Commerce : le salon intra-africain reporté à décembre

La deuxième foire commerciale intra-africaine (IATF 2021, sigle anglais) se tiendra du 8 au 14 décembre 2021.La rencontre était initialement prévue du 6 au 12 septembre 2021 au Rwanda. Mais selon les organisateurs, le report permettra un déploiement plus large des vaccins Covid-19 à travers le continent, tout en garantissant un bon déroulement de l’événement dans des conditions de santé optimales.

La décision de reporter la date du salon a été prise lors de la réunion extraordinaire virtuelle du Conseil consultatif de l’IATF 2021 qui s’est tenue le 18 mars dernier.

« La nouvelle date permettra aux organisateurs de faire le point sur toutes les dernières précautions de sécurité, de permettre un déploiement plus large des vaccins Covid-19 et de mettre en place des protocoles efficaces de sécurité et de prévention contre la Covid-19 », indique un communiqué publié ce lundi.

Selon ses organisateurs, l’IATF 2021 jouera un rôle crucial en aidant et en permettant aux entreprises et aux entreprises de toute l’Afrique de partager des informations commerciales et de conclure des accords commerciaux essentiels pour soutenir la mise en œuvre de la Zleca.

Le président du conseil consultatif, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, a déclaré à ce sujet que la nouvelle date donnera également aux pays et aux entreprises plus de temps pour se préparer.

« Notre intention est que tous les participants profitent pleinement des énormes opportunités de réseautage, de commerce et d’investissement qui se présenteront à la foire. Malgré la pandémie Covid-19, il y a beaucoup d’enthousiasme pour l’événement. Le temps additionnel accordé aux activités préparatoires et le déploiement efficace des vaccins Covid-19 permettra à l’IATF2021 de se tenir dans des conditions favorables », a déclaré Obasanjo.

S/Leone : l’inflation a chuté à 10,87% en février

L’inflation annuelle en Sierra Leone s’est établie à 10,87% en février 2021, contre 11,50% en janvier dernier, rapporte ce lundi Statistics Sierra Leone.Les prix des vêtements et chaussures (2,43%), de la santé (11,63%) et des communications (5,38%) ont reculé en février.

Cependant, les prix des boissons alimentaires et non alcoolisées (0,71%), des boissons alcoolisées, du tabac et des stupéfiants (5,52%), du logement, de l’eau, de l’électricité, du gaz et des autres combustibles (3,77%) ont augmenté. Il en est de même pour les meubles, les équipements ménagers (7,01%), les transports (3,54%), les loisirs et la culture (0,18%), la restauration et l’hôtellerie (3,03%) et les biens et services divers (3,12%).

Les frais dans le secteur de l’éducation sont restés stables.

Environnement et politique au menu des quotidiens marocains

Le patrimoine forestier marocain, la problématique des ressources hydriques et la question du Sahara, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ fait savoir que peu de Marocains savent que la plus grande forêt de chêne-liège au monde se trouve au Maroc, en l’occurrence la Maâmora, précisant que le Royaume compte près de 10 millions d’hectares de formations forestières, soit quelque 13% de sa superficie totale.

La forêt a été de tout temps au Maroc un véritable écosystème faisant vivre des millions de familles, constate le quotidien, notant que pour les forêts, 2020 a marqué le lancement officiel, pour la première fois au Maroc, d’une véritable stratégie à long terme pour protéger ce véritable et précieux patrimoine, pas seulement national mais mondial.

Au Maroc, la prise de conscience de l’importance de la forêt et de l’eau remonte à très longtemps au vu de leur centralité, en atteste le département dédié aux Eaux et Forêts qui figure parmi les administrations publiques les plus vieilles du Maroc, rappelle-t-il, estimant que ces raisons font que la nouvelle stratégie « Forêts du Maroc 2020-2030 » prend alors tout son sens.

+L’Economiste+, qui revient sur la problématique des ressources hydriques , se félicite de voir le Maroc « se remettre en selle » pour prévenir la crise de l’eau. « Le thermomètre a explosé puisque les niveaux actuels se situent à 650 m3 d’eau disponible par an et par habitant et devraient, selon les prévisions, descendre à 500 m3 en 2030! », alerte le journal.

Une fois les yeux ouverts sur cette réalité, des évidences s’imposent: dans la liste des leviers stratégiques à actionner pour la bonne gestion de l’eau, le rôle de la gouvernance revient en effet avec récurrence, suggère-t-il.

« Pour autant, l’on ne peut feindre d’ignorer les efforts menés par le Maroc car le pays affiche sans aucun doute la politique la plus volontariste de la région pour anticiper les tensions actuelles et futures », observe la publication. « Il ne faut surtout pas que cette flamme, la flamme de l’eau, s’éteigne », insiste-t-il.

+Maroc le Jour+ cite une déclaration de l’ambassadeur d’Eswatini à Rabat, Promise Msibi, qui a affirmé, depuis la ville de Laâyoune, que son pays « sera à jamais aux côtés » du Maroc dans la défense de sa souveraineté pleine et entière sur le Sahara, rejetant toute atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume.

« Personne n’a le droit de s’immiscer dans la question de l’intégrité territoriale du Maroc. Cette question doit être laissée aux mains de SM le Roi Mohammed VI et du peuple de ce grand Royaume », a déclaré à la Msibi, en marge d’une visite au Consulat général d’Eswatini dans la capitale du Sahara marocain.

L’ambassadeur, qui est également représentant permanent du Royaume d’Eswatini auprès de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, a salué les grands chantiers d’envergure réalisés dans les provinces du Sud du Royaume visant à améliorer la qualité de vie de la population locale.

Présidentielle au Congo-Brazzaville : Décès du principal opposant Guy-Brice Parfait Kolelas

Guy-Brice Parfait Kolelas, le principal opposant au président congolais Denis Sassou Nguesso, est décédé, a annoncé son porte-parole lundi matin.

En effet, candidat à la présidentielle qui s’est déroulée dimanche, il est évacué dans l’après-midi par avion médicalisé vers Paris après avoir contracté le Covid-19.

L’opposant congolais Guy-Brice Parfait Kolelas, principal rival de Denis Sassou Nguesso à la présidentielle qui s’est tenue au Congo-Brazaville, est décédé des suites du Covid-19 lors de son transfert en France, a indiqué, lundi 22 mars, à l’AFP son directeur de campagne. Il a ensuite confirmé cette information auprès de l’envoyé spécial de France 24.

« Il est décédé dans l’avion médicalisé qui était venu le chercher à Brazzaville dimanche après-midi », a déclaré Christian Cyr Rodrigue Mayanda. « On va continuer à compter les bulletins. Il était en tête dans un certain nombre de localités », a-t-il ajouté. Il a appelé les partisans de l’opposant Kolelas à un rassemblement lundi à 11 h.

Par ailleurs, rappelons que les élections se sont passées sans l’annonce d’incident pouvant troubler le bon déroulement du scrutin. « C’est dans un climat de paix que la campagne électorale s’est déroulée. Je crois que ceci est un bon signe pour notre démocratie. Je souhaite que le processus se poursuive ainsi jusqu’à son terme », a déclaré Denis Sassou Nguesso.

Lycée moderne de Port-Bouet, grand lauréat de la phase régionale du concours inter-école « Voix des jeunes ».

Les élèves du lycée moderne de Port-Bouet ont gagné la phase régionale du concours inter-école « Voix des jeunes », initié par le centre d’éducation et de leadership citoyen, social change factory.

«Nous sommes heureux d’avoir remporté cette étape d’Abidjan. Nous allons nous préparer pour la phase nationale en sollicitant de l’aide pour le financement et l’agrandissement de notre projet » s’est réjoui Tijani Fridaos, élève dudit établissement.

Avec 32 points sur 45, les élèves du lycée moderne ont remporté la phase régionale d’Abidjan . En effet, pour le responsable du projet, Cheick Diallo,  cette compétition vise à rechercher des solutions pour répondre à des problématiques liées à l’environnement et la santé.

De même, la seconde place est revenue au lycée moderne de Cocody avec 28 points sur 45. Le lycée moderne d’Abobo avec 25, 66 points sur 45 a occupé la troisième place du classement.

En outre, cette compétition a permis d’évaluer les candidats autour de la présentation, la pertinence et la maitrise des solutions environnementales et sanitaires, de la faisabilité, la viabilité et l’innovation.

Le président du jury, Apata Nicolas, l’officier des Eaux et Forêts s’est félicité du niveau du concours et des solutions pratiques et pragmatiques proposées. Il a par la suite encouragé à la mise en oeuvre des projets dans les différents établissements.

Par ailleurs, notons que les phases éliminatoires se poursuivront dans les départements de Korhogo, de Bouaké, de Séguéla et de Man au mois de mai à Abidjan.

A la Une des journaux ivoiriens : Cérémonie du 7e jours du décès d’Hamed Bakayoko, Expropriation des comptes dormants…

Ce matin, les titres annoncés dans la  presse ivoirienne sont en rapport avec la cérémonie de 7e jour du décès du Premier ministre Hamed Bakayoko et « l’expropriation » imminente des comptes dormants depuis 10 ans.

La cérémonie du 7e jour a eu lieu ce dimanche dans la commune d’Abobo où le défunt briguait le poste de maire. En effet, « Sacrifices, bénédictions, invocations », etc., ont été faits « pour accompagner le défunt », titre Fraternité matin. De même, L’Intelligent d’Abidjan, souligne la mobilisation importante de « dons » effectués, hier à Abobo où Kandia Camara s’apprêterait à succéder à Hamed Bakayoko comme Maire intérimaire.

Alors que la « Nation rassemblée, priait pour le repos de l’âme du Premier ministre ivoirien, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a « livré un dernier message à HamBak », fait savoir Le Mandat.

En outre, Le Bélier et Soir Info font écho de la sortie de Brice Kouassi, demandant de « laisser tranquille Téné Birahima Ouattara » dit Photocopie qui assure l’intérim d’Hamed Bakayoko au Ministère de la Défense.

Le  frère du Président de la République est la cible de plusieurs critiques sur les réseaux sociaux. Ses détracteurs le soupçonnent d’être le dauphin en préparation de Ouattara après la mort des Premiers ministres Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bakayoko en moins de dix mois.

Les corridors, un facteur d’industrialisation pour l’Afrique (experts)

L’Afrique peut s’appuyer sur les corridors pour accélérer son industrialisation, selon des experts africains.« Les corridors créent des opportunités d’industrialisation et sont des vecteurs de croissance du marché. La Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) offre une opportunité de promouvoir le bon fonctionnement des corridors pour une industrialisation durable et une diversification à l’ère de la Covid-19 », déclare Francis Ikome, Chef de la Section de l’intégration régionale, de la Division de l’intégration régionale et du commerce, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Il s’exprimait, samedi dernier à Addis Abeba (Ethiopie), lors d’une table ronde sur les défis des pays africains sans littoral pendant cette période de pandémie de Covid-19.

Pour sa part, la Commissaire de l’Union africaine aux infrastructures et à l’énergie, Amina Abou-Zeid, souligne que l’UA accorde une attention particulière aux corridors afin de garantir que les pays en développement sans littoral soient connectés et que les échanges commerciaux circulent sans heurt.

« Les corridors ne fonctionnent pas seuls. Ils doivent être liés aux ports qui sont touchés par des défis tels que le harcèlement des contrôles aux frontières et les longues files d’attente aux frontières entraînant des retards », dit-elle.

Elle ajoute : « L’un des moyens de relever ces défis est la numérisation, qui offre la possibilité de faciliter la fluidité des services. La numérisation va au-delà des frontières dans le commerce électronique qui a quintuplé en 2020 ».

Mme Abou-Zeid note également que l’énergie, associée à la numérisation, offre d’immenses possibilités aux Pays en développement sans littoral d’Afrique.

La politique s’offre la Une des quotidiens sénégalais

Divers sujets liés à la politique dominent la Une de la presse sénégalaise reçue ce lundi à APA.Le Quotidien maintient l’affaire Ousmane Sonko, l’opposant accusé de viols par la masseuse Adji Sarr, et affiche l’« appel tonifiant de BBY (Benno Bokk Yakaar, majorité présidentielle)».

Selon le journal, Macky et Cie (sont) contre une « volonté de renverser le système démocratique ».

« Les leadeurs de BBY ont dénoncé l’appel à l’insurrection de Ousmane Sonko qui a causé une dizaine de morts. Macky et ses alliés appellent à se dresser contre un tel projet anti républicain, anti démocratique, anti national et anti pouvoir », rapporte Le Quotidien.

« Sonko-Les actes contre nature. La démarche actuelle du leader brouille le message originel de Pastef », titre L’Observateur, soulignant que mis sous contrôle judiciaire, l’opposant établit depuis des alliances politiques à coup de déplacements et de visites de courtoisie.

« Mais, poursuit le journal, les dernières rencontres avec des figures de la politique politicienne ont suscité beaucoup d’interrogations pour un parti qui ne veut faire aucune concession au système ».

A propos de l’affaire de viol dont est accusé Sonko, L’Observateur note un « silence troublant des organisations de femmes ».

Sur le duel Macky-Sonko, Walf Quotidien donne la parole à Jean Christophe Rufin, ancien ambassadeur de France au Sénégal qui affirme que « le bras de fer va continuer » car, le leader de Pastef s’est établi comme le principal opposant au chef de l’Etat et est légitime dans la rue et dans la jeunesse.

« S’ils veulent le faire disparaître, je pense qu’ils auront du mal », soutient le diplomate.

Pendant ce temps, Moussa Tine, leader de l’Alliance démocratique +Pencoo+ et membre de la coalition « Taxawu Sénégal », de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, fait la Une de Vox Populi.

Selon lui, « le pouvoir est dans une logique de +defaruwaat+ » et veut revenir à l’attaque.

« Branle-bas de combat politique-Un grand cadre d’unité d’action prend forme face au pouvoir », constate Voix Populi.

« Concertations tous azimuts de l’opposition-Vers la mise en place d’un grand cadre », renchérit L’As.

Nos confrères révèlent également de la détection au Sénégal d’un deuxième variant britannique de la Covid-19.

« Amadou Makhtar Mbow aux jeunes lors de la cérémonie d’hommage pour ses 100 ans-Soyez fidèles à votre pays et à l’Afrique », titre Le Soleil.

Dans ce quotidien national, l’ancien DG de l’Unesco a aussi invité les jeunes à avoir en bandoulière « la lutte contre l’injustice et les inégalités ».

En sport, Stades se focalise sur les 5e et 6e journées des éliminatoires de la Can 2022 et informe que le coach « Aliou Cissé opte pour 30 Lions ».

« Gana, Boulaye, Abdou Diallo, Sarr…Les Lions de la France libérés. La Fédération française de football répond favorablement à la Fédération sénégalaise de football », détaille Record à sa Une.

Ce faisant, Vox Populi précise que ces joueurs évoluant en France vont rejoindre la sélection nationale par vol spécial à cause de la Covid-19.

Maroc/Mutualité : La MGPAP augure d’une nouvelle ère dans la promotion de la protection sociale

Par Hicham Alaoui — La Mutuelle Générale du Personnel des Administrations Publiques du Maroc (MGPAP) tient à bras-le-corps le chantier de la généralisation de la protection sociale, un projet royal gigantesque qui s’inscrit dans la promotion de la justice sociale et spatiale et représente une révolution sociale réelle eu égard à ses incidences directes et concrètes sur l’amélioration des conditions de vie des citoyens.Son Conseil d’Administration, tenu les 19, 20 et 21 mars à Rabat, s’est engagé expressément à mettre en œuvre ce projet prometteur qui définit les principes et objectifs relatifs à la réforme du système de la protection sociale au Maroc.

Fraichement élu, le président du Conseil d’Administration de la MGPAP, Moulay Brahim El Othmani, qui présidait la 1ère session du CA, a été on ne peut plus clair en insistant sur l’engagement total de la Mutuelle générale dans le projet royal relatif à la généralisation de la protection sociale pour tous les Marocains, compte tenu de son expérience solide dans ce domaine, aux côtés des autres mutuelles publiques et privées.

En effet, cet engagement tire son essence dans le fait que les mutuelles sont une des composantes de l’économie sociale et solidaire, en tant que troisième voie qui se dessine en matière de développement économique et social avec comme principes la suprématie de la redistribution, la non lucrativité et la solidarité agissante.

Pour rappel, ce projet permet, entre autres, la généralisation de l’Assurance maladie obligatoire (AMO), à fin 2022, au profit de 22 millions personnes supplémentaires qui bénéficieront d’une assurance couvrant les frais de traitement, de médicaments et d’hospitalisation.

Cette session a été, certes, une étape cruciale dans le fonctionnement de la MGPAP et sa volonté inébranlable de couper court avec les pratiques malsaines du passé, les dysfonctionnements, les irrégularités de gestion et les dommages causés aux droits et aux intérêts des adhérents au temps de l’ancienne équipe gouvernante.

Et pour cette finalité, le Conseil d’Administration a adopté à l’unanimité son plan stratégique quinquennal 2021-2025 et son budget 2021, ainsi que 13 autres points sur 38 inscrits à l’ordre du jour, tout en affirmant son engagement à mettre en œuvre le plan de mise à niveau de la Mutuelle générale.

Les actions seront focalisées sur la promotion de ses services, la valorisation de ses ressources humaines, en adoptant la politique de la régionalisation et de proximité, tout en renforçant la communication interne et externe et en consacrant une gouvernance en gestion financière et administrative afin de préserver les intérêts de la structure et de ses adhérents.

Le Conseil a également décidé de revoir l’étude actuarielle sur l’augmentation des allocations de retraite et de décès accordées par la Caisse complémentaire en cas de décès, en tenant compte des observations des autorités de tutelle.

Côté ressources humaines, le Conseil a décidé de procéder à la révision de la situation administrative et financière de certains employés de la MGPAP et de réintégrer les employés et agents révoqués de façon abusive.

En outre, dans le cadre de la régionalisation avancée, la Mutuelle générale s’est alignée officiellement au découpage administratif du Royaume.

Conscient de l’importance de la coopération interafricaine en matière de mutualité, le Conseil a insisté sur la nécessité de renforcer le rôle de la MGPAP sur la scène africaine à travers l’Union africaine de la Mutualité (UAM), dont le siège est basé à Rabat. L’UAM est une structure supranationale qui se veut un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière d’amélioration de couverture sociale et de facilitation d’accès aux soins de santé à travers la solidarité mutualiste.

Elle est une plateforme résolument engagée à intensifier la coopération Sud-sud à travers l’échange d’expériences et d’expertises en matière de mutualité pour hisser haut l’action de la sécurité sociale. Il est de ce fait un espace d’échange, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances nationales et internationales.

Porté par une dynamique mutualiste positive et un engagement infaillible de promouvoir la protection sociale, le CA de la MGPAP a convenu de la création dans toutes les provinces du Royaume d’unités médico-sociales, notamment celles dédiées aux prestations dentaires, outre la mise en place d’unités médicales de diagnostic à travers des contrats avec des médecins spécialisés.

Des initiatives ambitieuses et des décisions audacieuses prises par les nouveaux responsables de ce mastodonte mutualiste, qui compte près de 450.000 adhérents et 1,5 million de bénéficiaires. Tout l’espoir que ces mesures et démarches soient concrétisées sur le terrain pour rehausser les niveaux de couverture sociale dans le pays, améliorer les prestations fournies et partant gagner la confiance des adhérents.

Côte d’Ivoire: prières et bénédictions pour Hamed Bakayoko à Abobo

La cérémonie du septième jour de feu Hamed Bakayoko, le premier ministre ivoirien, a été organisée dimanche à la mairie d’Abobo au Nord d’Abidjan en présence du couple présidentiel ivoirien et de plusieurs personnalités.

Le septième jour est un rituel traditionnel musulman où des prières et des bénédictions sont dites pour un défunt.

A cette occasion où la lecture intégrale du Saint coran a été faite trois fois,  des bénédictions, des prières et des invocations ont été faites par les guides religieux pour le repos de l’âme de feu Hamed Bakayoko.

Des témoignages et des dons en numéraire ont été également faits à la famille de l’illustre disparu  par les institutions de la République et par des personnalités. Dans une adresse au nom du sénat ivoirien, le sénateur Silué Kagnon Augustin, a soutenu que « restons forts et unis pour poursuivre la gigantesque œuvre» d’Hamed Bakayoko.

M. Bakayoko, le premier ministre ivoirien, par ailleurs maire d’Abobo (Nord d’Abidjan), qui est décédé le 10 mars dernier en Allemagne des suites d’un cancer fulgurant à l’âge de 56 ans, a été inhumé vendredi dernier sur la terre de ses ancêtres à Séguéla dans le nord-ouest ivoirien.

Feu Hamed Bakayoko dit Hambak ou encore le Golden Boy, qui était considéré comme  « l’ami des pauvres et des orphelins» était pressenti pour succéder au président ivoirien Alassane Ouattara dont il est l’un des fidèles depuis une trentaine d’années.