Sénégal: 64% des agriculteurs accèdent aux informations climatiques (enquête)

La quasi-totalité des producteurs sénégalais sont satisfaits de la qualité des informations climatiques (IC).Au niveau national, le taux d’accès aux informations climatiques est de 64%, selon une enquête sur la mise à l’échelle de la technologie météorologique menée par Mlouma, une structure dédiée à la création et à la mise en œuvre de solutions digitales appliquées au secteur agricole sénégalais.

« Plus de 75% des producteurs partagent les IC reçues avec d’autres personnes 

Les producteurs de Ziguinchor (sud) sont ceux qui partagent le plus les IC avec d’autres personnes. Les membres de la famille, le voisinage et les amis sont les personnes avec lesquelles les producteurs partagent. La majorité des producteurs (85 %) ont pris une décision dans le processus de production avec les IC reçues », révèle l’enquête dont APA a obtenu une copie.

Cependant, 38% des producteurs sont confrontés à des difficultés dans l’utilisation des IC dans le système de production.

Sur les 23.050 producteurs interrogés, 55% affirment que l’arachide est la culture la plus concernée par les décisions prises en rapport avec les informations climatiques reçues.

Les régions de Thiès (ouest) et de Sédhiou (sud) ont les taux d’accès aux IC les plus élevés.

Les canaux de réception préférés par les producteurs pour accéder aux informations climatiques sont l’alerte vocale et le sms.

 L’alerte vocal reste le canal préféré des producteurs n’ayant pas fréquenté l’école française mais son principal inconvénient selon les producteurs est qu’on n’a pas la possibilité de sauvegarder le message pour l’exploiter ultérieurement contrairement aux sms.

Une analyse selon les régions montre que le sms est privilégié par les producteurs du sud et de l’est (Tamba, Ziguinchor et Sédhiou) alors que l’alerte vocale reste la préférence de ceux du bassin arachidier (Kaffrine, Kaolack et Fatick).

L’enquête recommande, entre autres, de former les producteurs sur l’intégration de l’information climatique dans le système de production.

La presse sénégalaise au cœur du débat sur la justice

La sortie, hier, de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) occupe la Une des quotidiens sénégalais reçus ce vendredi à APA.« Concertations de l’UMS sur l’état de droit et l’indépendance de la justice-Le système judiciaire à la barre ! », titre Sud Quotidien.

Dans ce journal, Souleymane Téliko, président de l’UMS estime que « sans une indépendance garantie et assumée, la justice perd en crédibilité et en autorité ».

« Pour l’indépendance de la justice-Ce que proposent les magistrats », note Vox Populi dans sa manchette.

« Il faut éviter de faire avec les lois ce qu’on peut faire avec les mœurs », affirme Aisse Gassama, secrétaire général du ministère de la Justice.

L’As met en exergue les propos d’Alioune Ndao, ex Procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) tenus lors de cette rencontre des magistrats : « Si ce qu’on reproche à Sonko est établi, qu’on le traduise en justice. Depuis qu’il est aux affaires, Antoine Diome (ministre de l’Intérieur) a une communication calamiteuse. Les tenants du pouvoir exécutif n’ont aucun respect à l’endroit du pouvoir judiciaire ».

« Alioune Ndao sort de sa retraite », titre Le Quotidien, dans lequel journal, l’ex Procureur spécial de la CREI ajoute : « Les tenants du pouvoir ont peur d’une justice indépendante. Des ministres donnent des instructions de non-poursuites à des procureurs qui les exécutent ».

« Sept ans après, l’ex Procureur de la CREI solde ses comptes. Cette façon de m’évincer, cela m’a fait beaucoup mal. Comment peut-on relever un Procureur en pleine audience parce que simplement il était en train de faire son travail correctement », détaille Vox Populi.

Ce qui pousse Walf Quotidien à faire état de « violente charge de l’ex Procureur de la CREI ».

« Après la signature, hier, des contrats entre le Sénégal et la Mauritanie-Démarrage des travaux du pont de Rosso en juin. Le coût évalué à 57,4 milliards. L’infrastructure aura une longueur de 1.460 mètres », informe Le Soleil.

En sport, Stades titre : « Eliminatoires Can 2022 : Sénégal/Congo à 16h00-Poursuivre la série victorieuse. Une invincibilité de 6 ans et 5 mois à défendre pour les Lions ».

« Congo-Sénégal : Les Lions pour maintenir le cap », renchérit Record.

Uemoa: la durée de validité des tests de dépistage Covid-19 fixée à 5 jours

La conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) a fixé jeudi la durée de validité des tests de dépistage Covid-19, au sein de l’espace communautaire, à cinq jours, à l’issue de sa 22e session ordinaire tenue en mode virtuel.

Sur la la situation de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19, les États membres de l’Uemoa ont adopté les principales recommandations relatives à la facilitation transfrontalière des personnes et des biens.

A cet égard, la conférence a fixé à « cinq jours, à compter de la date de l’échantillon, la durée de validité des tests de dépistage à l’entrée et au départ des aéroports des Etats membres » de l’Uemoa.

La conférence a en outre décidé de la reconnaissance mutuelle des résultats des tests Covid-19 réalisés par les structures nationales habilitées dans l’espace Uemoa pour éviter aux populations de faire des tests multiples. 

Elle a fixé à « 25.000 Fcfa le coût du test de dépistage de la Covid-19 pour les voyageurs utilisant le transport aérien à compter du 1er mai 2021 », tout en encourageant la réouverture progressive des frontières terrestres dans le respect des exigences sanitaires requises.  

« En temps opportun, le coût du dépistage de la Covid-19 sera fixé à 5.000 Fcfa pour les voyageurs utilisant les voies terrestres », annonce l’union qui exhorte tous les Etats membres à la mise en œuvre de stratégies nationales de vaccination des populations cibles contre la Covid-19.

Foot : Congo-Sénégal, « un match à enjeu » (coach)

Malgré la différence de qualité sur le papier, le sélectionneur Aliou Cissé prend très au sérieux l’opposition des Lions, demain vendredi au stade Massamba-Débat de Brazzaville, face aux Diables rouges.Battue à l’aller à Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar) sur le score de 2-0, le Congo cherche à se qualifier pour la Can 2022. Deuxième (7 points) du groupe J, il doit vaincre demain après-midi (15 heures GMT) le Sénégal pour maximiser ses chances ou finir au pire des cas « meilleur deuxième ».

Ce sera une tâche difficile pour les coéquipiers de Thievy Bifouma vu l’armada de l’adversaire, meilleure nation africaine au classement Fifa. Mais plusieurs observateurs pensent que le Sénégal, qualifié à deux journées de la fin des éliminatoires, pourrait baisser les armes vu qu’il « n’a rien à perdre » dans cette rencontre.

Le sélectionneur Aliou Cissé, présent en conférence de presse d’avant match, croit tout le contraire.  « J’entends certains dire que c’est un match sans enjeu pour le Sénégal. J’ai envie de dire que dans le sport de haut niveau, il n’y a pas de match sans enjeu. Nous venons au Congo qui a besoin de se qualifier. Ce sera un match très difficile », a-t-il noté d’entrée de jeu.

« On les a battus au match aller. On avait fait une très belle première mi-temps. Mais en seconde période, cette équipe congolaise nous a créés beaucoup de problèmes. On a énormément de respect pour cette équipe », a-t-il poursuivi.

Mondial 2022 en ligne de mire

Par ailleurs, l’autre enjeu des deux prochaines journées (Congo puis Eswatini) pour les Lions, selon Cissé, est qu’elles vont leur permettre de poursuivre la préparation en direction des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Dans cette compétition également, le Sénégal partage la poule H avec le Congo, en plus de la Namibie et du Togo.

« On n’a pas l’habitude de se voir tout le temps comme en club. Quand on a deux journées comme ça, le travail doit continuer », a-t-il justifié. L’ancien capitaine des Lions de 2002 entend mettre à profit ces matchs officiels pour « changer notre groupe, notre stratégie et donner beaucoup plus de chances aux joueurs qui n’ont pas l’habitude de venir jouer avec nous ».

A la base, Aliou Cissé, qui a fêté ses 45 ans hier mercredi, a revu de fond en comble la liste de 26 joueurs qu’il avait publiée pour les deux prochains matchs. « Les deux, trois semaines (passées) furent un marathon », a confié le technicien aux dreadlocks, le nez et la bouche couverts d’un masque chirurgical. 

Il s’est heurté, comme plusieurs sélectionneurs d’équipes nationales africaines, au refus de certains clubs européens, surtout en Europe, de libérer des internationaux. Vu le contexte de la pandémie, la Fifa avait sorti une circulaire leur donnant le pouvoir de retenir leurs salariés s’ils sont obligés de rester en quarantaine à leur retour de sélection.

Mais certaines fédérations africaines, comme celle du Sénégal, ont bataillé ferme pour faire revenir à la raison ces clubs et obtenir la venue de certains cadres sous certaines conditions. Ce fut le cas du capitaine des Lions, Kalidou Koulibaly, pensionnaire de Naples (élite italienne).

« Un groupe qui vit bien »

Le défenseur des Lions, arrivé mardi soir dans la capitale congolaise, est le dernier à rejoindre la tanière. « C’était compliqué le voyage, mais j’avais à cœur de venir au Congo. Même ne pouvant pas jouer ce match (suspendu), je voulais être avec le groupe. On ne se voit pas très souvent. Mais le groupe du Sénégal est très uni », a laissé entendre le défenseur central napolitain, convoité par plusieurs grandes écuries européennes.

« Il y a beaucoup de nouveaux joueurs. Il était important que tous les cadres de l’équipe soient présents », a-t-il poursuivi, assis à côté du sélectionneur qui salue l’état d’esprit de son groupe dans un tel contexte.

En effet, Aliou Cissé déclare avoir « pu voir le comportement de certains clubs vis-à-vis de nos sélections, mais aussi l’état d’esprit de nos joueurs dans cette période ». Ces derniers ont pour la plupart tenu à être là « malgré les interdictions. Cela prouve que l’équipe du Sénégal est en train de vivre », s’est-il félicité.

L’Uemoa vise un taux de croissance de 5,8% en 2021 contre 0,9% en 2020

L’Union économique et monétaire Ouest-africaine (Uemoa) vise un taux de croissance de 5,8% en 2021 contre 0,9% en 2020 et 5,8% en 2019, a indiqué jeudi Alassane Ouattara à l’ouverture de la 22e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation, tenue en mode virtuel.

M. Ouattara, président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa, a dressé un bilan, relevant qu' »au plan économique, le taux de croissance de l’Union a fortement fléchi du fait principalement des effets de la pandémie de la Covid-19 et est passé de 5,8% en 2019 à 0,9% en 2020″, dans un discours.  

Toutefois, rassurera-t-il, « les perspectives pour l’année 2021 laissent entrevoir une reprise de l’activité économique avec un taux de croissance estimé à 5,8% en lien avec la mise en oeuvre d’un plan de riposte et de relance (économique) dans tous les États membres ».  

« J’invite l’ensemble des partenaires techniques et financiers à se mobiliser pour appuyer les États membres dans la mise en oeuvre des plans de relance » tout en soutenant et accompagnant les efforts des États pour favoriser une croissance forte, a-t-il lancé.   

Malgré les efforts déployés, l’union demeure confrontée à une recrudescence des attaques terroristes, des enlèvements et autres crimes perpétrés par des groupes armés, notamment au Burkina Faso, au Mali et au Niger.

« Pour lutter contre le terrorisme dans notre région, nous avons institué un Fonds régional de sécurité et dégagé 100 millions de dollars US (…) afin de ramener la quiétude nécessaire au développement des activités économiques sur toute l’étendue du territoire communautaire », a-t-il ajouté.   

Au regard de la menace de la crise sanitaire de Covid-19, il a déclaré « nous devons poursuivre et accélérer les initiatives visant à renforcer notre capacité de production de produits pharmaceutiques et la vaccination des populations en collaboration avec nos partenaires ».

Les États de l’espace Uemoa font toujours face aux impacts négatifs de la Covid-19. La pandémie a fait à la mi-mars 2021, 119.271 cas confirmés dont 1.663 décès. Le nombre de cas actifs est de 11.661 et le taux de létalité moyen de 1,77% allant de 0,56% en Côte d’Ivoire à 4% au Mali.

M. Ouattara a par ailleurs encouragé les États membres de l’Uemoa à poursuivre les efforts en vue de l’aboutissent du projet de la monnaie unique (Éco) de la Cedeao en vue de construire un espace commun plus vaste et de prospérité partagée qui bénéficiera aux futures générations.

Le chef de l’Etat ivoirien a félicité le président burkinabé pour sa réélection à la tête de son pays et Mohamed Bazoum, le nouveau président élu du Niger, qui succède à Mahamadou Issoufou qui passera le 2 avril 2021 le pouvoir à ce dernier.  

La politique résume l’actualité sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce jeudi à APA, accordent un traitement de faveur aux sujets relatifs à la politique.« Organisation des (élections) locales-La majorité opte pour février 2022 », titre L’As.

Ce journal rapporte que la commission restreinte du dialogue politique a organisé hier une rencontre avec la Direction générale des élections (DGE) afin d’être édifiée sur les différentes étapes du processus devant mener aux élections locales et décider ensemble de la date du scrutin.

« Malheureusement, souligne L’As, faute d’accord entre les différents acteurs, il appartiendra désormais au Gouvernement (qui opte pour mars 2022) de trancher la question ».

« Les locales reportées, le Front de résistance nationale (FRN) dénonce une énième forfaiture…et met en garde le pouvoir contre d’éventuelles conséquences », informe Vox Populi.

A propos de ces élections locales et départementales, Le Quotidien note : « Encore un report ».

Nos confrères indiquent que le Conseil des ministres a prorogé le mandat des maires et présidents de Conseils départementaux.

Sud Quotidien revient sur le recours en annulation des poursuites contre le leader de Pastef et informe que « l’affaire Sonko retourne à l’Assemblée ».

« Le bureau de l’Assemblée nationale qui avait examiné et mis sur pied une commission ad hoc pour la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko (accusé de viols par une masseuse, Adji Sarr), vient d’être saisi à nouveau par des députés de l’opposition. Cette fois, c’est une question de requête en annulation de la même procédure enclenchée qui est déposée sur la table du bureau du président de l’Assemblée nationale », explique Sud Quotidien.

« Conséquences des manifestations-Sonko-Adji Sarr, les victimes collatérales. Plus de 2 mille emplois suspendus à Total. Les pertes estimées à plusieurs milliards Fcfa. Des travailleurs contractuels à Auchan licenciés », détaille L’Observateur.

Ce journal parle également de la liberté provisoire accordée à Guy Marius Sagna, Clédor Sène et Assane Diouf.

A la Une de Vox Populi, Amadou Guèye, membre du Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D, opposition et société civile) affirme : « Impossible que Karim (Wade) et Khalifa (Sall) bénéficient d’une amnistie et…continuent de prétendre à la magistrature suprême ».

« C’est fini pour Karim », soutient l’ancien ministre libéral, Farba Senghor, dans Walf Quotidien qui, sur ce qu’il appelle « chasse aux Sénégalais de Gambie, titre : « Retour de bâton ! Effet boomerang de France dégage ».

« Artisanat-Macky Sall veut un projet spécial pour les jeunes », titre Le Soleil.

Le Canada et la Bad œuvrent pour la création d’un fonds pour le climat

Les deux parties ont récemment signé un accord de 105,8 millions de dollars américains pour matérialiser ce projet prenant notamment en compte le genre.Paraphé le 17 mars dernier, cet accord donnera naissance à « un fonds spécial transformateur » selon un communiqué de la Banque africaine de développement (Bad). Celui-ci, poursuit la source, sera capitalisé grâce, d’une part, à la combinaison d’une contribution remboursable de 105,8 millions de dollars américains visant à accorder des prêts concessionnels tant pour des opérations souveraines que non souveraines, et d’autre part, à une contribution de 7,9 millions de dollars américains pour une assistance technique complémentaire.

La Bad se chargera de l’administration de ce nouveau fonds destiné aux projets liés au changement climatique en Afrique et dans lesquels la participation de la gent féminine est fortement recommandée. La signature de l’accord a été effectuée en marge du Symposium Canada-Afrique sur la croissance propre.

Lors de cette cérémonie virtuelle, Karina Gould, la ministre canadienne du Développement international, a déclaré : « Le changement climatique est l’un des défis les plus importants de notre époque. Et bien que nous soyons tous touchés par ce phénomène, nous savons que tout le monde n’est pas affecté de la même manière. Cela signifie que les personnes vulnérables et marginalisées supportent plus le poids de cette crise ».

Le Canada et l’institution financière africaine prévoient d’utiliser les ressources de ce fonds dans « les technologies innovantes à faible émission de carbone, les énergies renouvelables, l’agriculture intelligente, la foresterie durable, la gestion de l’eau et les projets de résilience climatique ».

De son côté, Akinwumi Adesina, le président de la Bad, a affirmé que « dans la reconstruction de l’Afrique après la Covid-19, la résilience climatique est très importante ». En outre, le Nigérian a précisé que les moyens financiers déployés par le Canada, un des principaux membres non régionaux du Groupe de la Bad, « sont uniques pour l’aide (qu’ils) nous apportent dans notre adaptation au changement climatique ».

En termes de financement pour le climat, la Banque africaine de développement a pour but d’atteindre 40 % d’ici à la fin de 2021. Entre 2016 et 2019, ses investissements dans ce domaine ont quadruplé en passant de 9 à 36 % de son portefeuille. La Bad a pris l’engagement de fournir aux pays africains un financement climatique de 25 milliards de dollars d’ici à 2025.

Le Symposium Canada-Afrique sur la croissance propre a rassemblé des dirigeants des secteurs public et privé de ce pays nord-américain et de l’Afrique subsaharienne. Cette rencontre d’échanges visait, d’après le document de la Bad, « à identifier des moyens novateurs pour faire croître leurs économies tout en réduisant les émissions de carbone et en renforçant la résilience au changement climatique ».

La presse raconte la rencontre émissaire de Touba/opposition

La rencontre, hier soir à Dakar, entre Serigne Bass Mbacké Porokhane, émissaire du Khalife général des mourides avec le Front de résistance nationale (FRN, opposition), fait la Une des quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA.« Tension entre le pouvoir et l’opposition-Le sermon de Serigne Mountakha », titre Le Quotidien, dans lequel journal, le Khalife affirme : « On n’accède pas au pouvoir par des armes ou des pierres ».

A propos de cette rencontre FRN/émissaire du Khalife, L’As note que « l’opposition expose ses doléances à Serigne Mountakha ».

« Les exigences de l’opposition à Macky Sall », renchérit Rewmi Quotidien, soulignant que le FRN demande le limogeage du Procureur et du Doyen des juges, le renoncement public de Macky Sall à une 3e mandat, l’abrogation du parrainage, la suppression du statut de non électeur.

« Le FRN liste ses exigences, Serigne Mountakha apaise. Le Khalife invite au calme, à la paix et remet 50 millions f cfa pour les familles des victimes des manifestations. Il invite les acteurs politiques à attendre la période des campagnes électorales pour présenter bilan ou projet », détaille Les Echos à sa une.

De son côté, Vox Populi met le focus sur « la faveur que le Khalife demande à Macky et Sonko » : « Ce sont mes deux fils qui se font face, il est de notre rôle de vous demander de tout cesser. Maintenant, celui qui accepte de m’accorder cette demande, je vais le remercier ».

Dans le journal, le Khalife dit à qui veut l’entendre : « Le changement ne peut s’opérer que par le vote, la violence n’a pas sa place dans la démocratie ».

En attendant, pour la bonne conduite des politiques publiques et pour mieux soutenir les actions présidentielles, La Tribune informe qu’on va vers « le retour du poste de Premier ministre en 2022 ».

« Occupation du terrain politique-Quand Sonko requinque l’opposition ! », s’exclame Sud Quotidien.

Traitant du financement des jeunes, des assemblées générales tous azimuts, Walf Quotidien titre : « Rebondir à tout prix ! »

Les accords avec les enseignants entre 2018 et 2020 occupent la Une de L’As qui constate que « l’Etat se radicalise ».

« 25.966 actes traités entre 2019 et 2021 », affirme le ministre de la Fonction publique, Mariama Sarr.

Mais « c’est du bluff », de l’avis du syndicaliste enseignant, Saourou Sène.

Pourtant, Le Soleil informe que « 166 milliards de Fcfa (ont été) décaissés en 3 ans » pour payer les rappels des enseignants.

Augmentation de 12% du taux d’accès à l’électricité en Afrique

Vingt millions d’Africains ont été raccordés à l’électricité entre 2014 et 2018, soit plus du double de la hausse observée pour la période 2000-2013.Ainsi, le taux d’accès à l’électricité en Afrique est passé de 42% en 2015 à 54% en 2019 grâce, notamment, au soutien de la Banque africaine de développement (Bad). Celle-ci a financé des projets d’interconnexion entre ses pays membres africains (dits régionaux) et favorisé le recours aux énergies renouvelables.

« Avec l’appui de la banque, 291 MW de nouvelles capacités de production d’électricité ont été installées en 2019 dont 60% à partir de sources d’énergies renouvelables. Au cours de la même année, quelque 432 kilomètres de lignes de transport d’électricité et 435 kilomètres de lignes de distribution ont été réalisées sur le continent, ce qui a favorisé l’accès de près de 468 000 personnes à l’électricité en 2019 », rapporte un communiqué de presse reçu, ce mercredi à APA.

Il souligne que la Bad a exhorté ces dernières années ses pays membres africains à rationaliser leurs capacités de production et à partager leur surplus d’électricité afin d’améliorer les échanges énergétiques transfrontaliers, dont le taux n’est que de 8% sur le continent.

Entre 2014 et 2020, la banque a effectué des investissements importants dans les énergies renouvelables, notamment dans le parc éolien du Lac Turkana, au Kenya, le complexe solaire NOOR Ouarzazate au Maroc et le Programme solaire Burkina Faso 2025 dénommé « Yeleen ».

Uemoa : les présidents se réunissent le 25 mars 2021

La 22e Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) se tiendra par visioconférence à cause de la crise sanitaire mondiale.Le nouveau coronavirus sera au cœur des débats avec le point de « la situation au sein de l’espace communautaire à l’heure des campagnes de vaccination », indique un communiqué reçu ce mardi à APA.

En outre, les dirigeants des huit pays membres, les membres du Conseil des ministres et les chefs des institutions de l’Uemoa discuteront de « l’état de l’Union en 2020 avec notamment la situation économique, monétaire et financière ainsi que l’état de mise en oeuvre des chantiers de haut niveau ».

Les travaux de cette session, dont le démarrage est fixé 10 heures GMT, seront présidés par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, par ailleurs président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa.

Celle-ci est l’organe suprême qui définit les grandes orientations de la politique de l’Union et nomme les présidents et les membres des organes et institutions. La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement se réunit au moins une fois par an.

Politique, économie et faits divers à la Une au Sénégal

Une diversité de sujets liés à la politique, à l’économie et aux faits de société fait la Une de la presse sénégalaise reçue ce mardi à APA.Le Quotidien dissèque le rapport sur la liberté et la démocratie et informe que « le Sénégal sort du Top 10 ».

« Le rapport de Freedom house couvre la période 2017-2020. Le pays (Sénégal) passe de libre à partiellement libre », indique le journal.

De son côté, L’As diagnostique « comment les partisans de Macky Sall nuisent à leur leader » à travers leurs écarts de langage et la mauvaise communication.

Revenant sur les récentes violences meurtrières, Walf Quotidien note que le ministre de la Justice, « Me Malick Sall charge Sonko » qui, selon le journal, fait face à l’équation des faux amis en cherchant des alliés partout.

« Le prochain complot, c’est de m’accuser de terrorisme », alerte Ousmane Sonko dans Vox Populi.

Nos confrères notent que « l’arène politique (est) en ébullition…malgré le contexte de Covid-19 ».

« Echappée solitaire d’Ousmane Sonko qui ne s’arrête pas de visiter. Marquage à la culotte de Khalifa Sall (ex maire de Dakar) qui reprend ses tournées. L’opposition multiplie les rencontres, l’APR et ses alliés en phase de remobilisation », détaille Vox Populi.

Le pèlerinage à la Mecque fait la Une de Walf Quotidien qui souligne que « Riyad corse les conditions », compromettant ainsi les chances du Sénégal.

En économie, L’As révèle que « les produits alimentaires flambent » à cause des dégâts collatéraux de la Covid-19.

« Coures et livraison à domicile, transport de passagers…Les +thiak thiak (conducteurs de motos) doublent les taxis », rapporte Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Sud Quotidien s’intéresse aux « dégâts collatéraux du renouvellement des accords de pêche Sénégal-UE » et s’exclame : « L’économie maritime au point mort ! »

Dans ce journal, Moustapha Dieng du syndicat des pêcheurs autonomes soutient : « Le Sénégal gagne moins de 10 milliards en 5 ans. Nos pêcheurs peuvent rapporter plus de 10 milliards annuellement au Sénégal si l’Etat y met les moyens ».

Libération reste sur le secteur de la pêche, notant « encore un drame en mer » avec trois pêcheurs de Thiaroye-Sur-Mer portés disparus depuis vendredi dernier.

Les quotidiens sportifs traitent des matchs du Sénégal contre le Congo et l’Eswatini dans le cadre des 5e et 6e journées de la Can 2022.

« 31 Lions arrivent à Brazzaville. 24 joueurs ont quitté Paris en jet privé. Les 4 Turcs arrivés à Dakar par vol commercial…pour voyager avec Kouyaté et les deux locaux. Gana et Diallo ont rejoint la tanière la tête haute », explique Stades.

« Les Lions à Brazzaville ce mardi. Premier galop à 18h00 GMT », renchérit Record.

Sénégal: un projet musical de Thione Seck proposé à la Cedeao

Le projet « La Cedeao en chœur » du chanteur sénégalais Thione Seck, décédé dimanche 14 mars dernier, sera proposé au Parlement panafricain, informe le député sénégalais Djibril War.Mélodies post-mortem ! Malgré la mort de son initiateur, cet « album fédérateur » auquel devaient participer plusieurs artistes ouest-africains ira à son terme. C’est ce que laisse penser en tout cas Djibril War, élu sénégalais proche du pouvoir et président de la Commission des lois, de règlement et de discipline du parlement sous-régional basé à Abuja, au Nigéria.

De concert avec « son fils Wally Seck, l’héritier (…), je vais faire passer le projet au Parlement panafricain à la Commission culture parce que Thione Seck est un panafricaniste », a-t-il annoncé dans une dépêche de l’APS visitée lundi par APA.

Dans le cadre de son vaste projet musical, le défunt chanteur avait déjà enregistré des titres avec plusieurs artistes dont des Sénégalais. Son objectif était d’associer des musiciens représentant les différentes ethnies du pays et de sa diaspora ainsi que de la sous-région.

« Ce projet, à l’étape du mixage, devrait se présenter sous forme d’un coffret de trois albums. En y associant toutes les ethnies du Sénégal et des musiciens de l’Afrique et de la diaspora, Thione Seck confirme son attachement à l’unité nationale et à l’Union Africaine, concrétisant ainsi le rêve des pères fondateurs de l’Organisation pour l’Unité africaine, devenue Union africaine », a souligné le parlementaire, non moins avocat.

Me War s’est aussitôt dit convaincu que le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, qui va assurer la présidence tournante de l’Union africaine (UA) à partir de 2022, va aider à parachever cette œuvre musicale.

« Président de l’Union africaine en 2022, nous ne doutons pas un seul instant que le président Macky Sall va aider à parachever cette œuvre musicale du siècle, non plus à la dimension régionale, mais continentale, à la dimension de ses futures compétences, en invitant ses pairs chefs d’Etat à contribuer à sa réalisation », a-t-il ajouté.

Décédé dimanche 14 mars à Dakar à l’âge de 66 ans, Thione Seck était un chanteur et parolier qui a profondément marqué la musique sénégalaise depuis plus de quarante ans. Il est le fondateur du groupe « Raam Daan », un orchestre mbalax ancré dans la musique traditionnelle sénégalaise et moderne aux mélodies diverses.

Son fils Wally Seck, l’une des figures actuelles de ce style musical, a repris depuis quelques années le flambeau pour perpétuer l’héritage de son père dont l’œuvre contribuant à faire sortir la musique sénégalaise de l’influence latino-américaine ou occidentale est sans cesse rappelée.

Les corridors, un facteur d’industrialisation pour l’Afrique (experts)

L’Afrique peut s’appuyer sur les corridors pour accélérer son industrialisation, selon des experts africains.« Les corridors créent des opportunités d’industrialisation et sont des vecteurs de croissance du marché. La Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) offre une opportunité de promouvoir le bon fonctionnement des corridors pour une industrialisation durable et une diversification à l’ère de la Covid-19 », déclare Francis Ikome, Chef de la Section de l’intégration régionale, de la Division de l’intégration régionale et du commerce, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Il s’exprimait, samedi dernier à Addis Abeba (Ethiopie), lors d’une table ronde sur les défis des pays africains sans littoral pendant cette période de pandémie de Covid-19.

Pour sa part, la Commissaire de l’Union africaine aux infrastructures et à l’énergie, Amina Abou-Zeid, souligne que l’UA accorde une attention particulière aux corridors afin de garantir que les pays en développement sans littoral soient connectés et que les échanges commerciaux circulent sans heurt.

« Les corridors ne fonctionnent pas seuls. Ils doivent être liés aux ports qui sont touchés par des défis tels que le harcèlement des contrôles aux frontières et les longues files d’attente aux frontières entraînant des retards », dit-elle.

Elle ajoute : « L’un des moyens de relever ces défis est la numérisation, qui offre la possibilité de faciliter la fluidité des services. La numérisation va au-delà des frontières dans le commerce électronique qui a quintuplé en 2020 ».

Mme Abou-Zeid note également que l’énergie, associée à la numérisation, offre d’immenses possibilités aux Pays en développement sans littoral d’Afrique.

La politique s’offre la Une des quotidiens sénégalais

Divers sujets liés à la politique dominent la Une de la presse sénégalaise reçue ce lundi à APA.Le Quotidien maintient l’affaire Ousmane Sonko, l’opposant accusé de viols par la masseuse Adji Sarr, et affiche l’« appel tonifiant de BBY (Benno Bokk Yakaar, majorité présidentielle)».

Selon le journal, Macky et Cie (sont) contre une « volonté de renverser le système démocratique ».

« Les leadeurs de BBY ont dénoncé l’appel à l’insurrection de Ousmane Sonko qui a causé une dizaine de morts. Macky et ses alliés appellent à se dresser contre un tel projet anti républicain, anti démocratique, anti national et anti pouvoir », rapporte Le Quotidien.

« Sonko-Les actes contre nature. La démarche actuelle du leader brouille le message originel de Pastef », titre L’Observateur, soulignant que mis sous contrôle judiciaire, l’opposant établit depuis des alliances politiques à coup de déplacements et de visites de courtoisie.

« Mais, poursuit le journal, les dernières rencontres avec des figures de la politique politicienne ont suscité beaucoup d’interrogations pour un parti qui ne veut faire aucune concession au système ».

A propos de l’affaire de viol dont est accusé Sonko, L’Observateur note un « silence troublant des organisations de femmes ».

Sur le duel Macky-Sonko, Walf Quotidien donne la parole à Jean Christophe Rufin, ancien ambassadeur de France au Sénégal qui affirme que « le bras de fer va continuer » car, le leader de Pastef s’est établi comme le principal opposant au chef de l’Etat et est légitime dans la rue et dans la jeunesse.

« S’ils veulent le faire disparaître, je pense qu’ils auront du mal », soutient le diplomate.

Pendant ce temps, Moussa Tine, leader de l’Alliance démocratique +Pencoo+ et membre de la coalition « Taxawu Sénégal », de l’ex-maire de Dakar, Khalifa Sall, fait la Une de Vox Populi.

Selon lui, « le pouvoir est dans une logique de +defaruwaat+ » et veut revenir à l’attaque.

« Branle-bas de combat politique-Un grand cadre d’unité d’action prend forme face au pouvoir », constate Voix Populi.

« Concertations tous azimuts de l’opposition-Vers la mise en place d’un grand cadre », renchérit L’As.

Nos confrères révèlent également de la détection au Sénégal d’un deuxième variant britannique de la Covid-19.

« Amadou Makhtar Mbow aux jeunes lors de la cérémonie d’hommage pour ses 100 ans-Soyez fidèles à votre pays et à l’Afrique », titre Le Soleil.

Dans ce quotidien national, l’ancien DG de l’Unesco a aussi invité les jeunes à avoir en bandoulière « la lutte contre l’injustice et les inégalités ».

En sport, Stades se focalise sur les 5e et 6e journées des éliminatoires de la Can 2022 et informe que le coach « Aliou Cissé opte pour 30 Lions ».

« Gana, Boulaye, Abdou Diallo, Sarr…Les Lions de la France libérés. La Fédération française de football répond favorablement à la Fédération sénégalaise de football », détaille Record à sa Une.

Ce faisant, Vox Populi précise que ces joueurs évoluant en France vont rejoindre la sélection nationale par vol spécial à cause de la Covid-19.

Les 100 ans d’Amadou Makhtar Mbow à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA traitent principalement du centième anniversaire d’Amadou Makhtar Mbow, l’ancien directeur général de l’Unesco.« Mbow, 100 vies », titre Le Quotidien avant de reprendre en sous-titre cette phrase du non moins ancien ministre socialiste à l’occasion de son centenaire : « Que les hommes politiques agissent en fonction des intérêts de leurs Peuples ». 

Dans ses réalisations, le journal rappelle que le Nomic (Nouvel ordre mondial de l’information et la communication), les Assises nationales et le CNRI (Commission nationale de réforme des institutions) sont « toujours actuels ».

Selon L’AS, les cent ans d’Amadou Makhtar Mbow consacrent « un siècle d’une vie remplie ». 

« Une vie de combats », précise de son côté EnQuête. Au service de son pays et de l’humain, il a été presque de tous les combats démocratiques, souligne le quotidien où l’ancien ministre de la Culture de Wade, Amadou Tidiane Wone, « lui souhaite de vivre encore longtemps ».

Le Soleil lui rend également hommage dans sa manchette et retient de lui « un éternel combattant ».

Sur un autre sujet, le quotidien national titre sur la base logistique pétrolière et le terminal gazier du port de Dakar. Le journal informe que « le privé national décroche les concessions » avant de souligner que cela est « une première en 150 ans d’existence du port ». Le président Macky Sall note d’ailleurs que « le contenu local est la voie royale pour créer des champions nationaux ».

Sur la Covid-19, Libération renseigne que le Sénégal vient de dépasser la barre des 1000 morts. Il s’agit de huit décès supplémentaires enregistrés hier qui ont porté le bilan à 1003 morts. Désormais, ce sont 2606 malades qui sont sous traitement dans le pays.

Par ailleurs, ajoute le journal, l’état de catastrophe sanitaire impliquant le couvre-feu est levé depuis hier soir, conformément à la déclaration du chef de l’Etat dans sa dernière adresse à la nation.

Selon L’Observateur, cet évènement devrait être vécu comme une « fête de la libération ce samedi à Dakar ». C’est le cas pour les gérants de boîtes de nuit qui sont « en petite joie », souligne le journal privé.

En football, Stades et Record titrent sur les « retrouvailles explosives » en quarts de finale de Ligue des Champions dont le tirage a été effectué hier. En plus de l’alléchant Manchester City / Dortmund, les affiches Bayern / PSG et Real / Liverpool rappellent quelque chose aux observateurs. Concernant le match des Parisiens et des Reds, Stades note qu’il y a une « revanche dans l’air pour Gana et Mané », des internationaux sénégalais.

Sur un autre sujet, Record informe que le champion de lutte sénégalaise, Bombardier, dispute ce soir son troisième combat en MMA face au Polonais Pudzianowski.

Covid-19 : l’Afrique exhortée à une relance économique résiliente

La Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) exhorte les pays africains à adopter des mesures politiques qui encouragent les investissements verts visant à accroître la productivité pour faciliter une relance durable à la suite de la crise de coronavirus et parvenir à une industrialisation durable.« Les pays doivent également soutenir les Petites et moyennes entreprises (PME) et renforcer les systèmes de protection sociale pour revitaliser les moyens de subsistance », affirme Hopestone Kayiska Chavula, qui assure l’intérim de la Section d’analyse macroéconomique, de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance, de la CEA.

Il présentait son rapport axé sur les récents développements économiques et sociaux en Afrique présenté lors la 39ème réunion du Comité d’experts de la CEA dans le cadre de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique, ouvert depuis mercredi dernier à Addis-Abeba (Ethiopie).

« Le renforcement des systèmes de santé, notamment par la création de centres de santé régionaux à la pointe de la technologie, est également essentiel », dit-il, ajoutant que les pays doivent également renforcer les systèmes de suivi et d’évaluation et les systèmes statistiques existants pour évaluer et affiner en permanence les mesures d’atténuation et de relance.

Selon M. Chavula, il faut un soutien de la communauté internationale pour faire face aux contraintes de liquidités et promouvoir la relance. Ce qui peut se faire grâce à de nouvelles émissions et réaffectations de Droits de tirage spéciaux (DTS), à une baisse du coût du crédit, à une restructuration ordonnée de la dette et à la recapitalisation des banques multilatérales de développement (BMD).

« Une grande partie des progrès réalisés ces dernières années en matière d’éducation, de santé et d’éradication de la pauvreté a été stoppée ou annulée par la pandémie de Covid-19 », Hopestone Kayiska Chavula, soulignant que la CEA estime qu’entre 49 et 161 millions de personnes tomberont dans une pauvreté profonde en raison de la crise.

On estime que le PIB de l’Afrique s’est contracté en 2020 malgré une relance aux 3e et 4e trimestres mais les perspectives pour 2021 sont positives.

Les déficits budgétaires se sont creusés en raison de l’augmentation des dépenses publiques visant à enrayer la propagation de la pandémie, et de nombreux autres pays africains risquent en conséquence d’être surendettés.

Des politiques monétaires accommodantes ont été maintenues pour amortir les effets négatifs de la pandémie sur l’activité économique malgré les pressions inflationnistes dans certains pays, déclare M. Chavula.

Le commerce africain a diminué mais connaîtra une hausse avec la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

La croissance du PIB réel est restée modérée sur le continent, principalement en raison des risques de baisse associés à la deuxième vague d’infections, à la baisse des prix des produits de base et aux risques budgétaires importants ainsi qu’aux conflits dans certains pays.

L’année 2021 s’annonce positive, indique M. Chavula, en raison de la disponibilité des vaccins contre la COVID-19 et de l’amélioration de l’activité économique au 4ème trimestre 2020, des dépenses pour les fêtes et les frais de voyage.

« Ferme Factory »: la téléréalité au service de l’agriculture.

Au Sénégal, « Ferme Factory » est une émission de téléréalité d’un nouveau genre. En effet, la saison 2 sera diffusée d’ici quelques semaines sur la télévision nationale. Ici ni strass, ni paillettes : 20 candidats, deux équipes et quatre mois à la dure.

Avec un objectif : devenir agriculteur, le tout sous l’œil des caméras. Les candidats s’affrontent dans diverses épreuves : qui sera le meilleur pour semer ou labourer ? Qui aura la meilleure récolte ? Le grand gagnant remporte une ferme, mais aussi un accompagnement professionnel de trois ans.

Au-delà du divertissement, c’est une politique publique qui se cache derrière ce projet « Ferme Factory », avec le but de moderniser l’image de l’agriculture et séduire la jeunesse sénégalaise, davantage tournée vers les centres urbains ou l’émigration clandestine vers l’Europe.

 

Source : France 24

Covid-19, politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent des nouvelles observations sur le vaccin du laboratoire suédo-britannique AstraZaneca et de la situation sociopolitique nationale.« L’OMS invite les États à poursuivre la vaccination » avec AstraZaneca, titre Le Soleil. Hier jeudi, l’Agence européenne du médicament a conclu que le vaccin était « sûr ». Pendant ce temps, le Sénégal se rapproche de la barre symbolique des 1000 décès, renseigne le quotidien national.

Vox Populi et Le Quotidien rapportent également cette observation de l’agence européenne indiquant que le  vaccin produit par le laboratoire suédo-britannique est « sûr et efficace ».

Toutefois, des chercheurs norvégiens établissent un lien entre le vaccin et les thromboses, selon Vox Populi.

L’AS titre sur les insultes et menaces contre la liberté d’expression dirigées contre certains médias. « La presse en ordre de bataille », indique le journal qui souligne que l’association des professionnels de la presse en ligne (Appel) saisit le procureur de la République d’une plainte. Pour sa part, le Synpics dit « halte aux menaces ».

« Terreur sur les médias », titre de son côté Walf Quotidien qui liste, entre autres, la suspension de signaux de chaines de télévision, les attaques contre des groupes de presse et la panique chez les journalistes.

Sur l’affaire Adji Sarr-Sonko, Vox Populi se demande si le leader politique de l’opposition « refuse le corps à corps » avec la jeune masseuse qui l’a accusé de viol et menaces de mort. Si « elle le presse de jurer (de n’avoir jamais entretenu de rapports sexuels avec elle), le président de Pastef zappe ».

Le Quotidien dresse « le procès verbal » des sorties médiatiques de ces deux protagonistes d’une affaire pas encore tirée au clair mais qui a déjà mis le pays à feu et à sang.

Sur l’aspect politique, Sud Quotidien titre sur les « mille enjeux » d’un front de l’opposition en gestation. Si l’état de droit et la démocratie sont « en toile de fond » de la constitution de cette plateforme politique unitaire face à Macky Sall, les échéances électorales sont « en ligne de mire ».

L’Observateur rapporte des confidences sur les « horribles chants de mine ». Après la blessure du gendarme Mohamed Ka lors des dernières manifestations, occasionnant son amputation à la main, le quotidien a rencontré trois autres soldats « amputés suite à des missions sur le terrain ». 

Libération informe de l’arrestation de trois marins chinois. Ils sont suspectés d’avoir jeté en pleine mer de l’essence et de l’acide sur Maguette Mbaye, un pêcheur sénégalais vivant à Mbour, à 80 km de Dakar.

En football, note Record, le sélectionneur national Aliou Cissé « mise sur des minots » après que des clubs européens ont décidé de ne pas libérer leurs joueurs pour la fenêtre internationale de cette fin de mois. Sur cette affaire, la fédération sénégalaise a déjà saisi son homologue français « pour ses douze Lions ».

Faible taux du commerce intra-africain (rapport)

Les pays africains continuent de commercer plus avec l’extérieur qu’entre eux, selon un rapport d’évaluation de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).Le rapport qui porte sur les progrès réalisés en matière d’intégration régionale dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a été présenté lors du 39ème Comité d’experts de la CEA, qui a débuté hier mercredi à Addis-Abeba (Ethiopie).

« L’Union européenne, indique le rapport, occupe la plus grosse part du marché, représentant 29,8% du commerce total en 2018. La tendance est cependant en train de changer après le Brexit et également en raison de l’augmentation des échanges entre la Chine et l’Afrique ».

Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, à la CEA, tout en présentant les conclusions du rapport, affirme que la Covid-19 a gravement perturbé la mise en œuvre des initiatives d’intégration régionale, y compris la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), en particulier le commerce à cause de la fermeture des frontières nationales.

« Les problèmes de gouvernance, de paix et de sécurité continuent entraver la mise en œuvre de l’intégration régionale. La numérisation est essentielle pour maintenir la compétitivité commerciale et permettre une participation effective au commerce électronique transfrontalier », déclare M. Karingi.

Le rapport montre qu’en 2018, l’Afrique ne représentait que 2,6% du commerce mondial, soit une légère augmentation par rapport à 0,2% par rapport à 2017.

Le commerce intra-africain est passé à 16,1% en 2018 (159,1 milliards de dollars), contre 15,5% en 2017. À l’échelle mondiale, la production a légèrement diminué à 3,6% en 2018, contre 3,8% en 2017.

Alors que des progrès continuent d’être réalisés dans la poursuite du programme d’intégration régionale du continent dans les huit Communautés économiques régionales (CER), des défis pour parvenir à une intégration plus approfondie demeurent. En particulier, la plupart des CER et des États membres ont du mal à réaliser des progrès dans le domaine de l’intégration productive.

M. Karingi note qu’avant la pandémie de Covid-19, le commerce intra-africain a augmenté, mais par rapport à d’autres régions, ce commerce est resté faible.

« Le commerce, la circulation économique des personnes et des services, les infrastructures, la gouvernance, la paix et la sécurité sont les principaux piliers de l’intégration régionale », fait-il remarquer, ajoutant que de nombreux pays font beaucoup pour mettre en œuvre la Zleca.

Selon lui, la paix et la sécurité créent des environnements propices à la poursuite de l’intégration régionale et à la réalisation d’objectifs de développement continental plus larges.

Le rapport présente une évaluation de l’état de l’intégration régionale en Afrique avec un accent particulier sur les progrès réalisés par les CER dans les dimensions clés de l’intégration régionale, y compris l’intégration macroéconomique, l’intégration productive, l’intégration commerciale, l’intégration des infrastructures, la libre circulation des personnes et la gouvernance, la paix et la sécurité.

Dans toutes les CER, déclare M. Karingi, l’intégration productive est la dimension la moins performante de l’intégration régionale.

« La plupart des communautés sont à la traîne en termes d’exportations et d’importations intermédiaires intra-régionales, et enregistrent un très faible indice de complémentarité du commerce des marchandises », dit-il, ajoutant que l’intégration productive est essentielle pour renforcer l’industrialisation et le commerce.

Selon le rapport, l’Union du Maghreb arabe (UMA) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) occupent la tête de l’intégration productive, avec des scores d’indice de 0,449 et 0,434, respectivement, tandis que la CEDEAO est le bloc régional le moins intégré dans ce domaine, avec un score d’indice de 0,220.

Malgré la faible performance de la majorité des CER en matière d’intégration productive, plusieurs initiatives sont en cours pour améliorer la situation, dont certaines sont soutenues par la CEA.

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la CAE sont les communautés les plus performantes en termes d’intégration macroéconomique, avec des scores d’indice de 0,684 et 0,660, respectivement.

Faible taux du commerce intra-africain (rapport)

Les pays africains continuent de commercer plus avec l’extérieur qu’entre eux, selon un rapport d’évaluation de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).Le rapport qui porte sur les progrès réalisés en matière d’intégration régionale dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a été présenté lors du 39ème Comité d’experts de la CEA, qui a débuté hier mercredi à Addis-Abeba (Ethiopie).

« L’Union européenne, indique le rapport, occupe la plus grosse part du marché, représentant 29,8% du commerce total en 2018. La tendance est cependant en train de changer après le Brexit et également en raison de l’augmentation des échanges entre la Chine et l’Afrique ».

Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, à la CEA, tout en présentant les conclusions du rapport, affirme que la Covid-19 a gravement perturbé la mise en œuvre des initiatives d’intégration régionale, y compris la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), en particulier le commerce à cause de la fermeture des frontières nationales.

« Les problèmes de gouvernance, de paix et de sécurité continuent entraver la mise en œuvre de l’intégration régionale. La numérisation est essentielle pour maintenir la compétitivité commerciale et permettre une participation effective au commerce électronique transfrontalier », déclare M. Karingi.

Le rapport montre qu’en 2018, l’Afrique ne représentait que 2,6% du commerce mondial, soit une légère augmentation par rapport à 0,2% par rapport à 2017.

Le commerce intra-africain est passé à 16,1% en 2018 (159,1 milliards de dollars), contre 15,5% en 2017. À l’échelle mondiale, la production a légèrement diminué à 3,6% en 2018, contre 3,8% en 2017.

Alors que des progrès continuent d’être réalisés dans la poursuite du programme d’intégration régionale du continent dans les huit Communautés économiques régionales (CER), des défis pour parvenir à une intégration plus approfondie demeurent. En particulier, la plupart des CER et des États membres ont du mal à réaliser des progrès dans le domaine de l’intégration productive.

M. Karingi note qu’avant la pandémie de Covid-19, le commerce intra-africain a augmenté, mais par rapport à d’autres régions, ce commerce est resté faible.

« Le commerce, la circulation économique des personnes et des services, les infrastructures, la gouvernance, la paix et la sécurité sont les principaux piliers de l’intégration régionale », fait-il remarquer, ajoutant que de nombreux pays font beaucoup pour mettre en œuvre la Zleca.

Selon lui, la paix et la sécurité créent des environnements propices à la poursuite de l’intégration régionale et à la réalisation d’objectifs de développement continental plus larges.

Le rapport présente une évaluation de l’état de l’intégration régionale en Afrique avec un accent particulier sur les progrès réalisés par les CER dans les dimensions clés de l’intégration régionale, y compris l’intégration macroéconomique, l’intégration productive, l’intégration commerciale, l’intégration des infrastructures, la libre circulation des personnes et la gouvernance, la paix et la sécurité.

Dans toutes les CER, déclare M. Karingi, l’intégration productive est la dimension la moins performante de l’intégration régionale.

« La plupart des communautés sont à la traîne en termes d’exportations et d’importations intermédiaires intra-régionales, et enregistrent un très faible indice de complémentarité du commerce des marchandises », dit-il, ajoutant que l’intégration productive est essentielle pour renforcer l’industrialisation et le commerce.

Selon le rapport, l’Union du Maghreb arabe (UMA) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) occupent la tête de l’intégration productive, avec des scores d’indice de 0,449 et 0,434, respectivement, tandis que la CEDEAO est le bloc régional le moins intégré dans ce domaine, avec un score d’indice de 0,220.

Malgré la faible performance de la majorité des CER en matière d’intégration productive, plusieurs initiatives sont en cours pour améliorer la situation, dont certaines sont soutenues par la CEA.

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la CAE sont les communautés les plus performantes en termes d’intégration macroéconomique, avec des scores d’indice de 0,684 et 0,660, respectivement.

Le Sénégal lance un programme de cantines scolaires

L’initiative est financée par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) et déléguée à l’Agence française de développement (AFD).Lancé, ce jeudi à Diamniadio (30 km de Dakar), le programme de cantines scolaires appuie au Plan de riposte du ministère de l’Education nationale à la Covid-19.

« (…) le programme de cantines scolaires, financé à hauteur de 552 millions de FCFA est mis en œuvre avec l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM) », rapporte un communiqué de l’AFD.

Le texte souligne que l’initiative est déployée dans le cadre du Programme d’appui au développement de l’enseignement au Sénégal (Riposte et Résilience, PADES-RR). « Ce programme d’urgence, poursuit le communiqué, d’un montant total de 3,8 milliards Fcfa (…) vise à atténuer les effets de la crise sanitaire sur la scolarité des élèves et à assurer la continuité des services éducatifs ».

L’objectif de ce programme est de mettre en place des services de cantine dans les écoles publiques des zones rurales et péri-urbaines les plus défavorisées et impactées par la Covid-19. Il s’agit donc d’atténuer l’impact sanitaire et socioéconomique de la pandémie sur les élèves et leur famille, et de stimuler la fréquentation et la réussite scolaire des élèves les plus vulnérables.

« Ce programme de cantines scolaires s’inscrit également en cohérence avec le Programme présidentiel de cantines scolaires (PPCS). Il bénéficie à près de 107 000 élèves scolarisés dans 637 écoles élémentaires. Les écoles sont réparties au sein de 23 Inspections de l’Education et de la Formation (IEF) des régions de Thiès, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor », expliquer l’AFD.

Elle souligne que ces régions ont été ciblées sur la base des trois indicateurs de vulnérabilité suivants, d’ordre sanitaire, scolaire et alimentaire : le cumul du nombre de cas à la Covid19 recensés, le taux d’abandon scolaire et le niveau d’insécurité alimentaire et de malnutrition aigüe. Au total, 8,5 millions de repas seront servis aux élèves.

Le Sénégal lance un programme de cantines scolaires

L’initiative est financée par le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) et déléguée à l’Agence française de développement (AFD).Lancé, ce jeudi à Diamniadio (30 km de Dakar), le programme de cantines scolaires appuie au Plan de riposte du ministère de l’Education nationale à la Covid-19.

« (…) le programme de cantines scolaires, financé à hauteur de 552 millions de FCFA est mis en œuvre avec l’appui du Programme alimentaire mondial (PAM) », rapporte un communiqué de l’AFD.

Le texte souligne que l’initiative est déployée dans le cadre du Programme d’appui au développement de l’enseignement au Sénégal (Riposte et Résilience, PADES-RR). « Ce programme d’urgence, poursuit le communiqué, d’un montant total de 3,8 milliards Fcfa (…) vise à atténuer les effets de la crise sanitaire sur la scolarité des élèves et à assurer la continuité des services éducatifs ».

L’objectif de ce programme est de mettre en place des services de cantine dans les écoles publiques des zones rurales et péri-urbaines les plus défavorisées et impactées par la Covid-19. Il s’agit donc d’atténuer l’impact sanitaire et socioéconomique de la pandémie sur les élèves et leur famille, et de stimuler la fréquentation et la réussite scolaire des élèves les plus vulnérables.

« Ce programme de cantines scolaires s’inscrit également en cohérence avec le Programme présidentiel de cantines scolaires (PPCS). Il bénéficie à près de 107 000 élèves scolarisés dans 637 écoles élémentaires. Les écoles sont réparties au sein de 23 Inspections de l’Education et de la Formation (IEF) des régions de Thiès, Diourbel, Kaolack, Saint-Louis, Kolda, Sédhiou et Ziguinchor », expliquer l’AFD.

Elle souligne que ces régions ont été ciblées sur la base des trois indicateurs de vulnérabilité suivants, d’ordre sanitaire, scolaire et alimentaire : le cumul du nombre de cas à la Covid19 recensés, le taux d’abandon scolaire et le niveau d’insécurité alimentaire et de malnutrition aigüe. Au total, 8,5 millions de repas seront servis aux élèves.

L’affaire Adji Sarr-Sonko en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent en majorité de la sortie d’Adji Sarr, la jeune fille qui a accusé l’opposant Ousmane Sonko de viol et menaces de mort.Libération salue « le coup de maître » de Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des mourides, dans la décrispation de la situation sociopolitique. Pour le journal, on va vers une libération collective des personnes arrêtées en marge de l’affaire Sonko, qui a mis ces derniers jours le pays à feu et à sang.

A propos de cette histoire d’ailleurs, Adji Sarr, employée dans un salon de massage qui a accusé de viol le leader politique de l’opposition, « brise la glace », selon Walf Quotidien. « J’invite Sonko à jurer sur le Coran qu’on n’a jamais entretenu de rapports intimes. S’il le fait, je retire ma plainte », dit-elle dans le journal qui pointe en même temps « les incohérences de sa déclaration ».

« Adji Sarr lève le voile », titre Le Quotidien dans lequel elle « demande pardon aux Sénégalais ». « Si j’avais pensé que ma plainte allait prendre cette tournure, j’allais garder mon mal en moi ».

« La Sarr raffine le brut », note pour sa part L’Observateur, qui fait une analyse psychologique d’une prise de parole publique. Quoi qu’il en soit, « Adji Sarr charge Sonko », selon EnQuête.

Sur les dépenses publiques, le quotidien national Le Soleil indique que « l’Etat maintient le cap de la rationalisation ». Cela représente une économie de 41,2 milliards FCFA sur le téléphone et les véhicules de fonction.

En football, Stades titre sur la liste de 26 Lions du sélectionneur Aliou Cissé pour les matchs contre le Congo et l’Eswatini de cette fin de mois, dans le cadre des éliminatoires de la Can 2022. Toutefois, la Ligue de football française (LFP) « refuse de libérer Gana et Cie », représentant 12 joueurs de la sélection sénégalaise.

En effet, les clubs français ont décidé d’exploiter à l’unanimité la possibilité que leur donne la Fifa de ne pas libérer leurs joueurs internationaux à cause de la pandémie de Covid-19.

Malgré tout, cette liste de Cissé comporte « cinq belles nouvelles recrues » dont Abdou Diallo, défenseur du Paris Saint-Germain.

Football : Aliou Cissé convoque 26 joueurs

Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Sénégal a dévoilé, ce mercredi 17 mars, sa liste pour les éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations Cameroun 2022.Aliou Cissé, l’ancien capitaine de la génération 2002 (finaliste de la Can et quart de finaliste du Mondial), n’a pas fait face à la presse pour la publication de la liste à cause de la situation sanitaire. En défense, le coach du Sénégal appelle pour la première fois Abdoulaye Seck, Abdou Diallo et Fodé Ballo Touré.

Au milieu, Nampalys Mendy et Papa Matar Sarr découvriront la tanière. Enfin, sur le front de l’attaque, Youssouph Badji rejoint les A après avoir évolué chez les juniors tandis que Mbaye Diagne effectue son grand retour.

Déjà qualifiés pour la grand-messe du foot africain, les Lions iront à Brazzaville pour en découdre avec les Diables rouges du Congo le 26 mars avant d’accueillir Eswatini le 30 mars à Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar).

Le groupe d’Aliou Cissé « partira de Paris (France) pour Brazzaville le lundi  22 mars », annonce la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Toutefois, certains joueurs pourraient  ne pas répondre à l’appel à cause de la pandémie de la Covid-19. D’ores et déjà, certains clubs européens refusent de libérer leurs internationaux sélectionnables.

Liste des 26 joueurs convoqués :

Gardiens (3) : Edouard Mendy, Chelsea FC (Angleterre), Alfred Gomis, Stade de Rennes (France) et Bingourou  Camara, RC Strasbourg (France).

Défenseurs (9) : Abdoulaye Seck, Royal Antwerp (Belgique), Ousseynou Ba, Olympiakos (Grèce), Kalidou Koulibaly, Naples (Italie), Cheikhou Kouyaté, Crystal Palace (Angleterre), Pape Abou Cissé, AS Saint-Etienne (France), Abdou Diallo, Paris Saint-Germain (France), Youssou Sabaly, Bordeaux (France), Saliou Ciss, AS Nancy (France) et Fodé Ballo Touré, AS Monaco (France)

Milieux (6) : Idrissa Gana Guèye, Paris Saint-Germain (France), Moustapha Name, Paris FC (France), Franck Kanouté, Cercle Bruges (Belgique), Krépin Diatta, AS Monaco (France), Nampalys Mendy, Leicester City FC (Angleterre) et Papa Matar Sarr, FC Metz (France).

Attaquants (8) : Ismaïla Sarr, Watford FC (Angleterre), Sadio Mané, Liverpool FC (Angleterre), Boulaye Dia, Reims FC (France), Youssouph Badji, Club Bruges (Belgique), Famara Diédhiou, Bristol Rovers  FC (Angleterre), Keita Diao Baldé, Sampdoria (Italie), Mbaye Diagne, West Bromwich Albion (Angleterre) et Mame Baba Thiam, Fenerbahçe SK (Turquie).

Transports et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement des termes de la renégociation de la concession de l’autoroute à péage et de la recomposition de l’opposition face au président Macky Sall.Le Soleil et Le Quotidien indiquent que « l’Etat obtient 25% du capital » de l’autoroute à péage Dakar-Damniadio-AIBD, exploitée par la société française Eiffage. En sus, le Sénégal aura une redevance annuelle foncière d’au minimum 800 millions de FCFA au lieu de 1000 FCFA dans le contrat initial de concession.

Vox Populi donne les termes de la renégociation de la concession du péage. L’AS note pour sa part que l’Etat opte pour le péage dans la gestion de l’autoroute.

En politique, Le Quotidien titre sur le « front contre Macky » Sall, un projet d’alliance entre Ousmane Sonko et Khalifa Sall. Le journal souligne en outre que les deux opposants ont des « divergences sur le calendrier des Locales ».

Toutefois, Sud Quotidien note qu’on va « vers un bloc de l’opposition ». Déjà, Ousmane Sonko « trace la voie » là où l’ex-maire de Dakar et Cie « entérinent ».

Par ailleurs, L’AS constate que « Sonko dilue son discours » dans les rapports avec la France : « Nous n’avons pas de problème avec la France. Notre combat n’est pas mené contre un pays particulièrement ».

Sur les récentes manifestations nées de son arrestation alors qu’il se rendait à la convocation d’un juge après des accusations de viol, il soutient dans Vox Populi que « la seconde vague risque d’être plus dévastatrice que la première secousse ». Et cela se fera « si nos revendications ne sont pas respectées », a poursuivi ce candidat arrivé troisième avec 15% à la dernière présidentielle et considéré aujourd’hui comme le principal opposant du président Sall.

Malgré la décrispation, L’Observateur note des « positions tranchées » des deux côtés : « Macky/Sonko : les +batman+ du chœur ». Pour le journal, le président est arrimé sur ses principes et exclut toute pression. De son côté, l’opposant promet une deuxième vague dévastatrice au pouvoir.

En football, Record informe que le sélectionneur Aliou « Cissé pourra compter sur ses +Anglais+ », à savoir les internationaux sénégalais évoluant en Premier League, pour les matchs contre le Congo et l’Eswatini prévus à la fin de ce mois, dans le cadre des éliminatoires de la Can 2022.

Le journal note au même moment que le Jaraaf a une chance de « se relancer ». Le club sénégalais engagé en Coupe Caf affronte cet après-midi à domicile les Tunisiens du Sfax, pour la deuxième journée du groupe. 

De son côté, Teungueth FC, qui jouait hier à Alger devant le Mouloudia, dit « adieu aux quarts » après avoir concédé une troisième défaite sur quatre journées.

Péage : le Sénégal récupère 25% du capital d’Eiffage

Vingt-cinq pour cent du capital de la Société Eiffage de la Concession de l’Autoroute de l’Avenir (Secaa SA), au Sénégal, reviennent désormais à l’Etat.La renégociation entamée en 2019 est arrivée à son terme. Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a annoncé mardi 16 mars l’entrée de l’Etat sénégalais, à hauteur de 25%, soit 19 milliards FCFA, dans le capital de la société française. Celle-ci exploite l’Autoroute de l’Avenir reliant la capitale Dakar à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, séparés d’une quarantaine de kilomètres.

Au même moment, l’Etat percevra une redevance domaniale représentant 2% du chiffre d’affaires annuel de la Secaa, avec au minimum 800 millions FCFA par an, au lieu de 1000 FCFA par an dans le contrat actuel, a ajouté le ministre.

Il a paraphé le protocole d’accord en compagnie de ses collègues chargés des Finances et du Budget ainsi que de l’Economie et du Plan, en plus du directeur général de l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX) et l’administrateur général de Secaa, Gérard Sénac.

Selon M. Faye, les nouveaux termes du contrat permettront « un suivi particulier du programme d’investissement, des recettes d’exploitation et des charges associées, en toute transparence. En outre, l’Etat du Sénégal va bénéficier de la distribution de dividendes pour chaque exercice. Un pacte d’actionnaires encadre cette disposition ».

Dans la perspective d’un partenariat durable, sécurisé et permettant les meilleures conditions d’un transfert de l’ouvrage à terme et au-delà, la réalisation des gros entretiens et réparations, le protocole dispose d’une extension de la durée de la concession pour cinq ans, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, cette renégociation du contrat liant l’Etat du Sénégal à la Société Eiffage dans l’exploitation de l’Autoroute de l’Avenir semble également être une victoire du Collectif citoyen pour la défense des intérêts des usagers de l’autoroute à péage, créé en 2018.

Il continue de dénoncer les tarifs pratiqués sur la première autoroute à péage du pays. « Ils sont parmi les plus chers du monde, et ne correspondent pas aux revenus des Sénégalais », estime Bachir Fofana, le porte-parole du Collectif.

Covid-19 : scepticisme autour du vaccin en Afrique

Bien que les gourous de la santé mondiale se portent généralement garants de l’efficacité des vaccins contre le coronavirus, les communautés africaines prennent les vaccins contre la Covid-19 avec prudence.Depuis le début de l’année, la plupart des pays africains ont rejoint le programme Covid-19 Vaccines Global Access, abrégé en Covax.

Cette initiative mondiale visant à garantir un accès équitable aux vaccins contre le coronavirus pour les pays pauvres et les pays riches a permis de distribuer des milliards de doses des vaccins Oxford-AstraZeneca et Pfizer à un nombre croissant de pays africains.

Toutefois, cet accès croissant a suscité des interrogations quant à l’utilité réelle du vaccin en Afrique, où de nombreuses personnes s’accrochent à des théories qui pourraient compromettre les campagnes d’inoculation de masse déjà bien engagées sur le continent.

Avant que les vaccins n’atteignent les côtes africaines, les Centres africains de contrôle des maladies ont mené une enquête dans 18 pays du continent en décembre dernier. Les résultats n’ont pas été encourageants pour les apologistes de la vaccination, puisque seul un quart des personnes interrogées ont déclaré que les vaccins Covid-19 seraient efficaces et sûrs.

À l’époque, les négationnistes de la vaccination étaient peu nombreux selon l’enquête, mais quelques mois après le début de l’année, la situation pourrait changer. Huit pays européens ont suspendu l’utilisation du vaccin Oxford-AstraZeneca par crainte d’effets secondaires liés à la formation de caillots sanguins. L’Irlande, le Danemark, l’Autriche, la Bulgarie, l’Islande, l’Italie, la Norvège, la France et l’Allemagne figurent parmi les pays qui ont suspendu l’utilisation de ce vaccin jusqu’à ce qu’il soit médicalement prouvé que les caillots ne sont pas liés à celui-ci.

L’assurance de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) qu’il n’y a pas de lien établi entre les vaccins et les caillots sanguins signalés n’a guère contribuer à dissiper les craintes de certaines communautés africaines concernant « ce qui se cache derrière le vaccin ».

S’inspirant de cette prudence européenne, l’opinion publique sur le vaccin a été si forte en République démocratique du Congo que le gouvernement a suspendu sa campagne de vaccination jusqu’à ce qu’il puisse se porter suffisamment garant de l’efficacité des doses.

La RDC, qui avait acquis quelque 1,7 million de doses du vaccin AstraZeneca, est le premier pays du continent à faire preuve d’un « pragmatisme prudent ».

Même en Afrique du Sud, pays le plus durement touché du continent, qui espère vacciner 40 millions de personnes contre la Covid-19, le scepticisme à l’égard du vaccin est élevé. Même les travailleurs de la santé sont pris dans cette « océan de scepticisme » après que le syndicat d’infirmières Indaba a conseillé à ses 17.000 membres de ne pas prendre le vaccin. Les résultats des enquêtes menées en janvier par Ipsos et CompariSure suggèrent que la moitié de la population sud-africaine rejetterait le vaccin contre la Covid-19 parce qu’elle n’a pas confiance en son efficacité et sa sécurité.

L’Afrique du Sud compte actuellement 1,53 million de cas, dont 1,46 million guérisons et 51.560 décès. Le coordinateur de la vaccination de l’Oms pour l’Afrique Richard Mihigo, a déclaré que, bien que les antécédents du continent en matière de vaccins soient de bon augure pour les campagnes d’inoculation, les mythes, les idées fausses, les théories du complot et la tendance des Africains à être sceptiques à l’égard des choses extérieures à leur monde immédiat constituent un véritable défi à relever. La communauté sanitaire ne peut pas se permettre d’être dans le déni à ce sujet, a-t-il averti.

L’Ouganda, où le président semble peu enclin à se faire vacciner, reflète peut-être l’ampleur de ce défi. Malgré les milliers d’agents de santé déjà vaccinés dans son pays, le président Yoweri Museveni a admis qu’il n’était toujours pas décidé à se faire vacciner, alors que ses homologues du Nigeria, du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée et de l’Afrique du Sud l’ont fait publiquement pour endiguer la vague de scepticisme déjà observée dans leurs pays.

Les compatriotes de Museveni se sont même moqués de son hésitation apparente comme d’un rejet à peine voilé du vaccin, fruit d’une profonde méfiance non exprimée quant à son efficacité.

En Gambie, où la campagne de vaccination contre la Covid-19 a commencé avec le dirigeant du pays et son cabinet qui se sont fait vacciner publiquement au début du mois de mars, des familles entières disent qu’elles ne suivront pas l’exemple du président Adama Barrow.

« Les personnes chargées d’administrer le vaccin ne seront pas autorisées à entrer dans ma propriété parce que moi et les membres de ma famille ne sommes pas intéressés par la vaccination », déclare Ba Foday Jitteh (nom fictif), père de huit enfants, dans la ville côtière de Brufut.

Aja Kaddy, sa fille de 15 ans, est d’accord : « nous ne pouvons pas faire confiance à ce vaccin après avoir entendu des histoires selon lesquelles il aurait causé la stérilité chez les femmes dans d’autres pays ».

Au Nigeria, la méfiance à l’égard des vaccins remonte à loin dans le passé. L’utilisation d’un test de vaccin Pfizer contre la méningite s’est terminée en tragédie pour 11 enfants en 1996 et a suscité l’hostilité des agents de santé impliqués dans les campagnes de vaccination, notamment dans le nord du pays.

S’adressant au Premium Times du Nigeria, Daniel Ogala, un tailleur qui vit et travaille à Abuja, a déclaré que les vaccins sont une invention occidentale pour surveiller les Africains. « Lorsqu’ils vous injectent le vaccin, une puce sera implantée dans votre corps et sera utilisée pour vous surveiller », a-t-il affirmé.

Selon les experts, les autorités sanitaires africaines ne doivent pas seulement faire face à une pandémie, mais aussi aux déficits de connaissances et de communication sur le coronavirus et les vaccins sur lesquels une grande partie du monde fonde son espoir de bannir cette maladie respiratoire de la surface de la terre.

La polémique AstraZeneca en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement de la controverse née de l’administration du vaccin contre la Covid-19 produit par le laboratoire suédo-britannique AstraZeneca.« Astra gênes et cas » ou « Astra gênant cas ». L’Observateur et Le Quotidien se passent le mot dans leurs Unes à propos du controversé vaccin dont plusieurs pays en Europe ont suspendu l’utilisation.

Pour le cas sénégalais, L’Observateur souligne que les spécialistes sont « écartelés entre fausse imputabilité et principe de précaution ». Quelqu’un comme le professeur Tandakha Ndiaye, immunologue, recommande à la Une du Soleil de « poursuivre la campagne avec le vaccin AstraZeneca ».

D’ailleurs, note L’Observateur, l’État sénégalais poursuit cette campagne et « parle même de satisfaction par rapport au rythme ». Cependant, des cas de « malaise grave chez des personnes âgées » sont pointés sur les réseaux sociaux, mais « officiellement inconnus des services de santé », ajoute le journal privé.

Quoi qu’il en soit, croit savoir L’AS, AstraZeneca est « le vaccin de la polémique ». Si la France, l’Allemagne et l’Italie ont entre autres suspendu son administration, l’OMS recommande pour sa part de la poursuivre, selon le même journal.

Face au doute permanent, le quotidien national Le Soleil note en revanche que « l’humanité (est) loin d’entrevoir le bout du tunnel » à cause de la troisième vague et la multiplication des variants de la du nouveau coronavirus.

Sur la situation sociopolitique, L’AS informe qu’un front pour la défense de la République est « en gestation ». Son champ d’action concernera les libertés d’opinion et le respect des institutions contre la violence.

A propos de la candidature de substitution pour la présidentielle de 2024 dans le camp du pouvoir, Walf Quotidien note que « les +clandestins+ sortent du Macky », affichant notamment Alioune Badara Cissé (médiateur de la République), Mahammad Dionne (ex-PM) et Idrissa Seck (président CESE).

Pendant ce temps, Le Quotidien s’interroge sur l’apport que pourrait avoir le doyen Amadou Makhtar Mbow, 100 ans, pour le chef de l’Etat pour « reprendre en main » la situation dans le pays : « Et si Mbow sauvait le Soldat Sall ? ».

Toutefois, Sud Quotdien semble dire que Macky Sall ne s’avoue pas vaincu : « Gestion de la période post-crise : le double jeu de Macky ».

En revanche, Dr Babacar Diop (opposition) fait savoir dans Vox Populi qu’il « n’y a pas de compromis possible sur nos revendications. Macky Sall doit les satisfaire impérativement pour un retour définitif de la stabilité ».

En football, Record reprend le désormais premier vice-président de la Caf, le Sénégalais Augustin Senghor, qui note que « cette équipe va bâtir une confédération forte ».

En aval, le journal titre sur le déplacement de Teungueth FC à Alger où « les Rufisquois dos au mur » vont croiser ce soir le Mouloudia qui les avaient battu à l’aller, à Thiès, sur 0-1. Pour Stades, cette quatrième journée représente pour Teungueth FC « sa survie » dans les phases de poule de la Ligue des champions africaine.

Présidence Caf : Ahmad Ahmad hors course

Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a certes réduit la durée de la suspension du Malgache mais il ne pourra pas briguer un second mandat à la tête de la Confédération africaine de football (Caf).Ahmad Ahmad n’est pas sorti de l’auberge. C’est une douche froide pour le successeur d’Issa Hayatou qui espérait avoir gain de cause après son appel auprès du Tribunal arbitral du sport (Tas).

En effet, le dirigeant sportif avait été suspendu pour cinq ans par la Commission d’éthique de la Fédération internationale de football association (Fifa). L’institution indépendante basée à Lausanne (Suisse) a eu la main moins lourde même si elle a pratiquement maintenu toutes les charges.

« La Formation arbitrale du Tas a partiellement admis l’appel et a réduit la durée de la suspension imposée à M. Ahmad à 2 ans, à compter de ce jour, moins la période de suspension déjà subie entre le 19 novembre 2020 et le 29 janvier 2021, a également réduit l’amende, fixée désormais à 50.000 francs suisses », soit près de 30 millions F CFA, selon le communiqué parvenu à APA.

La Formation, composée du Français Thomas Clay et de l’Italien Massimo Coccia, a d’abord auditionné le mis en cause par vidéoconférence les 2 et 3 mars 2021, avant de le reconnaître « coupable de violation » du Code d’éthique de la Fifa.

Deux infractions ont été retenues, dont la non comptabilisation de diverses transactions financières, l’acceptation de paiement en liquide, les virements bancaires de bonus et indemnités sans base contractuelle ou règlementaire. Il s’agit là d’une violation des articles 20 et 28 du Code d’éthique d’après le jury.

Ensuite, Ahmad a été épinglé pour distribution de cadeaux et détournement de fonds (utilisation de l’argent de la Caf pour contribuer au financement d’une invitation à un pèlerinage à la Mecque (Umra) en faveur de certains présidents de fédérations nationales, invitation sans rapport direct avec le football. Ces faits constituent une violation des articles 20, 25 et 28 du Code d’éthique.

En revanche, le Tas a libéré M. Ahmad de toute infraction liée aux contrats « Tactical Steel ». Il considère que les pièces au dossier ne permettent pas de conclure que l’ancien ministre malgache des Sports ait tiré un quelconque avantage personnel notamment dans le cadre de la transaction avec Tactical Steel pour l’équipement du Championnat d’Afrique des nations 2018.

La Formation arbitrale en conclut qu’il n’y a pas d’abus de pouvoir et de violation du devoir de loyauté contenus dans les articles 15, 25 et 28.

Dans la décision rendue le 19 novembre 2020, la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa avait constaté que le président de la Caf déchu avait commis plusieurs infractions au Code d’éthique de la Fifa.

Une interdiction de participer à toute activité liée au football sur le plan national et international pour une durée de cinq ans ainsi qu’une amende de plus de 118 millions F CFA (200.000 francs suisses) lui avaient été infligées. Dans son appel au Tas, M. Ahmad a demandé l’annulation de la décision attaquée.

Malgré la réduction de sa suspension, l’ex-ministre malgache de la Pêche est définitivement éliminé de la course à la présidence de la Caf dont l’élection est prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc).

De ce fait, la voie est balisée pour le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, derrière lequel se sont rangés les trois autres candidats. A savoir le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya et l’Ivoirien Jacques Anouma.

Présidence Caf : le Tas a tranché, Ahmad ne sera pas candidat

Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a réduit lundi à deux ans la suspension d’Ahmad Ahmad, ex-président de la Confédération africaine de football (Caf).Le Malgache n’est pas sorti de l’auberge. Alors qu’il espérait gain de cause dans son appel suite à sa suspension pour cinq ans par la Commission d’éthique de la Fifa, la Formation arbitrale du Tas a réduit la sentence, mais maintient pratiquement les charges de la Chambre de jugement de l’instance faîtière du football mondial.

« La Formation arbitrale du TAS a partiellement admis l’appel et a réduit la durée de la suspension imposée à M. Ahmad à 2 ans, à compter de ce jour, moins la période de suspension déjà subie entre le 19 novembre 2020 et le 29 janvier 2021, a également réduit l’amende, fixée désormais à CHF 50.000 », soit près de 30 millions FCFA, selon le communiqué parvenu à APA.

La Formation, composée du Français Thomas Clay  et de l’Italien Massimo Coccia, a d’abord auditionné Ahmad par vidéoconférence les 2 et 3 mars 2021, avant de le reconnaître « coupable de violation du CDE », le Code d’éthique de la FIFA.

Deux infractions ont été retenues, dont la non comptabilisation de diverses transactions financières, acceptation de paiement en liquide, virements bancaires de bonus et indemnités sans base contractuelle ou règlementaire. Il s’agit là d’une violation des articles 20 et 28 CDE, selon le jury. 

Ensuite, Ahmad a été épinglé pour distribution de cadeaux et détournement de fonds (utilisation de l’argent de la CAF pour contribuer au financement d’une invitation à un pèlerinage à la Mecque (Umra) en faveur de certains présidents de fédérations nationales, invitation sans rapport direct avec le football. Ce qui est une Violation des articles 20, 25 et 28 CDE. A l’inverse du reste de la décision, souligne le Tas, cette infraction n’a été retenue qu’à la majorité de la Formation et non pas à l’unanimité.

En revanche, la Formation a libéré M. Ahmad de toute infraction liée aux contrats « Tactical Steel ». Elle considère que les pièces au dossier ne permettent pas de conclure que M. Ahmad ait tiré un quelconque avantage personnel notamment dans le cadre de la transaction avec Tactical Steel pour l’équipement du Championnat d’Afrique des Nations 2018. Ce qui ne représente pas une violation du devoir de loyauté et pas d’abus de pouvoir selon les articles 15, 25 et 28 CDE.

Dans la décision rendue le 19 novembre 2020, la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA avait constaté que le président de la Caf déchu avait commis plusieurs infractions au Code d’éthique de la FIFA (CDE). Une interdiction de participer à toute activité liée au football sur le plan national et international pour une durée de cinq ans ainsi qu’une amende de plus de 118 millions FCFA (CHF 200’000) lui avaient été infligées. Dans son appel au Tas, M. Ahmad a demandé l’annulation de la décision attaquée. 

Malgré la réduction de sa suspension, l’ancien ministre des Sports malgache est définitivement hors course pour l’élection du prochain président de la Caf, prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc). 

La voie est aujourd’hui balisée pour le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe, derrière lequel se sont rangés les trois autres candidats. A savoir le Sénégalais Augustin Senghor, le Mauritanien Ahmed Yahya et l’Ivoirien Jacques Anouma.