Présidentielle ivoirienne 2020: ouverture du contentieux sur la liste électorale

Le contentieux sur le listing électoral ivoirien, en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, s’est ouvert mardi, pour s’achever le 7 août 2020, selon le calendrier électoral de la Commission électorale indépendante (CEI).La phase de contentieux sur la liste électorale est lancée. Cette opération qui se déroulera du 5 au 7 août, a lieu après l’affichage de la liste électorale provisoire de 2020, du 1er au 04 août 2020 sur l’ensemble du territoire national.  

Le chronogramme électoral prévoit l’observation et la délibération du 08 au 10 août, suivie de la production de la liste électorale de 2020 le 23 septembre 2020. La distribution des cartes d’électeurs,  elle, est prévue du 05 au 23 octobre 2020 « au plus tard ».

A Marcory, une comme dans le Sud d’Abidjan, l’on pouvait constater dans au moins deux centres d’enrôlement visités l’affichage de la liste électorale provisoire de 2020. Cependant, il n’y avait jusqu’à 10h GMT (heure locale) aucun agent de la CEI. 

Ce même constat est observé dans les centres d’enrôlement à Koumassi, dans le Sud d’Abidjan. Les populations viennent à compte goutte voir si leur nom y figure. Certains dépêchent leurs proches pour vérifier sur le listing à cause de leurs occupations.  

Le contentieux sur la liste électorale se fait aussi à l’étranger. Pour ces élections, le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert indique sur 18 pays où l’on dénombre 49.000 Ivoiriens, deux pays dont le Canada ont eu des soucis pour rapatrier les kits des gens enrôlés lors de la révision du listing électoral.   

Concernant l’affaire du retrait, sur la liste électorale, des noms de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, de Charles Blé Goudé (un proche de M. Gbagbo), et de Guillaume Soro, évoqué ces derniers jours par leurs partisans, M. Coulibaly-Kuibiert a relevé qu’il y a trois raisons majeures de radiation.  

« On vous radie de la liste électorale, soit parce que vous êtes décédé, soit parce vous avez été condamnés, soit parce que vous avez été déchu de vos droits civiques et politiques », a expliqué le président de la CEI. 

Selon l’article 4 du Code électoral, ne sont pas électeurs les individus frappés d’incapacité ou d’indignité notamment, les individus condamnés pour crime, à une peine d’emprisonnement sans sursis pour vol, escroquerie, abus de confiance, détournement de deniers publics. 

Cet article énumère en outre les cas d’attentats aux mœurs,  les faillis non réhabilités, les individus en état de contumace, ainsi que les individus auxquels les tribunaux ont interdit le droit de vote et, plus généralement, ceux pour lesquels les lois ont édicté cette interdiction. 

MM. Gbagbo et Charles Blé Goudé, libérés sous conditions par la Cour pénale internationale (CPI), ont été jugés à Abidjan et condamnés à 20 ans de prison, respectivement pour « braquage de la Bceao » et crimes lors de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011.     

Quant à Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale, il a été condamné à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards de F CFA d’amende, et à la privation de ses droits civiques pendant cinq ans, pour détournement et recel de deniers publics. 

A l’occasion de la révision de la liste électorale, « nous avons collecté 1 705 724 personnes envolées », comprenant ceux qui existaient déjà comme les nouveaux majeurs, a dit mardi, face aux journalistes,  M. Coulibaly-Kuibiert. En 2018, l’on dénombrait 885 465 personnes. 

Après traitement, poursuivra-t-il, « nous avons finalement obtenu 1.645.693 personnes en 2020 contre 792.461 en 2018 ». Les nouveaux  inscrits sur la liste électorale, eux, sont au nombre de 904.956 pour 2020 contre plus de 276.000 en 2018.   

Le processus électoral est engagé. Depuis le 16 juillet 2020, est ouvert la phase de dépôt des dossiers de candidature comprenant le parrainage, une condition d’éligibilité du candidat à l’élection du président de la République.  

Le parrainage prend fin le 31 août 2020, a souligné le président de la Commission électorale indépendante. Pour le parrainage citoyen, le candidat doit avoir 1% de l’électorat local dans 17 régions du pays.  

Ouattara appelle ses ministres à « ne pas se laisser divertir » par l’année électorale

Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé mercredi ses ministres à « ne pas se laisser divertir» par l’année électorale par rapport aux objectifs fixés par le gouvernement.« C’est vrai que nous sommes dans une année électorale, mais cela ne doit pas nous divertir par rapport aux objectifs que nous nous sommes fixés. Ce qui importe c’est le bien-être des ivoiriens», a dit M. Ouattara qui s’exprimait à l’entame du Conseil des  ministres.

 Auparavant, il a salué la mémoire du défunt premier ministre Amadou Gon Coulibaly décédé il y a quatre semaines réaffirmant sa confiance à Hamed Bakayoko, le nouveau chef du gouvernement ivoirien. 

« Le premier ministre Amadou Gon  a été un grand serviteur de l’État. Et je suis confiant qu’avec cette équipe dirigée par le premier ministre Hamed Bakayoko, chef du gouvernement, ministre de la défense,  le gouvernement continuera avec la même efficacité», a espéré le chef de l’exécutif ivoirien. 

« Les valeurs incarnées par le premier ministre Amadou Gon Coulibaly inspireront fortement notre action», a assuré à son tour, Hamed Bakayoko, le nouveau premier ministre. 

« L’équipe  gouvernementale que j’ai l’insigne honneur de diriger sous votre haute égide voudrais vous exprimer son entière remerciement pour la confiance placée en chacun de nous. J’ai demandé à l’ensemble des membres du gouvernement de rester concentrer sur l’essentiel et nos obligations de résultats», a fait savoir M. Bakayoko rappelant les actions urgentes inscrites sur l’agenda de son gouvernement. 

« Les actions urgentes du gouvernement porteront sur la poursuite du programme, notamment la lutte contre la Maladie à Covid-19, le programme d’action prioritaire du gouvernement, l’exécution du programme économique et financier, la préparation du budget de l’État de l’année 2021 et le programme social du gouvernement», a entre autres énuméré le premier ministre. 

Hamed Bakayoko a été nommé jeudi dernier premier ministre de Côte d’Ivoire en remplacement de Amadou Gon Coulibaly décédé le 08 juillet dernier à Abidjan. 

Covid-19 : le conseil des ministres adopte de nouvelles mesures pour les voyageurs des aéroports ivoiriens

Ce mercredi 05 août 2020, le conseil des ministres a adopté de nouvelles mesures de communications pour les voyageurs aux aéroports ivoiriens. À cet effet, ces nouvelles mesures ont été annoncées par le porte-parole du gouvernement Sidi Touré.

Selon le conseil, cette communication s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la Covid-19. Pour ce faire, il est porté à la connaissance de tous voyageurs quittant le sol ivoirien, de se soumettre au dépistage du coronavirus.

Ces derniers devront se rendre dans des centres agréés afin de réaliser une PCR. Notons par ailleurs, que le PCR s’élève à 50.000 FCFA est payable en ligne. Notamment, sur le site www.deplacement-aerien.gouv.ci

Cependant, quant aux voyageurs arrivant en Côte d’ivoire, ils devront justifier de l’absence d’une infection à la covid-19 par un document. Il s’agira précisément de l’attestation de test négatif par PCR pour la maladie du coronavirus.

Soulignons que cette attestation devrait être datée de moins de 05 jours. Et ce, par un laboratoire agréé au plan national ou d’un test sérologique.

De plus, le conseil a signifié que tout passager dépourvu de tous documents demandés, serait automatiquement mis en isolement. À en croire, le porte-parole du gouvernement, l’isolement durera 14 jours et sera à la charge de la compagnie.

Le conseil a également exhorté tous les passagers entrant ou descendant de l’avion de porter obligatoirement leur masque.

Le Burkina Faso célèbre 60 ans d’indépendance, 32 ans après la mort de Sankara

Le Burkina Faso, indépendant de la France le 5 août 1960, célèbre son 60e anniversaire dans un contexte de Covid-19 et de lutte contre le terrorisme.Dans son adresse à la nation, le président Roch Marc Christian Kaboré a insisté sur ces deux « fléaux ».

Les « attaques terroristes » ont particulièrement endeuillé la population et une partie de l’armée, mais « nous avons su nous battre et nous adapter », a-t-il souligné sur sa page Facebook.

Le chef d’Etat témoigne ainsi sa « profonde reconnaissance aux forces de défense et de sécurité, et aux personnels de santé, pour les sacrifices consentis ».

Depuis le début de la pandémie, le dernier recensement fait état de 1153 cas de coronavirus dont 947 guéris et 54 décès. Des chiffres vraisemblablement loin des cas réels, comme partout ailleurs dans le monde.

Par ailleurs, le bilan des 60 années de souveraineté est vue en demi-teinte par beaucoup de Burkinabè, même si la crise terroriste qui s’est emparée du pays ces dernières années l’a fortement assombri.

Dans plusieurs domaines, il reste des efforts à fournir, confie sur RFI Soumane Touré, chef du Parti de l’indépendance du travail et de la justice : « L’attente des populations est grande aujourd’hui, surtout ces questions fondamentales de santé, de production, de l’autosuffisance alimentaire. On a tous un problème ».

Pour d’autres citoyens, leur pays a connu un véritable recul : « Nous avons régressé. Nous avons des frontières que nous n’arrivons plus à maitriser, notamment dans le Soum, dans le Yagha, à l’Est, au Nord. Si ça continue comme ça, ça nous inquiète ».

« Rien n’a changé ! »

Sur ces 60 ans d’indépendance, le site d’informations burkinabè Wakat Séra s’élève dans un éditorial cinglant contre les dirigeants africains qui « restent à la solde de Paris ». Plusieurs pays africains qui furent sous le joug de la France, à l’image du Sénégal, du Bénin et du Gabon, célèbrent cette année leur soixantenaire. Mais « rien n’a changé, déplorent les confrères Economiquement, la monnaie coloniale, le CFA reste sous contrôle occidental, et politiquement, les décisions concernant l’Afrique sont prises à Londres, Bruxelles ou Paris ».

« Les objets de culte et autres qui portent l’histoire des Africains sont toujours dans les musées ou collections privées de l’Occident. Même les archives écrites, visuelles ou sonores de l’Afrique sont prêtées aux noirs, quand ils en ont besoin, par les anciens +maîtres+ ».

En outre, « cette accession à la souveraineté nationale et internationale a été le fruit de la lutte d’illustres devanciers » comme Thomas Sankara, a fait savoir le président Kaboré.

Certains de ses compatriotes se trouvent nostalgiques de ce capitaine de l’armée arrivé au pouvoir le 4 août 1983 suite à un coup d’Etat militaire. Il instaure un régime révolutionnaire et rebaptise l’année suivante le nom du pays, anciennement Haute Volta, par Burkina Faso. C’est une combinaison de deux mots dans deux langues principales du pays et signifiant « la patrie des hommes intègres ».

Assassiné le 15 octobre 1987, Thomas Sankara reste aujourd’hui l’icône d’une jeunesse qui se veut panafricaine.

Son « ami » Blaise Compaoré a pris les rênes du pouvoir à partir de cette date jusqu’à sa démission le 31 octobre 2014, à la suite d’un soulèvement populaire. Après une transition compliquée, Roch Marc Christian Kaboré est élu chef de l’Etat le 29 décembre 2015. Son mandat n’est en revanche pas de tout repos eu égard à la crise sécuritaire sur fond de terrorisme touchant les pays du Sahel.

Toutefois, des organisations prennent le temps de suivre les interventions des forces de l’ordre engagées dans certaines localités pour mener ce combat. En juin dernier, Amnesty International a demandé aux gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger « à mettre un terme à l’impunité concernant les violations régulièrement commises » par leurs forces de sécurité contre des populations non armées.

Au Burkina, l’ONG des droits humains dit avoir recueilli des informations faisant état de « violations flagrantes » des droits humains commises par les forces de sécurité entre mars et avril 2020.

CEI : Coulibaly-Kuibiert précise les cas de radiation de personnes de la liste électorale

Le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, a indiqué les raisons sur les cas de radiation de personnes sur la liste électorale.

En effet, ce dernier a indiqué que pour qu’une personne soit radiée de la liste électorale, il faut qu’elle soit condamnée pour crimes ou pour délits. En outre, cette dernière devrait être déchue de ses droits civils et politiques ou qu’elle soit décédée.

« À l’occasion de la révision de la liste électorale, nous adressons un courrier au ministre de la Justice et à celui de l’Administration du territoire. Ces derniers envoient deux listes que nous remettons à nos techniciens pour les croiser avec la liste électorale. Afin de sortir de la liste électorale, ceux qui ne remplissent pas les conditions prescrites par la loi ». A déclaré M. Coulibaly-Kuibiert.

Par ailleurs, il a fait cette précision à l’occasion du Press-Club de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI). Notons que ce rassemblement a eu lieu le mardi 04 août 2020 à la Maison de la presse. Ce rassemblement s’est déroulé sur le thème « Quel parrainage pour la présidentielle d’octobre 2020? ».

Rappelons que face à ce thème a soulevé une polémique en Côte d’ivoire. Notamment de la part de certains acteurs politiques qui s’insurgent contre la radiation de certaines personnes. Dont, l’ex-président Laurent Gbagbo, de la liste électorale.

Pour ce faire, M. Coulibaly a reçu une délégation de certains de ces acteurs, lundi afin de leur donner une réponse. Il a expliqué que la phase de contentieux sur la liste électorale est propice à toutes réclamations. Et ce, avec des preuves à l’appui. Aussi, a-t-il souligné que pour ces personnes, si ces incapacités sont levées, elles pourront venir s’inscrire à nouveau sur la liste électorale.

Toutefois, M. Coulibaly-Kuibiert a indiqué que l’organisation de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 coûtera près de 65 milliards FCFA.  Il a également précisé que  7,7 milliards proviennent de partenaires internationaux. Quant à l’opération de révision de la liste électorale, elle aurait coûté 13 milliards FCFA.

Af’Sud : report du paiement de 300 millions $ de droits d’accise sur les ventes d’alcool

Le gouvernement sud-africain a reporté le paiement de 300 millions de dollars de droits d’accise sur les ventes d’alcool que lui devait l’industrie de l’alcool du pays pendant 90 jours à compter du mois d’août, a appris APA mercredi.Le Trésor public a déclaré qu’il avait accordé un tel moratoire à la suite de la demande de l’industrie des alcools de suspendre le paiement afin de soulager sa situation économique pendant l’interdiction des ventes d’alcool durant la période de confinement.

En raison de cette évolution, la porte-parole de l’industrie sud-africaine de l’alcool, Sibani Mngadi, a décrit le report comme « un grand soulagement ».

« Le coût de la taxe d’accise est une partie importante du coût des entreprises, et nous apprécions la réponse positive que nous avons reçue du fisc », a déclaré Mngadi.

Elle a indiqué que cela contribuerait grandement à « minimiser le risque que nous avons actuellement concernant l’emploi et honorer nos obligations envers les fournisseurs ». Elle a ajouté que le secteur était en train de négocier avec le gouvernement pour que l’interdiction soit levée afin qu’il puisse recommencer à payer ses impôts.

L’interdiction de vente d’alcool par le gouvernement a été appliquée en raison de la crainte que les accidents induits par la consommation d’alcool ne submergent le système de santé sud-africain, au détriment du traitement des patients de la Covid-19.

Pourparlers sur le barrage du Nil : l’Egypte et le Soudan menacent de se retirer

L’Egypte a annoncé qu’elle se retirait des discussions sur les modalités de remplissage du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) en construction sur le Nil, a appris APA mercredi.Les pourparlers ont repris lundi ddernier mais semblent bloqués sur le calendrier de remplissage de ce qui devrait être le plus grand barrage hydroélectrique d’Afrique.

Le Soudan a également déclaré qu’il allait quitter la table de négociations puisque l’Ethiopie refuse de revenir sur sa proposition de redéfinir un accord sur le partage de l’eau du Nil bleu.

Selon le ministre soudanais de l’Eau et de l’Irrigation, Yasser Abbas, l’Ethiopie a envoyé une lettre insistant sur cette proposition que Khartoum ne peut accepter.

L’Egypte, le Soudan et l’Ethiopie mènent depuis 2011, des discussions sur l’avenir du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), mais aucun progrès notable n’a été réalisé pour parvenir à un accord global.

On craint en Egypte, et dans une moindre mesure au Soudan, que le grand barrage éthiopien ne compromette leur part de l’eau du Nil, qui est une bouée de sauvetage pour des millions de personnes dans les deux pays situés en aval.

Les pourparlers achoppent toujours sur le calendrier de remplissage du barrage.

L’Ethiopie a récemment célébré la première phase de remplissage du barrage, un geste qui a soulevé l’ire de Egyptiens.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets  notamment la commission d’investigation sur la situation sanitaire au Maroc et la relance de l’économie nationale.+L’Economiste+ commente l’appel des députés à la mise en place d’une mission parlementaire qui devrait se rendre sur place et s’informer de la capacité des hôpitaux à faire face à une deuxième vague de la pandémie.

La démarche des élus ne peut qu’améliorer la situation, comme chaque fois que des témoignages et des informations fiables sont rendus publics, estime le journal, rappelant que « théoriquement, le Maroc a un texte sur l’accès à l’information que nul département public ne peut refuser aux citoyens ».

De son côté, +Aujourd’hui le Maroc+ prévient que mieux vaut se « préparer dès maintenant pour éviter un faux départ en 2022 », soulignant qu’au Maroc, comme ailleurs, le retour à la normale sur le plan économique n’est pas prévu avant 2022 dans le meilleur des cas.

D’ici là, il faudra mettre de côté les contraintes et autres impératifs classiques en matière de fondamentaux macro-économiques et se concentrer sur l’essentiel qui est la survie et le sauvetage d’un plus grand nombre de secteurs, d’entreprises et d’emplois, soutient la publication, ajoutant que c’est à cela que devront servir les 120 milliards de DH annoncés dans le dernier discours du trône et que le gouvernement s’est empressé de mettre en application.

A côté de cette inédite et méga opération de sauvetage, le gouvernement s’attellera à l’activation de réformes structurelles importantes qui étaient mises en veilleuse, ou du moins très en retard, depuis fort longtemps, poursuit le quotidien, citant notamment la reconfiguration du tissu des entreprises publiques et la généralisation des couvertures sociales à un plus grand nombre de citoyens.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait remarquer que face à la multiplication du nombre de décès parmi les personnes atteintes du Covid-19, un climat de peur et de panique règne depuis quelques jours sur le pays. En effet, les citoyens appréhendent avec inquiétude les statistiques officielles du ministère de la Santé.

Un record a été enregistré au niveau des décès, a annoncé la tutelle lundi dernier, en fin de journée: 19 cas répertoriés en l’espace de 24 h. Ainsi, la létalité globale franchit, pour la première fois, le palier des 400 cas. Le journal souligne que les cas critiques sous surveillance médicale atteignent les 79 cas, dont 14 maintenus sous respiration artificielle.

Présidentielle 2020 : La France octroie plus de 131 millions de FCFA à la Côte d’ivoire

La France a octroyé hier mardi 04 août 2020,  131,19 millions de Fcfa pour l’élection présidentielle du 31 octobre en Côte d’Ivoire.

En effet ce montant a été offert à travers la signature d’un accord de contribution à Abidjan. Notamment, avec le Bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Pour ce faire, la représentante résidente de l’institution, Carol-Flore Smereczniak, et le conseiller de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France, Patrice Thevier ont signé un accord. Et ce, en présence du président de la CEI de Côte d’Ivoire, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert.

Selon la représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Mme Carol-Flore Smereczniak, il s’agirait d’une signature d’accord de contribution de la France. Plus précisément, au financement du Projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, notons que cette contribution sera essentiellement affectée au renforcement du mécanisme de traitement et d’acheminement des résultats électoraux. Cela permettra de renforcer la transparence et la crédibilité des opérations de vote.

À en croire M. Thevier, le fond devrait permettre à appuyer le processus de compilation, de traitement et d’acheminement des résultats. Pour lui, ces derniers feront l’objet de toute la transparence nécessaire. Ainsi, ils pourront être acceptés par les différentes parties prenantes.

Pour sa part, le président de la CEI a souhaité une élection acceptée de tous au 31 octobre. Selon lui, cela montrerait que les règles du jeu de la compétition électorale ont été respectées.

Cependant, soulignons que cette aide au profit de la Côte d’ivoire fait suite à une mission d’évaluation des besoins électoraux du pays déployée en novembre 2019.

Coronavirus en Côte d’ivoire : le ministère de la santé annonce une baisse de 42 % des nouveaux cas

Le directeur général de la Santé, Mamadou Samba a annoncé une baisse de 42 % du nombre de nouveaux cas du coronavirus en Côte d’ivoire. Ce dernier a donné cette information, lors d’un point de la situation sur la covid-19, le 03 août 2020 à Abidjan.

En effet, selon les dires de ce dernier, le nombre de cas positifs affichés de 200 cas en moyenne par jour a basculé à 84 nouveaux cas par jour. Et ce, sur la période du 27 juillet au 02 août 2020.

Par ailleurs, en comparant la période du 27 juillet au 02 août 2020 à celle du 20 au 26 juillet 2020,  un léger recul du taux de positivité s’aperçoit. Notamment, près de 6 points au taux de positivité des tests réalisés.

À en croire le directeur général de la Santé, le taux de cas positive en Côte d’ivoire serait passé de 13,5% à 7,6% avec un maximum de 9,6%.

Cependant, le représentant du ministre de la Santé a exhorté les populations à la vigilance et à la prudence. Ce dernier a également invité les populations à respecter les mesures barrières, afin de poursuivre la baisse des cas de contaminations.