Électricité en Côte d’Ivoire: un portail de géolocalisation des travaux BTP annoncé

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) envisage d’ouvrir un Guichet pour les travaux BTP, sous forme de portail, d’ici fin 2021, afin d’éviter le piochage de ses câbles électriques dans l’emprise des travaux, grâce à un réseau géo référencé et cartographié.

« Nous sommes en train de mettre en place un guichet pour les travaux BTP, un portail informatique, à travers lequel toutes les entreprises BTP qui veulent faire des travaux » auront la possibilité de consulter le plan cartographié du réseau, selon M. Jean Thomas Bidia, sous-directeur chargé du Système d’information géographique (SIG) de la CIE.

Dans un stand de la compagnie, à l’occasion du 5e Salon international de la géomatique, à la Caistab à Abidjan, les 22, 23 et 24 septembre 2021, M. Bidia renseignait les participants sur les enjeux d’un réseau géo référencé et cartographié.

Aujourd’hui, renseignera-t-il, pour anticiper sur les problèmes de piochage des câbles électriques, la société est représentée au Guichet unique de la construction du ministère, où elle voit si son réseau sera impacté par les projets d’infrastructures.

Quand on veut construire, on fait des travaux de terrassement et on peut piocher des câbles, c’est pourquoi la compagnie met en place ce portail pour les travaux BTP, a justifié M. Bidia.

Les entreprises et les particuliers pourront désormais consulter ce portail géo référencé avant de commencer leurs travaux pour voir s’il y a des réseaux qui sont dans l’emprise de ces travaux, a-t-il poursuivi, indiquant que « ce portail sera mis en oeuvre avant la fin de l’année ».

« Aujourd’hui, à Abidjan, on est à 84% de réseau géo référencé et cartographié, et d’ici un mois, on va boucler tout le réseau d’Abidjan », a fait savoir M. Thomas Bidia.

Au niveau de l’intérieur, « on est à peu près à 30% de réseau géo localisé cartographié », a-t-il ajouté, mentionnant que des équipes sont en train de faire le géo référencement de Bouaké, la métropole du centre ivoirien.

M. Bidia a aussi mentionné que d’autres zones de l’intérieur seront planifiées avant la fin de l’année, notamment la zone nord (Korhogo…), soulignant que la zone centre-Sud et le reste des zones du pays se feront en 2022.

Avec un réseau cartographié, « quand un client a un problème, on ne perd pas du temps à chercher », a traduit M. Bidia, assurant que les délais de dépannage sont réduits ainsi que les temps de coupure aux clients.

Expliquant la portée de la géomatique, en présence du directeur général de la CIE, M. Ahmadou Bakayoko, M. Bidia a noté que la digitalisation du réseau permet de réduire les incidents et de bien paramétrer le réseau pour éviter des coupures.

« Quand l’ouvrage est bien géolocalisé, l’accès est rapide, le client est rapidement localisé et les délais de dépannage sont courts », a-t-il renchéri.

Le réseau cartographié est la représentation du réseau géographique à l’ordinateur et la saisie des données afférentes à ce réseau, selon M. Jean Thomas Bidia, pour qui cela permet une efficacité dans le management des infrastructures électriques.

Tunisie: Qui est Najla Bouden ?

« Cette universitaire inconnue du grand public et qui doit composer le prochain gouvernement en Tunisie doit faire face à des urgences comme l’économie et les finances », explique la journaliste tunisienne Frida Dahmani.Pourquoi le président Kaïs Saïd a-t-il chargé une femme, Najla Bouden, de former le futur gouvernement en Tunisie? 

En désignant Najla Bouden, une universitaire inconnue du grand public, pour composer une nouvelle équipe gouvernementale, Kais Saïd surprend tout le monde. Personne, ni en Tunisie, ni à l’étranger, ne l’attendait sur ce registre. 

Cette nomination intervient d’ailleurs dans une période où certains milieux au sein de l’opinion tunisienne commençaient à douter des convictions du chef de l’Etat au sujet de la place de la femme en Tunisie, son émancipation, ses droits. Ils redoutaient qu’il soit tenté de toucher aux acquis des femmes tunisiennes obtenus depuis l’indépendance.

Autant dire, que cette nomination est donc, à priori, une bonne nouvelle pour nombre de Tunisiens sensibles à la cause des femmes. Le premier pays arabe à avoir supprimé la polygamie et remplacé la répudiation par le droit au divorce devient ainsi le premier de la région à avoir une femme à la tête du gouvernement. 

Qui est Najla Bouden? 

Najla Bouden est professeure d’université. C’est une personne connue et respectée dans l’univers de l’enseignement et de la recherche. Formée à l’Ecole des Mines à Paris (France), elle a enseigné en Tunisie.

Depuis 2015, elle est chargée de piloter, pour le compte de la Banque Mondiale, le programme sur l’employabilité des diplômés des universités tunisiennes. Najla Bouden est apolitique. Son profil a peut-être été proposé au président parce que lui-même est un ancien universitaire.

Quelle est sa principale mission? 

Depuis fin juillet, la Tunisie est régie par des mesures exceptionnelles, suite à la décision du chef de l’Etat de décréter le limogeage du Premier ministre, le gel des travaux du parlement, la levée de l’immunité des députés, tout en s’octroyant presque tous les pouvoirs. En ne précisant pas le titre sous lequel Najla Bouden est désignée, le communiqué de la présidence n’indique pas si elle sera une véritable Cheffe de gouvernement ou une simple Première ministre. 

Le premier titre lui conférerait  plus de marge de manœuvre. Un chef du gouvernement est censé travailler directement avec le parlement. Or, les activités de l’hémicycle tunisien sont encore gelées.

Pour l’instant , il semble plus probable que ce soit  le président qui va diriger le gouvernement, surtout qu’il a déjà essuyé des échecs avec trois chefs de gouvernement.

Najla Bouden n’aura pas de difficulté à former son gouvernement. Le pays dispose de grandes compétences. La question à se poser, à ce stade, est de savoir si les avis de Najla Bouden vont peser sur les grandes décisions sur lesquelles le prochain gouvernement est attendu. Les urgences de la Tunisie sont l’économie et les finances, des domaines où elle n’a pas une expertise avérée.

Zimbabwe: vers un rapport sur l’impact des sanctions occidentales

L’ONU veut enquêter sur les incidences des sanctions infligées au Zimbabwe sur la situation des droits humains.Le rapporteur spécial onusien sur ce pays d’Afrique australe, Mme Alena Douhan, va mener ce travail du 18 au 28 octobre 2021.

« Alena Douhan et son équipe devront recueillir des informations et tiendront une série de réunions avec les autorités gouvernementales, les organisations de la société civile, le secteur privé et l’opposition », a expliqué l’ONU dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA.

Mme Douhan devra présenter un rapport public sur la visite au Zimbabwe au Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies lors de sa 51e session prévue en septembre 2022.

Le Zimbabwe fait l’objet d’une série de sanctions économiques imposées par l’Union européenne, les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux en représailles à sa décision de prendre obligatoirement des terres aux fermiers blancs en 2000.

Le Rapporteur spécial a été nommé à la suite d’une résolution du Conseil des droits de l’Homme de mars 2017. Selon la résolution, les mesures coercitives unilatérales et la législation sont contraires au droit international, au droit international humanitaire, à la Charte des Nations Unies et aux normes et principes régissant les relations pacifiques entre les Etats.

Elle souligne qu’à long terme, ces mesures entraîneront des problèmes sociaux et susciteront des préoccupations humanitaires dans les Etats visés.

Sénégal : une étude pointe du doigt l’opérationnalité des nouveaux diplômés

Les grandes écoles sénégalaises forment des diplômés partiellement employables selon une enquête menée par l’universitaire, Dr Ibrahima Bao.L’inadéquation entre les offres de formation et les besoins du marché d’emploi est souvent invoquée pour justifier le chômage endémique des jeunes. A travers cette étude, le coordonnateur de l’Institut de Formation Professionnelle (IFP) de l’UFR Lettres et Sciences Humaines de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Dr Ibrahima Bao, révèle que les diplômés des meilleures grandes écoles du Sénégal possèdent des compétences techniques hautement qualifiées.

Cependant, relativise-il, les entreprises sont confrontées à un déficit de nouveaux diplômés opérationnels concernant l’exécution des tâches nécessaires à leurs activités dans un contexte concurrentiel.

Selon le chercheur, beaucoup d’entreprises déplorent le déficit d’employabilité des diplômés sortis de l’enseignement supérieur, qu’elles assimilent généralement à un manque de maturité professionnelle et qu’elles décrivent sous le prisme de la compétence, de la prise d’initiative, de l’autonomie et des responsabilités.

« L’ensemble des responsables d’entreprise interrogés ont déploré un déficit en matière de compétences comportementales de la part des demandeurs d’emploi, quel que soit le niveau d’études ou le savoir-faire technique », explique le Dr Ibrahima Bao, cité par le document.

Par ailleurs, l’étude souligne que les entrepreneurs et recruteurs évoquent généralement trois catégories de valeurs pour être opérationnel et performant en entreprise, qui font défaut aux diplômés : le savoir-être, l’adaptation individuelle à la culture entrepreneuriale, et les valeurs, parfois en porte à faux avec celles traditionnelles.

Ainsi l’engagement, la capacité d’écoute, le sérieux, le respect, « savoir se tenir », la ponctualité, la prise d’initiative, sont, entre autres, les lacunes que traînent les demandeurs d’emploi sénégalais, révèle la recherche.

Cette dernière avance des raisons socio-anthropologiques à cette conduite inappropriée en entreprise compte tenu des notions de base inculquées par l’éducation familiale. Ainsi, note l’étude, les valeurs établies telles que le kersa (la honte), la soutoura (la discrétion), le tëy (la retenue, la patience), le yëm (la retenue, la mesure), le mougn (la patience, l’endurance), le woyof (la simplicité, l’humilité), peuvent être des freins dans le milieu entrepreneurial et doivent être transcendées pour une meilleure performance des diplômés.

Cette situation a pour conséquence une généralisation des stages de longue durée et l’obligation pour les entreprises d’investir dans la formation complémentaire des diplômés de l’enseignement supérieur afin de les rendre opérationnels.

Certaines prennent par exemple en charge des formations de mise à niveau dans les domaines de la technique, de la technologie et pour le renforcement des capacités du personnel. « Résultat, sur la scène internationale, les entreprises sénégalaises sont à la peine », déplore l’étude.

Partant de ces constats, M. Bao suggère donc des formations spécifiques pour remédier aux carences des demandeurs d’emplois. Sous forme de simulations avec des cas réels dans un environnement entrepreneurial, elles permettent aux candidats de prendre conscience de leurs faiblesses et de mieux comprendre les besoins des entreprises.

Côte d’Ivoire : enquête ouverte sur des accusations de viol contre le ministre de la Réconciliation

Le ministre de la Réconciliation Kouadio Konan Bertin fait l’objet d’une enquête judiciaire. La procédure fait suite à la plainte déposée pour viol par l’artiste Sophie Dencia.

 

Une ‘’information judiciaire est en cours, apprend-on de l’AFP. La justice ivoirienne a ouvert une enquête sur le ministre de la Réconciliation, suite à une affaire de viol. L’artiste ivoiro-camerounaise, Sophie Dencia a porté plainte auprès de la gendarmerie. Elle accuse le ministre de l’avoir violée en avril 2021, à Divo, situé à 200 km à l’ouest d’Abidjan. Elle fait savoir qu’elle était à cette époque, collaboratrice du membre du gouvernement.

Interrogé sur le sujet par la télévision nationale, Kouadio Konan Bertin dit qu’il n’a « rien à se reprocher ». Il fait d’ailleurs savoir qu’il a également déposé une plainte pour : « chantage financier, diffamation et accusation mensongère de viol ». Il a laissé couler cette information, au cours d’émission de mardi sur RTI. « Les deux dossiers sont traités en même temps », confie le Parquet à l’AFP.

C’est une affaire qui suscite les débats dans presque tous les milieux en Côte d’Ivoire. Hommes politiques, de médias, artistes, tout le monde est en haleine.

La Bdeac consent à prêter 35 milliards F CFA au Gabon

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) va aider le pays pour la réalisation de deux projets structurants dans les secteurs de la santé et de l’assainissement.Fortunato-Ofa Mbo Nchama, président de l’institution financière et Nicole Jeanine Lydie Roboty, ministre gabonais de l’Economie et de la Relance, ont signé, hier mardi à Libreville, les deux accords de financement.

Le Gabon est censé utiliser les fonds dans la mise en œuvre du Plan complet de réinstallation des personnes affectées par l’aménagement des bassins versants de Gue-Gue, Lowe-Iai et Terre nouvelle et du Plan national de riposte contre la Covid-19.

Le premier accord porte sur « un prêt complémentaire » de 20 milliards F CFA qui vient en augmentation d’un autre prêt de 40 milliards F CFA accordé en 2012. Il doit permettre la construction, à Bikelé, localité située à environ 5 kilomètres de Libreville, de « 930 logements sociaux, d’un dispensaire, de trois écoles et d’autres équipements collectifs », informe un  communiqué de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac).

Dans la première phase de ce programme, des logements sociaux et des équipements collectifs ont été construits pour les personnes affectées par les travaux sur ces trois bassins versants.

Toutefois, indique la source, une réévaluation du projet a fait apparaître de « nouvelles dépenses relativement à l’aménagement de la voie d’accès, à l’équipement des structures publiques et à l’alimentation du site en eau et électricité ». Avec le prêt additionnel, le Gabon pourra effectuer ces dépenses afin de « favoriser l’occupation effective du site par les populations ».

S’agissant du Plan national de riposte contre la Covid-19, le montant du prêt est de 15 milliards F CFA. A travers ce financement, la Bdeac entend « contribuer aux efforts du gouvernement gabonais dans la lutte contre la pandémie et limiter ses effets sur l’économie ».

En effet, le projet financé vise à « améliorer l’accès aux services de santé de qualité et à garantir la sécurité sanitaire en situation d’épidémie et post-épidémie avec notamment la réhabilitation des infrastructures sanitaires existantes et la construction de nouvelles structures hospitalières sur l’ensemble territoire national ».

Ces nouvelles interventions portent le portefeuille des opérations approuvées par la Bdeac en faveur du Gabon à environ 534 milliards F CFA.

Angola : le coût du voyage présidentiel à New York décrié

La société civile et l’opposition dénoncent un gaspillage des ressources de l’Etat.La somme de 4.119.036,75 dollars utilisée par le président angolais, João Lourenço, comme budget de voyage pour participer à New York à la 76e Assemblée générale des Nations Unies a provoqué un tollé dans son pays.

Le chef de l’Etat a approuvé le montant le 8 septembre avant son séjour américain. L’argent a été affecté aux dépenses de fonctionnement qui ont commencé avec ses propres préparatifs pour assister à la réunion onusienne.

Cependant, cette somme a provoqué un tollé en Angola, où des groupes de la société civile et des hommes politiques ont vivement critiqué ce qu’ils ont appelé le « gaspillage de M. Lourenco ».

L’homme qui a succédé à Jose Eduardo dos Santos en 2017 est accusé d’insensibilité et de se moquer du sort des Angolais ordinaires.

« Gaspiller une telle somme d’argent pour des extravagances à l’ONU, alors que vos citoyens continuent de souffrir de la pauvreté représente la plus cruelle des ironies », déclare un activiste politique.

Les membres de l’UNITA (opposition) n’ont pas ménagé leurs critiques à l’égard de Lourenço, décrivant son « budget d’une semaine » à l’ONU comme tout simplement injuste.

Pour l’opposition, le vœu électoral du président Lourenço de s’attaquer à la corruption « est devenu creux » et laisse la place à une tendance apparente de son gouvernement à « abuser » de l’argent des contribuables pour un séjour qui n’aurait que peu ou pas d’avantages pour sa population démunie.

M. Lourenco, 67 ans, avait fortement critiqué le régime de son prédécesseur, M. dos Santos, pour sa corruption et avait promis de faire mieux.

En tant que chef du MPLA, le parti au pouvoir, il est presque certain qu’il cherchera à se faire réélire lors des élections prévues en 2022.

Ethiopie : une licence d’opérateur téléphonique bientôt accordée

La deuxième licence, qui sera attribuée d’ici janvier 2022, entre dans le cadre du processus de libéralisation du marché des télécommunications longtemps sous le monopole de l’opérateur national Ethio-Telecom.En mai 2021, l’Autorité éthiopienne des communications (ECA, sigle en anglais) a délivré la première licence au Partenariat mondial pour l’Ethiopie (GPE, sigle en anglais), un consortium incluant notamment Vodafone et Safaricom.

Pour la deuxième licence, une demande de propositions, avec des critères de pré-qualification révisés, a été envoyée aux entreprises nationales et internationales de télécommunications. La société, choisie au terme de la procédure d’appel d’offres, pourra entre autres proposer un service financier mobile à ses éventuels clients.

« L’objectif de la libéralisation des télécommunications a toujours été de stimuler la concurrence et d’attirer davantage d’investissements du secteur privé, élément clé de la transformation numérique de l’Éthiopie », a déclaré hier mardi Balcha Reba, le Directeur Général de l’organe de régulation.

Après le succès de la première phase de ce processus, a ajouté M. Reba, l’Autorité éthiopienne des communications « veut maintenant encourager d’autres opérateurs de télécommunications, de toutes tailles, à saisir cette opportunité passionnante ».

Le Tribunal européen annule deux accords commerciaux entre l’UE et le Maroc

Le Tribunal de l’Union européenne a annulé, ce mercredi 29 septembre, deux accords commerciaux entre le Conseil européen et le Maroc.Le Tribunal européen, basé à Luxembourg, a dans son arrêt annulé « les décisions du Conseil (de l’UE) relatives, d’une part, à l’accord entre l’UE et le Maroc modifiant les préférences tarifaires accordées par l’UE aux produits d’origine marocaine ainsi que, d’autre part, à leur accord de partenariat dans le domaine de la pêche durable ».

« Toutefois, les effets desdites décisions sont maintenus pendant une certaine période , car leur annulation avec effet immédiat est susceptible d’avoir des conséquences graves sur l’action extérieure de l’Union et de remettre en cause la sécurité juridique des engagements internationaux auxquels elle a consenti », lit-on dans l’arrêt qui porte sur des recours en annulation introduits par le polisario contre deux décisions du Conseil approuvant la conclusion d’accords entre l’Union européenne et le Maroc.

Le Tribunal annule les décisions attaquées, tout en décidant que les effets desdites décisions sont maintenus pendant une certaine période

Dans une déclaration conjointe, publiée à Bruxelles, juste après la décision du Tribunal européen, le Maroc et l’UE s’engagent à prendre « les mesures nécessaires afin d’assurer le cadre juridique qui garantisse la poursuite et la stabilité des relations commerciales » entre eux.

« Nous restons pleinement mobilisés pour continuer la coopération entre l’Union européenne et le Royaume du Maroc, dans un climat de sérénité et d’engagement, afin de consolider le Partenariat euro-marocain de Prospérité Partagée, lancé en juin 2019 », ont-ils assuré.

L’UE et le Maroc continuent à œuvrer pour « développer les multiples dimensions de ce partenariat stratégique, dans le même esprit de mobilisation, de cohérence et de solidarité. Ce partenariat d’égal à égal s’appuie, par ailleurs, sur une relation bilatérale solide, basée sur la confiance et le respect mutuel, entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne, tout en contribuant en même temps au renforcement de cette relation et de celle avec les Etats membres », souligne la déclaration conjointe.

Santé, société et politique au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent d’une diversité de sujets se rapportant principalement à la santé et la société.Sud Quotidien s’intéresse aux maladies hivernales et indique que le paludisme est « l’autre Covid de l’été ». Selon ce journal, la maladie sévit un peu partout dans le pays et touche particulièrement les enfants et les tout-petits.

L’Observateur plonge « dans l’univers des petits seigneurs de la drogue » pour montrer comment se déroule le trafic de stupéfiants à Dakar. Ce quotidien publie également les résultats de l’enquête menée par Afrobarometer sur l’insécurité, l’impunité et la délinquance.

Le Quotidien désigne Kédougou (Est), Saly (Ouest) et Dahra Djolof (Nord) comme « le triangle du mal ». D’après ce journal, l’activité économique est « à l’origine de la délinquance » dans ces trois localités.

Mais face aux meurtres atroces et à la délinquance extrême, Le Témoin rapporte que « sept Sénégalais sur dix (sont) pour le retour de la peine de mort », citant l’enquête d’Afrobarometer.

L’Observateur se fait aussi l’écho d’une étude publiée dans la revue Nature Review Endocrinology. Celle-ci montre « les gros dangers du paracétamol sur la femme enceinte », notamment sur « le développement neurologique du fœtus ».

Sur un autre sujet, Le Soleil présente « l’autre drame du conflit casamançais » à savoir les enfants sans acte d’état civil. Le quotidien national indique par ailleurs que l’Uemoa « préconise la réouverture des frontières terrestres fermées pour des raisons sanitaires ».

A ce sujet, Amadou Hott, ministre sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, alerte dans L’AS : « Les efforts de développement de nos pays risquent d’être anéantis ».

En politique, Les Echos rapportent que l’ex-maire de la ville de Dakar « Khalifa Sall enrôle Mansour Sy Djamil », député non aligné, au sein de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple, en langue wolof).

Cette rencontre a eu lieu dans la capitale française en présence du maire de Médina (commune de Dakar), Bamba Fall, que d’aucuns disaient proche de rejoindre la mouvance présidentielle, précise ce journal.

« Khalifa et Bamba se retrouvent à Paris », affirme de son côté WalfQuotidien qui pointe en outre un « chantage à l’investiture » dans la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir, en langue wolof).

En football, Stades note qu’un « éblouissant Gana fusille City ». Élu homme du match, le milieu sénégalais du Paris Saint-Germain a ouvert le score lors de la victoire (2-0) hier en Ligue des champions face à l’autre club de Manchester.