Présidentielle 2020 : Adjoumani répond aux propos du cardinal Kutwa

En réaction aux propos de l’archevêque d’Abidjan, Mgr Kutwa,  sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, Adjoumani Kouassi, a répliqué au nom du RHDP.

En effet, ce dernier a donné son point de vue, sur les propos de Jean Pierre Cardinal Kutwa, suite à une déclaration au centre culturel de la Cathédrale Saint-Paul d’Abidjan. Au regard de la situation socio-politique de la Côte d’ivoire,  Le Cardinal Kutwa, a estimé que la candidature d’Alassane Ouattara à ces prochaines élections n’était pas nécessaire  à son humble avis.

Pour M. Adjoumani, porte-parole du RHDP, qui aurait constaté que la prise de parole, de Mgr Kutwa n’aille pas dans le sens de l’apaisement du climat social.  « il n’est donc pas juste d’affirmer que la réconciliation est plus importante que les élections (…) la non-tenue des élections à bonne date ouvrirait de façon certaine une période de vide juridique pouvant entraîner une situation chaotique ». A lancé Adjoumani.

Selon lui, si la réconciliation est un processus fondamental, il est encore plus fondamental de constater que les élections permettent justement de garantir la continuité et la stabilité de la République. Aussi, elles seules permettent de forger l’Etat de droit sans lequel un processus de réconciliation ne peut prospérer.

Toutefois, sur le plan du dialogue évoqué par l’archevêque d’Abidjan, M. Adjoumani rappelle que des concertations ont été menées avec la société civile et les partis politiques. Par ailleurs, celles-ci ont abouti à l’élaboration de lois encadrant les futures élections.

Quant à la candidature de M.Ouattara, il a indiqué que le conseil constitutionnel a le dernier mot. « Sauf à paraître partisan, faisons donc pleinement confiance au droit et à la démocratie, en laissant (…)  le peuple souverain de la Côte d’Ivoire devra juger (…) le 31 octobre 2020, de la pertinence et de l’opportunité de l’ensemble des candidatures », a-t-il souligné.

Présidentielle en Côte d’ivoire : un 3e mandat et une radiation du listing électoral au centre de l’actualité

L’élection présidentielle du 31 d’octobre 2020, en Côte d’ivoire approche à grand pas. Des partis politiques, se mobilisent pour faire valider les candidatures de leur choix.

Mais, des divergences sur certaines questions opposent le pouvoir en place et l’opposition. Notamment sur la question de 3e mandat du Président Ouattara et la radiation de Laurent Gbagbo sur le listing électoral.

En effet, plusieurs interprétations ou réponses ont été données face à cette question du 3e mandat.  À en croire, les membres de son parti, le RHDP, ce dernier serait éligible, quant à l’opposition, M. Ouattara, abuserait de sa position pour modifier la constitution.

Par ailleurs, certains l’a considèrent comme une grave atteinte à l’honorabilité du peuple ivoirien, et passible de poursuites. Tel est le cas de M. Francis Wodie. Rappelons toutefois que M. Wodie est Professeur Titulaire de Droit Public et sciences politiques. Il a été l’ancien président du Conseil constitutionnel de 2011-2015 et Fondateur du Parti ivoirien du Travail ( PIT ).

Sur ce sujet, ce dernier n’a pas hésité à donner son point de vue, dans une lettre adressée au président Alassane Ouattara.

Pour le Pr. Wodie,  la Côte d’ivoire serait dans un système électoral vicié et porteur des germes d’une guerre civile. Cela découle à la fois d’une Constitution adoptée de manière dolosive en induisant en erreur le peuple. Ainsi que d’un code électoral confligène.

Il a indiqué qu’Alassane OUATTARA  n’a pas le droit de légiférer par voie d’ordonnance. Et ce,  dans des domaines qui sont réservés à l’Assemblée nationale.

Dans la constitution en application du principe sacrosaint de la séparation stricte des pouvoirs, il y’a des domaines qui sont réservés au président de la République et d’autres au Parlement qui légifère .
Cependant, il peut prendre des décrets et des ordonnances à condition qu’il y ait une loi d’habilitation du pouvoir législatif pour intervenir dans des domaines qui relèvent exclusivement du Parlement.

La seule loi d’habilitation dont il jouit est celle qui lui permet exclusivement de prendre des ordonnances pour l’exécution de son programme économique et financier datant de 2013 .
 » Aujourd’hui, le président a pris des ordonnances pour faire des amnisties sans passer par le parlement (…) modifier le code électoral qui est une compétence exclusive du Parlement. » S’est-il offusqué.

Étant donné que cette dernière est confligène, car elle viole l’article 754 du Code de procédure pénale. Notons que celle-ci stipule que  seuls les condamnés en voie définitive, sont rayés de la liste électorale.

Ainsi, en ajoutant à l’article 4 du code électoral,  » les condamnés par contumace sont retirés de la liste électorale et par ricochet inéligibles« . Le président Ouattara aurait enfreint ainsi un principe juridique qui est la présomption d’innocence.  » De par ce fait, il sème les germes d’une déstabilisation grave de notre pays en cette période électorale tumultueuse » Indiqua Wodie.

Présidentielle 2020 : Alassane Ouattara dépose son dossier de candidature

Après son investiture, le samedi 22 août 2020, au stade Félix Houphouët, le Président Alassane Ouattara a déposé son dossier de candidature ce lundi 24 août 2020.

En effet, c’est au siège de la Commission Electorale indépendante que ce dernier a déposé son dossier ce matin. Pour l’occasion, des membres du gouvernement et le Directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo y étaient présents.

Par ailleurs, notons que celui-ci a été investi comme candidat aux élections du RHDP le samedi 22 août 2020. Alassane Ouattara devra porter les couleurs de son parti pour la présidentielle d’octobre 2020. « J’assume la lourde décision d’être le candidat de notre grand parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) ».  A-t-il déclarer dans discours d’investiture.

Cependant, rappelons cette candidature de M. Ouattara est contestée par l’opposition et la société civile. De ce fait, des manifestations parfois violentes ont eu lieu dans certaines localités du pays particulièrement à Divo et Bonoua ces derniers jours.

Il faudrait souligner que le chef de l’Etat a annoncé sa candidature le 06 août 2020. Notamment, lors de son adresse à la nation.

La campagne officielle pour la présidentielle du 31 octobre 2020 démarre le 15 octobre prochain.

Présidentielle ivoirienne : «La candidature d’Alassane Ouattara est légale», estime le gouvernement

La candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain est « légale et conforme au principe fondamental de non-rétroactivité des lois», a estimé vendredi Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien dans un communiqué. « (…) Il me plaît également d’indiquer que conformément à la nouvelle constitution du 08 novembre 2016 instaurant la IIIe République, dont le peuple souverain s’est librement doté, cette candidature est légale et conforme au principe fondamental de la non-rétroactivité des lois », a soutenu M. Touré dans ce communiqué.

Selon lui, l’article 183 de la constitution relative à la continuité législative brandit par l’opposition ivoirienne comme étant la disposition qui devrait empêcher la candidature de M. Ouattara,  concerne l’ensemble des textes de loi en vigueur dans notre pays et non l’ensemble des dispositions de l’ancienne constitution.

« Elle concerne donc l’ensemble des textes de loi en vigueur dans notre pays et non l’ensemble des dispositions de l’ancienne constitution. Il est bon de préciser qu’en aucun moment cet article ne mentionne que les dispositions de la précédente Constitution qui venait d’être abrogée sont reconduites », a affirmé M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias.

L’article 183 de la constitution ivoirienne relative à la continuité législative prévoit que: « la législation actuellement en vigueur en Côte d’Ivoire reste applicable, sauf l’intervention de textes nouveaux, en ce qu’elle n’a rien de contraire à la présente Constitution ».

« En tout état de cause, notre pays dispose, aujourd’hui, d’Institutions fortes, modernes et indépendantes. En la matière, il reviendra au Conseil Constitutionnel de trancher définitivement sur cette question, ainsi que celles relatives à toutes les autres candidatures déclarées », a conclu le porte-parole de l’exécutif ivoirien.

Le 06 août dernier, dans une adresse solennelle à la nation à la veille du 60éme anniversaire de l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a reconsidéré sa position annonçant sa candidature à la présidentielle d’octobre prochain.

Depuis lors, cette candidature de M. Ouattara diversement interprétée ( un premier mandat de la troisième République selon le pouvoir et un troisième mandat selon l’opposition), est dénoncée par l’opposition qui organise de plus en plus des manifestations de rue dans le pays. La présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre 2020.

Côte d’ivoire : les femmes de l’opposition descendent dans les rues

Ce vendredi 21 août 2020, plusieurs femmes de l’opposition sont descendues dans les rues afin de protester contre un 3e mandat d’Alassane Ouattara.

Ces dernières ont répondu massivement à l’appel lancé par l’opposition pour montrer leur désaccord. En effet, rappelons que l’opposition ivoirienne demande au président Alassane Ouattara de retirer sa candidature pour les élections présidentielles.

Pour ce faire, des marches ont eu lieu dans certaines villes et des communes d’Abidjan pour emmener Ouattara à se retirer. Notons qu’en ce jour, ce sont les femmes de l’opposition qui ont décidé de se faire entendre.

À cet effet, ces dernières ont envahi les rues de Bonoua, Abengourou, Cocody et Yopougon. Armées de pancartes et de leurs voix, elles demandent fermement au président Alassane Ouattara de ne pas briguer un 3e mandat.

Si, certaines manifestations n’ont provoqué aucune émeute, d’autres auraient pris une autre tournure. De ce fait, notons que dans la commune de cocody, 10 femmes auraient été arrêtées pour avoir manifesté. AA Yopougon, la police aurait fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants dans les alentours du palais de la justice. Et ce, suite aux routes barricadées par la population.  Enfin, quant à Abengourou, des heurts entre police et manifestants auraient été observés.

Toutefois, il faudrait souligner que ces différentes marches que les voies publiques ont été suspendues. Elles ont été suspendues jusqu’au 5 septembre 2020, par le gouvernement ivoirien.  Néanmoins, elles sont autorisées dans les enceintes closes ou dans des espaces dédiés et sécurisés.

Rappelons également que la semaine dernière des manifestations ont eu lieu. Elles ont occasionné 06 décès et 173 blessés.

Côte d’ivoire : Bilan de la marche de protestation contre le 3e mandat de Ouattara

Les manifestations de protestations contre le 3e mandat d’Alassane Ouattara ont occasionné la mort de trois personnes et l’arrestation de 58 personnes. Ces manifestations se sont produites dans certaines villes du pays ainsi que des communes d’Abidjan.

Annoncé au journal télévisé de 20H de la RTI 1, le commissaire Charlemagne Bleu a fait l’état des dégâts. « Nous déplorons malheureusement trois pertes en vies humaines, des dégâts matériels assez importants ». A-t- il indiqué.

Selon lui, il y aurait eu au total 58 personnes interpellées. Notamment, 45 à Abidjan et 13 à l’intérieur du pays. À Bonoua, les manifestations ont été particulièrement violentes. À cet effet, le commissariat de police et la brigade de gendarmerie, ont été incendiés.

Par ailleurs, notons que les domiciles des agents des forces de l’ordre, ont également été saccagés.

Toutefois, le commissaire Charlemagne a souligné que tous les manifestants interpellés répondront de leurs actes devant les tribunaux compétents.

Rappelons cependant que l’éligibilité du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, alimente le débat politique ces dernières semaines. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 institue une IIIe République et remet le compteur à zéro. L’opposition, quant à elle, évoque une continuité législative.

Election présidentielle 2020 : le RHDP investit son candidat Alassane Ouattara le 22 août à Abidjan

Annoncé ce jeudi 13 août 2020, le candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre 2020, Alassane Ouattara, sera investi le 22 août prochain. Précisément, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

En effet, cette information a été donnée par Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP.« Nous procéderons à l’investiture du président Alassane Ouattara, le candidat du RHDP, le samedi 22 août 2020. Et ce, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Des missions éclatées seront déployées à l’intérieur du pays dès le 15 août prochain». A dit M. Bictogo dans une conférence de presse. De ce fait, il était en compagnie de plusieurs cadres du parti au pouvoir. Notamment, les ministres Mamadou Touré, Kobenan Kouassi Adjoumani, Siandou Fofana et Danho Paulin.

À l’en croire, l’objet de ces élections serait de remporter le premier tour. Aussi, cela leur permettrait de rendre un bel hommage au premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Pour ce faire, Bictogo a invité l’opposition ivoirienne à un débat sain et civilisé. Tout en ajoutant, « la machine à gagner du RHDP est prête et se mettra en marche avec l’investiture d’Alassane Ouattara ».

Toutefois, lors de cette conférence ce dernier a eu à réagit au débat sur la candidature de M. Ouattara à la présidentielle.  M. Bictogo a soutenu que «pour nous, le débat est clos, Alassane Ouattara est notre candidat ».  Pour lui, seul le conseil constitutionnel décidera de l’éligibilité d’un candidat et non l’opposition.

Il a également réagi face aux manifestations, menées par l’opposition ces derniers temps. Par ailleurs, rappelons ces dernières ont entraîné des violences et des morts, dans le pays. Sur ce sujet, M. Bictogo a appelé le gouvernement à prendre ses responsabilités et à ouvrir des enquêtes.

Côte d’ivoire : Plusieurs manifestations de l’opposition enregistrés dans plusieurs villes et à Abidjan.

L’opposition ivoirienne a pris d’assaut ce jeudi 13 août les rues des villes et les communes du pays pour contester le 3e mandat d’Alassane Ouattara.

À cet effet, plusieurs voies ont été barricadées dans des villes de l’intérieur et à Abidjan. Selon le constat fait par certains médias, des affrontements ont éclaté entre policiers et manifestants. Ces derniers tentaient d’ériger des barricades sur les principales voies à Abidjan.

Quant aux villes de l’intérieur, elles ont également été obstruées avec des pneus en feu et bien d’autres. Par ailleurs, il s’agirait des villes telles que Bonoua, Divo, Sikenssi, Adzopé. Aussi, il a été signalé que les axes des grandes voies des villes de l’intérieur, y étaient concernés.

Toutefois, rappelons que le mot d’ordre de ces marches a été lancé depuis le mardi 11 août 2020. Et ce par l’opposition ivoirienne.

Election présidentielle 2020 : des manifestations projetées à Abidjan ce 13 août 2020

Ce jeudi 13 août 2020, des manifestations devraient avoir lieu dans certaines communes d’Abidjan afin de protester contre un 3e mandat de Ouattara.

En effet, cette marche a été annoncé depuis mardi 11 août par le collectif de la jeunesse de l’opposition. Et ce, suite aux évènements qui se sont produits, en Côte d’ivoire. Notamment, la candidature du président Alassane Ouattara.

Pour ce faire, ces derniers ont décidé de mobiliser toute la jeunesse de l’opposition afin de montrer leur désaccord.

Mais fort est de constater que, les services administratifs compétents n’ont fait aucune demande d’autorisation de manifester. Principalement, de la part de formations politiques ou d’organisations de la société civile.

Par conséquent, le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a informé les organisateurs des manifestations projetées ce jeudi 13 août 2020, que celles-ci, n’ayant pas respecté les procédures appropriées, ne sont pas autorisées.

Rappelons, que les manifestations sur la voie publique sont soumises à des procédures administratives légales. Celles-ci, permettent de les encadrer et de garantir la sécurité des participants et des populations.

Cependant, le ministère a invité au strict respect de cette décision. Aussi, il a indiqué que toutes les mesures seront prises pour garantir la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens. Précisément, sur l’ensemble du territoire national. Notons également, que les forces de l’ordre ont été déployées dans la ville d’Abidjan afin d’intervenir en cas de fausse majeure.

Soulignons toutefois, que ces manifestations se sont produites dans certaines villes du pays. Elles auraient occasionné des blessés.

Présidentielle octobre 2020 : L’opposition révèle les magouilles de la CEI

Réuni ce mercredi 12 août 2020, à la maison du parti du PDCI à Cocody, pour une conférence de presse, l’opposition aurait dénoncé les différentes fraudes orchestrées par la CEI.

Une conférence de presse a réuni ce mercredi 12 août 2020 toutes les formations politiques de l’opposition à Cocody.

À cet effet, l’opposition aurait demandé le retrait de la candidature de Ouattara. Notamment, pour l’élection  présidentielle. Pour l’opposition, la volonté de Ouattara à vouloir forcément briguer un troisième mandat risque de conduire le pays dans une crise. Et ce, sans précédent.

Par la même occasion, ces derniers ont aussi dénoncé la partialité de la CEI et de son président. A en croire, cette commission électorale aurait mis en place des moyens de fraude. Plus précisément, dans certaines incohérences sur les listes électorales.

Selon eux, la CEI aurait inséré des listes de noms de personnes ne respectant pas les conditions. Tel qu’un jeune homme se retrouvant lui seul sur 13 listes, au sein de 13 communes. Aussi, elle aurait recensé des mineurs de moins de 10ans dont l’un est de profession ménagère.

Par ailleurs, le professeur Aka Ahizi, président du PIT a dénoncé l’implication de Voodoo communication de Fabrice Sawegnon, dans cette histoire de fraude. Pour lui, Voodoo Communication en charge de la communication de la campagne du RHDP, parti présidentiel serait en possession d’un doublon de la liste électorale à des fins de fraudes.

Pour ce faire, l’opposition exige la démission du président de la CEI. Elle aurait à leur avis, démontrée son incapacité à conduire le pays vers une élection transparente et impartiale. L’opposition a également exigé l’élection d’un nouveau président de la CEI, avant toute élection.

Sans toutefois oublier la réintégration sur la liste électorale de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et de Charles Blé Goudé.

Côte d’ivoire : Simon Ehivet Gbagbo se prononce sur le 3e mandat d’Alassane Ouattara

L’ex-première dame de Côte d’ivoire, Simone Ehivet Gbagbo s’est prononcée en ce jour sur la situation politique du pays, particulièrement sur le 3e mandat d’Alassane Ouattara.

Réunir ce mardi 11 août 2020, au sein de sa résidence à Cocody, Mme Simone Gbagbo était face à la presse afin de donner son avis sur la situation politique que traverse la Côte d’ivoire. Notamment en cette année d’élection électorale.

À cet effet, cette dernière n’a pas manqué de donner son opinion sur le retrait de Laurent Gbagbo, Blé Goudé et Soro Guillaume des listes électorales. Ainsi que de l’annonce de la candidature de Ouattara pour un 3e mandat.

De prime abord, elle a par ailleurs rappelé à Alassane, les mêmes circonstances qui l’ont conduit à se présenter candidat à la présidentielle de 2010.

Par la même occasion elle a exhorté le président Ouattara à prendre une loi d’Amnesty. Notamment en rendant éligible M. Lurent Gbagbo. « Que ce dernier décide de candidater ou pas, qu’il soit éligible ».  A-elle ajouté en invitant M. Ouattara, a lui délivré un passeport diplomatique.

En outre, elle a sollicité du président de la République la libération des prisonniers militaires et civils. Particulièrement,  de la crise post-électorale. Et ce, en permettant aux exilés de la crise de regagner le pays.

Toutefois, Mme Gbagbo a indiqué que le choix d’Alassane de se présenter en tant candidat du RHDP aux élections, était injuste. «Il n’est pas juste que M. Alassane Dramane Ouattara, leader du RHDP, rende toute la nation ivoirienne comptable de son incapacité. Une incapacité à trouver au sein de sa formation politique, une personnalité capable de porter le flambeau de son parti

À l’en croire, cette dernière souhaite aller aux élections dans la paix. Rappelons qu’à deux mois de la présidentielle le climat politique ivoirien se trouve un sensible.

Présidentielle octobre 2020 : Sidi Touré, invite l’opposition à utiliser un ton apaisé

Le porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré, a invité l’opposition, qui rejette la candidature d’Alassane Ouattara pour la présidentielle d’octobre 2020, à utiliser un ton apaisé.

En effet, Sidi Touré a lancé un appel à la classe politique à œuvrer pour la tenue d’un scrutin apaisé. Selon lui, cela devrait passer par l’utilisation d’un ton apaisé. Ce dernier a estimé lors d’une conférence de presse, qu’un débat citoyen devrait être mené. Notamment, dans le strict respect, l’union et la discipline.

Par ailleurs, cet appel devrait éviter toute crise liée à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

À en croire les explications de ce dernier, sur la Constitution de 2016, « cette candidature du président Ouattara sera la première de la IIIe République », instaurée par la loi fondamentale. De ce fait, « elle est donc légale et conforme au principe fondamental de la non-rétroactivité des lois ».

Cependant, l’opposition ivoirienne évoque une continuité législative de la Constitution, qui limite le mandat présidentiel à deux quinquennats. Pour lui, il reviendra au Conseil constitutionnel de trancher définitivement sur cette question. A priori, cette posture ne semble pas rassurer l’opposition qui relève que le juge constitutionnel a été nommé par le pouvoir actuel.

Rappelons que le 6 août, à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020. Ce dernier a reconsidéré sa position, émit le 5 mars 2020 devant le Parlement. Et ce, de transmettre le pouvoir d’Etat à une jeune génération. Suite à l’annonce de sa candidature pour un troisième mandat présidentiel, des populations sont descendues dans la rue pour protester.

Notons que ce lundi, des forces de l’ordre ont été déployés à Abidjan en vue d’empêcher toute manifestation.

Côte d’ivoire : des manifestations contre le 3e mandat de Ouattara annoncées ce lundi 10 août 2020

Ce lundi 10 août 2020, des manifestations auraient été annoncées pour protester contre le 3e mandat d’Alassane Ouattara. Ces manifestations se feront, pour protester face au 3e mandat de Ouattara.

Rappelons que ce dernier a annoncé sa candidature à travers son adresse à la nation du 06 août 2020. Une décision qui réjouit son partit le RHDP mais s’avère vue d’un mauvais oeil par l’opposition.

En effet, il faudrait signifier qu’Alassane Ouattara avait déclaré en Mars dernier ne pas vouloir briguer un 3e mandat. Soulignons que cette décision avait été bien accueillie par la communauté internationale. Ce septuagénaire avait souhaité passer le pouvoir à la génération future.

Toutefois, au vu des évènements qui se sont produits avec le décès du candidat de son parti, Amadou Gon Coulibaly, ce dernier s’est vu sollicité de part et d’autre afin de se porter candidat pour un 3e mandat.

À en croire certains médias, cette décision de Ouattara de revenir sur sa décision aurait suscité  des mobilisations dans certaines communes d’Abidjan et des villes de l’intérieur.

Concernant, les communes d’Abidjan, le gouvernement ivoirien aurait pris ses dispositions afin de barrer contrer ces marches.

Selon le média Linfodrome, des forces de défense et de sécurité auraient été déployées dans la capitale ivoirienne. Ces derniers auront pour mission de barrer la route aux éventuels manifestants. Pour ce faire, certaines zones ont été ciblées. Il s’agit notamment, de l’École nationale des Douanes ( Carena, Yopougon pour le plateau), la gare lagunaire du Plateau. Aussi, des forces de l’ordre ont été déployées sur le pont de Gaulle. Ainsi qu’aux II-Plateaux, au siège de la CEI.

Cependant, notons que des manifestations ont été observées à Gagnoa et Dabou.

Côte d’ivoire : Alassane Ouattara procède ce lundi 03 août 2020, à des nominations dans le gouvernement

Ce lundi 03 août 2020, le président de la République Alassane Ouattara a procédé à la signature de plusieurs décrets de nominations. Cette information a été annoncée par le secrétaire de la présidence, Patrick Achi.

Pour ce faire, trois personnes ont été nommées au titre de la présidence de la république. Il s’agit notamment de Patrick Achi, de Fidèle Gboroton et Claude Isaac DE.

Notons que M. Achi a été nommé ministre d’Etat et conserve son poste de secrétaire générale de présidence de la République. Concernant Fidèle Gboroton, il est nommé ministre, directeur de cabinet du président de la République.

Quant à Claude Isaac DE, il a été nommé ministre, secrétaire général adjoint de la présidence de la république. Aussi, ce dernier occupera les fonctions du chargé de la coordination des grands projets.

Par ailleurs, soulignons que les autres ministres de la présidence de la république sont maintenus à leurs fonctions respectives.

En outre, d’autres nominations par décret ont été effectuées, au titre du gouvernement. Et ce sur proposition du premier ministre. Ainsi sont nominés, ministre du budget et du porteuiffe de l’Etat M. Moussa Sanogo.

De plus, M. Emmanuel Esmel ESSIS, occupera désormais le poste de ministre de la promotion de  l’investissement privé.

Cependant, rappelons que les autres ministres et secrétaires d’Etat sont maintenus à leurs postes respectives.

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Election présidentielle 2020 : Ouattara invité à briguer un troisième mandat par le RHDP

Le mercredi 29 juillet 2020, invité par le RHDP à se présenter aux élections présidentielles, Alassane Ouattara a annoncé se prononcer très bientôt. Cette annonce a été faite au cours d’un rassemblement du RHDP à l’hôtel ivoire d’Abidjan.

Reposant tout leur espoir sur ce dernier, suite au décès d’Amadou Gon Coulibaly le 8 juillet dernier, M. Ouattara a annoncé qu’il répondra officiellement à la demande de ses partisans après un temps de recueillement et de récupération.

« Je prends acte des résolutions du Conseil politique appelant à un troisième mandat et de l’appel de la base du RHDP» a dit Alassane Ouattara dans un discours.

En effet, rappelons que le 5 mars 2020, devant le congrès réunissant les sénateurs et les députés, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a déclaré à Yamoussoukro qu’il ne briguera pas un troisième mandat présidentiel. Il avait également affirmé, qu’il transmettrait le pouvoir à une jeune génération.

Cependant, vu la situation que traverse le RHDP, leur unique choix s’est tourné vers Ouattara. Un choix qui devrait marquer leur retour dans la course au fauteuil présidentiel.

Pour ce faire, les porte-paroles du parti, les femmes du RHDP ont supplié Ouattara pour porter le flambeau du parti. Et ce, lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Toutefois, notons que l’opposition clame qu’Alassane Ouattara ne peut briguer un troisième mandat. Selon eux, la Constitution ne lui permet pas. Mais à en croire, le chef de l’Etat, il serait encore  éligible après la modification de la Constitution en 2016.

Présidentielle 2020 : Le RHDP se réunit ce mercredi pour choisir son candidat

Ce mercredi 29 juillet, le RHDP se réunit pour désigner leur candidat à l’élection présidentielle du 31 d’octobre. Ce dernier devra porter les couleurs du parti au pouvoir pour la présidentielle d’octobre prochain.

En effet, suite au décès de leur candidat pour cette présidentielle, Amadou Gon Coulibaly, le RHDP s’est mis en quête de trouver son remplaçant. C’est dans cette optique qu’il se réunira ce mercredi après-midi, afin de désigner son nouveau candidat pour les élections.

Par ailleurs, un choix s’est porté vers le président Alassane Ouattara. Ce dernier est beaucoup sollicité de part et d’autre pour briguer un 3e mandat. Pour les membres de son parti, il représente une garantie sûre pour la paix en Côte d’ivoire.

Cependant, si pour le RHDP, la candidature de Ouattara semble être vitale, il n’en demeure pas moins que celle-ci pourrait déclencher une polémique. Notamment après que ce dernier ait déclaré ne pas vouloir briguer un 3e mandat. Il avait également souhaité laisser la place à la jeune génération. Une décision qui avait été saluée par de nombreuses personnes.

Présidentielle octobre 2020 : les femmes du RHDP demandent à Ouattara de briguer un 3e mandat

Le dimanche 26 juillet à Abidjan, les femmes du RHDP ont demandé à Alassane Ouattara de se porter candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre.

En effet, ces dernières ont lancé leur appel lors de la cérémonie hommage au premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Nous femmes du RHDP lançons un pressant appel à notre guide, notre mentor, notre boussole, le docteur Alassane Ouattara. Ont-elles exprimé.

À en croire, elles espèrent qu’Alassane Ouattara revienne sur ces paroles de ne point briguer un nouveau mandat présidentiel. Pour elles, il devrait accepter d’être le candidat du RHDP à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Par ailleurs, selon la porte-parole, Mme Odette Ehuim, le président Ouattara représente leur guide, leur mentor et leur boussole.

Cependant, rappelons que ce dernier  a été sollicité de toute part afin de poser sa candidature pour un 3e mandat. Et ce, suite au décès d’Amadou Gon Coulibaly, le 08 juillet 2020. En outre, notons que celui-ci a été désigné pour défendre les couleurs de leur parti à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Crise malienne : Alassane Ouattara, présent ce jeudi à Bamako

Dans le cadre de la crise malienne, le Président de la République, Alassane Ouattara, se rend aujourd’hui à Bamako, au Mali avec trois de ses homologues. Il s’agit du Président nigérien Mahamadou Issoufou, Macky Sall du Sénégal. Et du Chef de l’État ghanéen, Nana Akufo-Addo.

A priori, ils ont été envoyés par la CEDEAO pour tenter de résoudre la crise socio-politique qui secoue le Mali. En apportant la paix.

En effet, l’arrivée de ces quatre chefs d’État marquera, une seconde tentative de médiation menée par la Cedeao. Elle fera suite à la mission conduite par l’ancien président du Nigeria, Goodluck Ebele Jonathan.

Par ailleurs, rappelons l’équipe conduite par l’ancien Président nigérian s’est entretenue avec le Président du Mali et les deux mouvements qui se rebellent. Notamment, Ibrahim Boubacar Kéita (IBK), le Premier ministre Boubou Cissé, l’imam Mahmoud Dicko de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (Cmas), des représentants du Comité stratégique M5-Rfp.

Toutefois, notons que l’équipe de Goodluck Jonathan avait également échangé avec le Haut représentant de la Commission de l’Union africaine pour le Mali, Pierre Buyoya. Ainsi que le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali.

La mission a aussi pris langue avec les confessions religieuses, la société civile, la coordination des mouvements de l’Azawad.

Cependant, le règlement de cette situation se repose sur l’arrivée de ces quatre Chefs d’État Africains. Cela pourrait permettre de relancer le dialogue entre les différentes parties au Mali. Ce dialogue devrait mettre fin à cette crise dans ce pays, déjà engagé dans une lutte contre le terrorisme.

Amadou Gon Coulibaly, inhumé aujourd’hui

Décédé le 8 juillet dernier suite à un malaise après le conseil des ministres, Amadou Gon Coulibaly a été inhumé aujourd’hui à Korhogo.

En effet, cette journée d’inhumation a commencé par la prière mortuaire du défunt. Précisément, à la grande mosquée de la ville. Pour ce faire, le chef de l’État, certains membres du gouvernement et d’institutions, étaient installés aux premiers rangs de la mosquée.

Aussi, rappelons que le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé et le premier ministre du Niger étaient présents.

Cependant, Gon Coulibaly a été inhumé peu après la prière de 13 heures de ce vendredi. En outre,  il a été conduit dans le caveau familial. Et ce, dans la stricte intimité familiale, loin d’une foule nombreuse. 

Obsèques de Gon Coulibaly : Alassane Ouattara arrive à Korhogo

Le Président de la République, Alassane Ouattara est arrivé à Korhogo en début de soirée le jeudi 16 juillet 2020 accompagné de son épouse Dominique Ouattara pour prendre part aux obsèques Gon Coulibaly

À cet effet, le couple présidentiel a été accueilli à son arrivée à l’aéroport de la cité du Poro. Notamment, par les membres du gouvernement. Par ailleurs, ce dernier a pu assister à partir de 20h à l’avant-dernière étape des obsèques d’Amadou Gon Coulibaly.

Pour ce faire, le chef de l’Etat et ses ministres ont pu prendre part à la veillée religieuse de l’ex-premier ministre. Cette veillée s’est tenue au stade municipal de Korhogo. Toutefois, il faudrait souligner que ce recueillement a été marqué par la lecture complète du Coran.

Cependant, rappelons que l’inhumation aura lieu ce vendredi 17 juillet 2020 au caveau familial. Et ce, dans la stricte intimité.
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly est décédé à l’âge de 61 ans, le mercredi 08 juillet à Abidjan. Il avait regagné la Côte d’Ivoire le 02 juillet 2020, après deux mois passés en France pour des examens médicaux.

Présidentielle 2020 : Ouattara aurait décidé de briguer un 3e mandat

Le président de la République Alassane Ouattara aurait décidé de briguer un 3e mandat. C’est du moins ce que révèle le média Africa Intelligence.

Selon le média, Ouattara vient d’informer son premier cercle de sa volonté d’être candidat à sa propre succession. Une décision qui aurait été prise suite au décès d’Amadou Gon Coulibaly.

En effet, rappelons que ce dernier avait été désigné par Alassane Ouattara au sein du RHDP pour la présidentielle 2020. Malheureusement, il a succombé à un malaise le 8 juillet dernier.

Par ailleurs, soulignons que Ouattara, qui avait jeté tout son dévolu sur son Premier ministre, n’avait pas prévu d’autre alternative que la candidature de ce dernier. Ainsi, le décès du chef du gouvernement aurait-il chamboulé les plans d’ADO.

À en croire l’article d’Africa Intelligence paru ce mercredi, le média indique que le président ivoirien a annoncé à plusieurs de ses proches, « sa volonté de briguer un troisième mandat en octobre». Et ce, le week-end dernier.

Toutefois, cette information devra être confirmée avec l’officialisation de sa candidature par le RHDP. À cet effet, celle-ci devra se faire avant fin juillet. Quant à son investiture, elle devra être formalisée début août.

Cependant, si cette décision s’avère être vrai, Ouattara pourrait bien récolter les griffes de la communauté internationale. Notamment, en ne passant plus la main à une jeune génération.

Présidentielle Octobre 2020 : Le RHDP n’exclut pas une éventuelle candidature de Ouattara

Le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP),  n’a pas exclu pas une éventuelle candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain. Et ce, en évoquant un cas de force majeure suite au décès du premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné candidat du parti.

Cette information a été donnée hier 09 juillet, par Adama Bictogo, directeur exécutif du RHDP. En effet, cette réflexion est ressortie à l’issue d’une réunion extraordinaire de ce parti. Selon Adama Bitogo, la candidature de Ouattara est d’un cas de force majeure, vu la situation présente. Pour ce faire ils devront revisiter l’analyse de Ouattara faite à l’époque. Ainsi, en tant que parti, ils lui feront part de la position du parti.

Par ailleurs, rappelons qu’il y a quelques mois, le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé officiellement son intention de ne pas briguer un troisième mandat. Ce dernier avait émis transférer le pouvoir à une nouvelle génération. Une décision historique qui a été unanimement saluée par l’ensemble de la  classe politique ivoirienne et même au-delà.

En outre, Bictogo a annoncé un conseil politique de son parti. Notamment, dans les jours à venir afin de désigner un  nouveau candidat du RHDP pour le scrutin présidentiel.

« Il  y a eu un événement majeur.  Le parti va se réunir et  va analyser car le contexte,  il est nouveau, mais l’enjeu demeure le même. Jusqu’au 1er septembre prochain, il y a beaucoup de temps pour déposer une candidature. Quel est le candidat qui sied au contexte nouveau qui s’impose à nous? C’est ce que nous allons analyser», a-t-il fait savoir.

Cependant, il a assuré que le futur candidat du RHDP pour la présidentielle sera un choix de rassemblement.

Décès d’Amadou Gon Coulibaly : Alassane Ouattara décrète 08 jours de deuil national

Le Président de la République, Alassane OUATTARA, a signé, le jeudi 09 juillet 2020, un décret portant déclaration d’un deuil national de huit jours, en raison du décès du Premier Ministre, Amadou Gon COULIBALY.

Conformément à ce décret, le deuil national débutera ce vendredi 10 au vendredi 17 juillet 2020.

Par ailleurs, pendant cette période, les drapeaux seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national. Ainsi que dans les ambassades de la Côte d’Ivoire à l’étranger.

Toutefois, pour exécuter ce décret, plusieurs ministres ont la charge d’assurer l’application de ce décret. Il s’agirait notamment, du ministre d’Etat, de la défense et le ministre des Affaires étrangères. À ceux-ci s’ajoutent, les ministres de l’administration du territoire et de la décentralisation. Enfin, le ministre de la sécurité et de la protection civile.

Pour rappel, le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, est décédé, ce mercredi à Abidjan. Ce dernier avait regagné la Côte d’Ivoire le 2 juillet 2020, après deux mois passés en France pour des examens médicaux. Amadou Gon Coulibaly était le candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Kafolo : La nation ivoirienne rend un dernier hommage aux 14 soldats tués

Le jeudi 02 juillet 2020, s’est déroulé la cérémonie d’hommage de la nation aux 14 soldats ayant perdu la vie lors de l’attaque d’un poste à Kafolo. Cette cérémonie d’hommage a été présidée par le président de la République Alassane Ouattara à l’Etat-major général des Forces armées de la Côte d’Ivoire (FACI).

À cet effet, le chef d’Etat-major de l’armée de terre, le Général de division, Aly Justin Dem a salué dans son oraison funèbre le sacrifice de ces soldats morts au champ d’honneur pour protéger la Côte d’Ivoire. Ce dernier a indiqué que la République honore la mémoire de ceux, qui ont perdu la vie en la sauvant.

Selon lui, la République n’oublie jamais ceux dont le sacrifice ultime témoigne de la valeur de leur engagement à défendre la patrie. Pour ce faire, la Nation ivoirienne exprime tout son soutien à ceux qui restent meurtris face à ces épreuves.

Par ailleurs, notons que ces braves soldats ont eu droit à la sonnerie et à l’appel aux morts. Ainsi, leurs familles ont pu recevoir le drapeau national et les médailles de leur décoration, à titre posthume. Et ce, dans l’Ordre national au grade de chevalier.

Toutefois, le Président Ouattara a déposé une gerbe de fleurs à la stèle aux morts, avant le retrait des dépouilles des soldats par leur famille respective.

Cérémonie d'hommage à la nation

Rappelons notamment, que cette attaque à un poste avancé à Kafolo s’est produite dans la nuit du 10 au 11 juin 2020.

 

Inondations à Abidjan: Alassane Ouattara ordonne la destruction des constructions installées sur les voies d’eau

Suite aux inondations occasionnées par les pluies diluviennes, le Président Alassane Ouattara a ordonné la destruction des infrastructures installées sur les voies d’eau, dans le district d’Abidjan. L’information a été transmise par Sidi Tiémoko Touré, porte-parole du gouvernement.

Suite au Conseil des ministres du mardi 30 juin 2020, le porte-parole du gouvernement Sidi Touré a annoncé la destruction immédiate des constructions installées sur les voies d’eau. Cette décision a été prise à l’issue du Conseil des ministres, sous les instructions du Président Alassane Ouattara.

« Les procédures seront respecter. Concernant les cas flagrants, nous procéderons à des destructions immédiates. Il n’y a plus de temps à perdre conformément aux instructions du Président de la République », a déclaré Sidi Tiémoko Touré.

Notons que les pluies diluviennes se sont abattues sur le district d’Abidjan, occasionnant des dégâts matériels et des pertes en vie humaine. A Anyama et dans le quartier de la Riviera palmeraie (Cocody), les pluies diluviennes ont provoqué des éboulements et des inondations.

L’on pouvait voir à travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux des logements, des véhicules et des corps humains engloutis par les fortes pluies qui s’abattaient sur le district d’Abidjan.

Familles sinistrées d’Anyama : Le gouvernement ivoirien apporte une aide au relogement des

Quelque 52 familles sinistrées de l’éboulement survenu le 18 juin dernier à Anyama, dans la banlieue nord d’Abidjan ont reçu, vendredi, une aide du gouvernement ivoirien pour leur permettre de se reloger.

Une délégation du ministère en charge de la Solidarité a remis à chacune des familles, la somme de 300 000 FCFA au cours d’une cérémonie dans l’enceinte de la paroisse Notre Dame d’Anyama qui abrite le plus grand nombre de sinistrés.

Cet appui du gouvernement a été élargi aux structures religieuses qui accueillent les sinistrés depuis la survenue de ce drame, notamment la paroisse Notre Dame et la Grande mosquée de la commune d’Anyama.

A cet effet, cinq millions FCFA ont été remis au curé de la paroisse et 2 millions FCFA à l’imam de la Grande mosquée afin de les soutenir. L’hôpital général d’Anyama a également bénéficié d’un appui pour la prise en charge des blessés à hauteur de 1 462 030 FCFA.

Cette action a été saluée par les sinistrés et les structures d’accueil, qui ont exprimé leur reconnaissance au président de la République, Alassane Ouattara et au gouvernement.

Représentant la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté Mariatou Koné, le directeur général de la Solidarité et de la cohésion Sociale, Kam Oleh a renouvelé la compassion du gouvernement aux familles sinistrées et traduit la reconnaissance de l’Etat aux structures d’accueil et personnes de bonne volonté intervenues dans le cadre de l’assistance aux victimes.

D’autres actions de solidarité sont prévues dans les prochains jours notamment envers les familles endeuillées ainsi que des rubriques afférentes à l’assistance humanitaire, a promis le ministère de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté.

Le bilan de l’éboulement d’Anyama à la date du 26 juin 2020 fait état de 17 décès, 6 blessés encore internés sur 19 dont 2 au bloc opératoire, 52 familles sinistrées et 733 personnes affectées.

Depuis quelques jours, le district d’Abidjan est arrosé par de fortes précipitations, faisant de nombreux dégâts humains et matériels.

Monnaie ECO: Muhamadu Buhari met en garde les chefs d’Etats de la zone UEMOA

Le président nigérian Muhamadu Buhari s’est exprimé sur la tournure des choses, quant à la mise en place de la monnaie ECO. Dans une série de tweets, Muhamadu Buhari s’insurge contre les chefs d’Etats de la zone UEMOA, sur la menace que font peser ceux ci sur le projet monétaire de l’ECO.

Muhamadu Buhari, Président du Nigéria a interpellé les Chefs d’Etats de l’UEMOA, sur le processus de la mise en place du projet monétaire de l’ECO. Lors d’un conseil des ministres, tenu le mercredi 20 mai 2020, le gouvernement français a approuvé l’ECO qui remplacera le franc CFA, en conservant la parité fixe avec l’Euro.

Ainsi, le Président nigérian a dénoncé la récupération du projet monétaire de la CEDEAO, par les Chefs d’Etats de l’UEMOA.

« Cela me donne un sentiment de malaise que la Zone UEMOA souhaite reprendre l’Eco en remplacement de son Franc CFA avant les autres États membres de la CEDEAO. Il est inquiétant qu’un peuple avec lequel nous souhaitons adhérer à un syndicat prenne des mesures importantes sans nous faire confiance pour la discussion », a dénoncé Muhamadu Buhari.

« Nous devons procéder avec prudence et respecter le processus convenu pour atteindre notre objectif collectif tout en nous traitant les uns les autres avec le plus grand respect. Sans cela, nos ambitions pour une Union monétaire stratégique en tant que bloc de la CEDEAO pourraient très bien être sérieusement menacées. », a-t-il ajouté.

Pour rappel, le 12 juillet 2019 à Abidjan, le président ivoirien, Alassane Ouattara, avait annoncé :

« En 2020, l’ECO, la nouvelle monnaie adoptée par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), remplacera le Franc CFA, mais il n’y aura pas de changement immédiat de
parité avec l’Euro. » 

Côte d’Ivoire : Une baisse de l’endettement prévue sur la période 2021-2023

La Côte d’Ivoire afficherait une baisse de l’endettement sur la période 2021-2023, passant de 39,5% à 37,6%. A informé Sidi Tiémoko Touré, porte-parole du gouvernement ivoirien.

L’information est tombée ce mercredi à Abidjan, lors d’un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État Alassane Ouattara.

«Les finances publiques afficheraient une bonne évolution sur la période 2021-2023 avec la consolidation du déficit budgétaire qui passerait de 4,7% en 2021 à 3% en 2023. L’endettement devrait rester soutenable. Le taux d’endettement ressortirait en baisse sur la période 2021-2023 passant de 39,5% à 37,6%», confie le ministre de la Communication et des médias lors dudit conseil.

Poursuivant, il a précisé que  le projet de budget de l’Etat pour l’année 2021 s’établirait à 8 629,1 milliards FCFA et devrait s’accroître pour atteindre 9 129,8 milliards FCFA en 2022 et 9916, 3 milliards FCFA en 2023.

Le porte-parole du gouvernement ivoirien a souligné que sur cette même période,  l’activité économique devrait afficher un taux de croissance annuel moyen de 6,5%.

« l’inflation serait contenue à 1,8% en moyenne, le déficit des transactions courantes passerait de 2,3% du PIB en 2021 à 2,9% du PIB en 2023. La situation monétaire se caractériserait par une hausse de la masse monétaire de 11,3% en moyenne».

Par ailleurs, Sidi Touré a conclu que les finances publiques afficheraient une bonne évolution. Cela sur la période 2021-2023, avec la consolidation du déficit budgétaire qui passerait de 4,7% en 2021 à 3% en 2023.

Bataille RHDP-Mabri à l’Ouest: Albert Mabri « J’ai tout donné à Ouattara…il a préféré son frère à moi »

Albert Mabri Toikeusse a tenu des propos très incisif à l’endroit d’Alassane Ouattara, ce jeudi 08 juin 2020. Le Président de l’UDPCI a craché ses vérités au chef de l’État, face aux chefs coutumiers de Danané.

La tension monte entre le Parti présidentiel et Albert Mabri Toikeusse. La semaine dernière, le Président de l’UDPCI à répondu sèchement au propos de Sidiki Konaté, coordonnateur du RHDP dans la region du Tonkpi.

Sidiki Konaté a déclaré qu’Albert Mabri Toikeusse ne pourra pas gagner l’élection présidentielle. Le ministre de l’Artisanat a exhorté son « frère » Mabri Toikeusse a renoncé à son ambition présidentielle, lors de sa récente visite à Sangouiné.

Ce jeudi, face à plus de 200 chefs coutumiers Dan, dans la localité de Danané (ouest), l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur a rappelé les engagements du peuple DAN, dont il est issu, vis-à-vis du général Robert Guéi, fondateur de l’UDPCI.

« Vous et moi avions pris des engagements mutuels à Kabakouma et à Gouessesso chez GUÉI. Souvenez-vous-en. Souvenez-vous du combat mené par votre illustre fils, notre fierté DAN. N’oubliez pas que c’est à l’ombre de vos pas que je me suis engagé dans la voie ô combien périlleuse menant au Palais présidentiel. Mais nous y parviendrons.» a déclaré Albert Mabri Toikeusse face au chef coutumier de Danané.

Poursuivant son discours, le Président de l’UDPCI a pointé du doigt l’ingratitude de ses anciens alliés du RHDP.

« J’ai tout donné à Ouattara. À la rencontre de Yamoussoukro, il a préféré son frère à moi. En digne fils Dan, je n’ai pas manqué d’exprimer ce que vous auriez ressenti à ma place, à savoir mon désaccord pour cette procédure nettement cavalière et non démocratique. Au reste, n’écoutez pas les bruits de couloirs. Je ne me reproche rien », a déclaré Albert Mabri Toikeusse.

Rappelons que le 12 mars dernier, Albert Mabri Toikeusse n’a pas manqué d’interpeller le Président Alassane Ouattara sur le mode de désignation du candidat du parti au pouvoir au prochain scrutin présidentiel. Suite à un remaniement du gouvernement, il a été limogé de l’équipe gouvernementale.

Port d’Abidjan : Les dockers réclament l’application de leur décret 

Pour exiger la mise en application du décret numéro 2019/102 du 30 janvier 2019, les dockers du Port d’Abidjan ont lancé un cri de cœur à l’endroit du gouvernement ivoirien.

Signé par le président ivoirien Alassane Ouattara le 30 janvier 2019 et publié au journal télévisé du 21 mai de la même année, ce décret concerne l’amélioration des conditions de vie et de travail des dockers. Tels que l’instauration d’un profil de carrière, d’un fonds de solidarité et d’une assurance maladie obligatoire pour ces derniers.

Les dockers relevant la « non application dudit décret » ont manifesté leur mécontentement, « nous savons certes que la Covid-19 est là mais le port fonctionne. Aujourd’hui, les dockers n’arrivent pas à gagner le Smig. Il y a des dockers qui n’arrivent pas à gagner 25.000 Fcfa par mois. Il y en a qui dorment au port parce qu’ils n’arrivent pas à payer leur maison » a confié Alassane Diaby qui « compte faire la grève jusqu’à obtenir gain de cause ».

Le porte-parole de la Fédération nationale des dockers de Côte d’Ivoire (Fenad-Ci), Guigréhi Pierre s’est prononcé sur la grève, soulignant que la Fenad-Ci n’est pas à l’origine de « ce mécontentement généralisé ». A l’en croire, après avoir découvert la grève, il a aussitôt eu une rencontre avec le directeur de cabinet du ministère des Transports Diomandé Hamed en vue  d’en discuter. « Le gouvernement nous a donné sa détermination à prendre incessamment un arrêté pour faire appliquer le décret dans les meilleurs délais. Rapporte Guigréhi Pierre.

Quant au Président du conseil d’administration (Pca) du Syndicat patronal des entreprises de manutention des ports d’Abidjan et de San Pedro (Sempa), Joel Broux a relevé un fait  « Il n’y a pas de grève légale sans préavis, sans plateforme de revendication, ni d’interlocuteur. Nous n’avons reçu aucun préavis de grève. Le syndicat majoritaire, Cndd et la Fenad-Ci, sur notre interpellation écrite, ont répondu ne pas être concernés par cette grève. Nous en déduisons que c’est une grève sauvage qui relève d’un certain nombre d’individus », s’est insurgé Joel Broux contre la tenue de la grève.