Af’Sud : les TIC pour relancer l’économie (Ramaphosa)

Pour relancer l’économie sud-africaine durement touchée par la pandémie du coronavirus, Cyril Ramaphiosa compte sur le développement de l’industrie numérique.Les Sud-Africains devraient adopter le développement de l’industrie numérique par le biais des Technologies de l’information et de la communication (TIC) comme élément principal du plan de relance économique du pays après les effets négatifs de la pandémie de coronavirus, a déclaré lundi le Président Cyril Ramaphosa.

Adopter l’industrie numérique aiderait le pays à forger une nouvelle économie dans une nouvelle réalité mondiale, a déclaré le président à ses compatriotes dans son message hebdomadaire à la nation.

Il a déclaré que la pandémie avait montré le grand potentiel de l’industrie numérique, qui a créé 8.000 nouveaux emplois pendant le confinement, et « est en bonne voie pour atteindre son objectif de créer 100.000 nouveaux emplois d’ici la fin de 2023 et 500.000 nouveaux emplois d’ici fin 2030 ».

« Nous devons à la fois récupérer le terrain que nous avons perdu à cause de la pandémie de coronavirus, et en gagner de nouveau en plaçant notre économie sur une trajectoire de croissance fondamentalement différente », a déclaré M. Ramaphosa.

Le plan de relance économique du pays ne consistait pas à revenir aux anciennes méthodes, mais plutôt à les transformer, poursuit-il.

« L’une des façons concrètes d’y parvenir (pour l’économie) est d’exploiter le potentiel de création d’emplois de l’économie numérique, dont la croissance n’a été qu’accélérée par la pandémie de coronavirus », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a cité le récent prix qui a classé l’Afrique du Sud au premier rang mondial en tant que destination pour les services aux entreprises – également appelés externalisation des processus d’affaires – dans une enquête portant sur de nombreux marchés d’approvisionnement clés, notamment l’Australie, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Il a déclaré que ce prix était un indicateur du grand potentiel des TIC en tant qu’industrie.

« En peu de temps, notre pays s’est propulsé d’une destination relativement inconnue pour la prestation de services à la clientèle offshore, dans l’ombre de grands concurrents comme l’Inde et les Philippines, à l’avant-garde de l’industrie mondiale », s’est félicité M. Ramaphosa

« L’histoire de cette réussite est riche d’enseignements sur ce que nous pouvons faire si nous travaillons sans relâche en tant que gouvernement et partenaires sociaux pour atteindre un objectif commun », a-t-il déclaré.

Il s’est félicité de « l’infrastructure numérique sophistiquée du pays, notamment les réseaux mobiles et le haut débit », qui est l’une des principales raisons de cette réussite.

M. Ramaphosa a également attribué le mérite de cette récompense à la « main-d’œuvre jeune, dynamique et qualifiée de l’Afrique du Sud, qui fournit une qualité de service de renommée mondiale, ainsi qu’une connaissance approfondie de la technologie et des services financiers ».

Mozambique : l’autre Al-Shabaab

Les événements récents dans le nord du Mozambique ont attiré l’attention du monde sur une crise qui couvait depuis plusieurs années.Des militants djihadistes affiliés à l’Etat islamique ont envahi une ville côtière stratégique de la province mozambicaine de Cabo Delgado, riche en minéraux, à la fin du mois de mars, tuant des dizaines d’habitants et d’expatriés, dont plusieurs ont été décapités et brûlés.

Les attaques contre la ville de Palma (et plusieurs autres avants elle) ont déclenché une crise humanitaire à Cabo Delgado, avec plus de 700.000 personnes déplacées depuis octobre 2017.

Elles ont également attiré l’attention du monde entier sur une crise qui mijote et qui pourrait se transformer en un défi sécuritaire régional majeur.

Le monde a observé avec intérêt les dirigeants de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) s’engager dans une navette diplomatique, à la recherche d’une solution à cette insurrection armée.

Mais qui sont ces insurgés qui causent des nuits blanches aussi bien au gouvernement du Mozambique qu’à la SADC ?

Ils ont choisi de s’appeler eux-mêmes al-Shabaab (jeunes hommes en arabe), mais ne doivent pas être confondus avec le groupe éponyme somalien.

La différence c’est que le groupe terroriste somalien est affilié à Al-Qaïda tandis que le groupe mozambicain a promis une alliance avec le groupe rival Etat islamique basé en Irak et en Syrie. Il a adopté le titre de province de l’Etat islamique en Afrique centrale.

Au Mozambique, al-Shabaab est composé de jeunes hommes prétendument mécontents de la répartition inégale des richesses dans leur région.

Certains analystes pensent que les raisons profondes de l’insurrection reposent sur des griefs socio-économiques, de nombreux habitants de Cabo Delgado se plaignant de n’avoir pas profité des industries du rubis et du gaz de la province.

« Nous occupons (les villes) pour montrer que le gouvernement en place est injuste. Il humilie les pauvres et donne le profit aux patrons », avait déclaré en 2019, un dirigeant local du groupe dans une vidéo.

L’homme en question a également parlé de l’islam et de son désir d’un « gouvernement islamique, pas d’un gouvernement d’incroyants », mais il a en même temps cité des abus présumés de l’armée mozambicaine, se plaignant à plusieurs reprises du fait que le gouvernement était « injuste ».

Même si certains soutiennent que les attaques à Cabo Delgado ont commencé en octobre 2017, l’existence de ce groupe serait antérieure à 2017.

Selon une étude de l’Institut d’études de sécurité basé en Afrique du Sud, les dirigeants islamiques locaux affirment que le groupe existe depuis 2014, dernière année du règne de dix ans de l’ancien président mozambicain, Armando Guebuza.

Des responsables islamiques affirment que les premiers signes d’extrémisme sont apparus entre 2014 et 2015 dans le district de Mocimboa da Praia, lorsque les jeunes des mosquées locales ont commencé à se rebeller contre les mosquées existantes et à ouvrir leurs propres mosquées.

Certains membres du groupe ont été recrutés localement avec des promesses d’emplois et de bourses d’études. Il y a aussi des indications que certains d’entre eux venaient d’autres pays, notamment de la Tanzanie, de l’Ouganda, du Kenya et de la République démocratique du Congo.

Cabo Delgado est la province la plus septentrionale du Mozambique. Elle est limitée au nord par la Tanzanie, à l’ouest par la province de Niassa, au sud par la province de Nampula et par l’océan Indien à l’est.

Les insurgés parlent les langues locales, ainsi que le kiswahili et l’arabe. Ils prônent un islam qui est à la fois rejeté et dénoncé par les autorités islamiques de la région.

Covid-Af/Sud : Deuxième phase de vaccination en mai

Après l’obtention de millions de vaccins combinés, l’Afrique du Sud lance, le mois prochain, sa deuxième phase de vaccination censée prendre fin en octobre.L’Afrique du Sud espère vacciner plus de 40 millions de personnes au cours de la deuxième phase de son programme de vaccination contre le coronavirus qui démarre en mai, a annoncé vendredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

M. Mkhize a déclaré que les autorités sud-africaines ont obtenu plus de 51 millions de doses de vaccins dans le cadre d’un programme qui prévoit la vaccination de 1,5 million de professionnels de la santé au cours d’une première phase qui a débuté en février.

« Cela veut dire que nous pouvons maintenant avancer avec confiance et finaliser nos plans pour notre campagne de déploiement de masse », a déclaré M. Mkhize. « Nous avons dit que la deuxième phase devrait nous prendre six mois. Nous nous y tenons donc toujours », a-t-il ajouté.

La deuxième phase de la campagne de vaccination, révèle-t-il, devrait se terminer en octobre de cette année. Selon le ministre, le pays a obtenu les millions de vaccins combinés dans le cadre d’accords signés avec différents fabricants au cours des dernières semaines, dans le but d’atteindre une immunité collective de 40 millions de personnes dans ce pays de plus de 50 millions d’habitants.

M. Mkhize a indiqué que 31 millions de vaccins provenaient du fabricant américain Johnson & Johnson, tandis que 20 millions de doses proviendraient de Pfizer, le nouveau fournisseur américain.

Outre ces vaccins, l’Afrique du Sud s’attend également à recevoir 1,2 million de vaccins dans le cadre du programme d’accès mondial aux vaccins Covid-19 de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a précisé le ministre.

Malgré l’acquisition de millions de doses de vaccins, M. Mkhize a déclaré que son gouvernement « travaillait toujours d’arrache-pied pour obtenir davantage de vaccins afin de s’assurer que ceux qui ne sont pas recensés ou qui n’ont pas de papiers soient également vaccinés pour atteindre l’immunité collective ».

Afrique/Moyen-Orient : Le commerce progresse, malgré la Covid-19

En dépit de la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus, les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu selon un rapport récent.C’est une étude mondiale sur les perspectives du secteur privé, commandée par la société de logistique mondiale DP World et réalisée par The Economist Intelligence Unit. Le document, rendu public récemment, montre que les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu. Elle révèle que 38 % des entreprises du Moyen-Orient ont réussi à développer leurs ventes à l’international et 32 % en Afrique.

Selon le document, la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement est une priorité pour de nombreuses entreprises qui s’efforcent de surmonter les effets négatifs de la pandémie.

À l’échelle mondiale, 83 % des entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. Mais d’un point de vue régional, le Moyen-Orient compte la plus forte proportion de répondants (96 %) dont les entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. En outre, 84 % des entreprises africaines ont répondu qu’elles étaient déjà en train de le faire, soit un peu plus que la moyenne mondiale de 83 %.

L’étude a également analysé l’impact de la pandémie. Sur ce point, la plus grande partie des répondants du Moyen-Orient (48 %) ont indiqué qu’un choc de la demande (défini comme la difficulté de vendre des produits à des clients sur les marchés internationaux) avait eu le plus grand impact négatif sur les ventes internationales de leur entreprise. En Afrique, la proportion la plus élevée de répondants (48 %) a indiqué que c’est l’impact de la crise sur la gestion de la chaîne logistique (défini comme la difficulté à organiser le transport ou les services logistiques) qui aurait eu un effet négatif beaucoup plus important sur leurs entreprises.

En recueillant le point de vue de chefs d’entreprise dans six régions (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique), l’étude montre qu’en moyenne, les entreprises ont alloué 32 % de leur chiffre d’affaires du premier semestre 2020 pour les aider à changer de fournisseur ou de prestataire logistique et à modifier les lieux de production ou d’achat. Les entreprises du Moyen-Orient s’attendent à restructurer leurs chaînes d’approvisionnement en 7,4 mois, contre 8,6 mois en Afrique et 8,5 mois au niveau mondial.

En outre, les entreprises du Moyen-Orient réaffectent environ 30 % de leurs revenus du premier semestre 2020 à la reconfiguration de leurs chaînes d’approvisionnement, ce qui correspond à la moyenne mondiale (32 %). Cependant, les répondants d’Afrique réaffectent moins – en moyenne environ 24 % de leurs revenus du premier semestre 2020.

Les données ont également révélé les secteurs particuliers qui ont contribué à soutenir le commerce international pendant la pandémie. Soutenues par les données du Centre de Commerce International (ITC), les exportations sud-africaines de pâte à papier (la matière première du papier toilette) ont augmenté de 163 %. En Europe, au cours du premier semestre 2020, les exportations de céréales (notamment vers le Moyen-Orient) et de produits pharmaceutiques en provenance du continent ont augmenté de 23 % et 12 % respectivement.

Les personnes interrogées en Afrique soutiennent que la diversification de leur base de fournisseurs figure parmi les deux principaux facteurs qui devraient déterminer les transactions commerciales internationales jusqu’en 2025. Les entreprises africaines pourraient trouver des opportunités de diversification des fournisseurs dans la région depuis l’entrée en vigueur, au début de l’année, d’un nouvel accord commercial, l’accord de libre-échange continental africain (African Continental Free Trade Agreement).

Pour optimiser les opérations commerciales pendant la pandémie et au-delà, les entreprises africaines se sont appuyées sur un mélange de technologies avancées : Internet des objets (48 % des répondants), cloud computing (26 %), analyse de données (20 %).

Au Moyen-Orient, 56 % pensent que le big data et l’analytique auront un impact positif significatif sur leur capacité à commercer au-delà des frontières dans les 3 à 5 prochaines années. De plus, 43 % pensent que l’Internet des Objets (IdO) aura un impact similaire et 32 % indiquent que la blockchain et le cloud auront tous deux un impact sur le commerce international.

« Le commerce international a fait preuve d’une résilience remarquable pendant la pandémie et jouera un rôle essentiel pour faciliter la reprise mondiale. Le monde des affaires est plus optimiste pour l’avenir que beaucoup ne le pensaient, et les défis de la chaîne d’approvisionnement exposés par la pandémie ont agi comme un agent positif de changement. Nous pensons qu’il en résultera des flux commerciaux mondiaux plus efficaces et plus robustes », soutient Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG et président de DP World.

Selon lui, pour garder une longueur d’avance, les entreprises du Moyen-Orient et d’Afrique continueront à investir dans des solutions numériques et à œuvrer pour un environnement de chaîne d’approvisionnement plus efficace, diversifié et sécurisé.

« La création de tampons (buffers) dans leur chaîne d’approvisionnement, l’approfondissement des relations avec les fournisseurs existants et une collaboration plus étroite avec les fournisseurs nationaux peuvent être des éléments importants de la stratégie des entreprises », affirme M. Sulayem.

Mozambique: la SADC déploie sa Brigade d’intervention militaire

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a accepté de déployer sa Brigade d’intervention militaire (FIB) pour aider le Mozambique à repousser les attaques des insurgés affiliés à l’Etat islamique et qui font des ravages dans le nord du pays.Dans un communiqué publié à l’issue d’un Sommet extraordinaire de sa double troïka jeudi soir, la SADC a exprimé sa « pleine solidarité » avec le gouvernement du Mozambique et réaffirmé son « engagement à contribuer aux efforts visant à instaurer une paix et une sécurité durables, ainsi que la réconciliation et le développement » au Mozambique.

Le Sommet de la double troïka a ordonné un déploiement technique immédiat de l’organe de la SADC en République du Mozambique et la convocation d’une réunion extraordinaire du Comité ministériel de l’Organe avant le 28 avril 2021, qui devra faire un rapport au Sommet extraordinaire de la troïka de l’Organe qui doit se tenir en République du Mozambique le 29 avril 2021 », indique le communiqué.

Le bloc régional a demandé aux responsables de la défense et de la sécurité de ses 16 Etats membres de travailler sur les modalités d’activation de la FIB.

Le Mozambique sera alors le deuxième pays de la SADC dans lequel la FIB a été déployée, après la République démocratique du Congo.

Le déploiement fait suite à une récente vague d’attaques contre des civils et des installations gouvernementales par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, sans lien apparent avec le groupe éponyme somalien, aligné sur Al-Qaïda.

Zambie: le président Lungu veut briguer un 3e mandat

Le président Edgar Lungu a déposé son dossier de candidature au Secrétariat du Front patriotique (PF, au pouvoir) dans sa tentative de porter les couleurs du parti, pour la présidentielle d’août 2021.Le Secrétaire général du Front patriotique, Davis Mwila, a confirmé hier mercredi avoir reçu un formulaire de candidature de Lungu, avant la tenue du Conseil national et de la conférence générale du parti, prévue samedi et dimanche prochains.

« J’ai vérifié ses documents et ils sont conformes aux exigences, et il a payé les frais de dossier de 10.000 K (environ 452 dollars US) », a déclaré Mwila.

Lungu a remporté une bataille judiciaire en 2018 pour briguer un troisième mandat, après que la Cour constitutionnelle a décidé qu’il pouvait légalement se présenter aux élections de 2021 sans enfreindre la limite de deux mandats prévus dans la Constitution du pays.

Son premier mandat n’a duré qu’un an et six mois, quand il a pris la relève après le décès du précédent président élu, Michael Sata. Il remporte l’élection suivante, lors d’un vote contesté pour un second mandat complet en août 2016.

Les partisans de Lungu avaient fait valoir que la constitution stipulait qu’un président n’était censé avoir fait un mandat que s’il était en fonction pendant au moins trois ans du mandat complet de cinq ans.

Zambie: le président Lungu veut briguer un 3e mandat

Le président Edgar Lungu a déposé son dossier de candidature au Secrétariat du Front patriotique (PF, au pouvoir) dans sa tentative de porter les couleurs du parti, pour la présidentielle d’août 2021.Le Secrétaire général du Front patriotique, Davis Mwila, a confirmé hier mercredi avoir reçu un formulaire de candidature de Lungu, avant la tenue du Conseil national et de la conférence générale du parti, prévue samedi et dimanche prochains.

« J’ai vérifié ses documents et ils sont conformes aux exigences, et il a payé les frais de dossier de 10.000 K (environ 452 dollars US) », a déclaré Mwila.

Lungu a remporté une bataille judiciaire en 2018 pour briguer un troisième mandat, après que la Cour constitutionnelle a décidé qu’il pouvait légalement se présenter aux élections de 2021 sans enfreindre la limite de deux mandats prévus dans la Constitution du pays.

Son premier mandat n’a duré qu’un an et six mois, quand il a pris la relève après le décès du précédent président élu, Michael Sata. Il remporte l’élection suivante, lors d’un vote contesté pour un second mandat complet en août 2016.

Les partisans de Lungu avaient fait valoir que la constitution stipulait qu’un président n’était censé avoir fait un mandat que s’il était en fonction pendant au moins trois ans du mandat complet de cinq ans.

Mozambique : la crise menace la sécurité de la sous-région (ministre)

La crise dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, s’est transformée en une menace pour la sécurité et une catastrophe humanitaire pour la région selon le ministre des Affaires étrangères du Botswana, Lemogang Kwape.Le ministre qui s’exprimait en marge de l’ouverture officielle à Maputo, du sommet extraordinaire du Comité ministériel de l’Organe (MCO) de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), plaide pour « une éventuelle troisième force et exige une réponse régionale coordonnée. »

M. Kwape qui préside le MCO a déclaré que les atrocités et les attaques aveugles contre des civils innocents dans la ville de Palma de Cabo Delgado « ont atteint des niveaux intolérables et ne sauraient se poursuivre dans notre arrière-cour ».

« Il est également clair que les terroristes sont de plus en plus sophistiqués car les attaques semblaient bien coordonnées dans différentes parties de la ville, avec l’utilisation d’armes modernes, telles que des mitrailleuses automatiques, par rapport aux machettes, lorsqu’ils ont lancé les attaques en octobre 2017 », a déclaré Kwape.

Le chef de la diplomatie botswanaise d’ajouter : « Cela signifie clairement que nous avons maintenant à faire à une créature beaucoup plus grande, avec un financement et une base d’approvisionnement solides, et un soutien logistique bien établi ».

Il s’exprimait avant le sommet extraordinaire de jeudi de la double Troïka de la SADC prévu à Maputo pour discuter de la détérioration de la situation sécuritaire dans le nord du Mozambique où des militants liés à l’Etat islamique ont fait des ravages au cours des dernières semaines, envahissant Palma et tuant des dizaines de personnes dans cette ville côtière.

Les agences humanitaires estiment que plus de 10.000 personnes ont fui la ville depuis le début des attaques le 24 mars et ont cherché refuge à Pemba, la capitale de la province.

Ce sommet extraordinaire de la SADC réunit les dirigeants du Botswana, du Malawi, du Mozambique, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et du Zimbabwe.

Selon Kwape, les attaques contre Palma et d’autres parties de Cabo Delgado « sont un affront à la paix et à la sécurité, non seulement au Mozambique, mais aussi dans la région et la communauté internationale dans son ensemble ».

« Il est donc nécessaire de s’accorder sur une réponse régionale urgente et coordonnée pour faire face à cette nouvelle menace à notre sécurité commune, avant qu’elle ne se propage dans toute la région ».

Mozambique : la crise menace la sécurité de la sous-région (ministre)

La crise dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, s’est transformée en une menace pour la sécurité et une catastrophe humanitaire pour la région selon le ministre des Affaires étrangères du Botswana, Lemogang Kwape.Le ministre qui s’exprimait en marge de l’ouverture officielle à Maputo, du sommet extraordinaire du Comité ministériel de l’Organe (MCO) de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), plaide pour « une éventuelle troisième force et exige une réponse régionale coordonnée. »

M. Kwape qui préside le MCO a déclaré que les atrocités et les attaques aveugles contre des civils innocents dans la ville de Palma de Cabo Delgado « ont atteint des niveaux intolérables et ne sauraient se poursuivre dans notre arrière-cour ».

« Il est également clair que les terroristes sont de plus en plus sophistiqués car les attaques semblaient bien coordonnées dans différentes parties de la ville, avec l’utilisation d’armes modernes, telles que des mitrailleuses automatiques, par rapport aux machettes, lorsqu’ils ont lancé les attaques en octobre 2017 », a déclaré Kwape.

Le chef de la diplomatie botswanaise d’ajouter : « Cela signifie clairement que nous avons maintenant à faire à une créature beaucoup plus grande, avec un financement et une base d’approvisionnement solides, et un soutien logistique bien établi ».

Il s’exprimait avant le sommet extraordinaire de jeudi de la double Troïka de la SADC prévu à Maputo pour discuter de la détérioration de la situation sécuritaire dans le nord du Mozambique où des militants liés à l’Etat islamique ont fait des ravages au cours des dernières semaines, envahissant Palma et tuant des dizaines de personnes dans cette ville côtière.

Les agences humanitaires estiment que plus de 10.000 personnes ont fui la ville depuis le début des attaques le 24 mars et ont cherché refuge à Pemba, la capitale de la province.

Ce sommet extraordinaire de la SADC réunit les dirigeants du Botswana, du Malawi, du Mozambique, de l’Afrique du Sud, de la Tanzanie et du Zimbabwe.

Selon Kwape, les attaques contre Palma et d’autres parties de Cabo Delgado « sont un affront à la paix et à la sécurité, non seulement au Mozambique, mais aussi dans la région et la communauté internationale dans son ensemble ».

« Il est donc nécessaire de s’accorder sur une réponse régionale urgente et coordonnée pour faire face à cette nouvelle menace à notre sécurité commune, avant qu’elle ne se propage dans toute la région ».

Af’Sud: 272.438 agents de santé vaccinés contre la Covid-19

Ces agents de santé ont reçu le vaccin Johnson & Johnson dans le cadre d’une campagne visant 1,5 million de personnels médicaux, a déclaré mercredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Pour renforcer la longue campagne qui a démarré mi-février, le ministre a annoncé que son gouvernement a signé un accord pour l’achat de 20 millions de doses du vaccin Pfizer.

Selon M. Mkhize, les processus de paiement pour le vaccin Pfizer sont en cours afin de sceller l’accord dans les prochains jours.

Une fois les contrats signés avec Johnson & Johnson et Pfizer, le ministre a déclaré que les conditions seront réunies pour une expansion significative et rapide du programme de vaccination contre la Covid-19, afin d’atteindre 40 millions de personnes.

« Nous pouvons également confirmer que la dernière tranche de 200.000 doses de Johnson & Johnson devrait arriver le 10 avril 2021 », a-t-il déclaré.

Le vaccin Johnson & Johnson est administré en une seule dose par injection intramusculaire aux personnes âgées de 18 ans et plus, tandis que le même groupe d’âge peut accéder au double dosage de Pfizer.

Les deux médicaments sont censés avoir l’efficacité nécessaire pour combattre toute variante mutante qui pourrait apparaître au milieu de la campagne de vaccination, a poursuivi le ministre.

Le projet de l’Afrique du Sud de vacciner 40 millions de personnes vise à atteindre une immunité collective parmi ses 50 millions d’habitants afin de ralentir la pandémie qui a tué près de 53.000 personnes depuis mars 2020.

Af’Sud: 272.438 agents de santé vaccinés contre la Covid-19

Ces agents de santé ont reçu le vaccin Johnson & Johnson dans le cadre d’une campagne visant 1,5 million de personnels médicaux, a déclaré mercredi le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Pour renforcer la longue campagne qui a démarré mi-février, le ministre a annoncé que son gouvernement a signé un accord pour l’achat de 20 millions de doses du vaccin Pfizer.

Selon M. Mkhize, les processus de paiement pour le vaccin Pfizer sont en cours afin de sceller l’accord dans les prochains jours.

Une fois les contrats signés avec Johnson & Johnson et Pfizer, le ministre a déclaré que les conditions seront réunies pour une expansion significative et rapide du programme de vaccination contre la Covid-19, afin d’atteindre 40 millions de personnes.

« Nous pouvons également confirmer que la dernière tranche de 200.000 doses de Johnson & Johnson devrait arriver le 10 avril 2021 », a-t-il déclaré.

Le vaccin Johnson & Johnson est administré en une seule dose par injection intramusculaire aux personnes âgées de 18 ans et plus, tandis que le même groupe d’âge peut accéder au double dosage de Pfizer.

Les deux médicaments sont censés avoir l’efficacité nécessaire pour combattre toute variante mutante qui pourrait apparaître au milieu de la campagne de vaccination, a poursuivi le ministre.

Le projet de l’Afrique du Sud de vacciner 40 millions de personnes vise à atteindre une immunité collective parmi ses 50 millions d’habitants afin de ralentir la pandémie qui a tué près de 53.000 personnes depuis mars 2020.

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Foot : onze prétendants pour le Prix Marc-Vivien Foé 2021

La liste des joueurs retenus pour ce prix, récompensant le meilleur footballeur africain en Ligue 1 française, a été dévoilée ce mardi 6 avril.Qui succédera au Nigérian Victor Osimhen, lauréat de la précédente édition ? On le saura bientôt. En tout cas, « le trio final sera choisi par un comité de journalistes et annoncé le 29 avril prochain » selon RFI et France 24 qui décernent le Prix Marc-Vivien Foé.

Pour la saison 2020-2021, les joueurs africains ayant retenu l’attention des membres du jury sont : Nayef Aguerd (Stade Rennais, Maroc), Farid Boulaya (FC Metz, Algérie), Andy Delort (Montpellier Hérault, Algérie), Boulaye Dia (Stade de Reims, Sénégal), Seko Fofana (Racing Club de Lens, Côte d’Ivoire), Idrissa Gana Guèye (Paris Saint Germain, Sénégal), Tino Kadewere (Olympique Lyonnais, Zimbabwe), Gaël Kakuta (Racing Club de Lens, République démocratique du Congo), Alexandre Oukidja (FC Metz, Algérie), Reinildo Mandava (LOSC Lille, Mozambique) et Karl Toko-Ekambi (Olympique Lyonnais, Cameroun).

Palmarès du Prix Marc-Vivien Foé :

2009 : Marouane Chamakh (Maroc), 2010 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2011 : Gervinho (Côte d’Ivoire), 2012 : Younès Belhanda (Maroc), 2013 : Pierre-Emerick Aubameyang (Gabon), 2014 : Vincent Enyeama (Nigeria), 2015 : André Ayew (Ghana), 2016 : Sofiane Boufal (Maroc), 2017 : Jean Michaël Seri (Côte d’Ivoire), 2018 : Karl Toko-Ekambi (Cameroun), 2019 : Nicolas Pépé (Côte d’Ivoire), 2020 : Victor Osimhen (Nigeria).

Fmi -Dette : des mesures en faveur de 22 pays africains

En raison de son intérêt, nous reproduisons cet article de notre partenaire Financialafrik.com.(Financialafrik.com) Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé lundi 5 avril avoir approuvé le 1er avril, une troisième tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette de 28 pays membres dits pauvres dans le cadre du Catastrophe Containment and Relief Trust (CCRT). Parmi eux, 22 sont africains.

Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, du Burundi, de la Centrafrique, des Comores, de la RD Congo, de Djibouti, de l’Éthiopie, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, de Haïti, du Libéria, de Madagascar, du Malawi, du Mozambique, du Népal, du Niger, du Rwanda, de Sao Tomé-et-Principe, de la Sierra Leone, de la Tanzanie, du Tchad et du Togo. A eux s’ajoutent l’Afghanistan, Haïti, le Népal, les Îles Salomon, le Tadjikistan et le Yémen.

Selon le FMI, cette nouvelle approbation fait suite à deux tranches antérieures approuvées respectivement le 13 avril 2020 et le 2 octobre 2020. Elle permet le décaissement de dons du CCRT pour le paiement de tous les services de la dette éligibles dus au Fonds par ses membres les plus pauvres et les plus vulnérables du 14 avril 2021 au 15 octobre 2021, estimés à 238 millions USD.

« Cette tranche de subventions pour l’allégement du service de la dette continuera à aider à libérer des ressources financières limitées pour un soutien sanitaire, social et économique d’urgence vital afin d’atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 », indique l’institution dans un communiqué. D’ailleurs, elle ajoute qu’un allégement du service de la dette pourrait être accordé pour la période restante allant du 16 octobre 2021 au 13 avril 2022.

Conflit au Palma : la Tanzanie refoule des réfugiés mozambicains

Le Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a accusé la Tanzanie d’avoir repoussé des demandeurs d’asile fuyant les attaques d’insurgés liés à l’Etat islamique dans la ville de PalmaLe HCR a déclaré mardi dans un communiqué qu’il avait reçu des informations selon lesquelles plusieurs familles de Palma avaient tenté de demander l’asile en Tanzanie en raison de la proximité de la frontière.

« Le 4 avril, le HCR a été informé qu’environ 600 demandeurs d’asile mozambicains avaient traversé la frontière tanzanienne, mais ont été refoulés via Negomano jusqu’à Cabo Delgado », a indiqué l’Agence onusienne pour les réfugiés, ajoutant qu’elle était en contact avec les responsables mozambicains et tanzaniens sur la question.

Selon le HCR, près de 10.000 personnes ont fui Palma, dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, entre le 24 mars, date du début des attaques, et le 2 avril.

Le HCR a indiqué que les familles de déplacés fuyaient par terre et par mer vers les districts de Nangade, Mueda, Montepuez et Pemba, et que la majorité d’entre elles étaient hébergées par des parents et des amis.

En raison de l’insécurité dans la ville côtière, les évacuations humanitaires par air et par mer ont été suspendues depuis le 2 avril, laissant des milliers de personnes bloquées dans la région.

Plus de 700.000 personnes ont été déplacées de force par les violences à Cabo Delgado et dans les provinces voisines depuis le début de l’insurrection armée en 2017.

Mozambique : la ville de Palma reprise aux jihadistes

L’armée mozambicaine a repris le contrôle d’une de ses villes côtières qui a été prise par des militants affiliés à l’Etat islamique il y a environ deux semaines.Le porte-parole de l’armée, Chongo Vidigal, a déclaré que les forces de défense et de sécurité du Mozambique avaient tué un certain nombre de militants appartenant à un groupe connu localement sous le nom d’Al Shabaab et en avaient chassé plusieurs autres de la ville de Palma.

« Nous avons terminé le nettoyage (de la ville). C’était la seule zone sensible que nous devions nettoyer (…) c’est totalement sûr », a déclaré Vidigal à la chaîne de télévision publique TVM.

Palma a été envahie par les insurgés à la suite d’une attaque qui a commencé le 24 mars, entraînant la fuite de milliers de personnes vers Pemba, la capitale provinciale.

Cependant, des dizaines d’autres ont été tués dans les attaques. L’annonce de l’armée mozambicaine intervient quelques jours avant que l’organe de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) sur la coopération politique, défense et sécurité ne se réunisse pour discuter de l’insurrection qui constitue une menace majeure pour la sous-région.

Un sommet extraordinaire de la double Troïka de la SADC est prévu jeudi dans la capitale mozambicaine, Maputo, pour discuter d’une réponse régionale à la crise sécuritaire dans le pays.

La Troïka de la SADC regroupe le Botswana, le Malawi, le Mozambique, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et le Zimbabwe.

Pâques : les Sud-Africains invités au respect des gestes barrières

Tous les Sud-Africains qui iront à l’église pendant le week-end de Pâques doivent respecter les protocoles de santé publique pour éviter de propager le coronavirus, a déclaré le président, Cyril Ramaphosa.Il a formulé ce conseil en raison des festivités religieuses qui débutent ce vendredi parmi les fidèles chrétiens. Ces derniers assistent aux services religieux de Pâques en plus grand nombre que lors des séances de culte ordinaires du week-end.

« C’est aussi une période où un grand nombre de voyageurs seront sur nos routes. J’appelle ceux qui feront des voyages à ce moment-là à voyager en toute sécurité et à respecter le code de la route », a déclaré M. Ramaphosa dans son message de Pâques.

Les chrétiens du monde entier commémorent les événements qui ont abouti à la résurrection du Christ le dimanche de Pâques, qui sera célébré ce 4 avril.

« Le message pascal d’espoir, de courage et de triomphe sur les ténèbres est profondément inspirant, et particulièrement poignant à un moment où nous sommes toujours dans l’ombre d’une pandémie mortelle », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a remercié les dirigeants de la communauté religieuse d’avoir travaillé avec son gouvernement pour s’assurer que tous les protocoles sanitaires nécessaires seraient respectés lors de leurs prochains services.

« En offrant nos meilleurs vœux à nos compatriotes chrétiens en ce moment de grande signification et de signification spirituelle, nous espérons collectivement que la résurrection symbolisée par Pâques puisse également sonner vrai pour notre pays et notre nation », a déclaré le dirigeant sud-africain.

Winnie Mandela, une icône de la lutte contre l’apartheid (Ramahosa)

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a rendu hommage ce vendredi à la regrettée Winnie Madikizela-Mandela qu’il considère comme une icône de la lutte contre l’apartheid.Le chef de l’Etat sud-africain s’exprimait lors d’une cérémonie de dépôt de gerbes de fleurs à la mémoire de la défunte icône, pour marquer le troisième anniversaire de sa mort à Johannesburg, des suites d’une maladie.

Ramaphosa qui l’a décrite comme la « Mère de la Nation », a déclaré que les actes de Madikizela-Mandela « ont stimulé l’engagement et la détermination de beaucoup de nos peuples à lutter contre le système pervers de l’apartheid ».

« Elle l’a fait à un moment critique de notre lutte, lorsque nos dirigeants étaient incarcérés ou lorsqu’ils étaient en exil », a-t-il déclaré.

Et de poursuivre : « Elle a déclenché le mouvement à l’intérieur du pays et a donné force et courage à beaucoup d’entre nous parce qu’elle était intrépide, déterminée et une militante par excellence ».

Madikizela-Mandela est décédée le 2 avril 2018 dans un hôpital de Johannesburg après une longue maladie. Elle a été inhumée deux semaines plus tard au Fourways Memorial Park à Randburg de Johannesburg.

Covid-19 : le Botswana prolonge l’état d’urgence publique

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a prolongé de six mois l’état d’urgence publique jusqu’à la fin du mois de septembre, dans le cadre des mesures visant à contenir la propagation de la Covid-19.Dans un Journal officiel inhabituel publié vendredi, Masisi a déclaré que la prolongation était effective du 1er avril au 30 septembre et que la décision était basée sur des preuves fournies par le directeur des services de santé qui montraient que la pandémie de Covid-19 était toujours une menace majeure pour le pays.

La prolongation implique des restrictions de la circulation des personnes à des heures désignées, ainsi qu’une interdiction de la plupart des rassemblements publics.

« Les restrictions de la circulation des personnes s’appliquera de 20 heures (18h GMT) à 04 heures par jour », a expliqué Masisi.

Toute personne souhaitant se déplacer pendant les heures de couvre-feu devra être munie d’un permis de circulation indiquant qu’elle travaille dans des secteurs désignés comme fournissant des services essentiels.

Tous les rassemblements sont suspendus, à l’exception des réunions du Cabinet, de l’Assemblée nationale et du Groupe de travail national sur la Covid-19.

Les funérailles sont limitées à un total de 50 personnes et ne doivent pas dépasser deux heures, tandis que les rassemblements religieux « peuvent avoir lieu tous les deux jours de la semaine, pour moins de deux heures et le nombre de personnes assistant à un service ne doit pas dépasser 50 ».

Les célébrations de mariage sont suspendues, tandis que les restaurants ne sont autorisés à fonctionner qu’à la moitié de leur capacité pour les repas sur place, avec un maximum de 50 personnes (hors personnel) à tout moment.

Les activités sportives et récréatives sont suspendues, sauf dans les cas où une activité sportive de l’équipe nationale est impliquée, auquel cas, les matchs se joueraient dans des stades vides, a conclu Masisi.

Afrique: 2,3 à 3,4 % de croissance en 2021 (BM)

Les prévisions de croissance en Afrique subsaharienne tablent sur une progression comprise entre 2,3 et 3,4 % en 2021, selon le dernier rapport d’Africa’s Pulse de la Banque mondiale.L’économie d’Afrique noire va renaître de ses cendres malgré la récession causée par la Covid-19. C’est en tout cas ce que laisse croire la dernière édition d’Africa’s Pulse, le rapport semestriel de la Banque mondiale consacré à la conjoncture économique africaine. Il indique dans un communiqué reçu vendredi à APA que la croissance va progresser de l’ordre de 2,3 à 3,4 % cette année. Mais que cela dépendra « des politiques adoptées par les pays et la communauté internationale ».

Avec un taux d’infection d’environ 40 % supérieur à celui de la première vague, la deuxième vague de coronavirus risque de tirer ces prévisions vers la fourchette basse. A ce jour, le continent a enregistré plus de 4,3 millions de cas et près de 120.000 décès. La BM constate que certains pays sont parvenus à faire reculer significativement la propagation du virus grâce aux mesures de confinement, alors que d’autres sont confrontés à une hausse des contaminations.

Grâce à la « conjonction de plusieurs facteurs », comme la progression lente du virus et un faible taux de létalité, de nombreuses économies d’Afrique « ont pu résister à la tourmente » provoquée par la pandémie, note Africa’s Pulse. « Cela tient aussi à la bonne tenue de la production agricole et au redressement plus rapide qu’attendu des cours des matières premières ».

Réformes

Le rapport souligne en outre que « la reprise économique dépendra de l’ampleur des réformes engagées par les pays pour soutenir la création d’emplois, encourager les investissements et accroître la compétitivité ».

«
L’an dernier, les pays africains ont consenti des investissements considérables pour maintenir leurs économies à flot et préserver la vie et les moyens de subsistance de leurs populations. Afin d’intensifier ces efforts et d’ouvrir la voie à une reprise plus solide sur tout le continent, ils doivent mettre en œuvre des
réformes ambitieuses qui permettront d’accompagner la création d’emplois, d’encourager une croissance équitable, de protéger les personnes vulnérables et de préserver l’environnement », a recommandé le Camerounais Albert G. Zeufack, économiste en chef de la Banque mondiale pour l’Afrique

Par ailleurs, précise Pulse, les pays d’Afrique subsaharienne ne bénéficieront pas tous de la même dynamique de reprise cette année. Les économies pauvres en ressources naturelles, comme la Côte d’Ivoire et le Kenya, et dans les économies dépendantes de l’extraction minière, comme le Botswana et la Guinée, devraient enregistrer un rebond solide en 2021, à la faveur d’une reprise de la consommation et des investissements privés portée par le retour de la confiance et d’une hausse des exportations.

En Afrique de l’Est et australe, la croissance devrait reculer à -3 % en 2020, plombée en particulier par les performances modestes de l’Afrique du Sud et de l’Angola, les deux locomotives de la sous-région. En dehors de ces deux pays, l’activité économique devrait rebondir de 2,6 % en 2021 et de 4 % en 2022.

2022, une autre année

En Afrique de l’Ouest et centrale, la croissance s’est contractée de 1,1 % en 2020, un résultat supérieur aux prévisions d’octobre 2020, grâce à un fléchissement moins prononcé que prévu de l’activité au second semestre au Nigéria, la première économie de la sous-région. Le PIB réel en Afrique de l’Ouest et centrale devrait progresser de 2,1 % en 2021 et de 3 % en 2022.

Ainsi, fait remarquer l’institution de Breton Wood, la croissance du PIB réel pour 2022 est estimée à 3,1 %. Dans la plupart des pays de la région, le niveau d’activité à la fin de l’année 2021 sera bien inférieur aux prévisions établies avant la survenue de la pandémie. Cette situation « risque d’aggraver les conséquences négatives durables de la crise sanitaire sur le niveau de vie des habitants ».

En dehors des investissements en faveur du capital humain et des réformes encourageant une hausse d’une productivité inclusive et de la compétitivité, le rapport note que l’allégement du fardeau de la dette permettra aux pays africains « de dégager des ressources publiques pour investir notamment dans l’éducation, la santé et les infrastructures ».

Selon Africa’s Pulse, les douze prochains mois « seront décisifs » pour permettre à la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) de jouer pleinement son rôle pour accélérer l’intégration des pays d’Afrique dans les chaînes de valeur régionales et mondiales.

Mozambique : l’UA n’exclut pas une intervention militaire

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a appelé à une action régionale et internationale urgente et coordonnée contre la menace terroriste dans le nord du Mozambique.Dans une déclaration faite ce jeudi, M. Mahamat a condamné dans les « termes les plus forts » les attaques terroristes perpétrées dans la région mozambicaine de Cabo Delgado, riche en minerais, « en particulier les violences récentes dans et aux environs de la ville de Palma » depuis le 24 mars dernier.

Il s’est dit « préoccupé par la présence de groupes terroristes internationaux opérant en Afrique australe, et appelle à une action régionale et internationale urgente et coordonnée pour faire face à cette nouvelle menace pour notre sécurité commune ».

« La Commission de l’Union africaine, par le biais de ses organes compétents, est prête à soutenir la région et ses mécanismes pour faire face conjointement à cette menace urgente pour la paix et la sécurité régionales et continentales », a déclaré le président de la CUA.

Des combattants armés liés à l’État islamique ont attaqué la ville côtière de Palma la semaine dernière, tuant des dizaines de résidents et forçant des milliers d’autres à fuir la ville pour rejoindre la capitale provinciale, Pemba.

Palma abrite un projet gazier de plusieurs milliards de dollars développé par un consortium international dirigé par le géant français du pétrole et du gaz Total.

Af’Sud : un million de vaccins attendu

Un premier lot des 21 millions de doses du vaccin Johnson & Johnson commandés par l’Afrique du Sud arrive ce mois d’avril, a annoncé ce jeudi, le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.Mkhize a déclaré que Pretoria recevrait 900.000 vaccins supplémentaires en mai et juin de la firme pharmaceutique américaine. Son ministère dirige un programme de vaccination contre la Covid-19 ciblant 41 millions de personnes pour parvenir à l’immunité collective dans un pays de 50 millions d’habitants.

« Le nombre (de livraisons de vaccins) commencera à augmenter à partir de juillet », a dit le ministre.

En plus du vaccin Johnson & Johnson, Mkhize a souligné que le pays attend également 5,5 millions de doses de Pfizer entre avril et juin de cette année.

Le ministre a ajouté que le plan du gouvernement est de vacciner 1,5 million de travailleurs de la santé dans les trois mois commençant le 17 février, mais la suspension de l’utilisation d’un million de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca fabriqué en Inde avait retardé cette évolution.

Le vaccin, que l’Afrique du Sud a acheté le 1er février, s’est avéré avoir une efficacité limitée contre les maladies légères et modérées causées par la variante Covid-19 dominante dans le pays.

Le million de médicaments AstraZeneca ont depuis été vendus à l’Union africaine pour être ensuite distribués à 14 autres Etats africains.

Malgré ce revers temporaire, « tout est encore sur la bonne voie », a conclu Mkhize.

Foot : la Can au Cameroun du 9 janvier au 6 février 2022

La Confédération africaine de football (Caf) vient de trancher. Dans un communiqué en date du 31 mars 2021 et publié ce jeudi, elle annonce la programmation de la prochaine Coupe d’Afrique des nations de football (Can 2021), prévue au Cameroun, du 9 janvier au 6 février 2022.La date du 15 janvier au 28 février 2022 avait été initialement retenue pour l’organisation de cette compétition phare de la Caf.

« Le Comité exécutif a unanimement approuvé les dates proposées pour l’organisation du tirage au sort (25 juin 2021) et du tournoi final de la CAN Total Cameroun 2021 (du 9 janvier au 6 février 2022) », souligne le document.

Par ailleurs, le tirage au sort pour déterminer la composition des six groupes se déroulera pour sa part le 25 juin prochain. Autre remarque, la Caf a décidé que la compétition continuera de s’appeler Can 2021, malgré son report à 2022, à cause de la pandémie de Covid-19.

Ainsi, les dernières journées des éliminatoires de la Can 2021 ont été disputées en fin mars 2021. A l’exception de Sierra-Léone – Bénin, reporté pour la prochaine trêve internationale de juin, tous les matchs des éliminatoires ont été livrés.

Ces deux équipes se disputeront le dernier ticket qualificatif à la Can 2021 après que la rencontre prévue mardi passé à Freetown n’a pu se tenir. Les autorités sierra-léonaises ont conclu que des joueurs cadres de l’effectif béninois ont contracté la Covid-19, ce que ces derniers ont réfuté. La Caf a promis d’ouvrir une enquête tout en reprogrammant ce rendez-vous.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie, Nigeria, Sierra Leone ou Bénin.

Can 2021 : tableau quasi complet

Seize mois après le début des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations, il ne reste plus qu’un seul ticket à décrocher.Un imbroglio lié au nouveau coronavirus a fait capoter la « finale » du groupe L entre la Sierra Léone et le Bénin prévue le mardi 30 mars.

En effet, peu avant le coup d’envoi de cette rencontre comptant pour la 6e journée des qualifications, six joueurs titulaires du Bénin (dont Steve Mounié ou Jodel Dossou) ont reçu des résultats positifs pour des tests Covid effectués à Freetown.

Les Écureuils crient alors au complot. Car, arguent-ils, l’ensemble de la délégation avait été testé négatif samedi soir à Cotonou. Après plusieurs heures d’incompréhension, le match décisif a été reporté. Il se jouera « en juin 2021
à la prochaine fenêtre internationale de la Fifa », a annoncé le Comité d’organisation de la Can 2021.

Excepté cet accroc, les éliminatoires ont livré leur verdict. Dans la poule A, la Guinée (2e, 11 points) a tué tout suspense en battant le Mali (1er, 13 points) lors de la 5e journée. Le revers du Syli national sans ses cadres en Namibie (2-1) n’a eu aucune incidence au classement.

Le Malawi (10 points) a créé l’exploit dans le groupe B en se classant deuxième au nez et à la barbe de l’Ouganda (3e, 8 points) pourtant séduisant durant la précédente phase finale de la Can. Alors qu’ils n’avaient besoin que d’un petit point pour participer à la grand-messe du football africain, les Cranes ont été défaits sur le score d’un but à zéro par les Flames.

Après 1984 et 2010, le Malawi refait surface sur la scène continentale. Avec douze points au compteur, le Burkina Faso a terminé à la première place de la poule. Les Etalons signent ainsi leur retour puisqu’ils n’étaient pas au rendez-vous égyptien en 2019.

Dans le groupe C, le Ghana (1er, 13 points) et le Soudan (2e, 12 points) sont qualifiés. Dans l’obligation de gagner, les Crocodiles du Nil ont sorti le grand jeu lors de l’ultime journée pour coiffer au poteau l’Afrique du Sud (2-0). Bourreaux de l’Egypte sur ses terres il y a deux ans, les Bafana Bafana retombent dans leurs travers.

La Gambie, logée dans la poule D, a fait sensation dans ces éliminatoires. Indépendante depuis 1965, elle était jusque-là l’unique pays de l’Afrique de l’Ouest à n’avoir jamais goûté à la Can. Avec trois victoires, un nul et deux défaites, les Scorpions ont plié l’affaire le 25 mars dernier à Banjul contre l’Angola (1-0). Le pion d’Assan Ceesay (62e mn) a transporté tout un peuple au septième ciel.  

L’autre place qualificative de ce groupe est occupée par le Gabon de Pierre-Emerick Aubameyang. Absents à la Can 2019, les Panthères ont surclassé les Léopards de la République démocratique du Congo (3-0) lors de l’avant-dernier acte pour composter leur ticket pour le Cameroun voisin.

Dans la poule E, le Maroc (1er, 14 points) a effectué un parcours sans faute ponctué par quatre succès et deux nuls. Les Lions de l’Atlas sont suivis des Mourabitounes ayant glané neuf points. Dans son duel à distance avec le Burundi, la Mauritanie a fait le job en allant s’imposer (0-1) en Centrafrique. C’est la deuxième qualification d’affilée de la sélection entraînée par le Français Corentin Martins.

Pays hôte du tournoi, le Cameroun est le leader du groupe F avec 11 points dans son escarcelle. Le quintuple champion d’Afrique devra néanmoins rehausser son niveau de jeu pour espérer reconquérir le titre. Victorieux en Mozambique (0-1) le 30 mars, le Cabo-Verde (2e, 10 points) a réduit à néant les espoirs de qualification du Rwanda (3e, 6 points). Les Requins bleus, qui en seront à leur troisième Can après 2013 et 2017, ont repris des couleurs suite aux échecs de 2017 et 2019.

Situés au Sud-Est de l’Afrique, les Comores (2e, 9 points) ont frappé fort dans le groupe G au détriment du Kenya (3e, 7 points) et du Togo (4e, 2 points). Le 25 mars, un match nul vierge lors de la réception des Eperviers a suffi au bonheur des Cœlacanthes. Cet archipel de l’océan Indien a obtenu sa toute première qualification à la Can après avoir loupé de justesse celle de 2019. De son côté, l’Egypte a tenu son rang en s’installant à la première place avec trois victoires et autant de nuls.

L’Algérie sur sa lancée

Les champions d’Afrique en titre ont fait un carton plein à domicile et arraché deux nuls et une victoire à l’extérieur dans la poule H. L’Algérie de Djamel Belmadi, invaincue depuis 24 matchs, a conclu sa campagne par un succès convaincant à Blida face au Botswana (5-0).

Battu 0-2 par la Zambie avant-hier, le Zimbabwe de l’attaquant lyonnais Tino Kadewere accompagne les Fennecs. Les Warriors ont assuré leur présence au Cameroun grâce à leur courte victoire au Botswana (0-1) pour le compte de la 5e journée.

Dans le groupe I, le Sénégal (1er, 14 points) s’est qualifié dès la 4e journée tandis que la Guinée Bissau (2e, 9 points) a dû batailler jusqu’au bout. L’équation était simple pour les Djurtus : battre à domicile le Congo (3e, 8 points). Au final, les protégés du sélectionneur Baciro Candé l’ont fait avec la manière. Score final : trois buts à zéro.

Parmi toutes les équipes engagées dans ces éliminatoires, celle de la Tunisie a enregistré le plus de points. Les Aigles de Carthage ont remporté cinq matchs et concédé un nul dans la poule J. Deuxième avec 9 points, la Guinée équatoriale a acquis sa première qualification sur le terrain. En 2012 (avec le Gabon) puis en 2015, le Nzalang nacional avait bénéficié de son statut de pays organisateur de la compétition.

La Côte d’Ivoire et l’Ethiopie ont fait la différence dans la poule K. Les Eléphants se sont qualifiés le 26 mars au Niger (0-3). La veille, à Addis-Abeba, les Walya n’ont pas eu froid aux yeux devant les Baréa  (4-0).  Même si une victoire contre le Mena (0-0) lui aurait permis de renverser la vapeur, Madagascar ne s’est jamais remis de cette lourde défaite.  La dernière participation de l’Ethiopie à la Can remonte à 2013.

Enfin dans le groupe L, le Nigeria a assuré sa première place à la faveur de ses triomphes face au Bénin (0-1) et au Lesotho (3-0). La Sierra Léone et le Bénin se disputent le second ticket.

Initialement prévu en 2021, le tournoi phare de foot du continent noir a été reporté en raison de la pandémie de Covid-19. Finalement, la Coupe d’Afrique des nations se tiendra du 15 janvier au 28 février 2022 au Cameroun.

Liste des 23 pays qualifiés : Mali, Guinée, Burkina Faso, Malawi, Ghana, Soudan, Gambie, Gabon, Maroc, Mauritanie, Cameroun, Cabo-Verde, Egypte, Comores, Algérie, Zimbabwe, Sénégal, Guinée Bissau, Tunisie, Guinée équatoriale, Côte d’Ivoire, Ethiopie et Nigeria.

Af’Sud/Covid-19: des progrès dans la vaccination (Ramaphosa)

L’Afrique du Sud fait de grands progrès dans son programme de vaccination contre le coronavirus entamé depuis six semaines.Le pays s’est fixé comme l’objectif de vacciner 41 millions de personnes dans le cadre de ses efforts pour atteindre l’immunité collective pour ses 50 millions d’habitants, a déclaré le président Cyril Ramaphosa dans son message à la nation.

« Notre programme national de vaccination a commencé et prend de l’ampleur », a-t-ol dit mardi soir lors d’un discours national sur les développements de la réponse du pays à la pandémie de Covid-19.

Ramaphosa a indiqué que son gouvernement avait mis en place un système électronique de données de vaccination pour gérer le déploiement des vaccins et orienter les Sud-Africains vers les sites de vaccination les plus proches de leur domicile.

Avec 54 sites médicaux fonctionnant actuellement comme lieux de vaccination, le plan consiste à créer 2.000 sites de ce type dans tout le pays pour les injections.

Et Ramaphosa d’expliquer : « Ce système de données de vaccination électronique vous permettra de vous inscrire, de recevoir une date et un site de rendez-vous, et d’avoir un certificat numérique ou une copie papier confirmant votre statut vaccinal ».

Le pays a commencé son programme de vaccination à la mi-février, la phase 1 se concentrant sur l’immunisation de 1,5 million d’agents de santé, a-t-il poursuivi.

« Cette phase est en passe d’être achevée d’ici trois mois. A ce jour, plus de 250.000 agents de santé ont reçu le vaccin Johnson & Johnson dans le cadre dudit programme », a-t-il déclaré.

Le président a par ailleurs révélé que le pays avait obtenu 11 millions de doses du vaccin à dose unique Johnson & Johnson, qui est réputé efficace contre les variants détectés dans le pays.

« Nous avons obtenu 20 millions de doses supplémentaires et sommes en train de finaliser l’accord avec Johnson & Johnson. Nous sommes également en train de finaliser un accord pour 20 millions de doses du vaccin Pfizer, qui nécessite deux doses.

« Cet approvisionnement en vaccins nous fournira suffisamment de doses pour vacciner 41 millions de personnes » afin de parvenir à l’immunité collective contre la pandémie de coronavirus, a-t-il conclu.

Mozambique : la ville côtière de Palma aux mains de l’Etat islamique

Le groupe État islamique a affirmé lundi avoir pris le contrôle de la ville côtière de Palma au Mozambique après plusieurs jours de combats.« Les soldats du califat se sont emparés de la ville stratégique de Palma », a déclaré le groupe dans un communiqué. L’État islamique avait tué des dizaines de soldats et de « membres des États latins d’Orient», son terme pour désigner les ressortissants occidentaux.

Cette annonce fait suite à plus de quatre jours de combats qui ont débuté mercredi dernier lorsque des insurgés liés au groupe ont attaqué Palma, une ville d’environ 75.000 habitants située dans la province mozambicaine de Cabo Delgado, riche en ressources naturelles.

L’attaque a laissé la ville déserte, des milliers de personnes ayant été contraintes de fuir la ville vers la capitale provinciale, Pemba, selon les agences humanitaires.

Les sources des agences d’aide internationale ont déclaré qu’entre 6.000 et 10.000 personnes attendent d’être évacuées en lieu sûr suite au raid sur Palma qui a commencé mercredi dernier.

Le gouvernement a déclaré que des dizaines de personnes, dont un ressortissant sud-africain, ont été tuées dans l’attaque, y compris sept personnes prises dans une embuscade lors d’une opération visant à les évacuer d’un hôtel où elles avaient trouvé refuge.

Le porte-parole du ministère mozambicain de la Défense, Omar Saranga, a toutefois déclaré que les insurgés n’avaient pu occuper aucune des positions tenues par les forces de défense et de sécurité qui avaient tenu bon à Palma, et avaient assuré l’évacuation de centaines de personnes.

Avant d’ajouter que les forces mozambicaines poursuivent les terroristes dans l’intention « d’éliminer certaines poches de résistance sporadique ».

Covid-19 : Johnson & Johnson va livrer 400 millions de vaccins pour l’UA (officiel)

La firme pharmaceutique américaine Johnson & Johnson, qui fournit à l’Afrique du Sud ses vaccins contre le coronavirus, a accepté de fournir quelque 400 millions de doses à l’Union africaine à partir d’octobre.Le fabricant de médicaments a déclaré avoir conclu un accord avec l’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT) de l’UA après trois mois de négociations pour livrer 220 millions de doses de son vaccin à dose unique cette année – et le reste des 400 vaccins en 2022.

Selon l’initiative AVAT, la majorité des 55 États membres de l’UA ont préféré le vaccin à dose unique de Johnson & Johnson, qui se conserve aisément à la température ordinaire du réfrigérateur.

Les autres marques de vaccins Covid-19 disponibles sur le marché exigent des températures inférieures au point de congélation ou très basses pour les conserver efficacement et un traitement en deux doses pour compléter le traitement – ce qui est très exigeant pour les zones reculées d’Afrique qui manquent principalement d’électricité.

L’acquisition des vaccins Johnson & Johnson devrait aider le continent à atteindre son objectif de vacciner au moins 750 millions de personnes, soit 60% de la population, dans le cadre des efforts visant à contenir la propagation du coronavirus qui a tué près de 120.000 Africains sur plus de quatre millions d’infections sur le continent.

L’Afrique est loin derrière les nations riches dans son déploiement de la vaccination, qui n’a commencé que bien plus tard que les États européens et américains, a noté un haut responsable de l’UA.

« Nous devons vacciner au moins 60% de notre population pour nous débarrasser du virus sur notre continent. L’accord avec J&J nous permet de progresser vers la réalisation de cet objectif », a déclaré John Nkengasong, directeur des centres africains de contrôle et de prévention des maladies de l’UA.

La plupart des stocks de Johnson & Johnson qui seront vendues à l’UA seront produites par Aspen Pharma en Afrique du Sud, où le président Cyril Ramaphosa et son vice-président David Mabuza se sont rendus lundi pour évaluer les progrès réalisés dans la fabrication des médicaments destinés à l’Afrique du Sud et à l’UA elle-même.

L’Afrique du Sud, qui a suspendu l’utilisation du vaccin AstraZeneca sur sa population, utilise actuellement le vaccin de Johnson & Johnson en raison de son efficacité sur la variante mutante du pays, a déclaré le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Covid-19 : « Ne laissez pas Pâques créer la troisième vague » (Ramaphosa)

Les communautés religieuses sud-africaines devraient faire preuve de plus d’innovation lors des prochaines fêtes de Pâques afin d’endiguer une possible « troisième vague » de la pandémie de coronavirus, a déclaré lundi le président Cyril Ramaphosa.S’exprimant dans son message hebdomadaire à la nation, Ramaphosa a donné des conseils, suite aux mises en garde des experts médicaux sur une possible troisième vague imminente d’infections à Covid-19 dans le pays pendant le culte en congrégation qui a lieu à cette période de l’année parmi les groupes religieux.

« Les grands rassemblements, qu’ils soient religieux ou non, ont le potentiel de propager le virus, malgré l’application de mesures de distanciation sociale et d’assainissement », a rappelé Ramaphosa à ses compatriotes, alors que des millions d’entre eux se préparent à se joindre à d’autres à travers le monde pour ces trois rassemblements religieux importants.

Ramaphosa a noté que dans un pays qui consacre le droit à la liberté religieuse, « tous les efforts doivent être faits pour soutenir notre peuple dans l’exercice de ce droit ».

« En exerçant ce droit, nous devons nous assurer de ne pas mettre en danger les droits ou la vie d’autrui. C’est un principe que les chefs religieux que j’ai rencontrés soutiennent et apprécient pleinement », a-t-il dit.

Parmi les trois religions importantes du pays figurent le judaïsme dont les fidèles célèbrent la Pâque, le christianisme qui observe Pâques et l’islam dont les fidèles observent le mois sacré du Ramadan.

Pour la deuxième année consécutive, les communautés religieuses sud-africaines marqueront ces occasions sur fond de pandémie mondiale qui a coûté la vie à plus de 52.000 Sud-Africains et à 2,5 millions de personnes dans le monde depuis son déclenchement en Chine en décembre 2019.

Afrique du Sud : 230 000 agents de santé vaccinés

L’Afrique du Sud a jusqu’à présent vacciné 231.605 agents de santé sur l’objectif initial de 1,5 million de soignants devant recevoir le vaccin contre la Covid-19.C’est une première étape pour protéger plus de 50 millions d’habitants du pays contre la pandémie de coronavirus, a déclaré dimanche le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Le pays, qui a perdu 52.648 personnes à cause de la maladie, compte 1.544.466 cas confirmés de Covid-19 depuis que le virus a été signalé pour la première fois en mars 2020, a indiqué le ministre.

Le gouvernement a lancé son programme de vaccination en février, le président Cyril Ramaphosa et les ministres se faisant vacciner dans un township du Cap avant de le déployer dans tout le pays auprès du personnel de santé.

La campagne de vaccination a maintenant été étendu à 54 sites à travers le pays, le vaccin unidose de Johnson & Johnson étant le vaccin de choix pour le pays après la suspension de son million de doses du vaccin à double dose AstraZeneca, fabriqué en Inde et largement utilisé, a déclaré la ministre.

Expliquant leur décision d’abandonner le vaccin Astra-Zeneca, les Sud-Africains ont déclaré que le médicament n’avait pas l’efficacité nécessaire pour vaincre la variante mutante, rapidement et facilement transmissible, responsable de la deuxième vague dans le pays.

Pretoria a depuis vendu le vaccin AstraZeneca à l’Union africaine, qui, à son tour, redistribue le lot à 14 autres pays africains, selon Mkhize.

Can 2022 : le Zimbabwe qualifié pour la 3e fois consécutive

Le Zimbabwe est qualifié pour la Coupe d’Afrique des nations, prévue au Cameroun en janvier 2022, après sa victoire 1-0 contre son voisin botswanais jeudi soir.Perfect Chikwende de l’équipe tanzanienne du Simba Sports Club a permis aux Warriors zimbabwéen de mener au score dès la première mi-temps (et de se qualifier pour la phase finale de la CAN) lors d’un match agréable du groupe H disputé au stade Obed Itani Chilume de Francistown au Botswana.

Avec cette victoire, le Zimbabwe passe à huit points, derrière l’Algérie, leader du groupe, qui s’est également qualifiée à l’issue de son match nul 3-3 avec la Zambie dans l’autre manche du Groupe H disputé jeudi à Lusaka.

Ces résultats signifient que le dernier match de groupe prévu lundi entre le Zimbabwe et la Zambie à Harare ne sera qu’une simple formalité pour les Warriors.

Ainsi, le Zimbabwe s’est qualifié pour la phase finale de la CAN trois fois de suite, après l’avoir fait lors des deux derniers tournois organisés en 2017 et 2019.