Somalie : l’éducation pour changer la vie des jeunes

L’Organisation des Nations Unies (Onu) mise sur l’éducation pour redonner espoir à des jeunes somaliens victimes du conflit et de la sécheresse.Kadro Mostaf, une élève de 11 ans du village lointain de Qeydar Edde, dans le sud de la Somalie, ose désormais rêver… d’aller à l’université et de construire plus tard une grande maison confortable pour sa famille.

Il y a juste quatre ans, ce rêve ne se résumait qu’à cela… un rêve lointain pendant qu’elle devait parcourir 30 kilomètres avec sa famille lorsque la sécheresse de 2017 a paralysé leur village et décimé leur bétail.

Dépourvue de moyens de subsistance, la famille de Mostaf s’était installée dans le camp de déplacés de Dhursheen Shibeel, à la périphérie de la région de Bakool, à Hudur.

« Je veux être diplômée de l’université et je veux travailler et construire une maison pour ma famille », a déclaré Mostaf, qui n’était jamais allée à l’école avant, car ses parents n’avaient pas les moyens de payer ses frais de scolarité.

Il n’y avait pas d’écoles fonctionnelles pour les enfants déplacés à Hudur, ce qui lui a fait perdre tout espoir d’acquérir une éducation. Cela avait poussé Kadro Mostaf à rester dans leur abri pour personnes déplacées, où elle aidait sa mère dans les tâches ménagères.

Heureusement, elle et sa sœur ont été parmi les premiers élèves déplacés à s’inscrire dans l’école nouvellement réhabilitée, a déclaré M. Yusuf Hassan, le directeur de l’école primaire de Hudur.

« Kadro et sa sœur ne savaient ni écrire ni lire. Cependant, au cours des quatre dernières années, elles ont fait des progrès significatifs et sont maintenant alphabétisées », a-t-il dit.

Par le biais du financement de la transformation locale, le Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU), dans le cadre du programme conjoint de gouvernement local (JPLG) et de l’Etat du Sud-Ouest, a mis en œuvre un programme conjoint des Nations Unies sur la gouvernance locale et la prestation de services décentralisés (JPLG) pour la Somalie. Ledit programme développe la capacité de gouvernance locale, élargit la sensibilisation et la participation civiques, et soutient la décentralisation fiscale et le développement local.

Le FENU soutient des projets locaux de transformation dans 32 districts de Somalie.

Dans le sud du pays, le district de Hudur compte une population totale de 93.049 habitants et 18 sites d’accueil de déplacés internes. L’ensemble du district ne compte que quatre écoles primaires, qui n’étaient pas en mesure de desservir une population aussi nombreuse, ce qui a entraîné un faible taux d’inscription des élèves et une absence générale d’espoir.

Mais avec le Fonds de développement local (FDL) visant à créer un environnement favorable et améliorer la prestation de services des collectivités locales, le district de Hudur a donné la priorité à la réhabilitation de l’école primaire qui a été presque totalement dévastée.

Début 2019, la collectivité locale a construit deux salles de classe supplémentaires et huit latrines séparées (4 pour les garçons et 4 pour les filles). Le toit des salles de classe existantes était très endommagé et les murs de l’école étaient usés.

Ce geste a augmenté le nombre d’élèves filles qui représentaient 249% des effectifs au cours des deux dernières années.

En outre, l’école est la seule à accueillir des enfants d’âge scolaire déplacés à l’intérieur des zones touchées. Elle compte 246 élèves, dont 56% sont des déplacés internes.

Le bâtiment de l’école était délabré et il n’y avait pas assez de salles de classe pour les élèves, ce qui les obligeait à étudier à la maison. L’eau et les installations sanitaires étaient inadéquates.

Tous ces facteurs ont contribué à la baisse du taux de scolarisation dans la région. Aujourd’hui, l’école dispense un enseignement gratuit, créé des opportunités d’emploi et redonne espoir aux communautés locales.

Elle a reçu un soutien supplémentaire du projet somalien de financement des coûts récurrents et de la réforme, financé par la Banque mondiale (RCFR) et le GPE (Partenariat mondial pour l’éducation) par le biais du ministère de l’Education du Sud-Ouest.

« Le Fonds d’équipement des Nations Unies (FENU) s’efforce d’améliorer la fonction d’investissement public de nos gouvernements locaux partenaires en Somalie. Mais un investissement public est bien plus que des briques et du mortier. C’est le contenu qui apporte des changements dans la vie des gens », a indiqué le directeur du FENU, Dmitry Pozhidaev.

A son avis, l’école primaire de Hudur est l’exemple d’un investissement public qui produit de multiples impacts positifs sur l’accès à l’éducation des populations hôtes et déplacées, l’autonomisation des filles et la création d’emplois.

Côte d’Ivoire: création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI), à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un projet de loi portant création de l’Ordre national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (ONII-CI) », a indiqué à la presse M. Mamadou Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien. 

Ce projet de loi, dira-t-il, organise la pratique de la profession infirmière et renforce les mécanismes de contrôle infirmiers en vue de d’améliorer la sécurité sanitaire des populations, la qualité des soins et la performance du système national de santé. 

Le porte-parole adjoint du gouvernement a relevé qu’il fixe les conditions particulières d’accès à la profession d’infirmier, définit les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’Ordre ainsi que les procédures d’élection ordinales. 

Il met en outre, à la charge de l’Ordre, de veiller au respect des principes de moralité, de probité et de dévouement ainsi que l’observation par tous les membres des devoirs professionnels auxquels sont assujettis les infirmiers et les infirmières.

Ethiopie : le TPLF reprend plusieurs villes

La rébellion du Tigré a lancé la semaine dernière une série de nouvelles attaques.Le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF, rébellion) fait de nouvelles percées dans le nord de l’Ethiopie. Il a repris les villes d’Alamata et de Waja dans la région d’Amhara.

Selon des informations parvenues à APA, les forces du Tigré ont également pris le contrôle de la ville d’Adi Arkay et de ses environs, alors que le gouvernement envisagerait de négocier avec le TPLF.

Des témoins ont affirmé que la Force de défense nationale n’a fait aucun effort pour arrêter l’avancée des forces du TPLF, précisant n’avoir reçu aucun ordre d’Addis-Abeba. Des combattants du TPLF, qui étaient transports dans trois camions ont cependant été tués par une frappe aérienne alors qu’ils s’approchaient de Kobo.

Actuellement, les forces du TPLF contrôlent presque entièrement Raya-Alamata, les forces gouvernementales restant en position défensive pour des raisons non divulguées. Elles ont construit une longue fortification à Alamata et ont tué plusieurs civils, notamment de l’ethnie Amhara.

En attendant, le Colonel Demeke Zewdu, chef de l’aile militaire de l’administration de Wolkait, a rejeté la rumeur selon laquelle le gouvernement du Premier ministre Abiy Ahmed a ordonné le retrait des forces de cette ville, une partie de Gonder que le TPLF a annexée au Tigré après la prise de pouvoir militaire en 1991. Le TPLF maintient toujours une présence militaire dans certaines parties du nord du Gonder, notamment dans la ville d’Adi Arkay et ses environs.

Des sources locales ont confirmé à APA que des endroits comme Abaala dans la région d’Afar et Humera sont de nouveau attaqués par les forces du TPLF à l’artillerie lourde.

Côte d’Ivoire: le Conseil régional du Gbêkê mis sous administration

Le porte-parole adjoint du gouvernement ivoirien, Mamadou Touré, a annoncé mercredi l’adoption d’un décret mettant sous administration directe de l’Etat le Conseil régional du Gbêkê (centre) avec une Commission spéciale présidée par le préfet.Cette commission spéciale, présidée par le préfet, comprend notamment dix membres, indique ce décret pris en Conseil, portant mise sous administration directe de l’Etat de Côte d’Ivoire du Conseil régional du Gbêkê.   

Le ministère de tutelle avait procédé à la suspension du Conseil régional du Gbêkê et la création en juillet 2021 d’une délégation spéciale pour assurer le fonctionnement régulier du Conseil. La mission de cette délégation, arrivant à son terme, l’Etat a pris cette nouvelle mesure. 

Suite à des ennuis judiciaires du président de ce Conseil régional, Jacques Mangoua, un président intérimaire avait été désigné, mais certains blocages existant toujours ont fait qu’aucune session de ce Conseil n’avait pu se tenir. 

Des dissensions graves étaient alors observées après des tentatives de conciliation, mettant en péril le fonctionnement normal du Conseil régional du Gbêkê. Ce qui avait amené la tutelle à prendre les commandes. 

M. Jacques Mangoua qui est accusé dans une affaire de détention illégale de munitions et d’armes blanches, découvertes à son domicile dans la région, a été mis en liberté provisoire par la justice ivoirienne, en avril 2020.   

Sanctions contre le Mali: le parti de Gbagbo juge « impertinentes » les mesures

Le parti de Laurent Gbagbo, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) juge « impertinentes » les sanctions de la Cedeao contre le Mali et se dit disposé à accompagner une approche pacifique de la crise, dans une déclaration. »Le Ppa-CI, conformément à la philosophie du dialogue prôné par son président, Laurent Gbagbo et de son orientation panafricaniste résolue (…) trouve excessives et impertinentes les mesures de rétorsions prises par la Cedeao contre le peuple malien », indique la déclaration.

Dans cette déclaration, signée du porte-parole du Ppa-CI, Katinan Koné, la formation politique « envisage d’envoyer, dès que possible, une mission d’information au Mali et en Guinée afin de mieux s’imprégner de la situation qui prévaut dans chacun des deux pays frères ». 

Le parti « se dispose à accompagner toute approche de règlement pacifique de la crise au Mali  et invite la Cedeao à observer une rigueur dans le respect des principes démocratiques afin de prévenir les crises répétitives dans son espace ».

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao, qui se sont réunis en sommet extraordinaire, le 9 janvier 2022 à Accra, ont au cours de cette session passé en revue les développements politiques au Mali, dans le contexte de la transition en cours, imposant des sanctions. 

Ces sanctions aggravantes indiquent une fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays de la Cedeao et le Mali, la suspension des transactions commerciales entre les pays de la Cedeao et le Mali.  

La Cedeao a également décidé du gel des avoirs de la République du Mali dans les banques centrales de la Cedeao, la suspension du Mali de toute aide financière des institutions financières de la Cedeao (Bidc et Boad)  et l' »activation de la force en attente de la Cedeao ».  

Pour le Ppa-CI, « la situation exceptionnelle au Mali est une entorse au protocole additionnel A/SP1/12/01 de la Cedeao sur la démocratie et la bonne gouvernance », s’interrogeant sur la pertinence des lourdes mesures coercitives prises à l’encontre du pays. 

Le parti de Gbagbo « s’inquiète particulièrement de la tendance de plus en plus affirmée d’instrumentaliser les banques centrales, notamment la Beceao dont est membre le Mali, à des fins de règlement de crises politiques internes aux Etats ».  

Le Ppa-CI émet en outre « de fortes réserves sur le recours à la force, comme l’annonce le point 5 du communiqué, pour résoudre les crises politiques dans les Etats membres de notre espace communautaire ».  

Les forces de défense et de sécurité du Mali font face à la guerre que leur imposent les groupes djihadistes, déclarer une autre guerre à ces forces n’est qu’une forme d’aide directe apportée aux vrais ennemis de ce pays et de la sous-région que sont les djihadistes, poursuit la déclaration.  

Le Ppa-CI encourage la Cedeao à continuer plutôt dans la voie du dialogue avec les autorités du Mali afin de trouver une solution définitive à la longue crise qui prévaut dans le pays et ce, dans l’unique intérêt du peuple malien, conclut la déclaration.

L’UE lève l’interdiction de voyager en Afrique australe

L’Union européenne a levé l’interdiction de voyager imposée à l’Afrique du Sud et à d’autres pays d’Afrique australe après l’apparition du variant de la Covid-19, Omicron.Les citoyens de l’Union européenne peuvent à nouveau se rendre en Afrique australe. La mesure d’interdiction de voyager dans cette partie du continent africain prise par l’UE a été levée, a annoncé ce mercredi la ministre sud-africaine du Tourisme, Lindiwe Sisulu.

L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) de l’Afrique du Sud avait annoncé en novembre 2021 la découverte d’Omicron, un mutant à propagation rapide de la Covid-19, poussant plusieurs pays du monde dont l’UE à fermer leurs frontières à la région.

« (…) la levée par l’UE de son interdiction de voyager en Afrique australe intervient après le pic de la saison touristique et à la suite d’une perte de plus de 71,4 millions de dollars US pour l’industrie sud-africaine en termes de réservations annulées », a déclaré Mme Sisulu.

Elle a ajouté : « Nous souhaitons néanmoins la bienvenue aux visiteurs de l’UE dans notre pays et sommes assurés que leur sécurité est garantie ».

La ministre du Tourisme a expliqué qu’une approche multipartite a été entreprise par l’industrie pour lutter pour la levée de l’interdiction de voyager. « C’est l’aboutissement d’efforts de plaidoyer soutenus et du dévouement de tous les acteurs du tourisme », a-t-elle déclaré.

Selon elle, le centre de crise mis en place donne des résultats. « Nous continuons à travailler main dans la main pour relancer notre industrie », a poursuivi Lindiwe Sisulu.

La décision de l’Union européenne intervient deux semaines après que le président américain, Joe Biden, a annoncé la levée par son pays de mesures similaires à l’égard de l’Afrique australe, affirmant qu’elles n’étaient « plus nécessaires », les scientifiques de la région ayant fait des progrès dans la compréhension du variant Omicron.

Les pays qui étaient concernés par l’interdiction de voyager sont : Botswana, Eswatini, Lesotho, Mozambique, Namibie, Afrique du Sud et Zimbabwe.

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Nigeria : décès de l’ancien président Ernest Shonekan

L’ancien chef du Gouvernement national intérimaire du Nigeria, Ernest Shonekan, est décédé mardi à Lagos à l’âge de 85 ans.L’ancien président de transition a succédé au gouvernement militaire du général Ibrahim Babangida en 1993. Il a dirigé le gouvernement fédéral nigérian entre le 26 août et le 17 novembre 1993 avant d’être renversé par un coup d’Etat mené par feu le général Sani Abacha.

A l’annonce de son décès, le président nigérian Muhammadu Buhari a ordonné que le drapeau national soit mis en berne du 12 au 14 janvier 2022, en signe de respect pour l’ancien chef d’Etat Ernest Shonekan.

Selon le communiqué publié mardi à Abuja et portant la signature du Secrétaire général du gouvernement de la Fédération, M. Boss Mustapha, le chef Ernest Shonekan était un avocat formé en Grande-Bretagne, un industriel et un ancien directeur général de la United African Company of Nigeria Plc (UAC) avant d’être nommé président intérimaire du Nigeria par le général Ibrahim Babangida en 1993.

Il est né le 9 mai 1936 à Lagos et a fait ses études à la CMS Grammar School et à l’Igbobi College. Il a obtenu un diplôme de droit de l’Université de Londres et a été admis au Barreau. Il a ensuite fréquenté la Harvard Business School.

Shonekan rejoint l’UAC en 1964. Il a gravi les échelons au sein de l’entreprise et a été promu conseiller juridique adjoint. Il est ensuite devenu conseiller adjoint et a rejoint le conseil d’administration à l’âge de 40 ans.

Il a été nommé président et directeur général en 1980 et a continué à cultiver un large éventail de relations commerciales et politiques internationales. Le 2 janvier 1993, Shonekan prend ses fonctions de chef du Conseil de transition et de chef du gouvernement sous le général Babangida.

A l’époque, le Conseil de transition était conçu pour être la phase finale menant à la passation de pouvoir à un dirigeant démocratique élu de la troisième République nigériane. Babangida démissionne de son poste en août 1993, après l’annulation de l’élection présidentielle du 12 juin. Il avait signé un décret établissant le gouvernement national provisoire dirigé par Shonekan, qui a ensuite prêté serment comme chef d’Etat.

Trois mois après le début de son administration, Shonekan est renversé par Abacha lors d’un coup d’Etat de palais en novembre de la même année. En 1994, il a fondé le Nigerian Economic Summit Group, un groupe de défense et de réflexion pour le développement de l’économie nigériane par le secteur privé.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la cryptomonnaie, les transferts des Marocains du monde et la situation épidémiologique.+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que la cryptomonnaie s’est invitée au débat lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants. Mme Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’économie et des finances, a été interpellée quant à l’usage formel de la monnaie virtuelle au niveau national et la vision du gouvernement dans ce sens. La réponse de la ministre à ce sujet a été brève et concise. Se référant à Nadia Fettah Alaoui, son département examine conjointement avec la Banque centrale et les autres partenaires institutionnels internationaux la faisabilité réglementaire de cet usage.

Elle a rappelé les recommandations du ministère de l’économie et des finances, de la Banque centrale et de l’Autorité marocaine du marché des capitaux qui, dans un communiqué conjoint émis en 2017, avaient mis en garde contre les dangers afférents à l’usage des monnaies comme mode de paiement, notamment son usage à des fins illicites en termes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que les transferts des Marocains du monde ont atteint 100 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH) l’année dernière, a indiqué lundi le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli.

Le ministre, qui répondait à une question au parlement, a fait savoir que les transferts d’argent de la diaspora marocaine sont passés de 70 milliards DH en 2020 à 100 milliards DH en 2021, malgré les répercussions de la pandémie du Covid-19.

+Al Ahdath Al Maghribia+ prévoit une flambée, dans les prochains jours, des cas positifs au variant Omicron pouvant atteindre les 300.000. Ce pic est attendu dans la semaine allant du 17 au 23 janvier courant.

Ce chiffre, qui peut sembler exagéré, trouve son explication, selon des spécialistes, cités par le journal, dans l’évolution actuelle de la pandémie au Maroc. Ainsi, chaque 30 personnes contaminées peuvent contaminer plus de 10 autres personnes, ce qui signifie une multiplication exponentielle des cas positifs. Cette même évolution s’applique également aux cas les plus graves et au nombre de décès.

La publication, rappelle que le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb, avait mis en garde contre la situation pandémique au Maroc, qu’il a jugée préoccupante suite à l’explosion du nombre des contaminations au variant Omicron.

Le ministre a également mis en garde contre une erreur courante chez l’opinion publique, et qui voudrait qu’Omicron serait moins mortel que le Covid-19, alors qu’il risque d’être fatal pour des personnes à la santé déjà fragile. Surtout que 90% des contaminations au Maroc sont actuellement dues à Omicron, un pourcentage qui peut passer à 100% dans de brefs délais.

Le Mali et la CAN 2021 au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement des réactions de la communauté internationale sur l’embargo contre le Mali et la CAN 2021 des Lions du Sénégal.Vox Populi indique que « Macron savoure la punition infligée à Goita et Cie ». Le président français se félicite « des sanctions inédites (…) qui marquent la condamnation profonde des dérives de la junte militaire » au Mali.

En revanche, l’économiste sénégalais Demba Moussa Dembélé note que la Cedeao a pris une « décision honteuse, scélérate et répugnante ». « Quoi que disent Macky Sall et ses homologues, ils seront perçus comme des laquais agissant pour le compte de la France et des pays occidentaux », ajoute-t-il.  

Emmanuel Macron annonce une réunion  de l’Union européenne (UE) pour « accompagner cette décision de sanctions ». Cependant, Dakartimes souligne que « Moscou prend le contrepied de Paris et de la Cedeao » sur l’embargo contre le Mali. Suffisant pour que EnQuête barre à sa Une : « La guerre froide ».

En effet, la France, l’Union Européenne et les Etats-Unis « soutiennent l’embargo ». Mais la Russie et la Chine « sont contre et ont bloqué une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU ».

Walf Quotidien indique que « les prix flambent déjà au Sénégal » suite à l’embargo de la Cedeao sur le Mali. Le journal constate que « de 300 mille FCFA, une vache malienne revient à 350 mille ».

Sur la CAN 2021 de football, Le Soleil scrute les buts des Lions en fin de match en s’arrêtant sur « les nouveaux rois du finish ». Le quotidien national se projette ensuite sur le match de vendredi, à savoir le derby contre la Guinée comptant pour la deuxième journée. « On va essayer de faire un gros match contre le Sénégal », a soutenu Kaba Diawara, coach du Syli national.

Stades fait le débriefing du match Sénégal-Zimbabwe (1-0) et porte son focus sur « ces Lions qui ont marqué des points et ceux qui en ont perdu ». Des experts ont expliqué au quotidien sportif que « les Lions ont montré du caractère ; la mayonnaise a pris » mais que « c’est sur la finition qu’ils ont péché ».

Parmi ses joueurs sénégalais qui ont donné satisfaction contre les Brave Warriors figure le gardien de but Seni Dieng, dont « l’histoire secrète » est racontée par L’Observateur.

S’entretenant avec son père, le journal retrace sa trajectoire et révèle les secrets de « son rapport à Touba (centre), sa maladie et son premier Magal », un événement religieux célébré chaque année à Touba, fief de la confrérie mouride.