Foot : une arbitre rwandaise sélectionnée pour les JO

La célèbre arbitre rwandaise, Salma Mukansanga, a été sélectionnée pour arbitrer les Jeux olympiques d’été de 2020 prévus du 23 juillet au 8 août 2021 à Tokyo, au Japon, a déclaré mardi un haut responsable à Kigali.« Mukansanga a été soigneusement sélectionné et apporte les plus hauts standards d’arbitrage attendus pour les plus grandes compétitions de football », a déclaré à APA le Secrétaire général de la Fédération rwandaise de football, François Regis Uwayezu.

En 2019, la trentenaire a également été sélectionnée la Fifa parmi les officiels de matchs qui ont géré la Coupe du monde féminine en France.

Sans doute la meilleure et la plus célèbre femme arbitre que le pays n’ait jamais produite, Mukansanga était la seule arbitre africaine lors de la Coupe du monde féminine U17, et est l’une des trois seules arbitres africaines de la Coupe du monde féminine de la FIFA de cette année, avec Gladys Lengwe de la Zambie et l’Ethiopienne Lidya Tafesse Abebe.

Elle est également la seule femme à officier dans le championnat de première division rwandaise, l’Azam Rwanda Premier League.

Mukansanga aspirait à devenir une joueuse de basket professionnelle dans sa jeunesse, mais cela ne s’est jamais concrétisé, en raison de l’accès limité aux infrastructures et à un encadrement adéquat.

Elle s’est plutôt passionnée pour l’arbitrage de football pendant sa dernière année d’école secondaire à St Vincent de Paul Musanze, avant d’obtenir son premier certificat d’arbitre de football l’année suivante.

Le premier tournoi international auquel a participé Mukansanga a été le tournoi féminin des Jeux africains de 2015 à Brazzaville, en République du Congo. Elle était notamment chargée du match d’ouverture entre le Nigeria et la Tanzanie, ainsi que du choc en demi-finale entre le Ghana et la Côte d’Ivoire.

Paul Kagamé à Luanda pour le Sommet sur la RCA

Le président rwandais participe au sommet sur la République centrafricaine à Luanda (Angola).Paul Kagamé est arrivé, ce mardi dans la capitale angolaise, pour prendre part avec ses homologues de l’Afrique de l’est à une rencontre visant à trouver une solution pacifique à la crise centrafricaine.

Le président angolais João Lourenço et le président congolais Denis Sassou Nguesso, ainsi que le président de la RDC Félix Tshisekedi doivent également prendre part au sommet.

Actuellement, des groupes armés s’affrontent avec celles du président réélu Faustin-Archange Touadéra, alors que l’Angola tente de jouer un rôle de médiateur en vue de mettre fin au conflit.

Le sommet de Luanda, organisé sous le thème « Promouvons la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs », a été précédé d’une série de sessions préparatoires depuis le 10 janvier.

Les sessions précédentes comprenaient des réunions des chefs des services de renseignement et des chefs d’état-major de la défense, ainsi que des ministres de la Défense et des Affaires étrangères des 12 pays composant de la CIRGL.

Des combats ont éclaté en RCA avant les élections de décembre, des groupes rebelles tentant de s’emparer de la capitale Bangui.

La crise en RCA a commencé en 2013 lorsque le président de l’époque, François Bozizé, a été renversé par le mouvement musulman dénommé Seleka.

Ce coup d’Etat avait déclenché un bain de sang entre la Seleka et des forces d’autodéfense connues sous le nom d’anti-Balaka, entraînant l’intervention des soldats de la paix de l’Onu (Minusca).

Rwanda : le président du Comité olympique élu en mai

Le Comité olympique national du Rwanda va élire un nouveau président en mai prochain.Ce dernier va remplacer le président sortant, Valens Munyabagisha, qui a démissionné début avril pour des raisons personnelles.

Selon le nouveau calendrier électoral, les dépôts de candidatures sont ouverts du 24 au 30 avril.

La liste des candidats retenus sera annoncée le 30 avril avant de faire campagne pour les votes du 1er au 7 mai.

La démission du président du Comité olympique rwandais fait suite à une série de désaccords entre les fédérations membres sur la date de l’élection. Certaines souhaitaient que le président sortant et son comité quittent leurs fonctions après l’expiration de leur mandat le mois dernier.

Munyabagisha a été élu en mars 2017, en remplacement de Robert Bayigamba. Depuis 2010, le Comité national olympique rwandais a supprimé la limitation de mandats pour son président.

Afrique: Bolloré engagé dans la préservation des tortues marines

Bolloré Ports met en œuvre des programmes de préservation de la biodiversité en Afrique.Le travail vise à assurer la durabilité des espaces de ses 21 concessions portuaires dans le monde dont 16 sur le continent africain.

En partenariat avec l’ONG Ecocentre Renatura, Congo Terminal sensibilise des centaines de familles de Pointe Noire aux enjeux des tortues marines, aux méfaits du braconnage et aux implications de l’eau pour la planète, rapporte un communiqué reçu ce lundi à APA.

Le texte souligne qu’au Ghana, Meridian Port Services (MPS) met en œuvre depuis 2018, un programme pour la conservation des tortues marines.

Ce programme consiste à transférer en toute sécurité les œufs de tortue se trouvant menacés dans leur milieu naturel vers une écloserie fermée reproduisant leur environnement, dans une atmosphère propice à leur éclosion.

L’initiative est menée conformément à la norme de performance de la Société financière internationale (SFI) pour la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles vivantes.

Au Timor-Leste où Bolloré Ports va démarrer dès 2022 les activités du port en eaux profondes de Tibar Bay, des études environnementales lancées avec le concours de la Banque Mondiale, ont permis de définir les mesures compensatoires à mettre en œuvre pour reconstituer une zone de mangrove tout en augmentant sa surface et préserver la faune marine par la mise en place d’un éclosoir pour protéger les tortues.

Moroni Terminal aux Comores va aussi s’engager cette année dans le programme gouvernemental de protections de tortues marines.

« Bolloré Ports attache de l’importance à la durabilité environnementale et sociale de ses activités. C’est à ce titre que l’ensemble de nos terminaux portuaires mettent en œuvre une politique environnementale qui vise à préserver les écosystèmes de nos installations. Avec le concours des ONG et experts environnementaux, nos équipes identifient et gèrent les risques environnementaux et sociaux associés à nos activités. Nous déployons à cet effet des méthodes innovantes afin d’assurer la préservation de la flore et de la faune », a précisé Olivier De Noray, Directeur général des concessions de Bolloré Ports.

Par ailleurs, les terminaux opérés par Bolloré Ports sont engagés dans les processus de certification environnementale ISO 14001/2015.

Afrique : 86% des migrants restent dans le continent (chercheur)

Une infime partie des migrants africains sortent du continent, révèle Dr Ibrahima Kane.Le chercheur à la Fondation « Open society initiative for west africa » (Osiwa) remet en cause l’idée selon laquelle les Africains se déplacent majoritairement hors du continent.

« Sur 100 Africains qui se déplacent, 86% le font à l’intérieur de l’Afrique. Seuls 14% des migrants africains se déplacent hors du continent. Ces derniers se déplacent majoritairement au Moyen-Orient et dans le reste de l’Asie et non en Europe comme on veut nous le faire croire », a soutenu Dr Kane.

Il a souligné que 2% des migrants africains sont irréguliers et que l’Afrique représente 3% de la migration mondiale.

« La gestion de la migration passe par la gestion de la diversité culturelle, d’où la nécessité d’apprendre des bonnes pratiques », a-t-il recommandé, vendredi à Dakar, lors d’une rencontre sur « Les routes de la migration africaine » organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Laboratoire mixte international Movida.

Malheureusement, a déploré Dr Ibrahima Kane, « beaucoup d’Etats ouest africains n’ont pas de politiques migratoires » et que les textes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) relatifs à la migration ne sont pas appliqués.

Se prononçant sur la diversité des chiffres sur les migrants, Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Ipar a plaidé pour leur harmonisation. « Pour ce faire, la recherche doit aider à avoir une bonne base de données sur les migrants. Ce qui permettra de changer le paradigme des politiques migratoires », a-t-il indiqué.

Ce qui fait dire à Dr Amadou Diaw, Conseiller technique du Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur que sur les questions relatives à la mobilité et aux migrations, « nous avons besoin que toutes les parties prenantes travaillent collectivement pour faire évoluer la cause et les préoccupations des migrants ».

« Car assez souvent, a dit Dr Diaw, le débat sur la mobilité et les migrants est empreint de fantasmes, sources de polémiques. (…) les migrants sont souvent victimes de stigmatisation, d’exclusion sociale, bref, accusés de tous les maux et qualifiés de tous les sobriquets ».

De l’avis de Dr Diaw, les idées reçues sur les migrants découlent d’une analyse simplificatrice de la réalité, mais que dans toute idée reçue, il y une petite part de vérité et beaucoup d’exagération.

« Elle (l’idée reçue) est répandue dans les milieux où les raccourcis historiques sont courants. Façonnées à partir de représentations sociales déterminées, les idées reçues sur la migration ont tendance à se focaliser sur la figure de l’étranger envahisseur et qui viendrait prendre ou voler le travail de nationaux », a-t-il affirmé.

Covid-19 : 13 millions de doses de vaccin administrées en Afrique

Au total, 45 pays du continent noir ont démarré leurs campagnes de vaccination contre le nouveau coronavirus.La pandémie de la Covid-19 a montré, une fois encore, les inégalités sur la planète. En effet, l’Afrique est incapable de concurrencer les pays développés qui s’arrachent les vaccins dont la quantité insuffisante ne permet pas de satisfaire la demande mondiale.

« Dans les pays à revenu élevé, en moyenne une personne sur quatre a déjà reçu une dose du vaccin contre la Covid-19, contre une personne sur 500 dans les pays à revenu plus faible, notamment dans plusieurs pays africains », a fustigé Dr Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique.

La Botswanaise s’exprimait, ce jeudi 15 avril, lors d’une conférence de presse virtuelle au cours de laquelle le Bureau régional qu’elle dirige a souligné que « plus de deux tiers des doses administrées en Afrique l’ont été dans dix pays (où) les stocks s’amenuisent ou sont déjà épuisés ».

Pour inverser la tendance, les experts ont plaidé pour le renforcement des « capacités de production de vaccins » en Afrique dans « un contexte marqué par des approvisionnements limités et des retards dans l’acheminement des doses ».

En tout, 12 millions de doses d’AstraZeneca ont été injectées sur le continent. Grâce principalement au mécanisme Covax, 36 pays ont reçu des lots du précieux liquide. Si la formation de caillots sanguins après la prise des vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson a conduit des pays occidentaux à les suspendre temporairement, la situation est toute autre en Afrique.

« La plupart des rapports faisant état de manifestations postvaccinales indésirables ne concernent que des effets secondaires bénins ou modérés. Jusqu’ici, aucun cas de trouble de la coagulation sanguine n’a été notifié après la vaccination », a indiqué OMS Afrique.

Tout compte fait, l’agence spécialisée des Nations unies pour la santé publique a promis de continuer l’évaluation des vaccins mais « considère sur la base des connaissances actuelles que les avantages l’emportent largement sur les risques ».

En tout cas, Dr Moeti est persuadée que « chaque dose administrée est un pas de plus vers la fin de cette pandémie ». Poursuivant, elle a invité les Etats africains à tout mettre en œuvre afin de « réduire le nombre de cas de formes sévères de la maladie, ainsi que le taux d’hospitalisation et de décès ».

À ce jour, le continent noir compte plus de 4,3 millions de cas du nouveau coronavirus. Au cours des 28 derniers jours, a révélé le Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, le nombre d’infections a augmenté d’au moins 50 % dans 13 pays. Il s’agit entre autres de l’Angola, de l’Éthiopie, du Kenya et de la Centrafrique.

Le Sars-CoV-2, identifié le 9 janvier 2020 à Wuhan (Chine), a déjà causé la mort de près de 3 millions de personnes dans le monde dont 116.506 en Afrique.

Rwanda : un jeune écrivain lauréat d’un prix mondial

Obed Imbahafi, un écrivain rwandais de 21 ans, est lauréat de la catégorie écrite pour la narration mondiale des jeunes sur les maladies tropicales négligées (MTN).Le concours mondial de narration pour les jeunes sur les MTN s’ est tenu de décembre 2020 au 8 avril 2021 et a été lancé pour lutter contre les MTN, en partenariat avec la Cour du prince héritier d’Abou Dhabi, l’Union africaine, Channels TV, le Commonwealth Youth Health Network, International Youth Federation, MPJ Youth, TIBA, Institut national de recherche en santé, ASMTH et One million 2021.

Son histoire impressionnante détaille un article du journal de grand-père sur les vers intestinaux, une maladie qui diminue l’aptitude du corps à absorber les nutriments et les vitamines.

Selon Imbahafi, plus d’un milliard d’enfants risquent de contracter des vers intestinaux, dont 82% vivent en Asie du Sud-est et en Afrique.

Selon les organisateurs, le concours a reçu plus de 400 inscriptions de 39 pays. Plus de 50% des candidatures ont été reçues de jeunes à travers l’Afrique où il y a une forte dominance des MTN.

Tous les jeunes du monde entier ont été autorisés à participer et 40 ont atteint la finale, dont deux Rwandais. Les gagnants ont été annoncés dans cinq catégories à savoir le numérique, la musique, la vidéo, l’audio et le texte.

Les juges venaient du Japon, d’Afrique du Sud, du Royaume-Uni et du Costa Rica.

Imbahafi a remporté le premier prix de 2500 dollars et son idée est de développer un site Web de médias sociaux et une application mobile axés sur le traçage de l’histoire de l’Afrique afin de ramener la jeunesse africaine à ses racines.

Afrique/Moyen-Orient : Le commerce progresse, malgré la Covid-19

En dépit de la pandémie provoquée par le nouveau coronavirus, les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu selon un rapport récent.C’est une étude mondiale sur les perspectives du secteur privé, commandée par la société de logistique mondiale DP World et réalisée par The Economist Intelligence Unit. Le document, rendu public récemment, montre que les flux commerciaux internationaux n’ont pas diminué autant que prévu. Elle révèle que 38 % des entreprises du Moyen-Orient ont réussi à développer leurs ventes à l’international et 32 % en Afrique.

Selon le document, la reconfiguration de la chaîne d’approvisionnement est une priorité pour de nombreuses entreprises qui s’efforcent de surmonter les effets négatifs de la pandémie.

À l’échelle mondiale, 83 % des entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. Mais d’un point de vue régional, le Moyen-Orient compte la plus forte proportion de répondants (96 %) dont les entreprises sont en train de reconfigurer leurs chaînes d’approvisionnement. En outre, 84 % des entreprises africaines ont répondu qu’elles étaient déjà en train de le faire, soit un peu plus que la moyenne mondiale de 83 %.

L’étude a également analysé l’impact de la pandémie. Sur ce point, la plus grande partie des répondants du Moyen-Orient (48 %) ont indiqué qu’un choc de la demande (défini comme la difficulté de vendre des produits à des clients sur les marchés internationaux) avait eu le plus grand impact négatif sur les ventes internationales de leur entreprise. En Afrique, la proportion la plus élevée de répondants (48 %) a indiqué que c’est l’impact de la crise sur la gestion de la chaîne logistique (défini comme la difficulté à organiser le transport ou les services logistiques) qui aurait eu un effet négatif beaucoup plus important sur leurs entreprises.

En recueillant le point de vue de chefs d’entreprise dans six régions (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Moyen-Orient, Afrique et Asie-Pacifique), l’étude montre qu’en moyenne, les entreprises ont alloué 32 % de leur chiffre d’affaires du premier semestre 2020 pour les aider à changer de fournisseur ou de prestataire logistique et à modifier les lieux de production ou d’achat. Les entreprises du Moyen-Orient s’attendent à restructurer leurs chaînes d’approvisionnement en 7,4 mois, contre 8,6 mois en Afrique et 8,5 mois au niveau mondial.

En outre, les entreprises du Moyen-Orient réaffectent environ 30 % de leurs revenus du premier semestre 2020 à la reconfiguration de leurs chaînes d’approvisionnement, ce qui correspond à la moyenne mondiale (32 %). Cependant, les répondants d’Afrique réaffectent moins – en moyenne environ 24 % de leurs revenus du premier semestre 2020.

Les données ont également révélé les secteurs particuliers qui ont contribué à soutenir le commerce international pendant la pandémie. Soutenues par les données du Centre de Commerce International (ITC), les exportations sud-africaines de pâte à papier (la matière première du papier toilette) ont augmenté de 163 %. En Europe, au cours du premier semestre 2020, les exportations de céréales (notamment vers le Moyen-Orient) et de produits pharmaceutiques en provenance du continent ont augmenté de 23 % et 12 % respectivement.

Les personnes interrogées en Afrique soutiennent que la diversification de leur base de fournisseurs figure parmi les deux principaux facteurs qui devraient déterminer les transactions commerciales internationales jusqu’en 2025. Les entreprises africaines pourraient trouver des opportunités de diversification des fournisseurs dans la région depuis l’entrée en vigueur, au début de l’année, d’un nouvel accord commercial, l’accord de libre-échange continental africain (African Continental Free Trade Agreement).

Pour optimiser les opérations commerciales pendant la pandémie et au-delà, les entreprises africaines se sont appuyées sur un mélange de technologies avancées : Internet des objets (48 % des répondants), cloud computing (26 %), analyse de données (20 %).

Au Moyen-Orient, 56 % pensent que le big data et l’analytique auront un impact positif significatif sur leur capacité à commercer au-delà des frontières dans les 3 à 5 prochaines années. De plus, 43 % pensent que l’Internet des Objets (IdO) aura un impact similaire et 32 % indiquent que la blockchain et le cloud auront tous deux un impact sur le commerce international.

« Le commerce international a fait preuve d’une résilience remarquable pendant la pandémie et jouera un rôle essentiel pour faciliter la reprise mondiale. Le monde des affaires est plus optimiste pour l’avenir que beaucoup ne le pensaient, et les défis de la chaîne d’approvisionnement exposés par la pandémie ont agi comme un agent positif de changement. Nous pensons qu’il en résultera des flux commerciaux mondiaux plus efficaces et plus robustes », soutient Sultan Ahmed Bin Sulayem, PDG et président de DP World.

Selon lui, pour garder une longueur d’avance, les entreprises du Moyen-Orient et d’Afrique continueront à investir dans des solutions numériques et à œuvrer pour un environnement de chaîne d’approvisionnement plus efficace, diversifié et sécurisé.

« La création de tampons (buffers) dans leur chaîne d’approvisionnement, l’approfondissement des relations avec les fournisseurs existants et une collaboration plus étroite avec les fournisseurs nationaux peuvent être des éléments importants de la stratégie des entreprises », affirme M. Sulayem.

Génocide au Rwanda : La France ouvre ses archives

Des documents français liés au génocide rwandais en 1994 sont désormais accessibles au public.Quel rôle la France a-t-elle joué au Rwanda en 1994 ? Douze jours après la remise au président Emmanuel Macron du rapport de la commission d’historiens sur le rôle de la France durant le génocide rwandais, des documents ayant servi à la rédaction de ce rapport sont rendus publics ce mercredi.

Ce geste des autorités françaises qui pourrait aider à faire avancer la « vérité historique » sur le génocide des Tutsis coïncide, cette année, avec les commémorations du 27ème anniversaire de cette tragédie, où plus de 800.000 personnes furent exterminées entre avril et juillet 1994.

Les archives de l’ancien président socialiste, François Mitterrand et celles de son Premier ministre de l’époque, Edouard Balladur ainsi que d’autres documents sont désormais ouverts à tous les publics, selon un décret paru mercredi au Journal officiel français.

Ces documents, essentiellement des télégrammes diplomatiques et notes confidentielles, figurent dans le rapport Duclert, du nom du professeur ayant dirigé cette commission. Ce rapport pointe du doigt la responsabilité de François Mitterrand et de son état-major particulier qui ignoraient régulièrement les diverses mises en garde sur les risques de génocide.

Si ce geste est salué par nombre d’observateurs et par le gouvernement de Kigali, les rescapés réclament quant à eux des excuses de Paris. Les survivants de cette tragédie réunis au sein de l’association Ibuka estiment qu’ils « n’ont pas beaucoup à apprendre », a souligné le président d’Ibuka France, Etienne Nsanzimana, lors d’une cérémonie au mémorial de la Shoah à Paris.

« Ils (les rescapés) veulent des actes forts, des mots d’excuses », a-t-il lancé, ajoutant que « les historiens ont parlé, il faut que les politiques et les juges prennent le relais ».

Cette demande a été relayée par l’ambassadeur du Rwanda en France, François-Xavier Ngarambe, qui a exhorté « tous les pays au sein desquels des génocidaires se cachent » à les « extrader ou à les juger eux-mêmes ».

Le président rwandais Paul Kagamé qui ne s’était pas prononcé sur le rapport Duclert, a déclaré ce mercredi que son pays « aura aussi son mot à dire » avec son propre rapport sur le sujet. Celui-ci devrait être dévoilé courant avril. M. Kagamé a tout de même soutenu que le document des historiens français marquait « un changement ».

« Il montre un désir, même chez les dirigeants en France, d’avancer avec une bonne compréhension de ce qu’il s’est passé. Nous saluons cela », a-t-il ajouté lors d’un discours à Kigali à l’occasion des cérémonies de commémoration du génocide qui avait débuté il y a vingt-sept ans, jour pour jour.

Génocide au Rwanda : La France ouvre ses archives

Des documents français liés au génocide rwandais en 1994 sont désormais accessibles au public.Quel rôle la France a-t-elle joué au Rwanda en 1994 ? Douze jours après la remise au président Emmanuel Macron du rapport de la commission d’historiens sur le rôle de la France durant le génocide rwandais, des documents ayant servi à la rédaction de ce rapport sont rendus publics ce mercredi.

Ce geste des autorités françaises qui pourrait aider à faire avancer la « vérité historique » sur le génocide des Tutsis coïncide, cette année, avec les commémorations du 27ème anniversaire de cette tragédie, où plus de 800.000 personnes furent exterminées entre avril et juillet 1994.

Les archives de l’ancien président socialiste, François Mitterrand et celles de son Premier ministre de l’époque, Edouard Balladur ainsi que d’autres documents sont désormais ouverts à tous les publics, selon un décret paru mercredi au Journal officiel français.

Ces documents, essentiellement des télégrammes diplomatiques et notes confidentielles, figurent dans le rapport Duclert, du nom du professeur ayant dirigé cette commission. Ce rapport pointe du doigt la responsabilité de François Mitterrand et de son état-major particulier qui ignoraient régulièrement les diverses mises en garde sur les risques de génocide.

Si ce geste est salué par nombre d’observateurs et par le gouvernement de Kigali, les rescapés réclament quant à eux des excuses de Paris. Les survivants de cette tragédie réunis au sein de l’association Ibuka estiment qu’ils « n’ont pas beaucoup à apprendre », a souligné le président d’Ibuka France, Etienne Nsanzimana, lors d’une cérémonie au mémorial de la Shoah à Paris.

« Ils (les rescapés) veulent des actes forts, des mots d’excuses », a-t-il lancé, ajoutant que « les historiens ont parlé, il faut que les politiques et les juges prennent le relais ».

Cette demande a été relayée par l’ambassadeur du Rwanda en France, François-Xavier Ngarambe, qui a exhorté « tous les pays au sein desquels des génocidaires se cachent » à les « extrader ou à les juger eux-mêmes ».

Le président rwandais Paul Kagamé qui ne s’était pas prononcé sur le rapport Duclert, a déclaré ce mercredi que son pays « aura aussi son mot à dire » avec son propre rapport sur le sujet. Celui-ci devrait être dévoilé courant avril. M. Kagamé a tout de même soutenu que le document des historiens français marquait « un changement ».

« Il montre un désir, même chez les dirigeants en France, d’avancer avec une bonne compréhension de ce qu’il s’est passé. Nous saluons cela », a-t-il ajouté lors d’un discours à Kigali à l’occasion des cérémonies de commémoration du génocide qui avait débuté il y a vingt-sept ans, jour pour jour.

Augmentation de 12% du taux d’accès à l’électricité en Afrique

Vingt millions d’Africains ont été raccordés à l’électricité entre 2014 et 2018, soit plus du double de la hausse observée pour la période 2000-2013.Ainsi, le taux d’accès à l’électricité en Afrique est passé de 42% en 2015 à 54% en 2019 grâce, notamment, au soutien de la Banque africaine de développement (Bad). Celle-ci a financé des projets d’interconnexion entre ses pays membres africains (dits régionaux) et favorisé le recours aux énergies renouvelables.

« Avec l’appui de la banque, 291 MW de nouvelles capacités de production d’électricité ont été installées en 2019 dont 60% à partir de sources d’énergies renouvelables. Au cours de la même année, quelque 432 kilomètres de lignes de transport d’électricité et 435 kilomètres de lignes de distribution ont été réalisées sur le continent, ce qui a favorisé l’accès de près de 468 000 personnes à l’électricité en 2019 », rapporte un communiqué de presse reçu, ce mercredi à APA.

Il souligne que la Bad a exhorté ces dernières années ses pays membres africains à rationaliser leurs capacités de production et à partager leur surplus d’électricité afin d’améliorer les échanges énergétiques transfrontaliers, dont le taux n’est que de 8% sur le continent.

Entre 2014 et 2020, la banque a effectué des investissements importants dans les énergies renouvelables, notamment dans le parc éolien du Lac Turkana, au Kenya, le complexe solaire NOOR Ouarzazate au Maroc et le Programme solaire Burkina Faso 2025 dénommé « Yeleen ».

Commerce : le salon intra-africain reporté à décembre

La deuxième foire commerciale intra-africaine (IATF 2021, sigle anglais) se tiendra du 8 au 14 décembre 2021.La rencontre était initialement prévue du 6 au 12 septembre 2021 au Rwanda. Mais selon les organisateurs, le report permettra un déploiement plus large des vaccins Covid-19 à travers le continent, tout en garantissant un bon déroulement de l’événement dans des conditions de santé optimales.

La décision de reporter la date du salon a été prise lors de la réunion extraordinaire virtuelle du Conseil consultatif de l’IATF 2021 qui s’est tenue le 18 mars dernier.

« La nouvelle date permettra aux organisateurs de faire le point sur toutes les dernières précautions de sécurité, de permettre un déploiement plus large des vaccins Covid-19 et de mettre en place des protocoles efficaces de sécurité et de prévention contre la Covid-19 », indique un communiqué publié ce lundi.

Selon ses organisateurs, l’IATF 2021 jouera un rôle crucial en aidant et en permettant aux entreprises et aux entreprises de toute l’Afrique de partager des informations commerciales et de conclure des accords commerciaux essentiels pour soutenir la mise en œuvre de la Zleca.

Le président du conseil consultatif, l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, a déclaré à ce sujet que la nouvelle date donnera également aux pays et aux entreprises plus de temps pour se préparer.

« Notre intention est que tous les participants profitent pleinement des énormes opportunités de réseautage, de commerce et d’investissement qui se présenteront à la foire. Malgré la pandémie Covid-19, il y a beaucoup d’enthousiasme pour l’événement. Le temps additionnel accordé aux activités préparatoires et le déploiement efficace des vaccins Covid-19 permettra à l’IATF2021 de se tenir dans des conditions favorables », a déclaré Obasanjo.

Les corridors, un facteur d’industrialisation pour l’Afrique (experts)

L’Afrique peut s’appuyer sur les corridors pour accélérer son industrialisation, selon des experts africains.« Les corridors créent des opportunités d’industrialisation et sont des vecteurs de croissance du marché. La Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca) offre une opportunité de promouvoir le bon fonctionnement des corridors pour une industrialisation durable et une diversification à l’ère de la Covid-19 », déclare Francis Ikome, Chef de la Section de l’intégration régionale, de la Division de l’intégration régionale et du commerce, de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Il s’exprimait, samedi dernier à Addis Abeba (Ethiopie), lors d’une table ronde sur les défis des pays africains sans littoral pendant cette période de pandémie de Covid-19.

Pour sa part, la Commissaire de l’Union africaine aux infrastructures et à l’énergie, Amina Abou-Zeid, souligne que l’UA accorde une attention particulière aux corridors afin de garantir que les pays en développement sans littoral soient connectés et que les échanges commerciaux circulent sans heurt.

« Les corridors ne fonctionnent pas seuls. Ils doivent être liés aux ports qui sont touchés par des défis tels que le harcèlement des contrôles aux frontières et les longues files d’attente aux frontières entraînant des retards », dit-elle.

Elle ajoute : « L’un des moyens de relever ces défis est la numérisation, qui offre la possibilité de faciliter la fluidité des services. La numérisation va au-delà des frontières dans le commerce électronique qui a quintuplé en 2020 ».

Mme Abou-Zeid note également que l’énergie, associée à la numérisation, offre d’immenses possibilités aux Pays en développement sans littoral d’Afrique.

Faible taux du commerce intra-africain (rapport)

Les pays africains continuent de commercer plus avec l’extérieur qu’entre eux, selon un rapport d’évaluation de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).Le rapport qui porte sur les progrès réalisés en matière d’intégration régionale dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a été présenté lors du 39ème Comité d’experts de la CEA, qui a débuté hier mercredi à Addis-Abeba (Ethiopie).

« L’Union européenne, indique le rapport, occupe la plus grosse part du marché, représentant 29,8% du commerce total en 2018. La tendance est cependant en train de changer après le Brexit et également en raison de l’augmentation des échanges entre la Chine et l’Afrique ».

Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, à la CEA, tout en présentant les conclusions du rapport, affirme que la Covid-19 a gravement perturbé la mise en œuvre des initiatives d’intégration régionale, y compris la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), en particulier le commerce à cause de la fermeture des frontières nationales.

« Les problèmes de gouvernance, de paix et de sécurité continuent entraver la mise en œuvre de l’intégration régionale. La numérisation est essentielle pour maintenir la compétitivité commerciale et permettre une participation effective au commerce électronique transfrontalier », déclare M. Karingi.

Le rapport montre qu’en 2018, l’Afrique ne représentait que 2,6% du commerce mondial, soit une légère augmentation par rapport à 0,2% par rapport à 2017.

Le commerce intra-africain est passé à 16,1% en 2018 (159,1 milliards de dollars), contre 15,5% en 2017. À l’échelle mondiale, la production a légèrement diminué à 3,6% en 2018, contre 3,8% en 2017.

Alors que des progrès continuent d’être réalisés dans la poursuite du programme d’intégration régionale du continent dans les huit Communautés économiques régionales (CER), des défis pour parvenir à une intégration plus approfondie demeurent. En particulier, la plupart des CER et des États membres ont du mal à réaliser des progrès dans le domaine de l’intégration productive.

M. Karingi note qu’avant la pandémie de Covid-19, le commerce intra-africain a augmenté, mais par rapport à d’autres régions, ce commerce est resté faible.

« Le commerce, la circulation économique des personnes et des services, les infrastructures, la gouvernance, la paix et la sécurité sont les principaux piliers de l’intégration régionale », fait-il remarquer, ajoutant que de nombreux pays font beaucoup pour mettre en œuvre la Zleca.

Selon lui, la paix et la sécurité créent des environnements propices à la poursuite de l’intégration régionale et à la réalisation d’objectifs de développement continental plus larges.

Le rapport présente une évaluation de l’état de l’intégration régionale en Afrique avec un accent particulier sur les progrès réalisés par les CER dans les dimensions clés de l’intégration régionale, y compris l’intégration macroéconomique, l’intégration productive, l’intégration commerciale, l’intégration des infrastructures, la libre circulation des personnes et la gouvernance, la paix et la sécurité.

Dans toutes les CER, déclare M. Karingi, l’intégration productive est la dimension la moins performante de l’intégration régionale.

« La plupart des communautés sont à la traîne en termes d’exportations et d’importations intermédiaires intra-régionales, et enregistrent un très faible indice de complémentarité du commerce des marchandises », dit-il, ajoutant que l’intégration productive est essentielle pour renforcer l’industrialisation et le commerce.

Selon le rapport, l’Union du Maghreb arabe (UMA) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) occupent la tête de l’intégration productive, avec des scores d’indice de 0,449 et 0,434, respectivement, tandis que la CEDEAO est le bloc régional le moins intégré dans ce domaine, avec un score d’indice de 0,220.

Malgré la faible performance de la majorité des CER en matière d’intégration productive, plusieurs initiatives sont en cours pour améliorer la situation, dont certaines sont soutenues par la CEA.

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la CAE sont les communautés les plus performantes en termes d’intégration macroéconomique, avec des scores d’indice de 0,684 et 0,660, respectivement.

Faible taux du commerce intra-africain (rapport)

Les pays africains continuent de commercer plus avec l’extérieur qu’entre eux, selon un rapport d’évaluation de la Commission économique pour l’Afrique (CEA).Le rapport qui porte sur les progrès réalisés en matière d’intégration régionale dans le contexte de la pandémie de Covid-19, a été présenté lors du 39ème Comité d’experts de la CEA, qui a débuté hier mercredi à Addis-Abeba (Ethiopie).

« L’Union européenne, indique le rapport, occupe la plus grosse part du marché, représentant 29,8% du commerce total en 2018. La tendance est cependant en train de changer après le Brexit et également en raison de l’augmentation des échanges entre la Chine et l’Afrique ».

Stephen Karingi, Directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce, à la CEA, tout en présentant les conclusions du rapport, affirme que la Covid-19 a gravement perturbé la mise en œuvre des initiatives d’intégration régionale, y compris la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca), en particulier le commerce à cause de la fermeture des frontières nationales.

« Les problèmes de gouvernance, de paix et de sécurité continuent entraver la mise en œuvre de l’intégration régionale. La numérisation est essentielle pour maintenir la compétitivité commerciale et permettre une participation effective au commerce électronique transfrontalier », déclare M. Karingi.

Le rapport montre qu’en 2018, l’Afrique ne représentait que 2,6% du commerce mondial, soit une légère augmentation par rapport à 0,2% par rapport à 2017.

Le commerce intra-africain est passé à 16,1% en 2018 (159,1 milliards de dollars), contre 15,5% en 2017. À l’échelle mondiale, la production a légèrement diminué à 3,6% en 2018, contre 3,8% en 2017.

Alors que des progrès continuent d’être réalisés dans la poursuite du programme d’intégration régionale du continent dans les huit Communautés économiques régionales (CER), des défis pour parvenir à une intégration plus approfondie demeurent. En particulier, la plupart des CER et des États membres ont du mal à réaliser des progrès dans le domaine de l’intégration productive.

M. Karingi note qu’avant la pandémie de Covid-19, le commerce intra-africain a augmenté, mais par rapport à d’autres régions, ce commerce est resté faible.

« Le commerce, la circulation économique des personnes et des services, les infrastructures, la gouvernance, la paix et la sécurité sont les principaux piliers de l’intégration régionale », fait-il remarquer, ajoutant que de nombreux pays font beaucoup pour mettre en œuvre la Zleca.

Selon lui, la paix et la sécurité créent des environnements propices à la poursuite de l’intégration régionale et à la réalisation d’objectifs de développement continental plus larges.

Le rapport présente une évaluation de l’état de l’intégration régionale en Afrique avec un accent particulier sur les progrès réalisés par les CER dans les dimensions clés de l’intégration régionale, y compris l’intégration macroéconomique, l’intégration productive, l’intégration commerciale, l’intégration des infrastructures, la libre circulation des personnes et la gouvernance, la paix et la sécurité.

Dans toutes les CER, déclare M. Karingi, l’intégration productive est la dimension la moins performante de l’intégration régionale.

« La plupart des communautés sont à la traîne en termes d’exportations et d’importations intermédiaires intra-régionales, et enregistrent un très faible indice de complémentarité du commerce des marchandises », dit-il, ajoutant que l’intégration productive est essentielle pour renforcer l’industrialisation et le commerce.

Selon le rapport, l’Union du Maghreb arabe (UMA) et la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE) occupent la tête de l’intégration productive, avec des scores d’indice de 0,449 et 0,434, respectivement, tandis que la CEDEAO est le bloc régional le moins intégré dans ce domaine, avec un score d’indice de 0,220.

Malgré la faible performance de la majorité des CER en matière d’intégration productive, plusieurs initiatives sont en cours pour améliorer la situation, dont certaines sont soutenues par la CEA.

La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et la CAE sont les communautés les plus performantes en termes d’intégration macroéconomique, avec des scores d’indice de 0,684 et 0,660, respectivement.

Covid-19: assouplissement des restrictions au Rwanda

Le gouvernement rwandais a autorisé la reprise des déplacements entre Kigali et les autres provinces, après un arrêt de deux mois qui avait été imposé pour freiner la propagation de la Covid-19.Les réunions en présentiel devraient également reprendre, le test de la Covid-19 étant obligatoire pour les rassemblements de plus de 20 personnes.

Toutefois, les participants ne doivent pas dépasser 30% de la capacité d’accueil du lieu où ils se réunissent.

« Les restaurants et les cafés resteront ouverts avec une limite d’occupation de 30% et recevront les clients jusqu’à 20 heures », précise un communiqué du gouvernement.

Comme par le passé, les voyageurs arrivant et partant de l’aéroport international de Kigali doivent présenter un test PCR négatif effectué dans les 72 heures précédant le départ et doivent se conformer aux directives sanitaires en vigueur.

L’apparition de la Covid-19 à la mi-mars 2020 a entraîné un ralentissement significatif de l’économie, principalement dans les secteurs des services et de l’industrie, a indiqué la banque centrale.

Le nombre de cas de Covid-19 enregistrés récemment étant de 243, le gouvernement a déclaré que les mesures nouvellement annoncées seront réexaminées après 15 jours.

Le Rwanda a jusqu’à présent confirmé 20.302 cas de Covid-19 dont 18.635 guérisons.

Près d’une semaine après le lancement de la campagne nationale de vaccination, les informations du ministère de la Santé font état de plus de 257.000 de personnes qui ont reçu le vaccin.

Kigali prête pour le sommet du Commonwealth

Le Rwanda se prépare à accueillir le prochain sommet du Commonwealth en juin 2021.La prochaine réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM) se tiendra à Kigali malgré les incertitudes posées par la pandémie de Covid-19. « Nous sommes évidemment engagés à tenir le CHOGM à Kigali, en juin. Nous sommes absolument déterminés à faire tout ce que nous pouvons pour nous assurer qu’en juin 2021, nous serons tous ici ensemble au Rwanda », a indiqué Patricia Scotland, Secrétaire générale de l’Institution.

Mme Scotland a inspecté différents sites, y compris ceux qui ont été construits spécialement pour le CHOGM à Kigali. Elle a eu des discussions avec le groupe de travail, qui, selon elle, « fonctionne à 100% ».

Dans une interview accordée à la chaine publique RBA, Mme Scotland a déclaré que le Commonwealth n’avait jamais vu « un pays aussi prêt, anxieux, préparé et plein d’espoir pour accueillir le CHOGM » que le Rwanda. « C’est un plaisir de voir cette passion », a-t-elle noté.

Outre les chefs de gouvernement, plus de 10.000 invités sont attendus au Rwanda pour ce qui devrait être « le meilleur CHOGM jamais organisé », a-t-elle ajouté.

La facilitation des investissements, un pilier de la Zlecaf (CEA)

Les négociations imminentes de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) doivent se focaliser sur la facilitation des investissements.Stephen Karingi de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) qui a fait ce plaidoyer, estime que la facilitation des investissements devient de plus en plus un domaine d’intérêt dans le discours sur l’investissement en Afrique.

S’exprimant lors d’une table ronde virtuelle de haut niveau sur la facilitation des investissements pour le développement, M. Karingi, directeur de la Division de l’intégration régionale et du commerce de la CEA, met l’accent sur les avantages et les défis des cadres internationaux de facilitation des investissements pour le développement des économies africaines.

Il fait remarquer que les Investissements directs étrangers (IDE) en Afrique ont diminué à la suite de la pandémie de COVID-19 et que les décideurs en matière d’investissement ont un énorme défi pour redresser la tendance.

« La facilitation des investissements sera essentielle pour promouvoir une plus grande valeur ajoutée et une plus grande industrialisation en Afrique qui, comme vous le savez, est l’un des piliers fondamentaux de la Zlecaf », a-t-il affirmé.

Dans son propre discours, la Directrice exécutive du Centre du commerce international, Pamela Coke-Hamilton, appelle à un « partenariat en action et un partenariat pour l’action » afin de faire face aux difficultés sanitaires et économiques créées par le Pandémie de covid-19.

« Nous devons mettre en commun nos ressources et notre expertise pour reconstruire les voies d’investissement en Afrique », la pandémie ayant laissé des effets dévastateurs sur l’investissement, illustrés par la baisse d’environ 40% des IDE africains en 2020, déclare Coke-Hamilton.

«L’Afrique doit tirer profit de la Zlecaf» (expert)

Les pays du continent doivent tirer profit de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), affirme l’expert en affaires internationales, Me Pierre Djemis.« La Zlecaf est devenue réalité depuis 1er janvier 2021. C’est une zone énorme, c’est un marché énorme (…) que nous devons saisir. L’Afrique ne doit pas louper les opportunités de la Zlecaf. Elle permet par exemple de commercer (…) sans payer des droits de », a notamment dit Me Djemis, spécialisé en droit et pratique des affaires internationales.

Il s’exprimait, mardi à Dakar, en prélude à une formation de 300 entrepreneurs sénégalais sur l’accès à l’information relative aux financements des PME/PMI. Celle-ci entre dans le cadre d’une série de rencontres dénommées « Entreprendre en Afrique », visant à mettre en relation les porteurs de projet et un réseau de partenaires techniques et financiers.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, Me Pierre Djemis a indiqué que « nous devons faire en sorte que nos PME/PMI saisissent les opportunités de la Zlecaf qui est un projet innovant ». « C’est une opportunité à saisir par les PME/PMI », a-t-il renchérit.

Selon lui, « la plus grande richesse de l’Afrique réside bien dans sa jeunesse et sa soif d’entreprendre ».

« L’engouement pour l’entrepreneuriat n’a jamais été aussi puissant qu’aujourd’hui, l’entrepreneuriat est au cœur du développement en Afrique. Cependant, entreprendre en Afrique s’avèrera une stratégie payante à condition d’être parfaitement informé sur les spécificités des marchés et surtout d’avoir accès à des financements », a conclu Me Pierre Djemis.

Deux Rwandais nommés à la Cour de justice d’Afrique de l’Est

Deux juges du Rwanda vont siéger à la Cour de justice de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE).Le sommet des chefs d’État de cette organisation régionale a nommé ce week-end de nouveaux juges dont deux magistrats rwandais.

 Il s’agit de l’ancien procureur général rwandais, Richard Muhumuza, nommé à la section de première instance de la CAE et d’Anita Mugeni qui siègera sur le banc de la chambre d’appel de la Cour.

Les autres juges de la division de première instance de la Cour sont Yohane Bakobora Masara, Richard Wabwire Wejuli, Nestor Kayobera et Kathurima M’inoti.

Le sommet a également nommé Nestor Kayobera président du tribunal, Geoffrey Kiryabwire vice-président, Yohane Bakobora Masara juge principal et le juge Audace Ngiye juge principal adjoint.

Par ailleurs, les dirigeants de la Communauté d’Afrique de l’Est ont également nommé le Kényan Peter Mathuki au poste de secrétaire général du bloc régional, succédant ainsi au Burundais Liberat Mfumukeko, qui a terminé son mandat de cinq ans.

Lors du sommet, Kagame a été remplacé par son homologue kenyan Uhuru Kenyatta à la présidence du sommet pour l’année à venir.

La CAE comprend six nations, à savoir le Burundi, le Kenya, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda. La République démocratique du Congo (RDC) et la Somalie sont candidates pour rejoindre l’organisation.

Le Rwanda et la RDC discutent de sécurité d’accords bilatéraux

Le Rwanda est prêt à renforcer ses liens de sécurité avec la République démocratique du Congo (RDC) voisine, pour éradiquer les milices terroristes armées dans la région.Selon l’une des résolutions d’une réunion bilatérale de deux jours qui s’est ouverte dimanche à Kigali, les responsables de la sécurité des deux pays ont évoqué les questions de sécurité d’intérêts communs, indique un communiqué partagé dimanche par APA à Kigali.

La délégation du Rwanda est dirigée par le chef d’état-major de la défense (CEMD), le général Jean-Bosco Kazura, tandis que la délégation congolaise est dirigée par François Beya, conseiller spécial du président Félix Tshisekedi pour les affaires de sécurité.

 S’exprimant à cette occasion, le général Kazura a fait remarquer que les chefs d’État des deux pays, les présidents Paul Kagame et Felic Tshisekedi, nous ont « mandatés » pour nous rencontrer régulièrement, discuter et trouver des moyens de faire tout ce qui est nécessaire « pour que nos pays travaillent ensemble et se développent ensemble ».

 « Et quand les gens collaborent et travaillent ensemble, il n’y a rien d’impossible à réaliser », a déclaré l’officier supérieur rwandais.

 Le président de la RD Congo, Félix Tshisekedi, s’est engagé à aborder un large éventail de questions dans son pays, y compris la guerre et l’insécurité.

 Dans un effort pour apporter la paix, la sérénité et le calme à l’est de la RD Congo, l’armée congolaise s’est déplacée ces deux dernières années de manière indécise et a combattu les milices anti-rwandaises basées là-bas.

 Commentant ces opérations militaires, Jean-Claude Kamb, un officier supérieur du renseignement congolais a déclaré : « nous sommes très optimistes quant aux opérations militaires visant à neutraliser toutes ces forces négatives ».

 « Nous sommes ici sous la direction de nos deux chefs d’État. Nous sommes réunis pour échanger sur la menace commune qui affecte les deux Etats ; en termes de terroristes, de propagande négative », a-t-il déclaré.

Rwanda: décès du chef de l’Armée

Le chef d’Etat-major de l’armée rwandaise, le lieutenant général Jacques Musemakweli est décédé de causes naturelles, a confirmé jeudi un communiqué des forces de défense du pays.Selon un tweet des Forces de défense rwandaises, le général Musemakweli est décédé jeudi à l’hôpital militaire de Kanombe. Le général Musemakweli, qui dirigeait l’Inspection générale des Forces de défense rwandaises depuis novembre 2019, a également occupé plusieurs postes au sein de l’armée.

Il s’agit notamment du poste de chef de la garde présidentielle et du poste de commandant des réservistes militaires rwandais. Il était un membre dirigeant du Front patriotique rwandais (FPR), le mouvement rebelle de Paul Kagamé pendant le génocide du pays.

Rwanda: levée des restrictions de l’UE sur les voyages non essentiels

Le Conseil de l’Union européenne (UE) a classé jeudi le Rwanda parmi les pays dont les voyageurs non essentiels sont autorisés à entrer dans les pays membres de l’UE.Parmi les critères sur lesquels un pays doit figurer sur la liste, on peut citer la situation épidémiologique et les mesures de confinement dans ce pays. La liste est revue et mise à jour toutes les deux semaines.

Outre le Rwanda, des pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande, Singapour, la Corée du Sud et la Thaïlande, entre autres, ont également reçu le feu vert pour se rendre dans les pays membres de l’UE.

Bien que le Conseil recommande aux pays membres de l’UE de supprimer progressivement les voyages non essentiels vers les pays énumérés, les pays membres restent responsables de la mise en œuvre ou non de la recommandation.

Cependant, selon le Conseil, un Etat membre ne devrait pas décider de lever les restrictions de voyage pour les pays tiers non répertoriés, avant d’en avoir discuté de manière coordonnée.

En attendant, le Rwanda s’est classé jeudi 6ème parmi les pays qui ont le mieux géré l’épidémie de Covid-19, selon une nouvelle analyse.

L’indice de performance Covid, du Lowy Institute, un groupe de réflexion basé en Australie, a classé 98 pays et a révélé que des populations plus petites et des institutions capables étaient les facteurs les plus importants dans la gestion de la pandémie mondiale.

Le Rwanda est le seul pays africain parmi les dix premiers, les autres pays de la liste étant la Thaïlande, Chypre, l’Islande et l’Australie.

Chan 2021, le sprint final

Après une dizaine de jours de compétition, huit sélections ont décroché de haute lutte leur ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévus ce week-end.Les meilleures équipes nationales locales du Chan 2021 vont en découdre samedi et dimanche. Objectif, s’inviter dans le dernier carré de la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

RD Congo / Cameroun, duel de fauves

Les Léopards, double vainqueurs de l’épreuve (2009 et 2016), ont tenu leur rang en s’adjugeant la première place de la poule B avec 7 points au compteur. Décimée par plusieurs cas de Covid-19 au premier tour, la RD Congo devrait néanmoins enregistrer le retour de plusieurs cadres pour ce choc à Douala.

Les Lions Indomptables, de leur côté, ont frôlé le pire lors de la dernière journée de la phase de poule en arrachant un nul chanceux face au Burkina Faso (0-0). Un accroc qui leur a coûté la première place du groupe A.

Mais l’historique de leurs confrontations avec les Léopards au Chan a toujours tourné en leur faveur. En 2011, au Soudan, le Cameroun avait battu pour son entrée en matière la RD Congo (2-0). Même scénario en 2016 au Rwanda où les Lions Indomptables avaient pris le dessus en phase de groupe sur Léopards (3-1), futurs vainqueurs du tournoi.

Mali / Congo, les Diables rouges en quête d’exploit

Les Aigles du Mali ont réussi un tour de force en terminant en tête de la poule A devant le pays hôte, le Cameroun. Ils se présentent donc dans ce duel décisif en position de favori. Les Diables rouges se sont sublimés pour battre la Libye lors de l’ultime match de groupe. Mais, en quart de finale, ils devront hausser leur niveau de jeu pour surprendre le Mali, finaliste de l’édition 2016 et annoncé comme un candidat au sacre final.

Maroc / Zambie, les Chipolopolo défient le tenant du titre

Les Lions de l’Atlas ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de la poule C devant le Rwanda. Les hommes de Houcine Ammouta ont la faveur des pronostics face à la Zambie, dont la meilleure performance reste une troisième place en 2009.

Parmi les meilleures attaques de ce Chan, le Maroc (7 buts) misera sûrement sur l’attaquant du Raja Casablanca, Sofiane Rahimi, pour perforer l’hermétique défense des Chipolopolo (1 but encaissé). Ce dernier a déjà inscrit deux buts dans la compétition.

Guinée / Rwanda, les paris sont ouverts

Au vu des statistiques du premier tour, la Guinée, meilleure attaque (6 buts) et comptant dans ses rangs le meilleur buteur Yakhouba Barry (3 buts), a un léger avantage. Mais la prudence s’impose.

Car les Amavubis, après avoir contraint le Maroc au nul vierge avant de se qualifier en renversant le Togo (3-2), ont tout l’air d’une sélection imprévisible.

Le premier tour du Chan a été riche en rebondissements. En effet, 46 buts ont été inscrits en 24 rencontres disputées. C’est une moyenne de 1,91 but par match.

Sur le plan financier, le gagnant va percevoir un chèque de 675 millions F CFA (environ 1,2 million de dollars US). La prime du vainqueur a été revue à la hausse puisque le Maroc avait reçu 580 millions F CFA en 2018.

D’ores et déjà, les huit quarts de finalistes empochent 162 millions F CFA supplémentaires alors que les équipes éliminées en demi-finale toucheront 216 millions F CFA.

Programme des quarts de finale :

Samedi 30 janvier 2021

Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé

Mali vs Congo, 16h GMT.

Stade Japoma de Douala

Cameroun vs RD Congo, 19h GMT.

Dimanche 31 janvier 2021

Stade de la Réunification de Douala

Maroc vs Zambie, 16h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Guinée vs Rwanda, 19h GMT.

Covid-19 : Kigali va acquérir un 1er lot d’un million de vaccins

Le Rwanda va acquérir un premier lot d’un million de vaccins contre la Covid-19 en février prochain.Le Directeur général du Centre Biomédical Rwandais (RBC, sigle anglais) qui a fait l’annonce, hier jeudi, précise que son pays doit encore acquérir deux autres types de vaccins (AstraZeneca et Moderna).

« Nous sommes prêts à recevoir et à administrer correctement les vaccins AstraZeneca et Moderna en utilisant la chaîne d’approvisionnement déjà existante », a déclaré le Dr Nsanzimana.

Selon lui, il y a un espoir que le Rwanda soit parmi les premiers pays d’Afrique à les recevoir.

Parmi les principaux bénéficiaires, il y a la population à haut risque et les travailleurs essentiels.

Le Rwanda fait actuellement partie de l’Alliance Covax, une initiative mondiale qui vise à garantir des doses rapides et abordables du vaccin contre la Covid-19 pour les pays membres, une fois que le vaccin sera disponible.

Le gouvernement prévoit de mobiliser un budget total de 15 millions de dollars pour l’acquisition de doses du vaccin dès qu’il sera disponible le mois prochain.

Selon le Dr Tharcisse Mpunga, le ministre d’État chargé des soins de santé primaires, la première phase consistera à vacciner 30% de la population.

Covid-19 : le Rwanda rassure les touristes

Les services continueront de fonctionner normalement sur tous les sites touristiques du Rwanda, malgré les nouvelles mesures de confinement annoncées en début de semaine.Le « Rwanda Development Board (RDB) » a expliqué, mercredi dans un communiqué, qu’il reconnaissait également que dans l’environnement mondial actuel, certains touristes peuvent juger nécessaire de reporter leurs plans de voyage et de restreindre les voyages internationaux.

Toutefois, notre source souligne que les voyages touristiques à Kigali et dans d’autres provinces sont autorisés dans le strict respect des mesures anti-Covid-19.

Selon les nouvelles instructions, tous les hôtels désignés pour les passagers à l’arrivée resteront ouverts en vertu de mesures de prévention strictes contre le Covid-19.

Les activités touristiques, notamment les visites de parcs nationaux, de musées et d’autres attractions touristiques, ainsi que les visites de la ville, restent autorisées pour les touristes internationaux et nationaux dans tout le pays.

Ce mercredi, le nombre total de cas confirmés de Covid-19 au Rwanda est de 11.548 après que 289 personnes ont été testées positives au cours des dernières 24 heures.

A l’exception de la capitale, Kigali, qui est en confinement dans le cadre des mesures de prévention, les heures de couvre-feu dans d’autres parties du pays ont été prolongées entre 18 heures et 4 heures (GMT +2).

Le Rwanda va introduire le favipiravir pour traiter la Covid-19 (ministre)

Le gouvernement rwandais prévoit d’introduire le traitement antiviral favipiravir, l’un des nombreux médicaments approuvés et utilisés comme traitement contre la Covid-19, a révélé lundi le ministre de la Santé, le Dr Daniel Ngamije.S’exprimant lors d’un talk-show à la télévision rwandaise (publique), le ministre a expliqué que tout comme le remdesivir, un autre antiviral administré à un patient contre la Covid-19, le favipiravir est un inhibiteur sélectif de l’ARN polymérase impliquée dans la réplication virale.

Selon lui, l’organisme de réglementation des médicaments du pays a déjà approuvé le favipiravir comme traitement pour les patients infectés par le coronavirus.

Avec le médicament maintenant approuvé, le nouveau médicament sera distribué au Rwanda par des prestataires de soins de santé optant pour un médicament de première qualité.

Les responsables de la santé du Rwanda disent que les versions génériques du favipiravir seront disponibles à mesure qu’elles obtiendront une approbation supplémentaire et seront acceptées comme traitement sûr et efficace pour les patients de la Covid-19.

Lundi, le ministère de la Santé du Rwanda a déclaré que le total du pays était passé à 11.259 cas confirmés, dont 146 décès. Le ministère a déclaré que 40 patients restent dans un état critique, y compris ceux qui portent des respirateurs.

Kigali représente 61% des patients atteints de la Covid-19 signalés dans le pays depuis le 1er janvier, a-t-il conclu.

Centrafrique: un casque bleu rwandais tué

Un soldat de la paix rwandais a été tué et un autre légèrement blessé en République centrafricaine (RCA) lors de nouveaux affrontements avec des groupes armés, a confirmé un communiqué de la mission d’intervention militaire de l’ONU.Le communiqué de la MINUSCA indique que la coalition rebelle a lancé mercredi matin une attaque dans les environs de la capitale, Bangui.

Selon la MINUSCA, les milices armées sont accusées d’abus massifs contre la population locale, en extorquant notamment de l’argent aux marchands et en s’attaquant aux civils.

Elle a déclaré que l’attaque avait été repoussée par les casques bleus, en collaboration avec les forces armées centrafricaines, ajoute le communiqué.

Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en République centrafricaine, par ailleurs patron de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye, a fermement condamné les attaques des groupes armés anti-Balaka, UPC, 3R et MPC et leurs alliés politiques, notamment l’ancien Président de la RCA, François Bozizé.

« La Mission les tient responsables des conséquences de ces violences sur la population civile et souligne que les attaques contre les soldats de la paix peuvent être considérées comme des crimes de guerre et être poursuivies en justice », indique le communiqué.

Au début du mois dernier, le Rwanda a déployé des troupes spéciales de protection en RCA, dans le cadre d’un accord bilatéral sur la défense.

Le déploiement répond au  « ciblage du contingent des Forces de défense du Rwanda (RDF) sous la force de maintien de la paix de l’ONU par des rebelles soutenus par François Bozizé ».

A de nombreuses reprises, les troupes rwandaises en RCA ont été ciblées par des groupes armés dans ce pays.

A l’heure actuelle, la Force de défense du Rwanda est l’un des plus gros contributeurs de troupes à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) depuis 2014.

Rwanda: un test négatif de Covid-19 exigé pour les réservations d’hôtels

Les autorités rwandaises ont donné, hier dimanche, de nouvelles instructions exigeant que toutes les personnes désirant de faire des réservations dans des hôtels à travers le pays présentent un résultat négatif au test Covid-19 dans le cadre des efforts visant à prévenir la propagation de nouvelles infections.En vertu de la nouvelle directive émise par le Rwanda Development Board (RDB), les hôtels vont demander à tous les clients de fournir un résultat de test négatif pris dans les 72 heures avant l’arrivée.

Elle indique également que tous les invités sont priés de présenter un test négatif de réaction en chaîne par polymérase en temps réel SARS-CoV 2 (RT-PCR) ou Antigen Rapid Covid-19.

« Les touristes internationaux entrant dans le pays devront passer un autre test de réaction en chaîne par polymérase (PCR) au coût de 10.000 frw (environ 10 $), tandis que le test de réaction en chaîne par polymérase en temps réel (RT-PCR) est de 50.000 frw (environ 50 $) », a ajouté la directive.

Le Cabinet du président Paul Kagamé a publié la semaine dernière des directives nouvelles et strictes pour ralentir la propagation des nouvelles infections à la Covid-19.

Selon ces directives, tous les rassemblements sociaux, y compris les cérémonies de mariage et les célébrations de toutes sortes, sont désormais interdits dans les lieux tant publics que privés. Les gymnases et les piscines sont également interdits, à l’exception de ceux des hôtels qui ne peuvent être utilisés que par des résidents testés.

Parmi les autres changements majeurs décidés après la réunion du Cabinet présidentiel, figurent la réduction du nombre maximum de personnes qui assistent aux réunions et conférences de 50% de la capacité du lieu à 30%. En outre, tous les participants devront subir des tests Covid-19.

Kigali accueille une réunion sur la sécurité en Afrique de l’Est

Une rencontre de cinq jours sur la sécurité en Afrique de l’Est se tient à Kigali, la capitale rwandaise.Elle réunit les chefs des Armées de la région et entre dans le cadre de la 28ème session ordinaire de la Force en attente de l’Afrique de l’Est (EASF, sigle anglais). La réunion vise  à faire face à la menace croissante du terrorisme dans la région, a expliqué à APA, jeudi à Kigali, une source militaire.

Le président du groupe de travail d’experts, le commandant Moujib Adaine de l’Union des Comores a appelé les délégués à contribuer de manière significative aux délibérations notamment aux points importants comme le projet de budget, le plan d’activités 2021.

Le général de brigade Getachew Shiferaw Fayisa, par ailleurs directeur de l’EASF a fait remarquer que les réunions des organes politiques jettent les bases de la réunion des chefs d’état-major et de la réunion des ministres de la Défense.

La Force d’intervention rapide de l’Afrique de l’Est (EASF) est une organisation régionale dont le mandat est de renforcer la paix et la sécurité dans la région.