Malawi: la police arrête 60 travailleurs indiens sans papiers

Plus de 60 ressortissants indiens ne disposant pas de papiers appropriés ont été arrêtés pour avoir prétendument travaillé dans l’une des usines de transformation de sucre du Malawi, ont annoncé jeudi des responsables de l’immigration.Le porte-parole du Département de l’immigration, Joseph Chauwa, a déclaré que ces Indiens avaient été arrêtés hier mercredi à l’usine de sucre de Salima où ils travaillaient sans autorisation.

L’usine est une coentreprise entre le gouvernement malawite et Aum Sugar Company of India, qui contrôle 60% des actions. Ces arrestations font suite à la visite effectuée mardi dernier à l’usine par le ministre de la Sécurité intérieure, Richard Banda.

Malawi: le président Chakwera forme un gouvernement de 23 membres

Le président Lazarus Chakwera a nommé un gouvernement de 23 membres qui inclut des fonctionnaires de l’Alliance Tonse qui a financé sa campagne lors de la présidentielle du mois dernier.Dans la liste du gouvernement annoncée mercredi soir, Chakwera a nommé le vice-président de l’United Transformation Movement (UTM), Michael Usi, au poste de ministre du Tourisme, de la Culture et de la Faune, et la secrétaire générale de l’UTM, Patricia Kaliati, au poste de ministre du Développement communautaire et du Bien-être social.
 
L’UTM s’est allié au Parti du Congrès du Malawi (MCP) de Chakwera et au Parti populaire dirigé par l’ancienne présidente Joyce Banda pour former l’Alliance Tonse qui a fait campagne pour le président lors de l’élection présidentielle du 23 juin.
 
Le leader de l’UTM, Saulos Chilima, a été nommé vice-président du Malawi et a prêté serment avec Chakwera la semaine dernière.
 
Le premier vice-président du MCP, Mohammed Sidik Mia, s’est vu confier le portefeuille des Transports et des Travaux publics, tandis que le secrétaire général du parti, Eisenhower Mkaka, est ministre des Affaires étrangères.
 
Le vice-président du Parti populaire Roy Kachale-Banda a été nommé ministre de l’Industrie, tandis que le propriétaire de Zodiak Broadcasting Service, Gospel Kazako a obtenu le portefeuille de l’Information.
 
Le gouvernement comprend quatre femmes. Il s’agit de Kaliati, Agnes Nyalonje (Éducation), Khumbize Chiponda (Santé) et Nancy Tembo (Forêts et ressources naturelles).
 
Liste complète des membres du gouvernement :
 

Saulos Chilima : Vice-président et ministre de la Planification et du développement économique
 
Lobin Lowe : ministre de l’Agriculture
 
Felix Mlusu : ministre des  Finance
 
Mohammed Sidik Mia : ministre des Transports et des travaux publics
 
Michael Usi : ministre du Tourisme, de la culture et de la faune
 
Eisenhower Mkaka : ministre des Affaires étrangères
 
Patricia Kaliati : ministre du Développement communautaire et de la protection sociale
 
Richard Banda : ministre de la Sécurité intérieure
 
Lingson Belekanyama : ministre du Gouvernement local
 
Titus Mvalo : ministre de la Justice
 
Agnes Nyalonje : ministre de l’Education
 
Khumbize Chiponda : ministre de la Santé
 
Kenny Kandodo: ministre du Travail
 
Newton Kambala: ministre de l’Energie
 
Kezzie Msukwa : ministre des Terres
 
Sosten Gwengwe : ministre du Commerce
 
Timothy Mtambo : ministre de l’Éducation civique et de l’unité nationale
 
Nancy Tembo : ministre de la Foresterie et des ressources naturelles
 
Ulemu Msungama : ministre de la Jeunesse et des sports
 
Roy Kachale-Banda : ministre de l’Industrie
 
Rashid Gaffar : ministre des Mines
 
Gospel Kazako : ministre de l’Information

Malawi : « Rebâtissons le pays des décombres » ( Chakwera )

Le président nouvellement élu du Malawi, Lazarus Chakwera, a mis au défi ses compatriotes de travailler en équipe pour reconstruire le pays après des années d’impunité et de corruption qui l’ont laissé en « ruines ».Chakwera s’exprimait lundi à Lilongwe, suite à l’annulation des célébrations du 56e anniversaire d’indépendance du pays, en raison des craintes liées à la propagation de la Covid-19, qui devaient se tenir au stade national Bingu, dans la capitale du Malawi.

Mais à la surprise générale, le président a tenu une cérémonie sobre pour recevoir son épée de Chef suprême des Forces armées du Malawi au Camp militaire de Kamuzu devant 100 invités qui portaient des masques, dont le vice-président Saulos Chilima et le vice-président tanzanien Samia Suluhu qui représentait le président John Magufuli. 

 L’épée est un geste symbolique de l’armée indiquant qu’elle reconnait Chakwera comme son commandant en chef.

 Au cours de son discours d’une heure à la suite d’un défilé militaire, le président a déclaré que les dirigeants du pays avaient laissé tomber les Malawiens  au cours des deux dernières décennies en raison de l’impunité et de la corruption dans la prestation des services.

 Il a mis les Malawiens  au défi de « travailler dur en équipe afin de reconstruire le pays à partir des décombres ».

 Pour y parvenir, il faut une « responsabilité collective de nous tous, Malawiens ». Nous devons déblayer les décombres de l’impunité du gouvernement et des autres institutions qui ont laissé le pays en ruines », a déclaré l’ancien évangéliste.

 Le processus de reconstruction, poursuit-il, sera douloureux et il a invité ses compatriotes à s’assurer que cela ne les empêcherait pas de progresser. Chakwera a assuré qu’il ferait de son mieux pour servir son pays.

 « Nous devons prendre nos responsabilités dans la reconstruction du Malawi. Si nous avons fait partie du problème, alors il est temps pour nous de faire partie de la solution », a déclaré le président.

 Il a remercié les Malawiens de tous horizons – à commencer par la population, les entreprises, les soldats, le système judiciaire et les fonctionnaires – pour leur courage à encourager un changement de régime pacifique.

Le président du Malawi investi lors d’une cérémonie sobre

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, a annulé la cérémonie d’investiture en grande pompe très médiatisée prévue lundi et opté pour un événement sobre, craignant que celui-ci n’augmente le nombre de cas de coronavirus dans le pays.Le président nouvellement élu devait prêter serment au cours d’une cérémonie à laquelle devaient assister plus de 40.000 personnes dans un stade de la capitale, Lilongwe. 

Craignant que l’organisation d’un événement d’une telle ampleur n’aggrave la situation de la Covid-19 dans le pays, Chakwera a dû opter pour un événement sobre dans une caserne de l’armée à Lilongwe. La cérémonie n’a réuni qu’une centaine de personnes. 

Il y a quelques jours, Chakwera a exprimé son inquiétude quant à l’augmentation des cas de coronavirus au Malawi. Ce lundi, le pays a enregistré 1.742 cas de Covid-19 dont 19 décès.

Malawi: dissolution des conseils d’administration de 60 entreprises parapubliques

Le nouveau président du Malawi, Lazarus Chakwera, a supprimé les conseils d’administration d’au moins 60 structures parapubliques, quelques jours seulement après sa prise de fonction.Un communiqué du gouvernement reçu mercredi à APA indique que la mesure de dissolution de ces conseils d’administration prend effet immédiatement, Chakwera ne perdant pas de temps pour respecter sa promesse électorale de « désinfecter et restaurer la santé mentale du système ».

Chakwera, qui a prêté serment dimanche dernier après avoir battu le président sortant, Peter Mutharika lors de la reprise du scrutin présidentiel de la semaine dernière, est arrivé au pouvoir en promettant de vastes réformes des institutions de l’Etat.

Parmi les structures touchées par l’ordonnance de dissolution, figurent la Malawi Broadcasting Corporation (radiotélévision nationale), l’Autorité de régulation des communications et des normes, la Commission de l’approvisionnement en électricité et la Commission nationale des examens.

Malawi : le nouveau président nomme un Cabinet intérimaire

Le président nouvellement élu du Malawi, Lazarus Chakwera, a formé un cabinet «d’urgence» de cinq membres pour jeter les bases de nominations futures.Le parti du Congrès du Malawi et ses partenaires de la coalition UTM dirige le pays pour la première fois en 26 ans, a annoncé lundi son bureau.

Les cinq ministres sont responsables des finances, de l’ordre public et de l’administration, a indiqué le bureau du président.

Dans la formation, Chakwera a nommé son vice-président Saulos Chilima pour s’occuper du ministère de la Planification économique et du Développement et des Réformes du secteur public.

L’ancien homme d’affaires des assurances, Felix Mlusu, est le nouveau ministre des Finances, tandis que Mordecai Msiska, un avocat né au Zimbabwe, par ailleurs rédacteur de la Constitution du Malawi, est nommé ministre de la Justice et des Affaires constitutionnelles.

L’ancien patron de la jeunesse du MCP, Richard Chimwendo Banda, devient le nouveau ministre de la Sécurité intérieure qui, entre autres, contrôle les services de police du pays.

Le nouveau Procureur général du pays est Chikosa Silungwe, qui s’est associé à Msiska pour plaider avec succès contre la réélection de l’ancien président Peter Mutharika en mai 2019 à la suite d’irrégularités de vote, notamment l’utilisation de liquide correctionnel sur les chiffres des feuilles de pointage.

En février, la Cour constitutionnelle du Malawi a annulé le scrutin de 2019, mais a décidé que Mutharika resterait en fonction en tant que président intérimaire, alors que le pays se préparait à organiser de nouvelles élections dans les 150 jours.

Les nouvelles élections ont permis à Chakwera de remporter la victoire après le scrutin du 23 juin.

Le Cabinet complet sera nommé en temps voulu, a assuré le bureau de la Présidence.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

A lire aussi: Covid-19: une aide marocaine massive à des pays africains

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

A lire aussi: Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

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Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

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De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

A lire aussi: Covid-19: une aide marocaine massive à des pays africains

M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

A lire aussi: Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

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M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

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Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

Présidentielle au Malawi: La Commission électorale appelle au calme

Le décompte des voix est en cours au Malawi suite à la nouvelle élection présidentielle tenue mardi dernier, alors que la Commission électorale du pays a appelé au calme et mis en garde contre la publication de résultats non officiels.La Commission électorale du Malawi (CEM) a publié mercredi des résultats partiels alors que le dépouillement était terminé dans les différents bureaux de vote. Il y avait au total 5202 bureaux de vote répartis dans tout le pays.

 Les Malawites ont voté mardi pour élire un nouveau président après qu’un tribunal a annulé en février les résultats du précédent scrutin organisé en mai 2019 qui avaient été remportés par le président Peter Mutharika.

 Le tribunal a ordonné la tenue d’une nouvelle élection après que l’opposition a réussi à prouver que la crédibilité des élections précédentes était entachée de graves irrégularités.

Lors de ce scrutin organisé en mai 2019, la MEC avait proclamé la victoire de Peter Mutharika, au pouvoir depuis 2014, avec 38,57% des suffrages contre 35,41% à Lazarus Chakwera

 Le scrutin de mardi opposait le président sortant Peter Mutharika et le principal leader de l’opposition, Lazarus Chakwera, qui était l’une des personnes ayant contesté devant les tribunaux le résultat des élections précédentes.

 Le président de la CEM, Chifundo Kachale, a lancé un appel à la « paix et au calme » alors que le décompte des voix se poursuivait.

 « Nous appelons les Malawites à maintenir la paix et le calme alors que le décompte des votes se poursuit », a déclaré M. Kachale aux journalistes à Blantyre.

 Les résultats finaux des élections sont attendus dans les huit jours. Selon les nouvelles règles, le vainqueur du scrutin doit avoir plus de 50% des voix pour passer au premier tour. Dans le cas contraire, un second tour opposera les deux candidats arrivés en tête.

Présidentielle au Malawi: La Commission électorale appelle au calme

Le décompte des voix est en cours au Malawi suite à la nouvelle élection présidentielle tenue mardi dernier, alors que la Commission électorale du pays a appelé au calme et mis en garde contre la publication de résultats non officiels.La Commission électorale du Malawi (CEM) a publié mercredi des résultats partiels alors que le dépouillement était terminé dans les différents bureaux de vote. Il y avait au total 5202 bureaux de vote répartis dans tout le pays.

 Les Malawites ont voté mardi pour élire un nouveau président après qu’un tribunal a annulé en février les résultats du précédent scrutin organisé en mai 2019 qui avaient été remportés par le président Peter Mutharika.

 Le tribunal a ordonné la tenue d’une nouvelle élection après que l’opposition a réussi à prouver que la crédibilité des élections précédentes était entachée de graves irrégularités.

Lors de ce scrutin organisé en mai 2019, la MEC avait proclamé la victoire de Peter Mutharika, au pouvoir depuis 2014, avec 38,57% des suffrages contre 35,41% à Lazarus Chakwera

 Le scrutin de mardi opposait le président sortant Peter Mutharika et le principal leader de l’opposition, Lazarus Chakwera, qui était l’une des personnes ayant contesté devant les tribunaux le résultat des élections précédentes.

 Le président de la CEM, Chifundo Kachale, a lancé un appel à la « paix et au calme » alors que le décompte des voix se poursuivait.

 « Nous appelons les Malawites à maintenir la paix et le calme alors que le décompte des votes se poursuit », a déclaré M. Kachale aux journalistes à Blantyre.

 Les résultats finaux des élections sont attendus dans les huit jours. Selon les nouvelles règles, le vainqueur du scrutin doit avoir plus de 50% des voix pour passer au premier tour. Dans le cas contraire, un second tour opposera les deux candidats arrivés en tête.

Covid-19 : les électeurs malawites ne respectent pas les mesures-barrières

Les électeurs malawites ont fait la queue pour accomplir leur devoir citoyen à l’occasion de la reprise du scrutin présidentiel, en faisant fi de toutes les mesures de distanciation physique ordonnées par la Commission électorale du pays, selon les médias locauxDepuis le début du vote à 7 heures, heure locale, mardi, plusieurs photos et vidéos sont apparues, montrant des électeurs trop proches les uns des autres dans les bureaux de vote.

La distance obligatoire à respecter entre les électeurs est de deux mètres, comme l’exige la Commission électorale.

Les responsables de cette Commission semblent désireux d’appliquer les normes de sécurité sanitaire, notamment des réservoirs d’eau placés près des bureaux de vote où les électeurs peuvent se laver les mains ; mais tous les bureaux de vote ne sont équipés de ces matériels.

Les Malawites ont voté mardi sous haute surveillance, lors de la reprise du scrutin présidentiel, après que des allégations d’irrégularités généralisées ont forcé la Cour constitutionnel à l’annulation du scrutin précédent tenu en mai 2019.

Pour la deuxième fois en 13 mois, les Malawites se sont rués vers les bureaux de vote disséminés à travers le pays pour choisir un nouveau président.

 Peter Mutharika était sorti vainqueur du scrutin de 2019, battant un groupe de six autres candidats à la présidentielle.

Il a vaincu de peu son principal rival, Lazarus Chakera, en remportant 38,57% des suffrages exprimés lors des élections présidentielles tenues parallèlement aux scrutins pour les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers des collectivités locales.

Chakwera a remporté 35,42% des voix tandis que Saulos Chilima arrivait loin derrière, avec 20,24% des suffrages exprimés.

Pour le scrutin de ce mardi, Mutharika aura comme principal challenger Chakwera, un pasteur de 65 ans devenu politicien, candidat à la nouvelle Alliance Tonse qui comprend plusieurs petits partis.

Son colistier est Chilima, l’ancien adjoint de Mutharika.

Covid-19 : les électeurs malawites ne respectent pas les mesures-barrières

Les électeurs malawites ont fait la queue pour accomplir leur devoir citoyen à l’occasion de la reprise du scrutin présidentiel, en faisant fi de toutes les mesures de distanciation physique ordonnées par la Commission électorale du pays, selon les médias locauxDepuis le début du vote à 7 heures, heure locale, mardi, plusieurs photos et vidéos sont apparues, montrant des électeurs trop proches les uns des autres dans les bureaux de vote.

La distance obligatoire à respecter entre les électeurs est de deux mètres, comme l’exige la Commission électorale.

Les responsables de cette Commission semblent désireux d’appliquer les normes de sécurité sanitaire, notamment des réservoirs d’eau placés près des bureaux de vote où les électeurs peuvent se laver les mains ; mais tous les bureaux de vote ne sont équipés de ces matériels.

Les Malawites ont voté mardi sous haute surveillance, lors de la reprise du scrutin présidentiel, après que des allégations d’irrégularités généralisées ont forcé la Cour constitutionnel à l’annulation du scrutin précédent tenu en mai 2019.

Pour la deuxième fois en 13 mois, les Malawites se sont rués vers les bureaux de vote disséminés à travers le pays pour choisir un nouveau président.

 Peter Mutharika était sorti vainqueur du scrutin de 2019, battant un groupe de six autres candidats à la présidentielle.

Il a vaincu de peu son principal rival, Lazarus Chakera, en remportant 38,57% des suffrages exprimés lors des élections présidentielles tenues parallèlement aux scrutins pour les membres de l’Assemblée nationale et les conseillers des collectivités locales.

Chakwera a remporté 35,42% des voix tandis que Saulos Chilima arrivait loin derrière, avec 20,24% des suffrages exprimés.

Pour le scrutin de ce mardi, Mutharika aura comme principal challenger Chakwera, un pasteur de 65 ans devenu politicien, candidat à la nouvelle Alliance Tonse qui comprend plusieurs petits partis.

Son colistier est Chilima, l’ancien adjoint de Mutharika.

Les Malawites aux urnes pour une nouvelle présidentielle

Le Malawi vote, ce mardi, pour une nouvelle élection présidentielle, sur fonds d’appels au calme et à la tolérance après des mois de tension et d’incertitude politiques.Près de sept millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour un scrutin suivi de près par les parties prenantes internes et externes.

La réorganisation du scrutin a été ordonnée par la Cour constitutionnelle en février, suite à des plaintes de l’opposition selon lesquelles le vote de l’année dernière avait été truqué en faveur du président Peter Mutharika.

Parmi les irrégularités, on peut citer le non-respect par la Commission électorale du Malawi des exigences légales concernant le traitement des feuilles de décompte et des journaux de bord et l’acceptation de feuilles de décompte qui avaient été modifiées à l’aide de liquide correcteur.

Mutharika était sorti vainqueur du scrutin de 2019, battant un groupe de six autres candidats à la présidentielle.

Il avait battu de justesse son principal rival, Lazarus Chakwera, en remportant 38,57% des voix exprimées lors de cette élection couplée aux législatives et municipales.

Chakwera avait remporté 35,42% des voix, tandis que Chilima était arrivé troisième avec 20,24% des voix.

La victoire de Mutharika avait déclenché des mois de protestations qui ont conduit à des destructions de biens et à des pillages à grande échelle, les manifestants exigeant la démission de la présidente de Commission électorale de l’époque, Jane Ansah et de ses commissaires.

Pasteur de 65 ans devenu politicien, Chakwera est le candidat de la nouvelle Alliance Tonse (coalition).

Son colistier est Saulos Chilima, leader du Mouvement de transformation unifié et ancien député de Mutharika, qui a terminé troisième lors du scrutin de l’année dernière.

Au total, les deux partis ont obtenu près de 56% des voix en 2019, ce qui est bien supérieur au seuil qui garantit une victoire incontestable.

De son côté, le Parti progressiste démocratique (DPP) de Mutharika, au pouvoir, s’est associé au Front démocratique uni (UDF) dirigé par Atupele Muluzi, fils de l’ancien président Bakili Muluzi.

S’ils répètent la performance électorale de l’année dernière, le ticket commun DPP-UDF rassemblerait un peu plus de 43% des voix.

Hier lundi, le réseau de coordination ONG-Genre (NGO-GCN) a appelé au calme pendant et après les élections, exhortant les acteurs politiques à éviter d’inciter leurs partisans.

« Malgré nos différences superficielles, maintenons tous l’unité en réalisant que l’élection n’est pas une fin en soi, mais plutôt un simple moyen d’atteindre le développement auquel nous aspirons tous et que nous méritons », a déclaré la présidente de l’ONG-GCN, Barbara Banda.

Les Malawites aux urnes pour une nouvelle présidentielle

Le Malawi vote, ce mardi, pour une nouvelle élection présidentielle, sur fonds d’appels au calme et à la tolérance après des mois de tension et d’incertitude politiques.Près de sept millions d’électeurs sont appelés aux urnes pour un scrutin suivi de près par les parties prenantes internes et externes.

La réorganisation du scrutin a été ordonnée par la Cour constitutionnelle en février, suite à des plaintes de l’opposition selon lesquelles le vote de l’année dernière avait été truqué en faveur du président Peter Mutharika.

Parmi les irrégularités, on peut citer le non-respect par la Commission électorale du Malawi des exigences légales concernant le traitement des feuilles de décompte et des journaux de bord et l’acceptation de feuilles de décompte qui avaient été modifiées à l’aide de liquide correcteur.

Mutharika était sorti vainqueur du scrutin de 2019, battant un groupe de six autres candidats à la présidentielle.

Il avait battu de justesse son principal rival, Lazarus Chakwera, en remportant 38,57% des voix exprimées lors de cette élection couplée aux législatives et municipales.

Chakwera avait remporté 35,42% des voix, tandis que Chilima était arrivé troisième avec 20,24% des voix.

La victoire de Mutharika avait déclenché des mois de protestations qui ont conduit à des destructions de biens et à des pillages à grande échelle, les manifestants exigeant la démission de la présidente de Commission électorale de l’époque, Jane Ansah et de ses commissaires.

Pasteur de 65 ans devenu politicien, Chakwera est le candidat de la nouvelle Alliance Tonse (coalition).

Son colistier est Saulos Chilima, leader du Mouvement de transformation unifié et ancien député de Mutharika, qui a terminé troisième lors du scrutin de l’année dernière.

Au total, les deux partis ont obtenu près de 56% des voix en 2019, ce qui est bien supérieur au seuil qui garantit une victoire incontestable.

De son côté, le Parti progressiste démocratique (DPP) de Mutharika, au pouvoir, s’est associé au Front démocratique uni (UDF) dirigé par Atupele Muluzi, fils de l’ancien président Bakili Muluzi.

S’ils répètent la performance électorale de l’année dernière, le ticket commun DPP-UDF rassemblerait un peu plus de 43% des voix.

Hier lundi, le réseau de coordination ONG-Genre (NGO-GCN) a appelé au calme pendant et après les élections, exhortant les acteurs politiques à éviter d’inciter leurs partisans.

« Malgré nos différences superficielles, maintenons tous l’unité en réalisant que l’élection n’est pas une fin en soi, mais plutôt un simple moyen d’atteindre le développement auquel nous aspirons tous et que nous méritons », a déclaré la présidente de l’ONG-GCN, Barbara Banda.

Malawi : Marche des avocats pour l’indépendance judiciaire

Des dizaines d’avocats ont défilé mercredi dans plusieurs villes du pays pour protester contre la décision du gouvernement la semaine dernière d’envoyer le juge en chef Andrew Nyirenda en congé forcé, en attendant sa retraite et la prétendue tentative de limiter l’indépendance du pouvoir judiciaire.Les avocats se sont réunis à Lilongwe la capitale, à Blantyre et Mzuzu, pour exprimer leur inquiétude face à la prétendue tentative du président Peter Mutharika de porter atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire.

Les organisateurs ont déclaré que les manifestations avaient été organisées pour la défense du pouvoir judiciaire et le respect de l’Etat de droit avant la reprise de l’élection présidentielle qui aura lieu le 23 juin prochain.

Les manifestations surviennent à la suite de la décision prise y a deux semaines par le gouvernement d’envoyer Nyirenda et le juge de la Cour suprême Edward Twea en congé en attendant leur départ à la retraite.

La fraternité juridique et les critiques du gouvernement ont cependant condamné cette décision, arguant qu’il s’agissait d’une tentative de Mutharika de réprimander le pouvoir judiciaire pour ne pas l’avoir protégé lors d’une bataille judiciaire au cours de laquelle l’opposition a contesté le résultat du scrutin présidentiel de l’année dernière qui avait été remporté. par Mutharika.

La Cour constitutionnelle avait annulé le résultat du scrutin présidentiel de février et ordonné de nouvelles élections dans les 150 jours.

Mutharika a contesté l’annulation devant la Cour suprême et Nyirenda et Twea faisaient partie du panel de sept juges qui a confirmé l’annulation de l’élection présidentielle de 2019.

Suite à cette annulation, Mutharika a attaqué les tribunaux, estimant que les juges n’avaient pas prouvé que des irrégularités avaient affecté les résultats des élections.

Il a également affirmé que les juges faisaient partie d’un complot pour un changement de régime.

Malawi : Marche des avocats pour l’indépendance judiciaire

Des dizaines d’avocats ont défilé mercredi dans plusieurs villes du pays pour protester contre la décision du gouvernement la semaine dernière d’envoyer le juge en chef Andrew Nyirenda en congé forcé, en attendant sa retraite et la prétendue tentative de limiter l’indépendance du pouvoir judiciaire.Les avocats se sont réunis à Lilongwe la capitale, à Blantyre et Mzuzu, pour exprimer leur inquiétude face à la prétendue tentative du président Peter Mutharika de porter atteinte à l’indépendance du pouvoir judiciaire.

Les organisateurs ont déclaré que les manifestations avaient été organisées pour la défense du pouvoir judiciaire et le respect de l’Etat de droit avant la reprise de l’élection présidentielle qui aura lieu le 23 juin prochain.

Les manifestations surviennent à la suite de la décision prise y a deux semaines par le gouvernement d’envoyer Nyirenda et le juge de la Cour suprême Edward Twea en congé en attendant leur départ à la retraite.

La fraternité juridique et les critiques du gouvernement ont cependant condamné cette décision, arguant qu’il s’agissait d’une tentative de Mutharika de réprimander le pouvoir judiciaire pour ne pas l’avoir protégé lors d’une bataille judiciaire au cours de laquelle l’opposition a contesté le résultat du scrutin présidentiel de l’année dernière qui avait été remporté. par Mutharika.

La Cour constitutionnelle avait annulé le résultat du scrutin présidentiel de février et ordonné de nouvelles élections dans les 150 jours.

Mutharika a contesté l’annulation devant la Cour suprême et Nyirenda et Twea faisaient partie du panel de sept juges qui a confirmé l’annulation de l’élection présidentielle de 2019.

Suite à cette annulation, Mutharika a attaqué les tribunaux, estimant que les juges n’avaient pas prouvé que des irrégularités avaient affecté les résultats des élections.

Il a également affirmé que les juges faisaient partie d’un complot pour un changement de régime.

Le Malawi organise une nouvelle présidentielle le 23 juin

Le Parlement du Malawi a retenu mardi la date du 23 juin pour l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle, mettant ainsi fin à des semaines de doute sur un scrutin considéré comme gage de stabilité dans ce pays d’Afrique australe.

Les députés ont voté une motion portant sur une nouvelle élection prévue le mois courant au lieu de la date du 2 juillet initialement prévue.

 La motion a été finalement adoptée, malgré les manifestations des députés du parti au pouvoir, Democratic Progressive Party, qui souhaitaient que le scrutin se tienne en juillet comme annoncé précédemment par la Commission électorale nationale.

 En février dernier, la Cour constitutionnelle avait ordonné l’organisation d’une nouvelle présidentielle suite à une requête de l’opposition aux fins d’annulation des résultats du scrutin de mai 2019 pour cause d’«irrégularités ».

Le Président sortant Peter Mutharika en découdra avec le candidat de l’opposition Lazarus Chakwera qui s’est allié avec le vice-président Saulos Chilima pour remporter l’élection.

Saulos Chilima qui s’est embrouillé avec son ancien mentor sera donc le colistier de Chakwera.

Le Malawi organise une nouvelle présidentielle le 23 juin

Le Parlement du Malawi a retenu mardi la date du 23 juin pour l’organisation d’une nouvelle élection présidentielle, mettant ainsi fin à des semaines de doute sur un scrutin considéré comme gage de stabilité dans ce pays d’Afrique australe.

Les députés ont voté une motion portant sur une nouvelle élection prévue le mois courant au lieu de la date du 2 juillet initialement prévue.

 La motion a été finalement adoptée, malgré les manifestations des députés du parti au pouvoir, Democratic Progressive Party, qui souhaitaient que le scrutin se tienne en juillet comme annoncé précédemment par la Commission électorale nationale.

 En février dernier, la Cour constitutionnelle avait ordonné l’organisation d’une nouvelle présidentielle suite à une requête de l’opposition aux fins d’annulation des résultats du scrutin de mai 2019 pour cause d’«irrégularités ».

Le Président sortant Peter Mutharika en découdra avec le candidat de l’opposition Lazarus Chakwera qui s’est allié avec le vice-président Saulos Chilima pour remporter l’élection.

Saulos Chilima qui s’est embrouillé avec son ancien mentor sera donc le colistier de Chakwera.

Malawi: élection de nouveaux membres de la commission électorale

Le président du Malawi, Peter Mutharika, a nommé le juge de la Cour suprême, Chifundo Kachale à la tête d’une Commission électorale de sept membres, alors que le pays se dirige vers une nouvelle élection présidentielle très attendue.Le secrétaire général de la présidence et du gouvernement, Lloyd Muhara, a déclaré dimanche soir que les autres membres de la CEM seraient Arthur Nanthuru, Steve Duwa, Jean Mathanga, Linda Kunje, Anthony Mukumbwa et Olivia Liwewe. 

De la précédente commission dont le mandat a pris fin ce lundi, seuls Mathanga et Kunje ont été retenus. 

Les nouveaux membres remplacent la précédente Commission dirigée par Jane Ansah qui a démissionné il y a quelques semaines dans des circonstances controversées suite à des mois de protestations sur la gestion par sa commission des élections de mai 2019. 

Les résultats de la présidentielle de l’année dernière ont été annulés par la Cour constitutionnelle en février suite à des irrégularités. 

Une nouvelle élection présidentielle est prévue pour la fin de ce mois ou le début du mois de juillet.

Malawi: élection de nouveaux membres de la commission électorale

Le président du Malawi, Peter Mutharika, a nommé le juge de la Cour suprême, Chifundo Kachale à la tête d’une Commission électorale de sept membres, alors que le pays se dirige vers une nouvelle élection présidentielle très attendue.Le secrétaire général de la présidence et du gouvernement, Lloyd Muhara, a déclaré dimanche soir que les autres membres de la CEM seraient Arthur Nanthuru, Steve Duwa, Jean Mathanga, Linda Kunje, Anthony Mukumbwa et Olivia Liwewe. 

De la précédente commission dont le mandat a pris fin ce lundi, seuls Mathanga et Kunje ont été retenus. 

Les nouveaux membres remplacent la précédente Commission dirigée par Jane Ansah qui a démissionné il y a quelques semaines dans des circonstances controversées suite à des mois de protestations sur la gestion par sa commission des élections de mai 2019. 

Les résultats de la présidentielle de l’année dernière ont été annulés par la Cour constitutionnelle en février suite à des irrégularités. 

Une nouvelle élection présidentielle est prévue pour la fin de ce mois ou le début du mois de juillet.

Malawi : Human Rights Watch appelle à un vote libre et équitable

Les autorités du Malawi devraient garantir des conditions propices à un vote libre et équitable lors de la prochaine reprise de l’élection présidentielle, a déclaré mercredi l’organisation de défense des droits humains.HRW a indiqué que les autorités de Lilongwe devraient « élaborer immédiatement des processus qui garantiront des élections libres, équitables et sûres », à un moment où règne la confusion quant à la date réelle de la reprise du vote attendue avec impatience.

« Elles devraient appliquer une série de mesures pour protéger les citoyens contre la violence et poursuivre les responsables en justice », a déclaré Dewa Mavhinga, Directrice de HRW en Afrique australe.

La reprise a été ordonnée par la Cour constitutionnelle du Malawi en février après que l’opposition du pays a réussi à faire appel du résultat du scrutin présidentiel de l’année dernière, qui a été remporté de justesse par le président Peter Mutharika.

La victoire de Mutharika a été annulée pour de sérieuses irrégularités, et il a été ordonné la tenue de nouvelles élections dans les 150 jours, les 150 jours expirant le 3 juillet.

Selon la Coalition des défenseurs des droits de l’homme du Malawi, il y a eu un pic de violence à motivation politique contre les membres de l’opposition, les militants des droits de l’homme et les journalistes depuis mai, sans que les responsables présumés n’aient été arrêtés.

Parmi les actes de violence figurent l’attentat au cocktail Molotov contre des bureaux de Lilongwe du Mouvement de transformation uni, dirigé par le vice-président Saulos Chilima et la lapidation de son convoi alors qu’il se rendait à un rassemblement de campagne.

Un certain nombre de journalistes ont été attaqués alors qu’ils couvraient des rassemblements électoraux à travers le pays, la branche locale du Media Institute of Southern Africa déclarant que « les journalistes sont de plus en plus victimes de violences politiques alors que le pays se prépare pour les nouvelles élections présidentielles ».

Il y a une confusion au sujet de la date de la reprise, la Commission électorale du Malawi ayant initialement choisi le 2 juillet comme date du scrutin, pour la modifiant ensuite au 23 juin sur l’avis de la Commission des affaires juridiques du Parlement.

Le Procureur général du pays, Kalekeni Kaphale, a cependant fait valoir que la Commission s’était mal orientée car il n’avait pas le pouvoir de fixer les dates des élections et que seul le Parlement en tant qu’organe à part entière avait le mandat de le faire.

Malawi : Human Rights Watch appelle à un vote libre et équitable

Les autorités du Malawi devraient garantir des conditions propices à un vote libre et équitable lors de la prochaine reprise de l’élection présidentielle, a déclaré mercredi l’organisation de défense des droits humains.HRW a indiqué que les autorités de Lilongwe devraient « élaborer immédiatement des processus qui garantiront des élections libres, équitables et sûres », à un moment où règne la confusion quant à la date réelle de la reprise du vote attendue avec impatience.

« Elles devraient appliquer une série de mesures pour protéger les citoyens contre la violence et poursuivre les responsables en justice », a déclaré Dewa Mavhinga, Directrice de HRW en Afrique australe.

La reprise a été ordonnée par la Cour constitutionnelle du Malawi en février après que l’opposition du pays a réussi à faire appel du résultat du scrutin présidentiel de l’année dernière, qui a été remporté de justesse par le président Peter Mutharika.

La victoire de Mutharika a été annulée pour de sérieuses irrégularités, et il a été ordonné la tenue de nouvelles élections dans les 150 jours, les 150 jours expirant le 3 juillet.

Selon la Coalition des défenseurs des droits de l’homme du Malawi, il y a eu un pic de violence à motivation politique contre les membres de l’opposition, les militants des droits de l’homme et les journalistes depuis mai, sans que les responsables présumés n’aient été arrêtés.

Parmi les actes de violence figurent l’attentat au cocktail Molotov contre des bureaux de Lilongwe du Mouvement de transformation uni, dirigé par le vice-président Saulos Chilima et la lapidation de son convoi alors qu’il se rendait à un rassemblement de campagne.

Un certain nombre de journalistes ont été attaqués alors qu’ils couvraient des rassemblements électoraux à travers le pays, la branche locale du Media Institute of Southern Africa déclarant que « les journalistes sont de plus en plus victimes de violences politiques alors que le pays se prépare pour les nouvelles élections présidentielles ».

Il y a une confusion au sujet de la date de la reprise, la Commission électorale du Malawi ayant initialement choisi le 2 juillet comme date du scrutin, pour la modifiant ensuite au 23 juin sur l’avis de la Commission des affaires juridiques du Parlement.

Le Procureur général du pays, Kalekeni Kaphale, a cependant fait valoir que la Commission s’était mal orientée car il n’avait pas le pouvoir de fixer les dates des élections et que seul le Parlement en tant qu’organe à part entière avait le mandat de le faire.

Covid-19: Des centaines de Malawites rapatriés d’Afrique du Sud

Quelque 140 ressortissants sans-papiers malawites rapatriés d’Afrique du Sud sont pour la plupart soumis à des dépistages dans un camp médical à Lilongwe dans le cadre de la prévention contre le coronavirus.Ils sont arrivés vendredi soir dans la capitale malawite à bord d’un vol de la compagnie sud-africaine.

 Un second vol de 140 autres est attendu samedi à l’aéroport international Makazu de Lilongwe en provenance de Johannesburg, a confirmé le porte-parole du ministère malawite des Transports et des Infrastructures publiques, James Chakwera.

 Selon lui, toute personne testée positive au nouveau coronavirus serait admise dans des centres d’isolement pour le traitement. Pour les rapatriés qui ne présentent pas de symptômes, il leur sera remis des frais de transport pour leur permettre de rentrer chez eux.

 Des centaines de Malawites étaient déjà convoyés d’Afrique du Sud la semaine dernière à bord d’une douzaine de bus. Quelque 800 passagers étaient isolés au stade de Blantyre dans le but de les dépister au coronavirus.

Cependant, environ 400 d’entre eux s’étaient échappés du stade par laxisme au niveau sécuritaire. Ils se plaignaient du fait que le gouvernement avait failli à leur assurer un logement, de la nourriture et des toilettes adéquats au stade.

 Selon le directeur-pays de l’Organisation Internationale de la migration, Mpilo Nkomo, le gouvernement du Malawi était mal préparé à accueillir les rapatriés et le fait de les rassembler au stade sans matériel de couchage n’était pas une solution.

 M. Nkomo a indiqué que le gouvernement devrait mettre en place des centres d’isolement aux frontières au lieu de faire entrer ces rapatriés dans le pays et les laisser en contact avec les populations sans être dépistés d’avance au virus.

 En réponse à ces reproches, le Secrétaire en chef auprès du gouvernement, Lloyd Muhara, a déclaré que les autorités étatiques ont noté quelques manquements dans la gestion des rapatriements et ne devraient pas tarder à prendre des mesures pour y remédier.

 L’Afrique du Sud met souvent en détention de jeunes ressortissants Malawites à la recherche de travail dans la nation-arc-en-ciel mais en fin de compte ils y restent, malgré l’expiration de leur visa d’accueil d’un mois, pour gagner de l’argent en tant qu’ouvriers.

 Les sans-papiers sont retenus au fameux Centre de détention de Lindella jusqu’à la disponibilité de vols pour les rapatrier au Malawi.

Covid-19: Des centaines de Malawites rapatriés d’Afrique du Sud

Quelque 140 ressortissants sans-papiers malawites rapatriés d’Afrique du Sud sont pour la plupart soumis à des dépistages dans un camp médical à Lilongwe dans le cadre de la prévention contre le coronavirus.Ils sont arrivés vendredi soir dans la capitale malawite à bord d’un vol de la compagnie sud-africaine.

 Un second vol de 140 autres est attendu samedi à l’aéroport international Makazu de Lilongwe en provenance de Johannesburg, a confirmé le porte-parole du ministère malawite des Transports et des Infrastructures publiques, James Chakwera.

 Selon lui, toute personne testée positive au nouveau coronavirus serait admise dans des centres d’isolement pour le traitement. Pour les rapatriés qui ne présentent pas de symptômes, il leur sera remis des frais de transport pour leur permettre de rentrer chez eux.

 Des centaines de Malawites étaient déjà convoyés d’Afrique du Sud la semaine dernière à bord d’une douzaine de bus. Quelque 800 passagers étaient isolés au stade de Blantyre dans le but de les dépister au coronavirus.

Cependant, environ 400 d’entre eux s’étaient échappés du stade par laxisme au niveau sécuritaire. Ils se plaignaient du fait que le gouvernement avait failli à leur assurer un logement, de la nourriture et des toilettes adéquats au stade.

 Selon le directeur-pays de l’Organisation Internationale de la migration, Mpilo Nkomo, le gouvernement du Malawi était mal préparé à accueillir les rapatriés et le fait de les rassembler au stade sans matériel de couchage n’était pas une solution.

 M. Nkomo a indiqué que le gouvernement devrait mettre en place des centres d’isolement aux frontières au lieu de faire entrer ces rapatriés dans le pays et les laisser en contact avec les populations sans être dépistés d’avance au virus.

 En réponse à ces reproches, le Secrétaire en chef auprès du gouvernement, Lloyd Muhara, a déclaré que les autorités étatiques ont noté quelques manquements dans la gestion des rapatriements et ne devraient pas tarder à prendre des mesures pour y remédier.

 L’Afrique du Sud met souvent en détention de jeunes ressortissants Malawites à la recherche de travail dans la nation-arc-en-ciel mais en fin de compte ils y restent, malgré l’expiration de leur visa d’accueil d’un mois, pour gagner de l’argent en tant qu’ouvriers.

 Les sans-papiers sont retenus au fameux Centre de détention de Lindella jusqu’à la disponibilité de vols pour les rapatrier au Malawi.