En Afrique francophone, les FinTechs ont besoin d’un coup de pouce pour se développer (Etude)

Les entreprises FinTechs en Afrique francophone ont besoin d’un coup de pouce pour booster leur développement et combler leur gap par rapport à leurs paires anglophones, rapporte une étude parvenue ce mardi à APA.« Le marché est mûr pour l’innovation, mais il faudra un effort collectif pour remédier aux lacunes actuelles, qui comprennent les contraintes réglementaires, la faiblesse des systèmes juridiques, le manque de connaissances financières et numériques et l’absence d’antécédents de crédit, pour exploiter le marché potentiel », souligne l’étude. 

Cette dernière qui a porté sur l’activité encore embryonnaire mais néanmoins stratégique des FinTechs (entreprises axées ou fondées sur la technologie, qui utilisent ou fournissent des technologies modernes et innovantes dans le domaine financier) a montré que beaucoup d’entre elles ont du mal à atteindre la maturité en raison du manque de compétences managériales de leurs fondateurs et de leur incapacité à trouver un soutien approprié.

Par ailleurs, ajoute le document, compte tenu de la nature informelle de ces entreprises sur plusieurs marchés, les opérateurs historiques sont peu enclins à nouer des partenariats en raison des risques encourus. Ce qui fait qu’il existe peu ou pas de possibilités de financement à un stade précoce. Celles disponibles étant limitées dans le cadre de concours d’innovation et de subventions accordées par des bailleurs de fonds. 

Ces concours débouchent sur de très bonnes solutions proposées par de jeunes entrepreneurs, mais elles sont souvent incapables d’atteindre le marché faute de financement durable, fait remarquer le document.

A ces divers constats s’ajoute le fait que pour les opérateurs historiques, les FinTechs ne sont pas encore susceptibles de jouer un rôle déterminant dans leurs stratégies commerciales ou de les aider à faire progresser la centralité du client.

Et pour pallier ces difficultés, il est nécessaire, selon les auteurs de l’étude, de procéder à des incitations fiscales, faciliter l’accès équitable pour l’USSD (fonctionnalité pour les services mobiles de type sous forme de codes), renforcer la collaboration et les partenariats entre acteurs existants et FinTechs, et trouver des solutions alternatives à leur financement.

Cette étude menée par le cabinet MicroSave Consulting, en collaboration avec la Fondation Mastercard concernait six pays que sont le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Mali, la RDC, le Sénégal et le Togo.

Nigeria : allègement de la dette des radios et télévisions locales

Le ministre nigérian de l’Information et de la Culture, Alhaji Lai Mohammed, a déclaré que le gouvernement fédéral avait décidé d’éponger 60% des sept milliards de nairas (environ 1.944 millions de dollars) dus au gouvernement par les stations de radio et de télévision pour les licences et les frais de renouvellement.Mohammed a également annoncé que le gouvernement avait également réduit de 30% les droits de licence existants pour tous les services de radio et de télévision terrestres ouverts à compter du 10 juillet 2020.

Les rédacteurs en chef nigérians, sous l’égide de la Nigerian Guild of Editors, avaient auparavant appelé le gouvernement à un renflouement de l’industrie des médias du pays, que les rédacteurs ont décrit comme étant en détresse, en grande partie à cause des effets négatifs du coronavirus sur le secteur.

Le journal Punch a indiqué mardi que le ministre avait déclaré lors d’une conférence de presse à laquelle il s’est entretenu avec le Directeur général par intérim de la Commission nationale de radiodiffusion, le professeur Armstrong Idachaba, à Abuja, que les sept milliards de dollars dus au gouvernement fédéral par l’industrie de la radiodiffusion était le total impayé des stations de télévision et de radio lors du renouvellement de leurs licences d’exploitation.

Mohammed a expliqué que pour que toute station débitrice puisse bénéficier de l’allégement de dette de 60%, elle doit être prête à payer le solde de 40% au cours des trois prochains mois.

Selon le ministre, l’offre d’allègement de la dette s’ouvrirait le 10 juillet pour se clôturer le 6 octobre 2020 et que les mesures annoncées visent à donner une bouée de sauvetage à l’industrie de la radiodiffusion, qui avait été affectée par la pandémie de Covid-19.

Nigeria : l’Etat de Lagos va lancer une radio éducative

La Commissaire à l’éducation de l’Etat de Lagos, Mme Folasade Adefisayo, a déclaré que l’Etat de Lagos envisageait de créer une radio dédiée aux programmes éducatifs.S’exprimant lors du don de 5.000 radios à transistors et de 5.000 masques faciaux par le Comité des épouses des fonctionnaires de l’Etat de Lagos en partenariat avec le Bureau de la Première dame de l’Etat de Lagos au ministère de l’Education, elle a déclaré que les dons amélioreraient l’accès à l’éducation dans l’Etat.

Elle a expliqué que l’initiative allongerait le temps de diffusion du contenu éducatif à la radio.

Le rapport du journal nigérian Punch citant la commissaire a indiqué que certaines stations de radio avaient déjà adhéré aux programmes d’apprentissage du ministère de l’Education de l’Etat pour impliquer les élèves tout au long de la période de pandémie.

Le rapport a ajouté que les articles seraient distribués à travers l’Etat, y compris les zones fluviales, en réponse aux défis lancés par la pandémie de Covid-19.

Auparavant, le gouverneur de l’Etat, Babajide Sanwo-Olu, a félicité le Cowlso pour ses dons.

« Je comprends, c’est le premier lot ; d’autres vont venir. C’est une nouvelle norme et nous devons donc nous adapter aux nouvelles réalités du milieu où nous nous trouvons et cela fait donc partie de l’adaptabilité, et l’innovation doit venir à l’apprentissage », a-t-il ajouté.

Le président du COWLSO, le Dr Ibijoke Sanwo-Olu, a exhorté les entreprises, les organismes religieux, les militants des droits de l’homme et d’autres parties prenantes à soutenir les efforts du gouvernement pour jouer l’éducation et pour bâtir un meilleur avenir pour les élèves de l’Etat.

Nigeria: 10 soldats tués dans une embuscade de Boko Haram

Dix soldats nigérians sont tués dans une embuscade tendue samedi par des insurgés de Boko Haram le long de la route Maiduguri-Damboa-Biu, dans l’Etat de Borno (nord du pays).Dans sa parution de ce lundi, le journal nigérian Vanguard a indiqué que 20 combattants de la secte Boko Haram ont également été tués dans les accrochages.

Le journal a ajouté qu’un des soldats avait perdu la vie le long de la route Pulka-Ngoshe, lors d’une autre opération.

Le journal qui cite plusieurs sources, a affirmé que dix soldats ont été blessés lors de l’attaque, tandis que d’autres sont toujours portés disparus. Il indique qu’un passager, Ali Isa, qui a réussi à échapper à l’attaque, a déclaré que plusieurs membres de la secte Boko Haram avaient tendu une embuscade le long de la route de Damboa vers 14 heures et ouvert le feu sur les véhicules d’escorte militaire, entraînant un violent échange de coups de feu et forçant de nombreuses personnes à fuir dans la brousse pour sauver leur peau.

Les autorités militaires nigérianes n’ont publié aucune déclaration sur cette attaque.

Le Nigéria condamne l’attaque de son ambassade en Indonésie

Le ministre des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, a condamné l’attaque de l’ambassade du Nigeria à Jakarta, en Indonésie, par des ressortissants Nigérians qui se plaignent de la discrimination et de la violation de leurs droits par les fonctionnaires indonésiens de l’immigration.Le ministre Onyeama a déclaré dans un tweet qu’il n’y avait aucune justification à cette attaque.

Selon la chaîne de télévision nigériane Channels Television qui cite le ministre, une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cet incident « honteux » et les punir en conséquence.

« Attaquer l’ambassade du Nigeria est un comportement absolument déplorable et honteux », a déclaré le ministre.

Le Nigéria condamne l’attaque de son ambassade en Indonésie

Le ministre des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, a condamné l’attaque de l’ambassade du Nigeria à Jakarta, en Indonésie, par des ressortissants Nigérians qui se plaignent de la discrimination et de la violation de leurs droits par les fonctionnaires indonésiens de l’immigration.Le ministre Onyeama a déclaré dans un tweet qu’il n’y avait aucune justification à cette attaque.

Selon la chaîne de télévision nigériane Channels Television qui cite le ministre, une enquête a été ouverte pour identifier les responsables de cet incident « honteux » et les punir en conséquence.

« Attaquer l’ambassade du Nigeria est un comportement absolument déplorable et honteux », a déclaré le ministre.

Covid-19: le Nigeria réceptionne du matériel médical des Nations unies et de l’UE

Le gouvernement nigérian a pris livraison d’une première cargaison de fournitures médicales essentielles d’une valeur de 22 millions d’euros pour aider à la lutte contre la pandémie de Covid-19.Ces fournitures médicales ont été achetées par le biais du Fonds commun Covid-19 des Nations unies, avec une contribution importante de l’Union européenne (UE).

 La cargaison actuelle comprend 545 concentrateurs d’oxygène, plus de 100.000 kits de test, des thermomètres numériques à infrarouge et de nombreux équipements de protection individuelle (EPI).

 Le lot comprend également des fournitures de laboratoire et des kits sanitaires d’urgence qui renforceront la réponse du Nigeria à la Covid-19 en termes de traitement et de soins aux patients ainsi que de protection des travailleurs de première ligne.

 Les médias locaux ont rapporté lundi que le ministre de la Santé du Nigeria, le Dr Osagie Ehanire, qui a reçu la cargaison d’équipement médical au nom du gouvernement, a déclaré que cela renforcerait la réponse du pays à la pandémie et améliorerait la capacité de détection, de test et de gestion des cas de Covid-19.

 Il a également décrit le don comme un fruit de la coopération bilatérale et multilatérale dans le cadre du fonds « One COVID-19 Basket » des Nations unies qui aidera à contenir la pandémie au Nigeria.

Covid-19: le Nigeria réceptionne du matériel médical des Nations unies et de l’UE

Le gouvernement nigérian a pris livraison d’une première cargaison de fournitures médicales essentielles d’une valeur de 22 millions d’euros pour aider à la lutte contre la pandémie de Covid-19.Ces fournitures médicales ont été achetées par le biais du Fonds commun Covid-19 des Nations unies, avec une contribution importante de l’Union européenne (UE).

 La cargaison actuelle comprend 545 concentrateurs d’oxygène, plus de 100.000 kits de test, des thermomètres numériques à infrarouge et de nombreux équipements de protection individuelle (EPI).

 Le lot comprend également des fournitures de laboratoire et des kits sanitaires d’urgence qui renforceront la réponse du Nigeria à la Covid-19 en termes de traitement et de soins aux patients ainsi que de protection des travailleurs de première ligne.

 Les médias locaux ont rapporté lundi que le ministre de la Santé du Nigeria, le Dr Osagie Ehanire, qui a reçu la cargaison d’équipement médical au nom du gouvernement, a déclaré que cela renforcerait la réponse du pays à la pandémie et améliorerait la capacité de détection, de test et de gestion des cas de Covid-19.

 Il a également décrit le don comme un fruit de la coopération bilatérale et multilatérale dans le cadre du fonds « One COVID-19 Basket » des Nations unies qui aidera à contenir la pandémie au Nigeria.

Covid-19: l’UA ouvre une pharmacie en ligne pour des fournitures médicales

L’Union africaine (UA) a mis en place une pharmacie en ligne pour permettre à ses Etats membres d’accéder à des fournitures médicales essentielles pour lutter contre la pandémie de coronavirus, a déclaré vendredi le président de l’Union, Cyril Ramaphosa.Le président sud-africain s’exprimait à l’occasion du lancement de la Plateforme africaine des fournitures médicales lors d’une conférence de presse virtuelle à Pretoria.

Cette pharmacie unique de l’UA est une initiative à but non lucratif conçue pour servir de réponse immédiate, intégrée et pratique à la pandémie de Covid-19, a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté que les Etats membres de l’UA pourraient s’approvisionner en fournitures médicales directement auprès des fabricants pour les quantités nécessaires et à des prix compétitifs.

« Une fois qu’un vaccin sera disponible, il sera également ajouté à ce portail conformément à notre engagement déclaré de garantir un accès équitable à toute forme de médicament salvateur », a-t-il déclaré.

Il a révélé que les ressources « seront garanties par les gouvernements sur la base d’un quota déterminé, entre autres, par le niveau de vulnérabilité. Les avantages d’une telle mise en commun des ressources sont innombrables. »

Ramaphosa a déclaré que les pays auraient facilement accès à un marché en ligne en un clic, par opposition au «processus onéreux et long de parcourir le monde pour se procurer ces fournitures médicales».

« Considérez-le comme l’Amazonie, l’Alibaba ou même l’eBay des ressources de coronavirus sur le continent africain – fabriquées en Afrique par des Africains – la différence fondamentale étant que sur cette plateforme, l’acheteur n’est pas un groupe d’individus mais des gouvernements », a-t-il ajouté.

La plateforme africaine des fournitures médicales a été développée en partenariat avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), au nom des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, a poursuivi le président de l’UA.

Afreximbank facilitera les paiements, tandis que les partenaires logistiques, y compris les transporteurs nationaux africains et les transitaires mondiaux, vont accélérer la livraison, a-t-il conclu.

Covid-19: l’UA ouvre une pharmacie en ligne pour des fournitures médicales

L’Union africaine (UA) a mis en place une pharmacie en ligne pour permettre à ses Etats membres d’accéder à des fournitures médicales essentielles pour lutter contre la pandémie de coronavirus, a déclaré vendredi le président de l’Union, Cyril Ramaphosa.Le président sud-africain s’exprimait à l’occasion du lancement de la Plateforme africaine des fournitures médicales lors d’une conférence de presse virtuelle à Pretoria.

Cette pharmacie unique de l’UA est une initiative à but non lucratif conçue pour servir de réponse immédiate, intégrée et pratique à la pandémie de Covid-19, a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté que les Etats membres de l’UA pourraient s’approvisionner en fournitures médicales directement auprès des fabricants pour les quantités nécessaires et à des prix compétitifs.

« Une fois qu’un vaccin sera disponible, il sera également ajouté à ce portail conformément à notre engagement déclaré de garantir un accès équitable à toute forme de médicament salvateur », a-t-il déclaré.

Il a révélé que les ressources « seront garanties par les gouvernements sur la base d’un quota déterminé, entre autres, par le niveau de vulnérabilité. Les avantages d’une telle mise en commun des ressources sont innombrables. »

Ramaphosa a déclaré que les pays auraient facilement accès à un marché en ligne en un clic, par opposition au «processus onéreux et long de parcourir le monde pour se procurer ces fournitures médicales».

« Considérez-le comme l’Amazonie, l’Alibaba ou même l’eBay des ressources de coronavirus sur le continent africain – fabriquées en Afrique par des Africains – la différence fondamentale étant que sur cette plateforme, l’acheteur n’est pas un groupe d’individus mais des gouvernements », a-t-il ajouté.

La plateforme africaine des fournitures médicales a été développée en partenariat avec la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), au nom des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, a poursuivi le président de l’UA.

Afreximbank facilitera les paiements, tandis que les partenaires logistiques, y compris les transporteurs nationaux africains et les transitaires mondiaux, vont accélérer la livraison, a-t-il conclu.

Comment l’Afrique a pris la défense de George Floyd !

L’Afrique n’a pas été en reste dans la campagne internationale contre le racisme déclenchée par la mort de l’Afro-Américain, George Floyd, entre les mains de la police.Canalisée sous le mouvement « Black Lives Matter » (les vies noires comptent), l’indignation suscitée par la vue d’un policier blanc appuyant violemment son genou sur le cou d’un Floyd impuissant pendant plus de huit minutes avait secoué le monde entier.

Pour une fois, elle a éclipsé brièvement la campagne en cours contre la crise de coronavirus, alors que les Africains avec leur sang bouillant, ont mis de côté leur peur d’un virus insidieux pour déverser leur bile contre ce que beaucoup considèrent maintenant comme une « pandémie mondiale de racisme ».

D’Accra à Kigali, en passant par Juba, Johannesburg, Maputo, Nairobi et Kampala, les Africains ont estimé que c’était leur combat.

« Les Afro-Américains sont après tout des Africains de sang pur de notre continent », explique à APA, Samba Ceesay, un Gambien dont le pays  devait connaitre des manifestations pour le meurtre d’un de ses citoyens peu de temps après celui de Floyd, mais elles on été annulées par crainte de propagation du coronavirus.

Au Kenya, des graffitis avec des portraits de George Floyd ornent des quartiers entiers de la capitale Nairobi, alors que les manifestants en colère, dirigeaient la rhétorique contre les Etats-Unis, un pays qu’ils accusaient d’institutionnaliser le racisme depuis de nombreuses années.

Les manifestants là-bas ont également déversé leur colère sur la police locale pour leur prétendue sévérité dans la dispersion des rassemblements qui défiaient le couvre-feu contre la Covid-19 à Nairobi il y a quelques semaines.

En Afrique du Sud, un pays qui a une longue histoire de militantisme contre le racisme sous l’apartheid, les protestations ont été plus vives.

Enfilant des T-shirts noirs sinistres sur lesquels on pouvait lire : « Je ne peux pas respirer », en référence aux mots lancés par Floyd à son bourreau de la police, les manifestants sud-africains se sont prosternés avec un genou à terre devant l’ambassade américaine à Pretoria pour dénoncer le racisme partout, en particulier celui commis contre les Noirs.

Il s’agissait principalement de militants et de sympathisants de l’opposition tous dressés contre la brutalité policière, non seulement aux Etats-Unis, mais ailleurs dans le monde.

« Il est temps pour la solidarité noire dans le monde entier », pouvait-on lire sur une pancarte.

S’exprimant à cette occasion, le chef de l’opposition, Julius Malema, a déclaré que « Black Lives Matter » ne signifiait pas que d’autres vies n’ont pas d’importance.

Des Ethiopiens vivant aux Etats-Unis ont également élevé leur voix contre les injustices commises contre les communautés noires dans ce pays.

Ils faisaient partie des protestations de rue qui ont inondé les Etats-Unis et, pour beaucoup, le point culminant de leur colère se manifestera lorsque la démocratie la plus puissante du monde se rendra aux urnes en novembre prochain pour dire si Donald Trump sera un président à mandat unique ou à deux mandats.

A Accra, des Ghanéens et des membres de la communauté afro-américaine du pays ont organisé une manifestation commune, réclamant que justice soit rendue « aux George Floyd » de ce monde qui a été le théâtre de crimes violents à cause de la couleur de sa peau.

En Attendant, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, considère la mort de Floyd comme un meurtre des plus répugnants et a dénoncé les « pratiques discriminatoires persistantes contre les citoyens noirs des États-Unis ».

Il s’est fait l’écho des sentiments forts de nombreux autres Africains qui n’ont peut-être pas pris une part active aux manifestations sur le continent, mais qui ont exprimé en privé leur dégoût face aux incidents racistes aux Etats-Unis concernant les Noirs.

Le meurtre de Floyd a même suscité de fermes condamnations de la part des missions diplomatiques américaines en Ouganda et au Zimbabwe, et des membres de la diaspora africaine aux Etats-Unis et en Europe.

Comment l’Afrique a pris la défense de George Floyd !

L’Afrique n’a pas été en reste dans la campagne internationale contre le racisme déclenchée par la mort de l’Afro-Américain, George Floyd, entre les mains de la police.Canalisée sous le mouvement « Black Lives Matter » (les vies noires comptent), l’indignation suscitée par la vue d’un policier blanc appuyant violemment son genou sur le cou d’un Floyd impuissant pendant plus de huit minutes avait secoué le monde entier.

Pour une fois, elle a éclipsé brièvement la campagne en cours contre la crise de coronavirus, alors que les Africains avec leur sang bouillant, ont mis de côté leur peur d’un virus insidieux pour déverser leur bile contre ce que beaucoup considèrent maintenant comme une « pandémie mondiale de racisme ».

D’Accra à Kigali, en passant par Juba, Johannesburg, Maputo, Nairobi et Kampala, les Africains ont estimé que c’était leur combat.

« Les Afro-Américains sont après tout des Africains de sang pur de notre continent », explique à APA, Samba Ceesay, un Gambien dont le pays  devait connaitre des manifestations pour le meurtre d’un de ses citoyens peu de temps après celui de Floyd, mais elles on été annulées par crainte de propagation du coronavirus.

Au Kenya, des graffitis avec des portraits de George Floyd ornent des quartiers entiers de la capitale Nairobi, alors que les manifestants en colère, dirigeaient la rhétorique contre les Etats-Unis, un pays qu’ils accusaient d’institutionnaliser le racisme depuis de nombreuses années.

Les manifestants là-bas ont également déversé leur colère sur la police locale pour leur prétendue sévérité dans la dispersion des rassemblements qui défiaient le couvre-feu contre la Covid-19 à Nairobi il y a quelques semaines.

En Afrique du Sud, un pays qui a une longue histoire de militantisme contre le racisme sous l’apartheid, les protestations ont été plus vives.

Enfilant des T-shirts noirs sinistres sur lesquels on pouvait lire : « Je ne peux pas respirer », en référence aux mots lancés par Floyd à son bourreau de la police, les manifestants sud-africains se sont prosternés avec un genou à terre devant l’ambassade américaine à Pretoria pour dénoncer le racisme partout, en particulier celui commis contre les Noirs.

Il s’agissait principalement de militants et de sympathisants de l’opposition tous dressés contre la brutalité policière, non seulement aux Etats-Unis, mais ailleurs dans le monde.

« Il est temps pour la solidarité noire dans le monde entier », pouvait-on lire sur une pancarte.

S’exprimant à cette occasion, le chef de l’opposition, Julius Malema, a déclaré que « Black Lives Matter » ne signifiait pas que d’autres vies n’ont pas d’importance.

Des Ethiopiens vivant aux Etats-Unis ont également élevé leur voix contre les injustices commises contre les communautés noires dans ce pays.

Ils faisaient partie des protestations de rue qui ont inondé les Etats-Unis et, pour beaucoup, le point culminant de leur colère se manifestera lorsque la démocratie la plus puissante du monde se rendra aux urnes en novembre prochain pour dire si Donald Trump sera un président à mandat unique ou à deux mandats.

A Accra, des Ghanéens et des membres de la communauté afro-américaine du pays ont organisé une manifestation commune, réclamant que justice soit rendue « aux George Floyd » de ce monde qui a été le théâtre de crimes violents à cause de la couleur de sa peau.

En Attendant, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, considère la mort de Floyd comme un meurtre des plus répugnants et a dénoncé les « pratiques discriminatoires persistantes contre les citoyens noirs des États-Unis ».

Il s’est fait l’écho des sentiments forts de nombreux autres Africains qui n’ont peut-être pas pris une part active aux manifestations sur le continent, mais qui ont exprimé en privé leur dégoût face aux incidents racistes aux Etats-Unis concernant les Noirs.

Le meurtre de Floyd a même suscité de fermes condamnations de la part des missions diplomatiques américaines en Ouganda et au Zimbabwe, et des membres de la diaspora africaine aux Etats-Unis et en Europe.

Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

Nigeria : la Covid-19 menace 13 millions d’emplois (PAM)

Le Programme alimentaire mondial (PAM), une agence spécialisée des Nations Unies affirme que la pandémie de la Covid-19 pourrait entraîner la perte de 13 millions d’emplois au Nigeria.Le Nigeria a besoin d’une intervention financière urgente pour relancer son économie, car des millions de citoyens à travers le pays souffrent actuellement de l’impact économique du virus, a indiqué l’agence.

La porte-parole principale du PAM, Elisabeth Byrs, a indiqué mercredi dans un communiqué que plus de 182 millions de dollars étaient nécessaires pour apporter une aide vitale au pays le plus peuplé d’Afrique au cours des six prochains mois.

Elle a expliqué que plus de 3,8 millions de citoyens, en particulier ceux du secteur informel, pourraient perdre leur emploi et que ce chiffre pourrait même atteindre 13 millions si la restriction des mouvements persistait.

« Nous sommes préoccupés par les communautés touchées par le conflit dans le nord-est du pays qui sont déjà confrontées à une famine extrême qui les rend particulièrement vulnérables. Ils sont sous assistance et ont besoin d’aide pour survivre », ont rapporté jeudi les médias locaux, citant Byrs.

La responsable du PAM a cependant déclaré que son organisation distribuait une aide alimentaire et nutritionnelle pour deux mois dans les camps de personnes déplacées et parmi les communautés vulnérables.

Elle a également déclaré que trois millions de personnes vulnérables à Abuja, Kano et Lagos recevraient également une assistance du PAM.

« Nous intensifions actuellement nos opérations dans le Nord-Est pour servir plus de personnes en réponse aux nouveaux défis de l’insécurité alimentaire accrue posés par COVID-19 », a déclaré Byrs.

Selon elle, les pertes d’emplois devraient davantage aggraver la faim, c’est pourquoi elle soutient les citoyens vulnérables au Nigeria.

Nigeria : la Covid-19 menace 13 millions d’emplois (PAM)

Le Programme alimentaire mondial (PAM), une agence spécialisée des Nations Unies affirme que la pandémie de la Covid-19 pourrait entraîner la perte de 13 millions d’emplois au Nigeria.Le Nigeria a besoin d’une intervention financière urgente pour relancer son économie, car des millions de citoyens à travers le pays souffrent actuellement de l’impact économique du virus, a indiqué l’agence.

La porte-parole principale du PAM, Elisabeth Byrs, a indiqué mercredi dans un communiqué que plus de 182 millions de dollars étaient nécessaires pour apporter une aide vitale au pays le plus peuplé d’Afrique au cours des six prochains mois.

Elle a expliqué que plus de 3,8 millions de citoyens, en particulier ceux du secteur informel, pourraient perdre leur emploi et que ce chiffre pourrait même atteindre 13 millions si la restriction des mouvements persistait.

« Nous sommes préoccupés par les communautés touchées par le conflit dans le nord-est du pays qui sont déjà confrontées à une famine extrême qui les rend particulièrement vulnérables. Ils sont sous assistance et ont besoin d’aide pour survivre », ont rapporté jeudi les médias locaux, citant Byrs.

La responsable du PAM a cependant déclaré que son organisation distribuait une aide alimentaire et nutritionnelle pour deux mois dans les camps de personnes déplacées et parmi les communautés vulnérables.

Elle a également déclaré que trois millions de personnes vulnérables à Abuja, Kano et Lagos recevraient également une assistance du PAM.

« Nous intensifions actuellement nos opérations dans le Nord-Est pour servir plus de personnes en réponse aux nouveaux défis de l’insécurité alimentaire accrue posés par COVID-19 », a déclaré Byrs.

Selon elle, les pertes d’emplois devraient davantage aggraver la faim, c’est pourquoi elle soutient les citoyens vulnérables au Nigeria.

La Cedeao condamne le meurtre de George Floyd par la police américaine

La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao ) a condamné « la mort choquante » d’un Afro-américain non armé, George Floyd, suite au traitement brutal infligé par la police de l’Etat du Minnesota aux Etats-Unis d’Amérique.Dans un communiqué, la Cedeao « présente à la famille et aux proches de M. Floyd ses plus sincères condoléances ».

« A cet égard, la Commission de la Cedeao soutient également la désapprobation de cette évolution exprimée par le Président de la Commission de l’Union africaine, invoquant la Résolution historique contre la discrimination raciale aux Etats-Unis adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) dès 1964. La Commission de la Cedeao estime que la tradition démocratique des Etats-Unis d’Amérique inspirera les efforts pour trouver une solution permanente à ce malheureux phénomène », poursuit le communiqué.

La Cedeao condamne le meurtre de George Floyd par la police américaine

La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao ) a condamné « la mort choquante » d’un Afro-américain non armé, George Floyd, suite au traitement brutal infligé par la police de l’Etat du Minnesota aux Etats-Unis d’Amérique.Dans un communiqué, la Cedeao « présente à la famille et aux proches de M. Floyd ses plus sincères condoléances ».

« A cet égard, la Commission de la Cedeao soutient également la désapprobation de cette évolution exprimée par le Président de la Commission de l’Union africaine, invoquant la Résolution historique contre la discrimination raciale aux Etats-Unis adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) dès 1964. La Commission de la Cedeao estime que la tradition démocratique des Etats-Unis d’Amérique inspirera les efforts pour trouver une solution permanente à ce malheureux phénomène », poursuit le communiqué.

Nigéria : Le président Muhammadu Buhari soutien la réelection de Akinwumi Adesina à la tête de la BAD

Le président nigérian Muhammadu Buhari a annoncé qu’il soutiendrait la réélection de Akinwumi Adesina à la tête de la BAD. C’était au cours d’une audience le mardi 02 juin 2020, qu’il a annoncé, et ce malgré les accusations de prévarications qui visent Adesina.

En effet, l’ancien ministre nigérian de l’Agriculture, Akinwumi Adesina, devrait brigué un second mandat à la tête de l’institution. Notamment, lors de l‘élection prévue en mai, mais elle a été reportée au mois d’août. Pour cause, de la covid-19.

Par ailleurs, à travers un communiqué de la présidence nigériane, le président Buhari a assuré à Adesina que le Nigéria le soutiendrait fermement. Selon lui, il s’est engagé à ce que le Nigeria travaille avec tous les autres responsables et actionnaires de la BAD pour permettre au Dr Adesina d‘être élu pour un second mandat, sur la base de son bilan.

Cependant, notons que les Etats-Unis font pression pour l’ouverture d’une enquête indépendante après des accusations portées contre M. Adesina. Notamment par un groupe de lanceurs d’alerte. Ces derniers ont tenu proférés des accusations telles que le comportement contraire à l‘éthique, l’enrichissement personnel et le favoritisme. Quant à Adesina, il aurait clamé son innocence sur ces faits qui lui sont reprochés. Aussi, il a affirmé qu’il allait continuer à travailler.

Néanmoins,  la semaine dernière, à l’issue d’une réunion du bureau du Conseil des gouverneurs de la BAD pour examiner l’affaire, aucune décision n’avait finalement été prise. C’est ce qu’avait affirmé sa présidente, Nialé Kaba, également ministre ivoirienne du Plan et du développement.

BAD: Buhari à la rescousse de Akinwunmi Adesina

Le président nigérian Muhammadu Buhari a apporté son soutien à son compatriote Dr Akinwunmi Adesina, président de la BAD dont la gestion est critiquée.Le président nigérian Muhammadu Buhari a rencontré mardi Dr Akinwunmi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), a appris APA.

La réunion, selon la rencontre de la chaîne de télévision nigériane Channels Television, a également été suivie par le ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale du Nigeria, Zainab Ahmed ; le ministre des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama et le chef de cabinet du président Ibrahim Gambari.

Lors de cette rencontre, le gouvernement nigérian a réitéré son soutien au Dr Adesina. Le ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale, Zainab Ahmed, dans une lettre, a demandé au conseil d’administration de la BAD d’ignorer les appels à une enquête indépendante sur le Dr Adesina.

M. Adesina, 60 ans, est sous le feu des critiques suite à une plainte d’un groupe de dénonciateurs l’accusant d’avoir enfreint le code de conduite de la BAD, dont l’entrave à l’efficacité, le traitement préférentiel et l’implication dans des activités politiques.

Dans une lettre du secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin parvenue à l’AFP lundi, les Etats-Unis avaient demandé à la Banque africaine de développement (BAD) de lancer une enquête indépendante sur les accusations de « prévarication » contre son président Akinwumi Adesina

Des accusations réfutées par Dr Adesina qui clame son innocence. « Je maintiens mon innocence en ce qui concerne les allégations falsifiées qui cherchent injustement à porter atteinte à mon honneur et à mon intégrité, ainsi qu’à la réputation de la Banque africaine de développement », a déclaré Adesina dans un communiqué publié la semaine dernière 

 A côté du gouvernement nigérian, Adesina peut aussi compter sur le soutien de l’ancien président, Olusegun Obasanjo, qui, dans une déclaration, a également demandé au conseil d’administration de la BAD d’ignorer les appels à une enquête indépendante sur le Dr Adesina lancés par le secrétaire au Trésor américain.

Ces remous interviennent dans un contexte de renouvellement au sein de la BAD où l’élection du prochain chef de l’institution est prévue pour le mois d’août. M. Adesina est pour l’heure l’unique candidat.

Fondée en 1964, la BAD compte 80 pays membres, dont 26 en dehors d’Afrique comme les États-Unis. Selon les statuts de l’institution, le chef de la BAD doit être d’origine africaine.

BAD: Buhari à la rescousse de Akinwunmi Adesina

Le président nigérian Muhammadu Buhari a apporté son soutien à son compatriote Dr Akinwunmi Adesina, président de la BAD dont la gestion est critiquée.Le président nigérian Muhammadu Buhari a rencontré mardi Dr Akinwunmi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), a appris APA.

La réunion, selon la rencontre de la chaîne de télévision nigériane Channels Television, a également été suivie par le ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale du Nigeria, Zainab Ahmed ; le ministre des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama et le chef de cabinet du président Ibrahim Gambari.

Lors de cette rencontre, le gouvernement nigérian a réitéré son soutien au Dr Adesina. Le ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale, Zainab Ahmed, dans une lettre, a demandé au conseil d’administration de la BAD d’ignorer les appels à une enquête indépendante sur le Dr Adesina.

M. Adesina, 60 ans, est sous le feu des critiques suite à une plainte d’un groupe de dénonciateurs l’accusant d’avoir enfreint le code de conduite de la BAD, dont l’entrave à l’efficacité, le traitement préférentiel et l’implication dans des activités politiques.

Dans une lettre du secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin parvenue à l’AFP lundi, les Etats-Unis avaient demandé à la Banque africaine de développement (BAD) de lancer une enquête indépendante sur les accusations de « prévarication » contre son président Akinwumi Adesina

Des accusations réfutées par Dr Adesina qui clame son innocence. « Je maintiens mon innocence en ce qui concerne les allégations falsifiées qui cherchent injustement à porter atteinte à mon honneur et à mon intégrité, ainsi qu’à la réputation de la Banque africaine de développement », a déclaré Adesina dans un communiqué publié la semaine dernière 

 A côté du gouvernement nigérian, Adesina peut aussi compter sur le soutien de l’ancien président, Olusegun Obasanjo, qui, dans une déclaration, a également demandé au conseil d’administration de la BAD d’ignorer les appels à une enquête indépendante sur le Dr Adesina lancés par le secrétaire au Trésor américain.

Ces remous interviennent dans un contexte de renouvellement au sein de la BAD où l’élection du prochain chef de l’institution est prévue pour le mois d’août. M. Adesina est pour l’heure l’unique candidat.

Fondée en 1964, la BAD compte 80 pays membres, dont 26 en dehors d’Afrique comme les États-Unis. Selon les statuts de l’institution, le chef de la BAD doit être d’origine africaine.

Covid-19 : Réouverture des lieux de cultes au Ghana et Nigéria

C’est une bonne nouvelle pour les croyants du Ghana et Nigéria qui pourront reprendre leurs activités à partir de ce mardi. En effet, les églises et mosquées sont autorisées à rouvrir dès ce mardi. Et ce, conformément à l’annonce faite lundi par les gouvernement des deux pays.

Concernant le Nigéria, les lieux de culte n’ont pas reçu de blanc-seing. Ainsi, les rassemblements religieux devront se faire dans le strict respect des règles barrières tels que le port du masque et la distanciation sociale. Quant au Au Ghana, les églises et mosquées ont été autorisées à accueillir leurs fidèles. Notamment, pendant une heure et pour chaque office dont le maximum est de 100 personnes.

Par ailleurs, les mesures de distanciations d’un mètre entre les fidèles doivent être respectées selon les autorités.

Cependant, rappelons que le lundi, le Nigeria recensait un peu plus de 10 000 cas confirmés, dont 287 décès. De son côté, le Ghana compte pour le moment 8 070 cas du nouveau coronavirus pour 36 décès enregistrés.

Nigéria / COVID-19 : le gouvernement restreint son accès et sabre son budget 2020

Le Nigeria a interdit le mercredi, l’entrée sur son territoire aux voyageurs arrivant de 13 pays à risque pour lutter contre la propagation du COVID-19. Le Nigéria étant le pays le plus peuplé d’Afrique, il a décidé d’appliquer un plan drastique dans son budget 2020.

En effet, le géant anglophone de 200 millions d’habitants, qui n’avait pris aucune mesure particulière jusque-là, a finalement décidé de restreindre l’entrée pour les voyageurs arrivant des pays comptant plus de 1.000 cas au niveau national. Une information qui a été divulguer, par un communiqué publié par le comité présidentiel de surveillance du coronavirus.

Il s’agirait par ailleurs, des 13 pays suivants : Chine, Italie, Iran, Corée du Sud, Espagne, Japon, France, Allemagne, Norvège, États-Unis, Royaume-Uni, Pays-Bas et Suisse.

En outre, le gouvernement “suspend temporairement tous les visas délivrés aux ressortissants de ces pays”. Quant aux ressortissants nigérians arrivant de ces pays, ils seront soumis à un isolement surveillé pendant 14 jours.

Cependant, Ces mesures sont censées prendre effet à compter de samedi pour quatre semaines, et pourront être renouvelées. Le gouvernement nigérian a également conseillé à tous les Nigérians d’éviter de voyager dans ces pays.

Rappelons que Les autorités nigérianes ont annoncé le mercredi matin cinq nouveaux cas de coronavirus. Une augmentation qui porte à huit, le nombre total de personnes infectées repérées sur le territoire. Notamment, six Nigérians, un Italien et un Américain.

Le Nigéria excelle devant l’Afrique du Sud et devient la première puissance économique

Le Nigéria est devenu la première puissance économique d’Afrique, occupant la place de son rival l’Afrique du Sud. En effet, avec une performance économique de 2,27%, le pays de Muhammadu Buhari porte désormais le flambeau de l’économie africaine.

Cependant, les difficultés économiques de l’Afrique du Sud équivaut à 1,4 % du PIB ont permis au Nigéria de s’arracher la première place.

L’Afrique du sud a affiché un PIB évalué à 352 milliards de dollars, qui a la différent de son concurrent qui s’en sort avec un PIB à 476 milliards. Un écart de 50 à 120 milliards de dollars, ont permis de séparer les deux puissances économiques d’Afrique.

Par ailleurs, les télécoms et l’industrie du cinéma font partie depuis trois décennies des secteurs en évolution au Nigeria, et génèrent plusieurs milliards de dollars par an.

Quant à l’Afrique du Sud, la sécheresse qui sévit dans ce pays d’Afrique austral est en partie responsable de l’affaiblissement de son économie. Elle affecte agriculture et la production de l’électricité.