Présidentielle ivoirienne : l’Amnesty appelle à la fin des violences

L’ONG des droits humains alerte contre l’augmentation des violences et de la répression des voix dissidentes en Côte d’Ivoire, à l’approche de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

Selon Amnesty International, dans un communiqué parvenu vendredi à APA, les autorités ivoiriennes doivent « immédiatement prendre des mesures » destinées à prévenir les violences y compris celles entre adversaires politiques appartenant à des communautés différentes, et à protéger la population et son droit de manifester pacifiquement.

Dans les villes de Divo et Bonoua, au sud et sud-est du pays, la marche du vendredi 21 août des femmes opposées à la candidature à un troisième mandat du président Alassane Ouattara, a été brutalement dispersée par des jeunes, déplore l’ONG. Elle souligne que les violences qui ont suivi ont occasionné plusieurs blessés et des pillages et incendies de magasins.

Amnesty International dit avoir interrogé également plusieurs témoins oculaires et recueilli des informations qui confirment que les femmes manifestaient les « mains nues » au moment où elles ont été attaquées par des groupes de jeunes armés de machettes et de gourdins.

« Nous avons vu des manifestations de femmes dispersées et empêchées par des jeunes. A Divo, des violences entre adversaires politiques appartenant à des communautés différentes ont éclaté. Dans un pays qui, il y a moins de dix ans, connaissait de graves violations des droits humains dans un contexte électoral avec plus de 3000 morts, il est important de réagir immédiatement pour apaiser la situation », a déclaré Samira Daoud, directrice du bureau Amnesty d’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, basé à Dakar.

« Les autorités doivent protéger la population et mettre fin aux violences. L’impunité risque d’être un vecteur clé de nouvelles violences si toutes les personnes soupçonnées d’en être responsables à Divo et ailleurs, ne sont pas traduites en justice dans le cadre de procès équitables », a-t-elle prévenu.

La clôture des dépôts des dossiers de candidature, ouverts depuis le 16 juillet par la Commission électorale indépendante (CEI), est prévue le 31 août 2020, soit d’ici trois jours.

Président sortant, Alassane Ouattara a été officiellement investi, le 22 août dernier, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, au pouvoir) à la prochaine élection présidentielle. Cette candidature à un troisième mandat jugée « anticonstitutionnelle» par plusieurs Ivoiriens, est la cause des manifestations organisées par l’opposition.

Le président Ouattara, qui avait un temps renoncé à se représenter pour un nouveau mandat et porté son dévolu sur son défunt Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, décédé en juillet, a décidé par la suite de revenir sur ses propos. « Rien ne m’empêche d’être candidat », a-t-il lancé lors de son investiture dans un stade Félix Houphouët-Boigny comble, s’inscrivant en faux contre l’opposition qui a une lecture « erronée » de la Constitution.

Ouattara précise que c’est lui qui l’a rédigée, ce qui donne d’ailleurs à ses prédécesseurs Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle.

La justice ivoirienne a décidé toutefois, le 25 août, la radiation définitive des listes électorales de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo du FPI (opposition) dont la candidature a été évoquée par son camp.

Guillaume Soro, ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale, par ailleurs candidat déclaré à l’élection présidentielle, a été condamné in absentia le 28 avril à 20 ans de prison pour recel de détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux par le tribunal correctionnel d’Abidjan.

Présidentielle 2020 : Affi N’Guessan annonce le dépôt de son dossier de candidature jeudi

Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, a annoncé le mardi à Abidjan le dépôt de son dossier de candidature pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, le jeudi prochain. Cette annonce a été faite lors d’une conférence de presse.

« Le dépôt de notre candidature, nous allons le faire le jeudi prochain à 10h à la Commission électorale indépendante (CEI)». A dit M. Affi assurant que le parti a même déjà dépassé le quota pour le parrainage et cherche actuellement une marge de sécurité en cas de doublon.

Selon M. Affi, le chef de l’Etat Alassane Ouattara ne peut briguer un troisième mandat. Mais, engagé dans le processus et ayant déjà déposé son dossier de candidature, lundi, il a appelé à une unité de l’opposition. Et ce, en vue d’une alternance démocratique et pacifique.

Cependant, les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Plusieurs candidats se sont déclarés pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Mais jusque-là, M. Ouattara est le seul à avoir déposé son dossier de candidature auprès de la Commission électorale indépendante (CEI).

Rappelons toutefois que le dépôt de candidature s’achève le 31 août 2020.

Côte d’ivoire : la justice ivoirienne exclu définitivement Laurent Gbagbo du listing électoral

Le tribunal de première instance d’Abidjan a exclu définitivement l’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo,  du listing électoral.

Selon un proche de M. Gbagbo, la confirmation de sa radiation a été rendue par la justice le mardi 25 août 2020. Par ailleurs, aucun autre recours ne pourra être fait face à cette décision.

En effet, la raison de cette radiation est liée à sa condamnation en son absence, par la justice ivoirienne. Celle-ci l’a condamné à 20 ans de prison dans l’affaire de « braquage de la BCEAO ». À en croire les explications de l’Etat ivoirien, son régime étant sous embargo financier, se serait servi dans les caisses de l’agence locale de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest pour se fournir en liquidités.

Toutefois, rappelons que le 06 août dernier, une manifestation des partisans de Gbagbo a eu lieu devant le siège de la Commission électorale indépendante. Cette marche a eu pour but de dénoncer son retrait de la liste électorale ivoirienne. Mais, cette protestation a été dispersée par la police.

Néanmoins, Georges Ouégnin, chef de file de cette manifestation avait été reçu en audience par la CEI. Et ce,  le même jour par Coulibaly Kuibiert Ibrahime, président de l’institution électorale ivoirienne.

Suite à cet entretien, il semblerait qu’il y a deux raisons majeures pour appliquer une radiation. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques. Telles étaient les explications que M.Ouégnin a eu à donner aux partisans.

Cependant, rappelons que Laurent Gbagbo est toujours en attente d’un passeport ordinaire ivoirien qui lui permettrait de rentrer en Côte d’ivoire.

Présidentielle 2020 : Alassane Ouattara dépose son dossier de candidature

Après son investiture, le samedi 22 août 2020, au stade Félix Houphouët, le Président Alassane Ouattara a déposé son dossier de candidature ce lundi 24 août 2020.

En effet, c’est au siège de la Commission Electorale indépendante que ce dernier a déposé son dossier ce matin. Pour l’occasion, des membres du gouvernement et le Directeur exécutif du RHDP, Adama Bictogo y étaient présents.

Par ailleurs, notons que celui-ci a été investi comme candidat aux élections du RHDP le samedi 22 août 2020. Alassane Ouattara devra porter les couleurs de son parti pour la présidentielle d’octobre 2020. « J’assume la lourde décision d’être le candidat de notre grand parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) ».  A-t-il déclarer dans discours d’investiture.

Cependant, rappelons cette candidature de M. Ouattara est contestée par l’opposition et la société civile. De ce fait, des manifestations parfois violentes ont eu lieu dans certaines localités du pays particulièrement à Divo et Bonoua ces derniers jours.

Il faudrait souligner que le chef de l’Etat a annoncé sa candidature le 06 août 2020. Notamment, lors de son adresse à la nation.

La campagne officielle pour la présidentielle du 31 octobre 2020 démarre le 15 octobre prochain.

Présidentielle ivoirienne : «La candidature d’Alassane Ouattara est légale», estime le gouvernement

La candidature du président ivoirien Alassane Ouattara à la présidentielle d’octobre prochain est « légale et conforme au principe fondamental de non-rétroactivité des lois», a estimé vendredi Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien dans un communiqué. « (…) Il me plaît également d’indiquer que conformément à la nouvelle constitution du 08 novembre 2016 instaurant la IIIe République, dont le peuple souverain s’est librement doté, cette candidature est légale et conforme au principe fondamental de la non-rétroactivité des lois », a soutenu M. Touré dans ce communiqué.

Selon lui, l’article 183 de la constitution relative à la continuité législative brandit par l’opposition ivoirienne comme étant la disposition qui devrait empêcher la candidature de M. Ouattara,  concerne l’ensemble des textes de loi en vigueur dans notre pays et non l’ensemble des dispositions de l’ancienne constitution.

« Elle concerne donc l’ensemble des textes de loi en vigueur dans notre pays et non l’ensemble des dispositions de l’ancienne constitution. Il est bon de préciser qu’en aucun moment cet article ne mentionne que les dispositions de la précédente Constitution qui venait d’être abrogée sont reconduites », a affirmé M. Touré qui est également le ministre de la Communication et des médias.

L’article 183 de la constitution ivoirienne relative à la continuité législative prévoit que: « la législation actuellement en vigueur en Côte d’Ivoire reste applicable, sauf l’intervention de textes nouveaux, en ce qu’elle n’a rien de contraire à la présente Constitution ».

« En tout état de cause, notre pays dispose, aujourd’hui, d’Institutions fortes, modernes et indépendantes. En la matière, il reviendra au Conseil Constitutionnel de trancher définitivement sur cette question, ainsi que celles relatives à toutes les autres candidatures déclarées », a conclu le porte-parole de l’exécutif ivoirien.

Le 06 août dernier, dans une adresse solennelle à la nation à la veille du 60éme anniversaire de l’accession à l’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président ivoirien Alassane Ouattara a reconsidéré sa position annonçant sa candidature à la présidentielle d’octobre prochain.

Depuis lors, cette candidature de M. Ouattara diversement interprétée ( un premier mandat de la troisième République selon le pouvoir et un troisième mandat selon l’opposition), est dénoncée par l’opposition qui organise de plus en plus des manifestations de rue dans le pays. La présidentielle ivoirienne est prévue le 31 octobre 2020.

Présidentielle 2020 : les campagnes électorales débutent le 15 octobre 2020

Les campagnes électorales pour la présidentielle 2020 débuteront le 15 octobre 2020 à 00h. Cette information a été annoncée à l’issue du conseil des ministres de ce mercredi 19 août 2020.

En effet, selon Sidy Touré, porte-parole du gouvernement, les campagnes débuteront le 15 octobre 2020. Aussi, il a annoncé qu’elle prendra fin le jeudi 29 octobre 2020 à minuit.

Par ailleurs, notons qu’à environ trois mois de la présidentielle, plusieurs candidatures ont été déclarées. Il s’agit notamment d’Alassane Ouattara, Marcel Amon-Tanoh, Henri Konan Bédié. Ainsi que de Pascal Affi N’Guessan.

Cependant, à l’approche de la présidentielle en Côte d’ivoire, le climat politique ivoirien semble être tendu suite à la candidature d’Alassane Ouattara. Cette candidature a provoqué des manifestations dans certaines villes et communes du pays.

Election présidentielle 2020 : Mamadou Koulibaly débute sa collecte de parrainages.

Le président de Liberté et démocratie pour la République (Lider), Mamadou Koulibaly, a débuté sa collecte de parrainages pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Cette collecte lui permettra, de constituer son dossier de candidature.

En effet, dans une vidéo postée sur Facebook, il aurait joint au téléphone quelques électeurs pour leur exprimer sa joie. Et ce après lui avoir accordé leurs parrainages pour ces joutes électorales, une condition d’éligibilité pour tout candidat à l’élection présidentielle 2020.

Selon Mamadou Koulibaly, l’acte posé par ses partisans est un cadeau. Pour ce faire, cette action l’a motivé à contacter certains pour témoigner de son enthousiasme. « Nous sommes nombreux, c’est parce qu’on ne se connaît pas tous (…) cette élection, à chacun sortir de là où il est, de nous rassembler, de serrer les coudes et puis de mettre un peu d’ordre dans notre pays », a dit M. Koulibaly.

Cependant, soulignons que plusieurs personnalités politiques ont déclaré leur candidature. Il s’agit notamment d’Alassane Ouattara, Marcel Amon-Tanoh, Henri Konan Bédié, et Pascal Affi N’Guessan.

Par ailleurs, notons que la candidature du chef d’Etat Alassane Ouattara, n’est pas acceptée par l’opposition. Celle-ci lui demande de respecter sa parole donnée devant le congrès le 5 mars 2020 à Yamoussoukro. Rappelons que ce dernier avait annoncé ne pas être candidat pour un troisième mandat.

Côte d’ivoire : Bilan de la marche de protestation contre le 3e mandat de Ouattara

Les manifestations de protestations contre le 3e mandat d’Alassane Ouattara ont occasionné la mort de trois personnes et l’arrestation de 58 personnes. Ces manifestations se sont produites dans certaines villes du pays ainsi que des communes d’Abidjan.

Annoncé au journal télévisé de 20H de la RTI 1, le commissaire Charlemagne Bleu a fait l’état des dégâts. « Nous déplorons malheureusement trois pertes en vies humaines, des dégâts matériels assez importants ». A-t- il indiqué.

Selon lui, il y aurait eu au total 58 personnes interpellées. Notamment, 45 à Abidjan et 13 à l’intérieur du pays. À Bonoua, les manifestations ont été particulièrement violentes. À cet effet, le commissariat de police et la brigade de gendarmerie, ont été incendiés.

Par ailleurs, notons que les domiciles des agents des forces de l’ordre, ont également été saccagés.

Toutefois, le commissaire Charlemagne a souligné que tous les manifestants interpellés répondront de leurs actes devant les tribunaux compétents.

Rappelons cependant que l’éligibilité du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, alimente le débat politique ces dernières semaines. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 institue une IIIe République et remet le compteur à zéro. L’opposition, quant à elle, évoque une continuité législative.

Election présidentielle 2020 : le RHDP investit son candidat Alassane Ouattara le 22 août à Abidjan

Annoncé ce jeudi 13 août 2020, le candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre 2020, Alassane Ouattara, sera investi le 22 août prochain. Précisément, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

En effet, cette information a été donnée par Adama Bictogo, le directeur exécutif du RHDP.« Nous procéderons à l’investiture du président Alassane Ouattara, le candidat du RHDP, le samedi 22 août 2020. Et ce, au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Des missions éclatées seront déployées à l’intérieur du pays dès le 15 août prochain». A dit M. Bictogo dans une conférence de presse. De ce fait, il était en compagnie de plusieurs cadres du parti au pouvoir. Notamment, les ministres Mamadou Touré, Kobenan Kouassi Adjoumani, Siandou Fofana et Danho Paulin.

À l’en croire, l’objet de ces élections serait de remporter le premier tour. Aussi, cela leur permettrait de rendre un bel hommage au premier ministre Amadou Gon Coulibaly.

Pour ce faire, Bictogo a invité l’opposition ivoirienne à un débat sain et civilisé. Tout en ajoutant, « la machine à gagner du RHDP est prête et se mettra en marche avec l’investiture d’Alassane Ouattara ».

Toutefois, lors de cette conférence ce dernier a eu à réagit au débat sur la candidature de M. Ouattara à la présidentielle.  M. Bictogo a soutenu que «pour nous, le débat est clos, Alassane Ouattara est notre candidat ».  Pour lui, seul le conseil constitutionnel décidera de l’éligibilité d’un candidat et non l’opposition.

Il a également réagi face aux manifestations, menées par l’opposition ces derniers temps. Par ailleurs, rappelons ces dernières ont entraîné des violences et des morts, dans le pays. Sur ce sujet, M. Bictogo a appelé le gouvernement à prendre ses responsabilités et à ouvrir des enquêtes.

Côte d’ivoire : Plusieurs manifestations de l’opposition enregistrés dans plusieurs villes et à Abidjan.

L’opposition ivoirienne a pris d’assaut ce jeudi 13 août les rues des villes et les communes du pays pour contester le 3e mandat d’Alassane Ouattara.

À cet effet, plusieurs voies ont été barricadées dans des villes de l’intérieur et à Abidjan. Selon le constat fait par certains médias, des affrontements ont éclaté entre policiers et manifestants. Ces derniers tentaient d’ériger des barricades sur les principales voies à Abidjan.

Quant aux villes de l’intérieur, elles ont également été obstruées avec des pneus en feu et bien d’autres. Par ailleurs, il s’agirait des villes telles que Bonoua, Divo, Sikenssi, Adzopé. Aussi, il a été signalé que les axes des grandes voies des villes de l’intérieur, y étaient concernés.

Toutefois, rappelons que le mot d’ordre de ces marches a été lancé depuis le mardi 11 août 2020. Et ce par l’opposition ivoirienne.

Affaire doublons des listes électorales : Fabrice Sawegnon répond aux accusations portées par Maurice Guikahué

Fabrice Sawegnon s’est indigné face aux propos tenus à l’encontre de sa société de communication Voodoo Communication dans l’histoire de fraude sur les listes électorales.

Le mercredi 12 août 2020, lors d’une conférence de presse tenue par l’opposition au siège du PDCI, Maurice Kakou Guikahué, a dénoncé l’implication de Voodoo communication dans une histoire de fraude orchestrée par le pouvoir en place. Selon lui, la société de M. Sawegnon étant chargée de la communication de la campagne du RHDP, serait en possession d’un doublon de la liste électorale.

Cependant, ces accusations portées à l’endroit de ce dernier, ne sont en aucun cas passées sous silence. Ce même mercredi dans la soirée, le fondateur du Groupe Voodoo Communication a eu à défendre sa société. Ainsi que, les accusations portées sur sa personne.

« Trop c’est trop. Cette fois, chacun, M. Guikahué le premier, devra s’expliquer devant les juridictions compétentes, et devra apporter les preuves de ses contrevérités malsaines etnauséeuses ». A-t-il écrit sur compte twitter.

À en croire la publication de ce dernier, il s’est indigné face aux dires de cette personnalité politique. « Il est juste affligeant que pour assouvir son rêve et son dessein perdus, un aîné une personnalité à priori respectable de la trempe de M. Maurice Kakou Guikahué, avec le niveau de responsabilité politique (…) se sente obligé d’user de mensonge et de malhonnêteté intellectuelle ».

Par ailleurs, ce dernier a indiqué que M.Guikahué devra s’expliquer devant la justice pour ses dires diffamatoires. Il devra également apporter les preuves de ses contrevérités malsaines et nauséeuses.

 

Présidentielle octobre 2020 : L’opposition révèle les magouilles de la CEI

Réuni ce mercredi 12 août 2020, à la maison du parti du PDCI à Cocody, pour une conférence de presse, l’opposition aurait dénoncé les différentes fraudes orchestrées par la CEI.

Une conférence de presse a réuni ce mercredi 12 août 2020 toutes les formations politiques de l’opposition à Cocody.

À cet effet, l’opposition aurait demandé le retrait de la candidature de Ouattara. Notamment, pour l’élection  présidentielle. Pour l’opposition, la volonté de Ouattara à vouloir forcément briguer un troisième mandat risque de conduire le pays dans une crise. Et ce, sans précédent.

Par la même occasion, ces derniers ont aussi dénoncé la partialité de la CEI et de son président. A en croire, cette commission électorale aurait mis en place des moyens de fraude. Plus précisément, dans certaines incohérences sur les listes électorales.

Selon eux, la CEI aurait inséré des listes de noms de personnes ne respectant pas les conditions. Tel qu’un jeune homme se retrouvant lui seul sur 13 listes, au sein de 13 communes. Aussi, elle aurait recensé des mineurs de moins de 10ans dont l’un est de profession ménagère.

Par ailleurs, le professeur Aka Ahizi, président du PIT a dénoncé l’implication de Voodoo communication de Fabrice Sawegnon, dans cette histoire de fraude. Pour lui, Voodoo Communication en charge de la communication de la campagne du RHDP, parti présidentiel serait en possession d’un doublon de la liste électorale à des fins de fraudes.

Pour ce faire, l’opposition exige la démission du président de la CEI. Elle aurait à leur avis, démontrée son incapacité à conduire le pays vers une élection transparente et impartiale. L’opposition a également exigé l’élection d’un nouveau président de la CEI, avant toute élection.

Sans toutefois oublier la réintégration sur la liste électorale de Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et de Charles Blé Goudé.

Côte d’ivoire : Simon Ehivet Gbagbo se prononce sur le 3e mandat d’Alassane Ouattara

L’ex-première dame de Côte d’ivoire, Simone Ehivet Gbagbo s’est prononcée en ce jour sur la situation politique du pays, particulièrement sur le 3e mandat d’Alassane Ouattara.

Réunir ce mardi 11 août 2020, au sein de sa résidence à Cocody, Mme Simone Gbagbo était face à la presse afin de donner son avis sur la situation politique que traverse la Côte d’ivoire. Notamment en cette année d’élection électorale.

À cet effet, cette dernière n’a pas manqué de donner son opinion sur le retrait de Laurent Gbagbo, Blé Goudé et Soro Guillaume des listes électorales. Ainsi que de l’annonce de la candidature de Ouattara pour un 3e mandat.

De prime abord, elle a par ailleurs rappelé à Alassane, les mêmes circonstances qui l’ont conduit à se présenter candidat à la présidentielle de 2010.

Par la même occasion elle a exhorté le président Ouattara à prendre une loi d’Amnesty. Notamment en rendant éligible M. Lurent Gbagbo. « Que ce dernier décide de candidater ou pas, qu’il soit éligible ».  A-elle ajouté en invitant M. Ouattara, a lui délivré un passeport diplomatique.

En outre, elle a sollicité du président de la République la libération des prisonniers militaires et civils. Particulièrement,  de la crise post-électorale. Et ce, en permettant aux exilés de la crise de regagner le pays.

Toutefois, Mme Gbagbo a indiqué que le choix d’Alassane de se présenter en tant candidat du RHDP aux élections, était injuste. «Il n’est pas juste que M. Alassane Dramane Ouattara, leader du RHDP, rende toute la nation ivoirienne comptable de son incapacité. Une incapacité à trouver au sein de sa formation politique, une personnalité capable de porter le flambeau de son parti

À l’en croire, cette dernière souhaite aller aux élections dans la paix. Rappelons qu’à deux mois de la présidentielle le climat politique ivoirien se trouve un sensible.

Présidentielle octobre 2020 : Sidi Touré, invite l’opposition à utiliser un ton apaisé

Le porte-parole du gouvernement Sidi Tiémoko Touré, a invité l’opposition, qui rejette la candidature d’Alassane Ouattara pour la présidentielle d’octobre 2020, à utiliser un ton apaisé.

En effet, Sidi Touré a lancé un appel à la classe politique à œuvrer pour la tenue d’un scrutin apaisé. Selon lui, cela devrait passer par l’utilisation d’un ton apaisé. Ce dernier a estimé lors d’une conférence de presse, qu’un débat citoyen devrait être mené. Notamment, dans le strict respect, l’union et la discipline.

Par ailleurs, cet appel devrait éviter toute crise liée à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

À en croire les explications de ce dernier, sur la Constitution de 2016, « cette candidature du président Ouattara sera la première de la IIIe République », instaurée par la loi fondamentale. De ce fait, « elle est donc légale et conforme au principe fondamental de la non-rétroactivité des lois ».

Cependant, l’opposition ivoirienne évoque une continuité législative de la Constitution, qui limite le mandat présidentiel à deux quinquennats. Pour lui, il reviendra au Conseil constitutionnel de trancher définitivement sur cette question. A priori, cette posture ne semble pas rassurer l’opposition qui relève que le juge constitutionnel a été nommé par le pouvoir actuel.

Rappelons que le 6 août, à la veille du 60e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, M. Ouattara a annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020. Ce dernier a reconsidéré sa position, émit le 5 mars 2020 devant le Parlement. Et ce, de transmettre le pouvoir d’Etat à une jeune génération. Suite à l’annonce de sa candidature pour un troisième mandat présidentiel, des populations sont descendues dans la rue pour protester.

Notons que ce lundi, des forces de l’ordre ont été déployés à Abidjan en vue d’empêcher toute manifestation.

Présidentielle 2020 : EDS saisit la CEI suite au retrait de Laurent Gbagbo retiré sur la liste électorale

Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ( EDS), groupement politique de l’opposition ivoirienne, a saisi lundi la CEI, pour avoir des explications sur le retrait de Laurent Gbagbo de la liste électorale provisoire 2020.

Selon le groupement politique, ils auraient constaté à la lecture de la liste électorale provisoire, que le nom du président Gbagbo n’y figure pas. Pour eux, cela voudrait dire qu’il ne peut ni être électeur, ni être éligible.

Par ailleurs, suivant les explications du président de EDS, il semblerait que la CEI ne soit pas la responsable de ce retrait. « Il semble qu’il y a deux raisons majeures pour que quelqu’un soit radié dans ce cas. Soit la personne est décédée, soit elle aurait perdu ses droits civiques». A indiqué le président de EDS au sorti de sa rencontre avec le président de la CEI.

Persuadé du fait que Gbagbo mérite d’être sur la liste électorale, Ouégnin n’a pas manqué de le dire. « Il y a un contentieux de la liste électorale provisoire qui va s’ouvrir.  Je lui ai dit que nous allons lui démontrer par A+B que le président Gbagbo n’a pas perdu ses droits civiques. Nous allons prouver qu’il mérite d’être sur la liste électorale.  Nous allons user de toutes les voies démocratiques et  juridiques pour prouver que le président Gbagbo mérite d’être sur la liste électorale» A-t-il déclaré.

En outre, notons que le contentieux de cette liste électorale s’ouvrira le 05 août prochain.

Cependant, rappelons que dans un communiqué, Me Habiba Touré, l’avocate de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a annoncé le week-end dernier que son client a été retiré du listing électoral 2020. Une liste sur laquelle figurent les électeurs des prochaines échéances électorales ivoiriennes.

Présidentielle 2020 : L’UDPCI se retire du RHDP et invite Mabri Toikeusse à se porter candidat

L’Union pour la démocratie et pour la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) s’est retirée officiellement, dimanche, du RHDP, en invitant son président Albert Toikeusse Mabri à être son candidat à la présidentielle 2020. Ce choix a été fait à l’issue d’un bureau politique extraordinaire, à Abidjan.

Selon le porte-parole de l’UDPCI, Dion Yodé Simplice « Le bureau politique, à l’unanimité invite le Dr Abdallah Albert Toikeusse Mabri, président de l’UDPCI, à faire acte de candidature à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Conformément à l’article 22, alinéa 2 des statuts et règlements intérieurs du parti ».

Par ailleurs, notons que le bureau politique aurait décidé du retrait de l’UDPCI de la coalition politique RHDP. Par la même occasion, l’UDPCI exhorte tous ses militants à cesser toute participation aux activités du RHDP.

Quant au président du parti UDPCI, Mabri qui soutient que  leurs chances à la présidentielle sont très grandes. En effet, ce dernier a rappelé que les données de 2010 ne sont pas celles de 2020. À l’en croire, M. Mabri pense être le meilleur candidat pour la présidentielle en Côte d’ivoire.

Cependant, rappelons que quelques mois après le conclave du RHDP, le président de l’UDPCI a été démis de son poste. Notamment celui de ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Aussi, il a été écarté des instances du RHDP dont il était le 2ème vice-président.

Côte d’Ivoire : tout savoir sur le parrainage électoral à l’élection présidentielle d’Octobre 2020

Le parrainage électoral est une caution donnée par des élus ou par des citoyens à un candidat à la candidature afin de lui permettre d’être candidat à une élection.

En effet, ce nouveau mode opératoire a été expliqué le mercredi 15 juillet 2020 par Ibrahim Coulibaly-Kuibiert, président de la Commission électorale indépendante (CEI). Notamment aux futurs candidats, partis politiques et organisations de la société civile.

Selon lui, le mode de parrainage retenu est un parrainage citoyen. C’est-à-dire, le soutien accordé donné par des électeurs et non par des élus, à des candidats.

Par ailleurs, notons que ce mode ne concerne que l’élection du Président de la République. Aussi, cette disposition vise à exiger du candidat une assise nationale en limitant les candidatures fantaisistes.

Concernant le parrainage citoyen, soulignons que celui-ci  a pour fondement juridique certains articles. Plus précisément les articles 25, 51, 53, 54 et 56 du Code Électoral. Il est également basé sur le décret fixant les modalités d’organisation de la collecte des signatures pour le parrainage des électeurs dans le cadre de l’élection du Président de la République.

À cet effet, tous les candidats à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire doivent désormais recueillir au moins 1% de l’électorat local. Et ce, dans 17 régions sur les 31 que compte le pays ou le district de son choix.

Quant au dossier de parrainage il est composé de plusieurs conditions. Tels que, le mode opératoire, le guide parrainage, les statistiques de Parrainage par Région et District. Sans toutefois, oublier la fiche de parrainage disponible sur le site officiel de la CEI.

Cependant, il faudrait rappeler que l’élection présidentielle, chaque candidat devra obtenir des parrainages. Bien évidemment s’il souhaite  être candidat à l’élection d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire.

Election présidentielle 2020 : Ouattara invité à briguer un troisième mandat par le RHDP

Le mercredi 29 juillet 2020, invité par le RHDP à se présenter aux élections présidentielles, Alassane Ouattara a annoncé se prononcer très bientôt. Cette annonce a été faite au cours d’un rassemblement du RHDP à l’hôtel ivoire d’Abidjan.

Reposant tout leur espoir sur ce dernier, suite au décès d’Amadou Gon Coulibaly le 8 juillet dernier, M. Ouattara a annoncé qu’il répondra officiellement à la demande de ses partisans après un temps de recueillement et de récupération.

« Je prends acte des résolutions du Conseil politique appelant à un troisième mandat et de l’appel de la base du RHDP» a dit Alassane Ouattara dans un discours.

En effet, rappelons que le 5 mars 2020, devant le congrès réunissant les sénateurs et les députés, le chef de l’Etat Alassane Ouattara, a déclaré à Yamoussoukro qu’il ne briguera pas un troisième mandat présidentiel. Il avait également affirmé, qu’il transmettrait le pouvoir à une jeune génération.

Cependant, vu la situation que traverse le RHDP, leur unique choix s’est tourné vers Ouattara. Un choix qui devrait marquer leur retour dans la course au fauteuil présidentiel.

Pour ce faire, les porte-paroles du parti, les femmes du RHDP ont supplié Ouattara pour porter le flambeau du parti. Et ce, lors de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Toutefois, notons que l’opposition clame qu’Alassane Ouattara ne peut briguer un troisième mandat. Selon eux, la Constitution ne lui permet pas. Mais à en croire, le chef de l’Etat, il serait encore  éligible après la modification de la Constitution en 2016.

Présidentielle 2020 : Le RHDP se réunit ce mercredi pour choisir son candidat

Ce mercredi 29 juillet, le RHDP se réunit pour désigner leur candidat à l’élection présidentielle du 31 d’octobre. Ce dernier devra porter les couleurs du parti au pouvoir pour la présidentielle d’octobre prochain.

En effet, suite au décès de leur candidat pour cette présidentielle, Amadou Gon Coulibaly, le RHDP s’est mis en quête de trouver son remplaçant. C’est dans cette optique qu’il se réunira ce mercredi après-midi, afin de désigner son nouveau candidat pour les élections.

Par ailleurs, un choix s’est porté vers le président Alassane Ouattara. Ce dernier est beaucoup sollicité de part et d’autre pour briguer un 3e mandat. Pour les membres de son parti, il représente une garantie sûre pour la paix en Côte d’ivoire.

Cependant, si pour le RHDP, la candidature de Ouattara semble être vitale, il n’en demeure pas moins que celle-ci pourrait déclencher une polémique. Notamment après que ce dernier ait déclaré ne pas vouloir briguer un 3e mandat. Il avait également souhaité laisser la place à la jeune génération. Une décision qui avait été saluée par de nombreuses personnes.

Election présidentielle 2020 : Affi N’Guessan dépose son dossier de candidature au FPI

Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, a déposé le lundi 27 juillet son dossier de candidature au FPI en vue de la présidentielle du 31 octobre 2020.

À cet effet son dossier de candidature a été réceptionné par le président du Comité de contrôle du FPI, Wognin Honoré.

Par ailleurs, il a fait savoir que le Comité de contrôle analysera lundi et mardi le dossier de candidature. Ainsi, il transmettra le résultat aux instances compétentes à le divulguer.

Toutefois, au terme du dépôt de son dossier de candidature, Affi contesté par une autre frange du FPI, a déclaré que sa « motivation principale, c’est la situation chaotique dans laquelle se trouve le pays ». Selon lui, cette situation le pousse à se présenter à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

« Quand on aspire à gouverner un pays, c’est qu’on a une ambition et notre ambition, c’est la renaissance de ce pays.  Traumatisé, appauvri et affaibli, divisé (…) et c’est une situation qui nous afflige ». Ajouta-t-il.

Selon Affi, il pense avoir les capacités de mettre fin à cette descente aux enfers. Et ce en donnant foi aux jeunes et aux femmes pour bâtir une nation unie. À l’en croire, cela permettrait à la Côte d’ivoire de sortir le pays du marasme.

Cependant, notons que le FPI, désignera son candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, le samedi 1er août prochain, à travers son congrès. Ce dernier, devra portera le flambeau de ce parti pour la présidentielle d’octobre 2020.

Présidentielle 2020 : Bédié vote au sein de son parti pour la convention locale PDCI

Le président du PDCI, Henri Konan Bédié, candidat unique aux conventions locales du Pdci en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, a voté dimanche, dans une ambiance festive au siège du parti.

En effet, arrivé en fin de matinée à la Maison du parti, le siège du PDCI, en compagnie de son épouse, ce dernier a voté dans l’auditorium, sous des notes de fanfares, et des militants en liesse.

Par ailleurs, encadré par son protocole, il s’est adressé brièvement à la presse. Le président du PDCI s’est félicité du processus de choix du candidat du PDCI. Notamment, pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

En outre, l’on a pu constater sur les réseaux sociaux, des rumeurs se rapportant sur son état de santé. Selon les dires, Henri Konan Bédié, était souffrant et aurait été évacué dans un centre hospitalier. Toutefois, cette information démentie par son staff de communication.

Cependant, rappelons qu’il est le seul candidat retenu après le rejet du dossier de candidature de Kouadio Konan Bertin dit KKB. De ce fait, Bédié devra au travers de ces conventions locales, montrer sa présence au sein de la formation par un fort taux de participation.

Présidentielle 2020 : Mamadou Koulibaly, accuse le RHDP de faire signer des documents blancs aux populations

Le fondateur du parti Liberté et Démocratie pour la République (LIDER), Mamadou Koulibaly a accusé le parti au pouvoir, le RHDP de faire signer des documents blancs aux populations.

En effet, selon les dires du candidat du LIDER à la présidentielle 2020, le RHDP ferait signer des documents sans inscriptions de candidat aux populations dans le cadre du système de parrainage citoyen. « Ils (RHDP) font signer des documents blancs où il n’y a pas de nom de candidat parce que pour le moment, ils ne savent pas qui va être (le leur), or la loi de M. Ouattara lui-même dit qu’on donne son parrainage à un candidat ». A-t-il indiqué.

Pour ce faire, ce dernier qualifie cette action d’illégale. Ainsi, il a appelé les populations à mettre fin à ce genre de pratiques en accrochant la Côte d’Ivoire à des valeurs. Il s’agira notamment de la rigueur et de l’organisation. Pour lui, aucun développement ne pourrait se faire dans un cafouillage.

Cependant, rappelons que le décret sur le parrainage citoyen date du 13 juillet 2020. En outre, cela oblige le candidat à mentionner les régions ou districts autonomes où le parrainage a été obtenu. Et ce,  soit 1% de l’électorat par localité devrait être concerné. Mais, celle-ci devra indiquer l’identité des électeurs qui parrainent la candidature et l’impossibilité pour l’électeur de parrainer plus d’un candidat.

Marcel Amon Tanoh annonce sa candidature pour l’élection présidentielle d’octobre 2020

L’ancien ministre ivoirien des Affaires étrangères, Marcel Amon Tanoh a officiellement annoncé sa candidature à la présidentielle d’octobre 2020.

En effet, ce dernier a donné cette information lors d’une conférence de presse tenue à Abidjan ce mercredi 22 juillet. Au cours de cet échange, M. Tanoh a indiqué que « La Côte d’Ivoire nous invite à prendre un chemin différent. Je vous invite à prendre ce chemin avec moi. J’ai décidé de me porter candidat à la prochaine présidentielle. Je veux être le trait d’union entre tous les Ivoiriens. »

À l’en croire, les efforts des dirigeants n’ont pas été à la hauteur de cette promesse durant ces dernières décennies.

Pour ce faire, après avoir écouté et mûrement réfléchi, il a décidé de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle. Marcel a affirmé détenir une vision pour son pays, en outre un programme pour la Côte d’ivoire. Ainsi, l’ex-ministre des Affaires étrangères s’est donné pour mission de rassembler et fédérer les énergies des hommes.

Cependant, rappelons qu’il avait choisi de rompre avec Alassane Ouattara en mars dernier, suite la désignation, d’Amadou Gon Coulibaly comme candidat du RHDP. Et ce, au cours d’une cérémonie qu’il avait boycottée.

Toutefois, notons que le dépôt des candidatures à la course au fauteuil présidentielle ivoirien prend fin ce 31 juillet 2020.

Présidentielle 2020 : Le gouvernement ivoirien fixe les règles pour le parrainage des candidats

Le gouvernement ivoirien a adopté un décret fixant les modalités d’organisation de la collecte des signatures pour le parrainage, en vue de l’élection du Président de la République. Cette décision a été prise à l’issue du conseil des ministres extraordinaire, du lundi 13 juillet 2020 à Abidjan.

En effet, Sidi Touré porte-parole du gouvernement, a indiqué que ce décret a été pris sur proposition de la Commission électorale indépendante (CEI). Particulièrement, en application de l’article 54 alinéa 13 du Code électoral, tel que modifié par l’ordonnance n° 2020-356 du 08 avril 2020 portant révision du Code électoral. Celui-ci consacrera le parrainage comme condition d’éligibilité à l’élection présidentielle.

Selon lui , ce décret prévoit certaines règles concernant la collecte des signatures pour le parrainage. Notamment, l’institution d’un coordonnateur central désigné par le candidat à la candidature. Aussi, la centralisation des listes de signatures recueillies par région et district autonome.

Par ailleurs, notons que l’institution d’un collecteur régional et de collecteurs délégués, seront désignés par le candidat à la candidature. Pour ce faire, ils recueilleront les signatures pour ledit candidat à plusieurs niveaux. Tel qu’au niveau du département, de la sous-préfecture, de la commune ou du village.

Toutefois, le candidat est obligé de mentionner les régions ou districts autonomes où le parrainage a été obtenu. Il devra en outre, signifier le pourcentage d’électeurs ayant parrainé sa candidature. Quant à l’identité des électeurs qui parrainent la candidature, il a pour obligation de le préciser.

Cependant, au vu du décret, il est impossible pour l’électeur de parrainer plus d’un candidat. Rappelons que chaque candidat à l’élection présidentielle de 2020, les électeurs qui parrainent doivent être issus de 17 Régions ou Districts. Ceux-ci, devront représenter au moins 1% de l’électorat pour la région ou le district concerné.

Présidentielle 2020: Les Partis d’opposition rejettent le calendrier électoral de la CEI

Les Partis d’opposition ont rejeté le calendrier électoral, soumis par la Commission électorale indépendante (CEI). Cette décision a été prise suite à une rencontre avec les représentants du Programme des Nations-Unies pour le Developement (PNUD), monsieur Phillipe POINSOT et madame Carol-Flore SMERECZNIAK, le mercredi 03 juin 2020 au siège du PNUD.

A l’issue de la rencontre entre les Partis politiques de l’opposition et les représentants du PNUD, ont rejeté le calendrier électoral de la CEI. L’opposition ivoirienne a dénoncé les attitudes méprisantes, adoptées par le Gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Ainsi, les professeurs Georges-Armand Ouegnin et Maurice Kakou Guikahué prennent à témoin le PNUD et la communauté internationale, concernant les risques que fait peser le gouvernement ivoirien sur le processus électoral.

Cependant, les Partis politiques de l’opposition demandent à leurs militants et militantes de se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines actuellement en cours et de rester vigilants, mobilisés et à l’écoute des mots d’ordre.

Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne «rejette le calendrier électoral »

L’opposition ivoirienne « rejette le calendrier » électoral pour la présidentielle d’octobre 2020, fixé par la Commission électorale indépendante (CEI), évoquant un manque de consensus, dans une déclaration transmise mercredi à APA.

« Les partis politiques de l’opposition ivoirienne (PDCI, Rpp, UPCI, URD, Lider, Cap-UDD,  EDS, USD), signataires de la présente déclaration, rejettent le calendrier annoncé par le président de la CEI qui n’est pas consensuel », indique le texte paraphé par les responsables de ces différentes formations.

Ces organisations politiques qui « dénoncent et condamnent les attitudes cavalières et méprisantes adoptées par le gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », prennent à témoin le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Les acteurs de l’opposition ivoirienne qui considèrent le PNUD et la communauté internationale comme «facilitateurs de la dernière rencontre du 06 mai 2020, sur les risques que fait peser sur le processus électoral, la propension du pouvoir au passage en force», les invitent à « créer le consensus et le climat de confiance entre les principaux acteurs du processus électoral ».

Ils demandent en outre « la convocation urgente d’une rencontre de consensus entre les principaux acteurs du processus électoral sous la facilitation du PNUD ». En dépit de cet élan, l’opposition convie ses militants à  se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines, en cours, et visant à faciliter l’inscription des nouveaux majeurs sur la liste électorale d’ici au 1er août 2020.

Après la présentation, par le président de la Commission chargée des élections, du chronogramme aménagé des activités électorales tenant compte de la crise de la Covid-19, des discussions ont été engagées avec la classe politique ivoirienne.

Les discussions ont porté sur le chronogramme d’exécution des opérations électorales, l’état des préparatifs et le mode opératoire de la révision de la liste électorale. Les partis politiques ont remercié le PNUD et les Nations Unies pour leur assistance électorale à travers des cadres d’échanges.

Lors des échanges, les partis politiques, notamment de l’opposition, le PDCI-RDA, EDS, l’USD, l’URD, le RPP, l’UPCI, le RPCI, CAP-UDD, et LIDER ont relevé qu’ils récusaient l’organe électoral actuel parce qu’il est « inféodé au pouvoir, non consensuel  et incapable de garantir des élections transparentes et crédibles ».

Les partis de l’opposition souhaitent par ailleurs que les dix mille cinq cents lieux de vote soient des centres d’enrôlement, en outre, la durée de l’enrôlement soit d’au moins trente jours au lieu de quinze jours comme prévu par le chronogramme proposé par la CEI.

Ils appellent à un « consensus » sur les pièces devant servir pour l’enrôlement, notamment l’extrait de naissance, le certificat de nationalité, la carte nationale d’identité, tout en invitant le Système des Nations Unies à  poursuivre ses efforts afin de contribuer à créer « un consensus et un climat de confiance entre les parties prenantes » à l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020.

Le Conseil des ministres a adopté mercredi la période de révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin 2020.

Présidentielle 2020: L’opposition ne veut pas de l’actuelle Commission électorale (CEI)

Les partis politiques de l’opposition ont signifié leur désaccords, à propos de la Commission électorale indépendante (CEI), le samedi 09 mai 2020 dans une déclaration commune. En effet, cette déclaration commune fait suite à la rencontre entre les partis politiques et la Commission électorale indépendante, initiée par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), le mercredi 06 mai 2020, au siège du PNUD à Abidjan-Plateau.

Les partis politiques de l’opposition ivoirienne ont participé à l’atelier de formation initié par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD). Au cours de cette rencontre, les partis politiques et la CEI, ont échangé à propos du processus électoral et la confection de la liste électorale.

A l’issue de cette rencontre, les partis politiques de l’opposition ont contesté la Commission électorale actuelle dans une déclaration commune. Toutefois, l’opposition ivoirienne invite la communauté internationale à mieux s’impliquer dans le processus électoral en Côte d’Ivoire. Les propositions faites par les partis politiques de l’opposition pour un processus électoral transparent sont les suivantes:

• leur demande d’utilisation de la carte nationale d’identité (nouvelle ou ancienne) et du certificat de nationalité comme pièces, pour l’inscription sur la liste électorale;

• la prorogation de la validité des anciennes cartes nationales d’identité;

• la durée de la révision de la liste électorale à au moins trente(30) jours dans les dix mille cinq cents (10500) lieux de vote;
• la proclamation des résultats bureau de vote par bureau de vote;
• le respect des délais de publication des listes, conformément aux dispositions prévues par la loi.

Cependant, l’opposition ivoirienne juge incapable la CEI qui selon eux est un organe déséquilibré, partial, et inféodé au RHDP unifié. Ainsi, ils ont saisi la Cour africaine des droits de l’homme, pour matérialiser leur rejet concernant la Commission électorale actuelle.

 

 

Présidentielle 2020: Une opération de levée de fonds pour la candidature de Simone Gbagbo

L’ex-Première dame, Simone Gbagbo est susceptible d’être candidate à l’élection présidentielle d’octobre 2020. Dans un communiqué, son chef de cabinet Akpa Corentin donne des précisions sur la levée de fonds qui sera bientôt lancée, pour la caution présidentielle de Simone Gbagbo.

Potentielle candidate du Front populaire ivoirien (FPI) à l’élection présidentielle d’octobre 2020, Simone Gbagbo désavoue ses partisans, qui oeuvre à la mobilisation de fonds pour sa candidature. «Il nous revient qu’une opération de la levée de fonds, en vue de la mobilisation de la somme de 50 000 000 FCFA destinés au paiement de la caution de Mme Simone Gbagbo, sera bientôt lancée par des personnes résidantes en Europe », a révélé le chef de cabinet de l’ex-Première dame.

En dépit des remerciements porter à l’endroit des partisans initiateurs de ce projet, Akpa Corentin rappelle qu’aucune instance du parti auquel elle appartient, n’a pour l’heure désigné ses candidats aux différentes élections en Côte d’Ivoire.

« Personne n’a donc été mandaté pour collecter de l’argent à son profit», a clarifié Akpa Corentin. Après plusieurs boycotts, le FPI compte participer à la prochaine élection présidentielle.

Simone Ehivet Gbagbo sera-t-elle candidate du FPI pour la présidentielle d’octobre 2020 ? Pour l’instant, le FPI laisse peser le flou sur le choix de son candidat à cette élection.

PDCI-RDA: Tidjane Thiam susceptible d’être candidat au prochain congrès électif de 2020 (Lettre du Continent)

Selon la lettre du continent, l’ancien patron du crédit suisse, Tidjane Thiam aurait eu des contacts téléphoniques avec certaines personnalités politiques en Côte d’Ivoire. A en croire la lettre du continent, il pourrait être candidat à la prochaine convention du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA).

Les ex-chefs d’états, Henri Konan BEDIE et Laurent Gbagbo, ainsi qu’avec le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly et l’ex Ministre des Affaires Etrangères , Marcel Amon TANOH, auraient eu des échanges avec Tidjane Thiam. Le magazine panafricain a révélé le contenu des échanges que le financier aurait eu avec le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié.

Selon la lettre du continent, le neveu de Félix Houphouet Boigny aurait affiché sa volonté au dirigeant du PDCI-RDA à se présenter sous les couleurs du Parti pour les prochaines élections présidentielles de 2020. Une doléance que Henri Konan Bédié serait en train d’étudier selon certaines sources, dans la perspective du congrès électif prévu en juin 2020.

Rappelons que Tidjane Thiam a servi sous la présidence d’Henri Konan Bédié en tant que Directeur général du BNETD. Il a également occupé le poste de Ministre du Plan et du Développement jusqu’au coup d’état de 1999.

Présidentielle 2020: Albert Mabri Toikeusse va t-il clarifier sa position à propos d’Amadou Gon Coulibaly ?

Albert Mabri Toikeusse, membre du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) est invité à clarifier à propos de la candidature d’Amadou Gon Coulibaly. Le président de l’UDPCI avait contesté la désignation d’Amadou Gon Coulibaly comme le candidat du parti au pouvoir.

Ce Jeudi 16 avril 2020, Albert Mabri Toikeusse aurait été convoqué à la rue lepic, siège du RHDP afin de se prononcer sur la candidature du premier ministre pour la présidentielle de 2020. Certains cadres du parti au pouvoir trouvent inadmissible que le Président de l’UDPCI continue de travailler auprès d’Amadou Gon Coulibaly, tout en s’opposant à sa candidature.

Le Conseil politique du RHDP qui s’est tenu le 12 mars 2020, a dévoilé les dissensions internes au sein du Parti présidentiel. L’ex-ministre des Affaires étrangères Marcel Amon Tanoh avait brillé par son absence à ce Conseil politique, avant de rendre sa démission du gouvernement pour protester contre le mode de désignation d’Amadou Gon Coulibaly.

Albert Mabri Toikeusse a également interpellé le Président Alassane Ouattara sur le mode de désignation du candidat du RHDP. « Ne prenons pas des engagements d’une heure dans une salle, qui par la suite, ne refléteront pas la réalité sur le terrain », a-t-il déclaré.

Après ce refus de s’aligner sur la candidature d’Amadou Gon Coulibaly, le patron de l’UDPCI a été appelé par certains de ses lieutenants à quitter le Parti présidentiel. Pour l’instant, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Formation Professionnelle participe pleinement aux actions gouvernementales au côté du Premier ministre.

«Nous avons effectué ce jour avec le Premier Ministre, une visite de travail à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, afin d’évaluer les capacités opérationnelles de l’Institut dans la riposte sanitaire contre la maladie à Coronavirus( Covid-19).
Cette visite permet au gouvernement de rassurer les ivoiriens sur sa capacité à faire face au défi sanitaire notamment en ce qui concerne le dépistage des populations», a-t-il indiqué.