Bolloré Railways Participe Au Salon Innotrans

Bolloré Railways, à travers ses deux filiales Sitarail et Camrail, participe du 20 au 23 septembre 2022
au salon InnoTrans qui se tient au parc d’exposition de Berlin. L’entreprise saisira cette opportunité pour
aller à la rencontre des acteurs mondiaux du secteur ferroviaire et avancer dans ses projets de
modernisation des lignes de chemin de fer dont elle est concessionnaire.Société binationale opérant entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, Sitarail investit plus de 15 millions d’euros par an pour moderniser ses infrastructures et participer au développement économique et socialdes pays qu’elle traverse. En 2022, elle a notamment fait l’acquisition d’une nouvelle bourreuse – niveleuse – dresseuse d’une valeur de 3 millions d’euros destinée à l’entretien et à la maintenance du chemin de fer entre les deux pays.

Au Cameroun, Camrail investit chaque année plus de 18 millions d’euros pour la modernisation de la voie ferrée et des ateliers ainsi que l’acquisition d’équipements et de matériel roulant. En 2019 et 2021, plus de 15 millions d’euros ont ainsi été investis pour étendre le parc de locomotives de neuf nouveaux modèles General Electric. 

En 2022, la société a annoncé s’être engagée aux côtés de l’État duCameroun pour réhabiliter 567 km de voies sur 6 ans.« Bolloré Railways poursuit ses investissements pour moderniser les réseaux ferroviaires qu’il opère enAfrique subsaharienne. Nous travaillons actuellement sur de nouveaux projets avec la réhabilitation de nouvelles lignes au Cameroun et la modernisation du réseau Sitarail avec l’objectif de fluidifier le passage frontalier des marchandises, améliorer la traçabilité et renforcer la sécurité. » a déclaré Eric Melet, Directeur général de Bolloré Railways. 

À propos de Bolloré Railways

Spécialiste de la construction et de l’exploitation de chemin de fer en Afrique, Bolloré Railways gère et développe deux concessions : Sitarail et Camrail. Concessionnaire de l’exploitation du réseau ferroviaire entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, Sitarail emploie environ 1 500 collaborateurs et transporte en moyenne 200 000 voyageurs ainsi que 1 000 000 de tonnes de fret chaque année. Depuis1999, Camrail est concessionnaire des chemins de fer du Cameroun. 

La société transporte en moyenne 575 000 passagers et 1 500 000 tonnes de fret par an. Avec 1 500 employés directs, 4 000 personnels de la sous-traitance, Camrail développe par ailleurs une politique volontariste des ressources humaines.

Transports aériens: un partenariat entre l’Ethiopie et le Nigeria

Ethiopian Airlines a été choisie comme principal investisseur et partenaire de la nouvelle compagnie aérienne nationale du Nigeria.Nigeria Air est déjà en chantier depuis un certain temps et s’approche lentement d’un lancement complet, en attendant le soutien de partenaires.

Selon un document consulté par APA, le gouvernement fédéral du Nigeria a officiellement choisi Ethiopian Airlines comme partenaire de la compagnie aérienne tant attendue.

L’accord prévoit une participation de 49% pour la compagnie aérienne, à laquelle s’ajoute une participation de 5% du gouvernement, le projet devant être privé-public.

La compagnie aérienne éthiopienne s’en tient notamment à sa politique de ne pas investir de liquidités dans une nouvelle activité. En lieu et place, elle s’appuiera sur ses prouesses techniques, l’abondance d’avions et ses compétences en matière de gestion pour créer Nigeria Air dans les années à venir.

Entre-temps, Ethiopian Airlines a lancé le 18 septembre 2022 des vols directs vers la capitale jordanienne, Amman, à partir de son hub d’Addis Abeba.

La compagnie aérienne assurera des vols trois fois par semaine à destination d’Amman et ces vols seront assurés par des Boeing 737, a indiqué la compagnie dans un communiqué.

« L’inclusion d’Amman dans la carte des routes éthiopiennes portera à 13 le nombre de villes que nous desservons au Moyen-Orient », a déclaré Mesfin Tasew, Directeur général d’Ethiopian Airlines, lors de la cérémonie d’inauguration.

Leader de l’aviation continentale, Ethiopian Airlines se taille la part du lion dans le réseau panafricain de transport de passagers en exploitant la flotte la plus jeune et la plus moderne vers 130 destinations internationales sur les cinq continents.

Mozambique : le Fmi approuve le programme de relance économique

Le Fonds monétaire international (Fmi), va allouer une enveloppe de 63,8 millions de dollars US au Mozambique pour renforcer ses politiques économiques et financières, a annoncé mardi l’institution de Bretton Woods.L’accord sur la Facilité élargie de crédit (FEC) est l’aboutissement des discussions entre les autorités mozambicaines et une délégation du Fmi dirigée par Alvaro Piris qui était dans le pays la semaine dernière.

« L’équipe du FMI est parvenue à un accord au niveau des services avec les autorités mozambicaines sur les politiques économiques et financières qui pourraient soutenir l’approbation de la première revue du programme dans le cadre de l’accord ECF », a indiqué M. Piris dans un communiqué.

L’accord doit être approuvé par le conseil d’administration du Fmi en décembre, ce qui permettrait le décaissement des 63,8 millions de dollars.

M. Piris a déclaré que l’économie mozambicaine continuait de se redresser, le produit intérieur brut réel ayant augmenté de 4,6% en glissement annuel au deuxième trimestre de 2022.

Portée par des améliorations dans les secteurs des services, de l’industrie et de l’agriculture, il s’agit de la plus forte croissance économique enregistrée par le pays depuis le troisième trimestre de 2018.

La hausse des prix mondiaux des produits de base a soutenu un rebond notable des exportations, mais a également fait grimper les coûts des denrées alimentaires, du carburant et du transport.

Principalement alimentée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et la hausse connexe des prix mondiaux des carburants et des denrées alimentaires, l’inflation annualisée a atteint 12,1% en août, son niveau le plus élevé depuis septembre 2017.

Flux financiers illicites: l’Afrique mise sur l’entraide judiciaire

Le continent noir perd jusqu’à 50 milliards de dollars par an à cause des Flux Financiers Illicites (FFI).L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) estime que 1600 milliards de dollars américains sont perdus chaque année en raison des Flux Financiers Illicites (FFI) provenant notamment de la criminalité transnationale organisée.

Le continent noir, avec des pays majoritairement en développement, perd jusqu’à 50 milliards de dollars par an dans les FFI selon le Rapport du Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites (FFI) en provenance de l’Afrique. De nombreux pays  sont ainsi privés de ressources qui auraient pu servir à financer les services sociaux de base tels que la santé, l’éducation…

« Il est clair donc que l’atteinte de nos objectifs de développement durable, passe inéluctablement par notre obligation de lutter contre les flux financiers illicites d’origine très souvent criminelle aussi bien par la prise de mesures préventives que par la répression des faits constitutifs d’infractions notamment de corruption, de trafics de tout genre, d’évasion fiscale, de blanchiment d’argent et surtout la confiscation des avoirs y résultant ou leur recouvrement », a déclaré la Secrétaire général du ministère sénégalais de la Justice, Aissé Gassama Tall.

Mme Tall présidait l’ouverture de l’atelier sur la collaboration des parties prenantes pour la mise en œuvre de la Position africaine commune sur le recouvrement des avoirs (Capar, sigle anglais) qui se tient à Dakar du 19 au 22 septembre 2022.

Face à l’ampleur du phénomène et les dégâts qu’il engendre, la magistrate a souligné la nécessité de mettre en place des institutions efficaces, de structures nationales, régionales et internationales.

Ainsi, a-t-elle indiqué, les actions de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme à travers la mise en œuvre des normes du Groupe d’Action Financière (Gafi), peuvent, à défaut de les juguler, être de puissants leviers pour les atténuer considérablement.

Par ailleurs, pour lutter contre l’évasion fiscale, l’échange d’informations entre pays est crucial, a relevé Mme Tall. « Si des efforts fort remarquables sont en train d’être faits dans le cadre du Forum mondial sur la transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales, ils devraient être renforcés davantage dans le sens de rendre systématiques ces échanges », a-t-elle dit.

De même, a plaidé la SG du département de la Justice, la répression de la corruption internationale devrait être accentuée et les pays ne disposant pas d’un arsenal juridique ou institutionnel dans ce sens, devraient, sans délai, s’y investir.

Poursuivant, Aissé Gassama Tall a fait savoir que les pays ayant déjà été évalués par rapport à l’application de la Convention des Nations unies contre la Corruption, devraient instamment mettre en œuvre les recommandations issues de cette évaluation. Et ceux, n’ayant pas encore fait l’évaluation, se soumettre à un tel exercice et le cas échéant, se conformer à cette Convention.

Toutes ces actions devraient permettre, selon elle, le recouvrement d’avoirs illicites y compris leur rapatriement dans leurs juridictions d’origine afin de contribuer à la lutte contre la criminalité transnationale organisée et générer des ressources additionnelles aux pays en voie de développement.

La nécessaire collaboration judiciaire  

Le phénomène des FFI est une problématique mondiale. Aucun pays ne peut le combattre tout seul, d’où le recours à l’entraide judiciaire qui peine cependant à se matérialiser. « Sur la foi des informations qui nous sont parvenues, relativement à notre juridiction, les échanges d’information à travers le Réseau ARIN WEST AFRICA sont quasi-inexistantes au plan sous-régional et international et ce, malgré l’identification de la plupart des points focaux des pays qui le composent », a regretté l’ancien Agent Judiciaire de l’Etat.  

Or, a-t-elle soutenu, l’accès direct aux fichiers centralisés et le pouvoir de communication constituent la pierre angulaire d’un système efficace de facilitation du dépistage et la saisie des avoirs criminels.

C’est pourquoi, en plus des demandes d’entraide pénale internationale classiques qui sont des canaux puissants de neutralisation des avoirs issus de la criminalité transnationale organisée, Mme Tall a invité les procureurs à se rapprocher de plus en plus en signant par exemple des Memorandums of Understanding (MoU) ou en développant une plateforme d’échanges d’informations entre eux.

Nigeria : hausse de 20% de l’inflation en août

L’inflation a atteint la barre des 20% en août 2022, reflétant la cherté de la vie à laquelle sont confrontées les familles et les entreprises nigérianes.Le Bureau national des statistiques (NBS, sigle anglais) explique qu’il s’agit de la plus forte inflation depuis octobre 2005, le coût des denrées alimentaires atteignant 23,12% en glissement annuel, soit une augmentation de 2,82% par rapport aux 20,30 du mois d’août 2021.

En glissement mensuel, l’inflation a atteint 20,52% en août, contre 19,64% en juillet, poursuit le dernier rapport sur l’Indice des prix des produits de base (IPC) du NBS qui mesure la variation mensuelle moyenne des prix des biens et services.

Selon le NBS, le taux d’inflation a augmenté de 3,52 points de pourcentage par rapport au taux enregistré en août 2021, qui était de 17,01%. Cela signifie qu’en août 2022, le niveau général des prix a augmenté de 3,52% par rapport à août 2021.

La variation en pourcentage de l’IPC moyen pour la période de 12 mois se terminant en août 2022 par rapport à la moyenne de l’IPC pour la période de 12 mois précédente était de 17,07%, soit une augmentation de 0,47% par rapport aux 16,60% enregistrés en août 2021.

Gazoduc Nigéria Maroc : Signature d’un mémorandum entre la CEDEAO, le Nigéria et le Maroc

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Nigéria et le Maroc ont signé ce jeudi 15 septembre à Rabat un mémorandum d’entente pour confirmer leur volonté de concrétiser le mégaprojet de Gazoduc Nigéria-Maroc.Un Mémorandum d’Entente a été signé ce jeudi 15 septembre entre la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest »CEDEAO », représentée par M. Sediko Douka, Commissaire Infrastructure, Energie et digitalisation, la République Fédérale du Nigéria, représentée par Mallam Mele Kolo Kyari, Président Directeur Général de la National Nigerian Petroleum Company Limited « NNPC » et le Royaume du Maroc, représenté par Mme Amina Benkhadra, Directeur Général de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines « ONHYM ».

Selon un communiqué conjoint des trois parties, ce Mémorandum d’entente confirme l’engagement de la CEDEAO et l’ensemble des pays traversés par le gazoduc à contribuer à la faisabilité de cet important projet qui une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des Pays de l’Afrique de l’Ouest et permettra également une nouvelle voie d’exportation vers l’Europe.

Ce projet stratégique participera à l’amélioration du niveau de vie des populations, l’intégration des économies de la sous-région et à l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable, souligne le même communiqué. 

 Le gazoduc aura également des retombées économiques considérables sur la région, en exploitant une énergie propre qui respecte les nouveaux engagements du continent en matière de protection de l’environnement. Le projet permettra ainsi de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.  

Ce gazoduc longera la côte ouest-africaine depuis le Nigeria, en passant par le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie jusqu’au Maroc, et sera connecté au Gazoduc Maghreb Europe et au réseau gazier européen. Cette infrastructure permettra aussi d’alimenter les Etats enclavés du Niger, du Burkina Faso et du Mali.

Ce projet stratégique participera à l’amélioration du niveau de vie des populations, à l’intégration des économies de la sous-région et à l’atténuation de la désertification grâce à un approvisionnement en gaz durable et fiable.

Le gazoduc aura également des retombées économiques considérables sur la région, en exploitant une énergie propre qui respecte les nouveaux engagements du continent en matière de protection de l’environnement.

Le projet permettra de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

Maîtrise de l’inflation : la Bceao relève ses taux directeurs

Le principal taux directeur auquel la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) prête des ressources aux banques passe de 2,25 % à 2,50 %.Le Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a décidé, mercredi 14 septembre 2022, de relever de 25 points de base les taux directeurs de la Banque Centrale, à compter du 16 septembre 2022.

Dans un communiqué parvenu à APA, l’institution monétaire explique que cette décision, qui fait suite à la première hausse des taux intervenue en juin, contribuera à ramener progressivement le taux d’inflation dans l’intervalle cible de la Banque Centrale (1 % à 3 %) sur le moyen terme.

Plus tôt dans la matinée, le nouveau gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, Jean-Claude Kassi Brou, avait assuré que son institution jouera sa partition dans la lutte contre la hausse des prix.

Le gouverneur Brou présidait la 3e session du CPM de la Bceao au titre de l’année 2022, ouverte ce jour au siège de l’institution à Dakar, la première en présentiel depuis le début de la crise sanitaire en 2020.

En juillet 2022, l’inflation a atteint 8,1% dans les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Cette augmentation des prix est consécutive à la baisse de la production vivrière durant la campagne agricole 2021/2022, les difficultés d’approvisionnement de plusieurs marchés du fait de l’insécurité dans certaines zones, l’augmentation des cours des produits énergétiques et des produits alimentaires importés.

« L’inflation demeurerait encore à un niveau élevé, mais devrait se détendre à partir du dernier trimestre, avec l’arrivée des premières récoltes de la campagne vivrière 2022/2023 qui s’annonce meilleure que la précédente », espère la Bceao.

La Gambie paralysée par une grève des transporteurs

Une grève nationale des transports publics gambiens a pratiquement paralysé le trafic pour des milliers d’usagers dans et autour des communes urbaines du pays, a constaté APA mercredi à Banjul.Depuis lundi 12 septembre 2022, les chauffeurs commerciaux ont répondu au mot d’ordre de grève lancé par le Syndicat des transports de Gambie (GTU) en raison d’un grand nombre de problèmes non résolus qui, aux yeux du syndicat, résultent de la passivité du gouvernement.

Selon le président du Syndicat des transports, Omar Ceesay, certains de leurs griefs sont la hausse du prix du carburant, l’augmentation des péages sur le pont de la Sénégambie dans la ville frontalière de Farafenni et la prolifération des postes de contrôle sur toutes les routes carrossables du pays.

Depuis juillet dernier, le prix du carburant à la pompe a augmenté de 69,52 dalasi à 78,76 dalasi pour l’essence et de 64,78 dalasi à 73. 78 pour le diesel, ce qui a poussé les transporteurs à doubler les tarifs pour les passagers qui se plaignent d’avoir à supporter une partie du poids de ces « augmentations insensées ».

De la capitale Banjul à la commune peu peuplée de Bakau, en passant par la métropole urbaine de Serrekunda et ses environs, les voyageurs désemparés ne savent plus où donner de la tête face à la pénurie de véhicules commerciaux pour les emmener au travail ou les aider dans leurs activités commerciales ou sociales.

Leur seule source d’espoir est constituée par quelques chauffeurs de taxis qui ne semblent pas rentrer dans le rang comme l’a ordonné le GTU pour amener le gouvernement à négocier et à réviser les tarifs des carburants qui ont « bâillonné » leur activité.

Ils profitent de la crise causée par la grève pour tripler les tarifs pour les passagers bloqués qui n’ont d’autre choix que de payer pour arriver à leur destination.

Pendant ce temps, le ministère des Transports, des Travaux publics et de la Communication campe sur ses positions, insistant sur le fait que le syndicat des transports devrait envisager de mettre au pas ses chauffeurs qui ont l’habitude de doubler les tarifs bien au-delà de ceux fixés par l’Etat.

En raison de la crise, la Gambia Transport Service Corporation, qui a mis en service une cinquantaine de nouveaux bus en juin 2022, est entrée dans la danse, élargissant sa rotation et fournissant davantage de minibus pour transporter les usagers sur des routes où elle ne s’était jamais aventurée.

Cependant, ces bus n’ont jusqu’à présent pas suffi pour mettre fin aux difficultés de déplacement des citoyens, dont beaucoup critiquent le syndicat des transports. Les détracteurs du syndicat des transports accusent Ceesay et ses acolytes de « sabotage économique criminel ».

Nombreux sont ceux qui, sans avoir de sympathie pour les grévistes, affirment que la seule réponse du gouvernement à leur action est de fournir davantage de flottes de transport pour résoudre l’éternelle crise à laquelle sont confrontés quotidiennement les Gambiens.

Maîtrise de l’inflation : la Bceao jouera sa partition (Gouverneur)

La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) ne compte pas rester passive face à l’inflation qui frappe les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).Dans les pays de l’Uemoa, le rythme haussier de l’inflation s’est maintenu pour ressortir, en glissement annuel, à 7,5% en juin 2022, contre une réalisation de 6,8% le mois précédent. Cette accélération du rythme de progression du niveau général des prix est essentiellement imputable au renchérissement des céréales dans la plupart des pays de l’Union, induit par la baisse de la production céréalière au cours de la campagne 2021/2022, ainsi qu’à l’accentuation des difficultés d’approvisionnement des marchés. Elle est également en lien avec l’envolée des cours internationaux des denrées alimentaires importées par l’Union, exacerbées par le conflit russo-ukrainien.

Cette situation engendre « un effet négatif sur le pouvoir d’achat des populations, sur la compétitivité de nos économies, ainsi que sur la consommation et l’investissement », a déclaré le nouveau gouverneur de la Bceao, Jean-Claude Kassi Brou.

Pour y faire face, la Bceao, « conformément à son mandat et dans les limites fixées par son statut […], jouera sa partition dans la lutte contre la hausse des prix », a assuré M. Brou qui présidait, mercredi au siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest à Dakar, la 3e session du Comité de politique monétaire de l’institution au titre de l’année 2022.

Cette rencontre a été l’occasion pour l’ancien président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (mars 2018-juin 2022) de rappeler que les Etats membres de l’Union, à l’instar des autres pays du continent, traversent des crises profondes consécutives à la pandémie de la Covid-19 et à la guerre russo-ukrainienne.

A ces différents chocs exogènes s’ajoutent la crise sécuritaire et celle liée aux changements climatiques. La première provoque, selon Jean-Claude Kassi Brou, un véritable désastre humanitaire avec des millions de déplacés et perturbe aussi les circuits d’approvisionnement des marchés mais également les budgets des Etats. La seconde, a expliqué le Gouverneur, perturbe le cycle des pluies dont le secteur rural est tributaire et provoque une alternance d’inondations et de vagues de sécheresse préjudiciable au secteur agricole.

« Chacune de ces crises a un fort impact négatif sur le plan humain, social et économique. Depuis 2020, ces crises accroissent les risques sur nos perspectives de croissance économique et créent des tensions inflationnistes dans notre zone et nous éloignent davantage de nos objectifs », a souligné M. Brou.

Cette première session du Comité de politique monétaire en présentiel depuis le début de la crise sanitaire en 2020 permettra de prendre connaissance des rapports soumis par la Bceao afin de parvenir, après délibération, à un consensus sur les mesures à prendre pour assurer une stabilité monétaire dans l’Union pour une croissance équilibrée.

Le comité de politique monétaire analysera également la demande d’admissibilité au refinancement de la banque centrale.

Deux notes sont inscrites en information. La première porte sur le rapatriement des recettes d’exportation à fin juin 2022 « qui reste un des piliers de notre système à savoir la centralisation des réserves de changes ». La seconde note relative à la situation bancaire de l’union à fin juin 2022 est « essentielle pour assurer le financement de nos économies ».

Afrique du Sud : lancement d’une usine de pièces automobiles

Située à KwaDukuza, dans la province du KwaZulu-Natal, l’usine moderne de 35.000 mètres carrés a coûté 30 millions de dollars.Le secteur de l’industrie constitue l’un des piliers du gouvernement sud-africain pour relancer son économie. Le président Cyril Ramaphosa a dû être animé par une joie immense au moment d’inaugurer, hier mardi, l’usine de pièces détachées automobiles de KwaDukuza dénommée Hesto Harnesses.

Cette société, en partenariat avec Yazaki Corporation (Japon), va fabriquer dans la municipalité de la province du KwaZulu-Natal des pièces automobiles destinées aux constructeurs Toyota, Isuzu, Nissan et Ford Motor.

A l’occasion du lancement des activités de la nouvelle usine de 30 millions de dollars, le chef de l’État sud-africain a souligné les politiques gouvernementales mises en  œuvre pour développer les industries prioritaires, comme l’automobile, porteuses de croissance et créatrices d’emplois.

Il s’agit également, a détaillé Cyril Ramaphosa, de l’habillement et du textile, des produits chimiques et plastiques, de l’acier et des métaux, des industries vertes, de l’économie numérique, de l’énergie, des transports, etc.

Hesto Harnesses est une filiale de Metair Investments. La société mère a signé plusieurs contrats avec Ford Afrique du Sud pour soutenir sa stratégie d’expansion dans le pays.

En Afrique du Sud, le secteur automobile était l’un des plus grands bénéficiaires des Investissements Directs Étrangers (IDE). « Nous devons travailler ensemble pour créer de nouvelles opportunités commerciales », a conclu le successeur de Jacob Zuma à la tête de la nation arc-en-ciel.

Ethiopie : baisse de l’inflation pour le 3e mois consécutif

Le taux d’inflation en Ethiopie a continué à chuter pour le troisième mois consécutif, les prix des denrées alimentaires ayant augmenté à un rythme relativement lent en août.Dans son rapport mensuel publié mercredi 14 septembre 2022, l’Agence centrale des statistiques a déclaré que la situation de l’inflation dans le pays est « relativement meilleure » en août par rapport aux situations difficiles aux niveaux national et international.

Le taux d’inflation en glissement annuel est tombé à 32,5%, contre 33,5% en juillet, selon les données de l’Agence centrale des statistiques.

La raison pour laquelle l’inflation a diminué en août 2022 est due au taux d’inflation relativement plus élevé enregistré au cours du même mois l’année dernière.

Une relative stabilité des prix des denrées alimentaires a été observée le mois dernier, indique le rapport, ajoutant que la croissance des prix des denrées alimentaires a ralenti à 33,2% contre 35,5% en juillet.

L’Agence indique que certaines céréales comme le riz, le blé, le maïs et l’huile de cuisson importée ont connu une légère baisse, tandis que les légumes, l’ail et les oignons ont connu une hausse rapide des prix.

Les prix de l’huile alimentaire locale, du beurre, des grains de café et des boissons non alcoolisées ont également augmenté le mois dernier.

Selon le rapport de l’Agence, l’inflation non alimentaire a poursuivi sa récente tendance à la hausse pour atteindre 31,5% en août, contre 30,4% le mois précédent.

Cette hausse est principalement attribuée à l’augmentation des prix de l’alcool et du tabac, des vêtements et des chaussures, de la réparation et de l’entretien des logements, y compris les loyers, du ciment et des tôles ondulées.

L’énergie (bois de chauffage et charbon de bois), l’ameublement, le carburant, les soins médicaux et les bijoux (or) figurent également parmi les articles non alimentaires dont les prix ont augmenté.

Renault Tanger produira son 1er véhicule électrique dès 2023

Renault Group a annoncé, ce mardi, l’affectation à l’usine de Tanger de la fabrication de « Mobilize Duo », véhicule électrique dédié à la mobilité partagée.Cette annonce a eu lieu lors de la célébration du 10ème anniversaire de son installation au Maroc, indique le constructeur automobile dans un communiqué.

Inaugurée le 9 février 2012, l’usine de Tanger s’est imposée comme le catalyseur de la transformation de l’ensemble de la filière automobile marocaine. Symbole du partenariat entre Le Royaume du Maroc et Renault Group, cet anniversaire célèbre l’ensemble des acteurs publics et privés qui travaillent main dans la main pour le développement de la filière industrielle automobile, première filière exportatrice au Maroc depuis 2014, poursuit la même source.

L’usine totalise aujourd’hui plus de 2,3 millions de véhicules produits en 10 ans pour plus de 70 destinations à travers le monde. Son essor demeure indissociable de la success story de la marque Dacia au Maroc et dans le monde avec la production des modèles de renom de la marque : Lodgy et Dokker dans toutes leurs versions, en plus d’être au cœur de la fabrication de toutes les générations de Dacia Sandero, le véhicule le plus vendu aux particuliers en Europe depuis 2017 et best-seller au Maroc, gage du succès du « Made in Morocco », souligne le Groupe.

Et la même source de la rappeler que depuis mai 2021, le site industriel tangérois a accueilli la fabrication de ses premiers véhicules de la marque Renault avec l’arrivée des nouveaux modèles Express et Express Van, offrant ainsi de nouvelles opportunités pour le marché national et international. 

Révolutionnaire et symbole du carbone neutre sans rejet d’effluent industriel, l’usine affirme sa position dans le dispositif industriel du groupe, assure la même source. 

« Nous célébrons, aujourd’hui, un partenariat réussi qui s’ouvre sur des horizons stratégiques et prometteurs. Renault conforte, de nouveau, son rôle d’acteur locomotive du développement de la filière automobile au Maroc ; une filière qui opère à pas sûrs sa transition vers l’électrification et la mobilité durable. Le lancement de la production du 1er véhicule électrique sur les chaînes de Tanger illustre l’attractivité affirmée de la plateforme marocaine. Nous avons les moyens et les compétences de réaliser notre objectif et de relever notre défi », a déclaré à cette occasion le ministre marocain du Commerce et de l’Industrie, Ryad Mezzour. 

L’usine de Tanger, un des piliers du dispositif industriel du groupe, va ainsi accueillir la fabrication de Mobilize DUO. L’introduction de DUO à l’usine de Tanger sera portée par l’investissement d’une nouvelle ligne de montage d’une capacité extensible à 17000 véhicules par an, qui intégrera le process propre à la spécificité d’un véhicule électrique.

Mobilize Duo est une solution de mobilité partagée conçue pour répondre aux besoins des villes et des opérateurs d’autopartage. Véhicule pour deux personnes, 100% électrique, compact et connecté, Mobilize DUO vise à intégrer 50% de matériaux recyclés dans sa fabrication et à être recyclable, en fin de vie, à 95%.

Le Niger veut produire près de 1,5 million tonnes de riz paddy

Le gouvernement veut satisfaire à long terme les besoins et les exigences des consommateurs nigériens.Le Niger vient de lancer sa Stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) 2021-2030. L’objectif de cette nouvelle politique dans la filière est de contribuer, à moyen terme, à une augmentation durable de la production nationale de riz en quantité et en qualité. A long terme, ce pays d’Afrique de l’Ouest veut satisfaire les besoins et les exigences de ses consommateurs et envisager de l’exporter sur les marchés sous régional et international. Le coût de cette stratégie est estimé à 425,8 milliards de FCFA sur les 10 ans dont 286,89 milliards pour la phase 2021-2025 et 139 milliards pour la phase 2026-2030.

La mise en œuvre de cette stratégie permettra d’accroitre la production et la productivité du riz, de promouvoir la transformation, la commercialisation et la compétitivité du riz local, mais aussi d’améliorer l’environnement institutionnel et les capacités techniques et organisationnelles des acteurs.

En termes d’objectif quantitatif, il s’agit de passer d’une production de 127.861 tonnes en 2021 à 1.458.059 tonnes de riz paddy en 2030, soit respectivement, en équivalent riz blanchi de 83.109 tonnes à 947.738 tonnes.

Les principaux impacts de la mise en œuvre de cette stratégie sont la couverture des besoins de consommation de riz blanc à 100% en 2025 et de 132% à l’horizon 2030, la création de 420.000 nouveaux emplois et 2009 nouvelles entreprises de transformation.

Présidant la cérémonie de lancement, le ministre de l’Agriculture, Dr. Alambedji Abba Issa a précisé que, la stratégie nationale de développement de la riziculture est articulée autour de trois axes stratégiques à mettre en œuvre à travers 7 lignes d’actions, 22 résultats attendus et 72 activités opérationnelles.

« La priorité sera accordée aux activités relatives à l’accroissement des superficies exploitées et une meilleure gestion des ressources en eau, la promotion et amélioration de l’utilisation des semences améliorées, des fertilisants et produits phytosanitaires. A cela s’ajoutent la mécanisation de la riziculture, l’amélioration de la qualité du riz local par l’utilisation de matériels et équipements de traitements post-récolte adéquats, la promotion de l’accès du riz local au marché national et sous régional », a indiqué Dr Abba.

L’accent sera également mis sur la promotion de l’accès des acteurs aux crédits, le renforcement des capacités opérationnelles des acteurs de la filière (transport, décorticage, stockage, transformation, commercialisation), et la recherche et diffusion des technologies innovantes de production du riz.

La BM accord un prêt de plus de 236 millions d’euros pour le développement du Nord-Est du Maroc

Le Maroc et la Banque mondiale ont signé, lundi à Rabat, un accord de prêt d’un montant de 236,7 millions d’euros pour le financement du projet de Développement économique du Nord-Est du Maroc. a été signé, lundi à Rabat, par la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah et le Directeur du Département Maghreb et Malte au Bureau régional du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) de la Banque mondiale (BM), Jesko Hentschel. Signé par la ministre marocaine de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah et le Directeur du Département Maghreb et Malte au Bureau régional du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) de la Banque mondiale (BM), Jesko Hentschel, cet accord de prêt fait suite à la rencontre entre la ministre marocaine et le Vice-Président pour la région MENA à la Banque mondiale, Ferid Belhaj, qui effectue une visite de travail au Maroc les 12 et 13 septembre 2022, indique un communiqué du ministère de l’Économie et des Finances.

A cette occasion, la ministre de l’Économie et des Finances a remercié la Banque mondiale pour l’appui et l’accompagnement, tant financier que technique, que cette institution apporte au Maroc pour la concrétisation des chantiers de réformes prioritaires lancés sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi, dont le programme de généralisation de la protection sociale, la réforme du secteur public et les stratégies sectorielles de nouvelle génération, ajoute la même source.

Pour sa part, le Vice-président de la Banque mondiale pour la région MENA s’est félicité de l’excellence des relations de coopération entre la BM et le Maroc, soulignant à cet égard, la disposition de la Banque à poursuivre son soutien aux efforts de développement économique et social du Royaume. Les deux parties ont réaffirmé, par ailleurs, leur volonté commune de réussir l’organisation des prochaines Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI), prévues en octobre 2023 à Marrakech.

En marge de cette réunion, la Banque mondiale a présenté son Rapport sur le Climat et le développement au Maroc, élaboré en collaboration avec le ministère de l’Economie et des Finances et le ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable, note le communiqué.

Mauritanie : Akinwumi Adesina en visite de travail

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) rencontrera notamment le chef de l’État Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani.Ce 12 septembre, la Mauritanie accueille Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), dans le cadre d’une visite de 72 heures. À Nouakchott, le Nigérian s’entretiendra avec le président mauritanien et son ministre des Affaires économiques et de la Promotion des secteurs productifs, Ousmane Mamoudou Kane. Ce dernier représente également son pays au sein du Conseil des gouverneurs de la Bad.

Au cours de son séjour, indique un communiqué reçu ce lundi, Akinwumi Adesina va « renouveler l’engagement » de l’institution financière auprès d’un pays avec lequel elle entretient des relations depuis plus d’un demi-siècle.

En Mauritanie, les opérations de la Bad couvrent entre autres les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, des transports, du développement humain et de la finance. Son portefeuille actif s’élève à plus de 300 millions d’euros d’engagements.

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement est également attendu à Nouadhibou, dans le Nord du pays, pour y visiter les ports de pêche et minéralier. Auparavant, il discutera avec des représentants du secteur privé et des acteurs du développement.

Luxe: Macky Sall reçoit le groupe Channel

Le groupe de luxe français va organiser son prochain défilé Métiers d’art 2022/23 à Dakar, en décembre. Une première en Afrique.Le président sénégalais, Macky Sall a reçu vendredi 9 septembre une délégation du groupe de luxe français Channel.
La célèbre marque de haute couture, parfumerie et autres produits de luxe, va organiser son prochain défilé Métiers d’art 2022/23 dans la capitale du Sénégal, Dakar, le 6 décembre prochain. 
Depuis la collection 2018/19, dévoilée à New York en décembre 2018, la marque tricolore n’avait plus présenté sa collection dédiée à ses savoir-faire en dehors de la France, à l’exception de quelques shows  répliques, comme celui qui s’est déroulé il y à quelques-uns mois à Florence.
Après le dernier défilé Métiers d’art signé par Karl Lagerfeld en 2018, Channel avait choisi Paris et le Grand Palais l’année suivante.
En raison de la pandémie de Covid19 et des restrictions qui avaient suivi, la marque de luxe a ensuite présenté sa collection à travers un film tourné au Château de Chenonceau, situé en Touraine, et en décembre 2021, le show s’est tenu au 19M, le nouvel espace du groupe réunissant ses artisans du luxe aux portes de la capitale française.
 
Chanel a présenté par le passé cette collection dédiée à l’artisanat, entre autres, à Tokyo, New York, Shanghai ou encore Édimbourg. Elle s’apprête à s’envoler à nouveau, cette fois pour le Sénégal. Une première en terre africaine, un marché émergent promoteur où la grande maison de luxe française entend mettre un pied, y compris en faisant du partage de savoir-faire avec des acteurs locaux comme la manufacture des arts décoratifs de Thiès, à 70 kilomètres de Dakar.

« En choisissant Dakar, la maison entend faire résonner les savoir-faire de ses métiers d’art avec l’énergie artistique et culturelle de la ville », explique le célèbre groupe français dans un communiqué.

«L’échec des collectivités locales freine la croissance» (Ramaphosa)

Le président sud-africain veut que les actions des collectivités locales reflètent les aspirations des populations.Rendre performants les gouvernements locaux de son pays, c’est le souhait du chef de l’Etat de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, qui estime que « si
les collectivités locales ne sont pas performantes, la création d’emplois et la croissance économique sont impactées ».

Le président s’exprimait devant les délégués de la conférence du Conseil des maires de l’Association sud-africaine des collectivités locales (SALGA), qui s’est tenue jeudi au centre de convention international d’East London.

« L’échec d’un gouvernement local n’est pas lié au fait que les attentes de notre population ne sont pas satisfaites. L’échec du gouvernement local a un impact direct et matériel sur la croissance économique et les emplois », a déclaré M. Ramaphosa, affirmant que « nous ne pouvons pas réaliser une Afrique du Sud de prospérité commune, où la vie de chaque personne est améliorée, sans une économie forte ».

Il a ajouté que « lorsque les routes sont mal entretenues, les gens ne peuvent pas se rendre au travail, et les produits et autres biens ne peuvent pas atteindre les marchés ».

Lorsque d’importantes infrastructures sociales « ne sont pas entretenues, les enfants ne peuvent pas aller à l’école, les gens ne peuvent pas accéder aux soins de santé, et les foyers sont souvent privés d’eau ou d’électricité », a déploré le dirigeant sud-africain.

Pour inverser la tendance, il a invité les conseils municipaux à utiliser les instruments constitutionnels et législatifs mis à leur disposition pour améliorer leur fonctionnement afin de travailler pour la population.

Niger-Etats-Unis : un nouveau Compact du MCC en formulation

L’objectif de ce Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC) est de faciliter et fluidifier les échanges commerciaux entre Niamey et Washington.Une importante délégation du gouvernement nigérien conduite par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Hassoumi Massoudou, a séjourné aux Etats-Unis dans le cadre des négociations pour la formulation d’un nouveau Compact du Millenium Challenge Corporation (MCC).

Lesdites négociations se sont précisément tenues du 24 juillet au 01 août 2022 à Washington entre le gouvernement américain et la délégation du gouvernement du Niger.

« Le MCC et le gouvernement du Niger sont déjà en partenariat dans un Compact bilatéral entré en vigueur le 25 Janvier 2018, avec l’objectif de contribuer à la réduction de la pauvreté à travers une croissance économique durable. Un partenariat qu’elle a qualifié de solide et mis en œuvre conformément aux engagements pris par chacune des deux parties », a rappelé la vice-présidente du MCC, Kyeh Kim.

Elle a salué l’engagement démontré du Niger dans le renforcement de la bonne gouvernance, la liberté économique et les investissements dans le capital humain. Cet engagement soutenu, selon elle, a valu à ce pays sahélien d’être sélectionné pour élaborer un nouveau programme compact avec pour la première fois une dimension régionale.

Pour Kyeh Kim, les réformes mises en œuvre dans le cadre du Compact bilatéral (réforme du secteur des engrais, de l’entretien routier, du système statistique national, sur le financement de la santé animale et la connaissance des ressources en eaux souterraines) ont eu des multiples avantages pour la population nigérienne.

Pour sa part, le chef de la diplomatie a affirmé que la coopération entre les Etats Unis et le Niger, ancienne, est l’une des plus dynamiques entre son pays et la communauté internationale.

C’est une coopération qui couvre plusieurs domaines, allant de la défense à l’éducation nationale en passant par l’économie, la politique, l’agriculture, l’élevage et le transport.

« S’agissant des trois derniers secteurs, dira le ministre des Affaires étrangères, les Etats-Unis (à travers le MCC) et le gouvernement du Niger, avaient signé ici même en juillet 2016, un accord Compact d’un montant de 442,6 millions de dollars (soit 253 milliards F CFA) visant à améliorer l’accès à l’eau pour accroitre la production agricole et la construction des routes pour favoriser l’accès aux marchés. La mise en œuvre de ce programme, une fois terminée, va améliorer les conditions de vie de près de 4 millions de Nigériens, et contribuer de manière significative à la transformation qualitative de notre économie ».

Il a indiqué que l’autorisation accordée au Niger d’entamer la formulation d’un nouveau compact, alors que le premier n’est pas encore achevé, est le signe de la confiance réciproque entre le MCC et le gouvernement nigérien.

Pour la levée des sanctions américaines sur le pétrole sud-soudanais

Les investissements dans les projets pétroliers et gaziers ont diminué et les sanctions ont réduit l’intérêt pour le premier cycle d’octroi de licences du pays.Depuis quatre, les États-Unis ont imposé des sanctions à l’industrie pétrolière du Soudan du Sud. L’objectif de la décision de Washington était d’empêcher l’argent du pétrole de financer la guerre civile qui faisait rage depuis 2013.

En réduisant la capacité des entreprises et des organisations à fournir des revenus au gouvernement sud-soudanais, les responsables américains ont estimé qu’ils pourraient faire pression sur le président Salva Kiir pour qu’il mette fin au conflit qui sévit dans son pays.

« Que vous croyiez ou non que les sanctions aient contribué à la paix, la guerre a bel et bien pris fin. Les chefs de gouvernement ont signé un accord de paix en 2018 et formé un gouvernement unifié en 2020. Pourquoi, alors, les sanctions qui devaient mettre fin à la guerre restent-elles en place ? », s’interroge NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, dans un communiqué reçu à APA.

Selon lui, ce qui était initialement destiné à faire du bien fait maintenant du mal. Car les sanctions entravent les investissements étrangers dans les projets pétroliers et gaziers du Sud-Soudan et, de ce fait, empêchent le pays d’exploiter ses ressources naturelles (3,5 milliards de barils de réserves pétrolières prouvées) au profit de sa population.

« Les sanctions font qu’il est inutilement difficile pour le Soudan du Sud d’utiliser le pétrole et le gaz pour favoriser la croissance économique, créer des emplois et des opportunités commerciales, renforcer les capacités et – ce qui est particulièrement important – développer des programmes de conversion du gaz en électricité capables de réduire la grande pauvreté énergétique du pays », poursuit M. Ayuk.

Les sanctions américaines sur la production pétrolière et gazière du Sud-Soudan ont visé 15 entreprises et unités gouvernementales, allant des compagnies pétrolières internationales et locales opérant au Soudan du Sud au ministère du Pétrole et à la Nile Petroleum Corporation (Nilepet), la compagnie pétrolière et gazière nationale du pays.

Agriculture : le Nigeria et la Pologne signent un accord

Les deux pays s’engagent à lutter contre l’insécurité alimentaire et à renforcer leur coopération économique.Le président Muhammadu Buhari a déclaré que le Nigeria veut accroître le commerce avec la Pologne, après six décennies de relations bilatérales. « Nous aimerions voir une augmentation du niveau des échanges commerciaux, car ils restent relativement faibles malgré la longue période de relations entre nos deux pays », a affirmé, mardi, le président Buhari, après une réunion à huis clos avec le président polonais, Andrzej Duda.

S’exprimant lors d’une conférence de presse conjointe avec le président Duda, qui effectue une visite d’État de deux jours au Nigeria, M. Buhari s’est dit satisfait de la coopération fructueuse avec la Pologne dans les domaines de l’éducation et de la défense.

En ce qui concerne l’agriculture, qui est l’un des domaines prioritaires du gouvernement nigérian, le chef de l’Etat a estimé que la coopération dans ce domaine va profiter aux deux nations, surtout dans ce contexte d’insécurité alimentaire mondiale provoquée par le conflit russo-ukrainien.

Compte tenu des nombreux défis mondiaux, le président Buhari a déclaré que son pays souhaite développer de nouveaux mécanismes de coopération, notamment des dialogues stratégiques réguliers et des consultations politiques, afin de couvrir non seulement les relations bilatérales, mais aussi d’aborder les questions régionales et internationales.

« Notre coopération en matière d’éducation a une longue histoire et nous souhaitons encourager l’extension de cette coopération au partage de connaissances et d’expériences entre nos établissements d’enseignement dans des domaines comme la science et la technologie pour stimuler l’innovation », a-t-il poursuivi.

Il a salué les efforts du gouvernement polonais pour fournir une assistance à beaucoup de réfugiés qui fuient le conflit en Ukraine, dont un nombre important de Nigérians.

Pour sa part, le président polonais a promis d’aider le Nigeria à résoudre ses problèmes énergétiques.

Afrique du Sud : baisse des prix du carburant

La décision est consécutive à l’appréciation du rand par rapport au dollar et à la chute des prix mondiaux du pétrole brut.Le ministère de l’Energie explique que les prix de l’essence 95 octane et de l’essence 93 octane ont été réduits de 2,04 rands par litre, passant respectivement à 23,8 et 22,95 rands par litre.

Les automobilistes de la côte paieront 22,73 rands par litre pour l’essence 95 octane.

Quant au prix en gros du diesel à 0,05 % de soufre, il baissera de 56 cents par litre, portant le prix intérieur à 23,96 rands par litre, et le prix côtier à 23,31 rands le litre.

Le prix de certaines paraffines d’éclairage baissera également de 82 cents par litre, passant de 17,60 à 16,81 rands par litre.

Le Sénégal pose les premiers jalons de son Hub minier régional

Les travaux de structuration de ce programme phare du Plan Sénégal Emergent (PSE) ont été lancés lundi 5 septembre 2022 à Dakar.Le Sénégal se dirige un peu plus vers l’atteinte de son objectif de devenir le centre de référence des services miniers en Afrique de l’Ouest. Les travaux de l’atelier intensif de structuration (Lab) du projet phare « Hub minier régional », un des 27 programmes majeurs du Plan Sénégal Émergent (PSE, référentiel de la politique économique et sociale sur le moyen et long termes), ont été lancés cette semaine.

Cette plateforme multi-services va « fournir aux opérateurs miniers de la sous-région ouest-africaine, à partir du Sénégal, les équipements, services, compétences techniques et ressources humaines qualifiées dont ils ont besoin. Cet objectif est à notre portée, car tout est réuni pour faire du Hub minier une plateforme d’échanges opérationnelle d’une excellente qualité, dans ces domaines », a déclaré le ministre du Développement industriel et des Petites et Moyennes Industries (PMI), Moustapha Diop.

Pour sa réussite, ce projet pourra également compter sur « la (bonne) position géographique du Sénégal, le haut niveau de développement de ses infrastructures portuaires, aéroportuaires, routières et ferroviaires », a souligné Moustapha Diop.

Le projet Hub Minier Régional est composé de trois volets. Il s’agit du Hub de services qui inclut la sous-traitance opérationnelle, y compris le service traiteur (catering), les matériaux de base et la gestion des installations (facility management), les laboratoires, etc ; le Hub logistique composé de centres de distribution stockant et offrant des consommables, pièces de rechange et équipements ; et le Hub académique doté de centres de formation pour les ingénieurs et techniciens miniers et des écoles spécialisées (pour les métiers miniers).

Durant cinq semaines, les participants, venus d’horizons divers, vont maturer des projets devant faire partie de l’opérationnalisation du Hub minier régional ; évaluer les besoins (financements, incitations, partenariats, etc.) des acteurs privés impliqués dans le projet ; fournir les éléments d’aide à la décision pour amener les autorités à prendre les engagements nécessaires à la réalisation des actions dévolues à l’État dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative ; et définir les éléments permettant l’opérationnalisation des réformes critiques essentielles pour le projet.

« J’accorde une attention particulière aux livrables qui sortiront de vos travaux. Ils permettront d’avoir une meilleure visibilité sur les questions techniques et financières du projet phare Hub minier régional, et de disposer d’une feuille de route globale détaillée », a indiqué le ministre auprès du président de la République en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent (PSE), Abdou Karim Fofana.

Bamako libère les 3 femmes des 49 soldats ivoiriens détenus

Libérées ce samedi 3 septembre 2022, ces trois soldates sont arrivées à 21 h (GMT, heure locale) à l’aéroport d’Abidjan, à bord d‘un avion de l’Etat de Côte d’Ivoire.Ces soldates mises en liberté sont Awa Bakayoko, Sita Bamba et Adèle Bledou Badou Kangah, indique un communiqué officiel, qui mentionne que le juge en charge d’instruction a « ordonné mainlevée des mandats de dépôt décerné contre elles ».

Dans ce communiqué, transmis à APA, le procureur de la République du pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée du Mali, explique que cette libération a lieu dans le cadre de la procédure d’information judiciaire ouverte contre ces 49 soldats ivoiriens.

Selon le procureur de la République « le juge d’instruction en charge de la procédure a, sur avis favorable du parquet, accédé le 31 août 2022 aux demandes de remise en liberté formulées par trois des inculpés ».

Par ailleurs, « le procureur de la République rassure que dans le respect des droits de la défense, les investigations continuent ». Ces 49 soldats ivoiriens interpellés le 10 juillet 2022 sont notamment accusés des faits de « complot contre le gouvernement et d’atteinte à la sureté de l’Etat ».

Ils sont également poursuivis pour « crimes d’association de malfaiteurs, de détention, port et transport d’armes de guerre et de complicité de crimes ». L’élargissement de ces soldates est le fruit de la médiation engagée par le président togolais, Faure Gnassingbé.

A leur arrivée à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, samedi soir, ces soldates ont été accueillies par le chef d’Etat-major général des armées de Côte d’Ivoire, Lassina Doumbia, et des membres de leurs familles.

Le Fmi vole au secours de la Zambie

Le Fonds monétaire international (Fmi) a approuvé un programme d’assistance financière de 1,3 milliard de dollars US pour la Zambie, a annoncé jeudi l’institution de Bretton Woods.Le Fmi a indiqué dans un communiqué que son conseil d’administration avait approuvé un prêt sur 38 mois dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC).

Le programme est basé sur le « Plan de réforme économique du gouvernement zambien qui vise à rétablir la stabilité macroéconomique et à favoriser une croissance plus forte, plus résiliente et plus inclusive », a-t-il précisé.

« Le programme soutenu par la FEC contribuera à rétablir la viabilité par l’ajustement budgétaire et la restructuration de la dette, à créer un espace budgétaire pour les dépenses sociales afin d’amortir le fardeau de l’ajustement, et à renforcer la gouvernance économique, notamment en améliorant la gestion des finances publiques », a précisé le Fmi.

Le programme devrait également lancer le soutien financier indispensable des partenaires de développement de la Zambie.

La Zambie hérite de plusieurs années de mauvaise gestion économique, avec un effort d’investissement public qui s’est révélé particulièrement inefficace. La croissance a été trop faible pour réduire les taux de pauvreté, d’inégalité et de malnutrition qui sont parmi les plus élevés au monde.

Le pays est en situation de surendettement et a besoin d’un traitement approfondi et complet pour placer la dette publique sur une trajectoire durable.

La 2ème édition du Forum économique Maroc-Mauritanie, le 20 septembre à Casablanca

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l’Union nationale du patronat mauritanien (UNPM) organisent, le 20 septembre 2022, à Casablanca, la deuxième édition du Forum économique Maroc-Mauritanie, rapporte la presse marocaine.Cet Forum vise à renforcer la coopération économique et commerciale entre les deux pays et à donner une nouvelle impulsion aux relations entre les deux communautés des affaires.

 Ledit Forum connaîtra la participation d’une délégation mauritanienne composée d’une centaine d’opérateurs économiques, conduite par le président de l’UNPM, Mohamed Zein El Abidine Cheikh Ahmed.

Le programme de cet évènement prévoit deux panels sur le climat des affaires au Maroc et en Mauritanie et sur les projets d’investissements dans des secteurs porteurs tels que l’énergie, l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie pharmaceutique et la finance.

En mars dernier, Le Maroc et la Mauritanie ont tenu à Rabat la 8è session de la Haute Commission mixte, co-présidée par le Chef du gouvernement marocain Aziz Akhannouch et le Premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal Messoud. Elle a été couronnée par la signature de treize conventions de coopération et d’un mémorandum d’entente.

Ces conventions intéressent les domaines de l’agriculture, la production et la santé animales, de la pêche maritime et l’aquaculture, de la protection de l’environnement et du développement durable, tu tourisme, de la standardisation et de l’amélioration de la qualité dans le secteur industriel, de la santé, de la formation professionnelle, de l’aménagement du territoire, l’urbanisme et de l’habitat, ainsi que de l’investissement et des entreprises.

Ethiopian Airlines : un chiffre d’affaires record en 2022

La compagnie aérienne nationale Ethiopian Airlines a annoncé avoir réalisé cinq milliards de dollars de revenus au cours du dernier exercice fiscal éthiopien 2021/2022, qui s’est terminé le 7 juillet.Les recettes de l’exercice 2021/2022 ont enregistré une hausse de 79% par rapport à l’exercice précédent, a indiqué mercredi la compagnie aérienne dans un communiqué.

La première compagnie aérienne d’Afrique a obtenu ces revenus grâce au transport de 6,9 millions de passagers et de 7.700 tonnes métriques de fret au cours de l’exercice 2021/2022.

Elle a même réussi à surmonter les défis mondiaux, notamment la pandémie actuelle de Covid-19, les prix élevés du carburant et l’instabilité économique mondiale, a ajouté le même communiqué.

Fondée en 1946, Ethiopian Airlines est le plus grand transporteur aérien africain, avec plus de 130 destinations internationales de passagers et de fret sur les cinq continents.

Elle met actuellement en œuvre un plan stratégique sur 15 ans appelé Vision 2025, qui vise à en faire le premier groupe d’aviation en Afrique.

Bolloré Logistics Adhère À L’association “shipper Coalition For A low Carbon Maritime Transport”

Bolloré Logistics annonce avoir rejoint en juillet dernier l’association « Shipper Coalition for a low carbon
maritime transport ». Composée de chargeurs, cette association a pour but d’encourager le déploiement
industriel de technologies de propulsion alternatives, notamment la propulsion vélique1 .En devenant membre de cette association, Bolloré Logistics apporte son soutien aux solutions faisant appel à la propulsion vélique qui permettent de réduire drastiquement les émissions de CO2. L’entreprise affiche également sa volonté d’élargir sa gamme de services après le lancement en 2021 de SEA alternative2 pour promouvoir une supply chain durable.« Bolloré Logistics est un acteur majeur du transport maritime mondial. À ce titre, il est essentiel que nous jouions un rôle actif dans la décarbonisation du transport du fret maritime.

En effet, il représente actuellement 3 % du total des émissions de gaz à effet de serre en 2020 dans le monde et devrait vraisemblablement atteindre 10 % en 2050. En prenant part à cette association, nous voulons être proactifs et nous inscrire à long terme dans cette voie. » souligne Irwin Lefebvre, Directeur des achats de fret maritime chez Bolloré Logistics.

En février 2022, l’association a lancé un appel d’offres visant à déployer des solutions de porteconteneurs à propulsion vélique majoritaire dès 2024 sur des liaisons transatlantiques entre l’Europe et l’Amérique du Nord afin de diviser par deux les émissions de CO2 par rapport à un transport conventionnel. Engagé depuis plusieurs années en faveur de l’environnement, Bolloré Logistics a lancé en 2018 son programme RSE « Powering Sustainable Logistics » avec l’objectif sur le plan environnemental de réduire d’ici 2030 de 30 % ses émissions de CO2 du scope 3 générées par des opérations de transport, par rapport à 2019. L’entreprise souhaite contribuer à réduire les émissions de gaz à effets de serre liées à ses activités et accompagner ses clients vers la neutralité carbone de leur chaîne d’approvisionnement.

À propos de Bolloré Logistics Bolloré Logistics est un acteur global de la supply chain et figure parmi les dix premiers groupes mondiaux de transport et de logistique, avec un réseau intégré de 603 agences dans 111 pays. En plaçant le client au cœur de sa stratégie, Bolloré Logistics s’engage à concevoir des solutions novatrices, robustes et agiles. Grâce à une gestion fiable de toute la supply chain, l’entreprise a développé une capacité de résilience lui permettant de maîtriser les risques en sécurisant des plans de1 Force aérodynamique exercée par le vent sur une voile.2 Offre destinée à réduire les émissions CO2 du transport maritime grâce à l’utilisation de carburants alternatifs tels que le GNL(Gaz Naturel Liquéfié), le biogaz ou encore le Biofioul. 

Plus d’informations ici : https://www.bollore-transportlogistics.com/medias/communiques-de-presse/bollore-logistics-lance-son-offreseaalternative#:~:text=Bollor%C3%A9%20Logistics%20annonce%20le%20lancement,biogaz%20ou%20encore%20le%20Biofioul.

transport au moyen d’options alternatives et de pérenniser ses actions dans une démarche d’amélioration continue tout en agissant en tant qu’acteur éthique et responsable. 

www.bollore-logistics.comContacts presse : Cindy Patan, 

Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & LogisticsT +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.comAdeline Durand, 

Responsable de communication Corporate – Bolloré LogisticsT +33 1 46 96 17 21 – adeline.durand@bollore.com

BOLLORÉ TRANSPORT & LOGISTICS organise un convoi de 30 camions entre casablanca et Bamako

Du 8 mars au 25 juillet 2022, les filiales de Bolloré Transport & Logistics Maroc, Mauritanie et Mali ont mis en commun leurs expertises pour organiser un convoi de 30 camions de Casablanca au Maroc à Bamako au Mali. Cette opération de transport routier intra-africain, organisée pour le compte d’un groupe industriel dans le secteur des boissons, a été réalisée en moins de quinze jours sur une distance couvrant près de 3 800 kilomètres.Arrivés par bateau au port Casablanca, les camions ont ensuite été acheminés jusqu’au site du client à Sénou dans la banlieue de Bamako, après avoir transité par la Mauritanie. Les équipes de Bolloré Transport & Logistics ont notamment pris en charge le dédouanement du fret, le transport terrestre entre les trois pays traversés et géré les formalités de passage aux frontières tout en veillant à garantir la sécurité du convoi tout le long du trajet.

« L’opération s’est déroulée avec succès. Nous tenons à remercier sincèrement Bolloré Transport &Logistics pour le formidable travail de collaboration qui a permis l’accomplissement de cette mission dans les meilleures conditions », a déclaré Idrissa Doumbia, Directeur adjoint des Approvisionnements& transit de la brasserie.

Acteur majeur du transport et de la logistique, Bolloré Transport & Logistics possède une connaissance pointue du continent africain lui permettant de mieux appréhender les défis logistiques et d’assurer le transport de bout en bout des marchandises qui lui sont confiées depuis le point d’enlèvement jusque dans les zones les plus isolées via des corridors sécurisés.

« Notre expertise logistique et notre maîtrise de l’environnement ont permis de mettre en place toute la logistique nécessaire pour permettre la pleine réussite de cette opération. Nous sommes heureux d’avoir été sélectionnés pour prendre part à ce projet et de la confiance qui nous a été témoignée. Nos équipes ont fait un excellent travail de préparation et de coordination pour gérer l’intégralité du convoi et satisfaire notre client », a indiqué Mohamed Diop, Directeur Régional Afrique Atlantique de Bolloré Transport & Logistics.

À propos de Bolloré Transport & Logistics: Bolloré Transport & Logistics est un acteur majeur du transport international et de la logistique avec 35.000 collaborateurs dans 109 pays. Acteur mondial de la gestion de la supply chain, l’entreprise conçoit et déploie des solutions sur-mesure à forte valeur ajoutée. Implantée sur les principaux hubs portuaires et aéroportuaires du monde, Bolloré Transport & Logistics propose à ses clients un service de proximité, une parfaite connaissance des marchés et une maîtrise des opérations de bout en bout.

www.bollore-transport-logistics.com

Contact presse : Cindy Patan, Responsable Relations Médias – Bolloré Transport & LogisticsT +33 1 46 96 49 75 / +33 7 72 40 49 75 – cindy.patan@bollore.com

Côte d’Ivoire: «irrégularités» lors de l’arrestation de Pulchérie Gbalet (avocats)

APA-Abidjan (Côte d’Ivoire) – Le Collectif des avocats de la militante des droits de l’Homme dénonce des procédures d’« irrégularités » lors de son arrestation et plaide pour la libération de cette figure de la société civile ivoirienne.Me Éric Saki, l’un des membres de son Conseil évoque un « défaut de convocation préalable » avant que Mme Pulchérie Gbalet, Présidente du Conseil d’administration de l’organisation Alternative citoyenne ivoirienne (ACI) ne soit arrêtée, le 22 août 2022, à la préfecture de police d’Abidjan.

Il a déclaré mercredi, face à la presse, à Abidjan, qu’« en sa qualité de défenseur des droits de l’Homme, il y a une formalité préalable à observer, qui n’a pas été respectée ». En outre, avant de chercher à l’auditionner, on devrait lui notifier son droit de se faire assister par un avocat.   

Mme Pulchérie Gbalet s’est rendue au Mali, le 27 août 2022. De retour de son voyage, en Côte d’Ivoire, elle s’est prononcée dans une vidéo, postée sur les réseaux sociaux, sur  l’affaire des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali.   

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Richard Adou, a dans un communiqué indiqué qu’elle a « rencontré certaines personnalités et à son retour en Côte d’Ivoire, le 03 août 2022, elle a été interrogée par les agents enquêteurs sur les motifs de son voyage ».  

Il lui est reproché « des manœuvres de nature à jeter du discrédit sur les institutions et à occasionner des troubles graves à l’ordre public, et de diffuser des nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population », mentionne le communiqué.     

Selon le procureur, ces faits sont d’une « gravité qui tombe sous le coup des articles 155 ; 179 et 183 du Code pénal et sous les chefs d’entente avec les agents d’une puissance étrangère de nature à nuire à la situation militaire et diplomatique de la Côte d’Ivoire ».  

Me Roselyne Aka-Serikpa a soutenu que « Mme Pulchérie Edith Gbalet ne sort pas de ses activités de société civile (en se prononçant sur cette affaire), mais lutte pour le bien-être de la population, parce que c’est ça qui est son créneau, son réel cheval de bataille ».  

« C’est pour ça qu’elle n’existe, nous souhaitons et nous demandons qu’elle soit libérée des geôles de la Maca (Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan), car là n’est pas sa place; sa place c’est d’être auprès des populations pour leur apporter son réconfort et sa compassion », a-t-elle dit.   

« Nous demandons, franchement, en tant qu’avocats et militants des droits de l’Homme que nos autorités aient un regard favorable sur les actions qu’elle a pu mener et qu’on ne puisse pas l’assaillir, la comprimer et l’étouffer », a-t-elle poursuivi.

Interpellée, la militante des droits de l’Homme, Pulchérie Gbalet, a été « déférée à mon parquet et une information judiciaire a été ouverte à son encontre et suit son court », a expliqué le procureur de la République, Richard Adou.

Constitués officiellement, « contrairement à la procédure d’enquête préliminaire où il y a eu énormément d’irrégularités », les avocats de la défense, selon Mme Eric Saki, entendent participer à son audition devant le juge en charge du 10e Cabinet d’instruction.   

La BRVM admet à sa cote un nouveau titre du Trésor ivoirien

Le TPCI.O71 admis à la cote de la bourse, permettra aux investisseurs de bénéficier d’une rémunération à un taux d’intérêt annuel de 5,65% sur dix ans.La Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a admis, mardi, à sa cote un nouveau titre du Trésor public de Côte d’Ivoire, l’Emprunt Obligataire dénommé « TPCI 5,65 % 2022-2032 » sous le symbole TPCI.071.

L’Emprunt obligataire « TPCI 5,65 % 2022-2032 » émis sous le symbole TPCI.071, porte à 103 le nombre de lignes obligataires à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), indique un communiqué.

Depuis début 2022, ce sont 11 nouveaux titres qui ont fait leur entrée à la cote de la BRVM pour une valeur totale de 1440,19 milliards de F CFA, dont 4 titres de l’Etat de Côte d’Ivoire, portant la capitalisation du marché obligataire de la BRVM à plus de 8 204 milliards de FCFA.

« Ces indicateurs témoignent du dynamisme de ce compartiment depuis quelques années et traduisent le recours de plus en plus fréquent des Etats de notre Union et de quelques entreprises privées au marché de la dette dans un contexte de relance post-crise sanitaire », a déclaré Edoh Kossi Amenounve, le directeur dénéral de la BRVM.

Il a fait observer que le « succès de l’opération a permis de mobiliser 150,059 milliards de FCFA dans un contexte marqué par la persistance de la Covid-19, la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui ont exacerbé les difficultés économiques que traversent toutes les régions du monde avec des taux d’inflation en hausse ».

Les responsables du Trésor public ivoirien, en charge de l’opération, ont dit leur « satisfaction » et indiqué que l’Etat de Côte d’Ivoire était, au 20 août dernier, à 89% de réalisation de ses objectifs annuels de mobilisation de ressources pour l’année 2022.

Ils ont rassuré quant à la bonne gestion de l’endettement public conformément à la stratégie de gestion de la dette du pays à moyen terme.

Le TPCI.O71 admis à la cote de la BRVM, permettra aux investisseurs de bénéficier d’une rémunération à un taux d’intérêt annuel de 5,65% sur dix ans.

L’opération a été menée sur le Marché financier régional de l’UMOA par les Sociétés de gestion et d’intermédiation (SG) BNI Finances, chef de file, BOA Capital Securities, BSIC Capital et FGI, co-chefs de file. La première cotation a permis d’échanger une cinquantaine de titres.