Affaire «CEI déséquilibrée» : la Cour africaine a débouté les requérants, estime le gouvernement ivoirien

La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a débouté le mercredi dans un arrêt, les requérants dans l’affaire Suy Bi Gohoré Emile et autres contre la République de Côte d’Ivoire relative à la Commission électorale indépendante ( CEI) a estimé le gouvernement ivoirien dans un communiqué transmis mercredi à APA.

« La Cour africaine est enfin parvenue à la conclusion suivant laquelle les requérants n’ont pas fait la preuve que la loi régissant la Commission électorale indépendante ( CEI) ne répondait pas aux normes prévues par les instruments pertinents relatifs aux droits de l’homme auxquels l’État défendeur est partie. En conséquence, elle les en a déboutés », a indiqué Sidi Tiémoko Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, dans ce communiqué.

« La Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a estimé que la Commission électorale indépendante ( CEI) issue de cette réforme est composée de membres indépendants et impartiaux, que cette CEI est équilibrée dans sa composition et qu’elle jouit d’une indépendante institutionnelle », a ajouté M. Touré.

Poursuivant, le porte-voix de l’exécutif ivoirien a soutenu que dans cet arrêt, la Cour africaine a indiqué qu’elle « n’a constaté aucune violation en ce qui concerne le droit de participer librement à la direction des affaires publiques, ni en ce qui concerne la question de l’égal accès à la fonction publique du pays ».

« La Cour africaine a déclaré que l’État de Côte d’Ivoire n’a pas violé son obligation d’exécuter l’arrêt qu’elle a rendu le 18 novembre 2016 dans le délai imparti », a également souligné M. Touré.

Dans un arrêt relatif à l’affaire Suy Bi Émile et autres contre la République de Côte d’Ivoire, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a partiellement fait droit à la demande des requérants dans un arrêt de fond.

Selon l’arrêt, « dans l’examen au fond, la Cour a considéré que les requérants (partis politiques de l’opposition) n’ont pas établi que l’organe électoral créé par l’État défendeur est composé de membres qui ne sont ni indépendants ni impartiaux ».

En outre, la Cour observe qu’il n’a pas été prouvé que la CEI centrale est déséquilibrée en faveur du parti au pouvoir, et qu’il est « caractérisé par une grande dépendance institutionnelle du fait de niveaux inappropriés d’autonomie administrative ou financière et qu’il n’inspire manifestement pas confiance aux acteurs politiques ».

Sur ce fait, « l’examen du processus de réforme n’a révélé rien de tel », mentionne la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples, dans un arrêt pris le 15 juillet 2020.

Toutefois, la Cour note un « déséquilibre manifeste du nombre de présidences des Commissions électorales locales proposé par le parti au pouvoir, suite aux élections du Bureau sur la base de la loi précédente, lorsque l’organe électoral aux niveaux locaux était encore déséquilibré en faveur du Gouvernement ».

La Cour a constaté que « l’État défendeur n’a pas pleinement respecté les articles 17 de la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance (la CADEG) et 3 du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie et, par conséquent, a violé ces dispositions », souligne le texte.

Par ce motif, la Cour a ordonné à l’État défendeur de « prendre les mesures nécessaires pour garantir que de nouvelles élections du Bureau fondées sur la nouvelle composition de l’organe électoral soient organisées aux niveaux locaux », poursuit l’arrêt.

La Cour a constaté, par ailleurs, « l’absence d’un mécanisme garantissant que le processus de nomination des membres de l’organe électoral par les partis politiques, notamment les partis d’opposition et les OSC, soit piloté par ces entités ».

En conséquence, la Cour a relevé que « l’État défendeur n’a pas pleinement rempli non seulement les obligations qui lui incombent de garantir la confiance du public et la transparence dans la gestion des affaires publiques ainsi que la participation effective des citoyens dans les processus démocratiques telles que prescrites par les articles 3(7), 3(8) et 13 de la CADEG ».

Elle fait savoir que la Côte d’Ivoire n’a pas mais  accompli son obligation de veiller à ce que l’organe électoral jouisse de la confiance des acteurs et protagonistes de la vie politique, comme le prescrit l’article 3 du Protocole de la CEDEAO sur la démocratie. La Cour en a conclu que l’État défendeur a violé ces dispositions.

La Cour a pour ce faire ordonné à l’État ivoirien de prendre les mesures nécessaires avant toute élection pour garantir que le processus de nomination des membres de l’organe électoral proposés par les partis politiques, notamment les partis d’opposition, ainsi que les OSC, soit piloté par ces entités, sur la base de critères prédéterminés, avec le pouvoir de s’organiser, de se consulter, de tenir des élections, si nécessaire et de présenter les candidats nominés appropriés.

La Cour a également ordonné à l’État défendeur de lui faire un rapport des mesures prises relativement aux deux mesures ci-dessus dans un délai de trois mois à compter de la date de notification du présent arrêt, et ultérieurement, tous les six mois, jusqu’à ce qu’elle considère que ces ordonnances ont été pleinement exécutées.

« Je voudrais féliciter les membres du conseil qui ont défendu notre requête devant ladite Cour », a déclaré dans un communiqué Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire  (Pdci, opposition).

« De son exposé, nous retenons que la Cour a jugé recevable notre requête et demande à l’Etat de Côte d’Ivoire de procéder à une reprise de la réforme de la Commission Électorale Indépendante, et ce dans un délai de trois  mois », a-t-il ajouté .

« Ce résultat me réjouit et je vous prie de procéder, Monsieur le Secrétaire Exécutif en chef du parti, à l’analyse de l’arrêt rendu afin que le parti sache à quoi s’en tenir dans les prochains jours jusqu’au 31 Octobre 2020, date de l’élection présidentielle », a poursuivi M. Bédié.

L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est fixée au 31 octobre 2020. Si l’Etat ivoirien réajuste au plus tôt les Commissions électorales indépendantes locales, le scrutin pourra se tenir dans le délai prescrit par la Constitution.

Révision de la liste électorale 2020 : la CEI propose une prorogation de la date butoir au 5 juillet prochain

La Commission électorale indépendante (CEI), a proposé au gouvernement de faire une seconde prorogation de l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne 2020 jusqu’au 05 juillet prochain à 12h (heure locale et GMT),

« La CEI porte à la connaissance de l’ensemble des ivoiriennes et des ivoiriens en âge de voter, sa proposition au Gouvernement de proroger l’opération de Révision au dimanche 05 Juillet à 12h (heure locale et GMT)». Informe Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, président de l’institution à travers une note officielle signée.
En effet, l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire justifie cette proposition par « l’opportunité qu’elle souhaite donner aux requérants de se faire enrôler ».

Poursuivant, il informé que ladite doléance fait suite à un nouveau consensus de tous les acteurs politiques et des parties prenantes au processus électoral. La volonté d’inclusion chère à la CEI, s’est à nouveau manifestée et reste intacte chaque fois que nécessaire

Ainsi, pour permettre aux retardataires de se faire enrôler, des dispositions exceptionnelles ont été élaborées. L’ouverture des centres se fera dès 07heures et la fermeture après la réception du dernier requérant.

Pour le bon déroulement de la dernière phase de l’opération, la Commission Electorale Indépendante invite ses agents à prendre toutes les mesures nécessaires. Cet appel, en vue de faciliter la mise en œuvre de cette opération mais aussi de espérer sur le civisme de toutes et de tous, afin de finaliser cette opération dans les meilleures conditions.

Initialement fixée au 24 juin dernier, la clôture du recensement électoral avait été prorogée une première fois au 30 juin prochain pour satisfaire à une requête des acteurs du processus électoral en Côte d’Ivoire. Cette opération connait à nouveau un proroge ment de la

Notons que cette opération de révision de la liste électorale ivoirienne attend environ 5 millions de nouveaux électeurs.

Révision de la liste électorale : Le PDCI plaide pour le report de la date de clôture des opérations

Le PDCI a plaidé ce vendredi 19 juin à Abidjan, pour reporter la date de clôture de l’opération de révision de la liste électorale prévue le 24 juin prochain.

En effet, c’est au d’une conférence de presse que le secrétaire exécutif en chef du PDCI, Maurice Kakou Guikahué a fait cette demande. Selon lui, cela permettra l’enrôlement de plus de personnes sur la liste électorale.

En outre, soulignons que l’opération de révision de la liste électorale ivoirienne, a débuté le 10 juin dernier. Celle-ci, devrait s’achever normalement le 24 juin 2020.

Toutefois, rappelons que M. Guikahué, avait dénoncé des lourdeurs dans l’établissement des pièces administratives. Notamment, celles requises pour cette opération d’enrôlement. Ainsi qu’un dysfonctionnement de la Commission électorale indépendante (CEI) dans la conduite du processus électoral.

Par ailleurs, il avait indiqué que son parti est attente du verdict de la Cour africaine des droits de l’homme. Et ce, avant son entrée ou non dans cette institution électorale.

Cependant, le PDCI a son avis bien tranché sur l’institution de la CEI. Pour le parti, la CEI est déséquilibrée en faveur du pouvoir et ne répond pas aux standards internationaux. Notons également que l’élection présidentielle ivoirienne, est prévue pour le 31 octobre prochain.

Présidentielle 2020: Les Partis d’opposition rejettent le calendrier électoral de la CEI

Les Partis d’opposition ont rejeté le calendrier électoral, soumis par la Commission électorale indépendante (CEI). Cette décision a été prise suite à une rencontre avec les représentants du Programme des Nations-Unies pour le Developement (PNUD), monsieur Phillipe POINSOT et madame Carol-Flore SMERECZNIAK, le mercredi 03 juin 2020 au siège du PNUD.

A l’issue de la rencontre entre les Partis politiques de l’opposition et les représentants du PNUD, ont rejeté le calendrier électoral de la CEI. L’opposition ivoirienne a dénoncé les attitudes méprisantes, adoptées par le Gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

Ainsi, les professeurs Georges-Armand Ouegnin et Maurice Kakou Guikahué prennent à témoin le PNUD et la communauté internationale, concernant les risques que fait peser le gouvernement ivoirien sur le processus électoral.

Cependant, les Partis politiques de l’opposition demandent à leurs militants et militantes de se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines actuellement en cours et de rester vigilants, mobilisés et à l’écoute des mots d’ordre.

Présidentielle 2020 : l’opposition ivoirienne «rejette le calendrier électoral »

L’opposition ivoirienne « rejette le calendrier » électoral pour la présidentielle d’octobre 2020, fixé par la Commission électorale indépendante (CEI), évoquant un manque de consensus, dans une déclaration transmise mercredi à APA.

« Les partis politiques de l’opposition ivoirienne (PDCI, Rpp, UPCI, URD, Lider, Cap-UDD,  EDS, USD), signataires de la présente déclaration, rejettent le calendrier annoncé par le président de la CEI qui n’est pas consensuel », indique le texte paraphé par les responsables de ces différentes formations.

Ces organisations politiques qui « dénoncent et condamnent les attitudes cavalières et méprisantes adoptées par le gouvernement et ses démembrements depuis le début des discussions relatives à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 », prennent à témoin le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Les acteurs de l’opposition ivoirienne qui considèrent le PNUD et la communauté internationale comme «facilitateurs de la dernière rencontre du 06 mai 2020, sur les risques que fait peser sur le processus électoral, la propension du pouvoir au passage en force», les invitent à « créer le consensus et le climat de confiance entre les principaux acteurs du processus électoral ».

Ils demandent en outre « la convocation urgente d’une rencontre de consensus entre les principaux acteurs du processus électoral sous la facilitation du PNUD ». En dépit de cet élan, l’opposition convie ses militants à  se mobiliser pour la réussite de l’opération des audiences foraines, en cours, et visant à faciliter l’inscription des nouveaux majeurs sur la liste électorale d’ici au 1er août 2020.

Après la présentation, par le président de la Commission chargée des élections, du chronogramme aménagé des activités électorales tenant compte de la crise de la Covid-19, des discussions ont été engagées avec la classe politique ivoirienne.

Les discussions ont porté sur le chronogramme d’exécution des opérations électorales, l’état des préparatifs et le mode opératoire de la révision de la liste électorale. Les partis politiques ont remercié le PNUD et les Nations Unies pour leur assistance électorale à travers des cadres d’échanges.

Lors des échanges, les partis politiques, notamment de l’opposition, le PDCI-RDA, EDS, l’USD, l’URD, le RPP, l’UPCI, le RPCI, CAP-UDD, et LIDER ont relevé qu’ils récusaient l’organe électoral actuel parce qu’il est « inféodé au pouvoir, non consensuel  et incapable de garantir des élections transparentes et crédibles ».

Les partis de l’opposition souhaitent par ailleurs que les dix mille cinq cents lieux de vote soient des centres d’enrôlement, en outre, la durée de l’enrôlement soit d’au moins trente jours au lieu de quinze jours comme prévu par le chronogramme proposé par la CEI.

Ils appellent à un « consensus » sur les pièces devant servir pour l’enrôlement, notamment l’extrait de naissance, le certificat de nationalité, la carte nationale d’identité, tout en invitant le Système des Nations Unies à  poursuivre ses efforts afin de contribuer à créer « un consensus et un climat de confiance entre les parties prenantes » à l’élection présidentielle prévue le 31 octobre 2020.

Le Conseil des ministres a adopté mercredi la période de révision de la liste électorale fixée du 10 au 24 juin 2020.

Côte d’Ivoire: Les quatres pièces exigées pour la révision de la liste électorale (CEI)

Le Président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahim Coulibaly-Kuibiert a initié une rencontre le vendredi 22 mai 2020, avec les acteurs des médias. A cette rencontre, la CEI a donné des informations sur le mode opératoire de la révision de la liste électorale.

Ibrahim Coulibaly-Kuibiert, Président de la Commission électorale indépendante (CEI) a dévoilé à la presse, le mode opératoire de la révision de la liste électorale. En présence de la représentante du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) Mme Carol Flore-Smereczniak, la CEI a annoncé que l’opération de révision de la liste électorale se déroulera du 10 au 24 juin 2020.

Ainsi, 11.000 centres d’enrôlement seront ouverts pour abriter cette opération. Les requérants qui participeront à cette opération doivent détenir les pièces suivantes: La Carte Nationale d’Identité, l’Attestation d’identité, le Certificat de Nationalité et le récépissé d’enrôlement pour la nouvelle carte nationale d’identité.

« En accord avec les différents partis politiques, la CEI a donc retenu ces différentes pièces qui seront exigées aux requérants pendant cette opération » a précisé le Président de la CEI.

Toutefois, Ibrahim Coulibaly-Kuibiert indique que deux catégories de personnes sont concernées par l’opération de révision de la liste électorale. Il s’agit de la première catégorie, composée de personnes figurant déjà sur la liste et qui voudrait actualiser leurs données, pour changer de lieu de vote. Puis la deuxième catégorie qui concerne les nouveaux majeurs, qui n’ont jamais figurés sur la liste électorale.

Le Président de la CEI a souligné que les populations auront la possibilité de s’inscrire sur la liste électorale dans les centres ou en ligne. Les enrôlements via internet concernent ceux qui sont inscrits déjà sur la liste électorale.

L’opération de la révision de la liste électorale, débutera le mercredi 10 juin pour s’achever  le mercredi 24 juin. La liste électorale provisoire sera publiée par la CEI le 30 juillet 2020. A partir des dates du 02 août au 04 août 2020, les populations seront appelées à consulter la liste électorale.

 

Présidentielle 2020: L’opposition ne veut pas de l’actuelle Commission électorale (CEI)

Les partis politiques de l’opposition ont signifié leur désaccords, à propos de la Commission électorale indépendante (CEI), le samedi 09 mai 2020 dans une déclaration commune. En effet, cette déclaration commune fait suite à la rencontre entre les partis politiques et la Commission électorale indépendante, initiée par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), le mercredi 06 mai 2020, au siège du PNUD à Abidjan-Plateau.

Les partis politiques de l’opposition ivoirienne ont participé à l’atelier de formation initié par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD). Au cours de cette rencontre, les partis politiques et la CEI, ont échangé à propos du processus électoral et la confection de la liste électorale.

A l’issue de cette rencontre, les partis politiques de l’opposition ont contesté la Commission électorale actuelle dans une déclaration commune. Toutefois, l’opposition ivoirienne invite la communauté internationale à mieux s’impliquer dans le processus électoral en Côte d’Ivoire. Les propositions faites par les partis politiques de l’opposition pour un processus électoral transparent sont les suivantes:

• leur demande d’utilisation de la carte nationale d’identité (nouvelle ou ancienne) et du certificat de nationalité comme pièces, pour l’inscription sur la liste électorale;

• la prorogation de la validité des anciennes cartes nationales d’identité;

• la durée de la révision de la liste électorale à au moins trente(30) jours dans les dix mille cinq cents (10500) lieux de vote;
• la proclamation des résultats bureau de vote par bureau de vote;
• le respect des délais de publication des listes, conformément aux dispositions prévues par la loi.

Cependant, l’opposition ivoirienne juge incapable la CEI qui selon eux est un organe déséquilibré, partial, et inféodé au RHDP unifié. Ainsi, ils ont saisi la Cour africaine des droits de l’homme, pour matérialiser leur rejet concernant la Commission électorale actuelle.

 

 

Présidentielle Octobre 2020 : l’Etat ivoirien compte tenir les élections malgré la crise sanitaire

L’Etat ivoirien a envisagé tenir les élections présidentielles octobre 2020, malgré la crise sanitaire liée au covid-19 que la Côte d’ivoire traverse.

A cet effet, l’Etat travaille dans la perspective d’organiser la présidentielle du 31 octobre 2020, comme fixé par la constitution. Et ce, malgré l’impact du Covid-19 sur le processus électoral.

Selon le porte-parole du gouvernement Sidi Touré, qui s’est exprimé au journal télévisé de 13h sur la RTI1, il a indiqué que le gouvernement travaillait sur ce point.  Un travail qui pourra rendre toutes ces élections réalisables. « Pour ce qui est du gouvernement, nous prenons toutes les dispositions pour la bonne tenue à bonne date de cette élection. Celle-ci, devra s’organiser dans les conditions de transparence et d’équité pour tout le monde ».  A-t-il indiqué.

Cependant, il a fait savoir que le véritable maître d’œuvre de ces élections, est la Commission électorale indépendante (CEI). Concernant cette commission, elle donnera au moment opportun le calendrier opérationnel de la présidentielle d’octobre 2020, après avoir apprécié le contexte de déroulement de ces élections.

Toutefois, Sidi Touré a été aussi interrogé sur la question de santé du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. Ce dernier à répondu en disant il a répondu que le candidat du RHDP allait très bien. Il également ajouté qu’il a eu le privilège de lui parler.

Par ailleurs, Sidi Touré a rappelé que M. Coulibaly est allé en France pour faire un contrôle régulier de son état de santé. Il insisté, sur le fait qu’il aurait subi un examen de la coronarographie (relative au cœur). C’est une technique courante en matière médical.

A la suite de cet examen, dira-t-il, « il se repose pour pouvoir reprendre des forces et revenir…il sera parmi nous dans quelques jours ».

Notons que, cette intervention sur son cœur pourrait réduire son activité politique à environ six mois de l’élection présidentielle. En effet, Gon Coulibaly étant candidat du RHDP, devra trouver les ressources et l’énergie nécessaire au plan physique pour rebondir dans la course à la présidentielle.

 

Présidentielle 2020: La révision de la liste électorale débute en juin (CEI)

La Commission électorale indépendante (CEI), les partis politiques et le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) se sont accordés sur la date de la révision de la liste électorale. Ainsi, la Côte d’Ivoire se prépare a tenir les élections présidentielles, prévues pour la date du 31 octobre 2020.

Le chronogramme des élections présidentielles a été maintenu par le Président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert. Et ce, lors de sa séance de travail avec le comité de pilotage du PNUD à Abidjan-Plateau, le jeudi 23 avril 2020 dernier. « Jusqu’à preuve du contraire les élections auront lieu le 31 octobre 2020. Et nous sommes en train de travailler pour cela ». S’est-il exprimé.

Cependant, la CEI et les partis politiques ont évalué l’impact du COVID-19, sur le processus électoral. Tout sous l’égide du PNUD, le mercredi 06 mai 2020. Aussi, la CEI a profité pour présenter le mode opératoire de la révision électorale.

Par ailleurs, les propositions des partis politiques, sur le déroulement de l’opération de la  révision de la liste électorale ont été recueillies par la CEI. Nombreuses ont été les formations politiques présentes à cette séance de travail. Notamment, le RHDP, le FPI, EDS, PDCI-RDA…

Toutefois, la révision de la liste électorale débutera le 10 juin pour prendre fin le 24 juin 2020.  Ainsi, la CEI a étudié dans les détails les différents scénarios, afin d’aboutir à un processus électoral apaisé et inclusif.

 

Côte d’Ivoire: La CEI reporte les opérations du recensement électoral

Après avoir maintenu la date des élections présidentielles prévues pour le 31 octobre 2020, le porte-parole de la Commission électorale indépendante (CEI) annonce le report du recensement électoral.

Lors de la réunion de travail au siège du PNUD à Abidjan-Plateau, le Président de la CEI, Ibrahime Coulibaly Kuibiert a déclaré qu’il maintient la date constitutionnelle du 31 octobre 2020, pour les prochaines élections présidentielles. «Jusqu’à preuve du contraire, les élections auront lieu à la date du 31 octobre 2020 », a répondu Ibrahime Coulibaly-Kuibiert à la presse.

Les opérations de recensement électoral qui devait débuter le 18 avril et prendre fin le 2 mai ont été reportées en raison de la crise sanitaire liée au COVID-19. Ainsi, 11.000 bureaux devaient accueillir cette opération sur toute l’étendue du territoire national.

Ce recensement concerne essentiellement les électeurs désireux de s’inscrire sur la liste électorale, les  jeunes majeurs et les personnes qui veulent changer de lieu de résidence.

Pour l’heure, la CEI dénombre près de 6,5 millions de personnes déjà inscrites sur la liste électorale. Ces personnes déjà inscrites ne seront pas concernées par le renouvellement des listes selon le porte parole de la CEI. « Mais on n’est pas en retard sur le calendrier. Il n’est pas question de reporter les élections pour l’instant», affirme Émile Ebrotié. «S’il arrive un moment où on est hors délai, on avisera» a-t-il ajouté.

Rappelons que l’opposition ivoirienne envisage une transition politique, dans le cas où l’organisation des prochaines élections serait empêchée par la pandémie du COVID-19.

Lors de sa dernière conférence de presse, Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre de la Côte d’Ivoire a révélé qu’aucune disposition de la constitution autorise une transition politique.

Le candidat du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) précise que le Président Alassane Ouattara reste au pouvoir jusqu’à l’élection du nouveau président.

Présidentielle 2020: Le président de la CEI Ibrahime Coulibaly-Kuibiert maintient la date du 31 octobre 2020

Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, Président de la Commission électorale indépendante (CEI), a pris part à la première réunion du  comité de pilotage du projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire. Cette réunion s’est tenu le jeudi 23 avril 2020 au siège du PNUD  à Abidjan-Plateau. 

La crise sanitaire liée la pandémie du coronavirus en Côte d’Ivoire laisse entrevoir un éventuel report des élections présidentielles en Côte d’Ivoire. Au cours de la séance de travail du comité de pilotage, la presse a interrogé le Président de la CEI à propos d’un possible report de la présidentielle d’octobre 2020. « Jusqu’à preuve du contraire les élections auront lieu le 31 octobre 2020. Et nous sommes en train de travailler à cela », a déclaré Ibrahime Coulibaly-Kuibiert

Au cas où la pandémie du COVID-19 aurait un impact sur le processus électoral,  le Président Coulibaly-Kuibiert a affirmé ceci  « A bonne date, je le ferai. Si bien entendu, cet impact est réel sur le processus électoral, les voies de Droit me sont ouvertes et je vais les saisir pour parler (…) mais pour l’heure, il n’en est pas question ».

Madame Carol Flore-Smerezmak, représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, a fait le point de la rencontre « A cette réunion, nous avons eu l’opportunité de passer en revue l’état d’avancement du processus électoral et les préparatifs qui sont en train d’être faits.

Nous avons aussi regardé en détail l’appui qui est donné par le projet. Et qui complète les actions de la CEI grandement financées par le Gouvernement ivoirien. Enfin, nous avons pris note de l’importance de la mobilisation des ressources pour pouvoir aller ensemble aux élections afin que ce soit un processus crédible, transparent, inclusif et apaisé » a-t-elle déclaré.

Une représentation de la CEI s’installe aux Etats Unis pour la présidentielle d’octobre 2020

La Commissaire centrale de la CEI de la Côte d’Ivoire pour les Etats-Unis, a procédé, le mardi 3 mars 2020, à l’installation de la Commission Electorale locale de la zone des Etats-Unis d’Amérique. Cette installation a lieu au cours d’une rencontre organisée dans les locaux de l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Washington DC.

A cet effet, Messieurs Koné Yacouba, du RHDP et Jean Pierre Bouabré du GP PAIX, ont  été nommés, Président et Vice-Président de ladite commission.

Par ailleurs, cette rencontre a été l’occasion de passer en revue le processus électoral. il a été fait cependant à travers ses étapes clés dont l’enrôlement, la révision de la liste électorale et les dispositions à prendre pour le vote.

En effet, l’opération d’enrôlement, étape importante du processus, se déroulera du 27 avril au 2 mai 2020 à Washington et à New York.  « Je voudrais appeler mes frères et sœurs ivoiriens vivant aux Etats Unis d’Amérique à se mobiliser massivement pour cette opération. J’en appelle donc à votre sens du civisme », a indiqué Mme Marguerite Yoli-BI née Koné.

La CEI est representée à ce jour dans deux aux Etats Etats-Unis, notamment Washington DC et New York.

Quant au maintien des centres de recensement d’autres Etats, un plaidoyer a été fait afin de préserver et garantir le droit de vote des ressortissants ivoiriens vivant sur la côte Sud-Est du vaste territoire des Etats-Unis.

Il convient de préciser que la représentante de la CEIa  été auparavant reçue, par l’Ambassadeur Haidara. Ce dernier a rassuré son interlocutrice de sa disponibilité et de sa volonté à mettre en œuvre  un processus électoral inclusif et apaisé.

Présidentielle Octobre 2020 : la CEI annonce les nouvelles dispositions pour le vote des ivoiriens à l’étranger.

Le jeudi 27 février 2020, s’est produit une conférence de presse au siège de la Commission électorale indépendante (CEI) à Abidjan-II Plateaux. A cet effet, le porte-parole de l’institution, Émile Ébrottié, a annoncé une mission des Commissaires centraux de l’organe électoral.

Cette mission qui sera conduite, par le président de la CEI, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime et elle se déroulera du mercredi 4 au dimanche 15 mars 2020. Elle aura pour objectif, de sillonner plusieurs pays d’Amérique du Nord, d’Europe et d’Afrique en vue d’installer les commissions électorales des représentations diplomatiques

Par ailleurs, les Commissaires ou superviseurs procéderont également à l’élection des Bureaux des Cerd, et à la formation de leurs membres.

Il faudrait noter notamment, que l’organe électoral vise à se conformer à l’article 30 de la Constitution ivoirienne. Elle stipule que “l’État assure la participation des Ivoiriens résidant à l’extérieur à la vie de la Nation”. A cet effet, des rencontres de sensibilisation avec la diaspora ivoirienne dans les pays concernés sont au rendez-vous.

CEI : Affi appel à une réorganisation de la commission indépendante

Le président du Front Populaire Ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan a appelé ce jeudi 13 février 2020, à une réorganisation de la CEI, chargée d’organiser la présidentielle d’octobre en Côte d’ivoire.

Cet appel s’est fait à l’issue d’un tête-à-tête avec le vice-président de la République Daniel Kablan Duncan.

« Il faut que des décisions soient prises pour que tous les acteurs majeurs de la vie politique soient représentés dans cette commission électorale indépendante et que les commissions locales qui sont à l’heure actuelle dominées à plus de 98 % par des représentants du RHDP soient réorganisées de manière à ce qu’elles reflètent l’ensemble des forces politiques du pays », a déclaré M. Affi N’Guessan face aux journalistes juste après la rencontre.

Pour lui, les perspectives pour que cette élection se tienne dans la sérénité et la paix ne semblent pas encore être réuni à l’heure actuelle en raison de l’absence de certains acteurs politiques.

Contesté par une grande partie de l’opposition, dont le PDCI, l’EDS qui ont refusé t’intégrer la CPI, la juge encore déséquilibrée en faveur du pouvoir.

Quant au chef de l’Etat Alassane Ouattara, avait estimé le 30 novembre passé, que l’actuelle commission est plus équilibrée que celle de 2015 et a assuré qu’il n’aurait plus de nouvelles discussions sur la CEI.

Côte d’Ivoire: Gnanmien Konan invite l’opposition à organiser des marches de protestation pour réclamer une nouvelle CEI

Gnanmien Konan veut faire plier Alassane Ouattara sur la réforme de la CEI. Il invite l’opposition à organiser des marches de protestation et des journées villes mortes pour réclamer une CEI indépendante.

Selon le président de la Nouvelle Côte d’Ivoire, la Commission Électorale Indépendante (CEI) actuelle n’est autre q’une administration RHDP.

« Je ne veux pas que l’opposition ivoirienne accepte la CEI. Car elle n’est rien d’autre qu’une administration RHDP » déclare Gnanmien Konan. Avant de poursuivre,

« Si l’opposition accepte cette CEI, qui n’est rien d’autre qu’une administration RHDP unifié, les modifications projetées de la constitution et du code électoral, il sera inutile d’aller aux élections. Tout sera effectivement bouclé et géré. »

A 09 mois de l’élection présidentielle d’Octobre 2020, Gnanmien Konan pense qu’il est impératif pour l’opposition d’user de tous les moyens pour obtenir une CEI Indépendante.

Il préconise alors, les moyens constitutionnels mais aussi, les marches et journées villes mortes.

« Il est impératif que l’opposition use de tous les moyens constitutionnels, y compris les marches et les journées villes mortes. Dans le but d’obtenir une CEI vraiment indépendante. Ainsi que la Cni gratuite, une liste électorale représentative et fiable. Aussi, La non modification de la constitution et du code électoral. » Déclare le président de la Nouvelle Côte d’Voire.

L’ancien ministre de la Fonction publique a rappeler enfin que le RHDP dispose pour les prochaines élections d’un avantage important en Afrique. Et ce avantage n’est autre que les moyens de l’Etat.

« Pour les prochaines élections, le RHDP dispose d’un premier avantage, importantissime en Afrique : les moyens de l’Etat. Auxquels il faut ajouter tous les hauts cadres de l’administration et du privé, obligés pour la plupart. Le RHDP a enrôlé de force une bonne partie des élus de l’opposition. C’est un deuxième avantage non négligeable. En conséquence, si l’opposition accepte cette CEI tout sera effectivement bouclé et géré » , a expliqué Gnamien Konan dans une publication sur la page de sa formation politique.

CEI: Alain Lobognon donne son avis

Le député de Fresco s’est prononcé sur la CEI lors de son passage au Nouveau Réveil.

Alain Lobognon était dans les locaux du Nouveau Réveil, le mardi dernier 26 Novembre 2019. Il était l’invité de l’émission « le fauteuil blanc » où il était emmené à se prononcer sur le thème suivant: « La Côte d’Ivoire face aux défi de la démocratie. »

Au cours de cet échange, il a donné son avis sur la Commission Électorale Indépendante et sur la position du nouveau président de cette institution. A ce sujet, le député de Fresco a émis des réserves quant à l’impartialité de ce président: « Ce que nous reprochons à Coulibaly Kuibiert c’est son manque de réserve et son militantisme pour le RHDP. Il se fait passer pour un arbitre alors qu’il est  joueur. »

En ce qui concerne la CEI, l’ancien ministre des sport estime qu’elle ne respecte pas les exigences données par la Cour africaine des droits de l’homme: «  Nous militons pour une CEI véritablement indépendante. Nous restons toujours à l’écoute de la Cour africaine des droits de l’homme. Cette cour a exigé une commission électorale consensuelle. Mais actuellement avec cette CEI le jeu est faussé. Cette CEI est frappée d’une suspicion légitime. »

Un plus loin dans son propos, il a émis la volonté d’avoir « Une CEI qui mérite la confiance des ivoiriens » et qui réuni toutes les conditions pour une élection transparente. Actuellement le problème se situe au niveau des cartes nationales dont ne disposent pas tous les ivoiriens et le vieillissement de la liste électorale qu’il faut mettre à jour et qui sera composé que d’ivoiriens.

Ainsi pour lui, le pays surf sur du faux et la commission électorale n’est pas indépendante.