analyse des bilans alimentaires sur les dix dernières années montre que la Côte d’Ivoire n’est pas confrontée à un problème d’indisponibilité des aliments ».

« Nous sommes autosuffisants en certaines denrées de grande consommation comme l’igname, le manioc et la banane plantin », a fait remarquer le ministre d’Etat Adjoumani Kouassi, ajoutant que « notre problème, c’est comment conserver ces produits et notre incapacité à transformer tous ces produits ».

« Figurez-vous, le cacao aujourd’hui est acheté à 900 Fcfa le Kg (bord champ), mais lorsqu’il a de la valeur ajoutée, lorsqu’il est transformé en chocolat, le Kg revient à 25.000 Fcfa voire 30.000 Fcfa », contre « seulement 4 à 5% dont disposent (les producteurs), et il faut que cela change », a-t-il lancé. 

A cet évènement, ont pris part des représentants du Programme alimentaire mondial (PAM), le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et la FAO. Mme Séverine Giroud, directrice pays adjointe du PAM, a indiqué que son institution appuie les femmes en vue de leur autonomisation pour la souveraineté alimentaire de la Côte d’Ivoire.  

Mali : le parlement valide la militarisation de la police

Le Conseil National de Transition (CNT) a adopté, jeudi, à l’unanimité le projet de loi portant sur la militarisation de la police et de la protection civile.La réforme est passée comme une lettre à la poste. Les membres du Conseil National de Transition du Mali, l’organe législatif qui remplace l’Assemblée nationale au cours de la période de transition, ont adopté sans aucune opposition le projet de loi portant sur la militarisation de la police et de la protection civile. La police devient ainsi un nouveau corps militaire et ses membres vont désormais suivre les mêmes formations que les soldats. Pour le pouvoir militaire de Bamako, l’enjeu est de renforcer la lutte contre le terrorisme qui mine ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Selon le texte validé, les policiers vont devoir assurer de nouvelles missions sur le terrain. Ils seront notamment chargés de la sécurité des populations et de leurs biens, mais également de la sécurisation et le retour de l’administration malienne dans de nombreuses localités de l’intérieur du pays qu’elle a désertées. Ils vont également perdre le droit de grève et de revendication.

Dans un communiqué diffusé le 18 octobre, la Synergie des syndicats de la police nationale malienne regrette que l’adoption de ce projet « n’ait pas fait l’objet d’une concertation préalable ». Les syndicalistes estiment que si ce changement de statut « émane du peuple, ce même peuple demandera la démilitarisation un jour car, la démocratie ne rime pas avec une police militarisée ».

Cette position est bottée en touche par le président de la commission administration territoriale, culte et réconciliation nationale du CNT, Dr Coulibaly Youssouf Z, qui affirme que « la loi sur la militarisation de la police nationale au Mali est un grand pas vers la discipline et la fin de l’anarchie syndicale ».

Somalie : impact mitigé des sanctions américaines contre « al-Shabab »

Le groupe jihadiste somalien « al-Shabab », affilié à Al-Qaïda, est sous le coup de sanctions américaines.Les Etats-Unis veulent être impitoyables avec le groupe jihadiste somalien Harakat al Chabab al Moujahidin (Mouvement des jeunes combattants), plus connu sous le nom d’al-Shabab. Le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (OFAC, sigle anglais) et le Département d’Etat américains ont sanctionné lundi 17 octobre une dizaine de personnes liées à cette organisation créée en 2006 et affiliée à Al-Qaïda depuis 2010.

Le Trésor américain cible neuf personnes de l’aile financière et des personnes impliquées dans des opérations de contrebande d’armes, tandis que le Département d’Etat tient dans son viseur cinq hauts fonctionnaires du groupe. La mesure vise à affaiblir financièrement cette organisation jihadiste qui gagnerait entre 50 et 100 millions de dollars par an, faisant d’elle la branche d’Al-Qaïda la plus riche.

Une économie de guerre diversifiée

Selon une note de suivi d’Amanar Advisor, un cabinet en intelligence stratégique et de veille sur le Sahel basé à Strasbourg, en France, « le groupe est structuré avec différents ministères, dont celui des finances disposant d’un budget estimé à 80 millions de dollars en 2022 ».

« Al-Shabab tire ses revenus de l’économie légale, notamment de la contrebande de charbon, de minerais, d’ivoire, d’armes et de munitions ainsi que de rançons des attaques de bateau », soutient Amanar Advisor.

« A ces ressources s’ajoutent la fiscalité imposée sous forme d’impôt religieux faussement appelé zakat et les impôts versés par les entreprises qui sont installées dans les zones d’évolution du groupe armée jihadiste », souligne la note de suivi d’Amanar Advisor, précisant que « ces sommes sont estimées à environ 2,5% du budget total du mouvement ».

« L’argent récolté est utilisé pour payer des salaires mais aussi pour couvrir les frais de fonctionnement pour maintenir les capacités de combat et de prosélytisme », explique Amanar Advisor. C’est dire toute l’importance et la place des finances dans le fonctionnement du mouvement jihadiste somalien compterait dans ses rangs entre 5000 et 9000 combattants.

Pour autant, il n’est pas sûr que les sanctions du Trésor et du Département d’Etat américains soient aussi efficaces que ne l’espèrent leurs auteurs. « Malgré des sanctions internationales et des modifications des interdictions par les instances internationales, le mouvement ne semble pas avoir été affecté massivement par ces sanctions », temporise la note de suivi d’Amanar Advisor, citant en exemple les « dispositions de l’Onu contre le trafic de charbon qui n’ont baissé que de 10 millions de dollars, les revenus estimés entre 38 et 56 millions de dollars, avant les sanctions ».

Quel impact des sanctions américaines ?

Pour un impact plus soutenu, les Américains ont ciblé les avoirs à l’étranger de hauts cadres et des intermédiaires ayant développé des liens étroits avec la direction d’al-Shabab. Parmi eux, figurent Abdullahi Jeeri (Jeeri), Khalif Adale (Adale), Hassane Afgooy, Abdikarim Hussein Gagaale, Abdi Samad et Abdirahman Nurey.

Mais pour le cabinet Amanar Advisor, « les membres et sympathisants d’Al-Shabab qui vivent en Somalie ne sont peu, voire pas impactés par les sanctions » tout simplement « parce qu’ils ne voyagent pas à l’étranger et préfèrent les numéraires et le recours au système Hawala plutôt qu’au système bancaire classique ». Ce qui fait dire au cabinet français que « les dernières sanctions annoncées par les Etats-Unis sont du domaine du symbole et à intégrer dans la stratégie actuellement déployée sur le terrain ».

Cependant, cette force de frappe financière d’al-Shabab qui lui permet de soutenir l’échelon central d’Al-Qaïda « est à double tranchant pour le mouvement jihadiste international à une période où la succession d’al-Zawahiri est toujours en cours ». Successeur du Saoudien Oussama Ben Laden, tué en mai 2011 au Pakistan, l’Egyptien Aymen al-Zawahiri a été éliminé le 31 juillet dernier par un drone de la CIA en Afghanistan, de nouveau sous le contrôle des Taliban (étudiants, en arabe), 20 ans après leur chute provoquée par les attentats du 11 septembre 2001. Amanar Advisor estime que « le mouvement al-Shabab est en mesure de devenir un groupe autonome si les nouvelles orientations d’Al-Qaïda ne lui conviennent pas ».

Le chercheur américain Celeb Weiss, spécialiste d’al-Shabab, écrit sur Longwarjournal que « malgré quelques revers ces dernières années, al-Shabab continue également d’être l’une des branches les plus efficaces d’Al-Qaïda sur le terrain. Il maintient un contrôle significatif sur une grande partie du sud de la Somalie et conserve la capacité de frapper à Mogadiscio, au Kenya ».

La Namibie veut devenir la «capitale énergétique de l’Afrique»

Les nouvelles découvertes de pétrole dans ce pays d’Afrique australe sont estimées à des milliards de barils.La Namibie est en train de prendre une série de mesures importantes pour exploiter son potentiel pétrolier et gazier, à un moment où le pays s’efforce de consolider sa position de point chaud de la frontière énergétique de l’Afrique, a déclaré jeudi soir un officiel namibien.

S’exprimant à l’occasion de la conférence African Energy Week (AEW) 2022 qui se tient actuellement au Cap, en Afrique du Sud, le Directeur général de Namibia Investment Promotion and Development Board (NIPDB), Nangula Uaandja, a affirmé que son pays dispose d’un potentiel solaire et éolien et qu’elle offre de nombreuses opportunités dans le domaine des énergies renouvelables.

Selon lui, les autorités de Windhoek se sont fixées pour objectif d’ajouter entre trois et cinq gigawatts « de nouvelle capacité solaire et de tirer des énergies renouvelables 70% de la capacité installée d’ici à 2030 ».

« Notre ambition est de devenir la capitale énergétique de l’Afrique », a poursuivi M. Uaandja.

Bien que la Namibie ne produise pas encore de pétrole, ses bassins offshores ressemblent étrangement aux champs pétrolifères prolifiques du Brésil et ont donné lieu à plusieurs découvertes qui suscitent un intérêt accru pour le développement offshore.

Au début de l’année, Shell et TotalEnergies ont fait des découvertes commerciales dans les zones d’intérêt Graff et Venus, respectivement, dont on estime qu’elles contiennent des milliards de barils de pétrole.

Le pays abrite également le projet de développement du champ gazier et de transformation du gaz en électricité de Kudu, développé par BW Energy pour transporter le gaz par gazoduc vers une centrale électrique de 800 mégawatts dans le sud de la Namibie.

« Les nouvelles découvertes que nous avons à ce stade ne sont que le début d’une ère en termes de potentiel d’hydrocarbures dont nous disposons en tant que nation », a déclaré Maggy Shino, commissaire au pétrole du ministère namibien des Mines et de l’Energie, lors de cette rencontre d’experts du secteur venus de toute l’Afrique.

La conférence African Energy Week (AEW) est une exposition interactive et un événement de mise en réseau qui vise à unir les parties prenantes de l’énergie en Afrique, à stimuler la croissance et le développement de l’industrie et à promouvoir le continent comme destination pour les investissements dans le secteur énergétique.

La conférence de haut niveau de quatre jours, qui a débuté mardi dernier et devait se terminer ce vendredi, comprend des sessions de mise en réseau, des expositions innovantes et des réunions privées individuelles. Elle a attiré des délégués de l’industrie, des personnes influentes et des leaders de l’industrie africaine et mondiale ainsi que des intervenants du secteur de l’énergie, du pétrole et du gaz.