Sénégal: 620 milliards f cfa mobilisés contre l’inflation (ministre)

Le Sénégal n’est pas épargné par la flambée des prix du pétrole et des denrées de première nécessité, selon Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises (PME).Pour lutter contre l’inflation née de la pandémie de Covid-19 et de la guerre russo-ukrainienne, le gouvernement sénégalais a pris beaucoup d’initiatives. A part l’exécution du Programme de résilience économique et sociale (PRES) doté d’un fonds de riposte dénommé « Force Covid-19 » d’un montant de 1000 milliards f cfa en vue de soulager les ménages et les entreprises, l’Etat a fait des efforts sur le plan fiscal pour soutenir le secteur privé. 

« Et dans l’optique de renforcer la protection sociale et de soutenir les ménages, le gouvernement a dégagé une enveloppe de 620 milliards f cfa, soit : 300 milliards de subvention au carburant, à l’électricité et au gaz au 30 septembre 2022 ;157 milliards de renonciation aux recettes fiscales pour éviter le renchérissement des prix du riz, du blé, du maïs, du sucre et de l’huile ; 120 milliards de revalorisation des salaires des agents publics ; 43 milliards de transfert d’argent en soutien à 543.000 familles vulnérables », a expliqué Abdou Karim Fofana, nouveau ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises  (PME). 

Ouvrant la 21e session des assises économiques du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS) portant sur le thème de « la résilience du tissu économique sénégalais », M. Fofana a soutenu que le gouvernement a conscience qu’il faut faire davantage avec l’appui du secteur privé et des entreprises pour réussir la relance et s’adapter à ce monde de crise, soulignant que « les entreprises sont la solution à ce défi ».

Pour Mbagnick Diop, président du Meds, le Sénégal se trouve à la croisée des chemins tant sur le plan politique, économique et social. « La résilience de notre trajectoire de croissance a des conséquences significatives à la fois sur le plan économique et social. A long terme, les économies les plus prometteuses sont celles qui ont la capacité de faire face aux aléas économiques, humains, techniques ou financiers », a-t-il dit.

Ouganda: l’OMS renforce la riposte à l’épidémie d’Ebola

Quarante-trois contacts ont été identifiés et dix personnes suspectées d’avoir attrapé le virus reçoivent un traitement à l’hôpital régional de référence de Mubende (centre).Dans le cadre d’un effort accéléré pour intensifier la riposte à l’épidémie de maladie Ebola en Ouganda, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) livre des fournitures médicales, assure la logistique et déploie du personnel pour aider les autorités nationales à enrayer la propagation du virus.

Jusqu’à présent, sept cas d’infection, dont un décès, par l’Ebolavirus Soudan – l’une des six espèces du genre Ebolavirus – ont été confirmés. En tout, 43 contacts ont été identifiés et 10 personnes suspectées d’avoir attrapé le virus reçoivent un traitement à l’hôpital régional de référence de Mubende, le district où la maladie a été confirmée cette semaine. C’est la première fois depuis 2012 que l’Ouganda détecte un cas d’Ebolavirus Soudan.

Mubende est situé dans la région centrale de l’Ouganda, à environ deux heures de route de la capitale Kampala, et se trouve le long d’une route très fréquentée menant à la République démocratique du Congo. Il y a des mines d’or dans la région, ce qui attire des personnes de différentes parties de l’Ouganda, ainsi que d’autres pays. La mobilité de la population de Mubende augmente le risque d’une éventuelle propagation du virus.

L’OMS a déployé une équipe technique dans le district de Mubende pour soutenir la surveillance, la prévention et la lutte contre l’infection et la gestion des cas. L’Organisation contribue également à l’activation des structures de surveillance dans les districts voisins et réaffecte son personnel basé dans le pays pour renforcer la riposte. En outre, cinq experts internationaux seront déployés, et d’autres les rejoindront ultérieurement si nécessaire.

« Nous agissons rapidement et de manière décisive pour mettre un terme à cette épidémie. Nos experts sont déjà sur le terrain et travaillent avec les équipes expérimentées de lutte contre Ebola en Ouganda pour renforcer la surveillance, le diagnostic, le traitement et les mesures préventives », a déclaré le Dr Abdou Salam Gueye, Directeur régional pour les urgences sanitaires au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique. 

S’exprimant au cours d’une conférence de presse en ligne, Dr Gueye a souligné qu’en Afrique, le renforcement de la préparation aux urgences sanitaires au niveau national s’avère de plus en plus indispensable pour faire face à des épidémies comme Ebola.

En raison des précédentes flambées épidémiques en Ouganda et de la menace d’importation de cas en provenance de la République démocratique du Congo voisine qui a lutté contre plusieurs épidémies, l’OMS et le ministère de la Santé ont collaboré pour de nombreuses activités de préparation. Le dernier exercice de ce type s’est tenu en août 2022, pendant lequel neuf cliniciens Ougandais ont été formés à la prise en charge des fièvres hémorragiques virales et travaillent désormais dans le cadre de la riposte.

L’OMS dispose déjà de six kits de lutte contre la fièvre hémorragique virale en Ouganda, et l’un d’entre eux a été livré à Mubende. Un kit contient suffisamment de médicaments essentiels pour maîtriser les symptômes tels que la fièvre et la déshydratation et permet de prodiguer des soins de soutien à 100 personnes. Bien qu’il n’existe aucun traitement spécifique contre l’espèce Soudan de l’Ebolavirus, l’identification des cas et le traitement précoces des symptômes augmentent considérablement les chances de survie.

Les données actuelles montrent que le vaccin ERVEBO, qui est très efficace contre l’Ebolavirus Zaïre, n’offre pas de protection croisée contre l’Ebolavirus Soudan. Mais il existe au moins six vaccins candidats contre l’Ebolavirus Soudan, qui sont à différents stades de développement. Trois d’entre eux disposent de données de phase 1 (données sur la sécurité et l’immunogénicité chez l’homme) et les autres sont en phase d’évaluation préclinique.

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L’Italie abrite une conférence sur les énergies renouvelables

Une conférence internationale sur les énergies renouvelables se tiendra en Italie du 8 au 11 novembre 2022.Au cours de ce sommet, les participants vont discuter de la promotion de solutions technologiques permettant de faire reculer les changements climatiques.

La conférence, qui a pour toile de fond les préoccupations croissantes concernant les émissions de gaz à effet de serre, va regrouper plus de 69.000 participants de 1.402 entreprises liées à la révolution du secteur des énergies renouvelables, ce qui représente l’un des meilleurs changements de paradigme dans un monde aux prises avec les effets du changement climatique.

Baptisée « Key Energy », cette rencontre constitue, selon ses organisateurs, un point de référence international pour favoriser et accélérer la diffusion des énergies renouvelables. Elle offre une plateforme pour présenter les technologies, les solutions et les services susceptibles de favoriser la transition énergétique dans l’ensemble du spectre des énergies renouvelables.

« Efficacité énergétique, villes intelligentes, sources renouvelables, mobilité durable : avec un calendrier d’événements qui se déroulent tout au long de l’année, Key Energy, en plus d’être une occasion indispensable de formation et de mise à jour, est un catalyseur communautaire assurant une interconnexion et une communication constantes entre les acteurs et les parties prenantes », indiquent les organisateurs.

La rencontre de quatre jours comprendra des conférences, des débats et des discours qui mettront en lumière les réglementations nationales et internationales et les innovations qui façonneront l’industrie des énergies renouvelables au cours des prochaines décennies du 21ème siècle.

Certaines parties du problème, qui seront animées principalement en langue italienne, porteront également sur l’efficacité énergétique et les solutions de mobilité électrique en tant qu’alternatives aux émissions actuelles de gaz à effet de serre qui ont laissé le monde en proie aux ravages causés par les changements climatiques.

Cédéao : sanctions contre la Guinée, diplomatie pour le Mali

Bamako et Conakry étaient au centre des discussions du Sommet extraordinaire de la Cédéao tenu hier jeudi à New York (États-Unis).Ça se corse pour la Guinée dirigée par une junte depuis la chute du président Alpha Condé, le 5 septembre 2021. Réunie en Sommet extraordinaire ce 22 septembre à New York, aux États-Unis, en marge de la 77e Assemblée Générale ordinaire des Nations Unies, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a prononcé des « sanctions graduelles au niveau diplomatique, économique et financière » contre la Guinée.

En clair, les ambassadeurs des pays membres de la Cédéao à Conakry sont rappelés pour consultation. Les dirigeants ouest-africains ont aussi décidé de suspendre « toute assistance et transaction financières en faveur de la Guinée par les institutions de la Cédéao, notamment la BIDC (Banque d’Investissement et de Développement de la Cédéao) ».

L’institution sous-régionale a maintenu ses sanctions à l’encontre de personnalités de la transition guinéenne : gel de leurs avoirs financiers et interdiction de voyager. Cela s’applique également à « toute autre personne cherchant à empêcher le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée dans un délai raisonnable ».

La veille du sommet de New York, le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de la Cédéao, avait annoncé de « lourdes sanctions » contre la Guinée si la junte ne ramenait pas la durée de la transition à 24 mois au lieu de 36.

Une sortie qui n’a pas plu en Guinée où le Secrétaire Général de la présidence de la transition, le Colonel Amara Camara, a qualifié de « mensonge » le prétendu accord sur une durée de transition de 24 mois évoqué par le président en exercice de la Cédéao dans son entretien avec RFI et France 24.

Dans son communiqué final, la Cédéao « demande aux autorités de la Guinée d’accepter dans un délai d’un mois, à compter du 22 septembre 2022, une durée de transition raisonnable, sous peine de sanctions plus sévères ».

Des chefs d’État à Bamako

Au cours de ce sommet des chefs d’État, la Cédéao a « condamné » le maintien en détention de 46 militaires ivoiriens à Bamako. Pour sortir de la crise, l’organisation régionale va dépêcher au Mali « une mission de haut niveau  composée des présidents du Ghana, du Sénégal et du Togo (pour obtenir) la libération des soldats ivoiriens » qualifiés de mercenaires par la junte malienne.

Abidjan a nié en bloc en affirmant que ces militaires, appartenant à son armée, étaient sur le sol malien dans le cadre du mécanisme de soutien aux missions onusiennes.

Recevant le ministre nigérian des Affaires étrangères, le vendredi 9 septembre dernier, le Colonel Assimi Goïta a conditionné la libération des soldats ivoiriens à l’extradition par Abidjan de personnalités maliennes poursuivies par la justice de son pays.

La médiation togolaise, sollicitée par Bamako, avait auparavant permis la libération de 3 des 49 soldats arrêtés le 10 juillet. Il était convenu avec les différentes parties de poursuivre les discussions pour un dénouement heureux.

Mali : Bazoum prédit le pire pour Ménaka

La dégradation de la sécurité dans le nord du Mali préoccupe le président du Niger, Mohamed Bazoum.Le président du Niger décrit un tableau sombre de la situation sécuritaire dans le nord du Mali. « La situation sécuritaire dans la région de Ménaka s’est totalement dégradée depuis le départ de Barkhane. Depuis la fin du mois de mars, les terroristes ont conquis des territoires encore plus vastes, ont tué des personnes et ont créé une tension entre les communautés comme cela ne s’est jamais passé », déplore Mohamed Bazoum dans un entretien avec France24.

Selon le chef de l’Etat nigérien, la situation est tellement désespérante qu’il n’est pas exclu que le drapeau jihadiste flotte sur « Ménaka ». « C’est probable », a-t-il prédit, convaincu que l’EIGS (ancien nom de l’EIS) compte attaquer Ménaka ».

« Est-ce que ce sera pour y rester ? Ce n’est pas pour y rester ? Ce n’est pas leur mode d’action que de rester dans des localités importantes comme Ménaka. Ils n’ont jamais eu de vocation à administrer quoi que ce soit. Mais ils sont militairement capables d’attaquer Ménaka », ajoute-t-il.

« Les forces armées maliennes seraient à Ménaka, elles y seraient avec leurs supplétifs russes, mais je constate que cela n’a pas empêché que la situation se dégrade davantage », regrette le président nigérien.

En revanche, Mohamed Bazoum ne voit pas le même schéma être déroulé à Gao même s’il reconnaît que les jihadistes « ont réalisé de grandes avancées » autour de cette région.

Du 6 au 8 septembre, l’Etat islamique a occupé Talataye, un village du cercle d’Ansongo, dans la région de Gao. Les jihadistes ont piégé les « frères ennemis » d’Al Qaïda pour atteindre cette localité où ils ont aussi affronté des mouvements Touaregs pro-gouvernementaux. Le bilan des affrontements fait état de plusieurs dizaines de morts de part et d’autre.

Sénégal : la grève des contrôleurs aériens à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la grève des contrôleurs aériens de l’Asecna.« Gros nuage dans le ciel », indique Le Quotidien. Face à la grève de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens (Usycaa) de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), l’Etat du Sénégal a décidé de réquisitionner les aiguilleurs, informe le journal. La parution rapporte les mises en garde du ministère des Transports aériens, alors que le juge des référés ordonne la « suspension » de la grève.

Bés Bi le Jour indique que plusieurs pays pourraient être impactés par cette grève de 48 heures des contrôleurs aériens. Dans les colonnes du journal, le directeur général de l’Asecna accusé l’Usycaa d’être une « organisation soutenue par des lobbys internationaux ».

« Panique dans les airs, la justice suspend la grève », indique Vox Populi. Selon le Dg de l’Asecna, les représentants nationaux ont reçu un « mandat spécial » pour sévir contre les grévistes.

Des airs, on atterrit à l’Assemblée nationale où « l’Etat cède plus de 165 véhicules aux députés sortants », selon L’Observateur.

La procédure d’acquisition des nouvelles voitures 4×4 pour les nouveaux députés est suspendue à une réunion entre le Questeur et les présidents des trois groupes parlementaires.

Sur le plan social, le durcissement du coût de la vie plombe les ménages. La prise en charge de la demande sociale devient un casse-tête pour l’Etat qui « bute sur ses ambitions », titre Sud Quotidien. La seule qui change, note le journal, ce sont les « slogans », mais les problèmes demeurent pour les Sénégalais.

Les problèmes commencent à naître à Yewwi Askan Wi ou la question du « cumul des mandats » entraîne un « reniement », selon Walfadjri. La coalition de l’opposition effectue un « virage à 180 degré » sur la question, fait remarquer le journal. Des maires élus députés refusent de choisir et comptent cumuler les deux fonctions électives.

Le Témoin de son côté, pose l’avenir politique d’Idrissa Seck allié de Macky Sall sur la table. Avec la nomination d’Amadou Bâ comme Premier ministre, la bouderie de l’ancien Premier ministre Aminata Touré et l’affaiblissement des partis alliés comme l’AFP et du PS, l’avenir du leader du parti Rewmi semble bien incertain, souligne le journal.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la participation du Maroc à la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies et la réouverture prochaine des points de passage de Sebta et Melilla à la circulation des marchandises sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.Abordant les enjeux de la participation du Maroc à la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, à New-York, +Aujourd’hui Le Maroc+, écrit que tout le long de la semaine que durèrent les travaux de cette Assemblée générale, la team Maroc a disposé d’une « formidable vitrine » pour exposer aux représentants officiels et gouvernementaux, acteurs privés, ONG et autres spécialistes et experts du monde entier tout ce qui s’est fait et se fait encore au Maroc en termes de réalisations et d’avancées dans différents domaines.

Les officiels marocains ont visiblement et pleinement profité de cette fenêtre temporelle pour “porter la voix du Maroc encore plus haut”, estime le quotidien.

Beaucoup de délégations de pays partenaires africains, européens et autres ont profité des à-côtés de l’Assemblée pour réaffirmer et témoigner une énième fois de leur “engagement” pour la solution que le Maroc propose au sujet du Sahara, ajoute-t-il.

Pour sa part, +l’Économiste+ estime que, lors de cette Assemblée générale, “on a assisté à la révélation d’un nouveau Akhannouch”, qui a été “à la hauteur”, devant “les grands de ce monde”.

Face aux chefs d’Etat et de gouvernement et une intervention diffusée à travers les cinq continents, il a bien fait de “démasquer les énièmes manœuvres algériennes” visant à “pilonner, sans y arriver, la solution politique, basée sur l’offre d’autonomie du Sahara marocain”, note le journal.

L’autre dossier important où le chef du gouvernement a remis les pendules à l’heure concerne le rapprochement du Maroc et d’Israël: sur ce dossier, les adversaires du Royaume ont cherché à détourner le sujet pour le présenter comme un abandon des Palestiniens, alors qu’au contraire, cette proximité servira à mieux défendre la cause palestinienne et la solution à deux Etats, soutient-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la réouverture prochaine des points de passage de Sebta et Mellilia à la circulation des marchandises, écrit que cette relance devrait être effective à compter du mois de janvier 2023 et sera “régulière” et “ordonnée”.

La réouverture économique de ces points de passage, décidée à l’issue d’un entretien entre Nasser Bourita et José Manuel Albares, en marge de la 77ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, “est sans aucun doute la manifestation la plus concrète du dégel des relations bilatérales entre le Royaume du Maroc et celui d’Espagne”, relève la publication.

Elle vient couronner l’embellie qu’avait inaugurée la reconnaissance par l’Espagne de la souveraineté du Maroc sur son Sahara au travers de la primauté de son initiative de large autonomie pour ses provinces du Sud, sur toutes les autres options, note-t-il.

Cette reprise qui se veut respectueuse du droit, et surtout de la confiance et du respect mutuel que les deux pays ont décidé d’ériger en ligne directrice de leur partenariat, “scelle donc une volonté franche et commune de mettre fin au phénomène indigne et destructeur de la contrebande”, ajoute-t-il.

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La Côte d’Ivoire veut industrialiser la filière karité

L’Etat ivoirien veut accélérer la transformation de la filière karité, où les acteurs ne commercialisent que près de 40.000 tonnes sur un potentiel d’environ 250.000 tonnes par an, en vue de générer davantage de plus-value.Pour le gouvernement, ce secteur dominé par les femmes, pourra tirer davantage de profits et de devises par la valorisation de la chaîne de valeur. Dans cet élan, il a été mis en place le Projet des chaînes de valeur compétitives pour l’emploi et la transformation économique (PCCET).

Le coordonnateur du PCCET, M. Arthur Coulibaly, a conduit une mission d’échanges dans les régions productrices afin de recueillir les attentes des acteurs, leurs objectifs et les perspectives de développement.

Les résultats de cette mission qui s’est déroulée entre avril et août 2022 ont été présentés aux acteurs de la chaîne de valeur karité lors d’un atelier organisé les 21 et 22 septembre 2022 à Korhogo, dans le nord ivoirien.  

M. Arthur Coulibaly qui a rappelé l’importance du secteur karité en Côte d’Ivoire, a fait savoir que la chaîne de valeur de cette filière est fortement dominée par les femmes avec un potentiel d’environ 250 000 tonnes par an contre une  commercialisation d’« à peu près une quarantaine de mille » de tonnes.   

« Le potentiel est particulièrement important. Cette spéculation de karité en la développant et en l’industrialisant, nous pouvons avoir des impacts particulièrement importants dans les régions productrices », a-t-il déclaré, déclinant ainsi les ambitions du gouvernement.   

Cet atelier qui a vu la participation des représentants des couches socio- économiques a été le lieu pour les acteurs de la chaîne de valeur de faire des propositions pour la modernisation de la filière karité.

M. Arthur Coulibaly est par ailleurs revenu sur les ambitions du PCCET, un des instruments de la vision 2030 du président de la République Alassane Ouattara qui est porté par une unité de coordination rattachée au Cabinet du Premier ministre.

« Les objectifs sont d’améliorer la compétitivité des chaînes de valeur que sont l’ananas, la mangue, le karité, le plastique, le palmier à huile, l’hévéa et le textile-habillement. Mais aussi, d’améliorer les conditions d’accès aux financements et la compétitivité », a-t-il précisé.  

« Nous entendons accroître la valeur de nos exportations. Au lieu de vendre des produits à l’état brut l’idée aujourd’hui, c’est de dire que nous pouvons aller au deuxième niveau qui est de créer, transformer localement, avoir de l’industrialisation puisque c’est elle qui nous permet d’avoir plus de valeurs ajoutées », a-t-il soutenu.

La Côte d’Ivoire est le 5ème producteur mondial de karité après le Nigéria, le Mali, le Burkina Faso et le Ghana. L’industrie locale est animée principalement par 150.000 actrices. Dans le cadre du partenariat public-privé, le PCCET réfléchit avec les acteurs de la chaîne de valeur pour dynamiser la filière.