Mali : mort d’un Russe, quel lien avec Wagner ?

C’est la première fois que la mort d’un militaire russe au Mali est annoncée.L’Armée malienne a confirmé la mort d’un instructeur russe lors d’une attaque à l’engin explosif Improvisé au centre du pays.

Les FAMa ont été la cible d’une attaque à engins explosifs improvisés entre le Centre de préparation opérationnelle et la ville de Hombori.

Le bilan de l’attaque qui s’est déroulée le mardi 19 avril 2022, fait état aussi d’un mort chez les Forces armées maliennes (FAMa). Les FAMa ont neutralisé 18 assaillants et procédé à 611 interpellations.

Selon le communiqué des FAMa, la mission était composée d’éléments du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) de Gossi, des éléments GNM Gossi et d’instructeurs russes.

La mort de ce Russe relance le débat sur la présence réelle ou supposée de Wagner au Mali. En effet, de nombreux instructeurs russes sont déployés au Mali depuis le mois de janvier au nord du pays, notamment dans la base de Tombouctou (nord), récemment quittée par la force française Barkhane. Le Mali est accusé par la France et ses partenaires européens de recourir à ces « mercenaires russes » qu’ils présentent comme des instructeurs.

Mais les autorités de Bamako issues du double putsch d’août 2020 et mai 2021 ont fermement démenti ces accusations et évoquent la présence des formateurs russes et européens sur le sol malien.

Mali : la Banque mondiale suspend ses décaissements

Dans son courrier, la Banque mondiale exprime toutefois sa disponibilité à aider le Mali dans le cadre des « interventions d’urgence et les projets à caractère social et humanitaire ».La mesure était en vigueur depuis le 15 mars 2022. Elle est désormais actée dans le cadre d’une lettre de l’institution de Bretton Woods qui suspend tous ses décaissements financiers vers le Mali.

« La présente lettre a pour objet de vous informer de cette décision de suspension des décaissements de la Banque mondiale et vous invite à prendre les dispositions nécessaires », souligne le courrier daté du 14 avril 2022 et adressé au ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou.

En conséquence ajoute le courrier, le gouvernement malien devra « informer les entreprises et autres prestataires, titulaires de marchés dans le cadre de la mise en œuvre de vos Projets et Programmes, de ladite décision et me fournir, au plus tard le 20 avril 2022, l’impact de ladite suspension sur la mise en œuvre des activités de vos Projets et Programmes, notamment en termes de décaissements attendus mais également sur le plan économique et financier», ajoute le document.

La Banque mondiale est le premier partenaire au développement du Mali avec un portefeuille actif de 30 projets dont 20 à caractère national et 10 à caractère régional.

Le taux global de décaissement cumulé du portefeuille était de 41,20% à la date du 31 octobre 2021, soit 452,41 milliards de Fcfa. Le cumul du montant de ses engagements en faveur du Mali au 31 octobre 2021 était de 1,9 milliard de dollars américains soit environ 1.098 milliards de Fcfa.

Dans sa correspondance, le vice-président de la région Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque mondiale, Ousmane Diagna évoque « l’accumulation des échéances au titre du service de la dette publique extérieure pendant plus de 45 jours ».

Le Mali est sous embargo de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) pour non-respect de la durée de la transition politique. Ces deux institutions ont prononcé depuis le mois de janvier 2022 des sanctions économiques et financières contre Bamako, dont le gel de ses avoirs dans les banques centrales des pays de la Cedeao

Tiémoko Meyliet Koné, un banquier au service de la Côte d’Ivoire

Le vice-président ivoirien entame une nouvelle vie après avoir passé l’essentiel de sa carrière à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).Tiémoko Meyliet Koné, 72 ans, ovationné par les parlementaires réunis mardi en congrès à Yamoussoukro, s’avance vers la tribune pour serrer la main d’Alassane Ouattara. Prononçant son discours sur l’état de la nation, le président ivoirien annonce dans la foulée sa décision de nommer ce « brillant économiste » comme vice-président. Fin du suspense sur le dauphin constitutionnel qui a duré deux ans.

Suite à la démission de Daniel Kablan Duncan pour « convenance personnelle », la vacance du poste a alimenté de nombreuses rumeurs. Certains spécialistes soutiennent que Ouattara « s’est donné le temps » de la réflexion pour trouver le bon profil. Amadou Gon Coulibaly et Hamed Bagayoko, deux de ses plus proches collaborateurs, sont décédés brutalement.

Aujourd’hui, le chef de l’État se dit convaincu de son choix parce que M. Koné est un « technocrate hors pair », un « homme compétent et travailleur ». C’est pourquoi, il le « remercie » d’avoir écourté son « mandat (de six ans à la Bceao) pour venir servir sa patrie ».

Dans la capitale, sa nomination est « une surprise » pour de nombreux observateurs de la politique ivoirienne. « On n’imaginait pas que le président irait chercher aussi loin, à la Bceao, pour trouver notre vice-président », confie Dr Sylvain N’Guessan, analyste politique et directeur de l’Institut stratégique d’Abidjan, à APA News.

Soro et le retour à la Bceao

L’ancien gouverneur de la Bceao n’est pas en terrain inconnu. Ce Sénoufo, ethnie présente dans le Nord de la Côte d’Ivoire, a été en 2007 directeur de cabinet du Premier ministre Guillaume Soro, entretenant à l’époque de bons rapports avec Alassane Ouattara. Trois ans plus tard, Tiémoko Meyliet Koné est nommé à la tête du ministère de la Construction avec pour mission d’y remettre de l’ordre.

Pendant la crise post-électorale, de décembre 2010 à mai 2011, le natif de Tarifé, dans le Centre-Nord du pays, devient conseiller du président ivoirien chargé des questions économiques et financières, avant de prendre les commandes de l’institution monétaire ouest-africaine dont le siège se trouve à Dakar, la capitale sénégalaise. Une consécration pour ce père de cinq enfants.

Recruté à la Banque centrale sur concours en 1975, il a gravi les échelons pendant près d’un quart de siècle. Il avait été reconduit en 2020 gouverneur de la Bceao après avoir achevé en 2014 le mandat de son prédécesseur et compatriote, Philippe-Henri Dacoury-Tabley, contraint à la démission quelques mois plus tôt.

M. Koné, accordant rarement d’interview, est décrit comme un personnage consensuel, austère et réservé pour qui le travail est un sacerdoce. Mais sa « neutralité politique » est l’une des qualités pour lesquelles Ouattara a porté son dévolu sur lui, selon certains experts.

« Le dialogue politique en Côte d’Ivoire concerne essentiellement le parti au pouvoir (RHDP) et les formations des anciens présidents Laurent Gbagbo et Henri Konan Bédié. Hamed Bagayoko avait le privilège d’avoir de bonnes relations avec tous ces leaders politiques. Ce leadership manquait au président Ouattara dans son entourage immédiat. Tiémoko Meyliet Koné remplit par contre ces conditions. C’est un interlocuteur crédible pour les partis politiques, la société civile et les investisseurs », argumente Dr N’Guessan.

Futur président ?

La question se pose avec insistance. Dr Eddie Guipié, autre politologue ivoirien, note que le nouveau vice-président « n’est pas du sérail politique » et cela pourrait constituer un handicap. Ainsi, il doit « se politiser » pour prétendre à un rôle prépondérant au sein du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP, au pouvoir). « En cas de changement, il pourrait succéder au président de la République », signale Dr Guipié.

Avec ses réseaux et connaissances économiques, Tiémoko Meyliet Koné sera de toute façon une valeur ajoutée pour Alassane Ouattara qui veut désormais « tenir compte de la conjoncture économique mondiale et la nécessaire réduction des dépenses de l’État ». Ce mercredi, le Premier ministre reconduit, Patrick Achi, a présenté un nouveau gouvernement de 32 ministres contre plus de 40 membres précédemment.

Concernant l’élection présidentielle prévue en 2025, d’aucuns voient Tiémoko Meyliet Koné comme le choix d’Alassane Ouattara pour sa succession. Ce n’est pas l’avis de Sylvain N’Guessan. « Je ne pense pas que le président ait déjà choisi son successeur. Il y a un projet de loi sur la table des députés portant sur la limitation d’âge à la présidence. S’il est voté, Tiémoko Meyliet Koné ne pourrait pas être candidat à la présidence. Il aurait 76 ans », a soutenu l’analyste politique.

Quoi qu’il en soit, M. Koné savoure l’instant présent. Lui qui va fêter son 73e anniversaire mardi prochain avec quelques cheveux blancs sur la tête. « Je mesure l’honneur qui m’a été fait et la responsabilité de la tâche. Je me mets à votre disposition pour poursuivre les initiatives de consolidation de la démocratie », a-t-il déclaré lors de sa prestation de serment devant le chef de l’État.

Un accord au niveau des services entre le FMI et le Congo

La politique budgétaire du pays devra maintenir un équilibre entre le soutien d’une reprise économique robuste et la sauvegarde de la viabilité de la dette.Une équipe du Fonds monétaire international (FMI) dirigée par Pritha Mitra, cheffe de mission pour la République du Congo, a effectué une mission virtuelle avec les autorités congolaises du 31 mars au 18 avril 2022, afin de discuter de la première revue de l’accord triennal pour la République du Congo dans le cadre de l’accord de facilité élargie de crédit.

« L’équipe du FMI est parvenue à un accord au niveau des services avec les autorités de la République du Congo sur l’achèvement de la première revue au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC), qui sera soumise à l’approbation du Conseil d’administration du FMI », a annoncé Mme Mitra.

Selon elle, la reprise économique du pays s’accélère mais reste fragile dans le contexte de la pandémie de Covid-19 et des conséquences mondiales de la guerre en Ukraine. La croissance du PIB réel devrait se renforcer pour atteindre 4,3% en 2022, sous l’effet de l’amélioration de la production pétrolière, du dynamisme dans les secteurs de l’agriculture et de l’exploitation minière, de la poursuite des opérations de vaccination et du paiement des arriérés intérieurs, ce qui a contribué à la réduction des prêts non productifs et à la stabilité du secteur financier.

De l’avis de la fonctionnaire de l’institution de Bretton Woods, l’activité économique plus vigoureuse est freinée par la hausse de l’inflation, prévue à 3,5%, en raison de la flambée des prix mondiaux des denrées alimentaires et du pétrole due à la guerre en Ukraine. Les cours élevés du pétrole, s’ils se maintiennent, profiteront à l’économie congolaise, mais de grandes incertitudes planent sur les projections des prix du pétrole.

« La dette est jugée viable à la suite d’opérations hardies pour sa restructuration et de la mise en œuvre d’une politique budgétaire prudente. Néanmoins, la vulnérabilité de la dette reste importante, notamment dans un contexte de forte volatilité des prix du pétrole. Dans l’attente de l’apurement de certains arriérés extérieurs, la dette est classée comme étant en « détresse », a indiqué Pritha Mitra.

Elle a noté des progrès essentiels dans la passation de marché, la gestion de la dette et des finances publiques, y compris l’investissement public pour éviter l’accumulation de nouveaux arriérés intérieurs et extérieurs, et améliorer l’efficacité et la qualité de la dépense publique.

« Associées à la mise en œuvre de la nouvelle architecture de lutte contre la corruption, les réformes de la gestion de la dette permettront également de consolider les progrès récents en matière de gouvernance et de transparence », a fait remarquer la cheffe de mission du FMI au Congo.

Côte d’Ivoire : Ouattara nomme un gouvernement de 32 membres

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a nommé ce mercredi un gouvernement de 32 ministres contre 41 précédemment.La liste du nouveau gouvernement ivoirien, nommé au lendemain de la reconduction du Premier ministre, Patrick Achi, a été dévoilée par le ministre, secrétaire général de la présidence de la République, Abdourahmane Cissé.

Dans la nouvelle équipe gouvernementale, il y a 11 sortants et deux entrants. Les postes de secrétaires d’Etat et de ministres délégués ont été supprimés.

Les deux ministres entrants sont notamment Mamadou Sangafowa, ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie, qui remplace Thomas Camara, alors que Mme Françoise Remarck, ministre de la Culture et de la Francophonie, remplace Mme Arlette Badou.

Un Conseil des ministres est prévu le jeudi 21 avril 2022 à la présidence de la République.

Voici la liste des ministres

1. Ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’intégration africaine et de la diaspora : Mme Kandia Camara

2. Ministre d’Etat, ministre de la Défense : M. Téné Birahima Ouattara

3. Ministre d’Etat, ministre de l’Agricultrice et du développement rural : M.Kobenan Kouassi Adjoumani

4. Garde des sceaux, ministre de la Justice et des droits de l’Homme : M. Sassan Kambilé

5. Ministre de l’Intérieur et de la sécurité : Général Vagondo Diomandé

6. Ministre du Plan et du développement : Mme Kaba Nialé

7. Ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie : Mamadou Sangafowa Coulibaly

8. Ministre de la Fonction publique : Mme Anne Désirée Ouloto

9. Ministre des Transports : M. Amadou Koné

10. Ministre de l’Économie et des Finances : M. Adama Coulibaly

11. Ministre de la Construction, du logement et de l’Urbanisme : M. Bruno Nabagné Koné

12. Ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat : M. Moussa Sanogo

13. Ministre des Eaux et forêts : M. Laurent Tchagba

14. Ministre de l’Équipement et de l’entretien routier : Amedé Koffi Kouakou

15. Ministre de l’Éducation nationale et de l’alphabétisation : Mme Mariatou Koné

16. Ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME : M. Souleymane Diarrassouba

17. Ministre de la Réconciliation et de la cohésion nationale : M. Kouadio Konan Bertin

18. Ministre des Sports : M. Paulin Claude Danho

19. Ministre des Ressources animales et halieutiques : M. Sidi Tiémoko Touré

20. Ministre de la Communication et de l’Économie numérique, porte-parole du gouvernement : M. Amadou Coulibaly

21. Ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, porte-parole adjoint du gouvernement : M. Mamadou Touré

22. Ministre du Tourisme : M. Siandou Fofana

23. Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : M. Adama Diawara

24. Ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle : M. Pierre Dimba

25. Ministre de l’hydraulique, de l’assainissement et de la salubrité : M. Bouaké Fofana

26. Ministre de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption : M. Epiphane Zoro Ballo

27. Ministre de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté : Mme Myss Belmode Dogo

28. Ministre de l’Emploi et de la Protection sociale : M. Adama Kamara

29. Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant : Mme Nasseneba Touré

30. Ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage : M. Koffi Nguessan

31. Ministre de la Culture et de la Francophonie : Mme Françoise Remarck

32. Ministre de l’Environnement et du Développement durable : M. Jean-Luc Assi

Niger : le ministre de la Communication arrêté

Mahamadou Zada est accusé de détournement de fonds publics.C’est inédit au Niger. C’est la première fois qu’un ministre en exercice est sous les barreaux. Au terme de son audition, hier mardi, par un juge du pôle économique et financier de Niamey, Mahamadou Zada a été emprisonné pour son implication présumée dans un détournement de trois milliards Fcfa entre 2013 et 2021. A l’époque, il dirigeait la Société de patrimoine des mines du Niger (Sopamin), qui gère les participations de l’Etat dans les sociétés minières opérant dans le pays.

La presse rapporte que le scandale impliquant M. Zada a éclaté lorsque la direction de l’institution locale de micro-financement, Taanadi, a écrit il y a un an à la Sopamin pour lui notifier ne pas avoir retrouvé aucune trace dans ses livres comptables d’un dépôt de trois milliards de FCFA annoncé par la Sopamin.

Mahamadou Zada, a été ministre en avril 2021 par le président Mohamed Bazoum qui a récemment annoncé qu’« une trentaine de hauts cadres de l’Etat, coupables de malversation ou détournement, croupissent actuellement en prison et y resteront longtemps ».

Cameroun : Kribi Conteneurs labellisé Green Terminal

L’attribution de ce label récompense les efforts de l’entreprise pour atténuer l’impact de ses activités sur l’environnement par la mise en place de mesures éco-responsables.Kribi Conteneurs Terminal, opérateur du terminal à conteneurs du Port Autonome de Kribi, a obtenu le label Green Terminal à la suite de l’audit mené entre le 17 et 18 mars 2022 par Bureau Veritas.

L’audit a été conduit par les experts de Bureau Veritas sur la base des huit piliers du processus de labellisation. Il inclut notamment les processus de travail, la construction d’infrastructures conformes aux standards internationaux, la gestion des déchets ainsi que la formation des collaborateurs aux bonnes pratiques liées aux enjeux environnementaux.

Engagé dans un vaste programme d’investissements, Kribi Conteneurs Terminal a été récompensé pour la qualité de ses installations, construits selon derniers standards internationaux.

Le terminal dispose aussi d’une centrale de traitement des eaux de pluies et eaux souillées, qui assure une gestion efficace des rejets et des déchets. La mise en place de systèmes de digitalisation des activités a permis de réduire significativement les émissions de gaz à effets de serre rejetés par les parties prenantes (scope 3).

Au niveau de l’alimentation électrique dédiée, Kribi Conteneurs Terminal bénéficie du réseau hydroélectrique, évitant le recours au gazole. L’entreprise réalise par ailleurs chaque année des actions solidaires dans des secteurs clés comme la santé et l’éducation, tout en participant à la fluidité de la chaîne d’approvisionnement du Cameroun et des pays de la sous-région.

« Ce label vient ainsi récompenser les efforts fournis par les équipes de Kribi Conteneurs Terminal pour réduire l’impact sur l’environnement par la mise en place de mesures éco-responsables. Plus qu’un privilège, cette distinction est une responsabilité qui nous engage à poursuivre les efforts afin de réduire davantage l’impact environnemental de nos activités », souligne Eric Lavenu, Directeur Général de Kribi Conteneurs Terminal.

« Nous sommes extrêmement satisfaits que Kribi Conteneurs Terminal devienne notre 6ème concession portuaire à obtenir la labellisation Green Terminal. Elle certifie du sérieux de nos engagements et des mesures mises en place pour atténuer l’impact de nos activités sur l’environnement. Au quotidien, le label Green Terminal nous permet de proposer à nos partenaires et aux usagers de nos terminaux des solutions logistiques à la fois performantes et éco-responsables », a déclaré Olivier de Noray, Directeur général Ports et Terminaux de Bolloré Ports.

Bolloré Ports, opérateur de référence de terminaux portuaires en Afrique, en Asie et en Amérique a lancé en juin 2021 le processus de labellisation « Green Terminal » avec l’objectif de contribuer à la réduction de l’empreinte carbone de ses activités en s’appuyant sur une méthodologie précise couvrant l’ensemble des préoccupations environnementales. Cette démarche, une première dans le domaine portuaire, a été validée par Bureau Veritas, l’un des principaux leaders mondiaux des essais, de l’inspection et de la certification.

Burkina: «dialogue entre gouvernement et combattants locaux»

Le gouvernement burkinabè soutient les comités locaux de dialogue mais dément toute négociation avec des groupes jihadistes.Selon Yéro Boly, ministre d’Etat, ministre de la Cohésion sociale et de la réconciliation nationale, le gouvernement soutient « les comités locaux de dialogue pour la restauration de la paix, les initiatives endogènes de dialogue avec les combattants locaux souhaitant déposer les armes ».

« Les comités locaux de dialogue pour les restaurations de la paix sont des initiatives endogènes encourageant le retour des jeunes, des Burkinabè qui ont rejoint les groupes armés terroristes et qui aujourd’hui souhaitent déposer les armes », a expliqué le ministre.

Cette initiative du gouvernement burkinabè a été prônée par l’ISS Africa dans ses recherches, « si la législation l’autorise, les autorités peuvent encourager une atténuation des peines pour certains condamnés. Une fois démobilisés, les individus devraient également pouvoir bénéficier d’un plan d’insertion social rigoureux » a indiqué Hassane Koné, chercheur principal à l’institut d’études et de sécurité en Afrique (ISS Africa), dans un entretien avec APA News.

Hassane Koné est convaincu que « l’essentiel des combattants islamistes sont des nationaux. Une majorité d’entre-deux ont rejoint ces groupes non pas pour des raisons idéologiques, mais politiques ou sociales. »

Le Burkina Faso en proie au jihadisme depuis 2013, s’engage ainsi dans cette démarche inclusive et soutient qu’un « plan de réinsertion dans la société à travers des activités professionnelles sera mis en place pour ces jeunes burkinabè qui déposeraient les armes ».

« Par exemple, si vous souhaitez refaire ce que vous faisiez avant, à savoir l’élevage, on va trouver le moyen de vous accompagner pour que vous puissiez démarrer. Si vous souhaitez faire l’agriculture ça sera pareil » a assuré Yéro Boly.

Selon le régime de Paul Henri Damiba Sandaogo, qui s’est emparé du pouvoir après le putsch contre l’ancien président de la République Roch Marc Christian Kaboré le 24 janvier 2022, « c’est là une opportunité pour accompagner ces initiatives de dialogue endogène, qui doivent nous permettre d’aboutir à un apaisement et à un retour de la paix dans notre pays, le Burkina Faso. »

Mais il ne s’agit point d’une négociation entre le gouvernement burkinabè et les groupes armés terroriste, s’empresse de préciser le ministre d’Etat, mais plutôt « des initiatives endogènes pour instaurer une communication entre les filles et les fils du Burkina en rupture de dialogue avec la nation et les notabilités de leurs localités respectives ».

Côte d’Ivoire : le vice-président Tiémoko Meyliet Koné a prêté serment

Le vice-président ivoirien, Tiémoko Meyliet Koné, a preté mercredi serment au lendemain de sa nomination, à la présidence de la République, devant le Conseil constitutionnel.Tiémoko Meyliet Koné a exprimé sa « profonde gratitude » et son « infini reconnaissance pour la grande confiance » ainsi placée en sa personne, disant mesurer l’honneur qui lui est fait et la responsabilité de la tâche.

Il a assuré aborder cette fonction « avec humilité et détermination » dans la perspective des actions du gouvernement, sous le leadership du chef de l’Etat, des réalisations qui sont visibles dans les villes et campagnes.

Le désormais ex-gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a salué la transformation qualitative de la Côte d’Ivoire dans tous les domaines, affirmant que Alassane Ouattara « est demeuré le digne successeur du père de la Nation, notre icône national, feu le président Félix Houphouët-Boigny ».

Tiémoko Meyliet Koné aura, entre autres, pour mission de travailler sur les cinq milliers de la vision du président ivoirien, à savoir « consolider le triptyque paix, sécurité et cohésion, socle de tout progrès, favoriser la création de richesse, promouvoir un cadre de vie et d’investissement au niveau de chacune des régions, assurer le développement d’une administration plus performante ».

En outre, il s’agira de « placer l’homme au coeur de toutes les actions, en termes de finalité et de moyens d’atteindre les objectifs visés ». Il a déclaré se mettre à disposition pour poursuivre à ses côtés l’initiative de consolidation de la démocratie et de transformation de l’économie.

Le chef de l’Etat, a procédé mardi à la nomination de Tiémoko Meyliet Koné comme vice-président, en accord avec le Parlement réuni en congrès, à Yamoussoukro, conformément aux dispositions de la Constitution du 8 novembre 2016.

Afrique du Sud : le port de Durban « fonctionnel » après les inondations

Les inondations de ces dernières semaines au KwaZulu-Natal avaiebt provoqué une perturbation majeure au port de Durban considéré comme le plus important terminal de transport maritime d’Afrique.Selon le ministre des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, « l’approvisionnement en carburant du reste du pays avait été entièrement rétabli et que des progrès étaient réalisés pour réduire le retard accumulé jusqu’à ce que les routes menant au port soient entièrement réparées ».

« Le port de Durban est fonctionnel. Les navires qui importent sont entretenus et les navires qui exportent, notamment des denrées alimentaires ou des fruits, sont également entretenus en raison de l’impact sur la route principale réparée », a déclaré M. Gordhan.

Il a ajouté : « Nous avons eu un problème où 8000 à 9000 conteneurs se sont accumulés, soit parce que le personnel ne pouvait pas atteindre la zone portuaire, soit parce que les camions ne pouvaient pas y accéder ».

Les opérations ont été interrompues la semaine dernière en raison des inondations qui ont endommagé les lignes de chemin de fer et les routes menant au port, provoquant l’accumulation de conteneurs attendant d’être déchargés des navires ancrés au large de la côte et de prendre des marchandises au port.

Les inondations ont fait plus de 480 morts, quelque 8 000 maisons endommagées et 40 000 sans-abris.

Sénégal : le marché du carbone bientôt accessible au secteur privé

L’article 6.4 de l’Accord de Paris sur le climat devant permettre aux entreprises privées d’accéder à ce nouveau marché est en cours de configuration, a annoncé un officiel sénégalais.Le marché du carbone est un mécanisme permettant l’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre. Il fait partie des mesures incitatives prévues par le Protocole de Kyoto pour encourager les États à réduire leurs émissions et opter pour de nouvelles technologies à moindre coût.

Au Sénégal, ce marché, jusque-là accessible qu’à l’Etat, sera très prochainement ouvert au secteur privé. « Très prochainement, le secteur privé pourra utiliser le mécanisme 6.4 qui régit ce marché et qui est en cours de configuration pour vendre des crédits carbones », a annoncé Abdoulaye Seck, chef du projet de développement des approches politiques dans le cadre de l’article 6 au niveau du Sénégal.

Abdoulaye Seck s’exprimait, mardi, à l’occasion d’un atelier de formation initié par l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI, sigle anglais) sur l’article 6 de l’accord de Paris sur le Climat dans le cadre du développement d’approches politiques au titre de cette disposition.

Avant de pouvoir commencer à délivrer des crédits reconnus par l’Onu, tout projet doit être approuvé à la fois par le pays où il est mis en œuvre et par l’organisme de supervision des Nations Unies. Ces crédits, également appelés A6.4ER, peuvent être achetés par des pays, des entreprises ou même des particuliers.

Les revenus du carbone sont en nette hausse atteignant environ 56,8 milliards de dollars américains en 2020 contre 48 milliards en 2019. Ils proviennent à 52 % des taxes et 48 % des marchés de quotas.

« Les opportunités de financement sont énormes. Et si nous parvenons à les capter, cela nous permettra d’avoir des ressources pour mettre en œuvre des projets d’efficacité énergétique ou de développement durable dans notre pays », a fait savoir M. Seck.

Partant de là, la représentante-résidente de GGGI au Sénégal, Assana Magagi Alio, a souligné la nécessité « de mettre en place une infrastructure robuste pour accompagner la mise en œuvre d’un programme d’assistance technique et de renforcement de capacités techniques des principales parties prenantes y compris leur implication pour la réalisation de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) ».

C’est pourquoi, son organisation s’engage dans une série de sessions de formation pour sensibiliser les parties prenantes au processus de mise en œuvre de la CDN dans le cadre du projet de conception d’approches politiques sur l’article 6 de l’Accord de Paris.

Après cette première session de formation, d’autres sont également prévues pour aborder les règles de base de l’article 6, la gouvernance des marchés de carbone et les contrats d’achats entre autres.

Maroc/Ramadan: retour à la normale des prix des produits alimentaires

Après une récente flambée inquiétante des prix de divers produits de consommation, un début de retour à la normale semble bel et bien amorcé en cette deuxième dizaine du mois sacré de Ramadan.Ce brin d’espoir est alimenté, entre autres, par une offre couvrant largement les besoins en produits et denrées de consommation durant ce mois sacré qui connaît, chaque année, une hausse significative de la demande en raison d’un habituel comportement de surconsommation alimentaire. Les récentes pluies, certes en retard, ont aussi un rôle important à jouer, aux côtés des mesures mises en place par le gouvernement, dans l’atténuation de l’envolée des prix de produits alimentaires.

D’ailleurs, la Commission interministérielle chargée du suivi de l’approvisionnement, des prix et des opérations de contrôle des prix et de la qualité, réunie pour la deuxième fois en ce mois sacré, a fait état d’une stabilisation des prix de plusieurs produits durant la 2ème semaine de Ramadan, et ce par rapport à ceux observés la 1ère semaine. Mieux encore ! Les prix de quelques produits ont même commencé à baisser, en particulier ceux de certaines légumineuses et épices, des oranges et des tomates, d’après ladite commission.

A l’origine aussi de cette situation, les efforts continus déployés par les commissions mixtes locales de contrôle qui veillent au contrôle des marchés en vue de lutter contre toute pratique nuisant à l’évolution normale des prix des produits. Ce contrôle a porté sur 76.587 points de vente, permettant la destruction de 123 tonnes de produits impropres à la consommation ou non conformes aux normes en vigueur.

Au détail, 3.070 infractions en matière de réglementation sur les prix et sur la qualité ont été constatées. Les infractions sanctionnées par des Procès-verbaux adressés aux tribunaux compétents, portent sur 1.153 Infractions sur les mesures de protection du consommateur portant principalement sur le défaut d’affichage des prix, 460 infractions à la loi sur la liberté des prix et de la concurrence portant essentiellement sur la hausse illicite des prix réglementés, 727 infractions à la loi portant interdiction des sacs en plastique et 74 infractions aux textes relatifs à l’hygiène et sécurité sanitaire.

Parallèlement, le gouvernement a fait part de sa disposition à mobiliser les ressources financières nécessaires pour couvrir la charge de la subvention supplémentaire de certaines matières alimentaires et suivre la hausse de leurs cours à l’international.

C’est ce qu’a affirmé, lundi à la Chambre des représentants, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, faisant savoir que les charges de la Caisse de compensation devraient augmenter de plus de 1,4 milliard d’euros (15 milliards de dirhams) supplémentaires par rapport aux prévisions de la loi de finances 2022, fixées à 1,6 milliard d’euros.

L’Exécutif s’est engagé aussi à coordonner avec l’ensemble des professionnels afin de stabiliser les prix et maintenir leur niveau approprié et habituel, a-t-il indiqué, notant que les produits de grande consommation feront l’objet d’un contrôle et d’un suivi continu. L’objectif est bien clair. La préservation du pouvoir d’achat des citoyens et l’approvisionnement régulier et normal des marchés nationaux et ce, malgré la conjoncture mondiale actuelle qui se caractérise plus que jamais par l’incertitude et la montée en flèche des tensions inflationnistes.

Des tensions qui, rappelons-le, pèsent bien évidemment sur les prix des produits alimentaires importés par le Royaume, comme le blé et le sucre.

En effet, les prix du blé se sont élevés à un plafond de 457 dollars/tonne, voire 500 dollars/tonne, avec une moyenne de 358 dollars/tonne, alors que les prix du sucre se sont situés à 463 dollars/tonne, avec une moyenne de 440 dollars/tonne.

Et comme l’a bien affirmé le chef du gouvernement, accélérer l’autonomie énergétique et assurer la sécurité alimentaire sont deux questions d’une importance cruciale au regard des répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine, de la crise du Covid-19, ainsi que des effets du changement climatique.

Kérosène : le Sénégal note des « tensions » mais pas de « rupture »

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la réaction du gouvernement à propos de la rupture annoncée de kérosène dans le pays et les remous dans le secteur de la santé suite au décès d’une femme enceinte dans le nord du pays.« Le Sénégal se tire une balle dans le pied », indique Walf Quotidien, notant que la pénurie de kérosène est causée par « la guerre larvée entre l’Etat et les pétroliers ». Si la ministre du Pétrole et des Energies, Aissatou Sophie Gladima, constate que « la situation est très tendue », le journal note que le pays « cherche désespérément un bateau ».

 Le Soleil souligne toutefois que l’Etat a donné des « assurances » sur la « supposée pénurie de kérosène à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass ». La ministre a indiqué hier qu’il n’y avait « pas de rupture d’approvisionnement » et qu’une « cargaison est attendue ce 22 avril ».

« Gladima en sapeuse-pompière pour éteindre les tensions sur le kérosène, le carburant et le gaz », souligne de son côté Vox Populi. Par ailleurs, Bés Bi, sous le titre « holà sur Ola », rapporte une « réunion houleuse sur le kérosène ». Le quotidien affirme que la ministre « indexe la société libyenne » et « tape sur la table ».

Si la dette de l’Etat aux fournisseurs a été évoquée hier, le journal renseigne qu’on se dirige « vers le paiement des entreprises dans les prochains jours ».

Sur l’affaire Astou Sokhna, du nom de cette femme décédée en couches dans la région de Louga (nord), Le Quotidien note une « hausse de la température » après que quatre sages-femmes ont été placées sous mandat de dépôt. Au même moment, le personnel sanitaire national prévoit à partir de demain une grève de trois jours.

« L’Etat face à 72 heurts de la Santé », titre L’Observateur sur la grève des syndicats du secteur qui veulent « exiger le respect de la dignité des agents de la santé ».

Decryptage: Où va le Tchad, un an après la mort d’Idriss Déby?

Zakaria Ousman Ramadan,
directeur du centre tchadien d’études stratégiques, décrypte pour Apa news l’état du Tchad, un an après la disparition du président Idriss Déby Itno.Il y a un an disparaissait le président Idriss Déby Itno au Tchad. Dans la foulée, une transition conduite par un comité militaire dirigé par un de ses fils avait été annoncée. Comment va le pays aujourd’hui?

Idriss Deby Itno a marqué le Tchad par sa longévité au pouvoir. Il a passé trente ans à la tête du pays. Ce qui n’est pas peu. 
Pour les tchadiens nés dans les années 1990, c’est l’unique chef d’Etat qu’ils ont connu.
Cette longévité explique la solidité du système de pouvoir qu’il a construit et qu’il a légué à ses héritiers politiques qui tiennent aujourd’hui le pays. 
Combien de temps conserveront-ils un tel héritage ? Pourront-ils tenir autant que lui? La réponse est difficile, même si une très grande partie des tchadiens se reconnaissent aujourd’hui dans le système politique construit par le président disparu. 

Un pré-dialogue inter-tchadien a été lancé depuis le 13 mars à Doha sous le patronage du Qatar. La réunion se poursuit encore. Quels sont les objectifs de ce dialogue? 

Le pré-dialogue de Doha est censé être le début d’un processus qui devrait conduire à un dialogue inclusif sur la transition pour un retour à l’ordre constitutionnel prévu début mai à Ndjamena, la capitale tchadienne.
La rencontre réunit les représentants de plus d’une cinquantaine de groupes politico-militaires et près de 200 délégués, dont 25 représentants du Conseil militaire de la transition (CMT) que par Mahamat Idriss Déby Itno, homme fort du Tchad depuis la mort au front de son père, en avril 2021. 
C’est une sorte de mise  » en jambe » qui a pour objectif d’arrondir les angles et definir les modalites de participation de tous les acteurs politico- militaires en assurant aux uns et aux les conditions de sérénité et de sécurité au cours de la rencontre et surtout en offrant à ceux qui en font la demande une garantie absolue pour leur intégrité physique.
Les périodes sombres de l’histoire du Tchad ont été marquées par des violences politiques et des contentieux qui ont fortement abîmé le tissu social sur fond de règlement de compte et des représailles sans fin. 
A Doha, les acteurs de ce pré-dialogue ont pour tâche essentielle d’aplanir les malentendus et d’assainir les cœurs et les esprits.

Le processus de Doha a-t-il enregistré des avancées?

Le fait d’avoir réussi à réunir dans le même lieu les principaux acteurs de la crise tchadienne est une avancée en soi. Mais obtenir d’une telle réunion des résultats majeurs en trente jours seulement est très difficile.
En 61 ans d’indépendance, le Tchad n’a connu que huit à douze ans de paix et de stabilité. 
L’essentiel n’est, donc, pas la vitesse et le rythme avec lequel avance les discussions. Mais la direction que celles-ci devraient prendre. En raison de l’immensité des malentendus et des rancœurs accumulées depuis de longues années, le chemin vers la paix sera naturellement très long. L’essentiel est que ce chemin est désormais tracé. 

Le Maroc labellise son patrimoine national

Le ministre marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaid, a procédé lundi au somptueux Jardin d’essais botaniques de Rabat à la signature d’une décision ministérielle visant à labelliser le patrimoine national.

Lancé à Rabat dans le cadre du « Mois du patrimoine, « Le label « Moroccan Heritage », célébré du 18 avril de chaque année, a pour objectif de valoriser le patrimoine en fonction des particularités culturelles de chaque région tout en protégeant ce somptueux patrimoine des convoitises et tentatives répétées d’appropriation.

Il ambitionne également de certifier, répertorier et inventorier le patrimoine somptueux ainsi que les savoir-faire matériels et immatériels nationaux, à même de les protéger des convoitises et des tentatives répétées d’appropriation.

Le « Mois du patrimoine » s’inscrit dans la continuité des efforts marocains pour la valorisation du patrimoine, et propose une programmation qui inclut visites guidées dans différents sites préservés, capsules vidéos pédagogiques, et plus généralement, un ensemble d’activités culturelles ayant pour but de sensibiliser les citoyens à la valorisation ainsi qu’à la protection de leur patrimoine.

De l’artisanat, en passant par les savoir-faire traditionnels, la gastronomie, sans oublier la couture et les arts de toute catégorie confondue, ainsi que les traditions orales, l’inventaire du patrimoine immatériel respire, depuis belle lurette, la richesse et la diversité.

 « Le mois du patrimoine est une occasion idoine pour relancer l’économie du tourisme en valorisant notre produit culturel unique, et ce à travers un programme ouvert, permettant ainsi à tous les marocains d’explorer leur patrimoine, à même de transformer les sites archéologiques en espaces de rencontre, de dialogue et de discussion », a souligné M. Bensaid dans une allocution de circonstance.

S’attardant sur le programme de cette édition, le ministre a fait état de plus de 86 visites guidées de monuments et sites historiques, 18 ateliers pour les élèves, 11 animations artistiques, 29 séquences vidéos pour faire découvrir le patrimoine national à l’intérieur et à l’extérieur du Royaume, ainsi que des conférences et ateliers en présentiel et virtuels.

M. Bensaid a mis en avant certains chantiers structurants et mesures adoptées par son département pour promouvoir et protéger le patrimoine national, notamment la création de Label « Moroccan Heritage », ainsi que l’implémentation d’un projet de numérisation de tous les sites historiques.

Le recours à la technique de l’imagerie 3D va faciliter la tâche aux experts dans leurs opérations de restauration, a-t-il relevé, faisant part du lancement de l’application électronique « Route des Empires » en partenariat avec l’Ambassade de France et le Centre « Jacques Berque », qui vise à numériser les sites historiques et permettre aux utilisateurs de faire une visite virtuelle en 3D de plusieurs de ces sites.

Le ministre n’a pas manqué de mettre en exergue dans ce cadre la coopération franco-marocaine et avec les autres partenaires internationaux, qui participent à la sauvegarde du patrimoine national et accompagnent le Maroc dans sa modernisation et sa restauration.

Par ailleurs, des exposés ont été présentés au cours de cette cérémonie, par des archéologues français et marocains passant en revue des sites archéologiques en cours de réhabilitation ou découverts dernièrement à l’aide des derniers cris de technique en matière de fouille et restauration.

Le Maroc a été élu, mars dernier, à la présidence du Comité du Patrimoine Immatériel de l’UNESCO pour l’année 2022, où il présidera à ce titre la 17ème session du Comité Intergouvernemental de Sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel de l’organisation onusienne qui se tiendra du 28 novembre au 3 décembre 2022.

La Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco de 2003 définit cinq domaines dans lesquels le PCI peut se manifester, à savoir : « les traditions et expressions orales, y compris la langue comme vecteur du patrimoine culturel », « les arts du spectacle », « les pratiques sociales, rituels et événements festifs », « les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers » et « les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel ».

Maroc: Le FMI prévoit une croissance de 1,1% en 2022 et 4,6 pc en 2023

L’économie marocaine devrait enregistrer un taux de croissance de 1,1% en 2022, contre 3% prévu précédemment en janvier, selon le Fonds monétaire international (FMI).Dans son rapport semestriel sur les « Perspectives de l’économie mondiale », publié mardi, le FMI anticipe une croissance de 4,6% pour le Maroc en 2023.

L’institution de Bretton Woods prévoit, par ailleurs, une baisse du chômage de 11,9% en 2021 à 11,7% cette année avant un nouveau recul à 11,1% en 2023.

L’inflation devrait atteindre 4,4% cette année avant de retomber à 2,3% en 2023. Le solde du compte courant s’établissait à -2,9% en 2021, contre -6,0% en 2022 et -4,0 % en 2023.

Au niveau mondial, la croissance devrait se situer à 3,6%, en baisse de -0,8% par rapport aux prévisions de janvier à cause notamment du fort impact de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

« A la manière d’ondes sismiques qui se propagent à partir de l’épicentre d’un tremblement de terre, les répercussions économiques de la guerre se font sentir bien au-delà de la région, essentiellement par l’intermédiaire des marchés des produits de base, des échanges commerciaux et des liens financiers », peut-on lire dans le rapport du FMI.

 

Maroc: le Salon international des technologies de l’eau en juin prochain à Casablanca

La 7ème édition du Salon international des technologies de l’eau et de l’assainissement (SITeau) se tiendra du 07 au 09 juin prochain à Casablanca, ont annoncé mardi les organisateurs.Le SITeau s’inscrit dans les processus de préparation et/ou de capitalisation des Forums mondiaux de l’eau qui le labellisent, évènements initiés par le Conseil mondial de l’eau, a précisé la même source.

Le salon se propose d’explorer la place de l’eau dans le nouveau modèle de développement, intégrant les paradigmes “changements climatiques, transition écologique et territoires”, en vue de proposer des solutions innovantes, et de contextualiser des méthodologies et des scénarios de gouvernance améliorée, ont souligné les organisateurs.

Ce processus suppose d’engager une évolution dans les modes de production, de valorisation et de consommation en considérant les approches publiques et leurs leviers réglementaires et fiscaux.

Au menu de ce salon figurent une exposition des métiers de l’eau, de l’assainissement et de l’énergie avec un espace dédié aux Start up, une conférence internationale de haut niveau en partenariat avec la Coalition marocaine pour l’eau « COALMA » et une séquence « intergénérationnelle » qui rassemblera des « jeunes » et des « anciens » pour un échange et un transfert d’expérience. Au programme également, une formation sur les aspects juridiques et institutionnels de l’eau et des rencontres BtoB.

Can 2023 : le tirage au sort des éliminatoires effectué

La Confédération africaine de football (Caf) a constitué, ce mardi à Johannesburg, en Afrique du Sud, les douze groupes du dernier tour qualificatif à la Coupe d’Afrique des nations 2023.L’ancien défenseur sud-africain Lucas Radebe et l’ex-attaquant ivoirien Salomon Kalou, tous les deux champions d’Afrique en 1996 et 2015, ont réparti les 48 sélections en lice dans 12 poules. Chaque groupe est composé de quatre équipes issues des chapeaux préalablement formés sur la base du classement de la Fédération internationale de football association (Fifa) du 31 mars 2022.

Les deux premières journées des qualifications se disputeront du 30 mai au 14 juin 2022. Les journées 3 et 4 se tiendront entre le 19 et le 27 septembre 2022. Les deux dernières auront lieu du 20 au 28 mars 2023. Pays hôte de la compétition (23 juin – 23 juillet 2023), la Côte d’Ivoire est qualifiée d’office. Excepté son groupe, il y a deux tickets disponibles dans tous les autres.

Voici la composition des groupes des éliminatoires de la Can 2023 :

Groupe A : Nigeria, Sierra Leone, Guinée Bissau et São-Tomé-et-Príncipe ou Maurice.

Groupe B : Burkina, Cabo Verde, Togo et Eswatini.

Groupe C : Cameroun, Kenya, Namibie et Burundi.

Groupe D : Égypte, Guinée, Malawi et Éthiopie.

Groupe E : Ghana, Madagascar, Angola et Centrafrique.

Groupe F : Algérie, Ouganda, Niger et Tanzanie.

Groupe G : Mali, Congo, Gambie et Soudan du Sud.

Groupe H : Côte d’Ivoire (pays organisateur), Zambie, Comores et Lesotho.

Groupe I :  RD Congo, Gabon, Mauritanie et Soudan.

Groupe J :  Tunisie, Guinée équatoriale, Libye et Botswana.

Groupe K : Maroc, Afrique du Sud, Zimbabwe et Liberia.

Groupe L : Sénégal (tenant du titre), Bénin, Mozambique et Rwanda.

Niger : la Bad décaisse 72 milliards Fcfa pour le secteur agricole

La Bad appuie le désenclavement des zones agricoles du Niger et la création d’emplois décents pour les jeunes.Le gouvernement du Niger et la Banque africaine de développement (Bad) ont signé, le 14 avril 2022 à Niamey, deux accords de financements de plus de 72 milliards Fcfa. L’un porte sur le désenclavement des zones transfrontalières avec le Nigeria, et l’autre, sur l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action nationale pour l’emploi décent des jeunes dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire.

Le ministre nigérien du Plan, Dr Abdou Rabiou, et le représentant pays du Groupe de la Bad dans le pays, Dr John Andrianarisata ont signé les deux accords.

« Au vu des résultats attendus après la mise en œuvre de deux précédents projets, je voudrais, au nom des plus hautes autorités du Niger, exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance à la Banque africaine de développement et à sa direction », a déclaré Dr Rabiou.

De son côté, Dr Andrianarisata s’est félicité de la signature des accords de financement et a réitéré la disponibilité de la Banque « à davantage accompagner le Niger dans sa quête de développement économique et social ».

Il a souligné que le nouveau Document de stratégie pays en cours d’élaboration « permettra de meilleurs accords et arrangements dans les secteurs prioritaires de développement » du Niger.

Le premier accord de financement, d’un montant de 71,05 milliards Fcfa, vise la mise en œuvre du Projet intégré de désenclavement des zones de production transfrontalière Hamdara-Wacha-Doungass-frontière du Nigeria. Les ressources proviennent du Fonds africain de développement. Le projet est notamment destiné à l’aménagement et au bitumage de 110 kilomètres de route. Il couvre non seulement le secteur des transports mais aussi l’agriculture, l’élevage et les domaines sociaux (santé, éducation et genre).

La deuxième signature porte sur le Projet d’appui à l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action national pour l’emploi décent des jeunes dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire au Niger. Doté de 800 millions Fcfa provenant de la Facilité d’appui aux pays en transition, le projet est destiné à promouvoir l’emploi des jeunes dans les secteurs agricoles et agro-alimentaires.

Gestion des inondations: Ramaphosa prévient contre la corruption

Des inondations dévastatrices ont récemment frappé la province du KwaZulu-Natal.Le président Cyril Ramaphosa a déclaré que la pandémie de Covid-19 a donné suffisamment de leçons au nouveau groupe de travail que le gouvernement a mis en place pour s’assurer que les fonds décaissés pour reconstruire la province du KwaZulu-Natal (est) après les inondations de la semaine dernière ne soient pas utilisés de manière abusive.

S’exprimant lors de l’annonce de l’état de catastrophe nationale lundi soir, M. Ramaphosa a mis en garde les « hyènes de la corruption » contre le fait de saliver à la perspective que des fonds publics soient déboursés pour reconstruire le KwaZulu-Natal, affirmant qu’elles « n’en sentiraient pas un centime ».

« Tirant les leçons de l’expérience de la pandémie de Covid-19, nous rassemblons les différents acteurs pour qu’ils fassent partie d’une structure de surveillance afin de garantir que tous les fonds déboursés pour cette catastrophe soient correctement comptabilisés et que l’État en ait pour son argent », a déclaré le président de la nation arc-en-ciel.

Il a précisé que cette Taskforce comprend le bureau de l’auditeur général, les représentants des entreprises, les religieux, les syndicats, les organisations communautaires et les organismes professionnels tels que les ingénieurs et les comptables.

Avec des fonds d’urgence initiaux de 70 millions de dollars annoncés la semaine dernière, Cyril Ramaphosa a déclaré que le Fonds de solidarité, initialement créé pendant la pandémie de Covid-19, sera mis en contribution pour aider la province du KwaZulu-Natal à se reconstruire.

Il a averti les hommes d’affaires corrompus du pays qu’« il ne peut y avoir de place pour la corruption, la mauvaise gestion ou la fraude d’aucune sorte » pendant le processus de reconstruction.

Des milliards de dollars devraient être consacrés à la reconstruction de la province du KwaZulu-Natal et de son principal centre financier, le port de Durban, dans l’océan Indien, qui est la principale porte économique pour le commerce extérieur de l’Afrique australe.

Côte d’Ivoire: 120 milliards Fcfa pour atténuer la vie chère

L’enveloppe est destinée à soutenir les couches les plus vulnérables, les prix des transports en commun et des marchandises.L’Etat ivoirien soutient la résilience des populations vulnérables face à la cherté de la vie. Ainsi, il a consenti une subvention d’environ 120 milliards Fcfa de janvier à avril 2022, a indiqué ce mardi le président de la République, Alassane Ouattara.

Dans son message à la Nation devant le Parlement (Assemblée nationale et Sénat) réuni en Congrès à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, le chef de l’Etat a expliqué que ce soutien entre dans le cadre de son programme de société intitulé « la Côte d’Ivoire solidaire ». Il a dit avoir fait de la lutte contre la vie chère une « priorité absolue », prenant ainsi une série de mesures dont le plafonnement sur une période de trois mois des prix de 21 produits de grande consommation.

Les produits concernés sont, entre autres, l’huile de palme raffinée, le sucre, le lait, le riz, la tomate concentrée, la viande de bœuf et les pâtes alimentaires. En outre, d’importants efforts financiers ont été consentis par le gouvernement pour assurer une « subvention substantielle » des prix des produits pétroliers.

Ces dispositions devraient permettre de soutenir les couches les plus vulnérables, les prix des transports en commun et des marchandises. Pour le chef de l’Etat ivoirien, « ces mesures de contrôle ne peuvent qu’être temporaires afin de trouver une solution pérenne ».

« A cette problématique, le gouvernement travaille à l’amélioration de l’offre des denrées alimentaires, à l’accélération du développement de l’industrie agroalimentaire ainsi qu’au renforcement de la surveillance des prix sur les marchés », a poursuivi Alassane Ouattara, disant « tenir compte de la conjoncture économique mondiale » exacerbée par la guerre entre la Russie et l’Ukraine.

Côte d’Ivoire : Tiémoko Meyliet Koné, nouveau dauphin de Ouattara

En nommant l’actuel gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) Tiémoko Meyliet Koné, au poste de vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara a choisi son dauphin constitutionnel.La révision constitutionnelle de 2016 a permis au président de la République ivoirien d’introduire le poste de vice-président pour éviter un vide constitutionnel.

Le vice-président de la République est le numéro deux du pays et remplace le chef de l’Etat en cas vacance de la présidence selon la nouvelle réforme constitutionnelle. La Constitution adoptée il y a six ans, relègue le président de l’Assemblée nationale au quatrième rang dans l’ordre protocolaire, alors que la précédente loi fondamentale faisait de lui, le dauphin constitutionnel.

Alassane Ouattara (80 ans) réélu pour un troisième mandat avec 94,27 % des voix en 2020, était revenu sur sa décision de ne pas briguer un troisième mandat, après le décès d’Amadou Gon Coulibaly, qu’il avait choisi comme dauphin.

Avec la nomination de Tiémoko Meyliet Koné, ce technocrate, qu’il décrit devant les députés et les sénateurs réunis mardi 19 avril en congrès dans la capitale politique Yamoussoukro, comme un homme « travailleur et compétent » à la vice-présidence de la République, Ouattara préparait-t-il sa succession à la tête de l’Etat ?

Tiémoko Meyliet Koné remplace à la vice-présidence l’ancien Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Ce dernier avait démissionné du poste en juillet 2021 quelques jours seulement après le décès de l’ancien Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly.

Le président ivoirien a été élogieux à l’égard de celui qui était jusqu-ici Gouverneur de la banque centrale devant le Parlement (Sénat et Assemblée nationale) réuni en congrès ivoirien. « Il s’agit d’une personnalité qui a fait la preuve de ses qualités personnelles et professionnelles dans toutes les hautes fonctions qu’elle a occupées dans l’administration publique, le gouvernement ivoirien et à l’extérieur de la Côte d’Ivoire », dit-il à l’égard de Tiémoko Meyliet Koné.

FIF: Didier Drogba annonce des réformes en cas d’élection

Candidat à la présidence de la Fédération ivoirienne de football (FIF), l’ancien capitaine de l’équipe nationale espère être élu samedi 23 avril pour ouvrir « une nouvelle ère » pour le football ivoirien.L’ancien attaquant vedette du football mondial affiche son optimisme. En conférence de presse lundi à Abidjan, Didier Drogba estime être l’homme qu’il faut pour mener le football national au sommet. « Après le 23 avril, une nouvelle ère commencera pour le football ivoirien », a déclaré l’icône du football ivoirien qui veut marcher sur les pas du Camerounais Samuel Eto’o.

« Je pense que j’ai toutes les chances de gagner cette élection », a affirmé l’ancien buteur de l’Olympique de Marseille (France) et de Chelsea (Angleterre). Drogba met en avant « le travail abattu par son staff » et son programme appelé « Renaissance ». « Ma priorité après mon élection sera de rassembler, car la Côte d’Ivoire a connu trop de crises qui nous ont fait rater la qualification pour deux Coupes du monde », précise-t-il.

Il a promis notamment une augmentation des subventions aux clubs, dont les présidents sont appelés à élire le nouveau dirigeant de la FIF. « Les présidents de clubs ont vu que mon programme leur sera bénéfique. Quant aux anciens joueurs, nous allons les mettre en mission pour faire partager leurs expériences aux plus jeunes », a-t-il ajouté.

Parmi six au départ, Didier Drogba, Idriss Diallo et Sory Diabaté ont été officiellement retenus samedi comme candidats pour la présidence de la FIF, dont l’élection se tiendra samedi à Yamoussoukro, la capitale administrative ivoirienne. Les deux adversaires de Drogba sont d’anciens hauts responsables de l’instance.

Malgré l’optimisme et le statut d’icône du football national de Drogba, ce scrutin n’est pas joué d’avance pour lui. Selon certains observateurs, le fait qu’il ait passé le plus clair de sa vie professionnelle à l’étranger pourrait constituer un handicap. En outre, ses deux rivaux connaissent parfaitement les rouages et le fonctionnement de la FIF et des clubs de Côte d’Ivoire, pays hôte de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can) prévue du 23 juin au 23 juillet 2023.

Reportée à plusieurs reprises depuis 2020 en raison d’un imbroglio sur le système de parrainage pour les candidats et qui a causé la mise sous tutelle de la FIF, l’élection du nouveau président ne sera définitivement validée qu’une fois connus les résultats d’une enquête d’intégrité à laquelle ils doivent se soumettre.

L’actualité économique domine la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’enquête du Conseil de la Concurrence sur la hausse des prix de 13 produits essentiels, les prévisions de croissance de l’économie marocaine et lkes projets prévus par le Maroc pour le gaz naturel liquéfié (GNL).+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le conseil de la concurrence a annoncé qu’il analysera la hausse des prix de 13 produits essentiels pour vérifier si des acteurs économiques s’adonnent à des pratiques contraires aux lois de la concurrence et de la liberté des prix. Il s’agit des denrées alimentaires (blé, lentilles, lait en poudre et beure), des matériaux de construction et des produits énergétiques (gasoil, essence, le fuel-oil et charbon).

Selon le quotidien, le conseil cherche à savoir si les dernières hausses sont dues aux fluctuations des prix sur les marchés internationaux ou qu’il s’agit de pratiques prohibées comme les ententes entre les acteurs économiques et l’abus de position dominante.

 Le conseil souligne que l’analyse de l’évolution des prix des produits essentiels se fera sur deux périodes distinctes. La première s’étalera sur quatre ans (2018-2021) et la deuxième portera sur les trois premiers mois de l’année 2022 qui ont connu une hausse des prix sans précèdent. Des hausses qui ont provoqué l’exaspération et les protestations d’une large frange de la population.

En attendant les résultats de cette enquête, le conseil considère que la hausse des prix de ces produits résulte d’un fort déséquilibre entre l’offre et la demande. En effet, ajoute la même source, l’offre a augmenté de manière exponentielle après l’assouplissement du confinement, l’ouverture des frontières et la reprise de l’activité économique, ajoute le quotidien.

+Les Inspirations Eco+ relève que le gouvernement revoit à la baisse ses prévisions de croissance. Ainsi «le Maroc devrait enregistrer un taux de croissance oscillant entre 1,5% et 1,7%, au lieu de 3%».

 Reprenant les propos du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, qui répondait à une question centrale à la Chambre des Représentants sur la situation de l’économie nationale à l’aune des changements climatiques et géostratégiques, le quotidien économique explique ce niveau de croissance, principalement, par le recul de la valeur ajoutée agricole de 11%, contre une hausse de 18% au cours de la précédente campagne agricole.

Il rappelle qu’après une baisse de la croissance en 2020 (-6,3%), le PIB devrait s’apprécier de plus de 7% en 2021, en lien avec les performances exceptionnelles du secteur agricole au cours de l’année écoulée et l’augmentation de la valeur ajoutée d’environ 18%, en plus du dynamisme qu’ont connu les secteurs non agricoles, où la plupart des activités se sont redressées après la crise.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc s’apprête à se doter de gazoducs, de ports et d’unités de stockage et de regazéification, soulignant que la ministre de la transition énergétique et du développement durable, Leïla Benali, a récemment affirmé que le Maroc aspire à asseoir une infrastructure gazière digne du 21ème siècle.

« Lors d’un échange avec des médias nationaux, tenu récemment, Leïla Benali a affirmé que cette infrastructure gazière qui comprend des gazoducs, des ports et des unités de stockage et de regazéification ne permettra pas uniquement de garantir une énergie compétitive au secteur de l’électricité mais également au secteur industriel qui peine à avoir accès au gaz naturel aujourd’hui», fait observer la publication..

La ministre a également insisté sur l’importance de la construction d’unités de regazéification, expliquant que la mise en œuvre effective de la souveraineté énergétique en matière de gaz naturel passe par la transformation du gaz liquéfié (GNL) qui doit se faire sur le territoire national et l’espace maritime marocain, qu’elle soit au niveau d’une centrale flottante ou d’un terminal terrestre.

Elle a appelé les industriels à procéder à leurs calculs économiques et financiers pour statuer sur la solution la plus immédiate, ajoutant que les ports qui sont relativement prêts pour recevoir le GNL sont ceux de Mohammedia et Nador.

Côte d’Ivoire : Patrick Achi reconduit Premier ministre

Alors qu’il était pressenti au poste de vice-président de la Côte d’Ivoire, Patrick Achi est reconduit à la Primature par le président de la République ivoirienne Alassane Ouattara.Patrick Achi retrouve la Primature. Alors qu’il était pressenti au poste de vice-président après sa démission le 13 avril, le chef du gouvernement ivoirien n’aura pas de promotion. Le président Ouattara prend de court plusieurs observateurs qui affirmaient le contraire.

« C’est pour tenir compte de la conjoncture économique mondiale et la nécessaire réduction des dépenses de l’Etat que le gouvernement qui sera mis en place cette semaine, sera resserré, M. le Premier ministre, vous avez eu mes instructions à cet effet », a dit M. Ouattara.

Il a porté son choix sur Tiémoko Meyliet Koné, actuel gouverneur de la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (Bceao), au poste de vice-président, numéro deux dans l’ordre protocolaire de la République de Côte d’Ivoire.

Par ailleurs, Patrick Achi, 66 ans, aura la tâche de former dans les prochains jours une équipe gouvernementale moins importante que la précédente, suivant les nouvelles directives d’Alassane Ouattara. Le gouvernement sortant comptait quarante et un membres dont trente-sept ministres et six secrétaires d’État.

« En vue de renforcer l’efficacité de l’action du gouvernement et pour tenir compte de la conjoncture économique mondiale actuelle, j’ai décidé de la réduction du nombre de ministres du gouvernement », avait déclaré le chef de l’État qui souhaite réorienter l’action du gouvernement vers la résilience sociale et la sécurité.

Côte d’Ivoire : Tiémoko Meyliet Koné nommé vice-président de la République

L’actuel gouverneur de la Banque centrale Etats de l’Afrique (BCEAO) est nommé mardi ce 19 avril 2022, vice-président de la République de Côte d’Ivoire par le président Alassane Ouattara.Le président ivoirien a fait cette annonce devant le Parlement réuni en congrès ce mardi 19 avril 2022 à la Fondation Félix Houphouët-Boigny. Le poste de vice-président de Côte d’Ivoire est nouvellement créé par la Constitution de novembre 2016. Il fait de son occupant, le dauphin constitutionnel du président de la République.

Tiémoko Meyliet Koné remplace à la vice-présidence l’ancien Premier ministre Daniel Kablan Duncan. Ce dernier avait démissionné du poste en juillet 2021 quelques jours seulement après le décès de l’ancien Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly.

Afrique du Sud : l’état de catastrophe national déclaré

Cette décision est prise après les pires inondations de l’histoire du pays qui ont causé la mort de 440 personnes et d’importants dégâts matériels.Cette mesure publiée au journal officiel par la ministre de la Gouvernance coopérative et des affaires traditionnelles, Nkosazana Dlamini-Zuma, a été prise à la suite d’une session spéciale du cabinet samedi.

« Il s’agit d’assurer une réponse efficace dans toutes les sphères du gouvernement aux événements météorologiques extrêmes qui se sont produits dans plusieurs régions du pays », a déclaré M. Ramaphosa dans une allocution télévisée à la nation dimanche soir.

La responsabilité première de la coordination et de la gestion de la catastrophe, a-t-il ajouté, est « attribuée à la sphère nationale du gouvernement, en étroite collaboration avec les gouvernements provinciaux et les municipalités ».

La déclaration de l’état de catastrophe nationale permettrait de mobiliser davantage de ressources, de capacités et d’expertise technique pour fournir des secours, un redressement et une réhabilitation aux communautés touchées, a déclaré M. Ramaphosa.

À ce jour, 443 personnes ont été tuées à la suite des inondations principalement dans la régionde Durban, ville portuaire de 3,5 millions d’habitants dans le KwaZulu-Natal ouverte sur l’océan Indien. 48 autres personnes sont toujours portées disparues.

Environ 4 000 maisons ont été complètement détruites et plus de 8 300 ont été partiellement endommagées, tandis que plus de 40 000 personnes ont été déplacées, a indiqué le dirigeant sud-africain.

Plus de 600 écoles ont été détruites ainsi que 66 établissements de santé dans la province. Selon l’Institut national de météorologie, aucun risque d’inondation n’est plus redouté dans les jours à venir et les précipitations devraient « se dissiper » d’ici mercredi.

M. Ramaphosa a indiqué que le coût des inondations pour les entreprises n’avait pas encore été déterminé, mais il a noté que le port de Durban, l’un des plus touchés, est l’un des terminaux de transport maritime les plus fréquentés d’Afrique et constitue une voie de communication essentielle pour le commerce entre l’Afrique du Sud et le reste du monde.

Sénégal : rupture inédite de kérosène dans les aéroports

L’alerte a été lancée par la Société de manutention de carburants aviation (SMCADY) en charge de l’approvisionnement.Dans un communiqué publié lundi soir, la SMCADY a annoncé que « les opérations d’avitaillement des aéronefs ne pourront plus se poursuivre à compter du mercredi 20 avril à 12h, pour une durée provisoire de deux semaines ».

La société évoque une « conjoncture internationale défavorable, conjuguée avec les tensions inédites sur le prix de certaines matières premières ». Toutefois, « dérogations exceptionnelles » pourront être accordées par l’Agence nationale de l’aviation civile (Anacim) pour « répondre à des contraintes opérationnelles de certains transporteurs aériens ».

La direction de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) demande ainsi aux compagnies aériennes de prendre leurs dispositions pour transporter leur carburant de retour.

Une situation qui n’est pas sans conséquence pour ces dernières qui, en plus de transporter moins de bagages, doivent assurer l’autonomie de leurs vols retour avec une surcharge en carburant au départ.

Toutefois, cette rupture de kérosène sur les deux semaines à venir, ne devrait pas perturber la compagnie nationale Air Sénégal. Elle a assuré dans un communiqué avoir pris toutes les mesures nécessaires pour la poursuite de ses vols durant cette période.

Cette tension dans l’approvisionnement des hydrocarbures est fortement liée à la conjoncture internationale avec la guerre en Ukraine. La Russie, deuxième exportateur mondial de pétrole, a réduit sa production, entraînant une flambée du prix du baril qui dépasse désormais 100 dollars.

Cette pénurie de kérosène pourrait entraîner dans son sillage celle des carburants notamment l’essence et le gasoil introuvables depuis quelques jours dans plusieurs stations d’essence de Dakar.

La pénurie de kérosène préoccupe la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur la pénurie de carburant pour avion à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, une situation qui met plusieurs acteurs dans la crainte.« Diète de kérosène », indique Bés Bi, notant que les fournisseurs « avaient averti il y a un mois ». Le quotidien explique que « les importateurs ne supportent plus les dettes, l’Etat leur doit 29 milliards FCFA ». Même si l’AIBD annonce des « solutions urgentes » pour l’approvisionnement des avions, le journal souligne que la guerre en Ukraine est « l’autre raison » de cette crise.

« Trafic perturbé à l’AIBD », note Le Quotidien, précisant que les opérations d’avitaillement seront « interrompues à partir de demain pour deux semaines ». C’est une « panne sèche de kérosène », remarque Vox Populi qui souligne que l’AIBD « risque la paralysie ». Cependant, une haute autorité du secteur estime que « l’essentiel a été assuré et nos contrats nous ont épargnés jusque-là ».

Sur les élections législatives du 31 juillet prochain, Walf Quotidien titre sur « les mallettes de Benno en circulation ». Le journal note que des militants de la mouvance présidentielle établis en Europe « ont déjà reçu la somme de 100.000 euros en fonds de +pré-campagne+ ».

« La grosse bataille de l’étranger », titre ainsi L’Observateur pour montrer « le poids de l’argent et la forte influence qui pourraient faire basculer les élections législatives ». Par ailleurs, L’AS note que « Macky Sall décroche des maires » de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple) et de Wallu Sénégal (secourir le Sénégal), les principales coalitions de l’opposition sénégalaise.

Dans ces conditions, Moussa Tine, proche de l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall, plaide dans  Sud Quotidien pour « une liste unique de l’opposition aux législatives ».

Pêche ivoirienne : la FAO équipera le débarcadère de Sassandra

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) va installer dans la cité balnéaire du sud-ouest ivoirien, cinq fours FTT au sein du débarcadère de la ville.Dans une démarche participative, la FAO a effectué vendredi, dans ce débarcadère, une visite de terrain conduite par Fatou Sock, coordinatrice régionale du Projet Initiative pêche côtière-Afrique de l’Ouest (IPC-AO).

Lors d’un échange avec six associations de femmes opérant dans ce débarcadère, Fatou Sock a annoncé, l’installation par la FAO, de 5 fours FTT au profit des mareyeuses, faisant savoir que la mission venait les « écouter » pour savoir leurs avis sur l’espace idoine.

Toutes les femmes, dans leur intervention, ont déclaré voir que l’installation des fours FTT, foyers améliorés exposant à moins de chaleur et à la fumée, soient installés « au sein du débarcadère », un site aménagé par l’Etat ivoirien avec l’appui du gouvernement japonais.

La mission a rencontré des autorités locales, au niveau de la préfecture, du Conseil régional du Gbôklè et le maire de la commune de Sassandra. Et ce, pour apporter leurs orientations au projet afin qu’il soit intégré dans une vision globale de développement.

La secrétaire générale de la préfecture, Mme Adjatou Coulibaly Symakan, a évoqué la nuisance de la fumée, estimant que sur un autre site, le projet serait adéquat. Le maire de la cité, lui, propose à l’avenir l’aménagement d’un site dédié pour le fumage du poisson.

Il s’agit d’une « plateforme pilote », a souligné Fatou Sock. Le projet IPC-AO devrait permettre la mise en place d’un plan d’aménagement visant à gérer les ressources halieutiques à Sassandra, avec le Centre de recherche océanographique.

D’ici à fin 2022, les fours FTT du débarcadère de Sassandra pourraient être opérationnels. La FAO étudie également la mise aux normes des fours FTT de Locodjro, dans l’Ouest d’Abidjan, à la suite de défauts constatés dans la fabrication des foyers installés.

Elle a indiqué qu’une formation sera assurée aux mareyeuses dans le cadre de la gouvernance de la pêche. Cela devrait leur permettre de tenir une comptabilité simplifiée et de rentabiliser leurs affaires.

Dans le contexte de la formation, la coordinatrice régionale du Projet IPC-AO a annoncé un voyage d’échanges entre les femmes de Côte d’Ivoire, du Cap Vert au Sénégal. Deux femmes du débarcadère de Sassandra devront être désignées pour y participer.

Cela vise à donner l’opportunité aux femmes d’ancrer cette technique innovante en termes de fumage de poissons, avec les fours FTT, mais également de créer un réseau entre ces différentes communautés qui partagent les mêmes problématiques et partager des expériences.

La gestion de cette plateforme pilote au profit de ces six associations nécessite qu’elles accordent leur violon afin que des femmes ne soient pas lésées. Mme Fatou Sock a conseillé, par exemple, la mise sur pied d’une faîtière qui va fédérer leurs énergies.

Les fours traditionnels utilisés pour le fumage du poisson provoquent des problèmes de santé et consomment beaucoup de bois. Suite à un examen médical, il y a quelques années, plusieurs femmes souffraient de maux d’yeux et certaines avaient perdu leurs empreintes digitales.

Avec ces fours, lorsque la graisse du poisson tombe sur le feu, elle remonte sur la chair du produit, donnant une couleur noirâtre. En outre, il faudrait 5 Kg de bois pour 1 Kg de poissons contre 1 Kg de bois pour 1 Kg de poissons pour les fours FTT de la FAO.

Mlle Marie Compaoré, mareyeuse et membre de la coopérative « Matraphas Sassandra », rapporte qu’avec les fours traditionnels, les femmes disent être fréquemment malades, en plus, le coût des bois de chauffe fait qu' »elles ne se retrouvent pas en matière de finance ».

Avant cette visite de terrain, la délégation de la FAO, comprenant des juristes de la gouvernance de la pêche et des consultants, sur le plan national qu’international, a rencontré à Abidjan le ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques, M. Sidi Touré.

Une évaluation du cadre juridique de la pêche en Côte d’Ivoire, par la FAO, visant à étudier la cohérence des textes par rapport aux instruments internationaux sur la gouvernance et la gestion durable des pêches, ressort des « lacunes au niveau de la loi de 2016 » sur la pêche et l’aquaculture.

Le ministre, dira-t-elle, « a été très ouvert » aux propositions de l’organisation onusienne en vue d’une « relecture » des textes. Cela devrait permettre d’y intégrer l’approche systémique des pêches, le genre et les normes et règlements sur la sécurité sanitaire des produits de la pêche.

Aux larges de Sassandra, des bateaux pratiquent la pêche illégale, sans être inquiétés. En plus de cette situation, la pêche en mer est faite quasiment par les Ghanéens, qui dans la sous-région ouest-africaine, sont reconnus pour leur technicité.

Sur les lieux du débarcadère, l’on peut trouver des monofilaments, une sorte de filet de pêche en plastique, très nocive pour les poissons une fois déposée en mer. Par ailleurs, cet outil de pêche peut durer dans l’eau pendant 100 ans, ce qui nécessite une surveillance des pêches.

La FAO, déjà, envisage entre mai et juin 2022, une période morte en termes d’activité de pêche, de faire des formations au profit des mareyeuses et des mareyeurs. Le projet IPC-AO, entamé en 2019, prend fin en mai 2023.

Le projet IPC-AO devrait permettre une autonomisation des femmes dans le secteur de la pêche. Il est financé par le Fonds mondial pour l’environnement, une entité qui lutte pour préserver les écosystèmes et la biodiversité.