Le conseil de Pascal Affi envisage une demande de mise liberté

Le Conseil du président du FPI Pascal Affi N’Guessan, mis sous mandat de dépôt dans l’affaire d’atteinte à l’autorité de l’Etat, envisage de demander sa mise en liberté provisoire ou sous condition.

En effet, après sa première comparution, hier mardi 10 novembre, il est prévu une audition sur le fond de l’affaire, avant que le juge décide de l’envoyer devant un juge correctionnel ou pas.  » Le jugement au fond, nous en tant qu’avocats, nous allons demander une mise en liberté provisoire ou sous condition et le juge décidera sinon il l’enverra devant un juge correctionnel . », a indiqué Me Godé Dagbo, membre du collectif des avocats de M. Affi.

Selon Me Godé Dagbo, Pascal Affi a été placé dans un endroit autre que la MACA, mais dans un environnement beaucoup plus sûr.

Par ailleurs, ce dernier a confié avoir eu une séance de travail très instructive avec le procureur de la République, tout en assurant que  tout est rentré dans l’ordre. À aucun moment, il a révélé le lieu où est détenu M. Affi.

Rappelons que M. Affi est inculpé pour son rôle dans la création du Conseil national de transition, un organe mis en place par l’opposition politique. Notons que celle-ci vise à se substituer aux institutions de la République. À cet effet, Pascal Affi a été mis sous mandat de dépôt.

Le gouvernement ivoirien dément la tentative d’intimidation contre l’opposition

Accusés de vouloir réduire au silence l’opposition ivoirienne, le gouvernement de Côte d’Ivoire monte au créneau pour démentir ces accusations. 

En effet, le Général Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a indiqué que les patrouilles ciblant les zones où résident des leaders de l’opposition visaient uniquement à disperser des regroupements illégaux.

Par la même occasion, il a rappelé que cette action est en accord avec l’arrêté interdisant les regroupements et les manifestations sur la voie publique.

Par ailleurs, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a soutenu qu’il était important de renforcer la sécurité. Selon lui, cela permettra de s’assurer que d’éventuelles surprises ne peuvent pas intervenir.

À cet effet, rappelons que la plateforme de l’opposition a institué le lundi un organe de transition. Toutefois, face à cet organe mis en place par l’opposition, le générale Diomandé, a fait savoir que la  » situation est grave « .

Côte d’ivoire : l’opposition ivoirienne annonce un conseil national de transition

Ce lundi 02 novembre 2020, l’opposition ivoirienne par la voix de son porte-parole, Pascal Affi N’Guessan a annoncé un conseil national de transition. 

En effet, cette commission sera présidée par le président du PDCI, Henri Konan Bédié.  » Ce Conseil national de transition est présidé par Henri Konan Bédié. (…), président du  PDCI, (…) la réconciliation et la paix (CDRP).   » , a fait savoir Affi.

Par ailleurs, il a indiqué que l’ancien chef d’Etat, aura pour mission de préparer une nouvelle présidentielle. Il devra aussi mettre en place un gouvernement de transition.  » Il a pour mission de préparer le cadre de l’organisation d’une élection présidentielle juste. (…) et de mettre en place dans les prochaines heures un gouvernement de transition  » a annoncé Pascal Affi.

De plus, le porte-parole de la plateforme de l’opposition a affirmé que le conseil se chargera notamment de convoquer les assises nationales pour la réconciliation nationale. À l’en croire, ces assises auront pour but de ramener la paix définitive en Côte d’Ivoire.

Rappelons que Bédié et Affi, candidats respectifs du PDCI et du FPI, ont refusé de prendre part à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Ces derniers avaient estimé que les conditions d’un scrutin crédible n’avaient pas été réunies.

Présidentielle ivoirienne : l’opposition conteste les élections et appelle à une transition civile

Après le scrutin du 31 octobre 2020, l’opposition ivoirienne par son porte-parole, Pascal Affi N’Guessan, conteste la présidentielle et appelle à une transition civile.

Selon lui, les partis et groupements de l’opposition ne reconnaissent pas l’élection présidentielle de 2020, constatent la fin du mandat du président Alassane Ouattara depuis le 31 octobre 2020.

Par ailleurs, au cours d’une conférence de presse, au domicile de l’ancien président Henri Konan Bédié, a invité la communauté internationale à en prendre acte, appelant à « l’ouverture d’une transition civile afin de créer des conditions d’une élection présidentielle juste, transparente et inclusive ».

À en croire le président du FPI, le scrutin du 31 octobre 2020 est « un simulacre d’élection en violation flagrante de la Constitution, du code électoral et de la loi portant composition la Commission électorale ».

Pour ce faire, l’opposition dénonce la candidature anti-constitutionnelle et illégale d’Alassane Ouattara. Pour elle, le chef de l’Etat brigue un troisième mandat en violation de la Constitution.  De plus, le porte-parole de l’opposition a indiqué que cette élection, organisée par la CEI actuelle, ne peut organiser un scrutin crédible.

Rappelons que cette dernière avait été jugée non équilibré par la Cour africaine des droits de l’Homme et des peuples.

Cependant, Pascal Affi a souligné le fait que le déroulement du scrutin du 31 octobre 2020, a été entaché de nombreuses irrégularités. Il s’agirait notamment de la non-opérationnalité de nombreuses commissions locales et de bureaux de vote.

Notons toutefois que la Commission électorale indépendante a un délai de cinq jours après le scrutin pour proclamer les résultats provisoires.  Il revient ensuite au Conseil constitutionnel de donner les résultats définitifs et déclarer le vainqueur.

Violences à Yamoussoukro : un convoi de la CEI incendié

Le dimanche 01 novembre 2020, un convoi de la Commission Electorale indépendante (CEI), ramenant des résultats à Abidjan a été attaqué et incendié par des hommes armés de machettes.

L’incident s’est produit à Morofé non loin de Yamoussoukro. En effet, selon les informations divulguées par certains médias, sept véhicules en provenance de la zone de Tiébissou qui regagnaient Abidjan, ont été pris dans un piège mis en place par des militants de l’opposition.

Par ailleurs, ces derniers les auraient obligés à stationner leur véhicule. Et une fois leur cortège à l’arrêt, les agents de la CEI ont aussitôt pris la fuite laissant libre cours aux casseurs.

Cependant, notons qu’un couvre-feu avait été instauré par à Yamoussoukro. À en croire l’arrêté du préfet de ce département, Brou Kouamé, ce couvre-feu a débuté le samedi 31 octobre 2020. En outre, il prendra fin ce lundi 02 novembre 2020 inclus de 21heures à 06 heures du matin.

Il a également indiqué que cette mesure de couvre-feu pouvait être reconduite à son expiration en cas de nécessité.

Rappelons que le scrutin présidentiel ivoirien s’est déroulé le 31 octobre 2020.

Présidentielle ivoirienne : la CEDEAO déploie 90 observateurs pour le scrutin du 31 octobre

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a déployé 90 observateurs électoraux pour le scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, en Côte d’Ivoire.

En effet, le déploiement de cette mission d’observation électorale de la CEDEAO, s’est effectué le jeudi 29 octobre 2020 à Abidjan. Elle a été faite en présence du commissaire aux affaires politiques, de paix et de sécurité de la CEDEAO, le général Francis Awagbe Behanzin.

À cette occasion, le directeur du département des affaires politiques de la Commission de la CEDEAO, Dr Rémi Ajibewa, a réaffirmé la détermination de l’organisation à accompagner Côte d’Ivoire durant le scrutin présidentiel. Selon lui, cela se fera conformément au protocole additionnel de la CEDEAO. En outre, notons que ce protocole est basé sur la démocratie et la bonne gouvernance de 2001.

Cependant, à en croire le chef de la mission d’observation, l’ex-Premier ministre sénégalais, Cheikh Hadjibou Soumaré,  » la CEDEAO appuiera la Côte d’Ivoire pour une élection transparente, crédible et pacifique« .

Rappelons que la Commission de la CEDEAO a approuvé le déploiement de 10 observateurs électoraux à long terme. Ainsi que de 80 observateurs, à court terme en Côte d’Ivoire.

Côte d’ivoire : après 10 ans sous silence, Laurent Gbagbo prend la parole

L’ex-chef de l’ Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, est sorti de son silence, après 9 ans passés devant la Cour pénale internationale (CPI ) et loin de son pays. 

Annoncé hier par un communiqué de la chaîne de télévision TV5MONDE, l’ancien chef d’Etat ivoirien a accordé une interview exclusive à ladite chaîne. Au cours de cet échange, Laurent Gbagbo en liberté conditionnelle à Bruxelles s’est prononcé sur la situation socio-politique actuelle en Côte d’Ivoire.

Rappelons qu’à 2 jours de la tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, le climat socio-politique reste tendu par les actions de l’opposition ivoirienne.

Le fondateur du Front populaire ivoirien (FPI), s’est prononcé sur le 3e mandat d’Alassane Ouattara jugé anti-institutionnel par l’opposition ivoirienne. Ce dernier n’a pas hésité à exprimer ouvertement son opposition face cette situation.

En effet, l’ancien président ivoirien, dit comprendre la colère de ceux qui s’opposent à un 3e mandat de Ouattara. « Je la comprends et la partage« , a-t-il laissé échapper. Selon lui, l’un des problèmes politiques en Afrique, c’est l’écriture des textes transitoires.  » On écrit dans la Constitution que le nombre de mandats est limité à deux (02). Pourtant, on veut faire un troisième mandat. Il faut qu’on respecte ce qu’on écrit. Il faut qu’on respecte ce qu’on dit. Dès l’instant ou dans une société, les textes de lois et la constitution qui est la loi suprême », a déclaré le chef de file du Front populaire ivoirien. » a indiqué l’ancien pensionnaire de la prison de Scheveningen à la Haye.

Par ailleurs, il a également estimé que le rejet des candidatures pour la présidentielle du 31 octobre 2020 était « enfantin ».  «  Sur 44 candidats on a rejeté 40 candidatures, je trouve ça un peu enfantin. Ceux qui veulent être candidat doivent être candidat, on ne doit pas multiplier les obstacles.« , a déclaré Laurent Gbagbo.

Cependant, face à toutes ces agitations autour du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, Gbagbo a conseillé la discussion.

Présidentielle au Burkina Faso : 13 candidatures validées définitivement par le conseil constitutionnel

13 candidats ont finalement été retenus par le Conseil constitutionnel pour l’élection présidentielle du 22 novembre au Burkina Faso.

En effet, cette information a été annoncée par le Conseil constitutionnel du Burkina Faso le jeudi 22 octobre 2020. Notons par ailleurs que 14 candidatures avaient été précédemment validées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Seul un candidat, Harouna Kindo, a été jugé inéligible pour le non-paiement de la caution obligatoire de 25 millions FCFA.

Toutefois, 13 candidats sont finalement en lice dont le président sortant Roch Kaboré, l’ancien premier ministre de la transition Yacouba Isaac Zida ou encore Kadré Désiré Ouédraogo, Président de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest.

Présidentielle 2020 : Alassane Ouattara accepte une rencontre avec Bédié

Annoncé dans le courant de cette journée du 22 octobre, le président de la république ivoirienne, Alassane Ouattara a accepté de rencontrer le résident du PDCI, Henri Konan Bédié.

En effet, le gouvernement ivoirien a accepté l’idée d’une rencontre entre le Président de la République, Alassane Ouattara et le président du PDCI, Henri Konan Bédié. Cette décision est un premier pas, pour la participation de l’opposition au scrutin présidentiel prochain.

Par ailleurs, notons que la commission de la CEDEAO a préconisé notamment l’intégration d’une cinquième personnalité issue de l’opposition dans le bureau de la Commission électorale indépendante. Pour ce faire, l’octroi d’un poste de vice-président au PDCI dans cette commission et une recomposition des Commissions électorales indépendantes locales.

Cependant, le gouvernement a elle aussi demandé à l’opposition ivoirienne de lever son appel à la désobéissance civile. De plus, les autorités gouvernementales ont exhorté ces derniers à s’inscrire dans le dialogue afin d’offrir une élection présidentielle apaisée.

Présidentielle en Guinée : Cellou Dalein annonce sa victoire

Le candidat de l’Union des forces démocratiques (UFDG), Cellou Dalein Diallo, a annoncé sa victoire à la présidentielle de Guinée.

En effet, à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle organisée dimanche 18 octobre, le candidat de l’UFDG affirme avoir remporté les élections. « Malgré les anomalies qui ont entaché le bon déroulement du scrutin du 18 octobre, et au vu des résultats sortis des urnes, je sors victorieux de cette élection présidentielle », a déclaré le président de l’Union des forces démocratiques (UFDG).

Pour ce faire, il a invité ses compatriotes, à rester vigilants et mobilisés pour défendre cette victoire de la démocratie. « J’invite tous mes compatriotes, épris de paix et de justice à rester vigilant et mobilisé pour défendre cette victoire de la démocratie .»,  a lancé M. Cellou Dalein Diallo.

Par ailleurs, notons que Cellou Dalein Diallo se démarque ainsi des mises en garde du gouvernement qui soutenait que seule la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a le droit d’annoncer les résultats provisoires du scrutin.

Selon l’information publiées par le média du journaldeconakry, le Président de la CENI est le seul habilité, à rendre public, la totalisation globale des résultats provisoires dans un délai maximum de soixante-douze (72) heures, à compter de la date de réception du dernier procès-verbal des Commissions Administratives de Centralisation des Votes.

Toutefois, rappelons que le scrutin présidentiel en Guinée Conakry s’est déroulé le dimanche 18 octobre 2020.

Présidentielle en Côte d’ivoire : démarrage des campagnes électorale ce jeudi 15 octobre 2020

Ce jeudi 15 octobre 2020, sonne le démarrage des campagnes électorales pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

En effet, à deux semaines de la date du vote, la CEI vient de lancer la campagne électorale. Celle-ci concernera les différents candidats déclarés aptes par le conseil constitutionnel pour cette élection.

Pour cette occasion, le président de la CEI M. Coulibaly Kuibiert a adressé un message aux candidats, mais aussi aux électeurs. Concernant les candidats, ce dernier les a appelés à battre leur campagne dans une légalité, sans débordement. Ces derniers devront suivre à la lettre les textes du code électoral et de bonne conduite. « Battre campagne librement et en toute légalité, c’est observer, strictement, le Code électoral et le Code de bonne conduite que vous vous êtes librement donnés. » a-t-il indiqué.

Par ailleurs, il a rappelé la nécessité de sensibiliser les électeurs lors de la campagne.  » Il est important d’enseigner et d’éduquer les électeurs au vote, et surtout au vote utile. C’est, justement, à cette fin que la CEI a mise à votre disposition des spécimens de bulletins de vote« .

Quant aux électeurs, le président de l’institution a invité chaque citoyen à la responsabilité citoyenne dans la  désignation du prochain Président de la République.  » Vous aurez à opérer un choix pour l’intérêt commun, un choix qui impactera nécessairement le devenir de notre pays et le bien-être de toutes les populations qui vivent en Côte d’Ivoire. » a-t-il lancé.

Pour le bon déroulement de l’élection, la CEI a réitéré son message de civisme, de discipline et de non-violence en faveur des candidats et électeurs.

Cependant, notons le lancement de ces campagnes se fait dans une ambiance politique partiellement tendue. Rappelons qu’un mot d’ordre de désobéissance civile a été lancé par l’opposition ivoirienne.

La CEI annonce la distribution des cartes d’électeurs pour la présidentielle du 31 octobre 2020

Appelés aux urnes du 31 octobre 2020, la Commission électorale indépendante (CEI) lancera la distribution des cartes d’électeurs le mercredi 14 octobre.

En effet, la commission élection indépendante procèdera à la distribution des cartes d’électeurs à partir du mercredi 14 octobre 2020. Notons que cette distribution concernera toute l’étendue du territoire national ivoirien, prendra fin, le mardi 20 octobre 2020.

Pour ce faire, les ivoiriens inscrits sur les listes électorales devront fournir des pièces, afin de retirer leur carte. Il s’agit entre autres de :

  • La carte nationale d’identité (CNI) / l’attestation d’identité
  • Ou le certificat de nationalité
  • Ou le récépissé d’enrôlement délivré par l’ONECI ou l’ex-ONI

Soulignons que ces différentes pièces concernent les électeurs inscrits en Côte d’ivoire. Pour ce qui est des électeurs vivants à l’étranger, ils devront eux aussi disposer de :

  • La carte consulaire
  • Ou le passeport biométrique
  • Ou la carte nationale d’identité

Cependant, la CEI compte sur le civisme de tous les citoyens ivoiriens pour la bonne conduite des opérations. Elle invite également la population à respecter les mesures barrières contre la pandémie de la covid-19.

Rappelons que les centres de retrait seront ouverts tous les jours de la semaine, notamment du lundi au dimanche. Quant aux horaires, le retrait débutera à 07h et se terminera à 17h30. Toutefois, une pause sera observée entre 13h et 14h00.

Présidentielle en Côte d’ivoire : Ibrahim Kuibert  » le retrait de l’opposition de la CEI centrale n’affecte en rien la crédibilité du scrutin »

Présent sur le plateau de la chaîne NCI, le président de la CEI, Ibrahime Kuibiert-Coulibaly, a fait savoir que le retrait des commissaires centraux représentant l’opposition ivoirienne dans la Commission électorale indépendant n’affecte en rien la crédibilité de la présidentielle du 31 octobre 2020.

En effet, à l’entame de la mission de la CEI, la Commission centrale de l’institution a adopté un chronogramme, validé par tous les représentants des personnalités proposées par les entités politiques. « Nous les avons adoptés (les actions), il s’agit maintenant de les exécuter, et nous sommes dans la phase opérationnelle (or) les commissaires ont un rôle de supervision, ils n’ont pas un rôle opérationnel,  lequel rôle est dévolu aux agents techniques », a-t-il expliqué.

Par ailleurs, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a demandé à son représentant de ne pas prêter serment pour siéger à la CEI centrale, suivi quelques semaines du retrait des représentants des plateformes de l’opposition, AFD et LMP. Quant à l’opposition, elle exige une réforme de la CEI.

L’opposition ivoirienne qui prône une désobéissance civile et qui demande un rapport du scrutin, ne s’est pas officiellement prononcée sur un boycott du scrutin, mais a déjà laissé entrevoir qu’ elle y participera.

Toutefois, concernant la présidentielle, il a souligné qu’il faudrait récupérer sa carte d’électeur, pour élire. En outre, il a signifier que la carte d’identité servira à retirer la carte d’électeur.

En Côte d’Ivoire, le vote se tiendra sur un durée de 10 heures, conformément aux dispositions réglementaires. De ce fait, les bureaux de vote ouvriront à 8h00 pour fermer à 18h.

Rappelons cependant que quatre candidats sont en lice pour la quête du fauteuil présidentiel. Il s’agit notamment du président sortant Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié, Pascal Affi N’Guessan et Kouadio Konan Bertin.

 

Côte d’ivoire : Soro Guillaume et ses proches accusés de complot et atteinte contre l’autorité de l’Etat

L’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Soro Guillaume et ses proches sont accusés de complot et atteinte à l’autorité de l’Etat.

Cette information a été annoncée hier par le Procureur de la République, M. Adou Richard Christophe, lors d’une conférence de presse tenue au palais de justice, à Abidjan.

Selon lui, la direction de la surveillance du territoire (DST) avait intercepté en décembre 2019, un enregistrement sonore faisant état de la mise en œuvre d’un complot contre l’autorité de l’Etat, orchestré par Soro Guillaume. Rappelons que le jeudi 26 décembre 2019, au cours d’une conférence de presse, le procureur portait à la connaissance de l’opinion nationale et internationale un enregistrement sonore d’un complot contre l’autorité de l’État.

Grâce aux investigations menées par le parquet, 47 personnes ont été interpelées. Cependant, soulignons que parmi ces personnes, 20 d’entre elles sont accusées de complot et atteinte contre l’autorité de l’Etat. Il s’agit notamment de dont Soro Guillaume, Affoussiata Bamba, Alain Lobognon, Koné Souleymane, Soro Rigobert. Ces derniers ont également été accusées de diffusion et publication de nouvelles fausses, jetant le discrédit sur les institutions.

En outre, M. Adou Richard a signifié que 08 personnes seront conduites devant le Tribunal correctionnel et 20 autres bénéficieront d’un non-lieu total.

Présidentielle ivoirienne : Simone Gbagbo donne sa position sur le scrutin du 31 octobre

La deuxième vice présidente du FPI, Simone Gbagbo a accordé une interview à la chaîne de télévision France 24, le mercredi 30 septembre pour commenter l’actualité politique ivoirienne.

L’épouse de l’ancien président Gbagbo, estime que la candidature à un troisième mandat du président Alassane Ouattara, va a l’encontre de la constitution. Pour cela, ce dernier devrait la retirer. Elle a affirmé également soutenir les appels à la « désobéissance civile » lancés par l’opposition. Pour elle, les conditions pour une élection transparente ne sont pas réunies.

Simone Gbagbo a clairement indiqué que l’élection présidentielle prochain ne pourra se tenir qu’après la satisfaction de certaines conditions qu’elle juge essentielles. « Aujourd’hui, nous sommes acculés, nous sommes coincés, et nous disons qu’il n’y aura pas d’élection tant que les conditions actuelles n’auraient pas été changées, tant que les reformes n’auraient pas été prises. » a-t-elle déclaré.

De plus, elle a énuméré les différentes reformes qui devraient être mise en place pour le bon déroulement d’un scrutin. « Nous voulons une CEI nouvelle. Nous voulons un conseil constitutionnel nouveau, parce que celui-ci s’est complètement discrédité… Nous voulons que la candidature de Monsieur Ouattara soit retirée de la liste des candidats. Nous voulons que la liste électorale soit auditée, qu’elle soit corrigée. (…) Que tous ces prisonniers soient libérés. Nous voulons (…) que les exilés puissent revenir. Que les gens qui ont été déportés à l’étranger, comme c’est le cas pour Monsieur Gbagbo et monsieur Blé Goudé (…). S’est elle exprimée en ajoutant « Si le pouvoir n’accepte pas, il n’y aura pas d’élection ».

Par ailleurs, l’ex-première dame a précisé que toutes ces conditions sont unanimement partagées par toute l’opposition.

Cependant, soulignons que Mme. Gbagbo dit vouloir jeter toutes ses forces dans la bataille électorale actuelle. Mais implicitement, elle n’exclut pas de se présenter un jour à la présidence.

Mali : le président et le vice-président de la transition investis ce vendredi 25 septembre

L’ancien colonel retraité Ba N’Daou, et le colonel Assimi Goïta ont été investis ce vendredi 25 septembre 2020, président et vice-président de la transition au Mali.

En effet, ces derniers ont prêté serment ce vendredi devant  le président de la Cour suprême malienne, Wafi Ougadeye Cissé.

Pour cette occasion, le médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, a assisté à la cérémonie. De plus, soulignons que plusieurs diplomates européens ont aussi assisté. Le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo était le seul chef d’État étranger présent.

Rappelons que, Ba N’Daou a été désigné le lundi 21 septembre dernier, par la junte malienne. Par ailleurs, il devra assurer la transition civile au Mali demandé par la CEDEAO.

Présidentielle 2020 : KKB refuse la désobéissance civile lancée par l’opposition ivoirienne

Lancé le dimanche 20 septembre par l’opposition ivoirienne, KKB candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre ne s’engagera pas dans l’appel à la désobéissance civile. Il se démarque de l’opposition ivoirienne qui proteste contre la troisième candidature d’Alassane Ouattara.

En effet, présent sur les ondes de RFI, KKB a indiqué ne pas avoir été associé ni convié par l’opposition.« Je ne cautionne pas ce genre d’aventure ». A-t-il lancé avant de clarifier sa position sur le sujet « Je ne participe pas à ce qui divise la Cote d’Ivoire ».

A en croire l’ancien député de Port-Bouët, il faudrait des élections apaisés en Côte d’ivoire. Pour lui, cette situation risque de plonger une fois plus le pays la routine qui s’est installée depuis 2000. « Mais si on ne veut pas d’élections, qu’est-ce qu’on propose d’autres aux Ivoiriens ? (…)  Depuis 2000, on est dans cette logique. » a déclaré le candidat indépendant à la présidentielle.

 

Présidentielle en Côte d’ivoire : Bédié appelle à la désobéissance civile pour les élections

Le président du PDCI, Henri Konan Bédié, a appelé le dimanche 20 septembre 2020, à la désobéissance civile  face à la candidature présidentielle, d’Alassane Ouattara jugée anticonstitutionnelle.

En effet lors d’une rencontre au siège du PDCI à Cocody, M.  Bédié a invité  l’opposition ivoirienne, les organisations syndicales et la Société Civile à se mobiliser pour des manifestations légitimes sur toute l’étendue du territoire. Selon lui, cela permettra de restaurer la démocratie et l’Etat de droit, en vue des élections justes, régulières, transparentes et inclusives.

Par ailleurs, il a déploré la validité de la candidature anticonstitutionnelle d’Alassane Ouattara par le conseil constitutionnel.

À l’en croire, la candidature de M. Ouattara constitue une violation de la Constitution ivoirienne. Pour l’opposition ivoirienne, le collège de juges constitutionnel devrait plutôt invalider la candidature de ce dernier qui souhaite briguer un troisième mandat, bien que la constitution limite le nombre de mandat à deux.

Cependant, l’opposition ivoirienne a appelé à la dissolution du Conseil Constitutionnel actuel en vue de la mise en place d’une juridiction « véritablement impartiale et qui s’attache à dire le droit, rien que le droit. Le président du PDCI a aussi demandé la dissolution de l’actuelle Commission Électorale indépendante(CEI) en raison de sa soumission au régime RHDP et la mise en place d’un organe électoral.

Notons que plusieurs leaders de l’opposition politique étaient présents à cette rencontre autour de M. Bédié, ex-président ivoirien.

Mali : la CEDEAO exige à la junte de désigner un président civil d’ici le 15 septembre 2020

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a exigé de la junte malienne de désigner un président du côté civil d’ici le 15 septembre 2020. Cette décision intervient après plusieurs semaines suite au coup d’Etat orchestré par la junte.

En effet, réunis à Niamey pour le 57ème sommet ordinaire des chefs d’Etats de la CEDEAO, les dirigeants d’Afrique de l’Ouest ont pris une décision. Ces derniers ont accordé jusqu’au 15 septembre 2020, aux militaires qui dirigent le Mali, pour désigner un président. Ils devront également élire un Premier ministre de transition.

Aussi, la CEDEAO demande le rétablissement rapide d’un régime civil au Mali. Notamment pour l’organisation des élections dans un délai d’un an.

Cependant, notons que la CEDEAO n’a pas levé les sanctions prises contre le Mali après le coup d’État. Il s’agit plus précisément de la fermeture des frontières et l’embargo sur les échanges financiers et commerciaux.

Cette situation permet de maintenir la pression sur les militaires. Et ce, après avoir renversé le 18 août dernier, le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Présidentielle 2020 : Bédié et Soro exhortent le conseil constitutionnel à invalider la candidature de Ouattara

Le président du PDCI, Henri Konan Bédié et Soro Guillaume président du GPS ont appelé le conseil constitutionnel à invalider la candidature d’Alassane Ouattara.

En effet, les deux hommes politiques de l’opposition, ont introduit, auprès du Conseil constitutionnel, une requête commune. Celle-ci, devrait invalider de la candidature d’Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Selon eux, cette candidature viole, non seulement la Constitution mais également, le Code électoral.

Pour ce faire, ces anciens alliés et désormais opposants du RHDP, ont saisi le Conseil constitutionnel. À en croire le document de leur requête,  » L’objet de la présente requête est relatif à l’éligibilité d’un candidat. En l’occurrence, Monsieur Alassane Ouattara, à l’élection du président de la République de la Côte d’Ivoire ».   » Dans ces conditions, il doit être conclu que c’est fort à raison que (…) Monsieur Bédié Konan Aimé Henri, ainsi que (…) Monsieur Soro Kigbafori Guillaume, adressent leurs observations sur l’éligibilité du ci-avant candidat au Conseil constitutionnel ». A indiqué le document.

Cependant, le texte constitutionnel tient compte des mandats déjà passés et actuels du Président en question.  Ainsi, de ce qui précède, le Conseil constitutionnel rejettera purement et simplement la candidature de Monsieur Alassane Ouattara. Et ce, contrairement à l’article 55 de la Constitution du 8 novembre 2016 et à l’article 43 du Code électoral.

Rappelons qu’à deux mois des élections, la situation socio-politique ivoirienne reste tendue. Notamment, face à cette question d’éligibilité du président Alassane Ouattara.

Adjoumani se justifie après son assaut à la Cathédrale

Invité sur le plateau du Life Talk de la chaîne de télévision Life TV, Adjoumani Kobenan a essayé de justifier sa conférence de presse au sein de la Cathédrale.

En effet, partisan du RHDP, ce dernier n’a pas manqué de répliquer face aux paroles du cardinal Kutwa. Rappelons que lors de son intervention sur la crise socio-politique en Côte d’ivoire, Mgr Kuwta, avait estimé à son humble avis que la candidature d’Alassane Ouattara « n’est pas nécessaire ». Selon Kuwta, Ouattara devrait privatiser le dialogue afin de ramener la paix.

Bien que ses propos partent d’un bon ressentir pour la paix, un groupe de cadre catholique du RHDP se sont sentis offusqués par les propos de ce dernier.

Par ailleurs, M. Adjoumani, à la tête de ce collectif s’est empressé au sein de la cathédrale POUR dire ses vérités au cardinal Jean Pierre.

Mais, cette action brusque d’Adjoumani au sein de la Cathédrale a choqué plusieurs personnes sur les réseaux sociaux. Ces derniers ont été surpris de l’audace de ce cadre du RHDP.

Cependant, ce dernier a les raisons qui l’ont poussé à faire cette conférence dans l’enceinte de la Cathédrale. À l’en croire, la salle qui était destinée pour cette déclaration a été fermée.  Ainsi, ne voulant pas repousser chemin, il a opté pour la cour de la Cathédrale. « Nous sommes des cadres chrétiens qui avons notre candidat. Et il (le cardinal Kutwa, NDLR) a pris position (…) Il a fait sa déclaration politique à la cathédrale, nous y sommes allés pour faire notre déclaration. Malheureusement, la salle que nous avons choisie a été fermée ». A-t-il déclaré.

Au cours de sa déclaration, M. Adjoumani soutient fermement avoir employé des termes doux à l’égard de cette autorité religieuse. Pour lui, à aucun moment il n’a voulu tomber dans la provocation.

 

Présidentielle 2020 : Adjoumani répond aux propos du cardinal Kutwa

En réaction aux propos de l’archevêque d’Abidjan, Mgr Kutwa,  sur l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, Adjoumani Kouassi, a répliqué au nom du RHDP.

En effet, ce dernier a donné son point de vue, sur les propos de Jean Pierre Cardinal Kutwa, suite à une déclaration au centre culturel de la Cathédrale Saint-Paul d’Abidjan. Au regard de la situation socio-politique de la Côte d’ivoire,  Le Cardinal Kutwa, a estimé que la candidature d’Alassane Ouattara à ces prochaines élections n’était pas nécessaire  à son humble avis.

Pour M. Adjoumani, porte-parole du RHDP, qui aurait constaté que la prise de parole, de Mgr Kutwa n’aille pas dans le sens de l’apaisement du climat social.  « il n’est donc pas juste d’affirmer que la réconciliation est plus importante que les élections (…) la non-tenue des élections à bonne date ouvrirait de façon certaine une période de vide juridique pouvant entraîner une situation chaotique ». A lancé Adjoumani.

Selon lui, si la réconciliation est un processus fondamental, il est encore plus fondamental de constater que les élections permettent justement de garantir la continuité et la stabilité de la République. Aussi, elles seules permettent de forger l’Etat de droit sans lequel un processus de réconciliation ne peut prospérer.

Toutefois, sur le plan du dialogue évoqué par l’archevêque d’Abidjan, M. Adjoumani rappelle que des concertations ont été menées avec la société civile et les partis politiques. Par ailleurs, celles-ci ont abouti à l’élaboration de lois encadrant les futures élections.

Quant à la candidature de M.Ouattara, il a indiqué que le conseil constitutionnel a le dernier mot. « Sauf à paraître partisan, faisons donc pleinement confiance au droit et à la démocratie, en laissant (…)  le peuple souverain de la Côte d’Ivoire devra juger (…) le 31 octobre 2020, de la pertinence et de l’opportunité de l’ensemble des candidatures », a-t-il souligné.

Présidentielle 2020: Danièle Boni Claverie se retire de la course électorale

C’est ce lundi 31 août que  L’ex-ministre de la communication , présidente de l’Union Républicaine pour la Démocratie (URD) , Danièle Boni Claverie a annoncé son retrait de la course a la succession du président Alassane Ouattara.

Selon l’opposante son parti refuse de cautionner  la candidature « anticonstitutionnelle »du président Alassane Ouatara.

Mon parti a toujours affirmé sa volonté de participer aux élections mais pas « à n’importe quelles conditions »a t’elle confié « je décide donc , avec l’accord de mon parti, de retirer ma candidature à l’élection présidentielle ».

« Nous ne voulons plus que des ivoiriens meurent pour un scrutin ,l‘URD se refuse à envoyer nos compatriotes à l’abattoir sans une réconciliation effective qui implique la libération de tous les détenus d’opinion dont 5 députés », a déclaré Danièle Boni Claverie.

Puis de renchérir:  » L’URD ne peut cautionner le braquage électoral que constitue le troisième mandat du chef de l’ Etat. mon parti rejette toute idée de laisser cette CEI  ( Commission Électorale Indépendante) , une Institution qui n’a aucune légitimité à nos yeux ; contrôler le processus électorale ».

Le Président guinéen Alpha Condé officiellement candidat pour un troisième mandat

Le président guinéen Alpha Condé , a accepté la nomination de son parti le Rassemblement du peuple de Guinée(RPG) d’être candidat lors du scrutin prévu le 18 octobre , a annoncé  son parti lundi 31 août à la télévision nationale. Tirant profit d’une révision de la constitution  contestée par l’ opposition pour briguer un troisième mandat.

Cette révision constitutionnelle qui a été approuvée en mars dernier lors d’un référendum boycotté par l’ opposition a fait des dizaines de morts.

le parti au pouvoir l’ avait désigné comme son candidat, mais le président sortant, avait signifié « prendre acte », sans  accepter formellement la nomination. demandant alors à sa formation et ses alliés d’établir un programme en vu d’aider les femmes , les jeunes et les plus démunis .

 » Si vous voulez que j’accepte votre proposition , il faut que vous vous engagiez à ce que le RPG redevienne ce qu’il était , un parti qui n’oublie personne », avait -il annoncé aux membres de sa formation.

Les partis de la majorité ont alors soumis au président une proposition pour l’ application de ce programme ,a déclaré le RPG dans le communiqué lu à la télévision nationale dans la soirée du lundi 31 août.

« Nous avons l’immense privilège et la joie d’ informer la population guinéenne  que ( Alpha Condé) a répondu favorablement à notre demande. Le président Alpha Condé sera notre candidat à l’élection présidentielle du 18 octobre 2020  » indique le communiqué lu à la télévision nationale.

 

 

 

 

 

 

 

 

Côte d’ivoire : dernier jour de dépôt des dossiers de candidature pour la présidentielle 2020

Ce 31 août 2020, sonne la fin pour le dépôt des dossiers de candidature pour l’élection présidentielle 2020 en Côte d’ivoire.

En effet, débuter depuis le , cette phase prendra fin aujourd’hui 31 août 2020. Pour ce jour, des candidats sont attendus au siège de la Commission Electorale indépendante (CEI) afin de déposer leur dossier. Il s’agirait notamment des candidats prévus dans l’agenda de la commission. Sans compter ceux, déjà inscrits, qui doivent déposer les pièces manquantes à leur dossier.

Par ailleurs, notons que les candidats de certains partis politiques dont le RHDP, le FPI et le PDCI ont déjà déposé leur dossier.

Mais, notons que cette journée s’annonce mouvementée, par le dépôt de certaines personnalités politique de ce jour. Les militants du FPI, ont envahi les alentours du siège de la CEI aux II-Plateaux aux environs de 9h. Ces derniers sont venus apporter leur soutien à la candidature de l’ex-président Laurent Gbagbo.

En outre, soulignons que la voie d’accès à la CEI au niveau du carrefour DUNCAN a été bloquée.

Rappelons que ce dépôt se fera malgré la radiation de l’ex-président Gbagbo du listing électorale. Et ce, malgré qu’il ait perdu ses droits civiques.

Toutefois, face à cette situation, des forces de l’ordre ont été déployées sur une certaine distance. Notamment, à partir du carrefour la vie jusqu’au siège de la CEI. Ils devront assurer afin d’éviter tout débordement au cours de ce rassemblement.

Présidentielle 2020 : Tidjane Thiam se prononce sur la situation socio-politique en Côte d’ivoire

Invité sur le plateau télévisé de TV5 monde, Tidjan Thiam s’est exprimé sur la présidentielle 2020 en Côte d’ivoire. 

L’ancien patron du Crédit suisse n’a pas manqué de donner son point de vue sur la situation socio-politique en Côte d’ivoire. En effet, invité dans l’émission, « Et si vous me disiez toute la vérité » de TV5 monde, Tidjan a indiqué qu’il serait nécessaire d’opter pour un report du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020.

À en croire les propos de ce dernier, les conditions ne sont pas réunies aujourd’hui pour avoir une élection apaisée. Aussi, crédible, inclusive et qui se déroule sans incident. Selon lui, l’absence de ces conditions réunit risque de plonger le pays dans la période de 2011. « En l’absence de ces conditions, on risque de repartir dans un cycle qu’on a trop bien connu. Des résultats d’élections qui sont contestés, non acceptés et des violences »

Pour ce faire, il a préconisé dans un premier temps de stopper la montée de la violence. La deuxième phase quant à elle, sera de préparer l’avenir.

Cependant, rappelons que des récentes manifestations  ont eu lieu à la suite de l’annonce de la candidature du président Alassane Ouattara. Et ce, pour un troisième mandat présidentiel. De ce fait, à deux mois des élections  présidentielles, des manifestations de contestation ont donné lieu à des affrontements. Elles ont occasionné des morts, des arrestations d’opposants, ainsi que des centaines de blessées.

Mali : la junte libère le premier ministre et le président de l’Assemblée nationale

La junte malienne a procédé à la libération de l’ex-premier ministre malien Boubou Cissé et du président de l’Assemblée nationale Moussa Timbine.

En effet, selon les informations données par Africanews, les militaires du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP) ont libéré des anciens dirigeants du pays. Pour ce faire, ce vendredi 28 août 2020, l’ex-premier ministre, Boubou Cissé et le président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbine, ont été relâchés à leur tour par la junte militaire.

Rappelons que suite au coup d’Etat du 18 août dernier, ces derniers ont été arrêtés par les militaires du CNSP. Ainsi que le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta.

Par ailleurs, le président IBK a été libéré hier jeudi par des éléments des forces spéciales maliennes. Il serait à son domicile de Sebenikoro à Bamako.

Cependant, face à la tournure des évènements, l’ancien président aurait émis le souhait de partir se faire soigner à l’étranger. Et ce, sous le garant de la CEDEAO. Il faudrait souligner toutefois, que le domicile d’IBK est sous surveillance.

Côte d’ivoire : les femmes de l’opposition descendent dans les rues

Ce vendredi 21 août 2020, plusieurs femmes de l’opposition sont descendues dans les rues afin de protester contre un 3e mandat d’Alassane Ouattara.

Ces dernières ont répondu massivement à l’appel lancé par l’opposition pour montrer leur désaccord. En effet, rappelons que l’opposition ivoirienne demande au président Alassane Ouattara de retirer sa candidature pour les élections présidentielles.

Pour ce faire, des marches ont eu lieu dans certaines villes et des communes d’Abidjan pour emmener Ouattara à se retirer. Notons qu’en ce jour, ce sont les femmes de l’opposition qui ont décidé de se faire entendre.

À cet effet, ces dernières ont envahi les rues de Bonoua, Abengourou, Cocody et Yopougon. Armées de pancartes et de leurs voix, elles demandent fermement au président Alassane Ouattara de ne pas briguer un 3e mandat.

Si, certaines manifestations n’ont provoqué aucune émeute, d’autres auraient pris une autre tournure. De ce fait, notons que dans la commune de cocody, 10 femmes auraient été arrêtées pour avoir manifesté. AA Yopougon, la police aurait fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants dans les alentours du palais de la justice. Et ce, suite aux routes barricadées par la population.  Enfin, quant à Abengourou, des heurts entre police et manifestants auraient été observés.

Toutefois, il faudrait souligner que ces différentes marches que les voies publiques ont été suspendues. Elles ont été suspendues jusqu’au 5 septembre 2020, par le gouvernement ivoirien.  Néanmoins, elles sont autorisées dans les enceintes closes ou dans des espaces dédiés et sécurisés.

Rappelons également que la semaine dernière des manifestations ont eu lieu. Elles ont occasionné 06 décès et 173 blessés.

Les Chefs d’Etat de la CEDEAO demandent le rétablissement dans ses fonctions du Président déchu IBK

Les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres de la CEDEAO, réunis ce jeudi 20 août 2020 en Sommet extraordinaire par visioconférence, ont demandé aux putschistes la libération et le rétablissement dans ses fonctions du Président malien déchu Ibrahim Boubacar Keita.

En effet, le Chef de l’Etat malien a été forcé de démissionner le mardi 18 Août dernier par les membres du Comité National pour le Salut du Peuple (CNSP), le nouveau régime militaire en place au Mali, qui l’avaient arrêté en même temps que certains de ses Ministres à la suite d’une mutinerie qu’ils ont conduite à partir du camp militaire de Katia, aux encablures de Bamako.

Les dirigeants ouest-africains ont également annoncé l’envoi immédiat d’une délégation de haut niveau à Bamako en vue de rétablir l’ordre constitutionnel au Mali. Ils ont, en outre, entériné la série de mesures annoncées par la Commission de la CEDEAO.

Ces mesures font cas, entre autres, de la suspension du Mali de tous les Organes de décision de la CEDEAO avec effet immédiat, la fermeture de toutes les frontières terrestres et aériennes ainsi que l’arrêt de tous les flux et transactions économiques, commerciales et financières entre les pays membres de la CEDEAO et le Mali.

Les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont aussi demandé la montée en puissance immédiate de la Force en Attente de la CEDEAO, tout en engageant sa Commission à mettre en œuvre immédiatement un ensemble de sanctions contre tous les putschistes, leurs partenaires et collaborateurs.

Côte d’ivoire : Bilan de la marche de protestation contre le 3e mandat de Ouattara

Les manifestations de protestations contre le 3e mandat d’Alassane Ouattara ont occasionné la mort de trois personnes et l’arrestation de 58 personnes. Ces manifestations se sont produites dans certaines villes du pays ainsi que des communes d’Abidjan.

Annoncé au journal télévisé de 20H de la RTI 1, le commissaire Charlemagne Bleu a fait l’état des dégâts. « Nous déplorons malheureusement trois pertes en vies humaines, des dégâts matériels assez importants ». A-t- il indiqué.

Selon lui, il y aurait eu au total 58 personnes interpellées. Notamment, 45 à Abidjan et 13 à l’intérieur du pays. À Bonoua, les manifestations ont été particulièrement violentes. À cet effet, le commissariat de police et la brigade de gendarmerie, ont été incendiés.

Par ailleurs, notons que les domiciles des agents des forces de l’ordre, ont également été saccagés.

Toutefois, le commissaire Charlemagne a souligné que tous les manifestants interpellés répondront de leurs actes devant les tribunaux compétents.

Rappelons cependant que l’éligibilité du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, alimente le débat politique ces dernières semaines. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 institue une IIIe République et remet le compteur à zéro. L’opposition, quant à elle, évoque une continuité législative.