Buhari signe l’acte de création de l’Agence africaine d’assurance commerciale

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a signé l’acte mettant en place l’Agence africaine d’assurance commerciale qui vise à stimuler l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement.Le Conseiller spécial du Président nigérian pour les médias et la communication, Femi Adesina a indiqué dans un communiqué de presse, reçu mardi à APA, que l’accord et l’agence sont enregistrés auprès du Secrétariat des Nations Unies, conformément à la Charte des Nations Unies.

Selon lui, l’Agence, une fois sur pied, devra s’appuyer sur les efforts multilatéraux antérieurs déployés par les Etats africains en faveur de l’intégration économique régionale grâce à la coopération en matière de libéralisation des échanges et de développement.

M. Adesina a déclaré que la signature de l’accord vise à atteindre une croissance durable, à promouvoir l’activité économique et à créer un environnement propice au commerce extérieur, ainsi qu’aux investissements transfrontaliers et nationaux.

Rappelant les objectifs et les buts économiques de l’Union africaine, il a souligné qu’il existe plusieurs traités africains d’intégration économique régionale, notamment le Traité instituant le Marché commun de l’Afrique orientale et australe, le Traité instituant la Communauté de développement de l’Afrique australe et le Traité instituant la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest.

« Le Procureur général et ministre de la Justice, Abubakar Malami, a indiqué dans un mémorandum que la demande de signature du président de l’accord fait suite à la directive du Conseil exécutif fédéral, selon laquelle l’instrument est préparé et transmis pour exécution », poursuit le communiqué.

Pourparlers sur le barrage du Nil : l’Egypte et le Soudan menacent de se retirer

L’Egypte a annoncé qu’elle se retirait des discussions sur les modalités de remplissage du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) en construction sur le Nil, a appris APA mercredi.Les pourparlers ont repris lundi ddernier mais semblent bloqués sur le calendrier de remplissage de ce qui devrait être le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.

Le Soudan a également déclaré qu’il allait quitter la table de négociations puisque l’Ethiopie refuse de revenir sur sa proposition de redéfinir un accord sur le partage de l’eau du Nil bleu.

Selon le ministre soudanais de l’Eau et de l’Irrigation, Yasser Abbas, l’Ethiopie a envoyé une lettre insistant sur cette proposition que Khartoum ne peut accepter.

L’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie mènent depuis 2011, des discussions sur l’avenir du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), mais aucun progrès notable n’a été réalisé pour parvenir à un accord global.

On craint en Egypte, et dans une moindre mesure au Soudan, que le grand barrage éthiopien ne compromette leur part de l’eau du Nil, qui est une bouée de sauvetage pour des millions de personnes dans les deux pays situés en aval.

Les pourparlers achoppent toujours sur le calendrier de remplissage du barrage.

L’Ethiopie a récemment célébré la première phase de remplissage du barrage, un geste qui a soulevé l’ire de Egyptiens.

L’UA appelée à mettre en œuvre le projet africain de TGV

Les participants au webinaire sur le projet de chemin de fer à grande vitesse en Afrique qui s’est tenu le 29 juillet dernier, ont appelé l’Union africaine et les dirigeants du continent à accélérer la mise en œuvre du train à grande vitesse pour soutenir la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).Animé par Olawale Rasheed de la table ronde des chemins de fer africains, le webinaire a été organisé par l’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD (AUDA-NEPAD).

Le NEPAD a déclaré lundi que M. Raila Odinga, le Haut représentant de l’UA pour le développement des infrastructures en Afrique, qui a présidé la rencontre, a mis le continent au défi de prêcher par l’exemple, soulignant que « si l’Europe et l’Amérique du Nord pouvaient transformer leurs systèmes ferroviaires à l’époque où ils l’ont fait, l’Afrique peut même faire mieux maintenant ».

M. Odinga a noté les nombreux développements ferroviaires à travers l’Afrique et déclaré que le continent avait consacré beaucoup de temps à la planification. Citant la Zlecaf, le Haut Représentant de l’UA a déclaré que la logistique des transports et l’interconnectivité étaient essentielles au succès du projet, dénonçant la très faible connectivité entre les Africains en raison de la mauvaise connexion des transports.

Le Directeur des infrastructures et de l’énergie de la Commission de l’UA, Cheikh Bedda, a souligné l’importance stratégique du train à grande vitesse pour le développement de l’Afrique. Il a informé les participants à la réunion que la Commission était prête à faire avancer le processus de mise en œuvre.

Tout en notant la perturbation occasionnelle causée par la pandémie de Covid-19, M. Bedda a déclaré que la direction de la commission était déterminée à transformer la pandémie en opportunité, soulignant que la commission était ouverte à une collaboration et un partenariat crédibles pour faire du projet une réalité.

L’Agence de développement de l’Union africaine-NEPAD est l’organe technique de l’Union africaine. Le mandat principal de l’AUDA-NEPAD est de faciliter et de coordonner la mise en œuvre des programmes et projets prioritaires régionaux et continentaux et de promouvoir les partenariats, la mobilisation des ressources, la recherche et la gestion des connaissances. Grâce à l’AUDA-NEPAD, les pays africains ont des opportunités uniques de prendre le contrôle total de leur programme de développement, de travailler plus étroitement ensemble et de coopérer plus efficacement avec les partenaires internationaux.

Le revenu de l’Afrique pourrait accroître de 7% avec la Zlecaf (BM)

La mise en œuvre pleine de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pourrait accroître le revenu régional de 7 %, soit 450 milliards de dollars, selon un nouveau rapport de la Banque mondiale.« La Zlecaf représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d’élargir l’inclusion économique dans cette région. En effet, s’il est pleinement mis en œuvre, cet accord commercial pourrait accroître le revenu régional de 7 % (soit 450 milliards de dollars), accélérer l’augmentation de la rémunération des femmes et sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035 », explique le document.

Le rapport indique en outre que l’obtention de tels résultats sera particulièrement importante au regard des conséquences économiques de la pandémie de Covid-19 qui devrait entraîner jusqu’à 79 milliards de dollars de pertes de production en Afrique en 2020.

Selon l’institution de Bretton Woods, la pandémie a déjà provoqué des perturbations majeures dans les échanges commerciaux sur le continent, notamment pour des biens essentiels comme les fournitures médicales et les denrées alimentaires.

Les mesures de réduction des freins bureaucratiques et de simplification des procédures douanières au sein de la Zlecaf devraient être à l’origine de la plus grande part de la hausse des revenus, note la Banque mondiale.

Elle ajoute que la libéralisation des tarifs douaniers, de même que la réduction des barrières non tarifaires comme les quotas et les règles d’origine, permettrait d’augmenter les revenus de 2,4 %, soit environ 153 milliards de dollars. Les 292 milliards de dollars restants proviendraient de mesures de facilitation du commerce qui limitent les formalités administratives, abaissent les coûts de mise en conformité pour les sociétés commerciales et facilitent l’intégration des entreprises africaines dans les chaînes logistiques mondiales.

« La mise en œuvre réussie de la Zlecaf contribuerait, selon notre source, à amortir les effets négatifs du coronavirus sur la croissance économique, en soutenant le commerce régional et les chaînes de valeur grâce à la réduction du coût des échanges. À plus long terme, l’accord continental ouvrirait aux pays africains des possibilités d’intégration et de réformes favorables à la croissance ».

En remplaçant la mosaïque d’accords régionaux, le rapport souligne qu’en rationalisant les procédures aux frontières et en donnant la priorité aux réformes commerciales, la Zlecaf pourrait aider les pays africains à renforcer leur résilience face à de futurs chocs économiques.

Crise malienne: arrivée à Bamako du président ivoirien Alassane Ouattara

Le président ivoirien Alassane Ouattara est arrivé, jeudi fin de matinée à Bamako où il tentera avec plusieurs de ses pairs de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de trouver une solution à la crise malienne.A sa descente d’avion dans la capitale malienne, le président ivoirien a été accueilli par son homologue malien, Ibrahim Boubacar Kéïta dit IBK.

Selon la présidence ivoirienne, le chef de l’Etat Alassane Ouattara prendra part, aux côtés de plusieurs de ses pairs, à une mission des Chefs d’Etat de la CEDEAO conduite par le Président en exercice de cette organisation, Mahamadou Issoufou, en vue de la résolution de la crise au Mali.

Depuis quelques semaines, le Mali est confronté à une grave crise politique qui oppose le président Ibrahim Boubacar Keïta et ses opposants. Ces derniers réclament son départ immédiat.

La délégation présidentielle, composée notamment de l’Ivoirien Alassane Ouattara, du Nigérien Mahamadou Issoufou, du Ghanéen Nana Akufo-Addo et du Sénégalais Macky Sall, se déplace au Mali suite à l’échec d’une première tentative de médiation de la CEDEAO dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, qui a achevé dimanche une visite débutée le mercredi 15 juillet dernier.

M. Ouattara regagnera Abidjan en fin de journée, ajoute la même source.

Côte d’Ivoire/Transport aérien : mise en place d’un nouveau système obligatoire de déclaration des voyageurs

Le ministère ivoirien des transports a annoncé dans un communiqué transmis samedi à APA, la mise en place d’un nouveau système de de déclaration « obligatoires» des voyageurs du transport aérien pour tous les vols.« Les voyageurs au départ, à l’arrivée et en transit en Côte d’Ivoire seront désormais soumis en plus des mesures sanitaires liées à la Covid-19, au renseignement d’un formulaire de déclaration de déplacement par voie aérienne (DDVA). Ce formulaire est disponible en ligne via l’adresse: deplacement-aerien.gouv.ci», indique dans ce communiqué le ministre Amadou Koné.

 Soulignant le caractère obligatoire de ce document qui est subordonné à l’embarquement et au débarquement des aéronefs, M. Koné  invite les voyageurs à se conformer à ces dispositions « afin de permettre des vols en toute sécurité en cette période de crise sanitaire».

 Le Conseil national de sécurité de Côte d’Ivoire a annoncé le 25 juin dernier,  la reprise des vols internationaux à partir du 1er juillet 2020 suivant le strict respect des protocoles sanitaires liés à la Covid-19. Quant aux vols domestiques, ils ont repris depuis le 26 juin dernier.

Barrage de la renaissance: l’UA exhorte les parties à trouver «une solution amiable»

L’Union Africaine (UA) invite l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan à engager un dialogue franc en vue d’aboutir au règlement du différend sur le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (Gerd).À cet effet, Cyril Ramaphosa, le chef de l’État sud-africain, par ailleurs président de l’UA, a convoqué par visioconférence, le 26 juin dernier, une réunion extraordinaire du Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’Union « afin de débattre des évolutions récentes » dans ce dossier sensible. 

Dans un communiqué reçu ce lundi à APA, l’organisation panafricaine informe que « le Bureau de la Conférence a reçu avec satisfaction le rapport de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA ». Cette étude signale entre autres que « plus de 90 % des problèmes dans les négociations tripartites entre l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan ont déjà été résolus ».

Partant de là, le Bureau de la Conférence a exprimé « sa vive reconnaissance pour l’approche positive et constructive qu’ont adoptée les trois parties dans la recherche d’un règlement pacifique et négocié de toutes les questions en suspens ».

Après avour souligné l’importance d’un « résultat avantageux pour tous, dans un esprit de solidarité et de coopération », cet organe de l’UA a décidé d’insuffler « un nouvel élan aux négociations tripartites » pour une entente sur les problèmes techniques et juridiques qui subsistent.

Pour mettre toutes les chances de son côté, le Bureau de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement a convenu d’élargir le Comité tripartite sur la question du Gerd composé de l’Égypte, de l’Éthiopie et du Soudan. Ainsi, l’Afrique du Sud sera incluse comme observateurs puisqu’elle assure la présidence de l’UA. 

Ce comité sera aussi ouvert aux membres du Bureau de l’UA et à quelques experts de la Commission. Le Comité élargi a une première mission : présenter un rapport à M. Ramaphosa dans un délai d’une semaine.

Au cours d’une réunion prévue dans deux semaines, le rapport du Comité élargi sur le résultat des négociations relatives aux questions en suspens concernant le Gerd sera examiné par le Bureau de la Conférence des Chefs d’État et de gouvernement.

En outre, cet organe s’est félicité de « l’engagement que les trois parties ont pris de s’abstenir de faire des déclarations ou de prendre des mesures qui pourraient entraver ou compliquer le processus mené par l’UA visant à trouver une solution acceptable sur toutes les questions en suspens ».

Durant ses travaux, le Bureau a pris note « du potentiel du projet Gerd pour l’Afrique ». Les participants à la visioconférence ont demandé au Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre note du fait que « l’UA est saisie de la question ».

Tous les membres du Bureau de la Conférence ont pris part à cette réunion. Il s’agit de Felix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo, d’Abdel Fattah al Sisi, président de l’Égypte, d’Uhuru Kenyatta, président du Kenya et d’Ibrahim Boubacar Keïta, président du Mali.

Abiy Ahmad, le Premier ministre éthiopien, et son homologue soudanais Abdalla Hamdok ont, quant à eux, été invités.

Barrage sur le Nil, l’Ethiopie réaffirme sa position à l’ONU

L’Ethiopie a réaffirmé sa position sur son Grand barrage de la Renaissance (GERD) par une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), ont indiqué mardi les médias.La correspondance a été envoyée après que l’Egypte a appelé le CSNU pour la deuxième fois pour lui demander d’intervenir dans les négociations trilatérales sur le GERD.

Dans sa lettre adressée mardi au Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Ethiopie a réaffirmé que son barrage sur le Nil n’était pas une menace pour la paix et la sécurité.

L’Ethiopie s’est déclarée préoccupée par la deuxième demande de l’Egypte au Conseil de sécurité des Nations Unies après avoir interrompu les pourparlers trilatéraux sur le barrage.

Le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Gedu Andargachew, dans sa lettre au Conseil de sécurité, a réaffirmé que le grand barrage éthiopien de la Renaissance ne causerait aucun préjudice aux pays en aval et ne constituerait pas une menace pour la paix et la sécurité.

Les mesures prises par l’Egypte visent à exercer des pressions politiques et diplomatiques sur l’Ethiopie, a rappelé M. Gedu dans sa lettre.

Il est injuste de considérer les accords de l’ère coloniale sur le Nil qui excluaient l’Ethiopie comme point de négociation, a déclaré Gedu.

Gedu a noté, par une lettre, que les négociations en cours étaient basées sur le remplissage des réservoirs du barrage, et non sur les problèmes de partage de l’eau.

L’Ethiopie a réaffirmé son engagement à poursuivre le dialogue sur la base d’une utilisation juste et raisonnable des eaux du Nil et à réaliser le barrage sans nuire aux pays en aval.

C’est à l’Egypte, qui n’a cessé d’intimider l’Ethiopie, d’assumer la responsabilité des menaces potentielles sur la paix et la sécurité concernant la construction du barrage, a expliqué Addis-Abeba au Conseil de sécurité.

Barrage sur le Nil, l’Ethiopie réaffirme sa position à l’ONU

L’Ethiopie a réaffirmé sa position sur son Grand barrage de la Renaissance (GERD) par une lettre adressée au Conseil de sécurité des Nations Unies (CSNU), ont indiqué mardi les médias.La correspondance a été envoyée après que l’Egypte a appelé le CSNU pour la deuxième fois pour lui demander d’intervenir dans les négociations trilatérales sur le GERD.

Dans sa lettre adressée mardi au Conseil de sécurité des Nations Unies, l’Ethiopie a réaffirmé que son barrage sur le Nil n’était pas une menace pour la paix et la sécurité.

L’Ethiopie s’est déclarée préoccupée par la deuxième demande de l’Egypte au Conseil de sécurité des Nations Unies après avoir interrompu les pourparlers trilatéraux sur le barrage.

Le ministre éthiopien des Affaires étrangères, Gedu Andargachew, dans sa lettre au Conseil de sécurité, a réaffirmé que le grand barrage éthiopien de la Renaissance ne causerait aucun préjudice aux pays en aval et ne constituerait pas une menace pour la paix et la sécurité.

Les mesures prises par l’Egypte visent à exercer des pressions politiques et diplomatiques sur l’Ethiopie, a rappelé M. Gedu dans sa lettre.

Il est injuste de considérer les accords de l’ère coloniale sur le Nil qui excluaient l’Ethiopie comme point de négociation, a déclaré Gedu.

Gedu a noté, par une lettre, que les négociations en cours étaient basées sur le remplissage des réservoirs du barrage, et non sur les problèmes de partage de l’eau.

L’Ethiopie a réaffirmé son engagement à poursuivre le dialogue sur la base d’une utilisation juste et raisonnable des eaux du Nil et à réaliser le barrage sans nuire aux pays en aval.

C’est à l’Egypte, qui n’a cessé d’intimider l’Ethiopie, d’assumer la responsabilité des menaces potentielles sur la paix et la sécurité concernant la construction du barrage, a expliqué Addis-Abeba au Conseil de sécurité.

Covid-19 : l’Ethiopie fait don de matériel médical à la Somalie

L’Ethiopie a fait don jeudi de 15 tonnes de matériel médical et de médicaments d’une valeur d’un demi-million de dollars à la Somalie pour l’aider à lutter contre la Covid-19 et d’autres maladies.à la SomalieLe ministre éthiopien des Finances, Ahmed Shide, et le ministre d’État des Affaires étrangères, l’ambassadeur Redwan Hussien, ont remis les fournitures médicales lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Mogadiscio, la capitale somalienne.

Le chef de la diplomate éthiopienne a déclaré que ce don témoignait de la politique étrangère forte de son pays, qui consiste à étendre sa solidarité à ses voisins dans les bons et les mauvais moments.

Les deux responsables se sont également entretenus avec le président de la Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed Farmaajo, au sujet de la coopération bilatérale multiforme entre les deux pays.

 L’Éthiopie a déjà fait don de produits médicaux au Soudan du Sud pour aider la plus jeune nation d’Afrique dans sa lutte contre la pandémie.

Le ministère éthiopien de la Santé a signalé 195 nouveaux cas de Covid-19 sur les 4853 échantillons testés jeudi.

A ce jour l’Ethiopie compte 3.954 cas confirmés de coronavirus dont 2.953 patients sous traitement (27 graves) et  65 décès.

Covid-19 : l’Ethiopie fait don de matériel médical à la Somalie

L’Ethiopie a fait don jeudi de 15 tonnes de matériel médical et de médicaments d’une valeur d’un demi-million de dollars à la Somalie pour l’aider à lutter contre la Covid-19 et d’autres maladies.à la SomalieLe ministre éthiopien des Finances, Ahmed Shide, et le ministre d’État des Affaires étrangères, l’ambassadeur Redwan Hussien, ont remis les fournitures médicales lors d’une cérémonie qui s’est tenue à Mogadiscio, la capitale somalienne.

Le chef de la diplomate éthiopienne a déclaré que ce don témoignait de la politique étrangère forte de son pays, qui consiste à étendre sa solidarité à ses voisins dans les bons et les mauvais moments.

Les deux responsables se sont également entretenus avec le président de la Somalie, Mohamed Abdullahi Mohamed Farmaajo, au sujet de la coopération bilatérale multiforme entre les deux pays.

 L’Éthiopie a déjà fait don de produits médicaux au Soudan du Sud pour aider la plus jeune nation d’Afrique dans sa lutte contre la pandémie.

Le ministère éthiopien de la Santé a signalé 195 nouveaux cas de Covid-19 sur les 4853 échantillons testés jeudi.

A ce jour l’Ethiopie compte 3.954 cas confirmés de coronavirus dont 2.953 patients sous traitement (27 graves) et  65 décès.

Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

L’Union africaine rend hommage à Pierre Nkurunziza

Le président de l’Union africaine Cyril Ramaphosa a rendu hommage mercredi au président burundais Pierre Nkurunziza, décédé mardi 8 juin d’une crise cardiaque à Bujumbura, la capitale de ce pays d’Afrique centrale.Agé de 55 ans, Nkurunziza est décédé mardi dans un hôpital de la capitale burundaise.

 Dans un message adressé au gouvernement et au peuple burundais, M. Ramaphosa, qui est également le président de l’Afrique du Sud, a exprimé ses sincères condoléances au peuple burundais.

 « Le Burundi et toute l’Afrique ont perdu un dirigeant qui était dévoué au développement durable centré sur la population, à l’autosuffisance, à la souveraineté de son peuple et de son pays ainsi qu’à la paix sur le continent », a déclaré le dirigeant sud-africain.

 « C’est sous la direction du président Nkurunziza que le Burundi est devenu l’un des principaux pays contributeurs de troupes à la mission de l’Union africaine en Somalie. Le Burundi a également déployé des troupes en République centrafricaine », a déclaré le président Ramaphosa, qui a salué les bonnes relations bilatérales entre Pretoria et Bujumbura, dans le cadre desquelles l’Afrique du Sud a joué un rôle clé dans le processus de paix au Burundi mené par l’Union africaine, qui a conduit à la signature des accords de paix d’Arusha en 2000.

 M. Nkurunziza a effectué une visite d’État en Afrique du Sud en novembre 2014, au cours de laquelle les deux dirigeants ont signé des accords portant sur la création d’une Commission mixte de coopération (CMC), la coopération culturelle et la décision de créer un conseil d’affaires commun.

 M. Ramaphosa a appelé les Burundais à maintenir la paix et le calme après le décès de Nkurunziza et au lendemain des élections présidentielles, législatives et municipales qui se sont récemment achevées.

L’Union africaine rend hommage à Pierre Nkurunziza

Le président de l’Union africaine Cyril Ramaphosa a rendu hommage mercredi au président burundais Pierre Nkurunziza, décédé mardi 8 juin d’une crise cardiaque à Bujumbura, la capitale de ce pays d’Afrique centrale.Agé de 55 ans, Nkurunziza est décédé mardi dans un hôpital de la capitale burundaise.

 Dans un message adressé au gouvernement et au peuple burundais, M. Ramaphosa, qui est également le président de l’Afrique du Sud, a exprimé ses sincères condoléances au peuple burundais.

 « Le Burundi et toute l’Afrique ont perdu un dirigeant qui était dévoué au développement durable centré sur la population, à l’autosuffisance, à la souveraineté de son peuple et de son pays ainsi qu’à la paix sur le continent », a déclaré le dirigeant sud-africain.

 « C’est sous la direction du président Nkurunziza que le Burundi est devenu l’un des principaux pays contributeurs de troupes à la mission de l’Union africaine en Somalie. Le Burundi a également déployé des troupes en République centrafricaine », a déclaré le président Ramaphosa, qui a salué les bonnes relations bilatérales entre Pretoria et Bujumbura, dans le cadre desquelles l’Afrique du Sud a joué un rôle clé dans le processus de paix au Burundi mené par l’Union africaine, qui a conduit à la signature des accords de paix d’Arusha en 2000.

 M. Nkurunziza a effectué une visite d’État en Afrique du Sud en novembre 2014, au cours de laquelle les deux dirigeants ont signé des accords portant sur la création d’une Commission mixte de coopération (CMC), la coopération culturelle et la décision de créer un conseil d’affaires commun.

 M. Ramaphosa a appelé les Burundais à maintenir la paix et le calme après le décès de Nkurunziza et au lendemain des élections présidentielles, législatives et municipales qui se sont récemment achevées.

Le barrage éthiopien est plus sûr que les barrages soudanais et égyptien (Officiel)

Le ministre soudanais de l’Irrigation et des ressources en eau, Yasser Abbas, a déclaré que le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) est plus sûr que les barrages du Soudan et de l’Egypte.« Le degré de sécurité du barrage Renaissance est meilleur que celui des barrages soudanais et du grand barrage égyptien, selon certaines études », a déclaré M. Abbas aux médias locaux lundi.

 Ceci, a-t-il expliqué, est dû aux matériaux et à la technologie utilisés pour sa construction.

 « Nous ne faisons que défendre nos intérêts, et parfois ils vont de pair avec ceux de l’Egypte ou de l’Ethiopie. Quand nous avons dit que le barrage Renaissance nous était bénéfique, on nous a accusé de prendre parti pour l’Éthiopie », a-t-il indiqué.

 L’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sont en pourparlers depuis quelques années afin de parvenir à un accord sur le barrage. L’Égypte craint que le barrage éthiopien ne réduise ses réserves d’eaux.

 Cependant, l’Éthiopie affirme que le barrage n’a pas été conçu pour nuire aux intérêts de l’Égypte, mais pour produire de l’électricité.

 Dans son discours à la Chambre des représentants du peuple (HPR) lundi, le Premier ministre Dr Abiy a déclaré que l’Éthiopie construit le barrage pour se développer, prospérer et sortir son peuple de la pauvreté, et non pour nuire aux autres.

Le barrage éthiopien est plus sûr que les barrages soudanais et égyptien (Officiel)

Le ministre soudanais de l’Irrigation et des ressources en eau, Yasser Abbas, a déclaré que le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) est plus sûr que les barrages du Soudan et de l’Egypte.« Le degré de sécurité du barrage Renaissance est meilleur que celui des barrages soudanais et du grand barrage égyptien, selon certaines études », a déclaré M. Abbas aux médias locaux lundi.

 Ceci, a-t-il expliqué, est dû aux matériaux et à la technologie utilisés pour sa construction.

 « Nous ne faisons que défendre nos intérêts, et parfois ils vont de pair avec ceux de l’Egypte ou de l’Ethiopie. Quand nous avons dit que le barrage Renaissance nous était bénéfique, on nous a accusé de prendre parti pour l’Éthiopie », a-t-il indiqué.

 L’Éthiopie, le Soudan et l’Égypte sont en pourparlers depuis quelques années afin de parvenir à un accord sur le barrage. L’Égypte craint que le barrage éthiopien ne réduise ses réserves d’eaux.

 Cependant, l’Éthiopie affirme que le barrage n’a pas été conçu pour nuire aux intérêts de l’Égypte, mais pour produire de l’électricité.

 Dans son discours à la Chambre des représentants du peuple (HPR) lundi, le Premier ministre Dr Abiy a déclaré que l’Éthiopie construit le barrage pour se développer, prospérer et sortir son peuple de la pauvreté, et non pour nuire aux autres.

La Côte d’Ivoire célèbre la Journée africaine des frontières mardi

La Journée africaine des frontières qui est célébrée le 07 juin de chaque année par plusieurs pays africains, sera officiellement commémorée en Côte d’Ivoire, mardi prochain autour du thème, «La Covid-19 face aux défis de la sécurité, de l’intégration et du développement frontalier dans l’espace CEDEAO».Selon un communiqué de Diakalidia Konaté, le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) transmis vendredi à APA, le choix du thème de cette célébration traduit la volonté du gouvernement ivoirien d’inscrire la problématique de la gestion des frontières au cœur des axes essentiels du programme socio-économique de la Côte d’Ivoire dans un contexte mondial marqué par la pandémie à la Covid-19. 

Il s’agira non seulement d’informer et de sensibiliser les acteurs frontaliers, les responsables de l’administration et le grand public sur plusieurs thématiques en lien avec la gestion des frontières, mais également à faire la promotion de la coopération transfrontalière dans les espaces transfrontaliers pour y entretenir et renforcer une coexistence pacifique, explique M. Konaté.

 Poursuivant, il annonce que la CNFCI qu’il dirige projette de se doter d’ici la fin  de cette année, d’un document des politique et stratégie nationales de gestion intégrée des frontières. «  Nul doute que cet outil stratégique de prise de décision permettra à la Côte d’Ivoire d’apporter la sécurité, la paix et le développement à ses frontières, notamment aux populations qui y vivent», estime M. Konaté. 

«Les frontières constituent des  lieux d’entrée de la maladie ( la Covid-19) sur notre territoire. C’est pourquoi, votre implication est essentielle pour endiguer ce mal », lance le secrétariat exécutif de la CNFCI aux populations, assurant que l’exécutif ivoirien a fait sa part en prenant les mesures sanitaires et de prévention pour enrayer cette pandémie dans le pays. 

Créée par décret en juillet 2017, la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’ivoire (CNFCI) a pour mission  d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales de gestion des frontières.

La Côte d’Ivoire célèbre la Journée africaine des frontières mardi

La Journée africaine des frontières qui est célébrée le 07 juin de chaque année par plusieurs pays africains, sera officiellement commémorée en Côte d’Ivoire, mardi prochain autour du thème, «La Covid-19 face aux défis de la sécurité, de l’intégration et du développement frontalier dans l’espace CEDEAO».Selon un communiqué de Diakalidia Konaté, le secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire (CNFCI) transmis vendredi à APA, le choix du thème de cette célébration traduit la volonté du gouvernement ivoirien d’inscrire la problématique de la gestion des frontières au cœur des axes essentiels du programme socio-économique de la Côte d’Ivoire dans un contexte mondial marqué par la pandémie à la Covid-19. 

Il s’agira non seulement d’informer et de sensibiliser les acteurs frontaliers, les responsables de l’administration et le grand public sur plusieurs thématiques en lien avec la gestion des frontières, mais également à faire la promotion de la coopération transfrontalière dans les espaces transfrontaliers pour y entretenir et renforcer une coexistence pacifique, explique M. Konaté.

 Poursuivant, il annonce que la CNFCI qu’il dirige projette de se doter d’ici la fin  de cette année, d’un document des politique et stratégie nationales de gestion intégrée des frontières. «  Nul doute que cet outil stratégique de prise de décision permettra à la Côte d’Ivoire d’apporter la sécurité, la paix et le développement à ses frontières, notamment aux populations qui y vivent», estime M. Konaté. 

«Les frontières constituent des  lieux d’entrée de la maladie ( la Covid-19) sur notre territoire. C’est pourquoi, votre implication est essentielle pour endiguer ce mal », lance le secrétariat exécutif de la CNFCI aux populations, assurant que l’exécutif ivoirien a fait sa part en prenant les mesures sanitaires et de prévention pour enrayer cette pandémie dans le pays. 

Créée par décret en juillet 2017, la Commission Nationale des Frontières de la Côte d’ivoire (CNFCI) a pour mission  d’assister le gouvernement dans la conception, la définition et la mise en œuvre des politique et stratégie nationales de gestion des frontières.

Vers des discussions bilatérales sur le barrage éthiopien

Le ministre éthiopien de l’Eau, de l’irrigation et de l’Energie, le Dr Selesh Bekele, s’est entretenu avec son homologue soudanais, le professeur Yassir Abbas Mohammed, sur les moyens de reprendre la négociation trilatérale du controversé barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.Les deux ministres et leur délégation respective ont échangé mercredi leurs points de vue sur les aspects procéduraux de la reprise des négociations trilatérales et sur d’autres préoccupations essentielles de chaque pays. 

Les deux parties ont en outre convenu de tenir de fréquentes réunions bilatérales en vue de la reprise des négociations trilatérales dès que possible. 

Les tensions se sont accrues entre l’Éthiopie et l’Égypte au sujet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) après que l’Égypte a rejeté la nouvelle proposition de l’Éthiopie sur le remplissage du barrage. 

L’Éthiopie a réaffirmé qu’elle commencerait à remplir le réservoir du GERD en juillet prochain lors d’une réunion ministérielle présidée par le Premier ministre Abiy Ahmed il y a trois semaines.

La stratégie de remplissage du barrage a longtemps été la question la plus controversée et pourtant non résolue dans les pourparlers sur le Nil entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan. 

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sammy Shoukry, a soumis une lettre de plainte au Conseil de sécurité des Nations unies par l’intermédiaire de Mohammed Endris, l’ambassadeur égyptien auprès de l’ONU. 

Selon la nouvelle proposition de remplissage de l’Éthiopie, le barrage contiendra 4,9 milliards de mètres cubes d’eau au cours des deux premières années et 13,5 milliards de mètres cubes supplémentaires au cours de la troisième année pour atteindre 595 mètres au-dessus du niveau de la mer. 

Lors d’un briefing avec les hauts fonctionnaires, le ministre de l’irrigation et de l’énergie, le Dr Sileshi Bekele, a déclaré que le remplissage du barrage sera géré sans causer de dommages aux pays en aval, et que l’Éthiopie respecte les directives de gestion de l’eau équitables et rationnelles.

Vers des discussions bilatérales sur le barrage éthiopien

Le ministre éthiopien de l’Eau, de l’irrigation et de l’Energie, le Dr Selesh Bekele, s’est entretenu avec son homologue soudanais, le professeur Yassir Abbas Mohammed, sur les moyens de reprendre la négociation trilatérale du controversé barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.Les deux ministres et leur délégation respective ont échangé mercredi leurs points de vue sur les aspects procéduraux de la reprise des négociations trilatérales et sur d’autres préoccupations essentielles de chaque pays. 

Les deux parties ont en outre convenu de tenir de fréquentes réunions bilatérales en vue de la reprise des négociations trilatérales dès que possible. 

Les tensions se sont accrues entre l’Éthiopie et l’Égypte au sujet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) après que l’Égypte a rejeté la nouvelle proposition de l’Éthiopie sur le remplissage du barrage. 

L’Éthiopie a réaffirmé qu’elle commencerait à remplir le réservoir du GERD en juillet prochain lors d’une réunion ministérielle présidée par le Premier ministre Abiy Ahmed il y a trois semaines.

La stratégie de remplissage du barrage a longtemps été la question la plus controversée et pourtant non résolue dans les pourparlers sur le Nil entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan. 

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sammy Shoukry, a soumis une lettre de plainte au Conseil de sécurité des Nations unies par l’intermédiaire de Mohammed Endris, l’ambassadeur égyptien auprès de l’ONU. 

Selon la nouvelle proposition de remplissage de l’Éthiopie, le barrage contiendra 4,9 milliards de mètres cubes d’eau au cours des deux premières années et 13,5 milliards de mètres cubes supplémentaires au cours de la troisième année pour atteindre 595 mètres au-dessus du niveau de la mer. 

Lors d’un briefing avec les hauts fonctionnaires, le ministre de l’irrigation et de l’énergie, le Dr Sileshi Bekele, a déclaré que le remplissage du barrage sera géré sans causer de dommages aux pays en aval, et que l’Éthiopie respecte les directives de gestion de l’eau équitables et rationnelles.