Nigeria : 110 civils tués dans une attaque attribuée à Boko Haram

Au moins 110 civils ont été tués, samedi 28 novembre, par des Jihadistes présumés de Boko Haram dans un champ du nord-est du Nigeria, a appris APA dans un bilan communiqué dimanche par l’Organisation des Nations unies (Onu).Cette attaque est considérée comme l’une des plus meurtrières dans cette région, devenue la cible des Jihadistes. « Au moins 110 civils ont été cruellement tués, et de nombreux autres blessés dans cette attaque » a déclaré le coordinateur humanitaire de l’ONU au Nigeria, Edward Kallon.

Initialement chiffré à 43 morts, le bilan est passé dans la matinée de dimanche à 110 morts selon les autorités locales.

Cette attaque s’est produite dans une rizière située à moins de 10 kilomètres de Maiduguri, la capitale de l’Etat du Borno qui abritait les premières élections locales depuis le début de l’insurrection de Boko Haram dans cette région en 2009. Cette attaque meurtrière est attribuée par les autorités locales à Boko Haram qui opère dans cette région avec l’autre groupe dénommée Etat islamique en Afrique de l’Ouest (EIAO, ou ISWAP en anglais). Toutefois, l’Onu n’a pas précisé le nom du groupe Jihadiste dans son communiqué.

Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a « condamné » samedi soir « le meurtre de ces agriculteurs dévoués à leur travail par des terroristes », dans un communiqué. « Le pays entier est blessé par ces assassinats insensés », a-t-il déploré.

En octobre, les combattants de Boko Haram avaient égorgé 22 agriculteurs qui travaillaient dans des champs situés non loin de Maiduguri dans deux attaques séparées.

Depuis l’insurrection de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, on dénombre plus de 36 000 tués et plus de deux millions de personnes ont dû fuir leur foyer.

L’OPEP condamne l’attaque d’une station de distribution de produits pétroliers à Djeddah

-L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a condamné l’attaque terroriste qui a provoqué l’incendie d’un réservoir de carburant dans une station de distribution de produits pétroliers au nord de Djeddah, en Arabie Saoudite, la qualifiant d’ «acte lâche ».« Des actes de sabotage comme celui-ci sont préjudiciables à la sécurité de l’approvisionnement énergétique, tant pour les producteurs que pour les consommateurs, et peuvent entraîner beaucoup d’incertitude et de volatilité. Nous avons été extrêmement heureux d’apprendre que les pompiers ont pu éteindre l’incendie rapidement et qu’il n’y a pas eu de blessés ni de victimes », écrit l’OPEP dans un communiqué.

Selon le secrétaire général de l’OPEP, Mohammad Sanusi Barkindo « la réponse rapide et le fait que l’approvisionnement en combustibles de Saudi Aramco à ses clients n’a pas été affecté, signifient que l’incendie n’a pas eu d’impact significatif sur le marché ».

Cet incendie fait suite au récent incident survenu près d’une plate-forme flottante pour une station de distribution de pétrole à Jizan et à l’attaque terroriste de septembre 2019 contre des installations pétrolières à Abqaiq et Khurais, qui visaient à nouveau à couper l’approvisionnement en énergie et à créer une instabilité sur les marchés pétroliers, ainsi que dans l’économie mondiale.

« L’Organisation s’oppose à tout acte de terreur et de sabotage, et est fermement attachée à la stabilité des marchés et à la nécessité de rester une source d’approvisionnement fiable et sûre pour ses clients dans le monde entier », indique le communiqué de l’OPEP.

Brazzaville hôte du 1er sommet des chefs d’Etat de l’organisation des producteurs de pétrole africains

La capitale congolaise, Brazzaville, abrite en juillet 2021, le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’Organisation des Producteurs de Pétrole Africains (APPO).La décision a été prise lors de la 39e session du Conseil des ministres en charge des hydrocarbures des pays membres de l’APPO, qui s’est réuni le 19 novembre 2020 à Niamey (Niger), informe un communiqué reçu à APA.

« (…) après plusieurs reports, le Conseil a décidé d’organiser le 1er Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de l’APPO au cours du mois de Juillet 2021 à Brazzaville, en République du Congo, pays de siège de l’APPO, sous réserve de l’évolution de la situation de la pandémie de la Covid-19 », informe le texte.

Il souligne que cette 39e session s’est déroulée de façon hybride avec des ministres et chefs des délégations présents à Niamey et via vidéoconférence depuis certaines capitales des pays membres pour les autres ministres qui n’ont pas pu effectuer le déplacement.

Le Conseil des ministres a, unanimement, désigné respectivement les ministres de l’Energie de l’Algérie, Abdelmadjid Atar et le ministre des Ressources Pétrolières et Minérales de l’Angola, Diamantino Pedro Azevedo comme président et vice-président de l’APPO pour l’exercice 2021.

Recours à la science pour renforcer la résilience des agriculteurs africains

Un consortium d’acteurs a lancé, sous l’égide du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique ex-Pilier 4 (PDDAA-XP4), axé sur la science pour renforcer la résilience des agriculteurs au climat.Financé par l’Union européenne et lancé le 12 novembre dernier, le PDDAA-XP4 aidera le Coraf et ses partenaires à tirer parti de la science, des technologies et des innovations, pour faire progresser les objectifs de productivité alimentaire, explique un communiqué reçu ce mercredi à APA.

« Ce projet est conçu pour déployer la science et l’innovation pour arriver à une transformation inclusive, durable et adaptée au climat, de l’agriculture et des systèmes alimentaires connexes en Afrique de l’Ouest et du Centre », a déclaré le Dr Abdou Tenkouano, Directeur exécutif du Coraf cité par le texte.

Le consortium d’acteurs de mise en œuvre comprend le Forum pour la recherche agricole en Afrique (Fara), le Forum africain pour les services consultatifs agricoles (Afaas), l’Association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l’Est et du Centre (Asareca) et le Centre de Coordination de la Recherche et du Développement Agricoles pour l’Afrique Australe (CCARDESA).

Le PDDAA-XP4 est administré par le Fonds international de développement agricole (Fida).

« (…) l’objectif du PDDAA-XP4 est de contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda 2030, en particulier l’objectif 2 (zéro faim), l’objectif 5 (égalité des sexes), l’objectif 10 (réduire les inégalités), l’objectif 12 (consommation responsable) et l’objectif 13 (lutter contre le changement climatique), ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et la Déclaration de Malabo », a expliqué de son côté, Dr Malu Ndavi, Spécialiste technique mondial en chef du Fida.

Le montant total du don de quatre ans est d’environ 30 millions d’Euros pour tous les partenaires d’exécution, avec un cofinancement potentiel du Fida et d’autres organisations.

Le PDDAA-XP4 fait partie du projet Développement de l’Innovation Intelligente grâce à la Recherche en Agriculture (en anglais, Development Smart Innovation through Research in Agriculture, DeSIRA), une initiative de l’Union européenne.

Nigeria: le taux d’inflation culmine à 14,23% en octobre

Le taux d’inflation du Nigeria est passé à 14,23% en octobre dernier, contre 13,71% en septembre, selon le National Bureau of Statistics (NBS).Le BNS a expliqué, dans sa revue mensuelle de l’indice des prix à la consommation, que l’augmentation est de 0,52 point de pourcentage, ce qui est supérieur au taux de 13,71% enregistré en septembre 2020.

Il a expliqué que l’inflation alimentaire a augmenté de 17,38%, contre 16,66% en septembre, tandis que l’inflation de base a également augmenté à 11,14% contre 10,58% en septembre.

Selon le rapport, l’inflation urbaine a atteint 14,81% en glissement annuel, contre 14,31% enregistré le mois dernier, tandis que l’inflation rurale a atteint 13,68%.

Il a noté que des augmentations ont été enregistrées dans toutes les divisions de la classification de la consommation individuelle par fonction qui ont donné l’indice global.

Sur une base mensuelle, l’indice global a augmenté de 1,54% en octobre 2020, ce qui représente un taux de 0,06% supérieur au taux de 1,48% enregistré en septembre 2020.

Le Nigeria signe son acte d’adhésion à la Zlecaf

Le gouvernement nigérian a ratifié son adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a déclaré son Ministre de l’information et de la culture, Alhaji Lai Mohammed.Le ministre a confié mercredi aux journalistes à Abuja que la décision avait été prise lors de la réunion hebdomadaire du Conseil exécutif fédéral présidée par le président Muhammadu Buhari. Il a expliqué qu’avec cette ratification, le Nigeria avait agi avant même la date limite du 5 décembre 2020 fixée pour que tous les pays ratifient leur adhésion.

« Le Ministre de l’industrie, du commerce et de l’investissement a présenté aujourd’hui (mercredi) une note demandant au Conseil exécutif fédéral de ratifier l’adhésion du Nigeria à la Zone de libre-échange continentale africaine. « Vous vous souvenez que le 7 juillet 2019, le Nigeria a signé l’accord de la Zlecaf à Niamey lors de la 12ème Session extraordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA). Et d’ajouter: « La date d’entrée en vigueur aurait dû être juillet 2020, mais en raison de la pandémie, elle a été reportée au 1er janvier 2021, et tous les Etats membres ont eu jusqu’au 5 décembre pour ratifier l’accord.

« C’est précisément ce que le Nigeria a fait aujourd’hui. Le Conseil exécutif fédéral a approuvé la ratification de l’adhésion à la Zone de libre-échange continentale africaine. Elle a été ratifiée et en tant que tel, nous avons battu la date limite du 5 décembre. En effet, nous espérons que d’ici le 1er janvier 2021, l’accord entrera en vigueur », a déclaré jeudi le ministre, cité par les médias locaux.

La Zlecaf été créée par 54 des 55 Etats membres de l’Union africaine. Elle a comme principaux objectifs, la création d’un marché continental unique pour les biens et services, avec la libre circulation des hommes d’affaires et des investissements, et l’accélération de la mise en place de l’Union douanière continentale.

Nigéria : Buhari appelle à la fin des manifestations et annonce des mesures

Le président nigérian Muhammadu Buhari a appelé les jeunes de son pays à mettre fin aux manifestations violentes, demandant l’implication du gouvernement à trouver des solutions dans leurs revendications de manière constructive.Le président Buhari est enfin sorti de son mutisme. Après plus de deux semaines de manifestations contre les violences policières et la mauvaise gouvernance, le chef de l’Etat s’est adressé à ses compatriotes jeudi soir à la télévision. « Il est devenu nécessaire pour moi de m’adresser à vous après avoir entendu de nombreux Nigérians inquiets et conclu une réunion avec tous les chefs de la sécurité », a indiqué Buhari, 77 ans.

 Depuis deux semaines dans plusieurs villes nigérianes, dont Lagos, mégalopole de vingt millions d’habitants et capitale économique du pays, et Abuja, la capitale fédérale, les manifestations ont pris de l’ampleur. Elles ont été déclenchées par une vidéo montrant des policiers abattant un homme de sang-froid.

La Brigade spéciale de répression des vols (SARS) est l’organe public mis en cause dans les exactions. Sa dissolution n’a toutefois pas permis à calmer la furie des manifestants. Des pillages et des incendies d’édifices et institutions publics ont été notés dans plusieurs quartiers, où de nombreuses rues ont été bloquées par des barrages de fortune dressés par des bandes en colère.

Le couvre-feu décrété mardi, dans huit États sur les 36 que comptent le pays, a été renouvelé mercredi de 72 heures. La révolte populaire s’est muée, en effet, en une contestation globale du régime revendiquant la démission du chef de l’Etat fédéral, Muhammadu Buhari, dont le pouvoir est de plus en plus discrédité.  

Mais le président appelle les « jeunes à cesser les manifestations et à engager de manière constructive le gouvernement à trouver des solutions ». Il a indiqué que leur « voix a été entendue haut et fort et nous y répondons ».

Par ailleurs, Buhari a mis en garde ceux qui ont détourné et mal orienté le combat initial, authentique et bien intentionné des jeunes dans certaines parties du pays. Pour lui, la mobilisation ne visait au départ que les excès de certains membres de l’Escouade spéciale de lutte contre les vols (SARS), désormais dissoute.

 Muhammadu Buhari a rappelé que la manifestation pacifique est un droit fondamental des citoyens, consacré notamment par la section 40 de la Constitution et d’autres textes législatifs. Toutefois, a-t-il précisé, ce droit impose aux manifestants la responsabilité de respecter les droits des autres citoyens et la nécessité d’agir dans le cadre de la loi.

 Il s’est dit « profondément peiné que des vies innocentes aient été perdues », ajoutant que « ces tragédies sont injustifiées et inutiles ».

 En outre, le président Buhari a annoncé que des mesures et des initiatives sont prises par son gouvernement et visent principalement les jeunes, les femmes et les groupes les plus vulnérables de la société. Elles comprennent un vaste plan pour sortir 100 millions de Nigérians de la pauvreté dans les dix prochaines années, la création d’un fonds national d’investissement de 75 milliards de nairas destiné à la jeunesse et un fonds de survie pour les micros, petites et moyennes entreprises (MPME).

 En ce qui concerne le bien-être des membres de la police, il a déclaré avoir instruit la Commission nationale des salaires, des revenus et des rémunérations d’accélérer la finalisation de la nouvelle structure salariale. Les émoluments des autres services paramilitaires seront également revus à la hausse.

 Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement fédéral à préserver l’unité du pays et a promis de continuer à améliorer la bonne gouvernance et le processus démocratique.

 « Nous continuerons à veiller à la protection de la liberté et des droits fondamentaux de tous les citoyens. Mais n’oubliez pas que le gouvernement a également l’obligation de protéger les vies et les biens, ainsi que le droit des citoyens de vaquer à leurs occupations quotidiennes librement et à l’abri des actes de violence », a-t-il souligné.

 « Dans ces circonstances, je voudrais appeler les manifestants à prendre note et à profiter des diverses initiatives bien pensées de cette administration destinées à rendre leur vie meilleure et plus significative, et à résister à la tentation d’être utilisés par certains éléments subversifs pour semer le chaos dans le but de tronquer notre démocratie naissante », a invité Buhari, ajoutant qu’il « ne sera pas toléré » les actions contribuant à saper la sécurité nationale et l’ordre public.

Nigeria: les manifestations sanglantes se poursuivent, Buhari muet

La répression par l’armée des manifestations contre les violences policières au Nigeria a causé une dizaine de morts alors que la population attend toujours la sortie officielle du président Muhammadu Buhari.La mobilisation des jeunes a atteint son paroxysme mardi dernier. Selon Amnesty international, les forces de l’ordre ont ouvert le feu et tué au moins 12 personnes, sans compter des centaines de blessés. Les autorités confirment pour leur part la mort de plusieurs personnes sans avancer de chiffres, pendant que les images des violences sont devenues virales.

Les manifestations ont pris de l’ampleur depuis deux semaines dans plusieurs villes nigérianes, dont Lagos, mégalopole de vingt millions d’habitants et capitale économique du pays, et Abuja, sa capitale fédérale. Elles ont été déclenchées par une vidéo montrant des policiers abattant un homme de sang-froid. 

La Brigade spéciale de répression des vols (SARS), incriminée dans les exactions, a été dissoute depuis lors par le gouvernement. Mais cette mesure n’a pas réussi à calmer la furie des manifestants. La révolte populaire s’est muée, en effet, en une contestation globale du régime revendiquant la démission du chef de l’Etat fédéral, Muhammadu Buhari, dont le pouvoir est de plus en plus discrédité.

Le couvre-feu décrété mardi, dans huit États sur les 36 que comptent le pays pour contrer les violentes manifestations, a été renouvelé mercredi de 72 heures. Des pillages et des incendies d’édifices et institutions publics ont été notés dans plusieurs quartiers, où de nombreuses rues ont été bloquées par des barrages de fortune dressés par des bandes en colère.

Selon un éditorial du Monde, le soulèvement de la jeunesse urbaine se nourrit de « l’exaspération après un confinement anti-Covid-19 levé cet été, mais qui a asphyxié l’économie » de la première puissance économique du continent africain.

Le Nigéria est considéré comme l’un des pays les plus inégalitaires du continent. En mai 2017, un rapport d’Oxfam International a révélé que la richesse combinée de cinq plus riches Nigérians, soit 29,9 milliards de dollars, pourrait mettre fin à la pauvreté extrême dans le pays.

Réélu en février 2019 pour un second mandat, le président Buhari inquiète beaucoup de ses compatriotes à cause de son mutisme sur la situation que traverse le pays. Toutefois, le porte-parole de la présidence, Femi Adesina, a lancé un appel au calme, annonçant dans la foulée la mise en place d’un panel et un comité de justice dans plusieurs États de la Fédération. 

Ces instances auront pour mission d’apporter des réponses judicaires concrètes et rapides à la problématique des violences policières, fortement condamnées à l’international.

Outre les stars nigérianes de football Victor Osimhen et Odion Ighalo, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé à « la fin des brutalités et des abus policiers » là où le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a condamné la répression sanglante de la manifestation.

Le candidat démocrate à la présidentielle américaine Joe Biden a également publié hier mercredi un communiqué pour demander au « président Buhari et à l’armée nigériane de cesser sa répression contre les manifestants au Nigeria, qui a déjà causé de nombreux morts ».

Af’Sud : Un grand « prophète » arrêté pour blanchiment d’argent

Shepherd Bushiri, un chef religieux né au Malawi et son épouse Mary ont comparu mercredi devant un tribunal de première instance de Pretoria après leur arrestation pour fraude présumée et blanchiment d’argent d’une valeur de six millions de dollars américains, a indiqué la police.Mary Bushiri a été arrêtée à son domicile, tandis que son mari a été appréhendé mardi après qu’il a apparemment tenté d’échapper à une arrestation, selon la police.

Bushiri, populairement connu sous le nom de Major One ou Prophet Bushiri, s’est ensuite rendu au poste de police de Silverton à Pretoria après l’arrestation de sa femme, a ajouté la police.

Le couple, qui roule sur l’or dirige le Rassemblement chrétien éclairé (ECG), une congrégation évangélique très populaire qui compte des milliers d’adeptes en Afrique du Sud – notamment dans sa base de Pretoria – et dans d’autres pays d’Afrique australe.

Ce n’est pas la première fois que le jeune couple a enfreint la loi, car ils attendent toujours d’être jugés pour des accusations similaires qui leur ont été faites l’année dernière. Ils ont retrouvé la liberté après avoir payé une caution de 6.000 dollars.

Des milliers de partisans étaient au tribunal lors de la comparution du couple mercredi. « Nous sommes ici pour soutenir notre prophète Major One, qui est le seul prophète au monde ». Avant d’ajouter : « C’est un homme de Dieu. Je crois et j’espère qu’il n’est pas coupable. Il est victime du complot du soi-disant diable”, a déclaré l’un de ses partisans. Il a ajouté: « Il n’y a aucun moyen qu’ils puissent l’abattre parce que notre Dieu est vivant et que nous n’avons pas peur ».

Bushiri serait un multimillionnaire avec des missions d’ECG dans les Amériques, en Australie et en Afrique, en plus de financer des entreprises agricoles au Soudan du Sud et de fournir de la nourriture aux Africains dans le besoin en utilisant la branche caritative de son organisation (ECG).

Lorsqu’il ne vole pas dans son jet privé, il remplit le stade FNB de 90.000 places de Soweto, avec ses partisans lors des croisades annuelles nocturnes.

Covid-19: prendre en charge la malnutrition en période de pandémie

Il y a six mois, les termes Covid-19, pandémie, distanciation sociale, isolement et quarantaine ont fait irruption dans le lexique populaire, tout comme le mot malnutrition qui a gagné en notoriété pendant cette période.La malnutrition, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), fait référence à des carences, des excès ou des déséquilibres dans l’apport énergétique et/ou nutritif d’une personne.

Avant la pandémie, la malnutrition était déjà une menace pour la société et un fardeau pour le système de santé.

A la lumière de la pandémie de coronavirus, cependant, la malnutrition et ses implications ont été encore amplifiées. La carence en protéines, une forme de malnutrition, qui résulte d’un manque ou d’une insuffisance de protéines alimentaires, est particulièrement préoccupante.

Une carence en protéines affaiblit le système immunitaire et augmente les risques de maladie et de mort. En outre, cela augmente la sensibilité du corps aux infections. Les perturbations causées par la pandémie ont été ressenties dans tous les secteurs, en particulier dans l’alimentation et la santé.

La chaîne d’approvisionnement alimentaire était gravement menacée, car les agriculteurs, les transporteurs et les vendeurs de produits alimentaires étaient confrontés à des restrictions de mouvement, en raison de la mise en œuvre des protocoles de prévention des infections.

La disponibilité des productions vivrières a chuté, les prix des denrées alimentaires ont augmenté et les revenus des ménages ont chuté.

Naturellement, l’accès réduit à l’approvisionnement alimentaire a un impact sur la disponibilité de la nourriture nécessaire à la croissance et au développement. Lorsque l’apport nutritionnel des individus et des familles est menacé, la santé est inévitablement compromise.

La récente série de webinaires Protein Challenge Series 4 sur le thème « La carence en protéines en période de pandémie » a fourni une plate-forme aux experts médicaux et nutritionnels pour discuter de la façon de gérer la carence en protéines en temps de pandémie.

Cet article traite de certains des points saillants soulevés : augmenter les protéines dans l’alimentation de votre enfant Les mille premiers jours de la vie d’un enfant sont importants et la qualité de l’alimentation et des soins d’un enfant à ce moment est très importante.

En effet, le cerveau se développe au tout début de la vie d’un enfant et une mauvaise alimentation peut causer des dommages irréversibles au cerveau. Pour que le cerveau d’un enfant se développe correctement, chaque repas doit contenir des quantités suffisantes de protéines.

En période de pandémie de Covid-19, la nutrition d’un enfant doit être une priorité.  Utiliser le Kwash-Pap (un mélange de soja, d’arachides, de caroube et de pap) est un moyen efficace de réduire l’incidence du kwashiorkor chez un enfant. 

Planification des repas et éducation nutritionnelle

La carence en protéines est très répandue au Nigeria. Cela est dû en grande partie au manque d’accessibilité, de disponibilité et de prix abordable des produits alimentaires, en particulier des aliments riches en nutriments.

Pour atténuer l’impact de la malnutrition dans la société, en particulier pendant cette pandémie, l’éducation nutritionnelle est cruciale. L’éducation nutritionnelle est nécessaire, car elle permet de savoir quels aliments manger, quel repas est rentable et sain, et aide à renforcer des habitudes saines.

De même, la planification des repas limite les options alimentaires malsaines et permet plutôt de s’assurer que l’on mange une variété d’aliments, de fruits et de légumes.

Explorer les aliments sous-exploités

Il y a des aliments sous-utilisés que nous devons examiner et qui sont facilement accessibles dans notre environnement immédiat

Les aliments tels que le soja, les graines de sésame, les haricots de caroube, les arachides bambara, les graines de melon, les pois cajan, etc. Les légumes verts à feuilles et les fruits comme les œufs de jardin, le concombre, l’ubé (poire africaine), les feuilles d’eau, les feuilles de menthe, les épinards, le shoko (épinards de Lagos), l’ewedu (feuilles de jute) sont de bonnes sources de nutriments très bénéfiques pour l’organisme.

Outre l’utilisation de ces aliments, il est nécessaire de lancer l’agriculture de subsistance. Avec un petit bout de terre agricole, les familles peuvent cultiver certaines des cultures vivrières dont elles ont besoin. Cela réduira la pression sur les aliments disponibles sur les marchés.

En période de pénurie, comme celle que nous avons connue pendant la pandémie, les familles possédant des jardins potagers florissants seront mieux à même de répondre à leurs besoins nutritionnels.

Mettre en œuvre les politiques de la chaîne d’approvisionnement alimentaire Les politiques visant à faciliter le transport des cultures vivrières, en particulier des cultures vivrières riches en protéines, des terres agricoles aux consommateurs, doivent être mises en œuvre rapidement.

En outre, nous avons besoin de politiques qui devront renforcer les chaînes d’approvisionnement locales pour les légumes, les fruits et autres denrées périssables. Pendant le confinement, il y a eu une énorme quantité de gaspillage alimentaire, qui aurait pu être évitée avec un stockage et un traitement appropriés. Pandémie ou non, il est important, et désormais incontournable, de mettre en œuvre des politiques qui promeuvent la production, la transformation, le stockage et la distribution des aliments. Il y a des leçons essentielles à tirer de cette pandémie, la première et peut-être la plus importante étant que les chaînes d’approvisionnement alimentaire doivent être renforcées.

En outre, le gouvernement doit donner la priorité à la nutrition protéique, en assurant l’approvisionnement en protéines alimentaires des ménages et en insistant constamment sur la nécessité d’une alimentation saine. Les moyens de subventionner certains intrants pour la production de cultures riches en protéines et d’améliorer l’accès à des aliments riches en protéines doivent également être envisagés.

Pour agir et briser le cercle vicieux de la malnutrition qui menace l’avenir de l’enfant nigérian, il aurait fallu intervenir il y a 20 ans. Il ne faut plus attendre car le prochain meilleur moment pour agir c’est maintenant. L’auteur Daniel Anomietei est un cadre supérieur, responsable de la recherche et du suivi des médias.

OMC : la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala tout près du but

L’ex-ministre des Finances du Nigéria est désormais la seule africaine en compétition pour le poste de Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qu’elle disputera avec la Sud-Coréenne Yoo Myung-hee.Pour la première fois depuis sa création, en 1995, l’institution va être dirigée par une femme. Elle a dévoilé hier jeudi le nom des deux candidates encore en lice pour succéder au Brésilien Roberto Azevêdo, qui a quitté ses fonctions le 31 août. Ngozi Okonjo-Iweala a réussi à se jouer d’Amina Mohamed, ex-ministre des Affaires étrangères du Kenya, pour aller en finale avec sa concurrente asiatique. 

C’est une déception alors pour Mme Mohamed qui déclarait récemment sur JeuneAfrique avoir « le profil qui convient pour diriger l’OMC ». C’est un revers également pour certains observateurs qui prédisaient un duel 100% africain pour la phase ultime de l’élection. Les deux femmes faisaient en effet figure de favorites depuis que l’Union européenne (UE) et ses 27 pays membres avaient officiellement annoncé soutenir leurs candidatures le 2 octobre. 

En revanche, le continent est toujours en lice, pouvant compter notamment sur les chances bien réelles de l’ancienne directrice générale de la Banque mondiale, 66 ans. Son carnet d’adresses pourrait lui fournir les soutiens nécessaires pour s’imposer dans la dernière ligne droite.

Pour son adversaire sud-coréenne, elle pourrait compter sur un soutien de taille, en l’occurrence la Chine. Yoo Myung-hee, 53 ans, est la première femme à avoir dirigé le ministère du Commerce dans son pays. Durant son mandat, elle a mené les négociations pour la mise en place d’un accord de libre-échange avec la Chine dans les années 1990, avant d’être en poste à l’ambassade sud-coréenne à Pékin.

Annoncé au plus tard pour le 7 novembre, le verdict pourrait être connu « avant », selon Keith Rockwell,porte-parole de l’OMC, qui s’est empressé de contester tout lien avec l’élection présidentielle américaine censée se terminer à la même période.

Nigeria : le président Buhari appelle à la réconciliation nationale

Le président nigérian Muhammadu Buhari a appelé à une réconciliation nationale sincère qui éliminera les perceptions anciennes et dépassées qui n’existent pratiquement plus.Dans son adresse à la nation diffusée jeudi à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance du Nigeria, Buhari a souligné qu’une réconciliation est nécessaire car la nation a toujours mis l’accent sur les « de faille artificielles » qu’on a « laissé inutilement s’envenimer ».

 Il a déploré que des institutions telles que la fonction publique, la police, le système judiciaire, l’armée, aient toutes souffert d’un déclin général. 

Le président Buhari a exhorté les Nigérians à continuer de faire ce qui est juste pour promouvoir l’unité et la compréhension entre les divers groupes ethno-religieux du pays afin d’atteindre les objectifs souhaités de construction de la nation.

 « Chers Nigérians, notre histoire a montré que nous sommes des gens qui ont la capacité de vivre en paix les uns avec les autres. Chers Nigérians, pour réaliser la grande nation que nous désirons, nous devons consolider notre force, accroître notre engagement et nous encourager à faire ce qui est juste et approprié même lorsque personne ne nous regarde. Prenons collectivement la résolution de poursuivre notre voyage au-delà des 60 ans en comprenant clairement qu’en tant que nation, nous sommes plus grands ensemble que de petites unités de nationalités. Par la grâce suffisante de Dieu, nous relèverons les défis temporaires actuels », a-t-il déclaré.

 Il a exprimé son optimisme quant au fait que le Nigeria atteindra les objectifs fixés si les citoyens poursuivent collectivement les aspirations de la nation. 

« Il a été démontré à maintes reprises que les Nigérians de la diaspora excellent souvent dans les domaines de la science, de la technologie, de la médecine, des sports, des arts et dans bien d’autres domaines », a-t-il déclaré.

 De même, la créativité, l’ingéniosité et l’esprit d’initiative des Nigérians au pays ont permis de faire reconnaître leurs efforts dans le monde entier.

 « Ensemble, nous pouvons changer notre situation pour le mieux et, plus important encore, nous pouvons faire beaucoup plus pour nous-mêmes et pour notre pays », a-t-il déclaré.

Nigeria : La grève nationale suspendue

Le Congrès du travail du Nigeria (NLC) et le Congrès syndical (TUC) ont suspendu pour deux semaines la grève prévue lundi à l’issue de la réunion entre les dirigeants des centrales syndicales et le gouvernement nigérian.Selon un communiqué lu par le ministre nigérian du Travail et de l’emploi, Le Dr Chris Ngige, à l’issue d’une session technique qui a débuté tard dimanche et qui a duré jusqu’à 2h30 du matin lundi à Abuja, la décision de suspendre la grève fait suite à un accord conclu entre les deux parties pour éviter une grève nationale qui aurait mis à terre les activités économiques dans le pays.

La réunion a décidé que le gouvernement nigérian allait suspendre la hausse des tarifs de l’électricité et mettre en place un comité chargé d’examiner les rapports contradictoires sur le terrain qui justifiaient la hausse des tarifs de l’électricité.

La réunion a également convenu que la suspension de la hausse des tarifs de l’électricité se ferait pour une période de deux semaines au cours de laquelle le comité devra mener ses enquêtes et présentera son rapport.

Selon le communiqué, le nouveau prix du carburant restera cependant en place, mais le gouvernement a promis d’en faire plus pour améliorer la capacité de raffinage locale, réhabiliter les raffineries nigérianes et poursuivre l’alternative gazière de manière agressive, en fournissant des bus de transport en commun de gaz à travers le pays.

S’exprimant sur les résultats de la réunion, le Président de la CNL, M. Ayuba Wabba, s’est félicité du dialogue avec le gouvernement et des résolutions adoptées.

Il a confirmé que la grève prévue avait été suspendue et qu’il attendait avec impatience les mesures palliatives promises aux Nigérians par le gouvernement, au cours de la réunion.

Il a toutefois averti que même si la grève a été suspendue, les syndicats pourraient la remettre au goût du jour, si le gouvernement ne respecte pas sa propre partie de l’accord dans les deux prochaines semaines.

Nigeria: vers la privatisation de la compagnie pétrolière nationale

Le Nigeria s’achemine vers la privatisation de sa compagnie pétrolière nationale, selon les termes d’un projet de loi émanant du président Muhammadu Buhari, a appris APA lundi.Les détails de la privatisation prévue de la Nigerian National Petroleum Company (NNPC) sont contenus dans un projet de loi sur la réforme pétrolière qui a été modifié l’année dernière.

Le président Buhari a depuis lors envoyé le projet de loi au Sénat qui devra examinera plusieurs amendements portant sur les redevances en eau profonde.

En vertu de ce projet de loi, la NNPC deviendrait alors une société à responsabilité limitée fonctionnant en tant qu’entité n’ayant pas accès aux fonds de l’Etat.

Le projet de loi doit être adopté par le Sénat et la Chambre des représentants pour qu’il devienne loi au Nigeria.

Les lois régissant l’industrie pétrolière et gazière du Nigeria n’ont pas été revues depuis leur élaboration dans les années 1960.

Le gouvernement a déclaré qu’il est temps que ces lois soient examinées pour tenir l’industrie au diapason des changements apportés au partage des richesses pétrolières du pays entre les 36 Etats de la fédération nigériane.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique est le premier exportateur de pétrole brut du continent.

La Cour de la CEDEAO se penche sur les sanctions contre le Mali

Cour de justice de la CEDEAO va entamer ce vendredi le traitement de deux demandes interlocutoires dans une affaire intentée par deux associations maliennes contre la Commission de la CEDEAO et la République de Côte d’Ivoire.L’affaire remet en cause la légalité des sanctions du 18 août 2020 imposées à la République du Mali, à la suite du coup d’Etat militaire contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Dans la demande interlocutoire déposée par la Coalition malienne et l’Association des consommateurs du Mali, toutes deux enregistrées dans le pays, les associations demandent aux ordonnances de la Cour de suspendre les sanctions annoncées par la Commission de la CEDEAO et de traiter avec plus de diligence, le procès de fond contestant les sanctions.

Une déclaration de la Cour indique que dans le procès n° CEW/CJC/APP/36/20, les deux associations ont affirmé que le président de la Commission avait outrepassé ses pouvoirs en imposant les sanctions, puisque la procédure n’était pas conforme aux textes pertinents de la CEDEAO en vertu desquels des sanctions devraient être imposées aux Etats membres pour non-respect de leurs obligations envers la Communauté, étant donné que celle-ci est réservée aux chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté.

Les demandeurs, qui sont représentés par Modibo Diakite, Oumar Tounkara, Abdrahamane Diallo, Maxime Poma et le cabinet d’avocats du SCP d’Avocats DO-FINI CONSULT ont affirmé que les sanctions qui ont été appliquées par leurs voisins : la Côte d’Ivoire et le Niger, avec la fermeture de leurs frontières, avaient un impact négatif sur une population déjà « meurtrie par l’insécurité, la pandémie de Covide-19 ainsi que la mauvaise gouvernance ».

Dans la requête en ouverture déposée devant la Cour le 9 septembre 2020, les associations ont affirmé que les sanctions constituaient non seulement la violation du droit du peuple malien à la liberté de circulation garantie par les textes de la CEDEAO, mais aussi la Déclaration universelle des droits de l’homme, les droits économiques, sociaux et culturels des citoyens maliens dans la Communauté ainsi que leur droit à la non-discrimination.

Selon la déclaration, parmi les réparations demandées figurent une ordonnance de paiement d’indemnisation pour préjudices subis pour un montant d’un million de francs CFA pour chaque individu, un autre de dix millions de francs CFA pour chaque personne morale ainsi que le paiement du même montant pour violation des droits de l’homme. Les associations ont également prié le tribunal d’ordonner à l’Etat de Côte d’Ivoire de verser le franc symbolique aux plaignants pour violation de leurs droits humains par le traitement discriminatoire des Maliens.

« Un panel de trois membres de la cour, composé des honorables juges Dupe Atoki (président), Keikura Bangoura et Januaria Tavares Silva Moreira Costa, entendra l’affaire. La procédure peut être suivie via Zoom en utilisant l’ID: 849 4983 1562 avec le code d’accès : 650799 le vendredi 25 Septembre 2020 à 10 h », ajoute le communiqué.

Nigéria : vers le déploiement de ressources aériennes pour la sécurité maritime

Les ressources aériennes du Nigeria acquises dans le cadre du projet Deep Blue, également appelé Infrastructure nationale intégrée de sécurité et de protection des voies navigables, domiciliées auprès de l’Agence nigériane d’administration et de sécurité maritimes (NIMASA), sont prêtes à être déployées par l’armée de l’air nigériane pour soutenir l’effort de sécurité maritime du gouvernement.Le chef d’état-major de l’armée de l’air du Nigeria, le maréchal Sadique Abubakar, l’a annoncé lors de la visite de travail au siège de l’armée de l’air nigériane à Abuja du directeur général de la NIMASA, le Dr Bashir Jamoh.

 Le directeur général de la NIMASA avait demandé que des dispositions adéquates soient prises pour recevoir et déployer les deux avions de mission spéciale attendus dans le pays dans les prochains mois.

 Tout en félicitant la direction de l’armée de l’air nigériane pour son engagement dans le développement des capacités, le Dr Jamoh a déclaré que la NIMASA était déterminée à assurer le succès du projet Deep Blue avec une coopération adéquate de toutes les parties prenantes.

 « Nous avons reçu deux véhicules aériens sans pilote (UAV), et les deux avions de mission spéciale devraient arriver au Nigeria avant la fin de l’année. Les défis liés à la pandémie de Covid-19 ont retardé la formation spéciale du personnel pour l’utilisation de ces moyens aériens, mais nous avons trouvé un moyen de les contourner. Nous continuerons à rechercher votre partenariat pour sécuriser le domaine maritime nigérian », a déclaré jeudi la NIMASA, citant le Dr Jamoh.

 Le Dr Jamoh a révélé que 17 bateaux d’interception rapides, 15 véhicules blindés et deux navires de mission spéciale faisaient partie des ressources terrestres et maritimes déjà sur le terrain et que tout le monde devait être sur le pont pour sécuriser l’environnement maritime du pays et changer toutes les histoires négatives.

 En réponse, le maréchal Abubakar a déclaré que la NAF avait maintenu une relation cordiale de longue date avec le NIMASA, avec un protocole d’accord sur la surveillance aérienne maritime et le renseignement signé en 2013. Il a ajouté que, bien que le protocole d’accord se soit écoulé, la NAF a continué à jouer un rôle crucial dans la sécurité maritime, en travaillant en étroite collaboration avec la marine nigériane et le NIMASA. 

Le maréchal Abubakar a révélé que la NAF avait récemment créé un groupe de reconnaissance de combat (203 CRG) dans l’État de Gombe, principalement pour faire face aux défis de sécurité dans le Nord-Est et dans d’autres parties du Nord.

 Il a déclaré que les drones qui seraient déployés avec le 203 CRG pourraient être déplacés dans n’importe quelle partie du pays, y compris sur les côtes, en particulier compte tenu de la place cruciale de l’environnement maritime pour la survie du pays.

 « En effet, nous travaillons à la mise en place d’ailes de drones à Lagos, Calabar et Port Harcourt pour aider d’autres agences de sécurité à maintenir la sécurité de l’environnement maritime », a-t-il déclaré.

 Abubakar a assuré au patron de la NIMASA que l’armée de l’air ferait tout ce qui est en son pouvoir pour s’associer à NIMASA sur le projet Deep Blue, assurant que le gouvernement fédéral fait tout ce qui est humainement possible pour sécuriser le Nigeria et sa population.

 Le projet Deep Blue est un projet de sécurité maritime, qui vise à lutter de manière globale contre l’insécurité dans les eaux territoriales et la zone économique exclusive du Nigeria, jusqu’au golfe de Guinée.

Le Nigeria invité à rouvrir ses frontières

Le Groupe du sommet économique nigérian (NESG) a exhorté le gouvernement nigérian à accélérer les actions d’ouverture de ses frontières qui ont été fermées, compte tenu de son impact négatif sur le commerce et l’emploi.Dans un communiqué publié mardi à Abuja et intitulé « Questions d’urgence », le NESG a fait remarquer que le rôle du Nigeria au sein de la CEDEAO ne devaiit pas se limiter à la sécurité et à la diplomatie, « mais doit également exploiter efficacement les opportunités commerciales au sein de la sous-région. Nous appelons également le gouvernement à ratifier l’Accord de libre-échange continental africain, la ZLECA, afin que nous puissions accéder au statut de membre à part entière et prendre la place qui nous revient dans les cycles de négociation ultérieurs ».

« Nous restons fermement convaincus qu’avec les infrastructures nécessaires, l’économie et le peuple nigérians, avec notre capacité d’innovation, notre travail acharné et notre créativité, seront l’un des plus grands bénéficiaires du libre-échange africain et ouest-africain. Cela permettra également une concurrence loyale, des institutions compétentes, l’efficacité et la transparence de nos processus », a estimé le Groupe.

Il a par ailleurs noté avec une vive préoccupation le niveau croissant de pauvreté, de chômage et de sous-emploi au Nigeria, qui est prédominant parmi les jeunes et a été exacerbé par l’impact de la COVID-19 et la chute des prix des produits de base ; il a exhorté à ce que tout en s’efforçant de créer à court terme des emplois partout au pays est louable, l’on redouble d’efforts pour améliorer les compétences, réorganiser et réviser notre programme scolaire.

Le Groupe a déploré la faim croissante parmi la population nigériane, malgré les allocations budgétaires et les énormes sommes d’argent décaissées par la Banque centrale du Nigeria (CBN) dans le cadre du programme Anchor Borrowers.

Il a indiqué que depuis la création de cette administration, l’agriculture et la nécessité de garantir une faim zéro pour les Nigérians ont fait l’objet d’une attention considérable et noté « qu’un énorme écart subsiste dans la satisfaction des besoins alimentaires ».

« De toute évidence, les problèmes, en plus de l’argent, nécessitent donc une refonte complète de la gestion et du soutien du secteur agricole et de tous les secteurs connexes – en vue d’obtenir plus de valeur pour nos investissements », a-t-il poursuivi.

Le NESG a également exprimé sa préoccupation concernant le niveau élevé d’insécurité à travers le pays et son impact sur l’environnement des affaires et les flux d’investissements, ce qui a contribué massivement à la crise alimentaire actuelle, au chômage, à la pauvreté, à l’augmentation des affrontements communautaires, à la montée des effusions de sang et à l’absence de paix et tranquillité dans le pays.

Sur la question des emprunts, le NESG a noté que le Nigeria avait recours à l’emprunt (national ou international) et à l’assouplissement quantitatif des autorités monétaires pour financer l’important déficit, qui a maintenant été aggravé par l’impact de la pandémie de Covid-19.

Le NESG est un groupe de réflexion et de défense des politiques dirigé par le secteur privé, qui promeut une croissance durable et le développement de l’économie nigériane.

La CEDEAO tient un sommet extraordinaire sur la crise au Mali

La Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) tient, ce jeudi 20 août, un sommet extraordinaire sur la situation sociopolitique au Mali.Selon un communiqué de la Commission de la CEDEAO à Abuja, le sommet, qui se tiendra par vidéoconférence, a été convoqué à la suite du coup d’État militaire en République du Mali. 

La CEDEAO a fermement condamné le changement non démocratique de régime car, contraire à son Protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance, indique le communiqué. 

« La Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO a joué un rôle de médiateur dans les crises sociopolitiques et a organisé plusieurs missions de médiation et de paix au Mali », rappelle le document.

L’inflation nigériane pour le mois de juillet s’élève à 12,82%

Le Bureau national des statistiques (NBS) a déclaré que le taux d’inflation du Nigeria pour le mois de juillet 2020 est de 12,82%.Le NBS a déclaré dans son rapport mensuel de l’indice des prix à la consommation (IPC) qui mesure l’inflation, que le taux d’inflation pour le mois de juillet a augmenté de 0,26 points de pourcentage de plus que le taux enregistré en juin 2020 de 12,56%.
 
En variation mensuelle, souligne le bureau des statistiques, l’indice global a augmenté de 1,25% en juillet 2020, soit 0,04% de plus que le taux enregistré en juin 2020, qui était de 1,21%.
 
Il s’agit du taux le plus élevé jamais enregistré dans le pays au cours des 27 derniers mois, alors que les prix des denrées alimentaires et des fournitures médicales continuent de grimper dans le contexte de la pandémie de coronavirus (Covid-19).
 
Selon le rapport, des hausses ont été enregistrées dans toutes les divisions de la Classification de la consommation individuelle par objectif (COICOP) qui ont donné l’indice de référence.
 
Il explique que la variation en pourcentage de l’IPC composite moyen pour la période de douze mois se terminant en juillet 2020 par rapport à la moyenne de l’IPC des douze mois précédents était de 12,05%, soit une hausse de 0,15 point de pourcentage par rapport aux 11,90% enregistrés en juin 2020.
 
« Le taux d’inflation urbaine a augmenté de 13,40% (en glissement annuel) en juillet 2020, contre 13,18% en juin 2020, tandis que le taux d’inflation rurale a augmenté de 12,28% en juillet 2020, contre 11,99% en juin 2020. Sur une base mensuelle, l’indice urbain a augmenté de 1,27% en juillet 2020, soit une hausse de 0,04% par rapport au 1,23% enregistré en juin 2020, tandis que l’indice rural a également augmenté de 1,23% en juillet 2020, soit une hausse de 0,04% par rapport au taux enregistré en juin 2020 (1,19%). La variation moyenne correspondante sur douze mois de l’indice urbain en pourcentage d’une année sur l’autre était de 12,66% en juillet 2020. C’est plus que les 12,50% enregistrés en juin 2020, alors que le taux d’inflation rural correspondant en juillet 2020 est de 11,49%, contre 11,36% en juin 2020 », souligne le rapport.
 
L’indice alimentaire composite, poursuit le document, a augmenté de 15,48% en juillet 2020 contre 15,18% en juin 2020.
 
Cette hausse de l’indice alimentaire, selon le rapport, a été causée par l’augmentation des prix du pain et des céréales, des pommes de terre, des ignames et autres tubercules, de la viande, des fruits, des huiles et graisses et du poisson.
 
« En variation mensuelle, le sous-indice alimentaire a augmenté de 1,52% en juillet 2020, soit une hausse de 0,04 point de pourcentage par rapport au 1,48% enregistré en juin 2020. Le taux annuel moyen de variation du sous-indice alimentaire pour la période de douze mois se terminant en juillet 2020 par rapport à la moyenne des douze mois précédents était de 14,63%, soit 0,17 point de pourcentage par rapport au taux annuel moyen de variation enregistré en juin 2020 (14,46%), » conclut le rapport.

Nigeria : la police traque les armes prohibées

L’Inspecteur général de la police (IGP) du Nigeria, Mohammed Adamu, a ordonné aux commissaires de police des 36 Etats du pays et dans le Territoire de la capitale fédérale (FCT) d’Abuja de prendre immédiatement les mesures appropriées pour identifier, isoler, désarmer, arrêter et poursuivre tout individu ou groupe (s) en possession d’armes à feu prohibées.Le porte-parole du quartier général de la police nigériane, Frank Mba, a indiqué lundi à Abuja dans un communiqué que la directive s’inscrit dans le cadre des préparatifs en vue des prochaines élections au poste de gouverneur dans les Etats d’Edo et d’Ondo, ainsi que des efforts du haut commandement de la police pour freiner la prolifération des armes à feu prohibées dans le pays.

Il a ajouté que la directive est devenue nécessaire dans un contexte d’armement et de mouvements délibérés de voyous politiques et d’autres éléments criminels à travers le pays.

Selon le communiqué, la directive vise également à lutter contre la prolifération et la possession illégale d’armes à feu prohibées dans le pays, ce qui est contraire aux dispositions du chapitre F.28 LFN 2004 de la loi sur les armes à feu.

« Dans le même ordre d’idées, les commissaires de police de tous les Etats de la Fédération et le FCT ont été invités à convoquer immédiatement une réunion de sensibilisation de tous les groupes d’autodéfense et de quasi-services de sécurité répartis dans tout le pays, afin de s’assurer que leurs activités sont en conformité avec les lois existantes guidant leur établissement et leurs opérations », a-t-il déclaré.

Le chef de la police, tout en observant que plusieurs groupes civils, notamment des justiciers, des quasi-Etats et des services de sécurité régionale sous diverses formes se dotent d’armes à feu et d’armes prohibées, en violation des dispositions de la loi sur les armes à feu, note que la tendance, si elle n’est pas contrôlée, posera une grave menace pour la sécurité nationale.

« Le patron de la police enjoint les citoyens à coopérer avec la police dans l’application de cette ordonnance car, elle vise à assurer la sécurité des vies et des biens dans le pays », a ajouté le communiqué.

Buhari signe l’acte de création de l’Agence africaine d’assurance commerciale

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a signé l’acte mettant en place l’Agence africaine d’assurance commerciale qui vise à stimuler l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement.Le Conseiller spécial du Président nigérian pour les médias et la communication, Femi Adesina a indiqué dans un communiqué de presse, reçu mardi à APA, que l’accord et l’agence sont enregistrés auprès du Secrétariat des Nations Unies, conformément à la Charte des Nations Unies.

Selon lui, l’Agence, une fois sur pied, devra s’appuyer sur les efforts multilatéraux antérieurs déployés par les Etats africains en faveur de l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement.

M. Adesina a déclaré que la signature de l’accord vise à atteindre une croissance durable, à promouvoir l’activité économique et à créer un environnement propice au commerce extérieur, ainsi qu’aux investissements transfrontaliers et nationaux.

Rappelant les objectifs et les buts économiques de l’Union africaine, il a souligné qu’il existe plusieurs traités africains d’intégration économique régionale, notamment le Traité instituant le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, le Traité instituant la Communauté de développement de l’Afrique australe et le Traité instituant la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest.

« Le Procureur général et ministre de la Justice, Abubakar Malami, a indiqué dans un mémorandum que la demande de signature du président de l’accord fait suite à la directive du Conseil exécutif fédéral, selon laquelle l’instrument est préparé et transmis pour exécution », poursuit le communiqué.

Washington alerte Abuja de la pénétration d’Al-Qaeda dans le nord-ouest

Les Etats-Unis ont alerté le gouvernement nigérian que le groupe Al-Qaïda est en train de pénétrer dans le nord-ouest du pays.Le quotidien nigérian Vanguard rapporte jeudi que le commandant des opérations spéciales américaines en Afrique, Dagvin Anderson, a déclaré lors de son briefing que le groupe s’étend également à d’autres parties de l’Afrique de l’Ouest.

Dans ses remarques, dont The Cable, une publication locale en ligne, a obtenu du Département d’Etat américain, Anderson a déclaré que les Etats-Unis continueraient à s’associer avec le Nigeria dans le partage de renseignements.

« Nous nous sommes engagés avec le Nigéria et continuons ainsi avec eux dans le partage de renseignements et dans la compréhension de ce que font ces extrémistes violents. Ce partage de renseignements est donc absolument vital et nous restons pleinement engagés avec le gouvernement du Nigeria pour lui permettre de comprendre ce que font ces terroristes, ce que fait Boko Haram, ce que fait l’Etat islamique et Al-Qaïda cherchent à s’étendre plus au sud dans les zones littorales », a-t-il déclaré.

Selon le rapport, M. Anderson a regretté qu’il y ait eu un revers en dépit des succès enregistrés les années précédentes.

Ces derniers temps, il y a eu une recrudescence des attaques terroristes à Kaduna, Katsina, Sokoto et dans d’autres États du nord-ouest.

Covid-19: UBA alloue 200 millions de dollars au secteur pétrolier du Nigeria

Pour assurer au secteur pétrolier nigérian une croissance économique post Covid-19, la United Bank for Africa Plc (UBA) lui a accordé 200 millions de dollars dans le cadre de la facilité de 1,5 milliard de dollars visant à doper la production pétrolière et les revenus du gouvernement. »UBA fournit 200 millions de dollars afin de soutenir la croissance des investissements et les besoins de liquidités. La facilité permettra d’obtenir les capitaux indispensables pour renforcer la capacité de production de la NNPC, qui est d’une importance stratégique pour l’économie nigériane et la principale source de recettes en devises du pays. La position de UBA en tant que Banque d’agent de facilité reconnaît la force du Groupe dans la structuration et le déploiement de financements dans le secteur pétrolier et gazier, ainsi que la profondeur et la liquidité du bilan du Groupe », explique un communiqué reçu à APA. 

La facilité de 1,5 milliard de dollars est structurée en deux tranches. La première tranche de 1 milliard de dollars, remboursable sur une période de cinq ans, sera versée en dollars. La deuxième tranche de 500 millions de dollars sera mise en place en monnaie locale, payable sur sept ans. Les deux facilités seront remboursées sur une allocation de 30 000 barils par jour de pétrole brut de la NPDC. 

S’exprimant sur ce soutien à l’industrie pétrolière nigériane, le président du groupe UBA, Tony O. Elumelu, a déclaré : « Nous vivons l’une des années les plus difficiles sur le plan économique pour le Nigéria. Avec la forte baisse du prix du pétrole et les difficultés occasionnées par la pandémie du Covid-19, le secteur privé doit conjuguer ses efforts et contribuer de manière significative à l’économie. Cette facilité est une preuve claire que UBA soutient des investissements qui amélioreront considérablement la capacité de production du Nigéria et, ce faisant, elle démontre également la force, la profondeur et la sophistication de notre capacité de banque commerciale. Je pense qu’ensemble, en travaillant avec les gouvernements, nous pouvons créer plus d’emplois et plus de richesse pour les gens, non seulement au Nigéria, mais dans toute l’Afrique ».

L’UA appelée à mettre en œuvre le projet africain de TGV

Les participants au webinaire sur le projet de chemin de fer à grande vitesse en Afrique qui s’est tenu le 29 juillet dernier, ont appelé l’Union africaine et les dirigeants du continent à accélérer la mise en œuvre du train à grande vitesse pour soutenir la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).Animé par Olawale Rasheed de la table ronde des chemins de fer africains, le webinaire a été organisé par l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD (AUDA-NEPAD).

Le NEPAD a déclaré lundi que M. Raila Odinga, le Haut représentant de l’UA pour le développement des infrastructures en Afrique, qui a présidé la rencontre, a mis le continent au défi de prêcher par l’exemple, soulignant que « si l’Europe et l’Amérique du Nord pouvaient transformer leurs systèmes ferroviaires à l’époque où ils l’ont fait, l’Afrique peut même faire mieux maintenant ».

M. Odinga a noté les nombreux développements ferroviaires à travers l’Afrique et déclaré que le continent avait consacré beaucoup de temps à la planification. Citant la Zlecaf, le Haut Représentant de l’UA a déclaré que la logistique des transports et l’interconnectivité étaient essentielles au succès du projet, dénonçant la très faible connectivité entre les Africains en raison de la mauvaise connexion des transports.

Le Directeur des infrastructures et de l’énergie de la Commission de l’UA, Cheikh Bedda, a souligné l’importance stratégique du train à grande vitesse pour le développement de l’Afrique. Il a informé les participants à la réunion que la Commission était prête à faire avancer le processus de mise en œuvre.

Tout en notant la perturbation occasionnelle causée par la pandémie de Covid-19, M. Bedda a déclaré que la direction de la commission était déterminée à transformer la pandémie en opportunité, soulignant que la commission était ouverte à une collaboration et un partenariat crédibles pour faire du projet une réalité.

L’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD est l’organe technique de l’Union africaine. Le mandat principal de l’AUDA-NEPAD est de faciliter et de coordonner la mise en œuvre des programmes et projets prioritaires régionaux et continentaux et de promouvoir les partenariats, la mobilisation des ressources, la recherche et la gestion des connaissances. Grâce à l’AUDA-NEPAD, les pays africains ont des opportunités uniques de prendre le contrôle total de leur programme de développement, de travailler plus étroitement ensemble et de coopérer plus efficacement avec les partenaires internationaux.

Corruption : le président de la BAD «innocenté»

Une Commission d’enquête indépendante a, dans un rapport, complètement exonéré de toute faute éthique, le président de la Banque africaine de développement (BAD) Akinwumi Adesina, accusé de corruption, a confirmé mardi une source officielle.Des dénonciateurs anonymes avaient initialement accusé Adesina de détournement de fonds, de traitement préférentiel des Nigérians dans les nominations de haut niveau et de promotion de personnes accusées ou reconnues coupables de fraude et de corruption.

Le panel de trois membres éminents est composé de Mary Robinson, ancienne présidente de l’Irlande, ancienne Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, et présidente des Anciens, un organe mondial de sages soucieux du bien-être du monde.

 Le président de la Cour suprême de la Gambie, Hassan B. Jallow et M. Leonard F. McCarthy, ancien Procureur général et ancien directeur du Bureau des infractions économiques graves.

 En janvier 2020, seize allégations de faute éthique ont été portées contre Adesina par un groupe de dénonciateurs. 

 Les allégations, qui ont été examinées par le Comité d’éthique du Conseil d’administration de la Banque en mars, ont été décrites comme « frivoles et sans fondement ».

 Les conclusions et les décisions du Comité d’éthique ont ensuite été confirmées par le Bureau supérieur du Conseil des gouverneurs en mai, qui a blanchi Adesina de tout acte répréhensible.

 Le rapport du panel indique qu’il « est d’accord avec le Comité (d’éthique) dans ses conclusions concernant toutes les allégations contre Adesina et estime qu’elles ont été correctement examinées et rejetées par le Comité ».

 Le panel donne une nouvelle fois raison à Adesina, en déclarant avoir « examiné les observations du président à leur valeur nominale et les trouve cohérentes avec son innocence et convaincantes ». 

 Les conclusions de la Commission d’enquête indépendante sont décisives et ouvrent désormais la voie à la réélection d’Adesina pour un second mandat de cinq ans en tant que président lors des assemblées annuelles de la BAD prévues du 25 au 27 août.

 Adesina est un technocrate distingué et hautement décoré et un économiste du développement respectée dans le monde entier. 

 Il a reçu le prestigieux Prix mondial de l’alimentation en 2017 et le Prix Sunhak de la paix en 2019 pour son leadership mondial dans le domaine de l’agriculture et de la bonne gouvernance.

Depuis qu’il a pris les rênes de la BAD en 2015, il a introduit plusieurs réformes innovantes, notamment une stratégie de développement High5 ; une restructuration de la banque comprenant l’ouverture de bureaux dans plusieurs pays africains pour se rapprocher de ses clients ; un Forum d’investissement en Afrique qui a attiré 79 milliards de dollars d’intérêts d’investissement dans des projets en Afrique entre 2018 et 2019.

Adesina, ancien ministre de l’Agriculture au Nigeria, a mené avec succès depuis son arrivée à la BAD, une campagne historique d’augmentation générale du capital qui a abouti à la hausse du capital de la banque par ses actionnaires, qui est passé de 93 milliards de dollars à 208 milliards de dollars, en octobre 2019.

Sommet virtuel extraordinaire de la CEDEAO sur le Mali

Les chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) tiennent, ce lundi 27 juillet, un sommet virtuel extraordinaire sur la situation socio-politique au Mali.La Commission de la CEDEAO à Abuja a indiqué dans une déclaration que le sommet se tiendra virtuellement par vidéoconférence. Il fait suite aux résultats des efforts de médiation entamés la semaine dernière à Bamako par cinq dirigeants régionaux pour tenter de mettre fin à la crise, alors qu’un mouvement d’opposition exige la démission immédiate du président Ibrahim Boubacar Keita (IBK).

Une précédente mission diplomatique à Bamako des médiateurs de la Communauté, dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, n’avait pas réussi à résoudre la crise.

Il y a eu des scènes de violence dans les rues de Bamako et d’autres villes du pays où des manifestants de l’opposition avaient affronté les forces de sécurité.

Le chef du mouvement, l’Iman Mahmoud Dicko, a déclaré peu de temps après la médiation de jeudi dernier qu’il ne pouvait pas envisager l’avenir du Mali avec IBK comme président.

Ouverture de la 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO

La 27e réunion du Comité administratif et financier de la CEDEAO a débuté ses travaux ce mardi 14 juillet, a appris APA.Cette réunion, tenue en visioconférence, examinera entre autres l’état des tâches assignées aux institutions communautaires, le rapport de la situation financière de la communauté en 2020 ainsi que le projet de budget révisé des institutions communautaires, renseigne un communiqué de la Commission de la CEDEAO.

Les rapports qui seront présentés lors de la réunion, ajoute le texte, incluront également ceux de l’Auditeur général ainsi que sur le statut de la vision 2050.

« A l’issue de la rencontre de quatre jours, le Comité administratif et financier adoptera un rapport validé émanant des délibérations des participants », conclut le communiqué.

Nigéria : Le président Nigérian Muhammadu Buhari, exprime sa tristesse face au décès de Gon Coulibaly

Le président du Nigéria Muhammadu Buhari a exprimé sa tristesse face à la mort du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.

En effet, le président Buhari a compati avec le président Alassane Ouattara, à travers une déclaration par les médias. Il a également exprimé son soutien envers le gouvernement et le peuple ivoirien face à cette douloureuse perte.

Pour ce faire, dans son message de condoléances, il a mentionné le vide occasionné par  le décès de Gon Coulibaly, à la Côte d’Ivoire. Mais aussi, dans la sous-région ouest-africaine, qui l’avait considéré comme un leader émergent pour les temps nouveaux.

« Son leadership, son sens politique et son sens des affaires, au service du président Ouattara, incarnent la réussite de l’économie et le retour de la paix et de la stabilité après les crises que la Côte d’Ivoire a traversées. Que Dieu bénisse son âme et unifie davantage le pays et son peuple », a déclaré le président Buhari.

Rappelons que Gon Coulibaly, candidat à l’élection présidentielle ivoirienne, est décédé mercredi dernier à l’âge de 61 ans. Sa mort survient quelques jours seulement après son retour de France. En outre, soulignons que ce dernier  y avait passé deux mois pour des soins médicaux.

Nigeria: le président Buhari attristé par le décès du Pm ivoirien

Le président Muhammadu Buhari du Nigeria a appris avec beaucoup de regret la mort du Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly.Dans une déclaration de son Assistant spécial principal pour les médias et la communication, Garba Shehu, le président a compati avec le président Alassane Ouattara, ainsi qu’avec le gouvernement et le peuple de Côte d’Ivoire suite au décès du Pm Coulibaly.

Dans son message de condoléances, le président Buhari a déclaré que le Premier ministre, mort dans l’exercice de ses fonctions a laissé un vide non seulement en Côte d’Ivoire, mais aussi dans la sous-région ouest-africaine, qui l’avait considéré comme un leader émergent pour les temps nouveaux.

« Son leadership, son sens politique et son sens des affaires, au service du président Ouattara, incarnent la réussite de l’économie et le retour de la paix et de la stabilité après les crises que la Côte d’Ivoire a traversées. Que Dieu bénisse son âme et unifie davantage le pays et son peuple », a déclaré le président Buhari.

Coulibaly, candidat à l’élection présidentielle ivoirienne prévue pour octobre, est décédé mercredi ddernier à l’âge de 61 ans. Il est décédé quelques jours seulement après son retour de France, où il avait passé deux mois pour des soins médicaux.  

Nigéria: suspension du président de la Commission des crimes économiques

Le président par intérim de la Commission des crimes économiques et financiers du Nigeria, Ibrahim Magu, a été suspendu.Cette suspension a reçu l’approbation de la présidence de la République, qui a déclaré que l’enquête en cours sur le président en exercice de la Commission des crimes économiques et financiers prouve que personne sous l’administration actuelle n’était au-dessus de tout soupçon. 

Cette suspension fait suite à un panel mis en place par le président Muhammadu Buhari et dirigé par le juge Ayo Salami pour enquêter sur les différentes allégations portées contre Magu. Ce dernier a été interrogé lundi dernier pendant des heures lors de sa comparution devant le panel, à la Villa présidentielle, à Abuja, avant d’être placé en garde à vue. 

Mais selon la chaîne de télévision Channels qui cite une source à la présidence, l’interrogatoire du patron de l’agence anti-corruption devait lui donner l’opportunité de se dédouaner d’allégations pesantes de corruption. L’enquête sur Ibrahim Magu devait renforcer l’engagement de l’administration Buhari en faveur de la transparence et de la responsabilité, et que le titulaire d’une fonction aussi élevée doit être au-dessus de tout soupçon.