Les positions de l’Espagne sont attentatoires à la cause nationale (partis politiques)

Les partis politiques marocains ont estimé que les positions de l’Espagne, attentatoires à la cause nationale qui fait le consensus de l’ensemble des Marocains, ont ébranlé la confiance et le respect mutuels.Lors d’une réunion, jeudi, avec le Chef du gouvernement, consacrée aux développements de la crise politique entre le Maroc et l’Espagne, les secrétaires généraux des partis politiques représentés au Parlement, ont exprimé le soutien continu et constant aux positions et mesures prises à cet égard, estimant que le fond de la crise politique avec l’Espagne est en lien avec la question du Sahara marocain, qui concerne tous les Marocains, toutes sensibilités politiques et sociales confondues.

Ils ont, par ailleurs, condamné les tentatives visant à faire dévier le débat sur les motifs réels de la crise, à savoir l’accueil par l’Espagne du dénommé Brahim Ghali avec des documents falsifiés et une identité usurpée, alors qu’il s’agit d’un individu poursuivi par des tribunaux et des citoyens espagnols notamment pour des crimes contre l’humanité et terrorisme.

« Alors que la question de notre intégrité territoriale connait une dynamique positive à la faveur du soutien politique à l’international, l’Espagne est animée par la volonté de créer les problèmes, de contrarier les efforts du Maroc pour consacrer son intégrité territoriale et de tenter d’exercer des pressions sur le Royaume dans une attitude déplacée de la part d’un pays ami lié au Maroc par des partenariats stratégiques et économiques importants », ont déploré les participants.

Ils ont en outre renouvelé l’attachement au consensus national derrière le Roi Mohammed VI pour défendre les acquis réalisés par le Maroc et contrecarrer tous les complots ourdis contre l’intégrité territoriale du Royaume.

Au début de cette réunion, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita a présenté un exposé sur les derniers développements qu’a connus cette crise depuis la première réunion du 8 mars 2021.

La population scolaire de la Côte d’Ivoire estimée à 6,7 millions d’élèves en 2021

La population scolaire de la Côte d’Ivoire est estimée à 6,7 millions d’élèves en 2021, a appris APA, jeudi à Abidjan, où se sont ouvertes les assises de la Commission nationale de la carte scolaire (ACNCS).

Selon le directeur des stratégies, de la planification et des statistiques du ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Mamadou Fofana qui s’exprimait lors des travaux de ces assises, l’effectif des élèves de la Côte d’Ivoire en 2020-2021 est de « 6 784 062 élèves dont  3 241 680 filles, soit 47,8% ».

Poursuivant, M. Fofana a précisé que le préscolaire compte 245 223 élèves dont 51,8% de filles, là où au primaire l’on dénombre 4 102 827 élèves dont 48,6% de filles. Au secondaire, les élèves sont au nombre de 2 436 014 dont 46% de filles.

Auparavant, la ministre de l’Education nationale et de l’alphabétisation, Mariatou Koné a salué cet effort de quantification, de collecte, d’évaluation et de synthétisation qui n’aurait aucun sens « si nous ne réajustons pas, sur la base des nouveaux chiffres, toutes nos actions de pilotage dans nos compartiments de gestion respectifs ».

« Au moment où nous prenons connaissance des chiffres et des statistiques des différentes catégories de populations et infrastructures de notre système, il nous faut être proactif », a-t-elle lancé.

Qu’il s’agisse du mode d’accès, du mode d’administration, des choix pédagogiques, du mode d’évaluation, « chacun des aspects de nos tâches quotidiennes devrait se regarder à l’aune de ces statistiques afin d’une meilleure prise en compte des réalités et des fluctuations du terrain », a ajouté la ministre.

Dans le même élan, elle a recommandé une réappropriation par « chacun de nous de ces nouvelles données afin de mettre en phase nos directions avec les défis induits par ces statistiques ».

Selon la ministre, ces données chiffrées doivent constituer un véritable tableau de bord qui nous permettra d’adresser avec efficacité les priorités de l’école ivoirienne.

 « Notre système éducatif doit faire sa mue en profondeur pour répondre aux besoins et aspirations des enfants de Côte d’Ivoire », a-t-elle insisté.

La carte scolaire est un dispositif géospatial de dotation rationnelle en infrastructures scolaires qui permet d’éviter toute approximation dans la couverture en école de l’ensemble du territoire national. 

« C’est la raison pour laquelle je voudrais en appeler à l’implication de tous les acteurs afin de rendre plus performant cet outil de bonne gouvernance », a conclu Mariatou Koné.

Crée en 1995, la Commission nationale de la carte scolaire analyse et valide les demandes de création, d’ouverture, d’extension, de fermeture, de transfert, d’érection de collèges en lycées et de changement de dénomination d’écoles, collèges et lycées. Cet  organe consultatif se réunit le dernier jeudi du mois de mai de chaque année.

BAL : l’AS Douanes tombe en quarts de finale

Le représentant du Sénégal à la Basketball Africa League (BAL) a été défait, ce jeudi 27 mai, par l’Union Sportive de Monastir (Tunisie) sur le score de 86 à 62 à la Kigali Arena (Rwanda).L’US Monastir, qui fait figure d’épouvantail dans ce tournoi, n’a laissé aucune illusion aux Gabelous. En effet, l’Association Sportive des Douanes a perdu les quatre quart-temps de la partie : 19-16, 29-18, 18-13 et 20-15.

La formation tunisienne, après avoir survolé le premier tour de la BAL avec trois victoires en autant de matchs, a dominé son adversaire dans presque tous les compartiments du jeu. Sous la raquette, l’US Monastir a dicté sa loi avec 42 rebonds (offensifs et défensifs) contre 31 pour les Gabelous. Et les trois meilleurs marqueurs de la rencontre sont des Monastiriens.

De son côté, l’AS Douanes quitte les armes à la main cette compétition interclubs. Au premier tour, l’équipe coachée par Mamadou Guèye dit Pabi a soigné son entrée en matière face au Groupement Sportif des Pétroliers (Algérie) avant de perdre les deux autres rencontres devant Ferroviàrio Maputo (Mozambique) et le Zamalek (Egypte).

Congo : Paul Put, nouveau sélectionneur de l’équipe nationale

L’entraîneur belge a signé, ce jeudi 27 mai, un contrat avec la Fédération congolaise de football (Fécofoot).Le successeur de Valdo, technicien brésilien limogé début mars dernier, est connu. Paul Put s’est engagé pour les deux prochaines années en présence du ministre congolais des Sports, Hugues Ngouélondélé.

Finaliste de la Coupe d’Afrique des nations 2013 avec le Burkina Faso (défaite 1-0 face au Nigeria), Paul Put devra rapidement se mettre au travail tant le chantier est immense. Face à la presse, l’ex-coach de la Gambie a décliné son ambition : « Il faut mettre en place une bonne équipe composée des joueurs motivés et combatifs.  Partout où je suis passé, on m’a donné des surnoms, le lion ou le gladiateur. A partir de maintenant, je veux voir des gladiateurs sur le terrain ».

Le Congo n’a pu se qualifier à la Can 2021 puisqu’il a terminé troisième de la poule I en récoltant 8 points : 2 victoires, 2 nuls et 2 défaites. Le Sénégal et la Guinée-Bissau ont décroché les deux tickets qualificatifs de cette poule.

Les Diables rouges retrouveront les Lions lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2022. Le Congo jouera également contre la Namibie et le Togo. La Confédération africaine de football (Caf) a programmé ces rencontres « durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022 ».

La télévision numérique sur la bonne voie au Sénégal

Les principaux médias audiovisuels ont adopté le cahier des charges et les conventions régissant la transition vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT).« C’est vraiment une avancée remarquable. Nous avons un paysage plus organisé et c’est sans précédent dans l’histoire audiovisuel du Sénégal », s’est félicité le président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), Babacar Diagne.

Il s’exprimait à l’occasion de la huitième Assemblée générale de la Plateforme des régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’Union économique et monétaire de l’ouest africain (Uemoa) et de la Guinée.

Présidant l’ouverture de cette rencontre, le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall s’est réjoui de la « très grande performance » réalisée par son pays dans ce domaine. Pour assurer la survie de la Télédiffusion du Sénégal (TDS-SA), gestionnaire de la TNT, le président a invité les promoteurs des médias audiovisuels à payer leurs redevances.

La TDS-SA est l’opérateur de diffusion national en charge exclusive de la collecte, du transport et de la diffusion des contenus audiovisuels par voie numérique dans les foyers sénégalais. Et selon son directeur général, Amadou Abdoulaye Diop, « aujourd’hui, le signal est disponible sur les 14 régions du Sénégal ».

Cette huitième Assemblée générale des régulateurs de l’audiovisuel a eu pour thème : « Impact de la transition numérique terrestre : enjeux économiques et socio-culturels ».

Au Sénégal, ces impacts socio-économiques et culturels vont se ressentir, selon le Dg de la TDS-SA, à travers la création d’emplois et de richesses. Mais surtout, en termes d’éclatement de la chaîne de valeur.

« Jusque-là, on avait l’habitude de voir les chaînes qui produisaient, transportaient et diffusaient eux-mêmes leur contenu. Aujourd’hui, le changement majeur qui est en train de s’opérer est que les chaînes produisent leur contenu, le confient à l’opérateur de diffusion qui a désormais la charge de le diffuser sur l’ensemble du territoire national », a expliqué Amadou Abdoulaye Diop.

Cette transition numérique menée à terme devrait aussi permettre la diversification des contenus et la création des chaînes thématiques.

Pour le président Macky Sall, la plate-forme TNT demeure donc « essentielle » en cette période d’extinction inexorable du signal analogique. Car, souligne-t-il, sa gratuité pour la diffusion des chaînes nationales et sa simplicité en font par ailleurs le mode de réception privilégié pour les postes secondaires.

« Les efforts de la TDS-SA pour assurer une couverture plus large du signal, une modernisation progressive de la plate-forme et une plus grande disponibilité des équipements de réception vont sans doute conforter sa place centrale au sein de nos foyers », a-t-il Macky Sall.

RSE : Bolloré a reversé plus de 2,7 millions d’euros en 2020

Le Groupe Bolloré présente le bilan annuel des actions de mécénat menées notamment dans le cadre de son programme « Earthtalent by Bolloré ».Au terme de l’année 2020, plus de 2,7 millions euros ont été collectés par les filiales du réseau et reversés à diverses associations de proximité. Au total, 369 projets à impact sociétal ont été réalisés dans 52 pays dont 76 % sur le continent africain et ont permis de toucher plus de 10.000 personnes.

En raison de la crise sanitaire du Covid-19, les entités du Groupe ont choisi en 2020 d’apporter leur aide financière, qui s’élève à plus d’un million d’euros, aux fonds d’urgence et aux communautés locales à travers des dons constitués principalement de masques de protection, d’équipements d’hygiène ainsi que de denrées alimentaires. Les projets en faveur de la jeunesse, placés au cœur du programme, ont reçu près de 545 000 euros de dons redistribués à 120 associations.

« Si la jeunesse reste l’axe prioritaire du programme Earthtalent by Bolloré, le Groupe a été amené à adapter ses priorités en 2020 pour venir en aide aux pays les plus vulnérables face à l’épidémie de Covid-19. Nous continuerons cette année de nous mobiliser pour maintenir nos engagements et mettre en place de nouveaux projets en synergie avec les différentes entités du Groupe », a déclaré Dorothée Van der Cruyssen, Directrice de l’Engagement solidaire international et Mécénat du Groupe Bolloré.

« Earthtalent By Bolloré » est le programme de solidarité du Groupe Bolloré en faveur de la jeunesse. Crée en 2010, il s’appuie sur son ancrage territorial développé à travers ses activités pour soutenir les projets d’associations de proximité principalement dans les domaines de l’éducation, la formation professionnelle et l’entrepreneuriat. En quatre ans, plus de neuf millions d’euros ont été reversés localement pour venir en aide chaque année à plus de 10.000 bénéficiaires.

Créé́ en 1822, le Groupe Bolloré figure parmi les 500 plus grandes compagnies mondiales, avec plus de 79 000 collaborateurs, répartis dans 130 pays et sur les 5 continents.

Grâce à sa stratégie de diversification basée sur l’innovation et sur le développement à l’international, il occupe aujourd’hui des positions fortes dans trois secteurs d’activité : le transport et la logistique, la communication, le stockage d’électricité et les systèmes.

Implanté dans de nombreux pays en transition, notamment en Afrique, le Groupe Bolloré participe à la croissance économique et au développement social des territoires sur lesquels il est présent.

La Côte d’Ivoire lance l’élaboration de la politique de gestion de ses frontières

L’élaboration de la politique nationale de gestion intégrée des frontières (PNGIF) de la Côte d’Ivoire a été lancée, jeudi à Abidjan, en présence des partenaires techniques et financiers, et des organisations de la société civile ivoirienne.

Ce lancement a été présidé par le ministre de l’intérieur et de la sécurité, le Général Vagondo Diomandé qui représentait le premier ministre.  

« La problématique de la gestion des frontières renferme des enjeux d’importance capitale pour la sécurité et le développement socio-économique de nos Etats. Aujourd’hui, la frontière n’est plus la périphérie de nos pays, elle est plutôt au cœur de leur développement et de leur avenir », a déclaré dans une allocution, le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI) Diakalidia Konaté.

C’est pourquoi, a-t-il expliqué, dès sa mise en place, le Secrétariat exécutif de la Commission nationale des frontières de la Côte d’Ivoire s’est donné pour objectif prioritaire de disposer d’un outil stratégique de planification et de gestion de ses frontières terrestres, aériennes et maritimes ».   

Selon M. Konaté, la mise en place de cet instrument que représente la Politique de gestion intégrée des frontières, permettra de dresser l’ensemble des défis, des problèmes qui en découlent et de procéder à l’élaboration d’un plan d’actions stratégique.

« Pour y arriver, il est essentiel de mobiliser l’ensemble des acteurs aussi bien au plan national qu’international, les institutions publiques, les acteurs privés et la société civile », a-t-il poursuivi, soulignant que «c’est par cette démarche inclusive que nous comptons non seulement élaborer cette politique, mais aussi travailler à réussir sa mise en œuvre pour un véritable développement approprié des frontières de la Côte d’Ivoire ».

Le processus d’élaboration de cette politique « s’étendra sur une période d’un an à compter de ce jour », a indiqué le Secrétaire exécutif de la Commission nationale des frontières de Côte d’Ivoire (CNFCI).

Outil de cadrage et de pilotage, la politique nationale de gestion intégrée des frontières de la Côte d’Ivoire devra répondre aux attentes du gouvernement et surtout des populations vivant dans ces espaces.

Cette politique sera la boussole des interventions de l’État et de l’ensemble des acteurs et partenaires au développement dans les espaces frontaliers de la Côte d’Ivoire.

« Elle permettra d’y amorcer un réel développement socio-économique et d’apporter une réponse durable aux différents problèmes sécuritaires rencontrés à nos frontières à travers une approche véritablement holistique », a conclu M. Konaté.

Un Comité technique national, composé de 76 membres issus de ministères, de services techniques, de partenaires techniques et financiers de la Côte d’Ivoire et de la société civile ivoirienne, est chargé de conduire les activités de ce processus d’élaboration de la PNGIF.

Ce Comité dont la démarche est participative et inclusive organisera des ateliers régionaux et sectoriels pour recueillir les informations nécessaires auprès des acteurs concernés par cette problématique.

Le projet de document de politique nationale de gestion des frontières fera l’objet, au cours d’autres ateliers, de pré-validation et de validation. C’est ce livrable final qui sera soumis au Gouvernement pour adoption définitive et deviendra le référentiel pour la gestion des frontières de la Côte d’Ivoire pour les cinq et dix années à venir.

La RDC en tête des crises les plus négligées au monde (rapport)

La République démocratique du Congo (RDC) occupe la première place des pays qui ont enregistré le plus de réfugiés au monde, selon un nouveau rapport.Le document du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC, sigle anglais) explique son classement par l’ampleur des besoins, le manque cruel de financement et le désintérêt médiatique et diplomatique de la crise en RDC.

« La RD Congo est l’une des pires crises humanitaires du 21ème siècle. La combinaison létale de la violence galopante, du niveau record de la faim et de la négligence totale a déclenché une méga-crise qui appelle une méga-réponse. Mais au lieu de cela, des millions de familles au bord du gouffre sont comme oubliées par le reste du monde et sont privées de toute aide », a déclaré le secrétaire général du NRC, Jan Egeland, qui a lancé le rapport ce jeudi depuis Goma, dans l’est de la RDC.

Les multiples conflits dans les provinces de l’est du pays se sont intensifiés, forçant 6.000 personnes à fuir leur foyer chaque jour l’année dernière, ce qui en fait la crise avec le plus grand nombre de nouveaux déplacements dus aux conflits dans le monde.

Selon le NRC, le week-end dernier, près de 4.500 maisons ont été détruites par l’éruption d’un volcan à l’extérieur de Goma, suscitant un intérêt médiatique de courte durée. 

« Les Congolais sont frappés chaque jour par une crise de dimension volcanique due à la violence et au conflit. Malheureusement, lorsqu’il n’y a pas d’éruption volcanique, les milliers de personnes qui fuient leurs maisons chaque jour passent inaperçues », a déploré M. Egeland.

« Ils (Congolais) ne font pas les gros titres, ils reçoivent rarement la visite de donateurs de haut niveau et ne sont jamais considérés comme une priorité par la diplomatie internationale », a-t-il ajouté.

Dans le classement du NRC, la RD Congo est suivie par le Cameroun, le Burundi, le Venezuela, le Honduras, le Nigéria, le Burkina Faso, l’Éthiopie, la République centrafricaine et le Mali.

« La pandémie de Covid-19 a fait sombrer des millions de personnes qui luttaient déjà pour leur survie dans les crises négligées. Le peu de revenus qu’ils avaient a souvent disparu, les besoins explosent et les financements continuent de se tarir », a averti Jan Egeland.

Il a souligné que pour la première fois au cours de ce siècle, les appels humanitaires mondiaux destinés à soutenir les opérations d’aide ont été financés à moins de 50 % l’année dernière. Dans certaines des crises négligées, seul un tiers des besoins a été reçu, même pour les opérations de secours vitales. Cette année, l’appel à l’aide pour la RD du Congo n’est financé qu’à hauteur de 12 % à la mi-mai.

Mali : le président et le PM de transition libérés

Le président et le Premier ministre de transition au Mali ont été libérés dans la nuit de mercredi à jeudi, a confirmé un responsable militaire.La libération de Bah N’Daw et de Moctar Ouane a également été confirmée par leurs familles. « Le Premier ministre et le président de transition ont été libérés cette nuit vers 01 h 30 (locales et GMT). Nous avons respecté notre parole », a confié un responsable militaire sous couvert d’anonymat.

Les deux dirigeants ont été arrêtés, le lundi 24 mai après l’annonce du nouveau gouvernement, par des officiers armés envoyés par le vice-président de transition Assimi Goïta.

Sous l’emprise des militaires, Bah N’daw et Moctar Ouane avaient ensuite démissionné de leur poste de président et de Premier ministre de transition dans des circonstances non encore précisées.

La junte reproche aux deux dirigeants d’avoir « outrepassé » leurs prérogatives lors de la formation du nouveau gouvernement en nommant des généraux aux postes clés de la Défense et la Sécurité, sans l’aval du vice-président de la transition.

Selon la Charte de la transition, ces prérogatives relèvent exclusivement du domaine du vice-président de la transition, Assimi Goïta.

Namibie : le couple présidentiel testé positif au Covid-19

Le président namibien, Hage Geingob, et son épouse sont testés positifs au nouveau coronavirus, a annoncé jeudi la présidence de la République.« La présidence tient à informer la nation que le président Hage G. Geingob et la Première Dame, Mme Monica Geingob, ont été testés positifs au Covid-19 mercredi soir », a indiqué le bureau de Geingob.

Par ailleurs, la Présidence a précisé que le couple présidentiel s’était isolé dans leur résidence à Windhoek.

« Le Président et la Première dame sont de bonne humeur et sont en isolement dans leur résidence », ajoute-t-elle.

Geingob a déclaré jeudi que lui et sa femme « se portaient bien et que votre élan de soutien pour notre rétablissement était vraiment apprécié ».

La Namibie compte à ce jour plus de 53.600 cas de Covid-19. La pandémie est entrée dans le pays en avril 2020.