La Cedeao condamne le meurtre de George Floyd par la police américaine

La Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao ) a condamné « la mort choquante » d’un Afro-américain non armé, George Floyd, suite au traitement brutal infligé par la police de l’Etat du Minnesota aux Etats-Unis d’Amérique.Dans un communiqué, la Cedeao « présente à la famille et aux proches de M. Floyd ses plus sincères condoléances ».

« A cet égard, la Commission de la Cedeao soutient également la désapprobation de cette évolution exprimée par le Président de la Commission de l’Union africaine, invoquant la Résolution historique contre la discrimination raciale aux Etats-Unis adoptée par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) dès 1964. La Commission de la Cedeao estime que la tradition démocratique des Etats-Unis d’Amérique inspirera les efforts pour trouver une solution permanente à ce malheureux phénomène », poursuit le communiqué.

Maroc: La Cour suprême d’Espagne désavoue le Polisario

Le chercheur marocain Abdelhak Bassou analyse, en exclusivité pour APA, l’importance de la récente décision de la Cour suprême espagnole d’interdire les symboles du Polisario dans les lieux publics en Espagne.C’est une très bonne pour le Maroc : la décision de la Cour suprême espagnole d’interdire au Front Polisario l’usage de ses emblèmes dans les lieux et manifestations publics est une victoire nette pour le royaume chérifien dans ses efforts en faveur de la marocanité du Sahara.

« La décision fait partie de toute une série d’autres mesures prises par des pays ou organisations internationales, et qui réaffirment la justesse de la position marocaine ; à savoir la conformité au droit international », explique Abdelhak Bassou.

Pour ce chercheur marocain, la décision confirme également le déclin de plus en plus constaté du mouvement « séparatiste qui veut mettre le monde devant un fait accompli, en imposant frauduleusement des symboles imaginaires et sans socle légal partout où ils trouvent du laxisme juridique ou de la connivence politique. Une thèse empreinte de versatilité et d’inconstance qui tente de soumettre au chantage la communauté internationale », note ce Senior Fellow au Policy Center of the New South (PCNS), un réputé think tank à vocation panafricaine basé à Rabat.

Selon ce spécialiste des relations internationales, la décision de la plus haute instance judiciaire espagnole « remet aussi les pendules à l’heure concernant des comportements qui nuisent à la crédibilité des Etats et bousculent le droit et les coutumes internationales ».

Poursuivant, il souligne que « les fanions sont des expressions d’entités politiques reconnues par la communauté internationale ; une reconnaissance qui génère des droits et des devoirs vis-à-vis des autres Etats. Lorsque des symboles qui ne renvoient à aucune entité responsable côtoient ceux des entités sujets du droit international et par conséquent responsables, il ne peut régner que de l’anarchie. Un Etat n’interagit qu’avec des Etats ou entités reconnus par les Nations-Unis ».

Selon M. Bassou, « beaucoup de pays et surtout européens et africains doivent prendre exemple sur l’Espagne pour éviter qu’un système parallèle de constructions fantomatiques et frauduleuses ne vienne cohabiter avec le monde officiel, légal et légitime ».

En définitive, il est convaincu que « les instances officielles ne doivent, dans tous les pays, traiter qu’avec des entités officielles et reconnues. Ces entités parallèles, sans responsabilité vis-à-vis du droit international, sont une menace pour la cohésion que le monde cherche à retrouver ».

Maroc: La Cour suprême d’Espagne désavoue le Polisario

Le chercheur marocain Abdelhak Bassou analyse, en exclusivité pour APA, l’importance de la récente décision de la Cour suprême espagnole d’interdire les symboles du Polisario dans les lieux publics en Espagne.C’est une très bonne pour le Maroc : la décision de la Cour suprême espagnole d’interdire au Front Polisario l’usage de ses emblèmes dans les lieux et manifestations publics est une victoire nette pour le royaume chérifien dans ses efforts en faveur de la marocanité du Sahara.

« La décision fait partie de toute une série d’autres mesures prises par des pays ou organisations internationales, et qui réaffirment la justesse de la position marocaine ; à savoir la conformité au droit international », explique Abdelhak Bassou.

Pour ce chercheur marocain, la décision confirme également le déclin de plus en plus constaté du mouvement « séparatiste qui veut mettre le monde devant un fait accompli, en imposant frauduleusement des symboles imaginaires et sans socle légal partout où ils trouvent du laxisme juridique ou de la connivence politique. Une thèse empreinte de versatilité et d’inconstance qui tente de soumettre au chantage la communauté internationale », note ce Senior Fellow au Policy Center of the New South (PCNS), un réputé think tank à vocation panafricaine basé à Rabat.

Selon ce spécialiste des relations internationales, la décision de la plus haute instance judiciaire espagnole « remet aussi les pendules à l’heure concernant des comportements qui nuisent à la crédibilité des Etats et bousculent le droit et les coutumes internationales ».

Poursuivant, il souligne que « les fanions sont des expressions d’entités politiques reconnues par la communauté internationale ; une reconnaissance qui génère des droits et des devoirs vis-à-vis des autres Etats. Lorsque des symboles qui ne renvoient à aucune entité responsable côtoient ceux des entités sujets du droit international et par conséquent responsables, il ne peut régner que de l’anarchie. Un Etat n’interagit qu’avec des Etats ou entités reconnus par les Nations-Unis ».

Selon M. Bassou, « beaucoup de pays et surtout européens et africains doivent prendre exemple sur l’Espagne pour éviter qu’un système parallèle de constructions fantomatiques et frauduleuses ne vienne cohabiter avec le monde officiel, légal et légitime ».

En définitive, il est convaincu que « les instances officielles ne doivent, dans tous les pays, traiter qu’avec des entités officielles et reconnues. Ces entités parallèles, sans responsabilité vis-à-vis du droit international, sont une menace pour la cohésion que le monde cherche à retrouver ».

Polisario: la presse marocaine se réjouit de la décision de la justice espagnole

Les journaux marocains apprécient l’arrêt de la Cour suprême de Madrid (Espagne) interdisant au Front Polisario l’usage de ses emblèmes dans la sphère publique espagnole.Le 360 indique que « la justice espagnole assène un coup fatal au Polisario ». Ce site marocain fait noter que les indépendantistes « cumulent les revers sur (leur) terrain de prédilection : l’Espagne ». Le média en ligne rappelle que « c’est dans ce pays que les séparatistes, poussés par leurs commanditaires algériens, ont constitué un lobby qui s’étend à l’intérieur de l’Union Européenne (UE) et mène une propagande mensongère contre le Maroc ».

Mais, « après plusieurs années d’hérésies politique, juridique et diplomatique, la Cour suprême espagnole a décidé de mettre de l’ordre. Il est désormais interdit pour les Polisariens d’utiliser leur drapeau non officiel dans l’espace public », se félicite Le 360.

Enfin, ce portail d’informations se fait l’écho de la déclaration de Pedro Sanchez, le président du gouvernement espagnol lors de la 74e Assemblée Générale des Nations Unies : « L’Espagne va maintenir son soutien aux efforts du Secrétaire Général de l’Onu pour trouver une solution politique, juste, durable et acceptée par les deux parties, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ».

Dans Libération, Moussaoui El Ajaloui, spécialiste des affaires africaines explique que, sur la base de l’arrêt rendu par la Cour suprême espagnole, « tout citoyen a le droit de dénoncer devant les tribunaux (de ce pays) le comportement de certaines entités territoriales qui traitent le Polisario comme s’il s’agissait d’un Etat ».

A en croire M. Ajaloui, il y a probablement au sein de la coalition gouvernementale espagnole « une position consensuelle » sur la question du Sahara marocain selon laquelle il faut réduire au maximum l’influence du Polisario dans la péninsule ibérique. Poursuivant, le chercheur marocain souligne qu’en Espagne, « c’est la raison d’Etat qui prime sur les intérêts des partis politiques ».

Selon Le Reporter, « le Polisario n’affichera plus ses couleurs en Espagne ! », avant d’en conclure que la chimérique « RASD » n’a jamais été aussi faible depuis sa création. Ce site rapporte également que « les dernières résolutions de l’Onu ont appuyé l’initiative marocaine d’autonomie ». Celle-ci est considérée comme « une approche sérieuse et crédible pour parvenir à une solution définitive ».

Polisario: la presse marocaine se réjouit de la décision de la justice espagnole

Les journaux marocains apprécient l’arrêt de la Cour suprême de Madrid (Espagne) interdisant au Front Polisario l’usage de ses emblèmes dans la sphère publique espagnole.Le 360 indique que « la justice espagnole assène un coup fatal au Polisario ». Ce site marocain fait noter que les indépendantistes « cumulent les revers sur (leur) terrain de prédilection : l’Espagne ». Le média en ligne rappelle que « c’est dans ce pays que les séparatistes, poussés par leurs commanditaires algériens, ont constitué un lobby qui s’étend à l’intérieur de l’Union Européenne (UE) et mène une propagande mensongère contre le Maroc ».

Mais, « après plusieurs années d’hérésies politique, juridique et diplomatique, la Cour suprême espagnole a décidé de mettre de l’ordre. Il est désormais interdit pour les Polisariens d’utiliser leur drapeau non officiel dans l’espace public », se félicite Le 360.

Enfin, ce portail d’informations se fait l’écho de la déclaration de Pedro Sanchez, le président du gouvernement espagnol lors de la 74e Assemblée Générale des Nations Unies : « L’Espagne va maintenir son soutien aux efforts du Secrétaire Général de l’Onu pour trouver une solution politique, juste, durable et acceptée par les deux parties, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité ».

Dans Libération, Moussaoui El Ajaloui, spécialiste des affaires africaines explique que, sur la base de l’arrêt rendu par la Cour suprême espagnole, « tout citoyen a le droit de dénoncer devant les tribunaux (de ce pays) le comportement de certaines entités territoriales qui traitent le Polisario comme s’il s’agissait d’un Etat ».

A en croire M. Ajaloui, il y a probablement au sein de la coalition gouvernementale espagnole « une position consensuelle » sur la question du Sahara marocain selon laquelle il faut réduire au maximum l’influence du Polisario dans la péninsule ibérique. Poursuivant, le chercheur marocain souligne qu’en Espagne, « c’est la raison d’Etat qui prime sur les intérêts des partis politiques ».

Selon Le Reporter, « le Polisario n’affichera plus ses couleurs en Espagne ! », avant d’en conclure que la chimérique « RASD » n’a jamais été aussi faible depuis sa création. Ce site rapporte également que « les dernières résolutions de l’Onu ont appuyé l’initiative marocaine d’autonomie ». Celle-ci est considérée comme « une approche sérieuse et crédible pour parvenir à une solution définitive ».

Vers des discussions bilatérales sur le barrage éthiopien

Le ministre éthiopien de l’Eau, de l’irrigation et de l’Energie, le Dr Selesh Bekele, s’est entretenu avec son homologue soudanais, le professeur Yassir Abbas Mohammed, sur les moyens de reprendre la négociation trilatérale du controversé barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.Les deux ministres et leur délégation respective ont échangé mercredi leurs points de vue sur les aspects procéduraux de la reprise des négociations trilatérales et sur d’autres préoccupations essentielles de chaque pays. 

Les deux parties ont en outre convenu de tenir de fréquentes réunions bilatérales en vue de la reprise des négociations trilatérales dès que possible. 

Les tensions se sont accrues entre l’Éthiopie et l’Égypte au sujet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) après que l’Égypte a rejeté la nouvelle proposition de l’Éthiopie sur le remplissage du barrage. 

L’Éthiopie a réaffirmé qu’elle commencerait à remplir le réservoir du GERD en juillet prochain lors d’une réunion ministérielle présidée par le Premier ministre Abiy Ahmed il y a trois semaines.

La stratégie de remplissage du barrage a longtemps été la question la plus controversée et pourtant non résolue dans les pourparlers sur le Nil entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan. 

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sammy Shoukry, a soumis une lettre de plainte au Conseil de sécurité des Nations unies par l’intermédiaire de Mohammed Endris, l’ambassadeur égyptien auprès de l’ONU. 

Selon la nouvelle proposition de remplissage de l’Éthiopie, le barrage contiendra 4,9 milliards de mètres cubes d’eau au cours des deux premières années et 13,5 milliards de mètres cubes supplémentaires au cours de la troisième année pour atteindre 595 mètres au-dessus du niveau de la mer. 

Lors d’un briefing avec les hauts fonctionnaires, le ministre de l’irrigation et de l’énergie, le Dr Sileshi Bekele, a déclaré que le remplissage du barrage sera géré sans causer de dommages aux pays en aval, et que l’Éthiopie respecte les directives de gestion de l’eau équitables et rationnelles.

Vers des discussions bilatérales sur le barrage éthiopien

Le ministre éthiopien de l’Eau, de l’irrigation et de l’Energie, le Dr Selesh Bekele, s’est entretenu avec son homologue soudanais, le professeur Yassir Abbas Mohammed, sur les moyens de reprendre la négociation trilatérale du controversé barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sur le Nil.Les deux ministres et leur délégation respective ont échangé mercredi leurs points de vue sur les aspects procéduraux de la reprise des négociations trilatérales et sur d’autres préoccupations essentielles de chaque pays. 

Les deux parties ont en outre convenu de tenir de fréquentes réunions bilatérales en vue de la reprise des négociations trilatérales dès que possible. 

Les tensions se sont accrues entre l’Éthiopie et l’Égypte au sujet du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) après que l’Égypte a rejeté la nouvelle proposition de l’Éthiopie sur le remplissage du barrage. 

L’Éthiopie a réaffirmé qu’elle commencerait à remplir le réservoir du GERD en juillet prochain lors d’une réunion ministérielle présidée par le Premier ministre Abiy Ahmed il y a trois semaines.

La stratégie de remplissage du barrage a longtemps été la question la plus controversée et pourtant non résolue dans les pourparlers sur le Nil entre l’Ethiopie, l’Egypte et le Soudan. 

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sammy Shoukry, a soumis une lettre de plainte au Conseil de sécurité des Nations unies par l’intermédiaire de Mohammed Endris, l’ambassadeur égyptien auprès de l’ONU. 

Selon la nouvelle proposition de remplissage de l’Éthiopie, le barrage contiendra 4,9 milliards de mètres cubes d’eau au cours des deux premières années et 13,5 milliards de mètres cubes supplémentaires au cours de la troisième année pour atteindre 595 mètres au-dessus du niveau de la mer. 

Lors d’un briefing avec les hauts fonctionnaires, le ministre de l’irrigation et de l’énergie, le Dr Sileshi Bekele, a déclaré que le remplissage du barrage sera géré sans causer de dommages aux pays en aval, et que l’Éthiopie respecte les directives de gestion de l’eau équitables et rationnelles.

La justice espagnole interdit l’usage du drapeau du Polisario

La Cour suprême espagnole a infligé un nouveau revers au Polisario avec la proscription de l’utilisation de son drapeau dans l’espace public ibérique.La plus haute instance judiciaire de l’Espagne s’est prononcée contre l’utilisation, occasionnelle ou permanente, de drapeaux « non officiels » ou de toute expression politique à l’intérieur comme à l’extérieur des édifices publics.

Dans sa décision, elle a soutenu que l’utilisation de drapeaux, fanions ou symboles non officiels, comme celui des séparatistes du Polisario, dans les édifices et les espaces publics n’est pas « compatible avec le cadre constitutionnel et juridique actuel » ou avec le « devoir d’objectivité et de neutralité des administrations » espagnoles.

En outre, l’arrêt de la Cour suprême espagnole a précisé que le drapeau du Polisario ne doit pas coexister occasionnellement ou de manière permanente avec celui « de l’Espagne et les autres légalement ou statutairement institués ».

C’est un donc un énième camouflet pour le Polisario. En fin mai 2020, à l’occasion de la journée de l’Afrique, la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, avait publié sur le compte Twitter de son département une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les Etats membres officiels de l’Union Africaine sauf celui de la pseudo « RASD ».

L’Espagne, en septembre dernier, s’est opposée devant l’Assemblée Générale de l’Organisation des nations unies à toute référence au « référendum d’autodétermination », non sans défendre la centralité du rôle de l’Onu dans le processus de règlement politique de la question du Sahara marocain.

La justice espagnole interdit l’usage du drapeau du Polisario

La Cour suprême espagnole a infligé un nouveau revers au Polisario avec la proscription de l’utilisation de son drapeau dans l’espace public ibérique.La plus haute instance judiciaire de l’Espagne s’est prononcée contre l’utilisation, occasionnelle ou permanente, de drapeaux « non officiels » ou de toute expression politique à l’intérieur comme à l’extérieur des édifices publics.

Dans sa décision, elle a soutenu que l’utilisation de drapeaux, fanions ou symboles non officiels, comme celui des séparatistes du Polisario, dans les édifices et les espaces publics n’est pas « compatible avec le cadre constitutionnel et juridique actuel » ou avec le « devoir d’objectivité et de neutralité des administrations » espagnoles.

En outre, l’arrêt de la Cour suprême espagnole a précisé que le drapeau du Polisario ne doit pas coexister occasionnellement ou de manière permanente avec celui « de l’Espagne et les autres légalement ou statutairement institués ».

C’est un donc un énième camouflet pour le Polisario. En fin mai 2020, à l’occasion de la journée de l’Afrique, la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, avait publié sur le compte Twitter de son département une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les Etats membres officiels de l’Union Africaine sauf celui de la pseudo « RASD ».

L’Espagne, en septembre dernier, s’est opposée devant l’Assemblée Générale de l’Organisation des nations unies à toute référence au « référendum d’autodétermination », non sans défendre la centralité du rôle de l’Onu dans le processus de règlement politique de la question du Sahara marocain.

Affaire George Floyd: les États Unis accusent Harare d’ingérence

Un incident diplomatique a éclaté entre le Zimbabwe et les Etats-Unis après qu’un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que le pays faisait partie des « adversaires étrangers » profitant des manifestations antiracistes liées à la mort de George Floyd pour s’immiscer dans les affaires américaines.Le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Sibusiso Moyo, a déclaré à la presse avoir convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis Brian Nichols à son bureau pour exprimer la préoccupation de Harare face aux propos du conseiller à la sécurité nationale du Président Donald Trump, Robert Obrien.

Pour le chef de la diplomatie zimbabwéenne, M. Obrien soutient que Harare s’est liguée avec d’autres pays pour alimenter les tensions à Washington.

 Selon le quotidien The daily, M. Moyo aurait « rappelé à M. Nichols que le Zimbabwe prend en compte l’article 2 (4) de la charte des Nations Unies qui exige à tous les Etats membres de respecter l’intégrité territoire et l’indépendance politique de tout état ».

 Le diplomate américain a déclaré que son pays avait noté un tir groupé des gouvernements chinois, iranien, russe et zimbabwéen à travers les réseaux sociaux, depuis le début des manifestations de la communauté noire américaine suite à une violence policière menant à la mort de George Floyd.

L’ambassadeur a par ailleurs menacé ces pays de représailles sans donner de détails.

 « Nos adversaires ne vont pas s’en sortir indemnes », a-t-il menacé.

Affaire George Floyd: les États Unis accusent Harare d’ingérence

Un incident diplomatique a éclaté entre le Zimbabwe et les Etats-Unis après qu’un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que le pays faisait partie des « adversaires étrangers » profitant des manifestations antiracistes liées à la mort de George Floyd pour s’immiscer dans les affaires américaines.Le ministre zimbabwéen des Affaires étrangères, Sibusiso Moyo, a déclaré à la presse avoir convoqué l’ambassadeur des Etats-Unis Brian Nichols à son bureau pour exprimer la préoccupation de Harare face aux propos du conseiller à la sécurité nationale du Président Donald Trump, Robert Obrien.

Pour le chef de la diplomatie zimbabwéenne, M. Obrien soutient que Harare s’est liguée avec d’autres pays pour alimenter les tensions à Washington.

 Selon le quotidien The daily, M. Moyo aurait « rappelé à M. Nichols que le Zimbabwe prend en compte l’article 2 (4) de la charte des Nations Unies qui exige à tous les Etats membres de respecter l’intégrité territoire et l’indépendance politique de tout état ».

 Le diplomate américain a déclaré que son pays avait noté un tir groupé des gouvernements chinois, iranien, russe et zimbabwéen à travers les réseaux sociaux, depuis le début des manifestations de la communauté noire américaine suite à une violence policière menant à la mort de George Floyd.

L’ambassadeur a par ailleurs menacé ces pays de représailles sans donner de détails.

 « Nos adversaires ne vont pas s’en sortir indemnes », a-t-il menacé.

Côte d’Ivoire: le retrait de Ouattara de la présidentielle est un «signal d’apaisement» (UE)

Le chef de la délégation de l’Union européenne (UE) en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a estimé mardi à Abidjan que la décision d’Alassane Ouattara de ne pas briguer un 3è mandat à la présidentielle de 2020, est un « signal d’apaisement ». « Ce qu’il faut voir, c’est que le président a pris une décision qui a donné un signal d’apaisement, un pool d’air », a dit l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann,  jugeant cela d’un signal « très positif », à un press-club de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (UNJCI) tenu à la Maison de la presse.

A cela, l’ambassadeur de l’UE soutient qu’ « il faut aussi voir le rajout d’un siège à la CEI (Commission électorale indépendante)», au profit de l’opposition qui juge cependant la Commission électorale toujours « déséquilibrée » et « non consensuelle ».

En dépit des considérations différentes, M. Jobst Von Kirchmann y voit « un signal », disant vouloir bien voir si les autres parties donnent aussi un signal en termes de concession « dans une situation un peu tendue où on avait l’impression que personne ne veut donner ».

Toutefois, avec cette décision « on est rentré dans une autre logique ou quelqu’un donne quelque chose », s’est réjoui l’ambassadeur de l’UE en Côte d’Ivoire, qui a annoncé un soutien de l’institution à l’Etat ivoirien pour la présidentielle.

« Au-delà de cela ça donné un message en Afrique de l’Ouest (…) mais aussi à l’échelle mondiale de dire moi je me retire et je laisse la place à d’autres», a fait observer le diplomate européen, souhaitant un passage de flambeau sans heurts.

M. Kirchmann a annoncé que l’UE « vient de démarrer des projets aux alentours de 3 milliards Fcfa dans le pays dans une année électorale avec la société civile, (représentant sa) contribution principale, mais (l’institution envisage aussi d’aider le PNUD dans les fonds qui sont mis en place pour les élections (un projet) pas encore finalisé ».

Il s’est félicité de ce « signal démocratique » et attend de voir « quel signal donnent les autres pour rentrer dans un échange vertueux et qui n’est pas destructif » car « si tout le monde fait un petit effort, peut-être ça peut aller très loin dans un sens positif ».

Dans un message sur l’état de la Nation, le 5 mars 2020 à Yamoussoukro, M. Ouattara a annoncé devant les sénateurs et les députés réunis en congrès, qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2020.

Suite à cette décision, certains ont fondu en larmes, alors que d’autres applaudissaient en y voyant un courage politique ou encore une grande décision. Des leaders de l’opposition ont salué cet acte, mais craignent qu’il impose son successeur via la révision de la Constitution, actuellement en cours.

Côte d’Ivoire : Le prince Édouard d’Angleterre en visite les 6 et 7 février (officiel)

Le prince Édouard d’Angleterre effectue une visite les 6 et 7 février 2020 en Côte d’Ivoire, où il participera à une remise de médailles d’Or à des récipiendaires du mérite international de la jeunesse, a indiqué mercredi le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi Touré, après un Conseil des ministres.« Le Conseil a adopté une communication relative à la visite du prince Édouard d’Angleterre du 6 au 7 février 2020 en Côte d’Ivoire », a dit M. Sidi Touré, lors d’une conférence de presse, à l’issue d’un Conseil des ministres à la présidence de la République.

Le prince Édouard prendra part à une remise de médailles d’Or à des récipiendaires du mérite international de la jeunesse, à la salle de conférence des Affaires étrangères à Abidjan, a fait savoir le porte-parole du gouvernement ivoirien.

En marge de la cérémonie le principe Édouard sera reçu en audience par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara. Il devrait aussi effectuer une visite à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan où seront exposés les stands matérialisent les quatre secteurs du programme du mérite international de la jeunesse.

La Grande-Bretagne est le pays initiateur du mérite international de la jeunesse. Le prince Édouard d’Angleterre séjourne en Côte d’Ivoire afin de prendre part à cette cérémonie de distinction des jeunes récipiendaires du mérite international de la jeunesse.